Fier d'être belge

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Fier d’être belge

« La Belgitude, c’est un sentiment qui se révèle surtout à l’extérieur. » Deux nouveaux labels pour révéler notre patrimoine caché. P04

100 ans de sauvetage animal, un combat toujours d’actualité.

Le Comedie Centrale renaît avec une touche belge unique ! P11

Virginie Efira, actrice belge, fière de ses racines et de sa Belgitude.

L’expérience Coyote inégalée NOUVEAU

www.coyotesystems.be

Pensé par vous, fait par nous !

Introduction

Fier d’être belge : À la découverte des trésors du terroir wallon

La Wallonie est une terre de saveurs et de traditions, où chaque région dévoile des trésors qui font la fierté de notre patrimoine. De ses paysages vallonnés à ses savoir-faire artisanaux, elle incarne l’âme du terroir belge.

Etienne

Claude

DIRECTEUR GÉNÉRAL

CHEZ VISIT WALLONIA

Partir à la découverte de la Wallonie, c’est explorer ses produits emblématiques : fromages d’abbaye, bières trappistes, charcuteries artisanales, chocolat raffiné… Autant de spécialités qui font rayonner la région. Les producteurs locaux ouvrent leurs portes pour partager leur passion et offrir des expériences gustatives uniques. Les marchés du terroir, les ateliers de dégustation et les routes gourmandes sont autant d’occasions de savourer le meilleur de notre territoire.

La Wallonie, c’est l’âme du terroir belge, une terre où traditions et saveurs se rencontrent pour offrir des expériences inoubliables.

Le Monde Sauvage d’Aywaille

Une aventure au plus près des animaux et de la nature.

festivités. Impossible d’évoquer son identité sans parler de ses carnavals : Binche, Malmedy, Andenne, autant d’événements où costumes, musiques et spécialités locales se mêlent dans une ambiance chaleureuse. Les traditions séculaires, comme le lancer d’oranges ou les danses masquées, plongent petits et grands dans un folklore unique.

Explorez, dégustez, célébrez : chaque coin de Wallonie regorge de trésors à découvrir et à partager.

La cuisine de terroir

Entre tradition et ouverture : une cuisine locale sincère.

fr.planet-lifestyle.be

Évasion nature et détente : découvrez l’expérience Center Parcs !

Dans cette quête d’authenticité, VISITWallonia vous propose sa nouvelle brochure «Séjours et excursions en Wallonie 2025», un guide incontournable regroupant plus de 200 escapades pour explorer le patrimoine gastronomique, naturel et culturel de la région. Découvrez des brasseries artisanales, des marchés de producteurs, des vignobles wallons, ou encore des restaurants du terroir. Les itinéraires ont été pensés pour mêler découvertes gustatives et moments de détente au cœur d’un cadre enchanteur.

La Wallonie est aussi une terre de

Et pour prolonger l’expérience, la Wallonie offre des balades en forêt, des séjours en gîtes ruraux, des visites de châteaux, et bien plus encore. Que ce soit pour une escapade gourmande, un week-end ressourçant ou une immersion dans notre patrimoine vivant, chaque coin de Wallonie regorge d’expériences à vivre et à partager. Explorez, dégustez et célébrez tout ce qui fait la richesse de notre terroir ! ■

Managing Director: Leoni Smedts

Head of Production: Daan De Becker

Production Manager: Nicolas Michenaud, Sylvie Gheysen

Business Developer: Romain Thienpont

Project Manager: Mathias Paquay | E-mail: mathias.paquay@mediaplanet.com

Rédaction: Philippe Van Lil, Thibaut Van Hoof Lay-out: Graphic | E-mail:

Des vacances en immersion au cœur de la nature

Depuis plus de 50 ans, Center Parcs propose des séjours au cœur de la nature belge. Loin des hôtels classiques, la marque a su imposer un concept unique : des villages de vacances où confort, loisirs et environnement se mêlent harmonieusement.

Texte : Philippe Van Lil

Présent en Belgique depuis 1981, Center Parcs compte aujourd’hui chez nous cinq domaines : Park De Haan, Les Ardennes, De Vossemeren, Erperheide et Terhills Resort by Center Parcs. Auparavant, tout avait commencé dans les années 60 aux Pays-Bas : Piet Derksen, un homme d’affaires visionnaire, avait créé une chaîne de magasins d’articles de sport, puis décidé d’acquérir un terrain pour proposer à ses clients de tester son matériel en pleine nature. Très vite, le concept évolua, avec l’implantation de bungalows en bois et de tentes, ainsi que l’installation de piscines.

Des vacances et des activités adaptées à tous Que ce soit pour un week-end ou un séjour plus long, les villages Center Parcs attirent désormais un public varié : familles, couples, groupes d’amis, collègues, etc. « Les Flamands aiment se rendre dans les Ardennes, tandis que les Wallons préfèrent souvent la côte », nous confie Liesbeth Vandamme, Sales Director. « Mais au-delà des préférences de chacun, la proximité de leur domicile reste un atout majeur pour beaucoup de personnes : elles peuvent profiter d’un moment d’évasion sans parcourir de longues distances. »

En fonction des saisons et des domaines, les domaines offrent jusqu’à une centaine d’activités. Les

visiteurs peuvent notamment s’essayer aux ateliers nature, découvrir des marchés artisanaux ou encore participer à des événements thématiques. Tout est aussi pensé pour les enfants : fermes pédagogiques, toboggans aquatiques… « Côté détente et loisirs, Aqua Mundo, le célèbre paradis aquatique, est un incontournable. De nombreuses activités intérieures sont également proposées, idéales notamment en cas de mauvais temps. Exemples : jouer bowling ou profiter de l’Action Factory, un espace couvert avec des trampolines et des murs d’escalade. Pour les plus jeunes, il y a le Baluba, une immense aire de jeux intérieure », précise notre interlocutrice.

Des hébergements pour tous les goûts

Chaque domaine propose des hébergements adaptés aux envies et budgets de chacun : cottages confort, premium ou VIP. À De Vossemeren, il existe même des cottages à thème inspirés de la nature, où il est possible de grimper dans les salons perchés, offrant ainsi une véritable immersion ludique pour petits et grands. Le domaine d’Erperheide est spécialement conçu pour les familles avec des enfants de moins de 7 ans. On y trouve des cottages décorés sur le thème des animaux de la forêt et situés à proximité de poneys pour permettre une expérience immersive et pédagogique. Il y a aussi les fameux cottages situés au bord du lac du Park De Haan ; ils offrent une vue imprenable et un cadre idéal pour un séjour reposant. Bon à retenir également : dans Les Ardennes, les cottages peuvent accueillir jusqu’à 18 personnes, parfaits pour les grandes familles et les groupes d’amis.

Des études montrent d’ailleurs que passer du temps en pleine nature est plus bénéfique qu’un séjour en ville.

Liesbeth Vandamme

SALES DIRECTOR

Reconnexion et ressourcement

Au-delà des séjours de loisirs, Center Parcs séduit aussi les entreprises. Les Ardennes, De Vossemeren et Park De Haan disposent de salles de séminaires et proposent des formules incluant hébergement et activités de team building telles qu’escape rooms, balades à vélo ou découvertes de la région. « L’avantage, c’est que les équipes peuvent loger ensemble dans des cottages et partager des moments de convivialité. »

« Plus qu’une simple destination de vacances, chaque domaine se veut un lieu de reconnexion, où l’on se retrouve en famille ou entre amis

et où l’on se ressource au contact de la nature. C’est vraiment cela notre ADN », insiste Liesbeth Vandamme. « Des études montrent d’ailleurs que passer du temps en pleine nature est plus bénéfique qu’un séjour en ville. On comprend dès lors que ce retour aux sources séduit de plus en plus de voyageurs en quête d’authenticité et de bien-être. » ■

Pour plus d’informations : Centerparcs.be

© PHOTOS
PRIVÉ

Une nouvelle visibilité pour notre patrimoine culturel

Depuis août dernier, la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) a mis en place deux nouveaux labels. Objectif : rendre plus visible et identifiable le patrimoine culturel mobilier et immatériel qu’elle protège. Cette belle initiative met en lumière la richesse de nos œuvres d’art, savoir-faire et traditions. Texte : Philippe Van Lil

Deux labels pour mieux reconnaître nos trésors Depuis de nombreuses années, la FWB s’est engagée dans la sauvegarde du patrimoine culturel, notamment via, d’une part, le classement de biens mobiliers sous l’appellation de « Trésors de la Fédération Wallonie-Bruxelles » et, d’autre part, la reconnaissance d’éléments du patrimoine immatériel comme « Éléments emblématiques du patrimoine culturel immatériel ».

Ces distinctions restaient cependant parfois méconnues du grand public. Désormais, les détenteurs de ces trésors et les acteurs du patrimoine vivant disposent de deux labels spécifiques permettant d’identifier ces éléments protégés : « Patrimoine culturel mobilier » et « Patrimoine culturel immatériel ».

Les visuels associés à ces labels seront affichés à proximité des œuvres et objets classés dans les musées, églises, universités et autres institutions culturelles, ainsi que sur les supports numériques et physiques dédiés à leur communication.

Un patrimoine mobilier exceptionnel

Par sa diversité, la Belgique jouit d’un patrimoine culturel mobilier exceptionnel. Il comprend des statues, tableaux, objets archéologiques et religieux, ainsi que des éléments plus insolites comme des moyens de locomotion. Grâce à un décret de 2002, actualisé en 2022, la FWB recense, sélectionne et protège des œuvres remarquables.

Actuellement, 239 biens sont ainsi

Grâce aux nouveaux labels de la Fédération WallonieBruxelles, notre patrimoine culturel se dévoile sous un nouveau jour, offrant une visibilité inédite aux trésors qui façonnent notre identité.

classés parmi les trésors de la FWB. On y trouve entre autres des pièces d’orfèvrerie médiévale, des bronzes mithriaques d’Angleur et le projet de drapeau wallon au coq de Pierre Paulus devenu le drapeau officiel de la Communauté française et de la Région wallonne. Bien entendu. Pour obtenir ce statut, chaque œuvre doit être évaluée par une commission d’experts selon une série de valeurs et de critères, incluant l’état de conservation, la grande qualité d’exécution et la rareté.

Un patrimoine immatériel à valoriser

Au-delà des objets et œuvres, notre patrimoine culturel est aussi immatériel. Il regroupe des savoir-faire artisanaux, des rituels, des traditions festives et des expressions culturelles

qui se transmettent de génération en génération. La reconnaissance de ces pratiques en garantit la sauvegarde. Il va sans dire aussi que les initiatives locales et les détenteurs de ce patrimoine vivant bénéficient ainsi d’une meilleure visibilité et d’un soutien accru. Le public est plus à même de mieux comprendre l’importance de ces traditions et d’y participer activement.

Une invitation à redécouvrir nos richesses culturelles Avec ces nouveaux outils de reconnaissance, la FWB nous invite clairement à partir à la découverte ou la redécouverte des trésors qui nous entourent. Que ce soit en visitant un musée, en assistant à une fête traditionnelle ou en explorant un lieu chargé d’histoire, ces labels offrent une nouvelle

manière d’appréhender la richesse culturelle de notre territoire. En intégrant ces éléments dans leur communication et leurs expositions, les institutions culturelles et les porteurs de traditions renforcent l’intérêt du public pour ce patrimoine commun. Alors, ouvrez l’œil et partez à la chasse aux labels pour mieux le comprendre et en apprécier toute la diversité ! ■

plus d’informations : Patrimoineculturel.cfwb.be

À deux pas de Liège, le Monde Sauvage

Safari Parc d’Aywaille permet d’admirer quelque 600 animaux appartenant à plus de 140 espèces. Comme le souligne sa directrice, Sabine Dubuisson, tout se passe ici dans un cadre idyllique invitant à la déconnection.

Texte : Philippe Van Lil

Depuis sa création en 1975 par Joseph Renson, le Monde Sauvage est une entreprise familiale belge par excellence. Elle l’est restée à la suite de son rachat en 2024 par Alexandre Dallemagne, natif de Liège. Au fil des années, le parc n’a cessé d’évoluer.

Les orangs-outangs sur l’île des singes.

Le Monde Sauvage d’Aywaille, plongez au cœur de la nature

« Un lieu d’apprentissage et de découverte. »

« La présence d’une partie safari africain rend ce parc unique à l’échelle de la Belgique », nous confie Sabine Dubuisson. « Il s’agit d’une vaste plaine d’une quinzaine d’hectares où les visiteurs peuvent se déplacer en voiture ou en petit train au plus près des animaux. »

Une rencontre inoubliable avec la faune sauvage

Cette partie safari est l’occasion rêvée de côtoyer des girafes, des zèbres, des gnous, mais aussi des oryx, une espèce en danger d’extinction dans son milieu naturel. Tout aussi enchanteur, le reste du parc se visite à pied.

« Les animaux y sont présentés dans un environnement naturel pour faciliter l’immersion du visiteur. Des panneaux didactiques permettent également de bien comprendre l’importance de chaque animal et son statut de conservation. Le printemps est aussi l’occasion de contempler le renouveau de la nature et les nouveau-nés. On peut notamment assister aux premiers pas des bébés orangs-outangs sur l’île des singes. »

En tant que membre permanent de l’Association européenne des zoos et aquariums (EAZA), le Monde Sauvage prend en outre très au sérieux son rôle de conservation de la faune.

Un vent de folie souffle en

En 2025, la Maison du Tourisme Terres-de-Meuse s’associe avec la Wallonie en Folie (WEF) pour valoriser ses communes de façon originale et décalée... Pour découvrir 27 communes de l’arrondissement Huy-Waremme avec humour, rendez-vous ici

« Un nouvel enclos, plus spacieux, vient par exemple d’être construit pour les lynx des Carpathes. Ceci favorisera la reproduction de l’espèce et sa réintroduction dans son milieu naturel », précise notre interlocutrice. Seul, en famille ou entre amis, le Monde Sauvage d’Aywaille offre une belle occasion de se détendre en s’immergeant en pleine nature. Une expérience inoubliable ! ■

Terres-de-Meuse

DE AU LA HESBAYE CONDROZ

Pour plus d’informations : Mondesauvage.be

VIVEZ DES EXPERIENCES INOUBLIABLES !

Participez à la Fête des Fous ! 17 & 18 mai 2025

Au programme : campement médiéval, activités d’époque pour les enfants et les adultes, initiation à l’épée, cuisine médiévale, animations avec combat, musiciens, fauconnerie, cracheurs de feu… A ne manquer sous aucun prétexte !

Partez en balade “Vélexploreurs” - Mai & juillet 2025

JEU CONCOURS

De mars à décembre 2025

Découvrez les facettes cachées des Terres-de-Meuse avec votre vélo électrique et accompagné d’un guide. 18/05 : Château de Waleffe, 25/05 : Waremme, 06/07 : Vyle-et-Tharoul. Rdv à 9h30-départ à 10h. Infos et réservations au +32 (0)85 21 29 15

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Savourez un whisky mondialement connu ! De février à décembre

Découvrez l’univers d’un produit exceptionnel, son terroir d’origine et son processus de fabrication artisanale. Infos et réservation sur belgianwhisky.com

Prenez de la hauteur ! D’avril à fin octobre 2025 Embarquez dans les cabines du téléphérique et appréciez le paysage à 360° qui s’offre à vous. Le tableau est impressionnant ! Plus d’infos sur visithuy.be

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A gagner : un vol en montgolfière pour 2 personnes

Sécurité routière : une solution pour sauver des vies… et récupérer les véhicules volés !

Qui ne connaît pas le système d’aide à la conduite Coyote ? Au fil des années, la marque s’est imposée quasiment auprès d’un automobiliste sur trois en Belgique. En plus de nous inciter à lever le pied, de nous éviter des amendes et de sauver des vies, l’outil permet désormais de récupérer les véhicules volés. Les explications de Vincent Hebert, Directeur général.

Texte : Philippe Van Lil

Dans quelles circonstances votre entreprise s’est-elle implantée en Belgique ?

Vincent Hebert : « Tout simplement lorsque Fabien Pierlot, le créateur de Coyote en France, a pris contact avec mon associé belge Pascal Courrier et moi-même afin d’entrevoir la commercialisation de l’entreprise dans le Benelux. Après la création d’une filiale à cette fin, le succès fut immédiatement au rendez-vous dès 2009 en Belgique. »

Dans quelle mesure les Belges recourent-ils à vos services ?

V. H. : « À ce jour, 30 % des automobilistes du pays roulent avec notre système, soit via un boitier dédié, soit par le biais de notre application sur GSM. L’objectif final est d’inciter chacun à rouler le plus sereinement possible. D’autant plus que nos statistiques démontrent que les usagers ayant recours à notre système parcourent en moyenne 17.000 kilomètres par an, soit bien plus que la moyenne des automobilistes belges. »

Votre système interactif fonctionne sur la base de l’implication de votre communauté d’automobilistes.

Avec quels résultats ?

V. H. : « Chaque mois, nos services analysent et traitent quelque 25 milliards de données envoyés par

À ce jour, 30 % des automobilistes du pays roulent avec notre système, soit via un boîtier dédié, soit par le biais de notre application sur GSM.

les automobilistes du Benelux et de France. Pas moins de 13 alertes sont signalées chaque seconde par notre communauté ! L’an dernier, en Belgique, nous avons comptabilisé environ 18 millions de signalements de ralentissements, plus 53.000 accidents, près de 77.000 chaussées dégradées, plus de 180.000 rétrécissements de chaussées, plus de 31.000 présences de personnels autoroutiers sur les routes, près de 18.000 visibilités réduites… Depuis la période Covid, nous constatons que le nombre de déplacements diminue

et que donc l’évolution du trafic est en baisse constante. Mais, paradoxalement, le nombre de signalements de tous types de perturbationsralentissements, chaussées dégradées, etc. - demeure stable, voire augmente certains mois. »

Quel est l’impact de votre activité sur la sécurité routière ?

V. H. : « Globalement, elle permet évidemment aux utilisateurs de redoubler de vigilance, de ralentir à l’approche de ces perturbations, d’éviter des freinages d’urgence éventuels…

Indubitablement, notre système est devenu un outil de sécurité routière en temps réel incontournable. Depuis 15 ans, tous nos développements et nouveaux services sont dédiés pour rendre nos routes plus sûres. Nous incitons les automobilistes à respecter les limitations de vitesse. À titre d’exemple, notre service de sécurité prédictive, qui indique et calcule la vitesse idéale à l’approche des 22.000 virages dangereux en Belgique, a permis de faire baisser de 6km/h la vitesse moyenne en amont de ces virages. Nous avons aussi des collaborations avec les autorités publiques, la police, l’Agence wallonne pour la sécurité routière, Be-Alert et tous ceux qui souhaitent véritablement améliorer la sécurité sur nos routes. Par exemple, le signalement de véhicules fantômes a déjà permis de sauver des vies chaque année. »

Quelle est la dernière nouveauté de votre système ?

V. H. : « En plus d’être un outil de sécurité routière, il est aussi devenu depuis peu une référence pour la récupération des véhicules volés via notre offre ‘Coyote Secure’. Nous disposons d’une technologie brevetée et unique, du fait qu’elle est non brouillable, indétectable et non branchée. Elle nous permet de localiser et récupérer tout véhicule volé équipé de Coyote Secure dans les 24h, même si celui-ci se trouve dans une zone sans couverture réseau telle qu’un parking souterrain et même un container. Reconnu et très populaire en France, ce produit est désormais disponible en Belgique. » ■

Vincent Hebert DIRECTEUR GÉNÉRAL DE COYOTE
© PHOTO PRIVÉ

« La belgitude ? Quelque chose qu’on trimballe sans s’en rendre compte »

Installée à Paris depuis des années, Virginie Efira n’oublie rien de ses racines. Fière d’être belge, elle est bien placée pour savoir ce qui nous définit, à l’étranger. Texte : Thibaut

Qu’est-ce que la Belgitude, pour vous ?

Virginie Efira : « La Belgitude, c’est quelque chose qu’on trimballe avec soi sans même s’en rendre compte. On pense parfois que ce sont des traits personnels, alors qu’en réalité, ils sont liés à un territoire. C’est toujours un peu étrange de globaliser des caractéristiques en fonction d’un pays, car cela peut mener à des excès. En fait, je ne me pose jamais cette question lorsque je suis en Belgique. La Belgitude, c’est un sentiment qui se révèle surtout à l’extérieur. C’est à ce moment-là qu’on ressent un vrai attachement, qu’on remarque des différences avec d’autres cultures et qu’on prend pleinement conscience de son identité belge. Ce n’est pas une question d’uniformité : on n’est pas tous pareils en Belgique. Mais on retrouve certains traits communs comme l’humour sur soi-même, une forme de modestie, un léger décalage et un rapport plus direct à l’autre, sans notion de hiérarchisation. Quelque part, c’est une société qui, étonnamment, semble moins monarchique que la France. »

Quelles sont vos spécialités favorites en Belgique ? Un plat, une région, une habitude ?

V.E. : « La chance que j’ai, c’est cette facilité de revenir, depuis Paris. Je retourne souvent en Belgique, donc je n’ai pas ce réflexe de me ruer sur un plat en particulier. J’ai surtout des rituels : aller voir ma famille, mes amis, refaire les mêmes trajets que lorsque j’étais enfant. J’aime particulièrement Schaerbeek, où j’ai vécu. Cette commune a évolué, mais elle garde son âme. Ce mélange de cultures et d’énergies reste intact. »

De quoi êtes-vous la plus fière en Belgique ?

V.E. : « Plutôt de certaines avancées politiques. J’étais en France lorsque les débats sur le mariage pour tous ont eu lieu, alors qu’en Belgique, cette question était déjà réglée depuis longtemps. C’est la même chose aujourd’hui avec l’euthanasie. J’apprécie aussi l’absence d’extrême-droite en Belgique francophone. Notre politique du cordon sanitaire est intéressante : on prône la liberté d’expression, mais cela signifie-t-il qu’on doit accepter n’importe quel discours ? En Belgique, il y a cette vigilance à ne pas transmettre de messages de haine. C’est une réflexion précieuse. »

Qu’est-ce qui vous manque le plus de la Belgique, vous qui vivez à Paris ?

V.E. : « Les gens. Ce ne sont pas les frites ou un lieu précis. Ce sont mes amis de longue date, ceux que je ne

peux pas voir aussi souvent que je le voudrais. L’avantage d’être loin, c’est qu’on savoure davantage le temps passé ensemble. Bien sûr, il y a peutêtre un plat ou l’autre qui me manque de temps en temps. Mais non, je n’ai pas un besoin vital de manger des frites de la Place Flagey (rires). »

Quel regard portez-vous sur votre parcours, depuis vos débuts ?

V.E. : « J’ai toujours eu envie d’être actrice, mais avec une certaine part de fantasme sur ce métier. J’ai fait une école de théâtre, mais je manquais de confiance en moi. Quand j’ai commencé à la télévision, je me suis dit que c’était ‘foutu’ pour le cinéma. Mais au fond, ce n’était pas grave, j’allais faire ma carrière comme ça. Et puis, parfois, les choses nous rattrapent. Rien n’est jamais figé. J’ai mis du temps à me sentir légitime. Il faut apprendre à faire avec ce qui est, à ne pas se renier, mais aussi à

La Belgitude, c’est quelque chose qu’on trimballe avec soi sans même s’en rendre compte.

Ce qui est drôle, c’est que, malgré mes débuts, ce que je fais aujourd’hui est exactement ce que j’ai toujours voulu faire.

accueillir ce qui arrive, même si ce n’est pas exactement ce qu’on avait prévu. Ce qui est drôle, c’est que, malgré mes débuts, ce que je fais aujourd’hui est exactement ce que j’ai toujours voulu faire. »

Quels sont vos plus grands accomplissements ?

V.E. : « Je crois qu’il faut savoir trouver du sens là où on est. Et si ça ne nous convient plus, il faut oser aller ailleurs. Il faut être dans le présent et l’investir pleinement. Il y a aussi une part de hasard et de chance. Si on m’avait dit qu’en commençant par le ‘Mégamix’, j’arriverais au cinéma, je n’y aurais jamais cru. Après ‘Nouvelle Star’, on me voyait d’une certaine manière, et je pensais que cela me desservirait. Mais avec le recul, ça m’a aussi aidée. On ne sait jamais ce qui va se passer. Même les moments difficiles finissent par avoir une certaine valeur. » ■

Van Hoof
© PHOTO : BELGA
Virginie Efira ACTRICE
Virginie Efira :

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TIJDENS VAKANTIES ZIJN WIJ ALLE DAGEN OPEN VAN 10 TOT 19 UUR

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Découvrez notre parc de jeux : un espace confortable pour les bébés et les jeunes enfants, une immense cage de jeux pour les enfants jusqu’à 13 ans, un parc à jets d’eau extérieur et une aire de jeux d’aventure en plein air. Nous avons même un mini-golf intérieur et extérieur ! Amusement garanti pour les enfants de 0 à 13 ans.

Pour moi, le local est lié à une sorte de sincérité.

Eric Boschman

Ce dont j’ai envie, c’est de travailler avec les gens que j’aime.

Alain Boschman

Une cuisine de terroir est aussi synonyme d’ouverture

La cuisine de terroir, celle à base d’ingrédients locaux, est sur les lèvres de nombreux restaurateurs. Chez les frères Alain et Eric Boschman, elle est dans leur ADN. Ils nous mettent toutefois en garde contre certains effets de mode trop rigoristes.

Texte : Philippe Van Lil

Alain et Eric Boschman sont unis par les liens du sang… et leur passion pour la gastronomie. « Notre engouement pour les bons produits remontent à notre enfance. Nous sommes en fait la 3e génération à dédier notre carrière aux métiers de bouche. Au milieu des années 70, nos parents travaillaient déjà en priorité avec des fournisseurs locaux, un choix qui n’allait

Bières : La créativité à la source du goût

Le secteur brassicole belge se porte bien. Le nombre de ses entreprises n’a cessé de croître ces dernières années. C’est là le signe à la fois de son dynamisme et de sa créativité.

Texte : Philippe Van Lil

La Belgique compte quelque 400 brasseries, artisanales ou industrielles, qui produisent plus de 1.500 marques de bières, dont 70 % sont destinés à l’exportation. Le secteur emploie directement ou indirectement plus de 50.000 personnes, pour un chiffre d’affaires estimé à 4 milliards d’euros, soit 1 % du PIB. Comme l’explique Philippe Moortgat, Président du label Belgian Family Brewers, « le foisonnement

des microbrasseries s’explique par l’envie de créer des bières authentiques, mais aussi par un accès aujourd’hui facilité à la profession. Il ne faut plus investir dans de grosses machines comme autrefois ; aujourd’hui, on peut acheter une brasserie quasiment ‘clé sur porte’ pour un budget extrêmement bas. »

Savoir-faire et amour du travail bien fait Évidemment, c’est surtout la qualité de nos bières et de leurs matières premières qui expliquent leur succès. « Même si elles doivent répondre à des normes strictes d’hygiène, les machines ne sont, pour l’essentiel, qu’une question d’intendance », estime notre interlocuteur.

pas forcément de soi à l’époque », nous confient-ils. « Et l’histoire n’est pas près de s’arrêter là. Mes deux fils ont aussi choisi de travailler dans ce domaine », se réjouit Alain.

Le terroir, entre authenticité et ouverture

Près de 50 ans après leurs parents, les deux frères continuent à se faire les chantres du circuit court et de l’ultra-local. « La mode de la cuisine moléculaire est passée ; le terroir est désormais plébiscité par le public. Et cela dans une démarche basée sur des convictions à la fois environnementales, économiques et intellectuelles. Pour moi, le local est lié à une sorte de sincérité », pointe Eric. « C’est aussi une manière de mettre en valeur notre territoire et

nos traditions », complète Alain. Les deux frangins s’accordent toutefois sur une chose : privilégier le local ne doit pas être un prétexte pour rejeter les autres. Leur travail reste essentiellement guidé par les rencontres, par le ressenti. « Ce dont j’ai envie, c’est de travailler avec les gens que j’aime. Et si je découvre un boulanger extraordinaire loin de chez moi, en province du Luxembourg par exemple, je travaillerai avec lui sans hésiter », s’exclame Alain. « Le sud de la Belgique est une région de passage, d’échanges, et cela d’autant plus dans le domaine culinaire », renchérit Eric. « Celui qui n’a jamais entendu parler de la porchetta est passé à côté d’une bonne partie de la culture… wallonne ! », conclut-il non sans malice. ■

« Ce qui compte, c’est qu’après la base de la recette - eau, orge, houblon et souvent levure -, il y ait un bon travail de fermentation et de la créativité, avec l’ajout d’ingrédients supplémentaires pour produire des arômes et goûts innovants. »

Les 21 brasseries membres du label Belgian Family Brewers se veulent les dépositaires du savoirfaire qui a mené au succès des bières belges. « Il s’agit d’entreprises restées familiales, en activité depuis plus 50 ans, certaines

étant plus que centenaires. Elles brassent et embouteillent leur production exclusivement sur notre territoire et fonctionnent en vertu de certains principes fondamentaux en termes de savoir-faire, mais aussi d’amour du travail bien fait », conclut Philippe Moortgat. ■

Pour plus d’informations : belgianfamilybrewers.be

© PHOTO : PRIVÉ

Frifri, le goût de la Belgique

La gastronomie belge doit une fière chandelle à Frifri, la marque de référence pour les gaufriers et les friteuses. Entretien avec William Delloye, Senior Brand Manager chez Lavafields Group.

Texte : Philippe Van Lil

C’est bon, c’est belge ! Ce mantra simple mais efficace décrit à merveille les fondements de l’identité de Frifri. Depuis des décennies, la marque d’électroménager de cuisine permet aux gastronomes de confectionner les plats les plus emblématiques de notre petit royaume : frites, gaufres et chocolat de qualité. « Nos produits sont de

très haute qualité, à tel point qu’on se les transmet de génération en génération », insiste William Delloye.

L’innovation au cœur de la cuisine belge

On doit l’introduction de la friteuse de la marque sur le marché belge à Denis Dalcq. Dans les années 70, il importa de Suisse un modèle révolutionnaire réservé au départ aux professionnels, à savoir la friteuse avec zone froide ; placée directement dans la cuve, sa résistance assure une cuisson de meilleure qualité. « Depuis lors, son succès ne s’est jamais démenti. Cette friteuse est un produit de choix, made in Belgium

et garantie 10 ans, ce qui est exceptionnel sur le marché ! »

Autre produit emblématique de la marque, le gaufrier est tout aussi indémodable. Son design fut créé par la compagnie belge Nova à l’occasion de l’Exposition Universelle de 1958. Fait assez incroyable : « Au fil des années, Frifri a développé de nouvelles plaques de cuisson, comme la plaque ‘Bubble Gaufres’, qui toutes restent compatibles avec le modèle d’origine. Le système peut paraître un peu rudimentaire, mais il est incassable ; vous le gardez toute votre vie. »

Fière de ses origines, la marque met un point d’honneur à maintenir une usine active en Belgique. Elle se

La Croix Bleue de Belgique a 100 ans

La vénérable Croix Bleue existe depuis un siècle en Belgique. Son combat pour la cause animale est plus que jamais d’actualité. Entretien avec Guy Adant, Président de l’association.

Texte : Philippe Van Lil

La présence de la Croix Bleue sur le sol belge trouve son origine il y a bien plus de 100 ans. En 1914, le corps expéditionnaire anglais débarque en effet sur nos côtes en compagnie de ses chiens, chevaux et pigeons. Le Blue Cross Fund est alors une institution dédiée à la prise en charge des animaux blessés durant le service ; il existe en Grande-Bretagne, mais n’a pas d’équivalent en Belgique. « C’est le bourgmestre de Bruxelles, Adolphe Max, qui

a contribué à la formation d’un groupe de bénévoles pour remplir cette fonction », nous relate Guy Adant.

Un siècle de dévouement aux animaux, malgré des défis financiers

Les Amis des Animaux étaient nés. En 1925, le groupe se constitue en asbl et adopte son appellation actuelle en hommage à ses prédécesseurs britanniques. Après 100 ans, le bilan est impressionnant : chez nous, la Croix

Bleue a accueilli 207.000 animaux de tout poil dans ses refuges et a permis à plus de 180.000 d’entre eux de trouver une famille d’adoption. « Même si la majorité de nos pensionnaires est composée de chiens et de chats, nous prenons soin de tous les animaux,

Cette friteuse est un produit de choix, made in Belgium et garantie 10 ans, ce qui est exceptionnel sur le marché !

distingue en outre par son engagement social. « L’usine de Courcelles fonctionne avec une entreprise de travail adapté favorisant la réintégration des personnes en difficulté. Elle accueille une quinzaine de personnes porteuses de handicap ou ayant connu un parcours de vie mouvementé. Elles travaillent parfaitement. La marque a fait ce choix pour qu’elles puissent s’épanouir et s’intégrer », conclut William Delloye. ■

Pour plus d’informations : Frifri.be

des chevaux aux petits lapins », précise Guy Adant. « Ces dernières années, les autorités publiques font désormais davantage appel à nos refuges pour recueillir les chats errants, car vecteurs de maladies. »

Malheureusement, les moyens budgétaires pour accueillir ces nombreux animaux ne suivent pas. « La Croix Bleue ne bénéficie d’aucune subvention publique pour assurer son fonctionnement. Ceci met les refuges dans une situation délicate sur le plan financier. Pour-

Même si la majorité de nos pensionnaires est composée de chiens et de chats, nous prenons soin de tous les animaux, des chevaux aux petits lapins.

tant, nous dépensons nos budgets de façon efficace ; nous parvenons à prendre soin d’un animal pour à peine quelques euros par mois », souligne Guy Adant. ■

Les amoureux des animaux qui désirent soutenir la Croix Bleue sont invités à consulter leur site internet : croixbleue.be

Le théâtre Comedie Centrale de Charleroi fait peau neuve

C’est un peu par chance que Golden Palace, entreprise belge spécialisée dans les jeux de hasard et les paris sportifs, s’est retrouvée propriétaire, fin 2024, d’un des plus grands théâtres de Charleroi. Massimo Menegalli, CEO du groupe, nous dévoile tous les secrets derrière cette belle acquisition. Texte : Philippe Van Lil

Une histoire belge

Pour Golden Palace, tout commence en 1963. Le père de Massimo Menegalli revient alors d’Italie avec une machine à sous arrimée sur le toit de sa voiture pour la tester sur le marché belge. L’essai s’avère concluant, la petite société familiale se développe et devient peu à peu un acteur incontournable sur le marché du jeu. Au fil des années, l’entreprise diversifie ses activités : paris sportifs, acquisition de la marque Press Shop & More… Au vu de cette belle success story, « l’identité de notre firme est résolument belge », insiste le CEO. « Aujourd’hui, nous sommes présents dans les trois régions du pays. » Dans ce contexte d’expansion, c’est au milieu des années 90 que Golden Palace arrive à Charleroi. Le casino s’installe rue du Grand Central, en plein centre-ville. Ses locaux sont juste en-dessous d’un des plus grands théâtres de la ville, qui deviendra Le Comedie Centrale en 2002.

La culture se doit d’être à la portée de tous, pas seulement de ceux qui ont des moyens financiers !

Le hasard fait bien les choses

Doté d’une belle programmation, ce théâtre a gagné ses lettres de noblesse. « Toutefois, l’an dernier, son fondateur, Eric Marquis, a commencé à éprouver des difficultés à gérer ce lieu en plus des autres qu’il possédait à Paris. Il songeait à le vendre », nous confie Massimo Menegalli. « Rapidement, nous nous sommes portés acquéreur du bâtiment, dans un premier temps pour prévenir d’éventuels problèmes de voisinage, dans un second temps, après des discussions avec Eric Marquis, pour y maintenir l’activité culturelle. »

« On s’est dit que c’aurait été dommage de fermer une institution aussi emblématique de Charleroi. D’autant plus que, de manière totalement injustifiée, la ville souffre déjà d’un déficit d’image », déplore le CEO de Golden Palace. « Dès lors, un accord a été trouvé : Eric Marquis continuera à gérer la programmation artistique et financière liée aux spectacles

uniquement, tandis que nous nous occuperons de la partie financière de l’Horeca. Nous n’avons cependant pas acheté le théâtre dans une optique lucrative, mais bien pour compléter notre offre de loisir. Bien sûr, de nos jours, toute action commerciale doit être self-supporting ; pas question de créer un fardeau financier pour le groupe. »

Le renouveau dans la continuité Côté finances, des investissements sont précisément prévus pour rendre le lieu encore plus attractif, avec notamment le soutien des autorités de la ville. Autre priorité du groupe : il a rouvert le restaurant, qui constitue un élément crucial de l’identité du café-théâtre. « Faute de moyens humains, l’ancien gérant avait dû se résigner à le fermer. Désormais, la Table du Comedie accueille de nouveau les clients. Avant ou après spectacle, ils peuvent y trouver une large sélection de cocktails ou y déguster des plats typiquement belges. En fonction des saisons et des produits locaux, le menu change régulièrement. Cerise sur le gâteau : le cadre est extrêmement convivial ! », s’enthousiasme Massimo Menegalli. Côté programmation culturelle, puisque Eric Marquis reste aux commandes, on est sous le signe de la continuité, avec une scène locale toujours mise à l’honneur et une majorité d’artistes belges. Sous peu, l’affiche se montre déjà alléchante, avec les performances de Renaud Rutten, Hugues Hamelynck ou encore Sarah Grosjean. De plus, Massimo Menegalli désire rendre l’endroit encore plus inclusif qu’auparavant, en s’efforçant d’aller au-devant de publics qui n’ont pas toujours la possibilité d’aller au théâtre. « On va dédier des soirées pour les seniors et accueillir des classes scolaires pendant la journée », nous assure le chef d’entreprise. « La culture se doit d’être à la portée de tous, pas seulement de ceux qui ont des moyens financiers ! » ■

Pour plus d’informations : corporate.goldenpalace.be

PHOTO : PRIVÉ

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