Entreprendre

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Emballages industriels

Tracer les déchets pour optimiser les flux et mieux recycler. Entretien avec Xavier Lhoir, Director Materials and Circularity chez Valipac.

DANS CETTE ÉDITION :

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SEPTEMBRE 2023 FR.PLANET-BUSINESS.BE © PHOTO PRIVÉ
Entreprendre
La formation continue, un précieux sésame pour l’entrepreneur.
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La franchise : un modèle d’entrepreneuriat qui a la cote. PAGE 15 Un logiciel comptable performant adapté aux PME. PAGE 13

Introduction

L’importance croissante de l’ESG pour les PME

L’ESG (environnement, social et gouvernance) est devenu un sujet incontournable pour les entreprises. Depuis 2023, l’Europe exige que les grandes entreprises divulguent leur impact environnemental par le biais de rapports annuels sur le développement durable. Cette exigence aura un impact sur toute la chaîne de valeur, les grandes entreprises demandant à leur tour des informations sur la durabilité à leurs fournisseurs, souvent des PME. Olivier Willocx, Administrateur délégué de BECI.

Actuellement, les obligations ESG s’appliquent aux entreprises cotées en bourse et à celles qui répondent à certains critères de taille.

Bien que les PME ne soient pas actuellement toutes soumises à ces obligations, il est recommandé de se préparer à l’avenir où les critères ESG deviendront de plus en plus importants pour rester compétitif sur le marché et répondre aux attentes des clients et des partenaires commerciaux.

L’ESG pousse les entreprises à repenser leurs produits et leurs processus, ce qui peut favoriser l’innovation.

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Propriété intellectuelle

La seule manière de conserver les avantages économiques des idées créatives.

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Transmission d’entreprise

Quand entamer les préparatifs et que convient-il de faire ?

Il est essentiel de comprendre que l’adoption d’une approche ESG peut être bénéfique à plusieurs égards. Si les PME veulent continuer à collaborer avec ces grandes entreprises et s’intégrer dans des filières de production durables, elles devront adopter une approche ESG.

Une opportunité de croissance pour les PME

Outre les aspects légaux et commerciaux, investir dans l’ESG présente de nombreux avantages pour les PME. L’ESG peut contribuer à créer de la valeur en stimulant la performance, l’attractivité commerciale et la résilience d’une entreprise. Cela lui permet également de se différencier de ses concur-

rents en démontrant de meilleures performances environnementales et sociales.

De plus, l’ESG pousse les entreprises à repenser leurs produits et leurs processus, ce qui peut favoriser l’innovation. En repensant leurs pratiques, les PME peuvent découvrir de nouvelles opportunités de croissance et améliorer leur compétitivité sur le marché.

Un autre avantage de l’investissement dans l’ESG est la capacité à attirer des talents. À une époque où il est de plus en plus difficile de recruter les meilleurs candidats, une politique ESG engagée est un argument de poids pour attirer les jeunes générations qui attachent de l’importance à l’impact social et environnemental des entreprises.

Enfin, à l’avenir, les marchés publics et les aides financières pourraient devenir conditionnés à la conformité ESG. En se préparant dès maintenant, les PME seront mieux positionnées pour saisir ces opportunités et obtenir un avantage concurrentiel.

L’ESG est devenu un sujet incontournable pour les entreprises, y compris les PME. Bien que les obligations légales en matière d’ESG ne s’appliquent pas encore à toutes les PME, il est essentiel de se préparer à l’avenir où les critères ESG joueront un rôle de plus en plus important sur le marché. ■

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Transition énergétique : Bruxelles au coeur du changement.

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Olivier Willocx ADMINISTRATEUR DÉLÉGUÉ DE BECI
@MediaplanetBE Planet Business Belgique Mediaplanetbe Mediaplanet Belgium Mediaplanet Managing Director: Leoni Smedts Head of Production: Daan De Becker Production Manager: Nicolas Mascia Head of digital: Nicolas Michenaud Digital Manager: Sylvie Gheysen Business Developer: Romain Thienpont Project Manager: Mathias Paquay Tel: +32 2 421 18 26 E-mail: mathias.paquay@ mediaplanet.com Rédaction: Philippe Van Lil, Diane Theunissen, Joris Hendrickx Lay-out: Graphic E-mail: info@i-graphic.be Print: Roularta Distribution: Trends-Tendances Mediaplanet contact information: Tel: +32 2 421 18 20 E-mail: redaction.be@ mediaplanet.com D/2023/12.996/37 SUIVEZ-NOUS

La formation continue, un précieux sésame pour l’entrepreneur

L’UCLouvain propose plus de 250 programmes de formation continue. Comme l’explique Anne Grzyb, Directrice de l’Institut universitaire de formation continue de l’UCLouvain, ils connaissent un succès croissant en raison de motivations diverses.

Quelle est l’importance de la formation continue pour un entrepreneur ?

Anne Grzyb : « Deux points sont essentiels. D’une part, il ne suffit pas d’un seul diplôme pour avoir les compétences nécessaires à l’évolution des métiers. Actuellement, nous sommes notamment confrontés aux transitions écologique et numérique et à la mondialisation. Depuis plusieurs années, de plus en plus d’adultes l’ont compris ; ils s’inscrivent aux programmes de formation continue. L’année académique dernière, il y avait 5.600 étudiants inscrits à l’UCLouvain. L’âge moyen de ce public continue d’ailleurs aussi de diminuer ; il est de 35,8 ans, avec 39 % de personnes de moins de 31 ans et 70 % de moins de 41 ans. »

Le gouvernement fédéral met actuellement en place un compte individuel de la formation, dont pourraient profiter tant les employeurs que les employés.

Pourtant seuls 8,1 % des Wallons de 25 à 64 ans ont participé à des formations l’an dernier…

A. G. : « En effet. Toutefois, ces chiffres, qui émanent d’Eurostat et sont repris dans le rapport émanant du Conseil supérieur de l’emploi, concernent la formation au sens large, donc la formation aussi bien continue - dont celle dispensée dans l’enseignement supérieur - que professionnelle ou en entreprise. Au niveau des universités, l’augmentation est bien nette. Cela ne doit pas nous empêcher de nous interroger sur ce qui freine les adultes à intégrer les formations. Le format horaire, les difficultés de concilier vie privée, vie professionnelle et vie d’étudiant ainsi que le coût des formations font partie de la réponse. Pour nous, il est incontournable de pouvoir travailler avec des incitants permettant de palier tout cela. »

Comment ?

A. G. : « Il existe déjà des incitants comme le congé éducation payé ou les chèques formations. Au-delà de ça, le gouvernement fédéral met actuellement en place un compte individuel de la formation, dont pourraient profiter tant les employeurs que les

employés. Les entreprises sont elles aussi des acteurs clés ; elles ont intérêt à avoir du personnel bien formé, productif, à l’aise dans ses tâches et en termes de bien-être.

D’ici quelques années, 14 % des emplois risquent de disparaitre et 29 % verront leur contenu profondément modifié. Dans ce contexte, la formation continue est indispensable.

Être en décalage dans les compétences par rapport à un poste qui évolue vite peut mettre un employé en souffrance. Parmi les avantages de la formation continue, on peut

encore citer la certification de certaines compétences, la consolidation du lien avec l’employeur et l’attractivité de l’entreprise. En outre, il y a lieu de souligner que d’ici quelques années, 14 % des emplois risquent de disparaitre et 29 % verront leur contenu profondément modifié. Dans ce contexte, la formation continue est indispensable. »

Quelles sont les motivations des entrepreneurs à suivre ce type de formation ?

A. G. : « D’un côté, certains profils souhaitent acquérir un niveau de spécialisation pointu, une maîtrise des technologies ou savoirs de pointe leur permettant plus tard de développer une activité. De l’autre côté, certaines personnes recherchent des compétences transversales, notamment des méthodologies pour faire face à la transformation digitale de leur entreprise ou à la RSE, la responsabilité sociétale de l’entreprise. Au sein de notre université, nous proposons aussi des formations spécifiques en lien avec le monde de la recherche et de l’innovation ;

elles attirent beaucoup de jeunes entrepreneurs, car cela peut aboutir au développement de nouveaux produits et marchés. »

Combien de formations proposez-vous ?

A. G. : « Notre portefeuille de formation continue compte un peu plus de 250 programmes. Certaines mènent à des certifications, d’autres à des attestations. Il y en a en horaire décalé et certaines sont parfois très courtes afin de répondre à des besoins spécifiques urgents. Les prérequis et conditions d’admission pour suivre ces formations diffèrent selon les matières et programmes. Pour y accéder, les personnes peuvent aussi parfois faire valoir leur expérience professionnelle. » ■

Pour plus d’informations uclouvain.be/fr/etudier/iufc/ formation-continue-catalogue.html

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Anne Grzyb
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DIRECTRICE DE L’INSTITUT UNIVERSITAIRE DE FORMATION CONTINUE DE L’UCLOUVAIN
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La propriété intellectuelle, une protection indispensable

La propriété intellectuelle (PI) recouvre toutes les créations issues de l’inventivité et de l’imagination. Dominique Bomboire et Victor-Vincent Dehin, avocats en charge du département PI-IT chez Philippe & Partners, insistent sur la nécessité d’une telle protection.

Texte : Philippe Van Lil

Qu’il s’agisse de propriété industrielle et commerciale, de droits d’auteur ou de droits voisins, la PI touche de nombreux domaines : brevets, applications industrielles, marques, dessins et modèles, création d’écritures dont celles des logiciels IT, musique, cinéma, arts plastiques, etc. Comme le souligne Dominique Bomboire, « comme pour la propriété sur les choses matérielles, la PI confère au

créateur un ensemble de droits exclusifs, notamment d’exploitation de ses innovations, et ce de façon temporaire et pour un territoire déterminé. »

Pour exercer ces droits, il est indispensable que l’idée soit mise en forme selon des règles spécifiques. « Un ingénieur ou un technicien définira les contours innovants de son concept dans les revendications d’un brevet. Un styliste mettra en évidence la nouveauté des formes qu’il a créées par un dépôt de modèle. Un prestataire de service ou fabricant de produit en identifiera les spécificités par le dépôt d’une marque », cite en exemples Victor-Vincent Dehin.

« Pour une mise en œuvre efficace de ces protections, se faire accompagner par des professionnels en la matière est primordial », insiste Dominique Bomboire. « Tout

ce qui a du succès attire la convoitise et la contrefaçon. Dès lors, la seule manière de conserver les avantages économiques des idées créatives est de veiller à en assurer la protection avant de les divulguer auprès du public ou des concurrents. »

A contrario, « une non-protection peut priver le créateur de la juste rémunération issue de son travail intellectuel. En outre, le consommateur peut être trompé sur l’origine du produit ou du service, avec parfois des risques pour sa sécurité ou sa santé », conclut Victor-Vincent Dehin. ■

Pour plus d’informations philippelaw.eu

Entreprendre ne s’improvise pas : formez-vous !

Au cours de votre carrière ou de vos études, certains obstacles peuvent survenir. Une réorientation, voire un changement de cap, est alors parfois nécessaire. Dans ce cas de figure, une structure telle que l’IFAPME peut vous apporter une aide précieuse. Témoignage…

Texte : Philippe Van Lil

En 2017, Sylvie Coppens entame un bachelier en traduction et interprétariat. Son parcours sera ensuite jalonné de hauts et de bas, en réussissant d’abord ses études en langues haut la main, puis en les abandonnant. « Pendant toutes ces années, je suis passée par des phases de burnout qui m’ont fortement handicapée dans mes études », souligne-t-elle.

Puis, ce fut l’éclaircie : « J’ai retrouvé un carnet de notes dans lequel j’avais jeté quelques idées sur la manière dont j’avais imaginé mon avenir professionnel en lien avec mes compétences linguistiques. Je voulais réaliser des travaux de traduction et de sous-titrage, assurer des cours, etc. J’ai alors envisagé de mener toutes ces activités en tant qu’indépendante ou à la tête d’une petite société. Cela m’a complètement reboostée. »

« Je monte ma boîte » : une formation ultra personnalisée Après quelques recherches sur la manière de lancer sa propre activité, elle a découvert le site de l’IFAPME et une formation qui allait changer sa vie. « De novembre 2022 à juin 2023, j’ai suivi la formation ‘Je monte ma boîte’ pendant 150 heures environ. Elle a débuté par un volet où l’on vérifie si on a la fibre d’un entrepreneur. Puis, très vite, se sont enchaînés des modules sur des aspects divers : la constitution d’un business plan et d’un plan

financier, la mise en place d’une stratégie, le développement d’une bonne communication, la négociation d’une vente, la gestion d’une entreprise au quotidien, etc. »

Sylvie a démarré son activité de traductrice indépendante en juillet dernier : « J’ai déjà quelques clients, notamment grâce aux réseaux sociaux où je me présente sous le nom de Cosyglotte. L’IFAPME m’a vraiment permis de voir comment m’y prendre, avec des cours très concrets et une approche ultra personnalisée de mon projet. » ■

La seule manière de conserver les avantages économiques des idées créatives est de veiller à en assurer la protection avant de les divulguer auprès du public ou des concurrents.

La formation débute par un volet où l’on vérifie si on a la fibre d’un entrepreneur. Puis, très vite, s’enchainent des modules sur des aspects divers.

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Bomboire AVOCATE CHEZ PHILIPPE & PARTNERS
AVOCAT
Dominique
Victor-Vincent Dehin
CHEZ PHILIPPE & PARTNERS
TRADUCTRICE INDÉPENDANTE A SUIVI LA FORMATION ‘JE MONTE MA BOITE’ DE L’IFAPME

La formation continue, un impératif pour embrasser le changement

Employeurs et employés sont-ils suffisamment conscients de la nécessité de se former de manière continue tout au long d’une carrière professionnelle ? Face aux évolutions de nos métiers, c’est pourtant là un impératif absolu. Et ce n’est pas l’offre de formation continue qui manque… Texte : Philippe Van Lil

Situation paradoxale

D’emblée, Olivier Lambert, Directeur du Cefora, note que le secteur de la formation continue de vivre un paradoxe : « D’un côté, les employeurs font constamment face à des problèmes de main-d’œuvre, de métiers en pénurie, de compétences et d’absences de longue durée. De l’autre, nos formations continues destinées au demi-million de travailleurs répartis dans les quelque 60.000 entreprises de la Commission paritaire 200, soit plus d’une entreprise belge sur cinq, n’ont pas encore retrouvé leur niveau de participation d’avant la crise sanitaire. »

L’offre de formations est pourtant pléthorique. Rien qu’au Cefora, on ne compte pas moins de quelque 300 formateurs actifs sur l’ensemble du pays, qui proposent trois types de formations. Un : le développent de compétences transversales nécessaires dans toute entreprise, comme les outils bureautiques, les langues et les soft skills en matière de développement personnel. Deux : les formations à des métiers tels que comptable, gestionnaire de projets ou responsable RH. Trois : les formations ciblées sur des compétences sectorielles telles que le Building Information Modeling (BIM) dans le secteur du bâtiment.

Des métiers en perpétuelle évolution

Nathalie Lambrechts, Directrice de production, souligne, elle aussi, l’importance et même l’urgence d’acquérir de nouveaux savoirs, savoir-être et savoir-faire tout au long de la carrière : « Il y a 30 ans, quand

commençait un métier, on pouvait se dire qu’on allait l’exercer de manière stable pendant dix ans ou plus. Aujourd’hui, certaines compétences deviennent obsolètes au bout de trois ans à peine. »

De fait, toutes les entreprises sont confrontées de nos jours à des évolutions permanentes. Rien que les évolutions techniques liées à l’informatique en matière de programmation, d’utilisation d’outils d’intelligence artificielle et de cybersécurité nécessitent des compétences de plus en plus pointues. Et ce n’est pas tout, insiste notre interlocutrice : « Il faut aussi travailler sur les soft skills. Quel que soit le niveau de responsabilité des travailleurs, ils doivent développer leur esprit critique, leurs capacités de communication, à l’oral comme à l’écrit, et de résolutions des problèmes liés au business. »

Non seulement un droit, mais aussi une opportunité...

On peut espérer qu’avec l’entrée en vigueur cette année du Deal pour l’emploi lancé par le gouvernement fédéral, les choses évolueront positivement dans un avenir proche. Ce plan intègre en effet notamment des mécanismes tels qu’un nombre annuel minimal de jours de formation pour les employés plus élevé que par le passé.

Néanmoins, Olivier Lambert estime que l’accès à la formation demeure essentiellement conditionné par une prise de conscience tant du côté des employés que de celui des employeurs : « Consacrer du

Aujourd’hui, certaines compétences professionnelles deviennent obsolètes au bout de trois ans à peine.

Consacrer du temps à la formation n’est pas du temps perdu, mais bien un investissement pour l’avenir. Il faut avant tout le voir comme une opportunité.

temps à la formation n’est pas du temps perdu, mais bien un investissement pour l’avenir. Il faut avant tout le voir comme une opportunité et il s’agit de la saisir. L’an dernier 56.800 participants issus des entreprises de la CP 200 l’ont bien compris, puisqu’ils ont suivi l’une de nos formations : 43 % en ligne, 24 % en présentiel dans nos locaux et 24 % au sein de leur entreprise. En outre, près de 2.000 chercheurs d’emploi se sont réorientés vers des métiers en pénurie avec l’aide de nos Career Coach. »

Le directeur du Cefora relève aussi cependant qu’environ 95 % des entreprises de la CP 200 sont des PME : « Pour elles, la formation reste difficile à organiser, et ce pour de multiples raisons. Chez Cefora, nous développons de nouveaux formats de formation pour rendre celle-ci plus facilement accessible. » ■

Catalogue

Préparez-vous à l’entrepreneuriat et découvrez les formations sur :

https://www.cevora.be/fr/formations

Pour plus d’informations cefora.be

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© PHOTOS JEROEN WILLEMS
Lambert DIRECTEUR DU CEFORA Nathalie Lambrechts DIRECTRICE DE PRODUCTION AU CEFORA
Olivier
L’an dernier 56.800 participants issus des entreprises de la commission paritaire 200 ont suivi une formation chez Cefora.

La microfinance au service des entrepreneurs dans les pays en développement

Incofin cvso est l’un des rares fonds d’impact dans lequel vous pouvez participer directement en tant que petit investisseur ou investisseur privé. Depuis plus de 30 ans, le fonds se concentre sur la microfinance pour les entrepreneurs des pays en développement. Entretien avec Michiel Geers, président d’Incofin cvso.

Soutien mondial aux micro-entrepreneurs

« Incofin cvso finance des entrepreneurs dans les pays en voie de développement qui ont du mal ou ne peuvent pas obtenir un prêt via le circuit de financement habituel pour développer leur entreprise. Concrètement, ils reçoivent un crédit total de 2.600 euros en moyenne. Le crédit commence souvent par quelques centaines d’euros et croît progressivement en même temps que l’entreprise. Cela permet aux entrepreneurs d’améliorer leurs conditions de vie et de créer de l’emploi pour d’autres.

« Pour octroyer ces aides, nous coopérons avec des institutions de microfinance fiables et expérimentées (ONG, organisations à but non lucratif, établissements de crédit, banques, etc.). Nous offrons à ces institutions une assistance technique à hauteur de 100.000 euros par an via notre structure Incofin Investment Management.

Cette assistance leur permet de mettre en place des projets qui touchent, par exemple, à la numérisation, à la gestion des risques ou des ressources humaines, en fonction des leviers de développement que nous avons identifiés au cours d’un audit effectué au préalable. Bien que nous n’en retirions pas de retour direct, nous considérons que ce soutien est primordial, car les microcrédits octroyés aux petits entrepreneurs par ces instituions partenaires sont rendus possibles grâce à notre soutien », explique Michiel Geers.

Rendement financier et social pour les investisseurs

« Au vu de notre statut de coopérative à finalité sociale, nous ne sommes pas habilité à verser une plus-value sur leurs parts à nos investisseurs. Les bénéfices que nous réalisons sont donc versés sous la forme d’un dividende annuel. Ainsi, lorsque vous

Vous projetez de vendre ou transmettre votre entreprise ?

Laisser votre entreprise entre de bonnes mains demande du temps. C’est un facteur de réussite essentiel lors d’une vente ou d’une transmission. Quand vaut-il mieux entamer les préparatifs exactement ? Nous en avons discuté avec Valéry Dehoux, spécialiste Transmissions & Cessions pour Van Breda Advisory, le département de conseils spécialisés de la Banque Van Breda. Combien de temps faut-il prendre pour préparer une entreprise en vue d’une vente ou d’une transmission ?

Valéry Dehoux : « Nous conseillons généralement de prévoir en moyenne entre 5 à 10 ans. Cependant, cela dépend largement de chaque situation. La procédure de vente ou de transmission en tant que telle prend facilement un an. Toutefois, la période qui précède est au moins aussi importante. »

Que convient-il de faire pendant cette période ?

V. D. : « Il est certainement utile de commencer par faire évaluer votre entreprise. Différentes méthodes d’évaluation existent, la plus populaire étant l’analyse du cashflow opérationnel, qui consiste à analyser les chiffres historiques. Pouvoir présenter de bons chiffres à l’acheteur potentiel, et de préférence pour trois exercices consécutifs, est décisif. Cela vous amène facilement à une préparation de minimum cinq ans. »

Le temps semble également être un facteur déterminant lorsqu’une reprise intrafamiliale est envisagée. Est-ce bien le cas ?

V. D. : « Absolument ! Définir ensemble une stratégie est essentiel. Toute transmission fructueuse commence par des échanges et

quittez la coopérative, vous récupérez votre dépôt nominal. En retour, vous contribuez à l’épanouissement d’entrepreneurs dans les pays en développement. L’impact est donc double : financier et social. » poursuit le président du fonds. « En outre, les investisseurs privés bénéficient systématiquement d’une déduction fiscale de 5 % sur chaque investissement conservé pendant cinq ans. Enfin, nous organisons une réunion annuelle des actionnaires au cours de laquelle des projets et des institutions de microfinance sont présentés et où vous pouvez nouer des contacts avec des investisseurs partageant les mêmes idées. » ■

Pour plus d’informations incofin.com

Les microcrédits octroyés aux petits entrepreneurs par nos instituions partenaires sont rendus possibles grâce à notre soutien.

de l’écoute. Un consensus entre les membres de la famille est l’objectif ultime. Ensuite seulement vous pouvez définir un plan par étapes. Dans la plupart des parcours familiaux, il faut attendre plusieurs années avant la transmission effective. »

Se séparer de l’œuvre d’une vie constitue souvent un tournant émotionnel pour le dirigeant.

V. D. : « Effectivement. Vous devez aussi y être préparé. S’arrêter du jour au lendemain n’est pas réaliste. C’est pourquoi lors d’une transmission, le dirigeant continue souvent de travailler comme mentor ou coach et accompagne le repreneur. Il importe ensuite

de définir ensemble une date à laquelle passer définitivement le flambeau. Vous devez en outre combler ce que nous appelons le trou noir. Investissez donc du temps dans des activités et des passions en dehors du travail. Prenez aussi votre temps. La précipitation et la vitesse peuvent compromettre le succès d’une vente ou d’une transmission à bien des égards ! » ■

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Valéry Dehoux SPÉCIALISTE TRANSMISSIONS & CESSIONS POUR VAN BREDA ADVISORY Michiel Geers PRÉSIDENT D’INCOFIN CVSO

Région bruxelloise : réclamez vos primes !

Les entreprises disposant d’un siège d’exploitation et exerçant une réelle activité économique en Région de Bruxelles-Capitale sont éligibles à l’octroi de diverses primes auprès de Bruxelles Economie et Emploi. Celles-ci concernent de nombreux secteurs d’activités.

Les entreprises, le plus souvent les PME et les indépendants en personnes physiques, ne sont pas toujours au courant des primes auxquelles elles ont droit. Celles-ci peuvent couvrir une partie de leurs investissements, frais de fonctionnement et besoins de consultance ou de formations. Comme le précise Marie Nerincx, directrice à la Direction des Aides aux entreprises de Bruxelles Économie et Emploi, « en dehors de rares exceptions, nous n’octroyons pas d’avances. Ce sont les entreprises qui paient l’entièreté de la dépense et nous leur en remboursons une partie, avec des taux d’intervention variables en fonction de divers critères. »

L’un de ces critères est que la dépense doit être liée à un besoin de développement économique de l’entreprise. « En matière de formation, un photographe peut vouloir se

former au pilotage d’un drone pour prendre des images selon des angles de vue spécifiques. Autre exemple : un salon de coiffure peut obtenir une prime pour une formation

de l’entreprise.

en marketing digital. » En termes de consultance, les entreprises peuvent y recourir pour une douzaine de thématiques : digitalisation, études de marché, conseil juridique, etc.

Autre critère : l’entreprise doit pouvoir justifier d’une dépense minimale, du fait que le montant minimal d’une aide est fixé à 500 euros et ne couvre qu’une partie des frais. « Si une formation en langue n’a lieu que pour quelques heures, cela ne sera pas suffisant. Concernant les formations, nous intervenons généralement dans une proportion de 40 %. Cela peut monter jusqu’à 60 %, par exemple pour une entreprise de moins de 4 ans active dans un secteur jugé prioritaire tels que l’HoReCa ou l’informatique. L’intervention est en outre plafonnée à 10.000 euros par année civile pour les microet petites entreprises et à 15.000 euros pour une société de taille moyenne. Tout cela est détaillé sur le site primespme.brussels. » ■

Pour plus d’informations economie-emploi.brussels

Octroi de subsides, parcours d’obstacles

De sa création à ses phases de croissance, le financement d’une entreprise est bien sûr une dimension clé. De nombreux mécanismes de subsides existent, parfois attribués en fonction de politiques et thèmes ciblés. Comment s’y retrouver ?

Pour Robin du Parc, Fondateur et CEO Primes Services, « on ne constitue pas un dossier de primes comme on commande une bière au pub ! Il faut du temps pour analyser la situation d’une entreprise, vérifier l’adéquation des investissements avec les mécanismes d’aide, et faire le tour de toutes les administrations concernées. » Si par exemple, on investit dans un bâtiment de la capitale, Bruxelles Économie Emploi n’est pas le seul acteur à solliciter pour une aide ; il faut aussi s’adresser à Bruxelles-Environnement, aux Monuments et Sites, etc. De plus, « une même administration peut aussi intervenir à différents niveaux de subsidiation, en fonction de thématiques distinctes. »

Un processus long

Il faut également bien mesurer le temps entre le dépôt de la demande et l’octroi des subsides : « C’est un processus assez long, avec des obstacles, et on peut très vite chuter. »

D’où l’intérêt, pour un entrepreneur, de faire appel à un acteur tel que Primes Services.

Outre le facteur temps, on bénéficie bien sûr aussi d’une expertise optimale : « En plus de leurs qualités d’analystes, nos collaborateurs ont souvent plusieurs années d’expérience en gestion d’entreprise. Ceci leur confère toutes les compétences nécessaires pour parfaitement monter les dossiers en collaboration avec les entrepreneurs. Parfois, plusieurs éléments sont susceptibles d’ouvrir un droit aux subsides,

mais il ne faut pas manquer celui qui peut vraiment faire la différence, comme apporter plusieurs centaines de milliers d’euros dans l’escarcelle. »

Robin du Parc met aussi le doigt sur l’importance croissante des subsides liées aux enjeux environnementaux et climatiques : « Les investissements à venir n’auront pas beaucoup d’autre choix que de s’inscrire dans cette évolution. » ■

Une même administration peut intervenir à différents niveaux de subsidiation, en fonction de thématiques distinctes.

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DIRECTRICE À LA DIRECTION DES AIDES AUX ENTREPRISES DE BRUXELLES ÉCONOMIE ET EMPLOI
L’un des critères d’octroi des primes est que la dépense doit être liée à un besoin de développement économique
© PHOTO PRIVÉ Pour plus d’informations primes-services.be
FONDATEUR ET CEO PRIMES SERVICES
Robin du Parc

Durabilité

Emballages industriels : tracer

pour mieux recycler

Qu’ils soient en bois, métal, plastique, papier ou carton, le recyclage des emballages de fournitures trouvent la voie du recyclage. En Belgique, les entreprises sont soumises à des obligations de tri qui varient selon les Régions. Désormais, elles peuvent accéder à des informations sur la destination finale de recyclage de ces matériaux. Objectif : optimiser plus encore la gestion de ces flux.

Le taux de recyclage des déchets d’emballages générés par nos entreprises est relativement élevé. Les résultats varient néanmoins selon les matériaux, en raison des caractéristiques spécifiques des déchets ou des conditions du marché.

Ainsi, le taux de recyclage du bois est de 91 %, car c’est une matière facilement recyclable. Toutefois, nuance Xavier Lhoir, Director Materials and Circularity chez Valipac, « avec la crise énergétique, on a par exemple vu que la production de panneaux agglomérés à partir de bois de palette entrait en concurrence avec des usages à destination de production d’énergie. »

Diversité des plastiques

En revanche, les flux de plastiques sont plus complexes. « En réalité, on a affaire à différents polymères : des films en polyéthylène, des liens de cerclage en PET ou en polypropylène, des fûts en HDPE, etc. Si les papiers et cartons aboutissent plus ou moins chez les mêmes recycleurs, la situation est différente avec ces plastiques, que les entreprises sont également obligées de trier. Les déchets d’emballages en plastique sont recyclés par un grand nombre de recycleurs dans le monde entier. »

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Les papiers et cartons aboutissent plus ou moins chez les mêmes recycleurs. Texte : Philippe Van Lil

Qui plus est, il y a la spécificité belge : une entreprise active dans les trois Régions peut être confrontée à trois types d’obligations de tri différentes. « En général, les entreprises s’alignent sur les règles les plus contraignantes, sans quoi mettre en place des politiques différenciées devient un vrai casse-tête. »

Une autre dimension du recyclage de ces matériaux d’emballage naît de ce qui se passe en aval des entreprises qui génèrent des déchets : les entreprises chargées de leur collecte. La situation diffère selon les matériaux. Pour le bois par exemple, il existe en Belgique des entreprises de fabrication de panneaux agglomérés qui ont des besoins élevés en matières premières. Une grande partie des déchets est donc réinjectée et valorisée dans cette filière locale.

Des flux mondialisés

Pour les plastiques, en revanche, il en va tout autrement et les questions de conjoncture économique et politique sont un facteur à prendre en considération. Comme le détaille

Xavier Lhoir, « en 2021, on traitait 40 % des plastiques dans l’UE, environ 20 % en Turquie et 40 % en Asie. L’année suivante, la part de l’UE est passée à 46 %, avec une baisse de 5 % en Turquie et de 2 % en Asie. Ainsi quelque 25.000 tonnes de déchets d’emballages industriels en plastique d’origine belge ont été recyclés en Europe. Cette année-ci, on

risque d’assister à une évolution inverse, du fait qu’en raison de l’évolution des prix des matières premières, les plastiques vierges redeviennent bien moins cher que les recyclés. Certaines unités de recyclage en Europe ont déjà réduit leurs capacités ou même cessé de fonctionner. De plus, le tremblement de terre dans le sud-est de la Turquie a impacté des unités de recyclage locales, à quoi s’ajoute l’instabilité politique liée aux élections qui a mis la livre turque sous pression. »

Pour les plastiques, en revanche, il en va tout autrement et les questions de conjoncture économique et politique sont un facteur à prendre en considération.

Autre facteur qui influe significativement sur la traçabilité des destinations : seuls 30 % des flux de plastique sont directement adressés à des entreprises de recyclage. Le gros du volume transite en effet via des traders qui, en fonction des conditions de marché, expédient les plastiques vers l’un ou l’autre recycleur.

Audits en cours

Depuis 2018, Valipac développe un nouveau système de traçabilité des flux de plastiques à recycler, avec l’objectif de l’étendre à terme à tous les flux de matériaux. À présent, les collecteurs de déchets affiliés à Valipac peuvent accéder à Insight, une plateforme en ligne qui fournit la traçabilité de 99 % de tous les flux de plastique. « Cela permet à ces entreprises de s’assurer que leurs déchets sont traités en conformité avec la législation », note Xavier Lhoir. Depuis 2021, Valipac a également développé des procédures d’audit sur les sites de traitement, avec l’aide des sociétés de trading : « Nous collaborons avec une vingtaine d’entre elles. Deux fois par an, elles nous envoient toutes les informations sur la destination finale des volumes qu’elles traitent. Au total, nous avons identifié 272 usines de traitement à travers le monde. Depuis deux ans, nous avons audité, parfois deux fois, les conditions de recyclage dans une cinquantaine d’entre elles. Nous n’avons pas encore terminé, mais nous comptons auditer l’ensemble de ces usines. » ■

Pour plus d’informations valipac.be

Les déchets d’emballages en plastique sont recyclés par un grand nombre de recycleurs dans le monde entier.

Valipac a identifié 272 usines de traitement à travers le monde. Depuis deux ans, les conditions de recyclage ont été auditées dans une cinquantaine d’entre elles.

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© PHOTOS PRIVÉ Xavier Lhoir DIRECTOR MATERIALS AND CIRCULARITY CHEZ VALIPAC Le taux de recyclage du bois est de 91 %, car c’est une matière facilement recyclable.
Seuls 30 % des flux de plastique sont directement adressés à des entreprises de recyclage. Le gros du volume transite via des traders.

Zoom sur les nouvelles tendances en recrutement

Le marché de l’emploi est en constante évolution. Face au développement de nouvelles technologies et aux questions de durabilité, les entreprises sont à la recherche de profils novateurs et compétents. Rencontre avec Stéphanie Reniers, CEO de l’agence de recrutement Gentis.

Comment le secteur du recrutement a-t-il évolué ces dernières années ?

Stéphanie Reniers : « Depuis le Covid, pas mal de choses ont changé : on constate que les candidats cherchent un emploi qui fait sens pour eux, un emploi avec de l’impact et plus de flexibilité. On voit aussi apparaître de nouvelles fonctions : on prédit que 50 % des fonctions qui existeront en 2030 n’existent pas encore aujourd’hui. Il va vraiment y avoir un changement, entre autres avec l’arrivée de l’intelligence artificielle et des outils comme ChatGPT qui révolutionnent les fonctions au sein des entreprises. »

Une agence de recrutement peut avoir une vision d’ensemble d’un secteur ou type de fonction.

Quelles sont les nouvelles professions sur le marché de l’emploi ?

S. R : « Les métiers liés à la cybersécurité étaient à leurs prémisses il y a dix ans alors qu’aujourd’hui, ce sont des fonctions ultra demandées. Les technologies IT, quant à elles, évoluent d’année en année. Il y a également de plus en plus de fonctions en milieu bancaire sur les lois anti-blanchiment d’argent, les régulations, etc. Dans le milieu de la construction, il y a une volonté de la part des grandes entreprises de faire des projets durables. Elles vont alors rechercher des experts dans leur domaine : des ingénieurs en génie des matériaux durables, des éco-concepteurs, des experts en rénovation énergétique des bâtiments, etc. Ces fonctions-là sont de plus en plus demandées. »

Quels sont les avantages de rejoindre un cabinet de recrutement ?

S. R : « Nous sommes les acteurs qui avons la meilleure vision sur ce qui se passe en matière de talents en Belgique. Le grand avantage d’une agence de recrutement, c’est qu’elle n’est pas en contact avec un seul client ou un seul type de candidats, mais elle peut vraiment réaliser une étude de marché complète sur un secteur ou un type de fonction. On voit vraiment les tendances évoluer : il y a 10 ans, on n’avait aucune demande en matière de cybersécurité et de data, alors que maintenant, on en reçoit tous

les jours. Quand une entreprise travaille avec une agence de recrutement, elle détient une visibilité sur le package salarial adéquat pour telle ou telle fonction, un aperçu de ce qui se fait chez les concurrents, etc. On est donc en mesure d’offrir une vision d’ensemble à nos clients. »

Et pour les candidats ?

S. R : « Pour un candidat, travailler avec une agence de recrutement, c’est la garantie de trouver un emploi. Lorsqu’on on tombe sur une annonce, on postule dans des inbox qui sont noyées de CV avec probablement des réponses automatiques, là où une agence de recrutement va vraiment pouvoir offrir des services spécialisés, un suivi pendant toute la durée des entretiens, et surtout un coaching

en vue de ces entretiens. Des candidats qui sont très compétents mais qui ratent leur interview, ça arrive tous les jours. »

Quelles sont les nouvelles tendances en matière de recrutement ?

S. R : « Aujourd’hui, on devient un coach pour le candidat mais de l’autre côté, on endosse le rôle de consultant auprès du client pour tout ce qui concerne la marque employeur. Les candidats deviennent de plus en plus exigeants : ils ont le choix et prennent le temps pour analyser ce que chaque entreprise a à offrir avant de prendre une décision. La marque employeur, c’est quelque chose qui est devenu primordial pour les entreprises en termes de recrutement. Notre grand cheval de bataille, c’est

Construire une marque employeur forte est devenu primordial pour les entreprises.

aussi tous les facteurs de diversité et d’inclusion : c’est bien de dire que la diversité existe, c’est encore mieux de pouvoir travailler dessus. Enfin, on accompagne également les entreprises dans la construction de leur package salarial, notamment en mettant l’accent sur les opportunités d’apprentissage, de mobilité interne et de flexibilité au sein de l’entreprise (…) Quand un candidat vient en entretien, il va se faire une idée de l’entreprise et de sa marque. Selon qu’elle soit bonne ou mauvaise, ça va déterminer toute la suite du processus. » ■

Pour plus d’informations : gentisrecruitment.com

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© PHOTO PRIVÉ Stéphanie Reniers CEO DE GENTIS

Au volant, la sécurité avant tout

Qui dit septembre dit rentrée, retour au travail et autoroutes embouteillées ! Afin de permettre aux automobilistes de se rendre au bureau en toute sécurité, l’équipe de Coyote propose des services d’assistance à la conduite localisés et sur mesure. Rencontre avec le Directeur Général de l’entreprise, Vincent Hébert. Texte : Diane Theunissen

Une communauté au service de la sécurité

« Coyote, c’est le leader des assistants à la conduite. L’outil fonctionne sur principe de la communauté, c’est-à-dire que ce sont les utilisateurs qui s’informent les uns avec les autres, en temps réel », explique Vincent Hébert. « Il vous indique partout où vous roulez, si vous conduisez à la bonne vitesse ». Que ce soit une alerte radar ou une perturbation qualifiée (accident, bouchon, rétrécissement de chaussée, objet sur la voie, etc.), chaque information est traitée en temps réel par les serveurs de l’entreprise, qui la communiquent de façon immédiate à la communauté. « C’est un partage d’information qui se fait dans la seconde, » souligne Vincent Hébert. Un système communautaire qui compte plus de 1.600.000 automobilistes de plus en plus responsabilisés, et leur permet un accès ciblé à l’information routière. « Coyote, si c’est bien c’est parce que c’est payant. Et si c’est payant, c’est parce que c’est bien. L’implication de nos utilisateurs est incroyable », ajoute notre interlocuteur.

En fonction de l’endroit où vous vous trouvez, on vous prévient en amont de tous types de danger.

La prévention et la sécurité prédictive

Outre son aspect communautaire, Coyote met l’accent sur la prévention et la sécurité prédictive. Il y a quelques années, l’entreprise s’est mise au défi de cartographier tous les virages locaux afin d’en informer ses utilisateurs en temps réel : « Pendant deux ans, nos ingénieurs ont étudié 100 % des virages de Belgique et parmi ceux-ci, 23.000 sont considérés comme dangereux », souligne Vincent Hébert. « Notre mission, c’est de permettre aux conducteurs de rouler plus sereinement. En fonction de l’endroit où vous vous trouvez, on vous prévient en amont de tous types de danger », ajoute notre interlocuteur. Deux kilomètres sur l’autoroute, un kilomètre sur chaussée nationale et 500 mètres en ville, nos services sont tous dédiés à la sécurité routière. « Coyote, c’est un rappel à l’ordre permanent. Il faut sortir du cliché que les outils d’assistance de conduite permettent de rouler plus vite (…) Ici, on ne choisit pas l’efficacité, on choisit la mobilité. »

À l’aube de la semaine de la mobilité, des actions sont mises en œuvre pour sensibiliser les automobilistes à la sécurité routière.

Une collaboration étroite avec les services de police

Rouler avec Coyote, c’est aussi bénéficier des services de la police. « Depuis 2013, la police fédérale de la route à la main sur notre base de données », souligne Vincent Hébert. « À tout moment, elle peut envoyer des messages localisés à notre communauté ». Concrètement, ça donne ça : la police délimite un périmètre d’action, et chaque utilisateur qui entre dans ce périmètre reçoit un message de prévention. « Ce qui est intéressant, c’est que quand la communauté Coyote ralentit, ça fait ralentir tout le monde, » note Vincent Hébert. Cette collaboration n’est

pas à sens unique : en effet, la police est informée en temps réel lorsqu’un utilisateur signale un véhicule qui roule à contre-sens. « Immédiatement, la police peut localiser le véhicule et intervenir en envoyant un véhicule d’intervention et en diffusant des messages radio », déclare Vincent Hébert. En moyenne, ce genre d’intervention sauve entre deux et trois vies par mois.

À l’aube de la semaine de la mobilité, l’équipe de Coyote met tout en œuvre pour sensibiliser les automobilistes à la sécurité routière. En plus d’une distribution gratuite d’éthylotests dans chaque magasin de l’enseigne, un message de prévention déployé

en collaboration avec l’Agence Wallonne de la Sécurité Routière sera envoyé à chaque utilisateur, dès l’allumage de l’application ou du boîtier. Conscient de l’importance de sa mission, Vincent Hébert conclut : « La sécurité des automobilistes, c’est notre responsabilité. Notre vocation, c’est de continuer à agir comme un véritable outil de sécurité routière pour rendre nos routes plus sûres. » ■

Pour plus d’informations coyotesystems.be

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Vincent Hébert
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aux PME

Recourir à un outil digital dans le cloud pour gérer la comptabilité présente de nombreux avantages, notamment en termes de gain de temps et d’efficacité. Des solutions spécifiques existent pour les PME.

La Société Picsoo dispose d’un ERP modulaire qui s’adresse aux PME. Son nom : Mindoo. Il est composé de deux modules : l’un pour la gestion commerciale et l’administration des ventes, qui inclut tout le cycle de vente et des achats, la gestion des stocks, des inventaires, des projets, du temps, etc. ; l’autre pour la gestion de la comptabilité.

Comme le souligne Luc Kahn, Managing Director, « il s’agit là d’un logiciel touten-un 100 % cloud pour cette double gestion quotidienne. Parfaitement sécurisé, il est riche en fonctionnalités, tout en restant abordable financièrement. Autre avantage :

c’est un logiciel ouvert, donc une solution évolutive dans laquelle le client peut intégrer des interfaces de programmation d’application (API) ou faire du développement sur mesure par notre biais. »

La relation humaine au premier plan

L’option full web de ce logiciel permet aussi une communication optimale : « L’expert-comptable a un accès gratuit qui lui

permet de travailler en temps réel et à distance sur les dossiers de ses clients. Avec cette fluidité, les deux parties ne travaillent donc plus en silos et gagnent du temps dans l’élaboration des différents comptes et dans la communication des informations. »

Luc Kahn insiste aussi sur le fait que sa société fait également primer l’aspect humain : « Les clients apprécient avoir une personne en face d’eux, notamment pour les accompagner dans l’utilisation du logiciel. Outre cette présence de proximité assurée par des revendeurs, nous sommes aussi à leur écoute via notre helpdesk téléphonique, ce qui devient de plus en plus rare dans notre métier. » ■

Les logiciels ouverts présentent l’avantage d’être personnalisables.

Pour plus d’informations picsoo.be

« Il faut investir tôt dans les entreprises, surtout dans celles qui innovent »

Devenue l’unique outil financier régional, Wallonie Entreprendre concentre sa force de frappe et renforce son impact en investissant toujours plus tôt dans les projets d’entreprise. Entretien avec Olivier Vanderijst, CEO de Wallonie Entreprendre.

Depuis quelques mois, Wallonie Entreprendre est devenue l’unique outil financier à dimension régionale pour les entrepreneurs et les aspirants-entrepreneurs. « L’objectif du regroupement est de réunir nos solutions de sensibilisation, d’accompagnement et de financement dans un trajet unique plus lisibles pour les entreprises. Cette nouvelle fluidité dans la chaîne de valeur des services aux entreprises va accroître l’agilité et l’impact de nos actions pour l’économie, ce qui se vérifie déjà puisque l’activité de WE a crû de 6 % au cours du premier semestre de 2023 », explique Olivier Vanderijst.

La Belgique et la Wallonie en particulier ne cessent de démontrer leur potentiel entrepreneurial à forte valeur ajoutée. En Wallonie, les chiffres parlent d’eux même avec des exportations qui connaissent une croissance soutenue ces dernières années (60 milliards d’euros en 2022), preuve que les produits et les services

wallons plaisent à l’international. « On peut naturellement faire encore beaucoup mieux, notamment en continuant d’investir dans nos pépites qui sont devenues incontournables dans des secteurs de pointe (Odoo, Univercells, Sonaca, etc.) », poursuit le CEO. « Cela dit, il faut aussi étendre et enrichir le principe de l’État stratège en investissant beaucoup plus tôt dans les sociétés innovantes, que ce soit en biotech, en digital, en transition énergétique, etc. Nous l’avons fait avec Odoo dès 2014. Nous l’avons fait très tôt aussi par exemple dans Aerospacelab. Nos équipes s’emploient donc à sensibiliser les jeunes à l’entrepreneuriat

– et ce dès l’école –, à les épauler dans l’acquisition des compétences et dans le développement de leur projet puis, si nécessaire, en leur apportant des solutions de financement.

C’est une approche nouvelle, mais qui semble évidente si on souhaite qu’une nouvelle génération d’entrepreneurs à haute valeur ajoutée émerge en Wallonie. »

Et de poursuivre : « Nous continuons d’intervenir à tous les stades de la vie des entreprises, quelle que soit leur taille et ne négligeant évidemment pas le tissu très dense de PME installées sur notre territoire. À ce sujet, nous venons d’ailleurs de signer un accord

En 2022, le montant des exportations wallonnes s’est élevé à 60 milliards d’euros.

avec la FEI afin de garantir 600 millions d’euros de nouveaux prêts aux PME pour répondre à leurs besoins futurs. » Des besoins qui se diversifient par ailleurs puisque, aujourd’hui, il faut aussi pouvoir apporter des réponses concrètes en matière de transition énergétique et de circularité qui, dans le cadre des prescriptions ESG (Environnement, Social et Gouvernance), devront faire l’objet de reportings non financiers obligatoires. « C’est un changement d’importance pour les entreprises et il ne sera pas le seul : le soutien à la digitalisation et l’innovation figurent aussi en bonne place de nos priorités », conclut Olivier Vanderijst. ■

Nous venons de signer un accord avec la FEI afin de garantir 600 millions d’euros de nouveaux prêts aux PME pour répondre à leurs besoins futurs.

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ENTREPRENDRE
Texte : Philippe Van Lil Luc Kahn MANAGING DIRECTOR DE PICSOO
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La franchise : lancer une entreprise en limitant les risques

La franchise est un business model qui attire beaucoup l’attention ces derniers temps et qui est en forte croissance. De plus en plus de franchiseurs étrangers s’implantent sur le marché belge et les candidats entrepreneurs sont nombreux à se laisser tenter par une enseigne qui a déjà fait ces preuves. Entretien avec Carine Janssens, Corporate Relations Manager à la Fédération Belge de la Franchise.

L’année 2022 a été le théâtre de nombreux bouleversements (pouvoir d’achat en berne, baisse sensible des investissements, mutations du rapport au travail). Ainsi, entreprendre en 2023 doit rimer avec prudence et l’accompagnement de tous ceux qui souhaitent se lancer est primordial. « La franchise convient parfaitement dans ce contexte », explique Carine Janssens.

S’appuyer sur un savoir-faire « La franchise c’est ne pas être seul dans le développement de son projet. Un indépen-

PUBLIREPORTAGE

dant qui se lance dans la franchise limite les risques financiers car il profite d’un concept connu et éprouvé et de la notoriété de la marque existante. Il peut s’appuyer sur le savoir-faire du franchiseur.

En effet, le franchisé est soutenu dans son projet par le franchiseur car il peut bénéficier, comme tout le réseau, du support d’experts en marketing, de logiciels d’exploitation, des contacts existants avec des fournisseurs proposant des produits dont la qualité a été vérifiée…« Un indépendant qui devient franchisé accède également à une formation initiale et à un accompagnement qui se poursuit tout au long de son contrat », précise notre interlocutrice.

Un modèle bien établi

La franchise est ouverte à tous types de profils et d’âges. De plus, en Belgique, elle est fort bien développée dans de nombreux secteurs d’activité aussi variés que le sport, la beauté, la santé, le bricolage, les cuisines,

Indépendant franchisé : un métier, une passion

Il n’y a pas de sots métiers ! Bien sûr, mais certains sont sans doute plus passionnants que d’autres. C’est ce dont témoigne le jeune couple Thomas et Chloé Flageul, chefs d’entreprise indépendants franchisés à l’Intermarché de Forest.

Tous deux armés d’un bagage de plusieurs années dans le monde de la finance et de l’entrepreneuriat, ils ont décidé de reprendre, en juillet dernier, ce magasin Intermarché de la Région bruxelloise. Pour Chloé, « ce nouveau métier fait parfaitement le lien avec nos parcours précédents. À présent, nous sommes en plus nos propres patrons, tout étant franchisés, ce qui est un bel avantage. »

En pratique, après une formation Intermarché de 5,5 mois pour les accompagner sur le terrain dans différents points de vente, ils sont particulièrement heureux de leur choix.

« Le métier est varié : il comporte des aspects financiers, commerciaux, organisationnels, logistiques et communicationnels », précise Thomas. Sa compagne renchérit :

« Une journée n’est pas l’autre. C’est

l’auto, l’immobilier, la décoration, la mode, l’HoReCa, les services particuliers et entreprises, etc. Un indépendant peut donc choisir parmi de nombreux secteurs selon ses affinités et ses capacités.

« Chaque année, nous organisons un salon de la franchise dédié aux candidats entrepreneurs pour découvrir le business model de la franchise ; ils peuvent y rencontrer les enseignes qui présentent leur concept et les conditions pour adhérer à leur réseau, » expose Carine Janssens.

Cet année, l’édition nationale du salon

« Franchising Belgium Day » aura lieu le 12 octobre à Zemst. Tout candidat entrepreneur est le bienvenu et peut obtenir une entrée gratuite par une simple inscription sur le site de l’évènement.

Il existe également, en plus du salon, le site www.franchisingbelgium.be qui a pour objectif tout au long de l’année de mettre en relation les candidats à la franchise avec les franchiseurs. ■

Un indépendant qui devient franchisé accède également à une formation initiale et à un accompagnement qui se poursuit tout au long de son contrat.

Pour plus d’informations franchisingbelgiumday.be

vraiment stimulant d’avoir un job où il faut pouvoir faire preuve de réactivité en permanence. »

Thomas estime que « devenir franchisé ne dépend pas que de notre background. Ce qu’il faut avant tout, c’est être motivé, ne pas craindre de travailler dur et bien comprendre à la fois sa son équipe. L’ouverture d’esprit est primordiale. »

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Carine Janssens CORPORATE RELATIONS MANAGER À LA FÉDÉRATION BELGE DE LA FRANCHISE
www.devenir-mousquetaires.be
Thomas et Chloé Flageul chefs d’entreprise indépendants franchisés à l’Intermarché de Forest

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