Flash infos Mayotte du vendredi 2 février 2024

Page 1


INSÉCURITÉ

TSARARANO PANSE SES PLAIES

FI n°5614 Vendredi 2 février 2024 St La Chandeleur

INSÉCURITÉ

A DEMBÉNI, " ON NE SAIT PAS CE QUI VA SE PASSER PAR LA SUITE "

Les dégâts causés par les dernières nuits d’émeutes dans la commune de Dembéni mettent l’économie locale en péril. Deux garages et une quincaillerie ont été incendiés au cours d’affrontements entre des jeunes des villages de Dembéni et Tsararano. La

municipalité mise tout sur la médiation et commence à chiffrer ses pertes.

ATsararano, les habitants se remettent progressivement d’une nuit d’incendies volontaires, enregistrés dans la nuit du 31 janvier au 1er février et vraisemblablement causés par des jeunes de Dembéni en

Le garage " Service Plus " et la quincaillerie " Souloubou " sont partis en fumée dans la nuit du 31 janvier au 1er février.
La mairie estime que le préjudice financier atteint 1,8 million d’euros.
Moudjibou Saïdi, le maire de Dembéni, mise tout sur la médiation pour endiguer le conflit inter-villageois.

pleine " descente ". Un " match retour ", pour donner suite à des violences engendrées par les jeunes de Tsararano. D’après le premier magistrat de Dembéni, Moudjibou Saidi, un " climat de vengeance " s’est pérennisé dans l’ensemble des villages de la commune. Et, en guise de conséquences, les derniers incendies auront un impact considérable sur la vie économique de Tsararano : le garage " Service Plus " et la quincaillerie " Souloubou " sont partis en fumée. Le propriétaire du garage, contacté par nos soins, estime le montant des pertes à 360.000 euros. Il n’est pas le seul dans cette situation. Au village de Dembéni, le garage " Euro Service Mavenda " a également pris feu " il y a quelques jours ", selon Moudjibou Saïdi.

Afin d’inventorier les dégâts, mais aussi dans l’objectif de proposer des solutions de médiation avec ces jeunes hors de contrôle, le maire a réuni un " comité de sages ", jeudi 1er février. Ce dernier est notamment composé de l’ancien maire Hamada Soihibou, d’élus et de retraités. Ces " sages " ont signé la semaine dernière un contrat de six mois avec la municipalité " pour instaurer la paix dans les quartiers [de Dembéni] ", a-t-on appris à l’issue de leur réunion. Ce vendredi, à 15h30, les représentants d’Hajangoua, d’Iloni, de Dembéni et d’Ongojou sont conviés à une réunion en présence dudit comité. " Il ne faut pas qu’on vive dans ce climat. Aujourd’hui, si on a un garage et une quincaillerie incendiés, on ne sait pas ce qui va se passer par la suite ", explique le maire. 1,8 million d’euros de préjudice " Des personnes qui ont assisté à la réunion de ce matin vont faire du porte-à-porte auprès des familles pour leur dire qu’il faut que les parents prennent leurs responsabilités et veillent à ce que les enfants restent à la maison. Ce ne sont pas tous des mineurs isolés, certains parents sont présents sur le territoire ", ajoute Sitirati Mroudjae, adjointe au maire notamment en charge du centre communal d’action sociale. Par la même occasion, avant que cette réunion n’ait lieu, le maire a demandé au collectif qui tient le barrage à l’entrée de Tsararano de dégager la voie. Il était possible de circuler sur la route nationale au cours de la journée de jeudi. " Les jeunes profitent des mouvements pour perpétrer ces actes ", constatet-il sobrement. Pour la municipalité, l’enjeu est désormais d’obtenir une assiette financière suffisamment large pour combler le préjudice financier, estimé à 1,8 million d’euros. Des annonces à destination des entrepreneurs locaux devraient notamment être formulées à l’issue du prochain conseil municipal prévu le 3 février.

Samuel Reffé et Nassirine Yahaya

COMMUNIQUÉ DU COLLECTIF " COLLÈGE ZAKIA MADI ENSEMBLE "

" Nous, membres du personnel du collège Zakia Madi, signalons que depuis le lundi 22 janvier 2024, nous sommes dans l’incapacité d’exercer nos missions d’éducation. Non, nous n'avons pas " la liberté d’aller et venir " dans un contexte où l'insécurité persiste et s'accroît. Un nouveau cap d’insécurité et d’effroi a été franchi ces dernières semaines. Au cours du mois de novembre, notre établissement a été fermé pendant plusieurs jours, suite à des caillassages aux abords de l’établissement, des scènes de guerre et exactions entre villages de la commune. Cette violence a franchi les portes de notre collège : la loge et le portail de l’établissement ont été vandalisés et des gaz lacrymogènes ont inondé la cour de récréation ainsi que nos salles de classe. D’autre part, la situation actuelle sur l’île est insoutenable. Chaque jour, de nombreux barrages pacifistes sont érigés et empêchent nos déplacements vers notre lieu de travail. Par ailleurs, des groupes de délinquants profitent de cette situation instable pour nous agresser sur les routes. Quelle est la réalité de notre situation d’exercice dans notre établissement ? Un effectif qui ne cesse de croître (actuellement près de 2.000 élèves) pour des capacités d’accueil bien moindre (établissement prévu pour 900 élèves) ; une réhabilitation du bâtiment de notre collège qui dure depuis les événements sismiques de 2018, sans perspective de fin des travaux ; un manque significatif de personnel d’éducation et d’accompagnement ; un sureffectif des élèves dans les classes (en moyenne 28 élèves par classe quand la moyenne en éducation prioritaire dans l’Hexagone est de 18 élèves) ; des lacunes dans la sécurisation et les conditions d'hygiène de l’établissement.

Quelle est la réalité de notre situation sur l’île ? En tant que citoyen, nous déplorons : la difficulté d’accès aux produits de première nécessité ; les contraintes pour mener notre vie de famille ; l’accès à l’eau potable ; les déplacements risqués sur les routes du département ; l'inaccessibilité aux loisirs, aux activités et aux événements culturels ou sportifs ; la défaillance de nos services publics ; la gestion des déchets ne répondant pas aux besoins de la population. Le mot de la fin ? Nous réclamons des actions fortes, immédiates et durables de la part de l’État afin de pouvoir effectuer nos missions en toute sécurité sur notre lieu de travail. Nous soutenons l’équipe de direction de notre établissement dans leur tâche. Nous sommes solidaires de l’ensemble des personnels d’éducation de l’île qui, comme nous, subissent impuissants cette instabilité croissante. Parents et élèves, comptez sur notre détermination sincère et sans faille. Le collectif " Collège Zakia Madi Ensemble "

Moudjibou Saïdi, le maire de Dembéni, mise tout sur la médiation pour endiguer le conflit inter-villageois.

TROIS MOIS DE PRISON REQUIS CONTRE SALIME MDÉRÉ

Une peine de prison avec sursis, trois ans d'inéligibilité et 5.000 euros d'amende est requise contre Salime Mdéré. Le vice-président du Département de Mayotte était jugé à La Réunion, ce jeudi, pour des propos datant du 24 avril 2023 sur le plateau de Mayotte la 1ère. La décision sera rendue le 7 mars.

Le premier vice-président du conseil départemental de Mayotte était jugé, ce jeudi, au tribunal de correctionnel de Saint-Denis de La Réunion, à la pour " incitation à la haine à raison de leur origine " et " provocation à la commission d’atteintes à la vie ", après des propos tenus sur le plateau de Mayotte la 1ère, le 24 avril 2023. Au tout début de l’opération Wuambushu, le conseiller départemental du canton de Bouéni avait réagi après des images de bandes semant la terreur dans les rues de Tsoundzou. " Ces délinquants, ces voyous, ces terroristes, un moment donné, il faut peut-être en tuer. Je pèse mes mots. Il faut peut-être en tuer pour… ", s’était-il emporté, avant de présenter ses excuses post-émission pour " ces propos qui ont dépassé [sa] pensée "

Avocat de l’élu mahorais, maître Yanis Souhaili a rappelé le contexte dans lequel les propos sont tenus et a confirmé avoir demandé la relaxe. " Ce sont les propos malheureux d’un élu conscient de la situation, exaspéré par ce qui se passe. Vous êtes là, à La Réunion, vous pouvez aller travailler tranquillement, vous pouvez rentrer le soir. Nous, la première chose qu’on fait, c’est de vérifier sur les réseaux sociaux où ça caillasse, où il y a des barrages. La journée, les parents ne sont jamais tranquilles, parce qu’il y a des intrusions dans les établissements scolaires avec des violences graves.", a-t-il dit à la sortie de l’audience, reprenant des éléments de sa plaidoirie.

Maître Emmanuel Daoud, qui défend la Ligue des droits de l’homme (qui demande un euro symbolique dans cette affaire), évoque lui aussi

le contexte. " C’est jeter de l’huile sur le feu. C’est se comporter comme un pyromane, un incendiaire. Au contraire, le contexte mahorais n’est pas un contexte qui devrait inciter à la libération de la parole et aux excès en tout genre. Au contraire, on doit faire preuve de mesure, de pondération, de circonspection. Et si on n’est pas capable de le faire, on fait un autre métier, ou alors, on n’est pas un élu de la République ", estime l’avocat, qui rejoint son confrère sur le fait que " l’État abandonne ce

territoire de la République "

Trois mois de prison avec sursis, trois ans d'inéligibilité et 5.000 euros d'amende ont été requis contre Salime Mdéré. La décision sera rendue le 7 mars.

Alexis Duclos
Selon l’Agence régionale de santé (ARS), la robinetterie est la cause de la pollution au plomb constatée à Viceprésident du conseil départemental de Mayotte, Salime Mdéré a été jugé, ce jeudi, à La Réunion pour des propos tenus sur le plateau de Mayotte la 1ère, le 24 avril 2023.
: Un comité de soutien l’attendait au tribunal de Saint-Denis de La Réunion.

VALORISER LES BONS ÉLÈVES

AVEC " QUESTIONS POUR UNE

ÉCOLE CHAMPIONNE "

Les deux premiers matchs de " Questions pour une école championne " se sont déroulés ce mercredi, au collège Kawéni 2, à Mamoudzou. Cette compétition de connaissances dans le domaine des sciences s’étalera sur plusieurs mois entre quatre collèges de Mamoudzou.

Les élèves de cinquième des collèges de M’gombani et de Kawéni 2 à Mamoudzou ont pu tester leurs connaissances scientifiques ce mercredi lors de la première session de la compétition " Questions pour une école championne ". Pour la deuxième année consécutive, les professeurs de physique-chimie

du collège K2, Mame Birame Niakh et Abdourahmane Thiam, ont organisé cet événement qui opposera les collèges publics K1, K2, celui de M’gombani et le collège privé les Flamboyants. " Chaque collège a sélectionné ses meilleurs élèves de 5ème en sciences et qui étaient volontaires pour participer. Chaque établissement a quatre équipes de quatre élèves qui vont s’affronter lors de différents matchs jusqu’à la finale en juin ", déroule Mame Birame Niakh. Une évolution par rapport à l’année dernière, la première édition ayant opposé seulement les collèges K1 et K2.

" COMMENT APPELLE-T-ON L’EAU À L’ÉTAT GAZEUX ? "

Les deux premiers matchs ont ouvert la compétition ce mercredi après-midi dans le CDI du collège K2. Les adolescents doivent cumuler le plus de points possible au cours de quatre épreuves. Un quizz théorique, animé ce jour-là par Natacha, une élève de seconde du lycée des Lumières, ouvre les hostilités dans la bonne humeur. " Comment appelle-t-on l’eau à l’état gazeux ? ", " À quelle famille de matière appartient celle qui a permis de faire ce gilet en coton ? ", " Qu’est-ce qui peut accélérer la fusion de l’eau à l’état solide ? "... Autant de questions qui s'enchaînent pour les deux équipes, qui ont eu deux semaines pour préparer les thèmes abordés.

Vient l’épreuve du questionnaire à choix mul-

" Questions pour une école championne " rassemble des élèves de cinquième autour d’une compétition de sciences.
Les élèves ont répondu à des quizz dans le CDI du collège K2 à Mamoudzou.

Les collégiens se sont également affrontés sur des expériences. Ici, ils devaient déterminer lequel du sel ou du sucre était le plus soluble.

tiple (QCM) que chaque équipe effectue sur une tablette. Puis, sous le regard du public venu de différentes écoles primaires, les groupes de M’gombani et de K2 effectuent une expérience scientifique afin de répondre à un problème posé. " Lequel du sel ou du sucre est le plus soluble ? " pour le premier match. " Quels matériaux conduisent l’électricité ? " pour le deuxième. Enfin, un questionnaire interactif sur le thème du développement durable avec l’application Kahoot, qui permet de voir en direct les réponses des compétiteurs sur un écran projeté pour le public.

" C’ÉTAIT BIEN, ON A APPRIS DES CHOSES "

Tout cela se déroule sous la supervision des deux professeurs à l’origine du projet et d’un jury composé d’élèves de seconde du lycée des Lumières. Ce jour-là, c’est le collège K2 qui remporte les deux matchs. Mais les qualifications sont loin d’être finies : il faudra encore compter quatorze matchs avant les quarts de finale. Et ce sont les points cumulés par chaque collège au fil du tournoi qui comptent.

" La compétition s’est très bien passée, je me suis sentie à l’aise parce que j’étais avec mes amis ", déclare Anziza Adani, élève de cinquième au collège K2, à l’issue de la victoire de son équipe. " C’était bien, on a appris des choses. On a utilisé les connaissances qu’on avait déjà pour essayer de gagner. C’était une bonne compétition avec deux bons collèges ", résume de son côté Mayane Ayouba, membre d’une des équipes de M’gombani, avec fair play. Il tenait à cœur à Abdourahmane Thiam de proposer un projet aux bons élèves : " On fait des projets aussi pour les élèves qui ont plus de difficultés, comme le club de sciences. Mais c’est important qu’on mette en valeur les bons élèves et qu’on leur propose des projets pour s’améliorer

Lors de cette expérience, les élèves devaient déterminer quels matériaux étaient conducteurs.

encore, pour qu’ils aient de nouveaux défis ". Ce dernier a l’espoir de pouvoir faire un jour évoluer " Questions pour une école championne " en compétition académique.

Marine Gachet et Karama Youssouf

LA MOITIÉ DU CAMP DU STADE DE CAVANI A ÉTÉ DÉMANTELÉE

Le démantèlement du campement du stade de Cavani a commencé il y a une semaine. Les démolitions ont avancé et la moitié des habitations a déjà été détruite. Le préfet de Mayotte, Thierry Suquet, s’est rendu dans l’enceinte du stade ce jeudi matin.

Le préfet de Mayotte, Thierry Suquet, s’est rendu au stade de Cavani, à Mamoudzou, ce jeudi matin. Venu pour voir l’avancement du démantèlement du campement qui a commencé il y a une semaine, il a tenu à réaffirmer les objectifs fixés. " La première moitié du camp a été démantelée ", affirme-t-il. " Ce qu’il faut comprendre, c’est que ça ne peut pas se faire en un claquement de doigt, on parle d’hommes, de femmes, d’enfants qui ont le droit au respect. " Ainsi, 200 personnes auraient déjà quitté le stade de Cavani, dont 130 ce jeudi et la seconde moitié du camp commencera à être détruite dès lundi.

Les services de l’Etat continuent de proposer des solutions à chaque individu du camp, car à côté de sa démolition, il faut organiser les départs. On nous indique qu’il va y avoir des départs volontaires de personnes qui se disent qu’on leur a menti sur les conditions de vie à Mayotte et qui préfèrent rentrer chez elles, sans pour autant pouvoir nous préciser le nombre de

cas concernés. Les déboutés du droit d’asile vont être reconduits de force dans leur pays, et ceux qui doivent être protégés par la France iront dans l’Hexagone. " On doit trouver une solution pour

chaque individu ", déclare le préfet de Mayotte.
Marine Gachet
Le démantèlement du camp du stade de Cavani à Mamoudzou se poursuit.
Le préfet de Mayotte, Thierry Suquet, échange avec Alain, un des migrants vivant dans le stade

"IL A FAILLI MOURIR SUR LE CHAMP DE L’ÉDUCATION "

Dans une vidéo diffusée sur le net, Gérard Rouvera apparaît ensanglanté, le visage maculé. Il rapporte avoir été agressé par des jeunes à la pointe de Koungou, lundi, au retour du lycée de Dzoumogné. Son collègue, Patrick Dedieu, témoigne à sa place, avec son autorisation.

"Il s’est vu mourir. " Patrick Dedieu, professeur au lycée de Dzoumogné, sera notre seul témoin de ce qu’a vécu son " collègue ami ", Gérard Rouvera, blessé lundi. Depuis son agression par des jeunes à la pointe de Koungou, " tout près de chez lui ", ils échangent par téléphone. Selon le premier, " il ne veut pas en parler, il est trop fatigué. "

Dans une vidéo partagée sur les réseaux sociaux, l’homme de 62 ans apparaît en sang, complètement hagard, en train de se faire soigner, " certainement chez un membre de sa famille ", juste

Formules souples à partir de 6€/m3

Quai de déchargement

Sécurisé : gardien, alarme, alarme incendie connectée et caméras

Gérard Rouvera, professeur à Dzoumogné, a porté plainte après s’être fait agresser dans sa voiture lundi, à Koungou.

LE PERSONNEL DE KOUNGOU ATTEND DES RÉPONSES, LE RECTEUR PERPLEXE

Le droit de retrait est toujours de mise au collège Frédéric-d’Archéry de Koungou depuis les événements du 24 janvier. Le personnel écrit noir sur blanc ses revendications. Le recteur, Jacques Mikulovic, exprime pourtant son incompréhension.

Au septième jour d’exercice de droit de retrait, ce mercredi, les membres du personnel du collège Frédéric-d’Achery, à Koungou, envoient une missive au préfet de Mayotte. Ils réclament des mesures sécuritaires en réaction aux violences du mercredi 24 janvier. " Nous sommes depuis une semaine sans réponse du recteur, dans une totale ignorance et sans considération à notre égard ", écrit le personnel gréviste qui déclare maintenir ce droit de retrait jusqu’à l’obtention d’une réponse satisfaisante. De son côté, le recteur, Jacques Mikulovic, reste perplexe à la lecture de la lettre. " Dire que l’on n’a rien fait, c’est nous faire un mauvais procès ",

réagit-il, agacé, rappelant que le directeur de cabinet du rectorat s’est déplacé au collège vendredi et que la division de construction scolaire s’y est aussi rendue lundi. " Toutes les réparations sont entamées ", affirme-t-il : " Les vitres ont été remplacées, depuis une nouvelle a été cassée, nous la remplaçons ". Le recteur annonce également une réponse favorable pour l’automatisation de la porte " pour la rentrée du 10 mars au plus tard, nous essayons de faire au mieux ". Les travaux portent désormais sur le projet d’une clôture entre la zone du bus et l’entrée de l’établissement pour créer un sas et améliorer la sûreté globale.

" Avoir de l’attention pour tous n’est pas aisé " " Il me semblait que ça avait été communiqué, puisque nous avons tout fait en concertation avec le chef d’établissement. Maintenant, on ne peut pas court-circuiter la hiérarchie ", avance celui qui dit ne pas avoir reçu de demande spécifique de représentants du personnel. " Ça a été le cas

pour Doujani, on aurait fait pareil pour Koungou ", assure-t-il, " préoccupé par les traumatismes subis par les personnels et en soutien de leur engagement pour le personnel ". Même s’il n’a pas pu se rendre directement sur place lundi car caillassé en chemin. " C’est tendu partout. Avoir de l’attention pour tous n’est pas aisé. Je crois qu’il faut tous récupérer notre sang-froid ", conclut-il. Dans la lettre rédigée par le personnel, celui-ci réclame aussi au préfet une présence dissuasive permanente des forces de l’ordre au collège ainsi que des talkies-walkies à destination des membres de la vie scolaire et des professeurs d’éducation physique et sportives lors de leurs déplacements vers le plateau de Trévani pour une communication plus efficace. À cela, Jacques Mikulovic répond que cela dépend d’un conseil local de prévention et de la délinquance, " donc de la mairie, et non du préfet ou du recteur ". La balle est renvoyée.

Audrey Margerie

Le recteur répond au personnel du collège de Koungou en droit de retrait.

RÉUNION

PRÈS DE 35 000 LOGEMENTS VACANTS RECENSÉS À LA RÉUNION EN 2020

L'Insee a présenté ce mercredi 31 janvier 2024 les chiffres de son enquête sur le nombre de logements vacants à La Réunion. En 2020, près de 35 000 logements étaient habitables mais inoccupés, dont plus de 23 000 dans des zones en tension.

Voilà un chiffre qui peut paraître étonnant au regard des difficultés rencontrées par de nombreux Réunionnais pour se loger : selon les chiffres de l'Insee (Institut national des statistiques et études économiques), en 2020, 34 600 logements vacants ont été recensés sur le département, soit 8,9% des logements que compte La Réunion.

Par "logement vacant", l'Insee entend tout logement "habitable mais inoccupé et qui a vocation à être occupé", rappelle Edouard Fabre, chef de projet d'études à l'Insee.

Si la part de logements vacants de l'île reste dans la moyenne nationale, entre 2014 et 2020, leur nombre a augmenté plus rapidement qu'au niveau national. "Depuis 2014, on a remarqué que cette part augmentait deux fois plus vite à La Réunion qu'au national : cette augmentation est davantage observée dans les zones hors tension que dans les zones tendues", constate Edouard Fabre.

Le nombre de logements vacants dans chaque commune dépend notamment de la différence de vitesse entre l'évolution démographique et la construction de logements. Autrement dit, il y a beaucoup de logements inoccupés "dans les communes où la population a baissé et où on a continué à construire des logements, comme à Sainte-Rose", cite en exemple le chef de projet d'études à l'Insee. 2021. Car optimiser l'occupation des logements pour éviter la construction de nouveaux autres, et donc limiter l'artificialisation des sols, est devenu un véritable enjeu. Ce plan a permis la redéfinition des zones tendues en France, ces communes où il est particulièrement difficile d'accéder à un logement. Ainsi, depuis le 1er janvier 2024, La Réunion compte neuf communes en zone tendue : Saint-Denis, Sainte-Marie, Le Tampon, L'EntreDeux, Saint-Pierre, Saint-Louis, Saint-Paul, Le Port et La Possession. Soit les villes les plus peuplées de l'île et leurs communes limitrophes. A elles seules, ces neuf communes concentrent 68% des logements de l'île.

"Les zones tendues sont principalement des grandes communes où existe un déséquilibre marqué entre l’offre et la demande de logements, se traduisant par un niveau élevé des loyers et des prix d’acquisition, ce qui contraint l’accès à un logement", rappelle l’Insee. Sur ces communes, les propriétaires de logements vacants doivent désormais se soumettre à une taxe. Et le nombre de logements vacants y est conséquent : 23 400 sur ces neuf communes.

Toutefois, leur part est plus importante dans certaines communes, comme à Saint-Philippe qui voit 12,5% de ses logements rester inoccupés. Ces données, cruciales pour une adéquation entre les politiques publiques et les besoins des habitants, peuvent être obtenues grâce au recensement de la population effectué chaque année par l'Insee. Cette opération commence d'ailleurs dans les prochains jours, concernant 8% des foyers des 17 communes de plus de 10 000 habitants à La Réunion. Cette année, le questionnaire en ligne a été facilité, désormais accessible sur smartphone.

"C'est un devoir citoyen d'y répondre parce que c'est utile à tous, aux communes pour leur budget, leur nombre de conseillers municipaux, leur mode de scrutin, mais pour aussi connaître les besoins de la population, le

nombre d'écoles, les programmes, les infrastructures... Si on ne connaît pas la population, on ne peut pas mettre en place de politique publique pertinente et adaptée", a déclaré Sébastien Merceron, responsable du recensement de la population à La Réunion pour l'Insee.

GUYANE

RECENSEMENT : LES MAIRES DE GUYANE DÉNONCENT "DES INCOHÉRENCES" ENTRE LES CHIFFRES DE L'INSEE ET LES RÉALITÉS DU TERRAIN

Une perte de population à Macouria, une hausse pour Régina... les maires des communes de Guyane estiment qu'il existe un décalage entre les chiffres délivrés par l'Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) et leur réalité sur le terrain. Ils l'ont fait savoir. "Permettez-moi d'aborder certaines incongruités entre ces données et la réalité quotidienne observée par les élus de notre territoire". L'association des maires de Guyane, présidée par Michel-Ange Jérémie, a adressé un courrier à Jean-Baptiste Herbet, directeur INSEE Antilles-Guyane, le 30 janvier. Dans ce dernier, les élus dénoncent des incohérences sur le nombre d'habitants en Guyane, qui serait en baisse, mais aussi le doublement de la population de Régina (1 716 habitants en 2024 contre 842 en 2023) et la perte de 250 habitants de Macouria (19 020 habitants en 2024 et 19 252 en 2023). Au sujet de Macouria, l'INSEE admet que la cartographie de la zone Sablance n’avait pas été correctement recensée auparavant, et qu'il y avait finalement moins d'habitants que leur estimation. À Régina, en revanche, l'INSEE a décidé de comptabiliser le nombre d'orpailleurs installés sur la commune.

"Concernant la commune de Régina, la reconnaissance des orpailleurs illégaux dans les estimations démographiques est une initiative pertinente pour sa volonté d'exhaustivité. Il serait certainement opportun d’actualiser votre recensement en tenant compte de la présence d’orpailleurs et pêcheurs illégaux sur l’ensemble des communes. Les données officielles existent et sont régulièrement publiées par les services de l’Etat" explique l'association des maires de Guyane. L'enjeu pour les maires, c'est la dotation globale de fonctionnement qui est attribuée aux communes sur la base du nombre d'habitants. Si la population baisse, alors les fonds également.

"Les constructions en cours de réalisation (à Macouria, ndlr), qui prévoient d'accueillir un nombre conséquent de résidents, semblent ne pas être prises en compte avec l'attention nécessaire, laissant présager un écart encore plus grand entre les prévisions et la réalité à venir", déplore l'AMG.

"Au total, ces disparités entre les chiffres estimatifs et le recensement effectif remettent en question la capacité des modèles actuels à fournir aux élus locaux des données fiables sur lesquelles s'appuyer pour la gestion municipale et le développement des infrastructures publiques", signale l'association des maires de Guyane. Notez que la date référence statistique est celle de 2021, mais est applicable pour 2024.

"Dans une grande commune, de plus de 6 000 habitants, on fait du recensement tous les ans, par sondage. En gros, on va recenser 8% des logements chaque année et on cumule cinq années de collecte, ce qui fait 40%, et donc on utilise les cinq dernières collectes pour estimer les chiffres de population. Donc les chiffres publiés en fin d'année 2023, qu'on appelle les chiffres 2021, en fait c'est le cumul des collectes de 2019 à 2023. L'année médiane est l'année 2021 et c'est pour ça que ces chiffres

sont millésimés 2021, donc qu'il y a toujours ce décalage de trois ans", conclut Philippe DORELON, Chef du Service territorial de Guyane – INSEE.

GUADELOUPE

DEVENIR PROPRIÉTAIRE EN GUADELOUPE : UN VÉRITABLE PARCOURS DU COMBATTANT Octroi de prêt compliqué, taux d’intérêt qui donnent le tournis et des prix de vente pas forcément à la baisse mais aussi, chute des transactions, capacité d'emprunt en berne et inflation qui minent le terrain. Aujourd'hui il est aussi difficile d'être locataire que de devenir propriétaire en Guadeloupe. Le marché de l’immobilier en Guadeloupe est-il grippé ? Visiblement non: En Guadeloupe les clients ont su s’adapter.Si la Guadeloupe connaît depuis plusieurs années une chute démographique chronique, ses habitants, quand ils cherchent à se loger, ne sont pas moins confrontés à la difficulté du terrain : un casse-tête immobilier. Pas simple en effet de slalomer entre toutes les balises qui se dressent sur le chemin de celui qui veut louer et encore plus pour celui qui veut devenir propriétaire.

Pourtant, et malgré ses freins, devenir propriétaire reste toujours l'un des meilleurs investissements sur le long terme et en cas de revente, même si ce n'est pas garanti, il n'est pas rare de faire une plusvalue. Tout dépendra du marché immobilier lors de l'acquisition ou lors de la revente.

La Fédération Nationale des Agences Immobilières région Guadeloupe le souligne constamment. Aujourd'hui, en Guadeloupe, 15% des logements sont vacants. Ce sont souvent des logements insalubres ou des logements dont inaccessibles du fait de l'indivision ou à cause des problèmes de succession.

MARTINIQUE

DES DÉTENUS DU CENTRE PÉNITENTIAIRE DE MARTINIQUE OBTIENNENT LEUR DIPLÔME CERTIFIÉ D’OUVRIER PAYSAGISTE Moment empreint d’émotion et de fierté pour trois détenus du centre pénitentiaire de Ducos. Ils ont obtenu en début de semaine leur diplôme certifié d’ouvrier paysagiste. Ces détenus encouraient des peines de moins de deux ans de prison. Ces 6 derniers mois, ils ont repris bic et cahiers pour assurer leur reconversion, une fois qu’ils seront libérés, pour la plupart bien avant la fin de l’année.

Quelle différence entre quand je suis arrivé à la formation et aujourd'hui ! Je suis très fier de moi ! Le sourire sur le visage de ces détenus est une image rare. Ils s'appellent Ludovic, Christophe et Jean-Marc. Entre les mains de ces trois hommes leur diplôme certifié d’ouvrier paysagiste. Sans doute le sésame d’une liberté cadrée, une fois qu’ils sortiront du milieu carcéral.

Cela m'a donné une autre vision des choses. Voilà 19 mois que je suis en prison et je ne compte pas y retourner. À 42 ans, il y a beaucoup de belles choses à faire de la vie et je suis concentré sur mes objectifs. Le poids de six mois de sacrifices. En prison, la réussite prend tout son sens pour ces hommes très fier d’y être arrivés.

"Le plus dur pour moi était d'être incarcéré. Faire la formation m’a permis d'être libéré, en quelque sorte, parce que cela me fait voir l'extérieur. Même si c'était au sein de la prison, j'étais à l'extérieur un peu plus libre de mes mouvements. Je pouvais réaliser quelque chose que j'aime".

COMORES

SYSTÈME DE GESTION DES FINANCES PUBLIQUES : DÉFICIT DE TRANSPARENCE, DE CRÉDIBILITÉ BUDGÉTAIRE ET DANS LE CONTRÔLE

Les défis identifiés dans le système de gestion des finances publiques englobent des questions telles que le manque de transparence et de crédibilité du budget, le contrôle insuffisant de l’exécution du budget et de la gestion des risques, et l’absence de diffusion publique des rapports de suivi de l’exécution du budget.

La gouvernance budgétaire des Comores, plus précisément le système de gestion des finances publiques, a été évalué par le Fonds monétaire international (FMI), qui a remis son rapport remis aux institutions concernées le mois de janvier dernier. L’institution financière onusienne a dressé ce rapport à partir de deux évaluations et une revue des dépenses publiques réalisées en 2016 et en 2022. Des manquements et des insuffisances y ont été notés. " Les défis identifiés dans le système de gestion des finances publiques englobent des questions telles que le manque de transparence et de crédibilité du budget, le contrôle insuffisant de l’exécution du budget et de la gestion des risques, et l’absence de diffusion publique des rapports de suivi de l’exécution du budget ", peut-on y lire.

La mission d’évaluation a souligné l’importance d’améliorer et de renforcer l’efficacité et la transparence du processus budgétaire du pays. " Le projet de loi de règlement qui permet à l’Assemblée nationale de contrôler les résultats de l’exécution de l’année précédente avant de délibérer sur les objectifs de la prochaine loi des finances est transmis tardivement et d’une manière fragmentée à la section des comptes de la Cour suprême ", est-il souligné. Il est, à cet effet, recommandé de porter des réformes approfondies au niveau du système comorien de Gestion des finances publiques (Gfp). Le système de Gfp du pays est régi par la version amandée de la loi des opérations financières de l’État (Lofe), publiée en 2012 sous la supervision du ministère des Finances.

En matière de transparence budgétaire et de participation citoyenne, ce rapport révèle que l’Union des Comores a enregistré un retard sur la plupart de ses pays pairs sur le plan de la transparence budgétaire. Du coup, la nécessité d’améliorer " grandement " la transparence budgétaire s’affiche, selon les données disponibles, pour que le pays arrive à s’aligner sur la moyenne mondiale et celle de ses pairs. " L’Union des Comores figure parmi les pays les moins bien classés d’Afrique en termes de transparence, d’éthique, de responsabilité et de corruption du secteur public, avec un score de 1,5 contre une moyenne de 3,5 pour le continent africain.

Le dernier diagramme illustre une baisse du score des Comores en matière de transparence, de l’éthique de responsabilité et de corruption du secteur public, passant de 2 à 1,5 entre 2004 et 2021. Cette tendance fait état d’un recul de la transparence aux Comores ", détaille le rapport. Il est par ailleurs démontré que le pays obtient également un faible score en matière de participation citoyenne au processus budgétaire, comparé aux pays pairs. Toutefois, "la publication du budget citoyen en 2023, une version simplifiée de la loi des finances, devrait améliorer le score du pays sur le plan de la transparence budgétaire et de participation citoyenne", mentionne le document.

Quant à la capacité des autorités à élaborer le projet de loi des finances, la mission du Fmi estime qu’elle doit être renforcée. Le rapport note l’ab-

sence d’un modèle macrobudgétaire complet aux Comores, malgré la formation dispensée par la Banque mondiale. En conséquence, le projet de loi des finances soumis à l’Assemblée de l’Union ne dispose pas des annexes prévues par la Lofe. Selon la revue des dépenses publiques de la Banque mondiale de 2022, il est nécessaire d’améliorer la documentation du projet de loi des finances.

MADAGASCAR

LUTTE ANTI-CORRUPTION : PAS DE PROGRÈS POUR MADAGASCAR

Pas de changement. Madagascar reste l’un des mauvais élèves de la lutte contre la corruption dans le monde, c’est ce qui ressort du nouvel Indice de perception de la corruption (IPC) 2023 publié hier par Transparency International. Avec un score de 25/100, il perd même un point comparé à l’année dernière. Cela fait 8 ans que Madagascar stagne autour de 25/100 et n’a jamais réussi à égaliser son meilleur score de 32/100 réalisé en 2012. Autrement dit, le pays n’a pas fait de progrès patent dans le domaine de la corruption du secteur public au cours des dernières années.

Transparency International-Initiative Madagascar (TI-IM) a présenté la note obtenue par Madagascar dans ce classement au Carlton Anosy hier. TI-IM a parlé de mauvaise gouvernance chronique pour expliquer cette note. Une mauvaise gouvernance mêlée à des promesses anti-corruption tonitruantes suivies d’actions limitées, à la persistance du corporatisme et à la mainmise de l’exécutif sur le judiciaire et le législatif, lance TI-IM.

Cette branche malgache de Transparency international fustige également la " non-application de la loi " , " le clientélisme et la capture de l’Etat par des intérêts privés ", " le déclin de l’espace civique et des libertés fondamentales – incluant les persécutions des lanceurs d’alerte anti-corruption ", " la non-adoption de la loi pour l’accès à l’information à caractère public " et " la multiplication des scandales de corruption impliquant des personnes politiquement exposées " ainsi que " la persistance de l’impunité " qui y est liée.

Dans ses recommandations, Transparency International appelle les gouvernements à donner aux systèmes judiciaires l’indépendance, les ressources et la transparence nécessaires pour punir efficacement tous les délits de corruption et assurer l’équilibre entre les instances au pouvoir. Au besoin, ils doivent également mettre en place de meilleures procédures et lois pour aider les institutions judiciaires à se protéger contre les actes de corruption et à les cibler.

MAURICE

10 % DE VISAS SUPPLÉMENTAIRES ET UNE AMÉLIORATION DE L’HÉBERGEMENT À MINA

Tout est en bonne voie pour l’organisation du Hadj 2024, notamment en ce qui concerne les frais, les hôtels et les billets d’avion. C’est du moins ce qu’a affirmé l’ambassadeur de Maurice en Arabie Saoudite Showkutally Soodhun, lors d’une conférence de presse conjointe avec le ministre des Arts et du patrimoine culturel Avinash Teeluck et le président du centre culturel islamique (CCI), Yousouf Salehmohamed, à Port-Louis, lundi. Showkutally Soodhun a parlé de l’obtention de 10 % de visas supplémentaires en plus des 1 500 visas déjà accordés, la division des pèlerins en deux groupes de départ, le premier le 24 mai et le second le 2 juin. 650 voyageront via la compagnie aérienne des Émirats arabes unis et 1 000 via Saudi Airlines. L’am-

bassadeur a aussi évoqué une amélioration dans la catégorie d’hébergement dans la cité de Mina, passant de la classe D à la classe C, au prix de 4 820 rials saoudiens par rapport à 5 200 rials saoudiens en 2023. Quant aux détails supplémentaires sur les négociations des frais de billets d’avion, ils seront, toujours selon lui, communiqués prochainement. Pour sa part, le ministre des Arts et du patrimoine culturel, Avinash Teeluck, a souligné que des consultations ont été initiées avec les pèlerins, les opérateurs du Hadj et les membres du CCI pour remédier aux lacunes précédentes.

SEYCHELLES

LA LUTTE CONTRE LA CORRUPTION : LES SEYCHELLES CONSERVENT LA PREMIÈRE PLACE EN AFRIQUE ET GAGNENT 3 PLACES AU NIVEAU MONDIAL (Seychelles News Agency) - Les Seychelles conservent le meilleur score en Afrique subsaharienne et ont amélioré leur classement d'un point, passant de 70 à 71 sur l'indice de perception de la corruption (IPC) 2023 a publié mardi.

La nation insulaire a obtenu 71 points sur 100 et a grimpé de trois places dans le classement mondial, se hissant à la 20e position sur 180 pays.

Le rapport CPI, publié chaque année le 30 janvier, évalue la perception de la corruption dans le secteur public sur une échelle de 0 à 100, où 0 correspond à une corruption élevée et 100 à une corruption irréprochable.

Transparency Initiative Seychelles (TIS) reconnaît le score et le classement actuels du pays, reconnaissant les efforts déployés par la nation pour améliorer les cadres législatifs pour la bonne gouvernance et la transparence au cours des dernières années. "Cependant, il y a encore une marge de progression. Les Seychelles devraient revoir et mettre à jour la législation qui pourrait ne pas être conforme ou cohérente à la constitution. En outre, il est crucial d'élaborer une stratégie nationale globale de lutte contre la corruption, de revoir le service public dans son ensemble pour garantir que sa structure est conforme à la Constitution de la Troisième République, pour promulguer une législation sur la protection des informateurs et pour lutter correctement contre les problèmes d'impunité ", a déclaré TIS.

L'initiative " félicite également les Seychelles pour leur plan d'action dans le cadre du partenariat pour un gouvernement ouvert, en particulier la proposition de Coalition pour l'intégrité, anticipant des impacts positifs sur la gouvernance et une potentielle nouvelle amélioration du score de l'indice de perception de la corruption (IPC) au cours des trois prochaines années. " Les Seychelles, un archipel de l'ouest de l'océan Indien, sont l'un des 17 pays qui ont enregistré leur score le plus élevé jamais enregistré lors de cet exercice annuel mené par Transparency International. Le score de la nation insulaire provient de trois sources : the Economist Intelligence Unit Country Ratings, Global Insights Country Risk Ratings et Varieties of Democracy Project. Cela n’a pas changé ces dernières années et le score CPI est un indicateur de la perception de la corruption dans le secteur public.

Le Cap-Vert est deuxième dans la région de l’Afrique subsaharienne avec 64 et le Botswana avec 59. Le Danemark est resté en tête du classement mondial avec un score de 90, suivi de la Finlande et de la Nouvelle-Zélande avec 87, principalement grâce au bon fonctionnement de leur système judiciaire. Ces pays figurent également parmi les meilleurs scores de l’indice de l’État de droit.

J CBo Territoria réalisera un quartier d'affaires à Kawéni

Business Immo dévoile sur son site d'informations hier que CBo Territoria compte construire bientôt à Mayotte un nouveau quartier d'affaires à Kawéni. En effet, les évolutions statutaires récentes de notre île, devenue le 101e département de France en avril 2011 suite au référendum du 29 mars 2009 et une région ultra périphérique de l'Union européenne depuis le 1er janvier 2014, permet de recourir à des financements européens. "La mise à niveau des droits et des services va impliquer la réalisation d’équipements publics et de nouveaux besoins en locaux professionnels", note le site d'informations. CBo Territoria a choisi d'installer son futur centre d'affaires, dans la capitale mahoraise, dans la première zone d'activité de l'île.

CBo Territoria prévoit de construire 12 000 m² de surface utile de locaux d’activité sur le terrain de 1,2 Ha qu’il vient d’acquérir. L’opération s’effectuera dans le cadre de l’activité de promotion immobilière du groupe et respectera l’approche développement durable éprouvée par ses précédents projets. Cette opération pourra être réalisée par tranches opérationnelles dans le cadre de la stratégie prudentielle du groupe (précommercialisation à 40 % minimum). Les premiers travaux pourront être engagés début 2015, une fois obtenues les autorisations administratives et le niveau de précommercialisation requis. CBo Territoria est accompagnée par deux banques déjà présentes à Mayotte pour cette opération de promotion immobilière qui devrait représenter un chiffre d’affaires total de l’ordre de 36 M€ sur 3 à 4 ans.

"Le lancement d’un quartier d’affaires à Mayotte est une étape importante de notre développement, car il

FEVRIER

doit démontrer notre capacité à dépasser nos frontières pour exporter notre savoir-faire dans la réalisation de quartiers d’affaires et de quartiers résidentiels durables en milieux tropicaux. Nous sommes particulièrement confiants pour la réalisation de ce nouveau projet compte tenu des échos très favorables que nous avons obtenus localement auprès des acteurs publics et de certaines entreprises recherchant une offre immobilière structurée et éco-responsable" rapporte Business Immo la réaction du PDG de CBo Territoria, Eric Wuillai.

J Affaire de la tête de cochon : le procès sera renvoyé

Mercredi 26 février prochain, devrait se dérouler au tribunal correctionnel, le procès du couple de militaire qui a lancé une tête de cochon à la mosquée de Labattoir, le jour de l'an. Le procès sera probablement renvoyé à la demande de l'avocat de la défense, selon Nadjim Ahamada, l'avocat des religieux de Mayotte. Cette demande ne devrait pas être contestée par la partie civile. Pour rappel, récemment suite à cet acte, une délégation de religieux de Mayotte, accompagnée de leur avocat maitre Nadjim Ahamada, était reçue au ministère de l'intérieur, à Paris. Ce fut l'occasion pour eux de demander une sanction exemplaire à l'égard des deux militaires. Les religieux ont largement communiqué sur ce procès. Ils ont demandé à la population de venir massivement y assister au procès.

J "La sécurité, ça ne tient qu’à un fil" Ce mercredi, EDM a tenu une conférence de presse pour rappeler la sécurité sur les réseaux électriques. En l’espace de quatre mois, la société de distribu-

HORAIRES DES VOLS

tion d’électricité mahoraise affirme avoir détecté 502 situations dangereuses exclusivement sur trois villages : Mamoudzou, M'tsapéré, Kawéni. 95 autres villages restent à examiner, un constat qui démontre l’étendue des dégâts. En termes de risque mortel, le constat que réalise EDM n’est pour le moment pas trop alarmant. "Il y a au moins deux électrisations sérieuses par ans", analyse Olivier Flambard, le directeur général d’EDM. Parmi celles-ci, le souvenir de ce bébé électrocuté à Chembenyoumba en ramassant un câble électrique qui trainait par terre. Ce câble avait été arraché par un camion qui passait sur la route. Une famille inconsciente avait réalisé des travaux en surplombant leur habitat sans respecter les normes en vigueur, à savoir essentiellement solliciter l’avis d’EDM. Le câble s’est déplacé au mauvais endroit, causant par la suite l’irréparable. Et c’est pour éviter ce genre d’accident malheureux qu’Electricité de Mayotte décide aujourd’hui de mener une campagne de sensibilisation "pour prévenir plutôt que guérir", annonce le directeur. Et pour se faire, une campagne de communication débutera dès ce vendredi dans les divers supports médiatiques de l’île. Cette campagne vise trois angles d’attaques et en premier lieu, la problématique des vandalismes sur les ouvrages EDM. "Beaucoup de nos organes sont pris pour cible et sont dans un état très délabré et ça nécessite des efforts de remplacements assez importants. C’est un danger, pendant qu’on agit, surtout pour les plus petits, car c’est la population la plus vulnérable" déplore Olivier Flambard. La deuxième problématique concerne tous les agrandissements et constructions des logements qui se font au mépris des règles élémentaires. Par exemple, rajouter un étage sous une ligne électrique haute tension de mille volts nue, alors que les propriétaires devraient faire la demande à EDM pour qu’elle puisse faire les choses proprement. Là aussi, ça peut provoquer soit pour les ouvriers, soit pour les habitants eux-mêmes, ou pour le voisinage des risques immédiats ou à long terme. Le troisième angle d’attaque vise tous les travaux publics qui oublient que 55 % du réseau haute tension EDM est souterrain." On a malheureusement beaucoup trop souvent des engins de chantier qui nous arrachent des câbles souterrains. Ce qui peut provoquer des accidents graves. Dans les coupures fréquentes, on a au moins une grosse dizaine d’événements de ce type par an. Ce qui représente au moins 10 % de temps de coupure sur Mayotte" conclut le directeur D’EDM. Un bémol tout de même face à cette prise de conscience d’EDM, les bangas, taudis, etc. qui jonchent les quartiers et les hauteurs des villages ne sont à l’heure actuelle, pas inclus dans cette alerte sécurisation.

829 600 CONTRATS D’APPRENTISSAGE SIGNÉS EN

2022 (+13%)

Les entrées en apprentissage en France

806 069 dans le privé (+13,2 % / 2021)

800 000

700 000

600 000

500 000

23 547 dans le public (+6,9 % / 2021) 1996 98 00 02 04 06 08 10 12 14 16 18 20 2022

829 616 contrats d’apprentissage signés en 2022 (+13 % / 2021)

Les entrées en apprentissage dans le privé

En 2022, 806 069 nouveaux apprentis dans le privé

Source : Dares.

EN BREF

LE TRAFIC DES BARGES A ÉTÉ PERTURBÉ CE JEUDI

Une journée de plus perturbée par les manifestations anti-immigration clandestine à Mayotte. Les groupes de femmes engagées dans ce mouvement ont poursuivi leurs actions tout au long de la matinée ce jeudi. Impossible de traverser par barges entre Dzaoudzi et Mamoudzou. L’occupation de la gare maritime du quai Issoufali depuis 5 heures ce matin a dissuadé la direction des transports maritimes (DTM, ex-STM) d’assurer les navettes régulières entre Grande-Terre et Petite-Terre en invoquant des considérations sécuritaires. Un seul navire a pu circuler pour les seuls besoins de la gendarmerie, de la police et du Centre Hospitalier de Mayotte (CHM). Quelques rares traversées de passagers ont pu être opérées par des vedettes appartenant à des opérateurs privés à un coût variant de 10 à 15 euros l’aller simple. Plusieurs femmes ont été interpellées par la gendarmerie et conduites à la brigade de Pamandzi (voir photo), mais aussitôt remplacées par d’autres sur le lieu de la manifestation. À la mi-journée, elles n’avaient toujours pas été relâchées. Sur sa page Facebook, la DTM informait, vers 18h, que " le trafic est interrompu jusqu’à nouvel ordre "

CRISE DE L’EAU : LA RÉOUVERTURE DU RÉSEAU REPORTÉ À BOUYOUNI

En raison de mauvaises conditions de sécurité pour accéder aux ouvrages, la société mahoraise des eaux (SMAE) n’a pas pu rouvrir les vannes dans le village de Bouyouni, ce jeudi 1er février. La réouverture du service d’eau dans le cadre des tours d’eau a été reportée à ce vendredi.

DES VIOLENCES DEVANT LE LYCÉE BAMANA ET LE COLLÈGE DE M'GOMBANI

Les établissements secondaires du centre de Mamoudzou ont connu des caillassages, vers 7h, ce jeudi matin. Au lycée Younoussa-Bamana, les AED (assistants d'éducation) ont été retardés par les barrages et l'arrêt des barges. Il n'y avait personne pour ouvrir les portes à 6h, entrainant des tensions à mesure que les élèves s'agglutinaient. La direction, quelques professeurs et les premiers surveillants ont ouvert en catastrophe alors que les affrontements commençaient au milieu des 900 lycéens (photo), selon un professeur. Le conflit impliquerait des jeunes de M’tsapéré et Cavani. Au cours de l’intervention de la police, le lycée a pu faire rentrer les élèves par vagues. Puis, il est resté ouvert.

Peu d’enseignants étaient présents cependant, nous a fait remarquer une élève. Une autre confirme que les AED étaient en sous-effectif. En effet, une partie des professeurs étaient absents en raison d’un mouvement de grève dans l’Éducation nationale, une autre à cause des barrages, tandis que des professeurs présents n’ont pas souhaité prendre leurs élèves dans ces conditions. Des milliers de lycéens

étaient donc sans cours à l’intérieur. Benjamin Lazare-Peillon, directeur du cabinet du recteur de Mayotte, a confirmé les faits survenus en début de matinée. Il rappelle que l’objectif du rectorat est d’éviter les fermetures des établissements. " Bien sûr, on suspend les cours s’il y a un risque pour la sécurité ", défend-il, rappelant que la sortie du lycée de Mamoudzou devait suivre un protocole précis pour éviter de nouveaux affrontements. Confronté au même problème, le collège de M'gombani a décidé de fermer ses portes pour la journée. Sans la vie scolaire, qui a suivi la grève, il a ouvert, mais des caillassages ont provoqué la panique chez les collégiens, des élèves extérieurs à l’établissement arrivant même à rentrer par une autre porte. Selon nos confrères de Mayotte la 1ère, les violences serait dues à des vengeances après des incidents lors d’un match de basket, la veille. Le personnel de la direction a pris donc la décision de fermer assez tôt. Ce vendredi, les portes seront également closes.

" IL FAUT CHANGER LES RÈGLES MIGRATOIRES À MAYOTTE "

A nos confrères du journal Le Point, ce jeudi, Gérald Darmanin a rappelé les problèmes liés à l’immigration sur le territoire mahorais, notamment la saturation des services publics. " Il faut changer les règles migratoires ", reconnaît-il. Il ajoute aux enjeux, la départementalisation qui n’est pas aboutie et le transport à adapter grâce à une plus grande utilisation du lagon. Il promet " un projet de loi fort " aux Mahorais.

LES FORCES VIVES CONDAMNENT LES BARRAGES CLANDESTINS

Ce 1er février, les forces vives de Mayotte ont sonné l'alarme sur la situation de plus en plus préoccupante liée à la montée de l'insécurité dans l'île. Elles ont déclaré dans un communiqué que " des délinquants ont créé leurs propres barrages, profitant de la situation actuelle pour racketter la population ". Ça a été notamment le cas à Passamaïnty, Tsararano ou Koungou.

Afin de clarifier la situation, les Forces vives ont pris l'initiative de publier la liste des barrages tenus par le mouvement. Les points de blocage signalés sont au nord sont M’tsahara, Bandraboua, Dzoumogné, Kangani, Koungou et M’tsangamouji. Pour le centre de l’île : Combani, Tsingoni, Miréréni, Passamainty, Coconi, Tsararano et Chiconi. Bandrélé et Chirongui sont les seuls du sud de Mayotte. La tension a atteint un point critique à la suite de la tentative du préfet de Mayotte, Thierry Suquet, d'ouvrir les barrages tenus par les collectifs et des riverains regroupés sous le nom des Forces vives de Mayotte. Le vendredi 26 janvier, le préfet de Mayotte a émis un appel pressant en faveur de la levée immédiate des barrages, tout en exprimant le désir d’une collaboration du collectif des citoyens de Mayotte 2018. Ce n’est toujours pas le cas, plusieurs axes routiers étant bloqués. Face à cette situation, les Forces vives appellent à la vigilance et à l'unité pour faire face aux défis croissants liés à l'insécurité.

HIPPOCAMPUS : LE SPECTACLE DE SAMEDI ANNULÉ

L’association Hippocampus, qui organise des événements culturels dans l’enceinte de l’Université de Mayotte, indique que le spectacle de conte prévu samedi après-midi est annulé " au vu des événements en cours qui rendent la circulation dans l'île problématique ". Il sera reporté à une date ultérieure. " Nous nous retrouverons bientôt quand tout sera rentré dans l'ordre ", ajoute l’association, avant d’annoncer une surprise pour le 30 mars.

CITATION DU JOUR

“Le cadeau, dira-t-o, n'a rien de somptueux; mais venant d'un ami, tout nous est précieux".

[Théocrite]

Ça s’est passé ce jour

2 février 506 : Bréviaire d'Alaric

Le 2 février 506, à Aire-sur-Adour, le roi wisigoth qui règne sur la région de Toulouse publie un recueil de lois connu sous le nom de Bréviaire d'Alaric. Ce document établit un nouveau droit à l'usage des Barbares et des Gallo-Romains et il confirme la prépondérance des premiers sur les seconds. L'année suivante, faute de soutien populaire, les Wisigoths seront battus par Clovis et ses Francs à Vouillé, dans le Poitou. Ils abandonneront l'Aquitaine pour se replier au-delà des Pyrénées.

2 février 962 : Naissance du Saint Empire

Le 2 février 962, à Rome, le Saxon Otton est couronné empereur d'Occident par le pape Jean XII. À 49 ans, il fonde ainsi le 1er Reich allemand.

Cette tentative de reconstitution de l'empire de Charlemagne va perdurer cahin-caha pendant huit siècles sous l'appellation de Saint Empire romain germanique. Son titulaire sera appelé empereur d'Allemagne pour faire court.

Le 1er Reich sera aboli en 1806 par un autre prétendant à la succession de Charlemagne, Napoléon 1er !...

2 février 1625 : Naissance de la future New York

Le 2 février 1625, les Hollandais établissent un fort sur l'île de Manhattan. En 1664, le gouverneur hollandais Peter Stuyvesant cède l'île aux Anglais. Elle prend alors le nom de New York....

2 février 1653 : Fin de la Fronde des Princes

Le 2 février 1653, la Fronde des Princes étant vaincue, le ministre Mazarin peut enfin rentrer à Paris. Surprenant ! Il est acclamé par les habitants qui espèrent le retour à la paix. Mais en souvenir de ses frayeurs, Louis XIV gardera une rancune tenace envers les Parisiens. Il fait araser les fortifications de la ville (sauf la Bastille) et choisira plus tard de quitter le Louvre, résidence de la cour depuis quatre siècles, et de bâtir un nouveau palais à Versailles.

13 mai 1845 - 2 février 1848 : "Mr. Polk's War" et traité de Guadalupe Hidalgo

Le 2 février 1848, le traité de Guadalupe Hidalgo met fin à la guerre entre les États-Unis et le Mexique, surnommée Mr. Polk's War ("la guerre de M. Polk", du nom du président américain James Polk (du parti démocrate).

Motivée par le désir de Washington d'étendre sa souveraineté sur toute l'Amérique du nord au nom de la "Destinée manifeste" des États-Unis, la guerre permet à ceux-ci d'annexer d'immenses territoires presque vides et très prometteurs, de la Californie au Nouveau-Mexique. Le Mexique ne se remettra jamais de son humiliation. En vertu de son pouvoir de commandant en chef, James Polk ordonne au général Zachary Taylor (il lui succèdera à la présidence) de déployer des troupes vers le Mexique.

Une patrouille de 63 hommes pénètre en territoire mexicain. Elle atteint le Rio Grande, à 200 kilomètres au sud de la rivière Nueces qui sépare officiellement le Mexique des États-Unis depuis l'annexion du Texas par ceux-ci.

Ancien territoire mexicain, le Texas avait conquis son indépendance puis était devenu, deux mois plus tôt, le 1er mars 1845, le 38e État américain au grand désappointement de Mexico.

2024: nouvelle tarification des annonces légales de création de société en application de la loi Pacte

A compter du 1er janvier 2024, le prix des annonces légales de constitution de sociétés est modifié. Au lieu d’un tarif calculé à la ligne, donc en fonction de la longueur de votre texte, un tarif forfaitaire est appliqué si votre formalité concerne la création d’une nouvelle entreprise avec des statuts juridiques de personne morale. Les tarifs sont les suivants :

Forme juridique choisie pour la création de l’entreprise :

Société anonyme (SA)

Société par actions simplifiée (SAS)

Société par actions simplifiée unipersonnelle (SASU)

Société en nom collectif (SNC)

Société à responsabilité limitée (SARL) ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL)

Société civile (sauf immobilière) -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

ANNONCES LÉGALES

M.T.O-INVEST

Société à responsabilité limitée au capital de 20 000 euros

Siège social : 11 Route de la SPPMKawéni

- 97600 MAMOUDZOU

Siret : 977 740 885 RCS MAMOUDZOU

Avis de modification

Le 29/01/2024, à 9 heures, madame

RIDHOI Zainabou demeurant à 4

Escalier de l’Amitié- 97 670 CHICONI, associée unique de la société M.T.OINVEST, a pris les décisions concernant l’ordre du jour suivant :

• Transfert du siège social ;

• Modification de l’article 5 des statuts. PREMIERE RESOLUTION –TRANSFERT DU SIEGE SOCIAL

L’associée unique, décide de transférer le siège social du 11 Route de la SPPMKawéni -97 600 Mamoudzou chez la gérante au 4 Escalier de l’Amitié 97670 CHICONI.

DEUXIEME RESOLUTION

MODIFICATION DE L’ARTICLE 5

L’associée unique, comme conséquence de la résolution qui précède décide de modifier ainsi qu’il suit l’article 5 des statuts comme suit :

Article 5-SIEGE SOCIAL

Le siège social est au 4 ESCALIER DE L’AMITIE -97 670 CHICONI

Il peut être transféré en tout autre endroit du même département ou d’un département limitrophe par simple décision du gérant, sous réserve de ratification de cette décision par la prochaine assemblée générale ordinaire, et partout ailleurs, en d’une délibération de l’assemblée générale extraordinaire des associés.

Lors d’un transfert décidé par le gérant, celui-ci est autorisé à modifier les statuts en conséquence.

De tout ce que dessus il a été dressé le présent procès-verbal qui, après lecture, a été signé par l’associée unique.

L’associée unique

Mme RIDHOI ZAINABOU

Vous souhaitez faire garder votre enfant par un assistant maternel agréé ou une garde d’enfants à domicile ?

Le Complément de libre choix du mode de garde (CMG emploi direct) permet une prise en charge partielle des dépenses.

Effectuez la demande sur caf.fr

m

AVIS DE MODIFICATION

BARAKA PROFIL TRANSPORT

SARL à associé unique au capital de 15.000 €

Siège : Rue Younoussa Bamana quartier Komojou 97640 SADA 832000954 RCS de MAMOUDZOU

Par décision de l'associé unique en date du 10/11/2023, il a été décidé de modifier l'adresse du siège social comme suit

: 130 Rue YOUNOUSSA BAMANA COMOJOU 97640 SADA

Modifier l'objet social : Transporteur public routier de personnes et de taxi. Transporteur public routier et maritime de personnes et de Taxi. Location de véhicules et d'équipements destiné aux particulier et aux entreprises. Modification au RCS de MAMOUDZOU. Pour avis m

Création de l'EURL : LES CONCIERGES.

Siège : 45 lot les 3 Vallées Majicavo Lamir 97600 KOUNGOU.

Capital : 500 €.

Objet : Toutes prestations de services destinées aux particuliers et entreprises dans le but de les assister et faciliter la gestion quotidienne des tâches administratives et commerciales. La mise en relation de particuliers, d'entreprises ou de prestataires de services.

Service de conciergerie pour la location saisonnière et gestion d'hébergements touristiques de courtes durées. Conseil en rénovation, en aménagement d'intérieur.

Gérante : Lucie Nina Ongaretto, 45 lot les 3 vallées Majicavo Lamir 97600 KOUNGOU. Durée : 99 ans au RCS de Mamoudzou. Pour avis

Avis de constitution

Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.