Flash infos Mayotte du mardi 7 janvier 2025

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APRÈS LES MINISTRES, MARINE LE PEN VIENT

MARINE LE PEN ENTEND "RAPPELER LES GOUVERNANTS AUX

PROMESSES QUI ONT ÉTÉ FAITES "

La cheffe de file des députés Rassemblement national (RN), Marine Le Pen, est en visite à Mayotte depuis ce dimanche après-midi et jusqu’à mardi. Sans pouvoir décisionnaire pour le sort de l’archipel après le passage du cyclone Chido, la députée de l’opposition entend néanmoins " sonner la cloche dès qu’on regardera ailleurs ".

Elle l’avait annoncé dans ses vœux aux Mahorais sur X, le 31 décembre : " J’espère, quand les vols commerciaux auront repris, vous rencontrer le plus vite possible ". Marine Le Pen, cheffe de file des députés Rassemblement national (RN), est arrivée ce dimanche à Mayotte en fin d’après-midi, par avion militaire depuis La Réunion, trois semaines après le passage du cyclone Chido. Elle est allée directement rendre visite aux membres de la sécurité civile à proximité, avant d’entamer le gros de ses visites, ce lundi matin. Peu avant 7h30, elle est arrivée au centre hospitalier de Mayotte (CHM), à Mamoudzou. Elle a pu échanger avec différents membres du personnel et se rendre compte de l’ampleur des dégâts causés par le cyclone. " La situation avant le cyclone était déjà catastrophique, elle l’est évidemment bien plus, avec des fuites d’eau partout, une aile entière de la maternité qui est fermée ", constate-t-elle auprès de la presse au sortir de sa visite. En effet, l’électricité est coupée quand il y a des infiltrations d’eau, le bloc opératoire est inondé dès qu’il

Seulement 50% des salles d’opération du CHM sont fonctionnelles

pleut et seulement 50% des salles d’opération sont fonctionnelles. " On paye aussi tous ces projets qui ont été promis et qui sont dans des tuyaux diton, mais des tuyaux qui sont très très très longs manifestement, puisque ça ne sort toujours pas ", dit la députée RN de la onzième circonscription du Pas-de-Calais, accompagnée de la parlementaire de la deuxième circonscription de Mayotte, Anchya Bamana, en faisant référence au nouvel

hôpital promis en 2018 par l’État.

PAS DE POUVOIR DÉCISIONNAIRE

Néanmoins, Marine Le Pen, simple députée de l’opposition, n’a aucun pouvoir décisionnaire sur l’avenir de Mayotte et de son centre hospitalier. " Mais nous sommes ceux qui pouvons sonner la cloche dès qu’on regardera ailleurs,

Marine Le Pen s’est rendue au centre hospitalier de Mayotte, ce lundi matin.

pour rappeler les gouvernants aux promesses qui ont été faites ", défend-t-elle. Sans forcément apporter d’aide concrète, cette visite de deux jours est évidemment politique dans un territoire largement conquis par son parti, elle qui avait remporté localement 59% des voix au second tour des élections présidentielles de 2022, face à Emmanuel Macron.

Après sa visite au CHM, une au dispensaire de Jacaranda s’est improvisée à la demande de personnels soignants venus l'interpeller. La députée a pu constater un sol inondé, l’électricité coupée et la chaleur qui accompagnent le travail des soignants. " On essaie d’accueillir les patients dans les meilleures conditions, depuis le cyclone, on n’est jamais fermé ", lui explique une membre

du personnel. " Je ne sais pas quoi vous dire à part que vous êtes héroïques de continuer à travailler comme ça", lui répond la cheffe de file, qui a continué sa visite de l’archipel auprès des sinistrés du nord et du sud de Grande-Terre.

Marine Gachet
Marine Le Pen a commencé sa visite par les urgences, puis s’est rendue à la maternité.
: Au dispensaire de Jacaranda, l’eau s’infiltre dans le bâtiment, coupant l’électricité.

PLAN "MAYOTTE DEBOUT"

BEN ISSA OUSSENI : "ON COMPTE BEAUCOUP SUR NOS PARLEMENTAIRES"

a proposition de loi d’urgence suite au cyclone Chido ayant été communiquée, ce week-end, au conseil départemental de Mayotte, les élus ont donc décidé de reporter le vote concernant "Mayotte Debout" (dont une partie des mesures seront dans la loi d’urgence) à mercredi, pour pouvoir y contribuer également. En attendant, la réorganisation des services en ces temps de crise a été approuvée.

Flash Infos : Quelle est la raison du report du vote, ce lundi matin ?

Ben Issa Ousseni : La loi d’urgence nous a été présentée ce week-end. On a donc reporté le vote sur le plan "Mayotte Debout" à mercredi, puisqu’on n’a pas eu le temps de travailler dessus.

F.I. : Justement, vous comptez avoir votre mot à dire sur cette loi d’urgence, quelle marge de manœuvre vous laisse-t-on ?

B.I.O. : En fait, on compte beaucoup sur nos parlementaires. L’expérience de la loi Mayotte (N.D.L.R. sans cesse repoussée jusqu’à maintenant) doit nous servir. A chaque fois, le texte était amendé parce que les maires amenaient leurs propositions. Cette fois-ci, on veut arrêter un document du territoire et que plus personne ne rajoute une ligne.

F.I. : Sans donner les détails de la loi d’urgence, est-ce que c’est loin de ce que vous attendiez et espérez-vous changer beaucoup de choses avant le conseil des ministres de mercredi ?

B.I.O. : En tout cas, il y a des choses à compléter, d’autres que nous ne comprenons pas. Je vais prendre un exemple simple. L’établissement public de la refondation de Mayotte (N.D.L.R. un organe étatique dédié à cette mission, sur le modèle de celui de la reconstruction de Notre-Dame-de-Paris), nous voulons savoir clairement quel est le contenu, quelles sont les missions, et surtout quel exécutif. C’est beau de dire que c’est le président du conseil départemental de Mayotte qui préside, mais quelle sera la marge de manœuvre au sein cet établissement ?

F.I. : En session extraordinaire, vous avez voté la réorganisation des services. En quoi, ça va constituer ?

B.I.O. : Sur cette période d’urgence où on n’a pas de locaux, pas de bureaux, nous avons organisé nos services en cinq blocs avec des missions très précises pour une période de trois mois. Les agents ne font plus les mêmes missions. Il y a un bloc, par exemple, pour l’administration générale qui va remplir les missions transversales de services juridiques, les finances et la commande publique. On en a un autre sur les infrastructures et la reconstruction, qui font l’état des lieux de nos locaux, travaillent avec les assurances et proposent des choses pour la reconstruction. Sur trois mois, on va mettre en place du télétravail de manière généralisée. On était sur du télétravail deux à trois jours par semaine.

Sur 3.000 agents, on ne peut pas accueillir plus de 500. On a aussi des espaces de coworking comme ici (N.D.L.R. le préau du siège du Département à Mamoudzou), où les directeurs généraux adjoints (DGA) se retrouveront.

F.I. : Quand cette réorganisation sera effective ?

B.I.O. : Elle est effective depuis deux semaines en réalité. Il manquait son approbation en séance du conseil. Elle a déjà été validée par le comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT). Donc là, officiellement, on met en place cette réorganisation.

F.I. : De quelle manière le Département s’engage sur l’après-Chido ?

B.I.O. : De deux manières, il y a la partie urgente avec la signature de conventions avec la Croix Rouge (voir encadré), la Fondation de France, les Compagnons bâtisseurs. La totalité des aides perçues

jusque-là va être reversée aux associations. On va mettre en place une cellule de contrôle qui va travailler avec la Croix Rouge. On va s’assurer que toutes les aides vont bien sur tous les champs possibles. Pour nos agents qui ne font pas de télétravail, on va les affecter sur le travail avec les associations, sous le contrôle du Département. Ils participeront ainsi à la distribution.

Le Département viendra après, quand toutes les aides auront été déployées, où est-ce qu’on pourrait apporter un peu plus. Je pense aux aides Fazal sur l’amélioration de l’habitat des plus défavorisés. On va retravailler et aller plus loin puisque l’aménagement se limitait à l’intérieur. On fixe un objectif de 100 personnes cette année et l’aide pourrait passer de 20.000 à 30.000 euros. Nous allons aussi réfléchir à l’accompagnement du monde économique. Pendant le Covid-19, on avait offert des bons de tourisme intérieur. Il y a des pistes de travail, mais rien de validé encore. Nous attendons d’abord le déploiement.

Propos recueillis par Alexis Duclos

LA CROIX ROUGE ATTENDRA SA CONVENTION

Ce mercredi, le conseil départemental de Mayotte procédera également au vote pour la signature d’une convention de la Croix Rouge. Le montant de vingt millions d’euros doit servir à assurer la distribution de dons qui continuent d’affluer. Mais la commission permanente, en amont de la session extraordinaire, ne s’est pas déroulée comme prévu. Les conseillers départementaux d’opposition ont refusé de signer le rapport sans avoir la convention sous les yeux. Tollé dans les rangs de la majorité départementale qui reproche aux cinq élus du groupe "Le choix des Mahorais" d’empêcher cette convention alors que les distributions sont déjà en cours. Pour Elyassir Manroufou, conseiller départemental du canton de Mamoudzou 2, "on ne peut pas signer un document sans l’avoir vu, même si on nous dit qu’il faut croire le président sur parole". Ce dernier a finalement décidé de renvoyer le rapport à une nouvelle session prévue mercredi matin.

Ben Issa Ousseni, président du conseil départemental de Mayotte, souhaite que sa collectivité puisse donner un avis sur la loi d’urgence avant qu’elle soit présentée en conseil des ministres, mercredi.

SOLIDARITÉ

COMMENT UNE ONG AMÉRICAINE ET DES RESTAURATEURS

LOCAUX S'ASSOCIENT POUR

DISTRIBUER DES REPAS

Arrivée il y a dix jours sur le territoire, l’ONG américaine World Central Kitchen s’appuie sur les restaurateurs locaux sur l’ensemble de l’île pour préparer des repas et la distribuer aux publics les plus démunis. Reportage à Combani.

Ce sont six-cent plats de maraconis qui sont chargés dans le camion, ce vendredi midi. Direction le bidonville de Marakania à Tsingoni pour une distribution. Depuis le passage du cyclone Chido, le 14 décembre, des associations et des restaurateurs de Tsingoni se sont associés pour fournir des repas aux personnes les plus précaires. Ils sont accompagnés par l’association World Central Kitchen (WCK), une ONG américaine qui fournit des repas aux populations touchées par des catastrophes naturelles. " Sur place, nous travaillons

avec des restaurateurs et des associations ", explique Elizabeth Caselli-Mechael, la chargée de communication. " Travailler avec des restaurateurs locaux offre plusieurs avantages, ils ont déjà l’équipement pour cuisiner, ils connaissent les communautés, ce qui permet d’être plus efficaces sur le terrain. " Vingt-cinq salariés de l’ONG sont arrivés à Mayotte, il y a une dizaine de jours. " Notre rôle est d’identifier les acteurs qui connaissent bien les besoins de la population, ensuite, de trouver des restaurants qui peuvent cuisiner et de coordonner les acteurs entre eux ", détaille Delphine Bedu, chargée de ces missions au sein de l’ONG. L’enjeu est de développer cela sur toute l’île, pour le permettre, WCK a recruté quarante bénévoles sur l’ensemble du territoire.

SE LEVER À 4H DU MATIN

A Combani, avant l’arrivée de WCK à Mayotte,

l’aide était déjà structurée. Dès le lendemain du cyclone, l’association Régie de territoire de Tsingoni (RTT), qui travaille à l’origine pour faciliter l’accès aux droits et à la défense de l’environnement, s’est mobilisée. " Le lendemain de Chido, nous sommes allés dans les coopératives, les magasins pour récupérer les stocks qui allaient se perdre ", relate Fabrice Nicol, le directeur. Seize tonnes de lait caillé ont été sauvées, huit tonnes de mabawas et plusieurs tonnes de maquereaux. En parallèle, l'association a trouvé trois restaurants avec qui coopérer. Le restaurant Nissionandza (" J'ai faim " en shimaore) est l’un d’entre eux. Depuis une semaine, la cheffe Raoudhoiti Matelo se lève à quatre heures du matin pour cuisiner 1.250 repas, ensuite distribués dans les quartiers informels de la commune, où la population est la plus précaire et touchée par le cyclone. " Je suis contente de faire plaisir aux gens, voir le sourire d'un gamin quand

Au restaurant Nissionandza de Combani, 1.250 repas sont cuisinés par jour.
Ticket à la main, les habitants du bidonville de Marakania récupèrent des repas.
Ce vendredi midi, la distribution a lieu au bidonville Marakania de Tsingoni.

on lui donne un dessert ", se réjouit la restauratrice. Avant de récupérer les repas, une équipe est allée dans le bidonville Marakania donner des tickets à la population présente, 800 personnes en ont reçus. Ce système a été mis en place pour éviter de créer des attroupements car les gens ont très faim. Seules les personnes qui disposent d’un ticket peuvent venir chercher des repas.

Sur la commune de Tsingoni, les acteurs locaux se sont coordonnés et offrent 3.000 repas par jour. Mais World central Kitchen rencontre plus de difficultés dans d'autres parties de l'île, en particulier dans le nord de Grande-Terre où l'aide met beaucoup de temps à être acheminée. " Nous n'avons pas encore de restaurants dans tous les villages, nous travaillons avec le Coco beach à Hamjago pour y faire des distributions ", souligne Delphine Bedu. L’équipe de WCK coordonnait des distributions au sein des centres d’hébergement d’urgence en particulier à Mamoudzou, mais depuis leur fermeture le 31 décembre, il est plus compliqué de toucher autant d’habitants avec les distributions. " Pour cela, nous échangeons avec des mosquées et des associations pour savoir si nous pouvons passer par leur biais. " Une cuisine centrale sera aussi installée prochainement à la MJC de M’gombani à Mamoudzou pour pouvoir préparer davantage de repas. Aujourd’hui, 13.000 par jour sont distribués dans l’ensemble de Mayotte. Pour l’instant, l’ONG n’a pas de date de départ. Avant de quitter un lieu qui a subi une catastrophe naturelle, plusieurs critères sont analysés par les équipes, ils regardent entre autres si l’eau et le courant sont revenus, mais également si les habitants peuvent cuisiner eux-mêmes chez eux.

L'ONG World Central Kitchen identifie des acteurs sur le territoire qui peuvent préparer et organiser des distributions de vivres.
Delphine Bedu et Elizabeth Caselli-Mechael de l'ONG World Central Kitchen, respectivement chargée de trouver les acteurs locaux pour mettre en œuvre la distribution et chargée de communication.

RÉUNION

UNE ZONE PERTURBÉE (N°5) A ÉTÉ IDENTIFIÉE À L'EST

DES MASCAREIGNES

Une zone perturbée (n°5) a été identifiée à l'Est des Mascareignes. Cette activité convective est située à 2 910 km de La Réunion, par les points 14° 1 Sud et 82° 4 Est. Elle pourrait devenir une tempête tropicale modérée, mercredi. L'amas nuageux se déplace en direction de l'Ouest à 22 km/h. Il ne présente pas de danger pour les 72 prochaines heures.

Le bulletin d'activité cyclonique publié par MétéoFrance La Réunion, lundi 6 janvier 2025 à 16h48, attire notre attention sur la présence à l'Est des Mascareignes d'une zone perturbée (la n°5 de la saison 2024/2025). Cette activité remarquable est située à 2 910 km de La Réunion et se déplace en direction de l'Ouest à 55 km/h. Elle était située, enfin d'après-midi lundi, par les points 14° 1 Sud et 82° 4 Est. Les vents maximaux, estimés sur mer, étaient de 35 km/h et les rafales maximales, estimées, de 55 km/h.

Cependant, il est possible que ce phénomène s'organise pour atteindre le stade de tempête tropicale modérée, ce mercredi 8 janvier 2025.

Selon les premières estimations des météorologues, le système devrait poursuivre sa route en direction de l'Ouest, toucher Saint-Brandon, puis Tromelin avant d'atterrir sur le Nord de Madagascar. "L'ampleur et la localisation de la dégradation restent à préciser", écrivent les prévisionnistes.

GUYANE

MAIRIE DE MACOURIA : LES AGENTS EN GRÈVE, LES RYTHMES SCOLAIRES PERTURBÉS

A partir de ce lundi 6 janvier, une trentaine de personnels de la Caisse des Ecoles et des agents du service technique de la mairie de Macouria sont en grève illimitée. Ils réclament plus de transparence dans l’attribution des primes réglementaires. Ils dénoncent aussi une absence de dialogue social à la mairie.

Ils sont une trentaine de salariés rassemblés sur un piquet de grève installé devant la mairie de Macouria. A partir de ce lundi 6 janvier, ce personnel de la Caisse des Ecoles et des agents du service technique de la mairie de Macouria est en grève illimité.

Après Cayenne et Saint-Laurent du Maroni, la mairie de Macouria est elle aussi bousculée par le versement de ces primes IFSE (l’Indemnité de Fonction, Sujétion et Expertise) et CIA (le Complément Indemnitaire Annuel). Les grévistes réclament plus de transparence et d’équité dans le versement de ces indemnités annuelles attribuées discrétionnairement par le maire à son personnel. En théorie, elles sont versées sur la base du travail effectué et d’une évaluation réglementaire. "Au niveau de l’IFSE, on a découvert des incohérences sur les montants attribués à telle ou telle personne", assure Hélène Edwige, secrétaire générale de l’UTG de la mairie de Macouria. " Certains montants sont plus élevés que d’autres, pour des personnes qui parfois sont sur le même poste et ont les mêmes missions ", explique Hélène Edwige, secrétaire générale de l’UTG de la mairie de Macouria. Les grévistes dénoncent des discriminations entre les salariés. La plupart sont classés catégorie C, avec des bas salaires. Ces primes sont donc un véritable coup de pouce. Les 18 et 19 décembre derniers, un premier mou-

FENÊTRE SUR L’OUTREMER

vement de grogne de deux jours avait déjà éclaté à la mairie de Macouria. Il n’avait rien donné. Hélène Edwige, secrétaire générale de l’UTG de la mairie de Macouria, dénonce "une absence de dialogue social de la part du maire et de son DGS, Directeur Général des Services". Comme à Cayenne et Saint-Laurent, l’UTG dénonce la vacuité du dialogue au sein des instances paritaires et le jeu du maire et de son DGS qui parieraient sur l’essoufflement du mécontentement.

L’UTG attend l’ouverture des négociations. Elle a proposé 200 euros net de prime pour tous les agents. "Nous voulons une même base pour tous, affirme Hélène Edwige. Car certains salariés étaient sur des montants dérisoires. Mais à aucun moment nous n’avons été invités la table des négociations"

De son côté, la mairie a réagi en fin de journée. Elle assure avoir déjà eu "plus de neuf heures de discussions avec les syndicats en décembre dernier". Elle estime que la revendication d'une harmonisation des primes à 200 euros net minimum pour tous les agents "n'est pas réaliste vu le niveau de rémunération actuel de ses catégories C qui serait à minima de 2000 euros net par mois" Les grévistes se disent déterminer à obtenir satisfaction. "Nous sommes obligés de nous mobiliser car certains gagnent l’IFSE et d’autres n’ont rien, assure de son côté Steve Alexis, agent technique à la mairie de Macouria. Nous ne sommes pas là par plaisir, il faut se battre. En tant que simple agent, je trouve l’attitude du maire regrettable, car cette situation gène et impacte tout le monde" Et à commencer par les enfants et les parents d’élèves. La baisse d’effectifs a chamboulé le fonctionnement des établissements scolaires. Pour faire face à cette grève, la mairie de Macouria a indiqué aux parents être "contrainte d’aménager les rythmes scolaires pour assurer la continuité de l’accueil scolaire" dans des "conditions sécurisées et adaptées" Dans les écoles élémentaires, les élèves sont donc accueillis les lundis, mardis, jeudis et vendredis, de 7h30 à 13h30 uniquement. Une récréation supplémentaire est ajoutée face à l’allongement de la matinée de cours. Autre conséquence de la grève : la cantine est suspendue. Des collations sont proposées aux élèves. Le transport scolaire a lui aussi été adapté aux nouveaux horaires de cours des élèves.

GUADELOUPE

DES OFFRES DE RECRUTEMENT "SOUS LES TROPIQUES" POUR ATTIRER EN GUADELOUPE DES MÉDECINS DE L’HEXAGONE Non ! La Guadeloupe ne souhaite pas accueillir des médecins d'abord friands de farniente ! L’archipel a besoin de professionnels qualifiés, engagés et désireux d’étoffer l’offre de soins localement. Les offres d’emploi vues sur Internet vantant le soleil des tropiques, l’aspect exotique du territoire et les possibilités de détente locales, sont jugées contreproductives par la fédération hospitalière de Guadeloupe. Entre le salaire proposé, les conditions d’accueil tous frais payés et la promesse de se la couler douce "sous les tropiques", un médecin pourrait facilement se laisser tenter par une des offres de recrutement que nous avons trouvée sur Internet, à destination des professionnels de l’Hexagone ! Adecco Médical, qui compte 95 agences "en France et Outre-mer" ("en France, dont Outremer" aurait été une formulation plus appropriée)

propose, en effet, un emploi de spécialiste en psychiatrie infantile à Basse-Terre. Les termes employés, comme "opportunité exotique" interpellent. Jugez plutôt : Les termes "farniente", "exotique", ou encore "détente" n'ont pas leur place sur une offre d'emploi pour un médecin, à savoir un professionnel dont la Guadeloupe a tant besoin ! • ©Adecco médical Cette façon de recruter en milieu hospitalier déplaît fortement aux acteurs de la Fédération hospitalière de Guadeloupe (FHG). Son président, le docteur André Atallah s’est fendu d’un communiqué, pour la dénoncer ; un document titré "des formules inadaptées pour attirer les médecins" " Dans un contexte de grave tension de la démographie médicale en Guadeloupe, la contribution des agences d’emploi et de recrutement est importante (...). Il ne peut toutefois et en aucun cas, dans une offre d’emploi, être associé à l’idée de "farniente". La FHG dénonce fermement le caractère inutile, inadapté et contreproductif de cet argument ", a déclaré André Atallah, président de la FHG.

La Fédération veut, pour la Guadeloupe, que les professionnels qui s’engagent localement soient avant tout désireux de servir activement des objectifs précis : l’amélioration continue des structures hospitalières du territoire, l’accroissement de l’offre et la qualité de soins.

MARTINIQUE

LA SÉCURITÉ DU GUÉ DE SAINTJOSEPH EN QUESTION APRÈS LA CHUTE D’UN VÉHICULE ET LE DÉCÈS DE DEUX FEMMES

Le quartier Jonction de Saint-Joseph (proche du Lamentin) est sous le choc après l'accident tragique survenu ce dimanche (5 janvier). Deux femmes, une mère et sa fille, ont perdu la vie dans leur véhicule tombé dans la rivière. Alors que l'enquête se poursuit pour déterminer les circonstances du drame, la sécurité autour du gué du quartier est au centre des préoccupations des autorités locales. L'effroi a saisi le quartier Jonction de Saint-Joseph ce dimanche 5 janvier 2025, vers 16 heures, lorsqu'une voiture a chuté du gué, entraînant une mère de 61 ans et sa fille de 36 ans dans les eaux tumultueuses. Malgré les efforts désespérés de quelques témoins pour les secourir, il était déjà trop tard.

Face à cette tragédie, les autorités ont immédiatement ouvert une enquête pour élucider les circonstances de l'accident. Claude Adèle, premier adjoint au maire de Saint-Joseph, a indiqué que les jeunes intervenus en premier seront entendus. " Mais d’après les pompiers, ils ont pu circuler à pied sur le gué pour l’intervention donc généralement les cours ne descendent pas aussi vite donc il est à parier que ça pourrait être un accident. L’enquête le déterminera ", a déclaré Claude Adèle, premier adjoint au maire de Saint-Joseph, Le maire de Saint-Joseph, Yan Monplaisir, a exprimé sa préoccupation pour la sécurité de ses concitoyens. Il a souligné que la communauté est profondément attristée par cet accident tragique, survenu après les fêtes, et a insisté sur la nécessité de prendre des mesures pour éviter de futurs incidents." La population est très affectée par cela puisque ces personnes ne sont pas des résidentes de SaintJoseph, mais elles avaient de la famille à SaintJoseph. Quelque soit l’origine, c’est un accident de trop et ce qu’il faudrait à partir de maintenant c’est que des dispositions soient prises ", explique Yan Monplaisir, maire de Saint-Joseph,

FENÊTRE SUR LA RÉGION

COMORES

NORMES SANITAIRES DES ALIMENTS : L’INRAPE DÉNONCE LES MANQUEMENTS DANS LES ENTREPRISES ALIMENTAIRES

L’Institut national de recherche en agriculture, pêche et environnement révèle des manquements graves dans les secteurs alimentaires. Riz de mauvaise qualité, restaurants insalubres, eaux non conformes : des mesures urgentes sont annoncées pour protéger les consommateurs.

Lors d’une conférence de presse tenue samedi 4 janvier dernier, le directeur général de l’Institut national de recherche en agriculture, pêche et environnement, Inrape, Hamza Abdou Azali, a dressé un bilan des activités de surveillance des entreprises alimentaires du pays. Cette rencontre a permis d’éclairer la population sur les contrôles effectués dans trois secteurs clés : les restaurants, les entreprises de fabrication d’eau minérale et les entreprises d’importation de riz ordinaire.

Le directeur a rappelé que le gouvernement comorien a libéralisé l’importation de riz ordinaire tout en établissant des modalités strictes par arrêté. Malheureusement, les conditions fixées, notamment le taux de brisure devant être inférieur à 10 %, n’ont pas été respectées lors de la première cargaison. Deux des huit importateurs ont livré du riz avec un taux de brisure dépassant largement 20%.

Bien que l’Inrape ait fait preuve d’indulgence en raison de la pénurie de riz dans le pays, Hamza Abdou Azali a précisé que pour les prochaines cargaisons, ces normes devront être scrupuleusement respectées. "Nous accompagnerons les entreprises pour qu’elles respectent les normes Codex, qui visent à protéger la santé des consommateurs et à garantir des pratiques commerciales équitables" , a-t-il prévenu. En ce qui concerne les restaurants, vingt-deux établissements ont été inspectés. Les résultats sont préoccupants : un seul restaurant est conforme, huit sont jugés acceptables et treize figurent sur la liste rouge en raison de risques sanitaires élevés.

Parmi eux, le restaurant Zanatany, situé au nord de Moroni, a été fermé récemment. Le directeur a expliqué que cette fermeture est temporaire, le temps que les recommandations formulées soient appliquées. Des images choquantes, présentant les conditions d’hygiène dans certains restaurants, ont été projetées lors de la conférence. L’Inrape a déclaré que les établissements figurant sur la liste rouge seront fermés dans les plus brefs délais si aucune mesure corrective n’est prise. "Deux inspections ont déjà été réalisées. Si un restaurant a reconnu ses torts et promis des corrections, les autres sont restés silencieux" , a précisé le directeur. Dans le secteur de la production d’eau minérale, cinq entreprises ont été inspectées. Parmi elles, deux sont conformes, une présente des résultats moyens et deux figurent sur la liste rouge. Le directeur de l’Inrape a insisté sur la nécessité pour ces entreprises de respecter les lois et réglementations en vigueur afin de garantir la qualité des produits mis sur le marché.

Hamza Abdou Azali a déploré que la majorité des entreprises inspectées ne respecte pas les lois existantes. "Nous les avons alertées à

plusieurs reprises sur leurs non-conformités, mais aucun effort significatif n’a été fourni" , a-t-il souligné. En conclusion, le directeur de l’Inrape a rappelé que son institution poursuivra ses efforts pour contrôler et accompagner les entreprises alimentaires, afin d’assurer la sécurité sanitaire des consommateurs comoriens.

MADAGASCAR

MADAGASCAR A EXPORTÉ 4

167 KG D’OR ENTRE 2020 ET 2023 MALGRÉ LES INTERDICTIONS

Un total de 4 167 kg d’or est sorti de la Grande île entre 2020 et 2023 révèle l’Extractive Industries Transparency Initiative (EITI) Madagascar dans son rapport de réconciliation 2022. Ce chiffre est de l’UN Comtrade, une base de données de Nations Unies sur les commerces dans le monde, alors que l’Agence nationale de l’or (ANOR) n’a enregistré que zéro kilo d’exportation en cette même période, l’exportation de l’or étant officiellement interdite depuis septembre 2023 pour ne reprendre qu’en février 2024. Le rapport publié récemment par l’EITI révèle qu’en 2020, année où les autorités ont décidé de suspendre l’exportation légale de l’or, Madagascar a quand même pu exporter 2 718 tonnes d’or. En 2021, 2 490 kg d’or ont été sortis du territoire, selon les statistiques de l’UN Comtrade, 515 kg en 2022 et 1 162 kg en 2023. Le total de l’or exporté de Madagascar entre 2016 et 2023 s’est élevé à 10 187 kg selon l’ANOR contre 20 979 kg suivant le rapport de Comtrade. L’EITI indique qu’entre 2000 à 2023, le montant des devises rapatriées issues de l’exportation d’or et rentrés dans la caisse de l’Etat est de 14 791 milliards d’ariary. Depuis la reprise de l’exportation légale de l’or de Madagascar en février 2024, l’ANOR n’aurait enregistré officiellement que cinq kilos d’or exporté alors que les autorités ont annoncé leur ambition d’exporter 500 kg d’or au cours des 100 premiers jours du nouveau mandat présidentiel en 2024. Ces opérations ont été réalisées par six opérateurs ayant reçu leur agrément au comptoir de l’or le 17 octobre 2023.

MAURICE

D’AUTRES PROTAGONISTES BIENTÔT INTERROGÉS L’enquête est loin d’être terminée. Selon nos sources, d’autres personnes pourraient être convoquées dans ce complot de "defraud public funds" . L’Anti-Money Laundering Unit (AML) du Central Crime Investigation Department pourrait ainsi bientôt élargir la portée de l’enquête. Ce développement pourrait entraîner une série de révélations sur un éventuel réseau de fraude, avec des implications possibles d’autres protagonistes dont des personnalités.

Les autorités continuent de mener des investigations approfondies pour démêler les tenants et aboutissants de cette affaire complexe. Tandis que l’enquête progresse, l’opinion publique reste suspendue aux prochains rebondissements de ce présumé scandale financier. L’exgouverneur de la Banque de Maurice, Harvesh Seegolam, se retrouve au centre d’une affaire qui pourrait avoir des répercussions majeures

sur le pays. Arrêté vendredi matin à son arrivée à Maurice, il fait face à une charge provisoire de "conspiracy to defraud public funds" . Cette accusation suggère qu’il serait impliqué dans un complot bien orchestré. Le dénouement de cette enquête semble encore loin, car d’autres personnes devraient être prochainement interrogées dans le cadre de cette affaire. Parmi elles, un homme et sa sœur seraient bientôt entendus, et plusieurs autres individus devraient également défiler devant l’AML. L’enquête a été ouverte dans les plus brefs délais et Harvesh Seegolam a été soumis à un interrogatoire de plus de sept heures vendredi. Les autorités ont également perquisitionné son domicile et l’ont placé en garde à vue. Le processus judiciaire a été scrupuleusement respecté, mais la gravité des accusations pèse lourdement sur l’ancien gouverneur de la Banque de Maurice. Après sa comparution devant la Bail and Remand Court en début d’après-midi samedi, il a été libéré sur parole. Hier, il a de nouveau comparu en cour de PortLouis, avant de s’acquitter de deux cautions d’un montant total de Rs 500 000 et une reconnaissance de dette de Rs 5 millions. L’affaire a rapidement enflammé les réseaux sociaux où une partie de la population mauricienne a exprimé son indignation. Les Mauriciens crient à l’injustice et certains n’hésitent pas à exiger que l’ex-gouverneur soit maintenu en prison.

SEYCHELLES

SEYCHELLES : SUR LA LISTE NOIRE FRANÇAISE DES PARADIS FISCAUX

Lundi, la France a publié sa liste noire des paradis fiscaux. Les Seychelles apparaissent à coté des Bahamas, des îles Vierges et d'Anguilla. 15 % des 500 sociétés offshores françaises identifiées, lors de l’affaire des Panama Papers, sont domiciliées aux Seychelles. C’est la douche froide dans les milieux financiers seychellois. La France vient d’ajouter l’archipel du Nord de l’océan Indien à la liste noire des paradis fiscaux. Gérald Darmanin, ministre du budget, a déclaré à l’AFP : "Les îles ne coopèrent pas assez en matière de transparence financière"

Interrogée par le site Seychelles News Agency, la Commission fiscale des Seychelles a confirmé l’information et précisé : "Avoir reçu, à ce jour, 66 demandes d'informations sur les entités offshores françaises incorporées aux Seychelles. Les demandes ont été présentées dans le cadre de la Convention, signée en 2015, sur l'assistance administrative multilatérale en matière fiscale pour les Seychelles" . Cette mesure : "A suscité l’incrédulité aux Seychelles" , le ministre des Finances, Maurice Loustau-Lalanne a qualifié l’action "d’hostile, de regrettable et de décevante. Elle affecte notre économie et a un impact direct sur nos relations avec le secteur bancaire française"

Le ministre a poursuivi en soulignant : "À ce jour, nous avons fourni des informations sur 55 entreprises enregistrées aux Seychelles sur les 66 demandées, ce qui représente 70 %. Il est regrettable que cela se soit produit maintenant" . Ce coup de tonnerre va cependant inciter les services fiscaux de l’archipel à s’adapter aux nouvelles exigences de la France en modifiant les lois afin de fournir, désormais, des états financiers vérifiés aux pays demandeurs.

EN BREF*

90% DE LA POPULATION COUVERTE PAR LE RÉSEAU MOBILE ORANGE

Orange annonce, ce lundi, avoir rétabli le réseau mobile pour 90% de la population, faisant que toutes les communes de Mayotte sont partiellement à totalement couvertes. L’entreprise rappelle néanmoins que la qualité du service dépend du nombre de téléphones connectés, avec des risques de saturation.

UNE OPÉRATION DE NETTOYAGE SOLIDAIRE À M’TSAMBORO CE LUNDI

Les communes de Dembéni, de Mamoudzou

et la communauté d’agglomération DembéniMamoudzou (Cadema), ont organisé une opération de nettoyage solidaire à M’tsamboro, pour déblayer les dégâts causés par le cyclone Chido. Pour ce faire 300 agents et d’importants moyens techniques ont été utilisés dès 7h, rejoints par les élus à 8h30. Par ailleurs, un poste médical mobile a été mis en place par des associations humanitaires de pompiers bénévoles venus de l’Hexagone pour proposer des soins gratuits aux habitants touchés par la catastrophe.

LE MONDE ÉCONOMIQUE

MAHORAIS RÉPOND À

"MAYOTTE DEBOUT"

Différents acteurs du monde économique, comme

l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie de Mayotte (UMIH 976), la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Mayotte ou encore la Confédération de l'Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment (Capeb) de Mayotte, ont décidé de répondre aux mesures annoncées par le Premier ministre François Bayrou lors de la présentation du plan "Mayotte Debout" Après avoir affirmé leur volonté de s’unir pour co-construire l’île avec les services de l'État, ils reviennent sur les annonces. Ils demandent à ce que la "suspension" des cotisations sociales pour toutes les entreprises jusqu’au 31 mars 2025 soit précisée pour devenir une "exonération", afin qu’il n’y ait pas de régularisation. Ils souhaitent également que les aides financières d’urgence ne soient pas plafonnées à 20.000 euros et qu’elles prennent en charge à minima 50% de la perte de chiffre d’affaires. Concernant le dispositif exceptionnel d’activité partielle, ils réclament une prise en charge de l’État à 100%. Ils saluent la volonté de mettre en place une zone franche globale, et souhaitent à ce qu’un crédit d’impôt sur investissement soit mis en place complémentairement.

ÉDUCATION NATIONALE : LA FSU MAYOTTE RÉCLAME QUE L’AIDE EXCEPTIONNELLE SOIT VERSÉE À L’ENSEMBLE DES AGENTS

La Fédération syndicale unitaire (FSU) Mayotte a souhaité réagir sur l’aide exceptionnelle postChido de 2.000 euros versée par le ministère de l’Éducation nationale à une partie de ses agents pour faire face aux difficultés économiques engendrées par le passage du cyclone. "La FSU Mayotte approuve une telle mesure dès lors qu’elle fait sens au regard de la déclaration de calamité naturelle exceptionnelle par le gouvernement. Mais elle a également su que cette aide était versée seulement aux agents.es dont l’indice de rémunération est inférieur ou égal à 448", écrit le syndicat dans un communiqué, où il réclame donc que cette aide soit universelle, "Chido [n’ayant] tenu aucun compte de l’indice de rémunération pour ravager l’île de Mayotte et laisser des traumatismes durables aussi bien matériels que moraux dans nos vies à toutes et tous"

CITATION DU JOUR

"Le beau projet que celui d'un dévot qui se tourmente comme un forcené pour ne rien désirer, ne rien aimer, ne rien sentir et qui finirait par devenir un vrai monstre s'il réussissait".

Didier Diderot]

Ça s’est passé ce jour

7 janvier 1598 : Boris Godounov devient tsar de Russie

Le jeune tsar Fédor 1er, fils d'Ivan IV le Terrible, meurt le 7 janvier 1598. Le régent Boris Godounov, son beau-frère, lui succède sur le trône.

7 janvier 1957 : Début de la bataille d'Alger

Le 7 janvier 1957, le gouvernement français confie au général Jacques Massu les pleins pouvoirs de police sur le Grand Alger (800 000 habitants dont une moitié de musulmans) pour empêcher que se répètent des attentats aveugles comme ceux du Milk Bar et de la Cafétéria.

Assisté des colonels Marcel Bigeard, Roger Trinquier et Yves Godard, le général commande les 6 000 hommes de la dixième division parachutiste. Il a mission de mettre fin au terrorisme dans l'agglomération et va s'acquitter de sa tâche en ne reculant pas devant l'emploi de la torture, malgré les réticences du colonel

Yves Godard et les protestations du général Jacques Pâris de la Bollardière ou encore du secrétaire de la police Paul Teitgen.

7 janvier 1974 : Les Britanniques instaurent la semaine de trois jours

Le 7 janvier 1974, le gouvernement conservateur d'Edward Heath impose la semaine de trois jours dans l'industrie britannique. Loin d'annoncer la fin du travail et la prospérité généralisée, la mesure reflète au contraire la situation désespérée de l'économie nationale, confrontée à une très dure grève des mineurs...

7 janvier 2015 : Attentats contre Charlie Hebdo et Hyper Casher

Couverture de Charlie Hebdo après les attentats des 7-8 janvier 2015La France est sidérée en suivant quasiment en direct, dans les médias, l’agression du magazine satirique par deux jeunes hommes, dans le 11e arrondissement de Paris. Douze personnes sont massacrées et quatre grièvement blessées avant que les terroristes, qui se réclament de l’islamisme radical, ne soient pris en chasse par la police.

Le lendemain, un comparse tue une policière à Montrouge, au sud de la capitale, avant de prendre en otage les clients du supermarché Hyper Casher (israélite), à la porte de Vincennes. Il en assassine quatre avant d’être lui-même tué par la police. Les deux autres terroristes, traqués, se réfugient dans une imprimerie de Dammartin-en-Goële, à l’est de Paris, où ils sont abattus le 9 janvier par les forces de l’ordre. Par une troublante coïncidence, l’écrivain Michel Houellebecq présentait sur les ondes, quelques heures avant l’agression de Charlie Hebdo, son nouveau roman, Soumission, qui mettait en scène une hypothétique soumission de la France à l’ordre islamique ! L'émotion est immense et quatre jours plus tard, le 11 janvier, quatre millions de Français descendent dans la rue..

AVIS DE MODIFICATION

HAMAHA RENT

SARL au capital de 390.000 € Siège social : Rue Océane, Les Hauts Vallons 97600 Mamoudzou 054 397 849 RCS de Mamoudzou

Aux termes des décisions de l'associé unique du 16/12/2024 et à compter de cette date, le capital social a été augmenté de 500.000€ en le portant de 390.000 €, à 890.000 €Mention au RCS de Mamoudzou.

Pour avis

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AVIS DE MODIFICATION

SOCIETE MAHORAISE DE CARROSSERIE AUTOMOBILE

SAS au capital de 10 € Siège social : Lot 19 et 20 ZI Nel 97600 Mamoudzou908 065 097 RCS de Mamoudzou

Aux termes des décisions de l'associé unique et du président du 19/12/2024, et à compter de cette date, le capital social a été augmenté de 200.000€, le portant de 10 €, à 200.010€

Mention au RCS de Mamoudzou.

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RECTIFICATIF

Pour avis

ANNONCES LÉGALES

Rectificatif à l'annonce publiée dans Mayotte Hebdo - Le Flash Infos du 17/12/2024 concernant LVMJ, Il fallait lire : L'AGO du 01/09/2024" au lieu du 30/08/2024

Pour avis

m

AVIS DE MODIFICATION

MAYOTTE VIANDES_21

Il a été constitué la SARL :MAYOTTE VIANDES

Capital: 100.00 €.

Objet : Commerce de détail de produits non réglementé; Commerce de gros et semi-gros de tous produits non réglementés, import/export; La vente à emporter de boissons non alcoolisées; VENTE DE VÊTEMENTS DE PARFUM, DE SAC, CHAUSSURES ET D’ALIMENTATION GÉNÉRALE

Siège : 17 Chemin Maï Djabou, 97600 Passamainti Mamoudzou.

Gérance : ABDULLAH CHAIMA, 17

Chemin Maï Djabou, 97600 Mamoudzou

Durée : 99 ans.

Immatriculation : Au RCS de MAMOUDZOU.

Pour avis m

AVIS DE MODIFICATION

SERVICE DE KINE A DOMICILE

Société de Participations Financières de Professions Libérales

Au capital de 1.000 € réduit à 300 € Siège social : 29 RN 5, M'Ramadoudou 97620 CHIRONGUI838 115 632 RCS MAMOUDZOU

Aux termes de délibérations en date du 6 octobre 2023, l'Assemblée Générale des associés :1) a pris acte, à effet du même jour, de la démission de leurs fonctions de cogérants de Monsieur Pascal GAIGHER, Monsieur Fabrice LANG, Madame Fanny BERTHIER et Madame

Virginie MOLLES.2) a réduit le capital social d'une somme de 700 € pour être porté à 300 €.

CAPITAL SOCIAL

Ancienne mention : 1.000 €, divisé en 200 parts de 5 € chacune

Nouvelle mention : 300 €, divisé en 60 parts de 5 € chacuneInscription modificative au RCS de MAMOUDZOU.

Pour insertion La gérance

AVIS DE CONSTITUTION

Par ASSP en date du 25/11/2024, il a été constitué une SARL dénommée : ADB Services.

Siège social : 11 Escalier M Kiri Wa Magarando 97600 Mamoudzou.

Capital : 1000 €.

Objet social : La réalisation de travaux d'électricité de bâtiments et/ou industriels, neuf ou en rénovation.

Gérance : Monsieur Dave ABDALLAH, demeurant 11 Escalier M Kiri Wa Magarando 97600 Mamoudzou.

Durée : 99 ans.

Immatriculation au RCS de MAMOUDZOU.

Pour avis m

AVIS DE MODIFICATION

GENERAL DE TRANSPORT AND LOGISTICS

SARL au capital de 3.000 €

Siège : 2 BD DE LA REPUBLIQUE 97620 BOUENI

913033080 RCS de MAMOUDZOU

Par décision des associés du 02/12/2024, il a été décidé de :

- d'étendre l'objet social à : Location de véhicules légers, lourds et industriels avec ou sans chauffeur; - changer la dénomination sociale qui devient GENERAL DES TRANSPORTS ET DES LOCATIONS

Mention au RCS de MAMOUDZOU

Pour avis m

AVIS DE CONSTITUTION

Par ASSP en date du 04/12/2024, il a été constitué une SAS dénommée : MD Company.

Siège social : 3 Rue de l'Hôtel de Ville 97670 Chiconi.

Capital : 500 €.

Objet social : Commerce de gros de fournitures et équipements divers pour le commerce et les services, incluant la vente en gros de ces équipements spécialisés.

Président : Monsieur Abdillahi ALI, demeurant 3 Rue de l'Hôtel de Ville 97670 Chiconi élu pour une durée illimitée. Admission aux assemblées et exercice du droit de vote : Chaque actionnaire est convoqué aux Assemblées. Chaque action donne droit à une voix.

Clauses d'agrément : Les actions et valeurs mobilières émises par la Société sont librement cessibles et transmissibles. Durée : 99 ans.

Immatriculation au RCS de MAMOUDZOU. Pour avis m

AVIS DE CONSTITUTION

Par ASSP du 16/09/2024, il a été constitué une EURL dénommée Urahafu auto. 7 Rue Maambadi 97600 Koungou.

Capital: 5€.

Objet : Le lavage, nettoyage et lustrage de véhicules automobiles manuel, y compris en self-service. Peinture intérieure et extérieure des bâtiments, travaux de peinture sur ouvrages de génie civil. Pose de revêtement dans des bâtiments ou autres projets de construction, de carreaux de céramique, grès, marbre, ardoise ou faïence. Le nettoyage intérieur et extérieur des bâtiments, le nettoyage industriel, le nettoyage de chantiers. Gérance : M. Soultoine Hassani, 7 Rue Maambadi, 97600 Koungou. Durée: 99 ans.

Immatriculation au RCS de Mamoudzou. Pour avis

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