LE PRÉFET FAIT UN BILAN "POSITIF"


Ce mardi 16 juillet, le préfet a tenu une conférence de sécurité, en présence des élus mahorais, pour leur faire le compte-rendu de l’opération Mayotte Place nette qui s’est officiellement achevée le 8 juillet. Malgré quelques objectifs qui ne sont pas atteints, François-Xavier Bieuville estime que le bilan est positif.
Depuis son arrivée, il y a cinq mois, François-Xavier Bieuville fait régulièrement le point avec les élus mahorais. La fin de Mayotte Place nette était donc le moment parfait pour tenir cette troisième conférence de sécurité. Pour rappel, l’opération a duré deux mois et demi, et elle avait au départ trois objectifs : interpeller des chefs de bande, lutter contre l’immigration clandestine, décaser les habitats informels et insalubres. Au fil du temps, un quatrième axe s’est ajouté à la liste, et c’est celui de la lutte contre l’économie informelle.
C’est l’une des fiertés du préfet de Mayotte. Le nombre d’interpellation des chefs de bande a
dépassé l'objectif fixé initialement par le gouvernement. " Le ministre de l'Intérieur et des Outre-mer et la ministre déléguée des Outre-mer, nous avaient assigné comme résultat 60 interpellations de chefs de bande. En réalité, nous en avons réalisé 100. Ils sont tous en prison ", clame fièrement FrançoisXavier Bieuville. Les contrôles ont été intensifiés en zone de police et de gendarmerie afin de " renforcer ce sentiment que le territoire est tenu. "*
C’était l’un des points faibles de l’opération Wuambushu en 2023. Les reconduites aux frontières n’ont pas pu être effectuées comme prévu, car le président Azali Assoumani refusait d’accueillir ses ressortissants. Mayotte Place nette n’a pas eu ce problème. En deux mois et demi, les autorités de l’État ont reconduit à la frontière, " 3 500 personnes qui n’avaient pas de titre leur permettant d’être sur le territoire national en toute légalité. La majeure partie d’entre elles ont été reconduites vers les Comores puisqu’elles sont originaires de là-bas ", précise le délégué du gouvernement. Cependant, l’arrivée de migrants venus de l’Afrique des grands lacs a créé une nouvelle filière. Il est plus difficile pour eux d’être renvoyés, mais il y a un début à tout. " Nous avons initié des reconduites avec le Congo Kinshasa. 50 personnes sont reparties vers ce pays, avec l’aide des autorités congolaises ", précise l’occupant de la Case Rocher. Il cherche désormais à étendre ce dispositif avec le Burundi, la Tanzanie, le Rwanda et la Somalie.
D’emblée, François-Xavier Bieuville est honnête en indiquant que l’objectif des décasages n’est pas atteint. " On nous avait assigné 1300, c’était
sans doute trop ambitieux ", reconnaît-il. Ce sont finalement près de 650 cases en tôle qui ont été démolies durant la période Mayotte Place nette, à Doujani, Sada, Vahibé, Dzoumogné, et la Petiteterre. Cela étant, le préfet ne perd pas espoir, il est convaincu que les 1300 seront atteints d’ici la fin de l’année avec les prochaines opérations de démolition. " À la rentrée en septembre, nous allons commencer avec les démolitions de Mavadzani à Koungou. Ce sont 474 cases, et cela va nous permettre de réaliser un gros tiers pour atteindre l’objectif qui a été assigné au début de Place nette. " À cela, s’ajouteront d’autres opérations qui seront réalisées avant la fin de l’année. Le représentant du gouvernement explique que l’objectif n’a pas été atteint, car ils se sont heurtés à de nombreuses difficultés. " Avant un décasage, nous sommes obligés de faire une enquête sociale, et nous devons proposer des logements. Mais certains n’acceptent pas le relogement et ça rend l’opération compliquée ", explique-t-il. De plus, toujours selon lui, " il manquait 5 millions d’euros sur l’ensemble de l’opération Place nette. Nous les avons obtenus il y a très peu de temps. " Ce manque n’a pas permis aux autorités de l’État de proposer des logements d’urgence à ceux qui pouvaient en bénéficier. Enfin, le préfet n’a pas souhaité effectuer la grosse opération de Mavadzani, car il ne disposait pas des forces de l’ordre lui permettant de la sécuriser.
L’ÉCONOMIE INFORMELLE
Cet axe n’était initialement pas prévu dans le programme de Mayotte Place nette, mais le travail des différents acteurs a permis quelques interpellations. " Nous avons par exemple saisi 4 tonnes de poissons pêchés dans des conditions illégales et sanitairement pas acceptable. On a aussi saisi des kwassa, des moteurs, des filets, et on a fait une opération pour détruire une usine
de kwassa qui se trouvait dans une mangrove à Mayotte ", explique François-Xavier Bieuville. Dans le domaine agricole, il y a également eu des contrôles, notamment en ce qui concerne les plantations illégales, et l’utilisation de produits phytosanitaires dangereux pour la santé publique et interdits dans l'Union européenne. Et enfin, la circulation d’argent liquide au départ de Mayotte vers des pays étrangers, a aussi été scrutée. La douane a intercepté " des flux importants et les personnes qui détenaient cet argent n’étaient pas capables de nous dire d’où ça venait", indique le préfet.
UN BILAN " POSITIF " À AMÉLIORER
Le délégué du gouvernement n’a pas caché sa fierté lors de la conférence de sécurité. " Ce sont des résultats globalement positifs parce que nous avons fait plus avec moins de moyens ", martèle-til. Il est cependant conscient qu’il reste encore beaucoup à faire. " On a encore beaucoup de travail, et je ne cesserai pas tant qu’on a n’aura pas le sentiment d’avoir rétabli une sécurité au profit de nos compatriotes… Moi, je ferai du Wuambushu tous les jours ! " C’est ce qu’attendent les élus mahorais qui étaient présents à cette rencontre. La députée Anchya Bamana demande l’installation " d’un bateau de la marine nationale pour refouler les kwassas afin qu’ils n’arrivent plus à Mayotte… Ce bateau existe au large de La Réunion, une île qui ne connaît pas une immigration aussi massive que Mayotte. " Quant à Chamssia Mohamed, l’adjointe au maire de Dzaoudzi-Labattoir, elle demande " la création d’une maison d’arrêt et d’une maison de redressement pour les mineurs délinquants. " Pour l’heure, nul ne peut garantir si ces propositions seront retenues par le prochain gouvernement.
Raïnat Aliloiffa
Une station d'épuration très largement sous-dimensionnée au regard des besoins réels de la ville.
attribué par les riverains. Tantôt " canal de la honte ", tantôt " canal de la pestilence ", le déversoir d'eaux usées de Labattoir, revient sur toutes les lèvres des habitants du quartier Pamandzi-kéli. À l'approche de la haute saison estivale, les usagers des plages environnantes s'interrogent sur l'impact de son contenu sur les eaux de baignade.
"Les hommes politiques peuvent être sans cœur. J'admets qu'ici à Oupi, résident plus d'étrangers que de labattoiriens d'origine, mais quand même ! Nous restons des êtres humains et des coreligionnaires de ceux qui sont aux manettes de cette municipalité ". Le septuagénaire, qui dit se prénommer Ousséni, s'exprime avec un fort accent anjouanais. Il vient de réaliser sa troisième traversée de la journée du canal d'eaux usées qui limite le quartier de Pamandzi-kéli de la zone d'extension programmée de la ville appelé Oupi. De l'aurore à la tombée de la nuit, il traverse plusieurs fois ce cours d'eau artificiel avant chaque appel du muezzin pour aller faire la prière dans la petite mosquée du quartier. Seulement voilà, il doit, contre son gré, tremper ses pieds et parfois mouiller son boubou dans une eau pestilentielle à la surface de laquelle se distingue bien des résidus d'excréments qui finiront dans la lagune voisine " Bahari titi " (la petite mer en Shimaoré). " Ce n'est pas bien
Des enfants insouciants s'amusent au dessus de ces eaux dangereuses pour leur santé dans l'indifférence générale.
d'aller se prosterner devant Dieu et lui demander sa miséricorde en étant chaque fois souillé de la sorte. Ces personnes qui gouvernent cette ville ne craignent pas le créateur. Seul le pouvoir compte pour eux. Ils n'ont de la considération pour nous que lors des élections ". Et d'enchaîner sur la même lancée que les politiciens et politiciennes savent, en pareilles circonstances, se succéder dans toutes les chaumières de cet endroit délaissé de toutes politiques publiques, pour quémander le soutien direct ou indirect des résidents. " Ils se rappellent alors que nos enfants ou nos petits enfants ont le droit de vote ou qu'ils peuvent faire campagne pour eux. Ensuite, Oupi retombe dans l'oubli total, sujet à la délinquance juvénile, aux hordes de chiens errants. Les seules autorités qui nous fréquentent ici, ce sont les policiers de la PAF (Police aux frontières) et les CRS (comprendre les patrouilles de gendarmerie) dans leurs véhicules bleus qu'ils cherchent à remplir de clandestins "
DÉMÉNAGER DU QUARTIER POUR UNE MEILLEURE SANTÉ
Il n'est pas rare d'assister à un débordement du réseau de collecte d'eaux usées et nauséabondes dans les rues de Labattoir.
L'amertume exprimée par ce vieil homme est loin d'être un cas isolé dans le voisinage de ce qui convient de nommer " le canal de la honte " En effet, les deux bords de ce cours d'eau nauséabonde sont habités par des familles excédées par l'insularité innombrable des lieux. Fatima, Bastoi, Assadi, et bien d'autres riverains n'ont pas de mots assez forts pour décrire les conditions de vie et d'hygiène qu'ils supportent chaque jour et depuis plusieurs années déjà. Il convient de distinguer deux phénomènes dans cette affaire. Les eaux usées provenant de tous les coins de la ville de Labattoir drainées à cet endroit par quantité de caniveaux mais aussi, et surtout, les eaux issues de la station d'épuration positionnée au carrefour de Mangamagari, à côté du déversoir en amont. À certains moments de la journée et de l'année comme actuellement en pleine saison sèche, l'odeur dégagée par ce bouillon de culture à ciel ouvert devient insupportable pour les riverains du canal. Les mieux lotis prennent l'avion et quittent le territoire pour respirer un air plus sain sous d’autres horizons. Ceux qui ne disposent pas des finances nécessaires à de telles pérégrinations n'ont d'autre choix que de supporter l'insupportable. À l'instar de Sandia, plusieurs mères de familles dans le voisinage font part de leur décision de déménager du quartier pour préserver leur santé et celle de leurs enfants. " Le problème c'est qu'il n'y a pas de logement disponible dans la ville, pas même dans les immeubles de la SIM à côté, à Marzoukou ", se désole-t-elle, impuissante. " Au point où nous en sommes, j'envisage même de m'exiler en Grande -Terre, très loin de ce cauchemar ", nous souffle Sandiya. " Sinon c'est la mort assurée qui nous attend dans un mois, lorsqu'il n'y aura aucune goutte d'eau qui coulera dans les caniveaux. Le mélange d'eaux sales et d'excréments va constituer une grosse flaque en avale et le soleil finira son œuvre de macération. Ça va devenir épouvantable, un nid à germes et épidémies assuré au final ", fait-elle observer. À chaque lâchée d'eaux usées provenant des immeubles Marouzoukou en amont de Oupi, les habitants des abords de ce canal de la pestilence voient rouge et balancent des propos peu aimables à l'adresse de la municipalité de Dzaoudzi-Labattoir. " Nous avons compris qu'ils ne feront rien pour nous et que nous ne figurons guère dans leurs préoccupations. Tout ce que nous demandons en urgence, c'est un pont métallique pour enjamber le canal et ne plus avoir à patauger dans cette eau dégueulasse. Cette demande nous la réitérons chaque année mais ils restent sourds à
cette doléance, et les autorités sanitaires ne viennent pas non plus ici. Nous avons l'impression que les différents services se sont passé le mot pour fermer les yeux devant ce problème ", avance Abdallah Ahmed, un autre résident du quartier Oupi.
Entre branches (charriés par la mer en période de marré haute) et troncs d'arbres que l'érosion des sols (sous l'effet des pluies diluviennes) fait renverser dans la zone centrale du canal, des enfants non scolarisés y trouvent un terrain de jeu idéal au dessus de ces eaux dangereuses, sous le regard indifférent des passants. Autre conséquence et non des moindres, la lagune de "Bahari titi", déversoir final de ces eaux, autrefois réputée comme un lieu de reproduction de certaines espaces marines (raies, dugongs, poissons, coquillages, oursins, crabes des palétuviers, etc...), est en contact direct et permanent avec la mer du côté de Dzaoudzi comme des Badamiers. Les plages de Four-à-Chaux, Faré et Badamiers seraient impactées. " Qui s'en soucient vraiment ? Personne ! Et surtout pas ces associations de défense de l'environnement qui ont fait stopper la construction de l'aéroport de l'autre côté à Pamandzi. Quand je pense que nos enfants s'adonnent aussi à certains sports nautiques dans les eaux de
En saison sèche, l'écoulement des eaux usées se fait moins dense dans le canal, les
se transforment alors en bouillon de culture à ciel ouvert.
cette lagune, il y a de quoi perdre le nord dans tout ça ", avance énervé Hamada Ali M, un habitant du quartier Racini qui longe "Bahari titi", juste avant Four-à-chaux. La gestion des eaux usées dans la commune de Dzaoudzi-Labattoir est " un serpent de mer " qui ne cesse de grandir d'année en année, au fur et à mesure que les équipes municipales se succèdent à l'hôtel de Ville. L'extension progressive du réseau d'eaux usées dans une partie importante de la ville ne fait qu'empirer une situation déjà dramatique. Ces équipements s'avèrent sous-dimensionnés avant même qu'ils ne deviennent opérationnels. Il n'est pas rare de tomber sur des bouches de réseaux et autres regards débordants d'eaux nauséabondes. À l'heure actuelle, très peu d'usagers y ont accès alors même que la loi impose à tous les riverains du réseau de s'acquitter d'une taxe destinée à financer le traitement de ces eaux usées. Du côté des élus locaux, l'heure est au mutisme et à l'embarras, faute de disposer de moyens adéquats pour gérer ce sérieux problème de santé publique.
SIAK
Nous avons contacté l’agence régionale de santé de Mayotte afin qu’elle puisse pour réagir sur ce phénomène d’insalubrité. Voici sa réponse. " La plage de Monaco fait l’objet d’un contrôle sanitaire régulier. Ce contrôle sanitaire, réalisé par l’ARS, permet au gestionnaire du site, à savoir la Mairie de Dzaoudzi, d’avoir des éléments objectifs quant aux mesures de gestion à mettre en œuvre pour préserver la santé des usagers. Ce site a connu par le passé des épisodes de pollution dues à des contaminations par des déversements des matières fécales. Dans ce type de situation, l’ARS prend attache avec la mairie afin qu’un arrêté de fermeture temporaire de la baignade soit émis pour préserver les usagers. Une visite est ensuite organisée pour identifier les sources de pollution et prendre les mesures nécessaires. Enfin, une fois les mesures palliatives prises, un prélèvement de recontrôle est réalisé pour vérifier le retour de l’eau à une qualité conforme à la réglementation. Concernant les actions mises en œuvre sur les derniers épisodes de pollution connus, je vous invite à vous rapprocher de la SMAA (société mahoraise de l’assainissement) afin d’avoir le détail des interventions réalisées.
Pour ce qui est de la situation actuelle sur ce site de baignade, les résultats du contrôle sanitaire ne révèlent pas de nouvelle pollution depuis plus de 12 mois, et les derniers prélèvements font état d’une eau de baignade de bonne qualité.
Par ailleurs, aucun signalement n’est parvenu à l’ARS signalant une quelconque pollution de l’eau sur ce site de baignade. "
Né le 16 juillet 2004, le Conseil de la Culture de l’Education et de l’Environnement de Mayotte (CCEEM) a fêté ses 20 ans ce mardi. À cette occasion, une conférence était organisée à l’hémicycle Younoussa Bamana pour tirer un bilan et évoquer ses chantiers à venir.
Le Conseil de la Culture de l’Education et de l’Environnement de Mayotte est la deuxième assemblée du département-région de Mayotte avec le Conseil économique, social et environnemental de Mayotte (Cesem). Il a une fonction consultative auprès du Conseil départemental. Il émet des avis sur saisine du Président du Conseil départemental ou sur auto-saisine dans ses domaines de compétences à savoir, la culture, l’éducation et l’environnement. " Le conseil mène un travail en silence, pas un travail médiatique comme les élus ", présente Daroussi Ahamadi, ancien président de l’instance entre 2008 et 2011. " Le CCEEM accompagne, conseille mais surtout il apporte la vision de la société civile sur les politiques à mettre en place ", précise Ben Issa Ousseni, le président du Conseil Départemental de Mayotte.
Daroussi Ahamadi est revenu sur des avis marquants de l’assemblée. Par exemple, concernant la départementalisation de Mayotte. " Le CCEEM n’a pas souhaité émettre un avis favorable ou défavorable. Nous avons d’abord demandé que ce processus de départementalisation réponde au développement de Mayotte ", se souvient-il. Pendant son mandat, a aussi été porté la volonté de " créer un centre universitaire grâce aux conseils du CCEE de La Réunion " L’ancien président a évoqué le Conservatoire
Daroussi Ahamadi, au centre, a évoqué des travaux menés par l’Assemblée lorsqu’il était président. À gauche, Rocher Ramchetty, président du CCEE La Réunion et à droite Bibi Chanfi, vice-présidente du Conseil départemental.
national des arts et des métiers (CNAM) de Mayotte. " À un moment il risquait une fermeture, nous nous sommes auto saisis pour que cet organisme reste ouvert. Aujourd’hui, le CNAM est existant et propose une palette de formations ", se félicite-t-il.
Plus récemment, un travail du CCEEM a été mené avec le Conseil départemental pour la reconnaissance de deux langues mahoraises : le shimaoré et le kibushi comme faisant partie du patrimoine de France. " À la suite de ce partenariat, nous avons été fiers d’apprendre l’adoption ultérieure de la loi Molac en 2021 ", se réjouit Bibi Chanfi, vice-présidente du Conseil départemen-
tal en charge du développement économique. Cette loi vise à protéger et promouvoir les langues régionales.
SES PERSPECTIVES D’AVENIR
Pour son mandat 2024-2027, dans le domaine de la culture, son fil conducteur est de " préserver l’identité culturelle ". L’assemblée veut par exemple "inciter à des travaux de recherche scientifique sur la culture mahoraise, son fonctionnement, ses codes, ses pratiques "
Pour la réussite éducative, ses membres entendent " promouvoir les initiatives d’éducation populaire ", mais aussi " donner une autre vision de la réussite par les voies alternatives à l’école dans les parcours professionnels et professionnalisants ". Sur les questions environnementales, le CCEEM souhaite notamment " intégrer les risques naturels liés à l’environnement dans le développement durable du territoire " ainsi qu’" encourager les investissements massifs sur les énergies renouvelables pour optimiser l’efficacité énergétique du territoire "
De son côté, Ben Issa Ousseni, le président du Conseil Départemental de Mayotte " aimerait que le CCEEM puisse s’auto-saisir des dossiers importants tels que la Loi Mayotte pour trouver des solutions aux problèmes que nous connaissons. " Malgré ses 20 bougies, l’existence du CCEEM est en revanche menacée selon l’ancien président : " Je parie que le projet de Loi Mayotte va prévoir la disparition du CCEEM. Mais si à l'avenir, vous vous battez, il va rester ", a-t-il fait remarquer aux membres du Conseil. En Guyane et en Martinique, le CCEE a fusionné avec le Conseil économique, social et environnemental (CESER).
Lisa Morisseau
Les huit candidates Miss Mayotte 2024 ont été révélées ce lundi 15 juillet. La future Miss élue aura pour mission d’être ambassadrice de l’île et de sa culture. L’élection aura lieu le 31 août.
Tapis rouge, strass, paillettes. Le comité Miss Mayotte pour Miss France a sorti le grand jeu, ce lundi 15 juillet, pour la soirée révélation des candidates, situé au cinéma Al-Pajoe à Mamoudzou. Les huit candidates Miss Mayotte ont été présentées au public. Elles sont issues du nord, du centre, du sud et de la Petite-Terre, tout le territoire est représenté.
Au-delà de la beauté, le comité recherche une ambassadrice de l’île aux parfums. Le slogan est on ne peut plus clair : " Une Miss pour faire rayonner Mayotte ". Une communication qui s’inscrit dans " un objectif marketing ", assume Patrick Belin, le directeur artistique du comité. L’idée est de promouvoir le territoire et de " mettre en lumière la culture et les traditions de notre belle-île ", souligne Catherine Mkadara, la directrice du comité.
Est recherchée une " femme qui incarne des valeurs, qui regarde à la fois vers l’avenir de notre
L’ensemble du comité Miss Mayotte pour Miss France en compagnie d’élus et des candidates.
société et qui reflète également la diversité de notre département ", souligne Saïd Salim, le président de l’office de tourisme de Petite Terre. Cette année encore, l’élection de Miss Mayotte se déroulera à Pamandzi.
" LE BESOIN D’UN AMBASSADEUR "
À l’heure où Mayotte traverse une passe difficile,
" on a besoin d’un ambassadeur pour représenter Mayotte ", constate Houdayifa Chibaco, l’actuelle Miss Mayotte, qui elle-même a pu ressentir le soutien des Mahorais au moment du concours Miss France. " La veille de l’élection, j’ai senti tout l’engouement du peuple mahorais pour ma candidature. C’était le moment le plus marquant de mon aventure Miss Mayotte ", raconte-t-elle. L’élection de Miss Mayotte pour Miss France
2025 se déroulera le 31 août à l’hôtel Ibis Styles à Pamandzi. Un lieu qui a été choisi pour ne pas être trop impacté en cas de mouvement social. Les organisateurs ont bien sûr en tête les barrages du début d’année 2024. La Miss France 2024 sera présente à l’élection, c’est donc l’image de Mayotte qui sera en jeu à ce moment-là.
Lisa Morisseau
- Anziza Madi, 18 ans, 1m72, Longoni. " En tant que Miss Mayotte, je souhaiterais ardemment défendre la préservation de l’environnement, l’éducation des jeunes et promouvoir la riche culture mahoraise. "
- Mouzdalifa Halidi Abdou, 21 ans, 1m76, Pamandzi. " Ce serait une opportunité unique de faire connaître notre île, riche en paysages magnifiques, plages superbes et trésors culturels. "
- Safina Attoumani Bamze, 24 ans, 1m70, Sada, " Je souhaite défendre l’accès à la santé, confrontée à des crises fragilisant son système. "
- Zaya Toumbou, 20 ans, 1m73, Acoua, " Je souhaite défendre la protection de l’environnement, essentielle pour Mayotte face aux défis du réchauffement climatique et la promotion des artistes mahorais sur la scène nationale et internationale. "
- Fayna Mchami, 28 ans, 1m73, Poroani, " J’aimerais défendre la lutte contre le harcèlement scolaire qui cause tant de souffrance à notre jeunesse. "
- Thakila Abdallah, 25 ans, 1m78, Chiconi, " J’aimerais contribuer au développement de l’art et de la culture mahoraise. Je suis convaincue que la population mahoraise est talentueuse et mérite d’être mise en lumière. "
- Neidja Maliki, 25 ans, 1m78, Tsingoni, " Je souhaite offrir un accompagnement à la jeunesse mahoraise dans tout ce qu’elle entreprend que ce soit dans ses études supérieures ou dans la recherche d’un emploi. "
- Tatiana Ibrahim, 22 ans, 1m72, Pamandzi, " En tant que Miss Mayotte, je mettrai en avant la splendeur de notre île, ses paysages magnifiques, son histoire riche et la chaleur de ses habitants. "
De retour de la Foire Internationale des Produits Agricoles de Dakar, les membres de l'ADESFEM, entendent soutenir leurs agricultrices locales dans leur transition vers des pratiques durables, respectueuses de l'environnement et capables de répondre aux défis climatiques. Elles ambitionnent de faire de l'agriculture un pilier de l'économie mahoraise.
Mise à l'honneur lors de la dernière Foire Internationale des Produits Africains (FIPA), à Dakar cette année, la délégation de femmes entrepreneures de Mayotte est rentrée enchantée par cette première sortie à l'international. À les entendre, cette première expérience a été des plus enrichissantes pour ces femmes actives, au-delà de toutes leurs attentes. Bien que revenues du Sénégal depuis plusieurs semaines, elles ont choisi d'attendre la fin des élections législatives anticipées pour dresser publiquement le bilan de leur déplacement sur le continent africain du 28 mai au 9 juin 2024 au cours d'une conférence de presse organisée vendredi matin 12 juillet courant sous le préau du Conseil départemental de Mayotte. Une conférence de presse à laquelle ont participé plusieurs élues du territoire, parmi lesquelles les conseillères départementales de Mamoudzou 1 et Sada-Chirongui, Hélène Polozec et Mariame Said Kalame, mais également, Chamssia Mohamed, la première adjointe au maire de Dzaoudzi-Labattoir.
FAIRE AVANCER MAYOTTE GRÂCE AU TRAVAIL ET À LA CRÉATIVITÉ DES FEMMES
Contre toute attente, les adhérentes de l'association pour le développement Économique et Social des Femmes Entrepreneurs de Mayotte (ADESFEM) ont reçu la visite surprise d'Anchya Bamana, la nouvelle député (RN) de la circonscription 2 qui leur a réservé sa première sortie publique, depuis son retour de l'Assemblée nationale. Cette réunion de restitution était présidée par Zakia Meresse, la présidente d'honneur de l'ADESFEM (Halima Moumini la présidente en exercice étant absente du territoire). Se félicitant de l'accroissement progressive de
cette organisation créée en 2012, grâce à la détermination de ses membres, Madame Meresse a expliqué que la mission de celle-ci est claire, " promouvoir et soutenir les femmes entrepreneures dans tous les secteurs d'activités à Mayotte " parce qu'elle croit fermement que " le développement de notre île passe par l'autonomisation des femmes et leur participation active à l'économie locale ". Elle a appuyé son propos en soulignant le fait que les membres de l'ADESFEM sont issues de divers horizons, commerce, agriculture, artisanat et d'autres domaines, et qu'elles partagent un objectif commun qui est de " faire avancer Mayotte grâce à leur travail, leur créativité et leur esprit entrepreneurial " Pour revenir à la participation de l'ADESFEM à la FIPA 2024, Zakia Meresse a évoqué la qualité exceptionnelle de l'accueil réservé à sa délégation par les hautes autorités de l'État sénégalais, notamment le consul en poste à Paris (lequel avait spécialement fait le déplacement pour les accueillir), mais également le Ministre des Affaires Étrangères et sa collègue en charge de la famille et de la promotion sociale qui a tenu à visiter le stand officiel de notre île.
DÉVELOPPER UNE COOPÉRATION
MULTIFORMES AVEC L'AFRIQUE
Autre participant à cette conférence de presse, Ousseni Balahachi. Il a relevé l'importance et la qualité de cette nouvelle relation que le Sénégal est en train de tisser avec Mayotte dans tous les domaines, sachant que jadis ce pays fut l'un des soutiens de la revendication territoriale comorienne sur Mayotte. Il a invité les différents responsables politiques locaux à s'engouffrer sur cette brèche ouverte par le pays de Léopold Sédar Senghor pour porter la voix des Mahoraises et des Mahorais sur le continent africain et à asseoir une coopération économique, sociale
et culturelle profitable à toutes les parties. Il a notamment fait référence aux échanges universitaires et religieux entre l'institution cadiale de Mayotte et son équivalent sénégalais. La Première adjointe au maire de Dzaoudzi-Labattoir, Chamssia Mohamed, qui s'est également exprimée au cours de cette conférence de presse a, elle, salué la qualité des échanges que les représentants des intercommunalités de Petite-Terre et du Sud ont eu avec l'association des maires du Sénégal. Elle a rappelé la présence de ressortissants sénégalais dans sa commune, plus de 150 personnes, et le besoin de coopération avec leur pays d'origine. Ce déplacement à la FIPA 2024 ouvre pour elle, de nouvelles perspectives de coopération internationale avec d'autres pays qui souhaitent accueillir des maisons de Mayotte dans leurs capitales respectives. La Chine se dit prête à leur emboîter le pas dans la ville de Guangzhou où transite une forte communauté d'hommes et femmes d'affaires de notre île. Pour rappel, la FIPA envisage d'installer dans notre département son siège pour l'Océan indien et y co-organiser prochainement une conférence économique internationale. Cette conférence de presse du vendredi 12 juillet 2024 a vu la désignation officielle d'Hélène Polozec en qualité de marraine de l'ADESFEM.
Idrissa Sanda est un étudiant mahorais qui a beaucoup fait parler, et pour cause, il a introduit un recours en annulation contre l'élection d'Anchya Bamana au poste de députée de Mayotte dans la circonscription 2, en succession de Mansour Kamardine. Il se dit indigné par les pratiques en cours sur l'île en période d'élections, le manque de courage des Mahorais pour agir en vue de les stopper, particulièrement devant les instances juridiques adéquates. Il explique ses motivations dans l'entretien ci-dessous.
Flash Info : Qu'est-ce qui vous a motivé à faire ce recours contre l'élection d'Anchya Bamana ?
Idrissa Sanda : Ce recours est né d'un sentiment profond d'indignation face à une violation flagrante de nos principes démocratiques les plus sacro-saints. Depuis mon plus jeune âge, j'ai été animé par une quête inlassable de justice et d'équité, des valeurs que j'ai défendues avec passion en tant que représentant de mes camarades au lycée de Petite-Terre. Voir la démocratie manipulée par des moyens illégitimes et des actions clandestines, telles que la propagande électorale sur TikTok la veille du scrutin, est une atteinte insoutenable à l'intégrité de notre système électoral. Le Conseil constitutionnel a déjà statué sur des cas similaires, démontrant que même de petites irrégularités peuvent compromettre l'issue d'une élection. Mon engagement ne se limite pas à contester une élection, mais à protéger le sanctuaire de notre démocratie contre toute forme de perversion. C'est un acte de résistance contre l'injustice et une affirmation de notre devoir moral de veiller à ce que chaque voix soit respectée et que chaque élection soit équitable.
F.I : Quelles preuves êtes-vous en mesure de fournir pour prouver vos affirmations ?
I.S : Nous avons recueilli un corpus probant et substantiel de preuves démontrant la violation des règles électorales. Des captures d'écran et des enregistrements vidéo des diffusions en direct sur TikTok montrent sans équivoque des militants de Mme Bamana exhortant les électeurs à voter pour elle, en pleine période de silence électoral. Ces diffusions, ayant eu lieu à un moment critique où les électeurs doivent être libres de toute influence, constituent une infraction grave. En complément, des témoignages oculaires corroborent ces faits. Ces éléments seront soumis au Conseil constitutionnel pour illustrer l'impact significatif de ces infractions sur le résultat de l'élection. La jurisprudence en la matière, comme les décisions n° 2017-5092 AN et n° 2022-5773 AN, a établi que de telles manœuvres peuvent vicier le processus électoral, particulièrement lorsque l'écart de voix est réduit. Ces preuves visent à restaurer l'intégrité et la transparence de nos élections.
F.I : Est-ce pour vous une sorte de baroud
d'honneur contre la victoire du Rassemblement National à Mayotte ?
I.S : Ce recours transcende les querelles partisanes et s'inscrit dans une défense impérieuse des principes républicains et démocratiques. Mon action n'est pas dirigée contre un parti politique en particulier, mais contre toute pratique qui compromet l'équité et la transparence de notre système électoral. À 19 ans, je me tiens en rempart contre l'injustice, fort de mon expérience en tant que représentant des élèves dans divers conseils au lycée, où j'ai vigoureusement défendu
les droits de mes camarades. J'ai organisé des manifestations, mené des luttes acharnées pour les droits des lycéens, et cette détermination se poursuit aujourd'hui. Cette démarche est une manifestation de mon engagement à garantir que notre démocratie fonctionne avec probité, que chaque vote compte, et que chaque élection soit menée de manière intègre. Les pressions et les menaces, y compris mon obligation de démissionner de mon poste de vice-président d'une autre association de jeunes étudiants Mahorais, n'ont fait qu'accentuer ma détermination. Je suis prêt à combattre pour la justice, sans relâche.
Depuis son plus jeune âge, Idrissa Sanda est un ardent défenseur des droits et de la justice. Dès le lycée, il s'est distingué en tant que représentant des élèves dans des instances telles que le conseil disciplinaire, le conseil d'administration et le conseil de la vie lycéenne. Il a également siégé au conseil académique de la vie lycéenne, présidé par le recteur, et a conduit de nombreuses actions pour défendre les intérêts des lycéens, organisant des manifestations et menant des combats pour leurs droits. Aujourd'hui, en tant que président de l'Association Unis Contre l'Injustice, il continue à se battre pour la justice et la transparence, quoi qu'il advienne. Son engagement dépasse le cadre politique, il est profondément personnel et philosophique. Il rêve d'un avenir où chaque voix est respectée et chaque élection est juste. Actuellement étudiant en licence de droit, Idrissa a également écrit un livre intitulé " Éclats d'injustice : Un étudiant ultramarin face à l’indifférence ", où il partage ses expériences, ses luttes et ses réflexions sur la justice et l'engagement citoyen.
LA CONVICTION ET LA DÉTERMINATION D'UN JEUNE ENGAGÉ
Idrissa Sanda n'est pas novice dans le domaine de l'engagement citoyen. Son parcours montre un jeune homme profondément attaché à la justice et aux droits de ses pairs. " En tant que représentant des élèves, j'ai toujours défendu les intérêts de mes camarades. Que ce soit au conseil disciplinaire, au conseil d'administration ou au conseil de la vie lycéenne. J’ai toujours été en première ligne pour m'assurer que nos voix soient entendues, " explique-t-il. Aujourd'hui, son engagement s'étend au-delà des murs de l'école, touchant des questions nationales cruciales. " L'injustice sous toutes ses formes doit être combattue. Mon livre, Éclats d'injustice : Un étudiant ultramarin face à l'indifférence, est un cri de ralliement pour tous ceux qui refusent de rester silencieux face aux abus et aux inégalités. J'y raconte mes expériences, mes combats et mes aspirations pour un monde plus juste. À 19 ans, certains pensent peut-être que je suis trop jeune pour mener de tels combats, mais l'histoire nous montre que ce sont souvent les jeunes qui portent le flambeau du changement, " affirmet-il avec conviction.
UN COMBAT POUR LA TRANSPARENCE ET L’INTÉGRITÉ
L'action d'Idrissa Sanda et de son association
ne vise pas seulement à contester une élection, mais à défendre la transparence et l'intégrité de notre système démocratique. " Les élections sont le fondement de notre démocratie. Si nous permettons que des pratiques illégales passent sans contestation, nous affaiblissons les piliers de notre république. La décision du Conseil constitutionnel dans les affaires précédentes montre l'importance de chaque voix et de chaque vote. Nous devons être vigilants et fermes dans notre défense des processus démocratiques, " insiste-t-il.
UNE VISION POUR L’AVENIR
Pour Idrissa Sanda, ce combat est aussi une vision pour l'avenir. " Je veux que chaque jeune, chaque citoyen, se sente investi du pouvoir et du devoir de défendre notre démocratie. Nous ne pouvons pas rester passifs face à l'injustice. Nous devons être actifs, engagés et prêts à nous battre pour ce qui est juste, " conclut-il. Son parcours et son engagement montrent qu'il est prêt à aller jusqu'au bout pour défendre les valeurs auxquelles il croit.
En application de l’article R.121-19 du Code de l’Environnement - Modifié par Décret n°2021-837 du 29 juin 2021 - art. 3
La concertation préalable porte sur le projet de création de lignes de transport maritime de voyageurs entre Iloni, Mamoudzou et Longoni
Elle est organisée à l’initiative du Conseil Départemental de Mayotte conformément aux articles L.121 -16 et L.121-16-1 du Code de l’Environnement, sous l’égide de son Président Ben Issa Ousseni. Le recours à un garant n’a pas été retenu.
La concertation préalable se tient du 1er juillet 2024 au 17 aout inclus, selon les modalités suivantes :
Le dossier de concertation présentant les objectifs et caractéristiques principales du projet , des infrastructures nécessaires, leur coût estimatif, une synthèse des incidences potentielles sur l’environnement et une mention des solutions alternatives envisagées (Art. R.121 -20 du Code de l’Environnement) ainsi qu’un document de synthèse sont mis à disposition du public :
- Dans les mairies des communes Dembéni et Koungou et au siège du Conseil Départemental aux jours et heures d’ouverture au public. Des affiches présentant le projet seront exposées pendant toute la durée de la concertation.
- Sur le site internet du Conseil Départemental : www.mayotte.fr
Le public est invité à participer au travers :
- Des annonces légales dans la presse quotidienne régionale ;
- De publications sur les réseaux sociaux du Conseil Départemental ;
- Une page dédiée à la concertation préalable sur le site internet du Conseil Départemental : https://consultation.mayotte.fr/, sur laquelle les avis du public seront recueillis ;
- Une réunion publique le vendredi 25 juillet à Mamoudzou (renseignements sur les dates, lieux et horaires disponibles sur le site internet du Conseil Départemental : www.mayotte.fr, par voie de presse et d’affichage) ;
- Une réunion publique le samedi 26 juillet à Iloni (renseignements sur les dates, lieux et horaires disponibles sur le site internet du Conseil Départemental : www.mayotte.fr, par voie de presse et d’affichage) ;
- Une réunion publique le dimanche 27 juillet à Longoni (renseignements sur les dates, lieux et horaires disponibles sur le site internet du Conseil Départemental : www.mayotte.fr, par voie de presse et d’affichage) ;
Les différents supports de la concertation seront disponibles à compter du 8 juillet 2024
A l’issue de la concertation préalable, dans un délai d’un mois, le bilan sera transmis qui le publie sans délai sur son site internet (Art. R.121 -23 du Code de l’Environnement). Le bilan sera joint au dossier de déclaration d’utilité publique Les choix / les décisions du maître d’ouvrage à l’issue de la concertation préalable seront publiées sur le site internet dédié.
LE LAZARET DE LA GRANDE CHALOUPE, EN FINALE DE L’ÉDITION 2024 DU CONCOURS DU MONUMENT PRÉFÉRÉ DES FRANÇAIS
Il a été en concurrence avec la Maison Folio lors de la première phase de sélection. Les votes sont allés en sa faveur. Le Lazaret de la Grande Chaloupe, lié à l'histoire de l'engagisme à la Réunion, se retrouve propulsé en finale du concours du Monument préféré des Français aux côtés de 14 autres sites plébiscités en France. Le public peut voter pour lui jusqu’au 24 juillet prochain. C’est le monument lié à l’histoire de l’Engagisme mais aussi du peuplement à la Réunion. En compétition avec la Maison Folio à Salazie, le Lazaret de la Grande Chaloupe a remporté les votes du premier tour et se retrouve propulsé en finale de l’édition 2024 du concours du Monument préféré des Français.
Qui succédera au château fort de Sedan ? Jusqu'au 24 juillet prochain, le public peut de nouveau voter pour faire du Lazaret son monument préféré ?
Cette touriste venue visiter les lieux trouve que le Lazaret est quand même un grand témoin de l’histoire du peuplement de la Réunion. "Il est intéressant dans son contenu. Je ne l’avais pas vu dans son entier précédemment mais je trouve que l’ouvrir au public, ça éclaire sur ce qu’est l’histoire et la vie de la Réunion. Pourquoi on est comme ça à la Réunion"
Elle estime qu'il a ses chances, et d'ajouter que "les métropolitains devraient comprendre que c’est un territoire pleinement français qui mérite parfaitement qu’on le reconnaisse dans toutes ses qualités". Pour un autre touriste de passage dans l'île, le Lazaret est "un moment clé dans la migration des différents peuples qui constituent les populations d’aujourd’hui ". A la question Le Lazaret a-t-il des chances d’être élu monument préféré des Français, ce dernier répond : "il est essentiel pour ce département ici, mais pour les Français qui sont nombreux et qui ont des notions différentes, je ne sais pas s' il a des chances d’être élu"
Un troisième visiteur déclare pour sa part : "je le lui souhaite mais reconnait que ce ne sera pas simple" Il explique que le monument "n'est très vaste mais qu'il a une dimension historique importante" Jessica Play, Directrice scientifique et culturelle du Lazaret de la Grande Chaloupe dit évidement toute sa satisfaction. "C'est une fierté pour les employés et les habitats de la Grande Chaloupe. C'est une fierté pour toute le population de ce territoire" "Montrons ensemble que notre Histoire compte, et qu’elle peut-être portée au plus haut au niveau national", exhorte Jessica Play, Attachée de conservation du Patrimoine et Directrice scientifique et culturelle du Lazaret de la Grande Chaloupe. Le site est ouvert depuis 2008 au public. Construit en 1861 et abandonné en 1950, Il perpétue la mémoire des travailleurs engagés arrivés par centaines de milliers sur l'île. Ils étaient à leur arrivée, placés en quarantaine afin d'éviter la propagation de maladies telles que la peste, la variole ou le choléra aux populations locales.
VACANCES : COMMENT OFFRIR DU RÉPIT AUX AIDANTS ? Qui pour aider les aidants en période estivale ? Des initiatives existent pour permettre aux proches de personnes dépendantes de souffler un peu. Les besoins des personnes aidées ne prennent pas de vacances d’été. Être aidant est un travail
à temps complet qui ne connaît pas les week-ends ou les jours fériés : difficile pour les proches de personnes dépendantes de s’absenter pour prendre du temps pour eux.
En Guyane, 22 000 personnes ont le statut d’aidant, selon l’association Ebène. Elle propose alors de leur venir en aide et de leur accorder une pause avec "Vakans Répi". Le principe : des séjours de répit tous frais payés pour des couples aidant/aidé, pour couper avec le quotidien pendant 48 heures. Ce week-end, 15 aidants et 15 personnes dépendantes se retrouveront à Saint-Laurent-du-Maroni où les attendent diverses activités : prestation de danse bushinenge, aquagym, réflexologie plantaire, atelier d’argile, visite du camp de la Transportation, initiation au Tai-chi… 15 professionnels supplémentaires prendront le relais avec les aidés. Prendre de la distance avec le quotidien marqué par la maladie ou le handicap
Cette démarche s'inscrit dans le cadre du dispositif des "plateformes de répit du Jardin d’Ebène", porté par l’association Ebène, soutenue par la Collectivité Territoriale de Guyane (CTG) et l’Agence Régionale de Santé (ARS).
Le premier séjour a démarré en juillet 2023 et le projet, prévu sur 3 ans avec 9 séjours au total, se poursuit d’année en année. Le budget déboursé pour chaque séjour s’élève à 25 000 euros.
D’autres structures voient le jour pour répondre au besoin d’améliorer le mieux-être des personnes aidantes sur du long terme également. Respi-familles, une société relevant de l’économie sociale et solidaire, ouvre un "halte-répit" à Rémire-Montjoly. La proposition des deux initiatrices du projet Naomie Juillard, présidente d’Adapto-solution et Guylène Anglio, éducatrice spécialisée : accueillir tous les jours de 8 heures à 16 heures dix personnes âgées ou en situation de handicap sans solution. Les aidants auront la possibilité de rester sur place ou d’en profiter pour s’évader.
La mission c’est de sortir du quotidien des personnes aidées mais aussi de faciliter celui des aidants qui sont particulièrement éprouvés selon Naomie Juillard, porteuse du projet : "Je suis confrontée à des personnes qui ont besoin d’aide pour leurs parents, pour leurs enfants". Plusieurs formules de prix sont disponibles.
Les portes-ouvertes ont lieu durant tout l’été. Les inscriptions sont toujours ouvertes.
ACCIDENT. LE CORPS D’UNE FEMME REPÊCHÉ PAR LES PLONGEURS DE LA GENDARMERIE À SAINT-LOUIS
Le corps sans vie d’une femme a été repêché par les plongeurs de la gendarmerie en fin de matinée ce mardi à Saint-Louis de Marie-Galante. Son véhicule aurait fait une sortie de route dans la nuit pour terminer dans la rivière. Il était immergé avec la conductrice à l'intérieur dans plus de 4 mètres d'eau. Appelés suite à une alerte pour accident de la circulation d'une voiture légère seule vers 8h, les sapeurs pompiers ont découvert un véhicule immergé à 4 mètres de profondeur dans la rivière au lieu-dit Le Pont rouge entre Grand Bourg et Saint-louis de Marie-Galante. Une première reconnaissance a été faite par un pompier sauveteur aquatique mais sans visibilité à ce stade il n'a pu voir si quelqu'un était à l'intérieur. Le lieutenant Jacques Laguerre a été l'un des premiers sur place. Face à cette situation, les secours ont fait appel à la gendarmerie et à ses plongeurs professionnels. Une étape nécessaire avant de sortir la voiture de l'eau, d'autant qu'une femme était signalée
disparue depuis lundi soir.
Le corps sans vie d'une femme a finalement été repêché en fin de matinée. Selon les premiers éléments de l'enquête, son véhicule aurait fait une sortie de route alors qu'elle rentrait de son travail.
APRÈS LES LÉGISLATIVES 2024, LE PARTI PROGRESSISTE MARTINIQUAIS EST-IL À UNE NOUVELLE CROISÉE DES CHEMINS ? L'un des principaux partis politiques martiniquais est confronté à un cuisant revers électoral avec la perte du siège de député, pourtant lié à Fort de France, ville chef-lieu, devenue circonscription en 2010. Le Parti Progressiste Martiniquais s'en relèvera-t-il ? Même si ce n'est pas la première défaite électorale subie par la machine politique créée par Aimé Césaire et Pierre Aliker en 1958, cette déconvenue, pas si surprenante selon certains, marque incontestablement un arrêt dans les conquêtes électorales de ces dernières années. Johnny Hajjar, jusque-là l'un des dauphins de Serge Letchimy avec Didier Laguerre et quelques autres, et qui lui avait même succédé, il y a 2 ans au Palais Bourbon, n'a pu compter semble-t-il, sur un PPM complètement rangé à ses côtés. Le parti césairiste s'était-il trop endormi sur ces récents lauriers, pour ne pas pouvoir se mettre suffisamment en action lors de cette campagne éclair ? Des dissensions survenues au moment du dernier congrès en novembre 2023, n'auraient-elles pas été encore soldées ? Le PPM était-il sincèrement uni au moment de cette bataille électorale ? Certaines et certains se posent sérieusement la question de savoir si tout le monde au sein de l'appareil du parti, était prêt à sauver le soldat Hajjar ! Car, dès lors que cette candidature inédite de la cheffe des socialistes de Martinique, dont la notoriété n'a cessé de s'étoffer ces derniers temps, était annoncée, le parti se devait de réagir. Mais des caciques du PPM n'auraient-ils pas considéré encore (une fois de trop et à tort, après coup !) les quartiers foyalais comme bastions inexpugnables ?
Au sein ou à côté du parti, que ce soit en son siège de Trénelle, dans la place forte de la mairie, ou encore dans les couloirs de l'Hôtel de l'Exécutif territorial à Plateau Roy, tout le monde était-il en soutien de la réélection de leur pair ? Certaines indiscrétions jettent le doute jusqu'à maintenant... Quoi qu’il en soit, Serge Letchimy, le président d'honneur du PPM, par ailleurs PCE (Président de Conseil Exécutif) de la CTM, a estimé que la candidature d'une Socialiste sur son terrain (miné ? !) a été une trahison du Parti Socialiste et de son chef Olivier Faure, et d'annoncer alors la rupture du travail en commun.
Au-delà de ce coup de sang, les raisons objectives de la défaite d'un élu sortant et de sa famille politique, ne mériteraient-elles pas une analyse introspective et des remises en cause, pour éviter des périls encore plus menaçants ?
CRASH DE L’AÉRONEF D’AB AVIATION : OUVERTURE DU PROCÈS SUR LES INDEMNISATIONS
Alors que les provisions allouées aux proches directs des victimes ne sont toujours pas versées, l’audience au fond a quand même été ouverte et le délibéré est attendu le 17 septembre prochain. Initialement prévue au mois d’avril dernier, après un premier échange de toutes les parties devant le juge, l’audience au fond sur le volet civil du crash du vol d’Ab Aviation a finalement eu lieu hier, mardi, 16 juillet. A la barre, la compagnie locataire de l’aéronef, le propriétaire de l’avion, Fly-zanzibar, enfin l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacm). Les débats ont tourné essentiellement autour de la responsabilité des uns et des autres, notamment dans le versement des indemnisations revenant aux proches des victimes. Le 26 février 2022, un Cessna exploité à des fins commerciales par Ab Aviation faisait un crash au large de Mwali. Cet accident causera la mort de 12 passagers comoriens et deux membres d’équipage, d’origine tanzanienne. Deux ans plus tard, non seulement les causes ayant entrainé le drame restent inconnues, faute d’enquête approfondie, mais les indemnisations n’ont pas été débloquées. L’audience de ce mardi s’est surtout penchée sur cette problématique. Pour rappel, les avocats avaient déjà échangé leurs conclusions depuis le mois de février. La journée d’hier a donc été consacrée aux plaidoiries. Il s’agit de la première audience ouverte au public.
L’avocat des familles des victimes, Me Saïd Mohamed Saïd Hassane a d’abord souligné que le fabricant d’un avion ne l’a pas inventé pour tomber. "Ce qui s’est passé au large de Moheli signifie qu’il y a eu plusieurs erreurs commises au niveau de la chaine. Et l’assureur ne peut en aucun moment s’en laver les mains puisque les pilotes étaient sous sa responsabilité. Ab Aviation a présenté une police d’assurance qui, selon lui, inclut les passagers. Si Fly-zanzibar affirme aujourd’hui qu’il savait que les passagers ne bénéficiaient pas d’une assurance mais qu’il a laissé quand-même ses pilotes les transporter, cela voudrait dire qu’il est aussi responsable", a tranché le conseil des proches des victimes, qui dit s’en remettre à l’appréciation du juge de fond des pièces d’assurance versées. Toutefois, Me Saïd Mohamed Saïd Hassane a demandé au tribunal d’accorder aux familles des indemnisations, notamment les enfants, ou encore les époux sans oublier les parents. "Certes ces réparations ne ramèneront pas leurs proches, mais, nous demandons une condamnation solidaire d’Ab Aviation, Fly Zanzibar et l’Anacm", a plaidé, Me Said Mohamed. Ayant exprimé la solidarité de son client, Ab Aviation à l’endroit des familles des victimes, Me Nabil Aboubacar a chargé lui aussi son ex-partenaire, Fly-Zanzibar. "Si nous avons cherché à remettre nos écritures c’est parce que l’une des parties, à savoir FlyZanzibar, veut se dédouaner", a-t-il expliqué, relevant dans la foulée que l’exploitant de l’avion est bien Fly-Zanzibar. "Qu’ils cherchent à nier leurs responsabilités est donc grave", a estimé Me Nabil Aboubacar. En dépit de ces plaidoiries qui le pointent du doigt, le propriétaire du Cessna, Fly-Zanzibar, a encore une fois réitéré sa position. Son avocat, Me Moncef Saïd Ibrahim, a rejeté la faute à Ab Aviation, qui devait, selon lui, prendre en charge les passagers. Me Moncef assure que c’est ce qui était convenu avec le type de convention qui liait son client à et Ab Aviation. Assigné à comparaitre, l’Anacm s’est, à son tour, dédouanée, à entendre son conseil, Me
Mze Azad qui, dans ses plaidoiries, a fait remarquer que son client ne s’occupe que du contrôle documentaire. L’audience ne s’est pas trop étalée sur les détails des montants des indemnisations. Aucun montant n’a donc été dévoilé. Il va falloir attendre le délibéré fixé au 17 septembre prochain. Notons seulement qu’en référé, le juge avait accordé aux époux, parents et enfants des victimes la somme de deux millions de francs chacun. Depuis la sortie de cette décision en novembre 2022, les proches attendent jusqu’à lors le versement de ces avances.
LE TGV FAIT LE MÉNAGE POLITIQUE
Le TGV d’Andry Rajoelina serait sur le point de balayer devant sa porte. Après la mise en écart indirectement de Lalatiana Rakotondrazafy, fondatrice et présidente du parti Free Dom, abandonnée par le pouvoir dans sa bataille contre l’opposant Mily lors des contentieux électoraux des législatives, voici que le parti présidentiel, met à l’écart Edgard Razafindravahy, en le proposant au poste de Secrétaire général de la Commission de l’océan Indien (COI). Si le sort de l’ancienne ministre de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle (METFP) n’est pas certaine, il y aurait des risques qu’elle ne soit plus appelée à intégrer le gouvernement après son échec dans les élections législatives, le cas du ministre de l’Industrialisation, du Commerce et de la Consommation est clair : il devra démissionner de son poste au sein du gouvernement et exercer des fonctions qui ne lui permettent pas d’occuper une place sur la scène politique nationale et donc de prétendre à un poste présidentiel en 2028. Cette pratique politique est surtout monnaie courante avec le régime actuel. Par le passé, il y avait eu les Camille Vital, ancien Premier ministre de la Transition devenu ambassadeur de Madagascar à Maurice, Jean Louis Robinson, actuel ambassadeur de Madagascar en Chine, et non moins ex-candidat à l’élection présidentielle de 2013 qui a décidé de soutenir Andry Rajoelina, lors de la présidentielle de 2019 ou encore Tinoka Roberto, ancien ministre des Sports qui a notamment suscité des polémiques sur le plan politique, en le nommant consul général de Madagascar à La Réunion. D’autres politiciens ayant soutenu Andry Rajoelina lors de la dernière élection présidentielle, et qui ne faisaient pas partie de la famille politique principale du Chef de l’Etat, soit le TGV, attendent encore d’être placés au sein de la machine administrative actuelle, à travers entre autres le renouvellement du gouvernement de Christian Ntsay. Mais au vu de la situation actuelle, ils risquent de se morfondre en attente ou si le cas échéant, ils peuvent avoir leur récompense, la possibilité qu’ils y restent est très faible.
LE PM TARDE À SOUMETTRE SA POSITION, TROISIÈME RENVOI ACCORDÉ
La demande de Patrick Assirvaden, député et président du Parti travailliste (PTr), visant à contester la décision du speaker, Sooroojdev Phokeer, de le suspendre pour six séances de l’Assemblée nationale, le 7 mai, n’a toujours pas été examinée par la Cour suprême et a une fois de plus été reportée, car la position du Premier ministre (PM), Pravind Jugnauth, défendeur dans cette affaire, qui devait être déposée par son avouée, Mᵉ Shamila SonahOri, est toujours attendue. C’est la troisième fois que l’avouée du PM obtient un renvoi pour sou-
mettre ces documents. Bien que la suspension de Patrick Assirvaden ait déjà pris fin, il souhaite "obtenir une décision de principe" de la Cour suprême. L’affaire sera de nouveau appelée le 3 septembre. Patrick Assirvaden devra patienter jusqu’à la reprise des activités de la Cour suprême en septembre pour que celle-ci tranche sur sa demande. Le président du PTr affirme qu’il maintiendra sa plainte en Cour suprême, même si sa suspension a pris fin. Pour rappel, sa suspension est intervenue à la suite de ses accusations le 30 avril concernant une manipulation présumée lors de l’exercice de tirage au sort des questions parlementaires. Patrick Assirvaden avait saisi la Cour suprême d’une demande de de la décision du speaker. Mais la demande n’avait pas été examinée et entre-temps sa suspension a pris fin. Par ailleurs, le président du PTr n’a pu assister à l’exercice budgétaire le 7 juin. Il insiste toutefois pour obtenir une réponse de la Cour suprême sur cette affaire. Il affirme que Sooroojdev Phokeer n’a pas respecté un accord signé en 2022 sur l’attribution des questions parlementaires, favorisant ainsi les intérêts du gouvernement au détriment de ceux de l’opposition. Dans un affidavit déposé en soutien à sa demande, Patrick Assirvaden accuse le speaker de "manipuler" le classement des questions, une méthode qu’il juge partiale et nuisible pour la transparence parlementaire.
L'AUGMENTATION DE LA TEMPÉRATURE DE L'OCÉAN AFFECTE LE SECTEUR DE LA PÊCHE AUX SEYCHELLES, SELON LE MINISTRE
Seychelles News Agency) - Alors que les Seychelles continuent de subir les impacts du changement climatique, la plupart du secteur de la pêche en ressent les effets, à l'exception de la pêche artisanale qui continue de voir la quantité de poissons capturés augmenter. Le ministre pour la Pêche et l'Economie bleue, Jean-François Ferrari, a fait cette déclaration à l'Assemblée nationale, en réponse à une question posée par Waven William, membre élu de l'Assemblée nationale pour le district de Grand Anse Mahé, à l'ouest de Mahé. M. Ferrari a déclaré que l'augmentation continue de la température de l'océan et les effets d'El Nino et de La Nina créent un déséquilibre dans l'écosystème. Il a ajouté que des phénomènes comme El Niño et La Niña ont eu d'énormes impacts sur la température de la mer et le mouvement des courants marins, ce qui aurait pu affecter la répartition des poissons pélagiques dans l'océan Indien.
"En 1998, El Niño a eu un impact énorme sur notre secteur de la pêche, ce qui a même forcé nos senneurs à chercher à pêcher ailleurs", a-t-il ajouté. M. Ferrari a expliqué que la hausse des températures a affecté la pêche au thon et que comme les senneurs ciblent les poissons proches de la surface, avec la hausse des températures, ils ont dû se déplacer ailleurs, où la température est plus fraîche. "L'année dernière, ces navires ont connu une baisse des captures de thon dans la région de l'océan Indien. Celle-ci a diminué de 10 pour cent, passant de 403 000 tonnes à 373 000 tonnes. Dans les eaux des Seychelles, la baisse a été encore plus importante, de 113 566 tonnes à 69 000 tonnes, ce qui représente une diminution d'environ 40 pour cent", a-t-il partagé. "En conséquence, cela a un impact sur nos ressources marines et cela constitue également une menace pour les moyens de subsistance de nos pêcheurs et des personnes qui dépendent de ces ressources", a expliqué le ministre.
Le leader charismatique du SNUIPP, Rivomalala Rakotondravelo, a rencontré mardi matin la vice-rectrice Nathalie Constantini. L'objet de leur entrevue résidait dans le préavis de grève que le syndicat a déposé, rendant incertaine la rentrée scolaire prévue le 26 août prochain. La question des rythmes scolaires est toujours au centre de la table des négociations, mais aucune avancée significative n'a été enregistrée à quelques jours de la rentrée. En 2013, deux communes “pilotes” se sont risquées à appliquer la réforme du précédent ministre de l'Éducation, Vincent Peillon. Ils s'y sont cassé les dents.
À Bandraboua, le charismatique maire socialiste, Fahardine Ahamada, réélu en 2008, espérait remplir un troisième mandat, fort d'une gestion saine et d'un bilan correct. La question des rythmes scolaires lui a été fatale. À aucun moment les moyens mis en place par la mairie ne se sont révélés suffisants pour atteindre les objectifs en matière de nutrition, de surveillance et d'activité des élèves lors des temps de latence pédagogique. Résultat : les parents ont levé des mouvements de blocages intempestifs, et les conversations villageoises ont pesté contre “le manque de dialogue” du maire, une porte dans laquelle l'opposition, pourtant désorga-
nisée, s'est engouffrée pour finir pour lui dérober l'hôtel de ville lors des élections de mars dernier. Plus prudent, Mouhamadi Soulaïmana, le maire (UMP) de Mtzamboro, avait lancé une phase de discussion avec les parents en début d'année. S'il a enregistré moins de couacs que son confrère de Bandraboua, le maire de Mtzamboro n'a pas vaincu les réticences des parents nées de ces changements majeurs dans la vie scolaire mahoraise. Cette année, la plupart des communes ont l'obligation de mettre en place ces rythmes scolaires. Elles reçoivent pour cela une compensation de l'état de l'ordre de 94 euros par enfant et par an. Mais beaucoup d'élus se lamentent déjà de cette “misère”, qui ne sera en plus pas pérenne dans le temps. À Mamoudzou, la mairie s'active pour mettre en place les rythmes scolaires là où cela sera possible, en raison des rotations nombreuses dans les écoles de la commune. Une enveloppe de 288 000 euros sera versée par l'État en deux fois pour accompagner le nouveau dispositif. À Tsingoni, la mise en place des rythmes scolaires est fortement improbable, en raison des rotations qui s'appliquent dans les huit écoles de la commune. Une application village par village en fonction des possibilités n'est pas non plus envisageable en raison des mécontentements et jalousies que cela pourrait susciter. Dans le calendrier la
mairie évoque fin septembre ou octobre pour sa mise en place, sans parler des moyens. Mais cela reste tout de même très théorique. Ce sont ces inquiétudes que relaie le principal syndicat de Mayotte. À ce titre, Rivo pourrait très bien saisir l'opportunité de la visite de François Hollande pour lui rappeler ses présidentielles promesses de mars 2012. Le syndicaliste avait eu alors l'oreille attentive du candidat, pas sûr qu'il obtiendra, après-demain, celle du président.
J UNE CHARTE POUR PRÉSERVER LES HABITANTS DU LAGON
Lundi 18 août, une charte pour la préservation des mammifères marins a été signée entre sept opérateurs de l'île et le parc naturel marin de Mayotte. Cette signature fait suite à des années de sensibilisation. Travailler en mer est une passion pour ces opérateurs et signer la charte pour la préservation des mammifères marins et de leurs habitats naturels ne peut être qu'un plaisir. Désormais, les choses seront faites dans les règles notamment pour sept d'entre eux. Il s'agit de Captain Némo, Lagon Aventure, Mayotte Découverte, Mayotte Lagon, Nautile, Planète bleue ainsi que Sea Blue Safari. Les mesures notifiées par la charte ne sont pas méconnues d'un public aguerri, mais les rédiger était essentiel. Sur le parchemin, il faut donc prendre en compte l'approche respectueuse concernant l’observation préalable visant à comprendre la situation et le comportement de l’animal et à adapter en conséquence son approche. Le respect d’horaires de quiétude à partir de 14h pendant lesquels aucune approche volontaire ne serait menée, la limitation de la durée (30 min) et du nombre de bateaux (2) dans la zone d’observation (300-100 m) sont des pistes envisagées. Les mises à l’eau restent strictement déconseillées.
Le respect d’une distance minimale aux animaux est préconisé. Cela consiste aussi à réaliser un travail pédagogique auprès des touristes afin de les sensibiliser au respect des animaux et expliquer que l'on ne peut pas faire n'importe quoi sous prétexte que l'on a payé. Dans sa globalité, la charte 2014 est ambitieuse, les opérateurs signataires s’y engagent à plusieurs niveaux : le respect général de l’environnement, des espèces et des habitats, la sensibilisation de la clientèle aux enjeux environnementaux, notamment la conservation des mammifères marins, la formation des pilotes, la participation à la collecte de données scientifiques en mer, la mise en œuvre de pratiques d’approche respectueuses des mammifères marins.
Rentrée des élèves
Vacances de la Toussaint
Vacances de Noël
Vacances de février
Lundi 2 septembre 2024
Fin des cours : samedi 19 octobre 2024
Reprise : lundi 4 novembre 2024
Fin des cours : samedi 21 décembre 2024
Reprise : lundi 6 janvier 2025
Fin des cours : samedi 22 fév.
Reprise : lundi 10 mars
Vacances de Pâques
Vacances d’été
Les zones
Zone A
Zone B
Zone C
Fin des cours : samedi 19 avril
Reprise : lundi 5 mai
Fin des cours : samedi 8 février
Reprise : lundi 24 février
Fin des cours : samedi 5 avril
Reprise : lundi 22 avril
Fin des cours : samedi 15 fév.
Reprise : lundi 3 mars
Fin des cours : samedi 12 avril
Reprise : lundi 28 avril
Fin des cours : samedi 5 juillet 2025
Lille
Rouen Amiens
Caen
Rennes
À noter, les élèves n'auront pas classe les vendredi 30 et samedi 31 mai 2025.
Source : ministère de l’Éducation nationale.
Nantes
Paris
Versailles
Poitiers
OrléansTours
Limoges
Bordeaux
Reims
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INCENDIE À NICE : LA COMMUNAUTÉ COMORIENNE FORTEMENT TOUCHÉE
Dans la nuit du 17 au 18 juillet, un incendie s’est déclaré dans un immeuble du quartier des Moulins, dans la ville de Nice. Sept personnes sont décédées, dont trois enfants et un adolescent. Deux d’entre elles auraient sauté du septième étage pour échapper aux flammes, mais elles n’ont pas survécu à leurs blessures. Les victimes appartenaient toutes à la même famille, elles sont d’origine comorienne, plus précisément de l’île de Mohéli. Dès l’annonce de ce drame, c’est toute une communauté qui s’est mobilisée pour aider les survivants et les familles de ceux qui ont péri dans l’incendie. Dans un communiqué, l’ambassade de l’Union des Comores en France a réagi. " L’ambassade, ensemble avec la communauté comorienne de France, s’associe au deuil et présente ses condoléances les plus attristées aux proches, aux familles et aux Comoriens de la ville de Nice. "
La piste criminelle est confirmée par le procureur de la République de Nice, Damien Martinelli. Lors de sa conférence de presse, il explique que " s’agissant des causes de l’incendie, il apparaissait sous réserve des conclusions définitives que trois départs de feu étaient intervenus au premier, deuxième et troisième étage, cette pluralité de mises à feu ayant contribué à la propagation très rapide des flammes. " Trois individus sont activement recherchés.
ESTELLE YOUSSOUFFA
REJOINT LE GROUPE LIOT
Sans grande surprise, la députée mahoraise
Estelle Youssouffa rejoint le groupe " Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires (LIOT) " à l’Assemblée nationale, comme lors de son précédent mandat, avant la dissolution. Il est présidé par le député de Saint-Pierre et Miquelon, Stéphane Lenormand. Il s’agit d’une première dans l’histoire de l’Assemblée nationale, puisque jamais un ultramarin n’avait été élu président
d’un groupe parlementaire.
CRÉATION DU PREMIER
EHPAD À MAYOTTE
Mardi 16 juillet, l’Agence Régionale de Santé de Mayotte et le Conseil départemental de Mayotte ont lancé un appel à projets relatif à la création d’un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) de 80 places, dont 20 places en accueil de jour et 10 places en hébergement temporaire. Il s’agirait du tout premier EHPAD du département. " La création de ce premier EHPAD à Mayotte permettra en outre de diversifier l’offre de prise en charge existante sur le territoire, afin de mieux répondre aux besoins des personnes en perte d’autonomie. Sur le long terme, ce projet a pour objectif de permettre aux Mahoraises et Mahorais de bénéficier d’une offre médico-sociale souple, adaptée et adaptable aux besoins des personnes et de leurs familles ", expliquent les deux institutions dans un communiqué.
"Le renouvellement de la flotte de pêche professionnelle est une priorité", souligne la préfecture de Mayotte dans un communiqué. Pour cette raison, l’Etat et le Conseil départemental de Mayotte se mobilisent et mettent en place un "régime d’aide visant à soutenir l’acquisition d’un navire de pêche professionnel sur la base d’un cofinancement pouvant conduire à l’attribution d’une aide de 30.000 euros sur une période de trois exercices fiscaux", annonce la préfecture. Cette décision fait suite à un règlement de la Commission européenne d’octobre 2023 qui ouvre la possibilité de soutenir par des aides publiques le développement des entreprises établies dans les régions ultrapériphériques de l’Union européenne pour les navires de longueur hors tout de moins de 12 mètres. Les dossiers déposés feront l’objet d’une sélection par un comité régional réunissant les principaux acteurs engagés dans la structuration de la filière pêche. Pour bénéficier de cette aide, il faut réaliser sa demande sur la plateforme sur https://lecd976soutientmonprojet.fr/ Le dossier est à déposer au maximum le 16 août. Toutefois, une date de prolongation des dépôts pourra être décidée et fera l’objet d’une communication.
Pour les professionnels qui ont besoin d’aide sur les critères d’éligibilité, les pièces à fournir , ils peuvent se rapprocher des acteurs suivants : • Direction de l’Agriculture, de la Pêche et de la Fôret (DAPF), adresse : route nationale 2, 976 70 Ouangani
Contacts : mariame.abbas-abdou@cg976.fr 0269 66 12 37 ou antuya.chamssidine@cg976.fr 0269 66 20 14
"L'ironie
est la pudeur de l'humanité".
Jules Renard]
19 juillet 64 : Rome en flammes
Le 19 juillet de l'an 64, à Rome, un incendie prend naissance dans une boutique située près du Circus Maximus, au pied du mont Palatin où se trouve le palais impérial.
La Ville éternelle, qui compte alors près de 800.000 habitants concentrés sur 13 kilomètres carrés, va être ravagée pendant six jours par les flammes. Néron attribue la responsabilité du sinistre aux chrétiens. C'est le début des premières persécutions...
19 juillet 1799 : Découverte de la pierre de Rosette
Sitôt débarqué en Égypte, le général Bonaparte envoie un détachement du Génie redonner belle allure à la citadelle de la ville de Rosette (ElRashid), située dans le delta du Nil. Rebaptisé Fort Jullien, du nom d'un aide de camp de Bonaparte, le vieux château avait déjà fait l'objet de consolidations au Moyen Âge, et c'est donc sans suprise que les ouvriers découvrent dans ses murs toutes sortes de pierre récupérées ici ou là. Le 19 juillet 1799, les travaux de terrassement s'arrêtent sur ordre du lieutenant polytechnicien Pierre Bouchard : on vient de le prévenir de la découverte d'une stèle étrange, noire, couverte d'inscriptions. Bouchard a repéré les hiéroglyphes situés dans la partie supérieure de la stèle et reconnu le grec, dans le bas, mais la troisième langue, au centre, lui est inconnue. Rapidement, son supérieur, le général Jacques Menou, fait transporter les 762 kg de la pierre au Caire où est installé le tout jeune Institut d'Égypte. C'est le début d'une nouvelle science : l'égyptologie. Deux décennies plus tard, la pierre de Rosette vaudra à un jeune homme de Figeac (Lot), Jean-François Champollion, une éternelle renommée !...
19 juillet 1808 : Reddition de Bailén
Le 19 juillet 1808, à Bailén (ou Baylen), en Andalousie, à l'entrée des défilés de la Sierra Morena, 18 000 soldats français aux ordres du général Dupont, sont assaillis par près de 30 000 Espagnols et capitulent trois jours plus tard, le 22 juillet 1808. L'Europe est subjuguée ; elle découvre que quelques poignées de paysans déterminés peuvent mettre en échec les armées napoléoniennes, invaincues jusque là. C'est la première défaite de l'Empire français...
19 juillet 1870 : Napoléon III déclare la guerre à la Prusse
Le 19 juillet 1870, Napoléon III déclare la guerre à la Prusse. L'empereur tombe dans le piège préparé par le chancelier Bismarck, par la faute de son ministre des Affaires étrangères, le duc Adolphe de Gramont, partisan d'une politique belliciste.
La déclaration de guerre de la France conduit à l'union de toute l'Allemagne derrière la Prusse. Celle-ci aligne immédiatement 800 000 hommes, transportés en chemin de fer sur la frontière. La France 250 000 seulement, dans le plus grand désordre, faute d'avoir mené à bien la réforme du ministre Adolphe Niel, qui devait, deux ans plus tôt, généraliser le service militaire et créer une armée de seconde ligne (la garde mobile)... Un mois et demi plus tard, l'empereur est fait prisonnier à Sedan.
Bureau Pêche et Aquaculture : ali.robert@cg976. fr 0639 67 09 70 ou handy.llahb.madi@cg976. fr 0639 04 56 58
• Les Affaires Maritimes Dealm, SML : adresse : Boulevard des Crabes 976 15 Dzaoudzi, contact : patrick.bouteloup@developpement-durable. gouv.fr
• Chambre de l'Agriculture, de la Pêche et de l’Acquaculture de Mayotte : adresse Place Mariage 97 600 Mamoudzou Contact : cha.abdallah@gmail.com
180 JEUNES MAHORAIS ONT FAIT LE SERVICE NATIONAL UNIVERSEL
La semaine dernière a été marquée par "la fin du troisième séjour de cohésion du Service National Universel (SNU)", annonce le rectorat de Mayotte dans un communiqué. Au total, 180 jeunes âgés de 15 à 17 ans ont bénéficié de ce dispositif destiné à transmettre les valeurs de la République française aux nouvelles générations. "Ce séjour visait à les amener à réfléchir à leur place en tant que citoyens dans la société mahoraise, française et mondiale", poursuit le communiqué. Ce dispositif a été mis en place par la Délégation régionale académique à la jeunesse, à l'engagement et aux sports (Drajes) au sein de l'académie de Mayotte sous la double autorité du Recteur et du Préfet. Outre les journées animées par les corps en uniforme, les jeunes ont eu l'opportunité de s'ouvrir à de nouveaux horizons culturels à tra-
vers des contes, de la musique et de la danse. Ils ont exploré des enjeux environnementaux, comme la préservation de la mangrove et des abeilles, ainsi que des aspects historiques en visitant des lieux emblématiques de l'île et en découvrant la culture de l'Ylang Ylang. Ils ont aussi "pu vivre l'expérience de la solidarité et de la diversité pendant deux semaines, éloignés de leur environnement habituel", souligne le rectorat. L'accompagnement par la gendarmerie, l'armée, les pompiers, ainsi que par des associations d'éducation populaire telles que PSL, Maore Boxing, Maore Rando et Hakiza Wa Natsa "a profondément transformé ces jeunes", conclut le rectorat.
SUR LE PROJET DE TRANSPORT MARITIME À MAYOTTE
Le Département a lancé une consultation publique pour inviter les Mahorais à donner leur avis sur le projet de lignes de transport maritime entre Iloni, Mamoudzou, et Longoni, visant à désengorger le réseau routier.
Ces lignes seraient desservies du lundi au samedi, de 06h00 à 20h00, toutes les 15 minutes. Objectifs visés ? "Réduire les temps de trajet, promouvoir un transport durable et sécurisé et diminuer la dépendance à l'automobile", annonce le Conseil départemental. Cela permettrait de "transporter 1 million de passagers par an, une réduction de 3.500 tonnes de CO2 par an et l'utilisation de matériaux locaux et recyclés". Des "mesures écolo-
giques" seront mises en place, poursuit-il, telles que la "protection des mangroves, l'installation de coraux artificiels et des centrales photovoltaïques pour 150-200 habitants."
Il est possible de participer à la consultation jusqu’au 17 août 2024, en se connectant au lien suivant : https://shorturl.at/8gSNb
SEMAINE DE L’EXCELLENCE
SPORTIVE DU 20 AU 27 JUILLET
La semaine de l’excellence sportive organisée par le Conseil départemental de Mayotte a lieu du 20 au 27 juillet 2024. Elle débutera par une rencontre avec les Jeunes Talents de Mayotte le samedi 20 juillet à l’hémicycle Younoussa Bamana à 8 h 30. Ensuite tout au long de la semaine auront lieu des démonstrations et des rencontres sportives dans de multiples sports (foot, handball, basket ball, rugby, sports de combat).
À travers la semaine de l'excellence sportive, le Conseil départemental et ses partenaires dont les fédérations sportives aspirent à tisser des liens plus étroits avec la communauté sportive, à partager une ambition commune et à inspirer les générations futures.
L’EAU DÉSORMAIS "CONFORME À LA CONSOMMATION HUMAINE " DANS LE NORD DE MAYOTTE
La Société Mahoraise des Eaux (SMAE) informe ce 18 juillet les usagers que les derniers contrôles sanitaires de la qualité de l’eau dans les villages de Dzoumogné, Bandraboua, Mtsangamboua, Handrema, Mtsahara, Hamjago, Mtsamboro et Mtsangadoua sont "conformes à la norme sur la qualité des eaux destinées à la consommation humaine sur l’ensemble des paramètres, notamment bactériologiques". La situation est "redevenue normale au niveau de la qualité", poursuit la SMAE. Par conséquent, il n'est plus nécessaire de faire bouillir l’eau pour la consommer comme recommandé initialement.
A compter du 1er janvier 2024, le prix des annonces légales de constitution de sociétés est modifié. Au lieu d’un tarif calculé à la ligne, donc en fonction de la longueur de votre texte, un tarif forfaitaire est appliqué si votre formalité concerne la création d’une nouvelle entreprise avec des statuts juridiques de personne morale. Les tarifs sont les suivants :
Forme juridique choisie pour la création de l’entreprise :
Société anonyme (SA)
Société par actions simplifiée (SAS)
Société par actions simplifiée unipersonnelle (SASU)
Société en nom collectif (SNC)
Société à responsabilité limitée (SARL) ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL)
Société civile (sauf immobilière)
Société civile immobilière (SCI)
Acte de nomination des liquidateurs
de cl$oture de liquidation
Jugements d'ouverture des procédures collectives
Jugements de clôture des procédures collectives
Pour les annonces légales de modification de sociétés et autres, le prix au caractère est de 0,204 euros.
AVIS RECTIFICATIF
Rectificatif à l'annonce référence ALP00737502 parue dans Flash Info, le 18/04/2023 concernant la société MBS, lire Par ASSP en date du 31/05/2024 en lieu et place de Par ASSP en date du 28/03/2023.
Pour avis m
S.A.R.L SOULAIMANA CONSTRUCTION ET TRAVAUX PUBLICS
S. A.R.L (société à responsabilité limitée)
Au Capital Social de 7 000 Euros Siège social : Route nationale Villa d’Espoir Mgodajou 97650 Dzoumogné Mayotte
AVIS DE MODIFICATION
Réunis en assemblée générale extraordinaire le 13 juillet 2024, les associés de la Sarl Mayotte Bâtiment et Travaux Publics ayant comme sigle M.B.T.P. ont décidé de procéder à la modification de l’objet social.
Ancienne mention : Mayotte Bâtiment et Travaux Publics
Nouvelle mention : S.A.R.L SOULAIMANA CONSTRUCTION ET TRAVAUX PUBLICS ayant comme sigle S.C.T.P.
Les autres mentions restent inchangées. Mention sera faite au RCS de Mamoudzou.
Pour avis m
AVIS DE CONSTITUTION
Par ASSP en date du 04/07/2024, il a été constitué une SARL dénommée : E&A co Siège social : 14 RUE MAWA MROAHANDRA mtsapere 97600 Mamoudzou.
Capital : 20 €.
Objet social : ImportExport de produits (boissons non alcoolisées, électroménager, alimentaires) de la métropole vers DOM-TOM.
Gérance : Monsieur Erikan Saricicek, demeurant 51 Allée Reuss 67100 Strasbourg.
Madame Nawelle Assani, demeurant 14 RUE MAWA MROAHANDRA mtsapere 97600 Mamoudzou.
Durée : 99 ans.
Immatriculation au RCS de MAMOUDZOU.
Pour avis m
AVIS DE MODIFICATION
SARL LOCATION VEHICULES
INDUSTRIELS ET DE TRANSPORT
Société à responsabilité limitée au capital de 10 000 euros
Siège social : 2 CHEMIN DADY MOUDJO HAMJAGO 97630 MTSAMBORO
890 934 326 RCS MAMOUDZOU
Aux termes d'une décision en date du 17/05/2024, l'associée unique a décidé d'étendre l'objet social aux activités de location de courte durée de véhicules motorisés à deux ou trois roues et de modifier en conséquence l'article 2 des statuts
Pour avis La Gérance m
AVIS DE MODIFICATION
SERVICE CORPORATION - SERCORP
Société à responsabilité limitée au capital de 2 000 euros
Siège social : 2 Chemin Dady Moudjo Hamjago 97630 MTSAMBORO
852 260 272 RCS MAMOUDZOU
Aux termes d'une décision en date du 06/06/2024, l'Associée Unique a décidé d'étendre l'objet social aux activités de création et entretien des parcs et jardins, travaux de jardinage, arrosage, élagage, entretien des espaces publics et des abords paysagers des voies de circulation, des terrains de toutes natures, des balcons et terrasses, paysagiste, réalisation de petits travaux de construction d'ouvrages paysagers et de modifier en conséquence l'article 2 des statuts. Pour avisLa Gérance m
AVIS DE CONSTITUTION
Par ASSP en date du 15/05/2024, il a été constitué une SAS dénommée : RACHIDI SERVICES RELATIFS AUX BÂTIMENTS ET AMÉNAGEMENT PAYSAGER
Sigle : RSBAP
Siège social : 1 rue Madi Soilihi 97650
M'TSANGAMOUJI
Capital : 100 €
Objet social : La fourniture de Services relatifs aux bâtiments et aménagement paysager et la prestation de ces services en combinaison avec la conception de plans paysagers et/ou la construction (l'installation) d'allées piétonnières, de murs de soutènement, de terrasses, de clôtures, d'étangs, la formation, des services généraux d'appui dans les locaux du client, les activités de nettoyage intérieur et extérieur de bâtiments de tous types, le nettoyage de machines industrielles, le nettoyage de télécabines, autobus, avions, etc., le nettoyage de l'intérieur de citernes de transport par route ou par mer, les activités de désinfection et de destruction des parasites dans les bâtiments, les navires, les télécabines, etc., le nettoyage de bouteilles, le balayage des chaussées, l’entretien des voies et des espaces extérieurs tels que le nettoyage des feuilles, la gestion des déchets et l’arrosage des espaces verts, le dégagement des canaux de drainage et des égouts et de structures similaires en faveur de toute personne physique française ou non, toute personne morale ou entité, ayant ou non la personnalité juridique, française ou non, créée ou à créer ; tout Etat et de tout organisme international, européen, national, étatique, régional, départemental, municipal ou local, française ou non, créé ou à créer, disposant d’une compétence administrative, législative, gouvernementale, exécutive, judiciaire ou règlementaire, y compris tout ministère, département, agence, bureau ou organisation ou autre division d’un tel organisme ou toute personne, entité ou organisme bénéficiant d’une délégation de pouvoir d’un tel organisme et, plus généralement, toutes opérations industrielles, commerciales, financières, mobilières ou immobilières, pouvant se rattacher directement ou indirectement à son objet ou à tous objets similaires, connexes ou susceptibles d’en faciliter le développement. Accroître la coopération entre les structures publiques et privées nationales et internationales œuvrant pour la promotion scientifique, agricole, économique, sanitaire, et socioculturelle.
Président : M RACHIDI Ben-Madi demeurant 1 rue MADI SOILIHI 97650 M'TSANGAMOUJI élu pour une durée de Illimité.
Admission aux assemblées et exercice du droit de vote : Chaque actionnaire
est convoqué aux Assemblées. Chaque action donne droit à une voix.
Clauses d'agrément : Les actions sont librement cessible ou les actions sont cessible avec l'accord du président de la société aux tiers
Durée : 99 ans à compter de son immatriculation au RCS de MAMOUDZOU. Pour avis m
AVIS DE CONSTITUTION
Par ASSP en date du 31/05/2024, il a été constitué une SARL dénommée : FARAS MOTORS
Siège social : 60 rue Marcel Henry, Malamani 97620 CHIRONGUI
Capital : 30000 €
Objet social : L’importation, la vente et la location courte et longue durée de tous types de véhicules et engins ; La vente de produits et accessoires liés à tous types de véhicules et engins ;
Gérance : M MOUSSA BOINAID demeurant 1, Ensemble Venelle Concordance, 1B Quartier Hamoinamanga 97620 BOUENI Mayotte
Durée : 99 ans à compter de son immatriculation au RCS de MAMOUDZOU. Pour avis m m
AVIS DE CONSTITUTION
Par acte SSP du 02/04/2024, il a été constitué une SASU dénommée : M.BRK
Siège social : 19 chemin Moinatroudra Daoud, 97630 MTSAMBORO
Capital : 50€
Objet : Vente, entretien et dépannage de Clim et électricité
Président : M. Issoufa
MABOUROUKOU, 19 Chemin Moinatroudra Daoud, 97630 MTSAMBORO.
Durée : 99 ans à compter de l’immatriculation au RCS de MAMOUDZOU Pour avis
Pouvoir adjudicateur
Communauté d’Agglomération du Grand
Nord de Mayotte (976)
Service Commande Publique
Impasse Bouyouni Maternelle
97650 BANDRABOUA
E-mail : ben-bacar.bacar@cagnm.fr
Objet du marché : ACHATS DE FOURNITURES ADMINISTRATIVES
POUR LA CAGNM
Caractéristiques
LE COMBAVA
SARL 44 B Rue de la Belle Vue, KaniBé - 97625 KANI-KELI
Société à Responsabilité Limitée
Au capital de 1 000 Euros
Avis de constitution
Suivant l’acte sous seing privé en date du 17/07/2024, l’associé de la société Le Combava Sarl, a constitué une société dont les caractéristiques sont :
Forme juridique : Société à Responsabilité Limitée
Dénomination : Le Combava Sarl
Objet : Restauration rapide, pizzeria. Services de traiteur. Importation, commerce d’alimentation, de marchandises générales, de prêt à porter et accessoires de mode.
Capital : 1 000 euros
Siège Social : 44 B Rue de la Belle Vue, Kani-Bé - 97625 KANI-KELI
Gérante : Madame SAINDOU ABDOU
ABDALLAH Nakiati
Durée : 99 ans Pour avis
m
AVIS DE CONSTITUTION
Monsieur ABDULLAH Dhakioine, agissant en qualité de président de la SASU AD Consulting et Formation au capital de 1000 euros, ayant son siège social au 26 B rue Belle Vue, Mtsapéré – 97600 Mamoudzou a décidé de créer sous forme d’entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL) la société ayant comme dénomination sociale Dhaki Brico.
Sigle : DB.
Objet social : La location de matériels de bricolage, la vente de quincaillerie et la réalisation de travaux de bâtiment et travaux publics (gros oeuvre, second oeuvre, VRD).
Siège social : 26 B rue Belle Vue Mtsapéré - 97600 Mamoudzou.
Capital social : 3000,00 euros
Gérant : ABDULLAH Dhakioine.
Durée : 99 ans Immatriculation : RCS de Mamoudzou. Pour avis m
Par acte SSP du 16/06/2024 il a été constitué une SAS dénommée :
MOMENT FESTIF
Siège social : 30 rue Mahafidou 97650
BANDRABOUA
Sigle : M.F
Capital : 100€
Objet : La régie publicitaire et événementielle, l'organisation et l'animation de tout évènement public, privé ou associatif tel
Type de procédure : Procédure adaptée
- Ouverte.
Durée du marché
Le présent accord cadre est d'une durée de 1 an renouvelable deux fois un an.
Soit une durée totale de 3 ans.
Modalités d'attribution
Voir le dossier de consultation des entreprises (DCE) sur www.marchessecusires.fr
que, spectacles, concerts, fêtes, séminaires, salons, foires. L'organisation de voyages, sorties, divertissements, activités sportives et culturelles, manifestations touristiques. La commercialisation objets publicitaires ou personnalisés. L'achat, la vente, la location de tout matériel, véhicule, bateau , moto , meuble ou immeuble, en rapport avec son objet social.
Toutes opérations de réservation, d'organisation de voyages privés ou professionnels, en groupe ou individuels Toutes opérations industrielles et commerciales se rapportant à : la création, l'acquisition, la location, la prise en location-gérance de tous fonds de commerce, la prise à bail, l'installation, l'exploitation de tous établissements, fonds de commerce, usines, ateliers, se rapportant activité spécifiée ci-dessus; la prise, l'acquisition, l'exploitation ou la cession de tous procédés et brevets et droits de propriété intellectuelle concernant lesdites activités; la participation directe ou indirecte de la Société dans toutes opérations financières, immobilières ou mobilières ou entreprises commerciales ou industrielles pouvant se rattacher à l'objet social ou à tout objet similaire ou connexe.
Toutes opérations quelconques contribuant à la réalisation de cet objet.
Président : M MINIHADJI Mourtadhoi, 7 ruelle ousseni djoumoi 97650 BANDRABOUA.
Directeur Général : M SOULA ALI, 30 RLE COMBO AHMED MTSANGAMBOUA 97650 BANDRABOUA.
Clauses d'agrément : La cession des actions s'opère, à l'égard des tiers et de la société, par un ordre de mouvement de compte à compte signé du cédant ou de son mandataire. Le mouvement est mentionné sur ces registre. Les actions ne peuvent être cédées y compris entre associés qu'avec l'agrément préalable de la collectivité des associés statuant dans les conditions prévues pour les décisions extraordinaires. Durée : 99 ans à compter de son immatriculation au RCS de MAMOUDZOU.
Pour avis m AVIS DE CONSTITUTION
Il a été constitué la SARL : MA PAPETERIE SHINE
Capital : 1000.00 €.
Objet : Commerce de détail de produits non réglementé; Commerce de produits non reglementes sur internet ou par correspondance; PAPETERIE / LIBRAIRIE/ VENTE MOBILIER / REPATION ET VENTE
ACCESSOIR ELECTRONIQUE / COIN RAFRAICHISSEMENT/ ORGANISATION DE SALONS; Librairie; VENTE MOBILIER; R E PAT ION ET VENTE
ACCESSOIRE ELECTRONIQUE; COIN RAFRAICHISSEMENT; ORGANISATION DE SALONS; Siège: 11 Boulevard de la République
MZOUAZI, 97620 BOUENI.
Gérance : M’SA BENYAMIN, 101 départementale 3, Passamainty, 97600 Mamoudzou ABDALLAH MIRHANE, 26 BOULEVARD DE LA REPUBLIQUE, 97620 Bouéni
Durée : 99 ans.
Au RCS de MAMOUDZOU. Pour avis m AVIS DE CONSTITUTION
A compter du 17/07/2024, est constituée la SARL
Dénomination : La dénomination de la société est ‘SOCIETE D’ÉTUDES TECHNIQUE EN INGÉNIERIE ÉLECTRIQUE’ et pour sigle ‘SETIE’
Capital : 1000 euros Siège social : 8 IMPASSE MAVOLA 97600 TSOUNDZOU 1 – MAMOUDZOU Forme juridique :
Société à responsabilité limitée
Objet social : La société a pour objet social tant en France qu’à l’étranger, tant pour son compte que pour le compte de tiers : Toute activité d’étude en ingénierie électrique et réalisation de travaux du domaine électrique et domotique, toute activité d’importation et d’exportation, d’achat et de vente de tous matériels du domaine électrique et domotique, toute activité de formation du domaine électrique et domotique. Et plus généralement toutes opérations commerciales, industrielles, financières se rattachant directement ou indirectement aux objets précités, ou susceptibles de favoriser sa réalisation et son développement.
Associé : SOILIHI Djamil associé unique
Gérance : Monsieur SOILIHI Djamil est nommée gérant à compter du 17/07/2024 pour une durée indéterminée
Greffe : MAMOUDZOU.
Pour avis m
AVIS DE LOCATION-GÉRANCE
La société Le MOYA, EURL au capital de 1000 euros ayant son siège social au 56 boulevard des Amoureux Labattoir – 97615 Dzaoudzi et identifié sous le numéro SIREN 809672632 au RCS de Mamoudzou, représentée par son gérant en exercice, M. Patrice LAGRUE, le bailleur a donné en locationgérance la société STMG, SARL au capital de 1000,00 euros, ayant son siège social au 56 boulevard des Amoureux, Labattoir, 97615 Dzaoudzi et en cours d’immatriculation au RCS de Mamoudzou, représentée par son gérant en exercice Mme Vanesia OURAL et M. Eddy RIGAUDIE, ci-après dénommé le locataire-gérant. Un fonds de commerce de bar-restaurant lui appartenant connu sous l’enseigne LE MOYA situé et exploité au 56 boulevard des Amoureux – 97615 Labattoir. Le fonds de commerce donné en location-gérance comprend : 1 – La clientèle et l’achalandage, 2 – L’enseigne et le nom commercial « LE MOYA » 3 – La licence 4ème catégorie
Critères de sélection
Voir le DCE.
Date limite
Date de clôture : Lundi 05 août 2024 - 12:00
Date d'envoi du présent avis 15 juillet 2024
4 – Le matériel et le mobilier commercial servant à l’exploitation du fonds listé en annexe 1.
Mention sera faite au RCS de Mamoudzou. Pour avis m
AVIS DE CONSTITUTION
Par ASSP du 21/05/2024 constitution de SASU : MDP ENVIRONNEMENT. Capital : 3000 €.
Siège social : 100 IMPASSE des Lys 2526 route nationale 2 97600 Mamoudzou. Objet : Toutes opérations tendant à l'élimination des déchets tels que définis par le Code de l'Environnement (mticle L. 541- 1), et notamment les opérations de collecte, transport, stockage, tri et traitement nécessaires à la récupération des éléments et matériaux réutilisables; Toutes opérations de valorisation des déchets par réemploi, recyclage ou autre action visant à obtenir à pattir des déchets des matériaux ou sousproduits réutilisables ou de l'énergie, selon tous procédés techniques disponibles ; Toutes opérations de dépôt, de traitement, de rejet ou de réemploi des déchets ultimes et de tous autres produits dans des conditions propres à éviter les effets nocifs sur l'environnement et la santé humaine ; Toutes opérations tendant à la prévention et à la réduction de la production et de la nocivité des déchets ; à l'information et à l'éducation du public sur les effets pour l'environnement et la santé des opérations de production et d'élimination des déchets et sur les comportements individuels et collectifs de nature à rationaliser et optimiser les opérations d'élimination et de valorisation des déchets et de limitation de leur production ; Toutes opérations d'étude, de recherche, de conseil, de formation, d'assistance, à la maîtrise d'ouvrage, et de mandat de maître d'ouvrage délégué, de maîtrise d' œuvre ou d'ingénierie et toute prestation intellectuelle liée aux métiers des déchets, ainsi que de gestion et d'exploitation d'installations, et de tous procédés permettant la réalisation des opérations susvisées et éventuellement de transfert de technologie; de même que toutes opérations juridiques et matérielles connexes, annexes ou complémentaires permettant cette réalisation, notamment vente de sables, graves et tous matériaux inertes, ainsi que la commercialisation de tous les produits issus du traitement et de la valorisation des déchets. Et, plus généralement, elle a pour objet toutes opérations industrielles, commerciales (gros et détails), financières, mobilières ou immobilières, se rapportant directement ou indirectement à l’objet social ou susceptibles d’en faciliter l’extension ou le développement. .
Président : Patrick MAPAKOU DJEMBO, 2 Place de la République, 77500 Chelles, France. Cession libre. Durée : 99 ans à compter de l'immatriculation au RCS de Mamoudzou.
Pour avis
Section 1 : Identification De L'acheteur
Mairie de Bandraboua
Représentée par M. Ahamada
FAHARDINE, Le Maire
238 rue de l'Hôtel de ville
97650 BANDRABOUA
SIRET : 20000872000019
Tél : +33 269625418
Groupement de commandes : Non
Section 2 : Identification Du Marché
Intitulé du marché : Opération RHI de
HANDREMA 2éme tranche - Phase 2
CPV - Objet principal : 45223000.
Type de marché : Travaux
Description succincte du marché : Il s'agit de travaux d'assainissement, d'enrochement, de construction et d'aménagement d'ouvrages nouveau.
- Préparation du terrain, nettoyage de l'emprise des travaux, et démolitions nécessaires,
- Mise en ½uvre d'environ 320 m3 d'enrochements au niveau d'une berge de la ravine jouxtant l'école élémentaire
LA ROSE
- Extension du réseau d'assainissement des eaux usées : environ 200 ml en PVC et Fonte assainissement, fourniture et
pose de regards de visite.
Lieu principal d'exécution du marché
: Village de Handréma
Durée du marché (en mois) : 6
La consultation comporte des tranches
: Non
La consultation prévoit une réservation de tout ou partie du marché : Non
Marché alloti : Non
Mots descripteurs : Assainissement, Enrochements, Terrassement.
Section 3 : Procédure
Type de procédure : Procédure adaptée ouverte
Condition de participation : Confert règlement de consultation
Date et heure limites de réception des plis : 19 Aout 2024 à 16:00
Présentation des offres par catalogue électronique : Interdite
Réduction du nombre de candidats : Non
Possibilité d'attribution sans négociation (Attribution sur la base de l'offre
initiale) : Oui
L'acheteur exige la présentation de variantes : Non
Section 2 : Communication
Moyen d'accès aux documents de la consultation :
L'intégralité des documents de la consultation se trouve sur le profil d'acheteur
Lien vers le profil d'acheteur : https://www.e-marchespublics.com/ appel-offre/1034541
Contact : Hachime Soibirdine
email : soibirdine.hachime@mairiebandraboua.fr
Tél : +33 269625418
Section 6 : Informations
Complémentaires
Visite obligatoire : Non
Date d'envoi du présent avis : 18 Juillet 2024
Section 1 : Identification de l'acheteur
Nom complet de l'acheteur : Ville de Tsingoni (976)
Numéro national d'identification :
Type : SIRET - N° : 20000888600018
Code postal / Ville : 97680 Tsingoni
Groupement de commandes : non
Section 2 : Communication
Moyens d'accès aux documents de la consultation
Lien vers le profil d'acheteur : https:// www.marches-securises.fr/
L'intégralité des documents de la consultation se trouve sur le profil d'acheteur : oui
Utilisation de moyens de communication non communément disponibles : non
Nom du contact : AHAMED Hamidi - Tél : +33 063925857 - Mail : ahamed. hamidi@mairie-tsingoni.fr
Section 3 : Procédure
Type de procédure : Procédure adaptée ouverte
Conditions de participation : Aptitude à exercer l'activité profession-
DEPARTEMENT DE MAYOTTE
Commune de Bandrélé
1.Identification de l’organisme qui passe le marché :
nelle : Voir RC
Capacité économique et financière : voir RC
Capacités techniques et professionnelles : voir RC
Technique d'achat : Sans objet
Date et heure limite de réception des plis : Vendredi 16 août 2024 - 12:00
Présentation des offres par catalogue électronique : Interdite
Réduction du nombre de candidats : non
Possibilité d'attribution sans négociation : oui
L'acheteur exige la présentation de variantes : non
Section 4 : Identification du marché
Intitulé du marché : MARCHE DE MAITRISE D'OEUVRE EXTENSION DES LOCAUX DE LA POLICE
MUNICIPALE
Type de marché : Services
Description succinte du marché : MARCHE DE MAITRISE D'OEUVRE EXTENSION DES LOCAUX DE LA POLICE MUNICIPALE
Lieu principal d'exécution : TSINGONI
La consultation comporte des tranches
: non
La consultation prévoit une réservation de tout ou partie du marché : non Marché alloti : non
Section 6 : Informations complémentaires
Visite obligatoire : non
Date d'envoi du présent avis 16 juillet 2024
Commune de Bandrélé
41 Rue Mropatsé
97660 BANDRELE
Tél : 0269 621981
Courriel : mp@bandrele.yt
Profil d’acheteur : www.klekoon.com
Personne représentant le pouvoir adjudicateur : Monsieur Ali Moussa MOUSSA-BEN
2. Mode de passation
La procédure de passation utilisée est : l'appel d'offres ouvert. Elle est soumise aux dispositions des articles L. 2124-2, R. 2124-2 1° et R. 2161-2 à R. 2161-5 du Code de la commande publique.
3. Type et forme de contrat
Le marché à tranches sera conclu en application des articles R. 2113-4 à R. 2113-6 du Code de la commande
Diffusé du lundi au vendredi, Flash Infos a été créé en 1999 et s’est depuis hissé au rang de 1er quotidien de l’île.
Lu par près de 20.000 personnes chaque semaine (enquête Ipsos juillet 2009), ce quotidien vous permet de suivre l’actualité mahoraise (politique, société, culture, sport, économie, etc.) et vous offre également un aperçu de l’actualité de l’Océan Indien et des Outremers.
publique
4. Objet du marché
Construction d’un réfectoire et 3 salles de classe à l’école maternelle de Dapani
5.- Décomposition du marché
Les prestations sont réparties en 7 lots : La présente consultation ne concerne que le lot 7, les autres lots étant déjà attribués lors de la précédente consultation.
Lot(s) Désignation
7 EQUIPEMENT DE CUISINE
Cette consultation a déjà fait l’objet d’une 1ère publication aux Journal de Mayotte du 12 avril 2024 dont les lots 1, 2, 3, 4, 5, et 6 ont été attribués.
Toutes les caractéristiques administratives et techniques du marché sont indiquées dans les cahiers des charges.
6. Date de retrait des dossiers de
consultation
Les dossiers de consultation sont à retirer à partir du 18/07/2024 sur le profil acheteur www.klekoon.com
7. Date limite et lieu de réception des candidatures et des offres
Lundi 19 août 2024 à 10h00 (heure de Paris) sur www.klekoon.com
8. Critères de choix et d’attribution des marchés
Les critères de sélection sont indiqués dans le Règlement de la consultation.
9.Service où l’on peut obtenir des renseignements.
Renseignement d’ordre administratif et technique : www.klekoon.com
10. Date d’envoi de l’AAPC Jeudi 18 juillet 2024.
Pour une formule multiposte, nous demander un devis.
Pour vous abonner, il suffit de nous transmettre ce bon de commande, accompagné du règlement.
IBAN : FR76 1871 9000 9200 9206 6620 023 / BIC : BFCOYTYTXXX
Signature, date (et cachet) : Abonnement d’un an renouvelable par tacite reconduction. Il pourra être dénoncé par simple courrier au moins un mois avant la date d’échéance. A retourner par mail à : secretariat@mayottehebdo.com
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