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Dans le bras de fer qui oppose la grande distribution locale aux syndicalistes en mouvement contre la vie chère, une démonstration de force a été engagée ce mardi. L’intersyndicale, pour montrer sa capacité à mobiliser sa base – encore une fois – a fait descendre la population dans les rues de Mamoudzou. Ces derniers jours, c’est dans le bastion du Sud que s’est animé le feu de la révolte, tandis que Mamoudzou retrouvait un semblant de vie normale. C’est probablement ce mercredi que Denis Robin proposera son protocole d’accord, à accepter ou à être obligés d’accepter, les protagonistes n’auront pas beaucoup de choix.
0 Dans de matinée de ce mardi, une file de voiture arrivait à pas d’escargot sur Mamoudzou, les uns venant du Nord, les autres du Sud. Ceux qui étaient dans le centre de Mamoudzou, environ 150 personnes, se sont rapprochés de l’entrée Sud de Mamoudzou pour accueillir le cortège de voitures. Ils avaient donc doublé quand ils ont pris le chemin de Kawéni pour l’accueil de ceux venant du Nord de Mayotte. Au final, ils étaient près de 1.500 à avoir bravé le soleil de ce début d’été austral. Après le déjeuner, en attendant la rencontre des leaders syndicaux avec Denis Robin, à 18h30 à la case Rocher, à Dzaoudzi, la foule s’est rassemblée à la place de la République. Sur une estrade maintenue à l’ombre, des syndicalistes et des figures emblématiques de l’île ont défilé pour haranguer la foule.
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Une personne gravement brûlée à Dzoumogné
Hier en fin de matinée, le Smur a demandé l’intervention de l’hélicoptère de la gendarmerie afin d’évacuer en urgence une personne gravement brûlée de Dzoumogné vers le CHM de Mamoudzou. Le cortège de manifestants contre la cherté de la vie ralentissant sérieusement la circulation, il était plus prudent et surtout plus rapide de transporter cette personne par les airs. Pour l’heure, les causes de l’accident ne sont pas encore connues.
0 C’est ainsi que cette vieille dame dénommée colonel Laza a pris la parole, elle qui a assisté au combat de Mayotte pour rester française. Une présence ô combien symbolique avec son haut blanc auréolé du drapeau tricolore. "Non ! karivendzé !" crie-t-elle et la foule, qui l’entonne elle aussi. Un message adressé à Hamidou Madi M’colo, le secrétaire "renégat" de l’UDFO, mais aussi contre une départementalisation "vide". Les leaders du mouvement observent la scène, rient, applaudissent, mais les regards semblent être ailleurs. Peut-être pensent-ils à la rencontre avec Denis Robin ? Que dire à cette foule, cette popula-
Un pêcheur se noie entre Mamoudzou et Dzaoudzi
Dans la nuit de samedi à dimanche, alors qu’il était parti de nuit avec un collègue, un pêcheur de Pamandzi est tombé à l’eau et n’a pu remonter à bord de sa barque. Ne sachant pas nager, il s’est accroché au fil de pêche et son camarade, âgé, n’a pas eu la force de le secourir. La gendarmerie, appelée en urgence, n’a pu que repêcher le corps du malheureux, dont la main était encore attachée au fil. Le procureur a demandé une autopsie du corps, mais selon les premières constations, l’homme est mort noyé.
tion qui en attend tellement de cette manifestation, qui dépasse le cadre de la cherté de la vie ? Que lui dire s’ils n’obtiennent pas les baisses de prix annoncées ? 0 Dans la fraîcheur de la fin d’aprèsmidi, les manifestants ont montré leur détermination en entamant une marche en direction de Tzoundzou, puis sont revenus dans Mamoudzou. Ce mardi signe peut-être la dernière journée de cette grève générale qui rythme la vie des Mahorais depuis 6 semaines. De la rencontre avec Denis Robin sortira sans doute quelque chose, reste à savoir si la foule en sera satisfaite…
0sports
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Football : Abeilles et FCM en attente pour la désignation du champion
A l’issue de la 22ème et dernière journée du championnat de Division d’Honneur (DH), les Abeilles de M’tzamboro sont classés premiers avec 2 points de plus que leur poursuivant m’tsapérois, mais ne sont pas champions de Mayotte. La faute à des litiges qui les interposent. L’ASCA attend le verdict de la commission régionale des statuts et règlements
de la ligue mahoraise de football (LMF) qui déterminera si son match face à l’ASC Kawéni, arrêté sur le score de 2-2 dans le temps additionnel de la seconde période, sera à rejouer ou non. Le FC M’tsapéré, de son côté, espère récupérer des points auprès de la Fédération française de football, de son match perdu sur tapis vert au profit de Miracle du Sud Bouéni.
0 Achevant la saison avec 42 et 40 points, M’tzamboro et M’tsapéré peuvent tous deux accrocher le titre de champion de Mayotte 2011. Les Abeilles seront champions si la FFF estime que le FCM ne doit pas récupérer les 3 points perdus en cours de saison, ou si le match contre Kawéni est à rejouer -entièrement ou seulement les 4 minutes de temps additionnel restantes - et qu’ils l’emportent. En revanche, si la CRST décide d’en rester au match nul entre l’ASCA et l’ASCK, et que le FCM reprend ses points, ce dernier conservera son titre acquis en 2010. L’affaire pourrait prendre plusieurs jours, voire plusieurs semaines, avant d’être résolue.
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Le délégué interministériel pour l’égalité des chances des Français d’Outremer, Claudy Siar, se rendra à Marseille le vendredi 18 novembre, pour la deuxième étape de son Tour de France. "Promouvoir l’égalité des chances, c’est assurer à chacun les garanties nécessaires à la réussite de son parcours et à la réalisation de ses rêves", signale un communiqué du
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Premier ministre. Cette dynamique doit se poursuivre sur toute la France dans 2 directions : la consolidation du déploiement du programme "solidarité" pour lequel la délégation interministérielle et l’association "la Case sociale" conjuguent leur approche respective de la précarité et de la solidarité ; et l’animation du réseau associatif et celui de l’entreprise. En partenariat avec l’opération "Nos quartiers ont des talents", M. Siar présentera le dispositif d’insertion "Nos Outremers ont des talents". Placé sous l’égide de la délégation interministérielle, ce dispositif permettra "l’émergence d’un formidable gisement de talents et de créativité, ainsi que la mise en lumière des actions locales positives en faveur de l’égalité des chances", souligne le communiqué.
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Les forestiers de l’ONF toujours sur le front de l’incendie
Marie-Luce Penchard sur l’île de la Réunion, et Nathalie Kosciusko-Morizet à l’Assemblée nationale, ont rendu hommage à l’action de tous ceux qui combattent les flammes. De passage sur un chantier forestier de lutte contre le feu, la ministre a salué le travail des personnels de l’Office national des forêts (ONF) et rappelé que leur parfaite connaissance du terrain et leur action étaient essentielles dans la maîtrise du sinistre. Au cours d’un point presse, Marie-Luce Penchard a ensuite réaffirmé l’engagement de l’Etat dans le versement d’un fonds d’indemnisation de 3 M€ et l’achat de 5 camions-citernes. Un soutien nécessaire pour restaurer le mas-
Communiqué de Mayotte Nature Environnement
La nature est notre patrimoine, respectons-la !
En cette période de manifestations contre la vie chère, Mayotte Nature Environnement, tout comme de nombreux Mahorais, ne comprend pas les nombreux abattages d’arbres pour faire des barrages. Quelle cause, aussi juste soit-elle, mérite-t-elle d’être défendue en saccageant la nature ? Les arbres, la forêt, préservent les ressources en eau, protègent les sols contre l’érosion, fournissent des ressources en bois pour le feu et pour la construction, produisent des ressources alimentaires. Beaucoup de cocotiers et de manguiers ont été abattus lors du mouvement social en cours. Nous tenons à rappeler que la nourriture ne se trouve pas seulement sur les rayons des supermarchés, elle est également dans les plantations et sur les arbres fruitiers. Il faut respecter la nature et le travail de nos aïeux agriculteurs ! Est-ce un exemple à donner aux enfants de Mayotte que d’abattre systématiquement des arbres comme s’ils n’avaient aucune valeur, aucune importance ? Est-ce l’image que nous voulons transmettre à nos enfants ?
La nature est à la fois notre patrimoine et une ressource qui nous fait vivre, respectons-la ! Si vous ne le faites pas pour vous, faites-le au moins pour vos enfants et pour les générations futures !
sif, mais aussi pour parfaire la prévention et de la lutte contre les feux de forêts. 0 Le même jour, lors des questions au gouvernement, Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l’Ecologie, du Développement durable, des Transports et du Logement, a également souligné les efforts de tous ceux qui luttent contre ce feu, les "pompiers, agents du parc, agents de l’ONF, agents communaux, qui se battent". Puis la ministre a annoncé le lancement d’une mission d’expertise pour évaluer la situation et bâtir un programme de surveillance et de restauration des milieux naturels : "Il faut songer à la restauration. L’habitat d’espèces remarquables a disparu. Je lance d’ores et déjà un diagnostic pour comprendre quels sont ces habitats et ces espèces auxquels il va falloir apporter des réponses le plus rapidement possible. D’ores et déjà, nous savons que nous devrons lutter contre les espèces invasives dans ce cœur de parc remarquable".
0 Nathalie Kosciusko-Morizet a mandaté 2 experts naturalistes de haut niveau, Serge Muller, président de la commission flore du Conseil national de la protection de la nature, et Michel Echaubard, président de la commission faune, pour appuyer les organismes impliqués (Conservatoire botanique, ONF, parc, collectivités locales) dans ce diagnostic. Pour rappel, l’incendie sévit sur l’île de la Réunion sur les sites de Piton Rouge, du massif des Bénares, du Tévelave mais aussi du Maïdo. Les moyens mis en œuvre ont pour le moment permis de stopper la progression du sinistre, contenu dans une enveloppe de 2.834 ha. Les agents de l’ONF, en collaboration avec les forces armées, continuent de créer des pare-feu et des pistes pour permettre aux pompiers d’accéder à certains périmètres et de combattre le feu en sous-sol.
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Energies renouvelables : L’île cherche un second souffle
Le rêve de faire de la Réunion une île totalement verte n’est pas mort. Loin de l’euphorie, la Réunion cherche aujourd’hui un deuxième souffle avec la nouvelle équipe régionale, rapporte le Jir. La Réunion visait la pole position dans les énergies renouvelables. Elle espérait même devenir un modèle dans un monde sans pétrole. L’île verte devait jouir d’une autonomie énergétique en 2025 ou 2030. Nicolas Sarkozy en parlait même comme d’une tête de pont dans une course mondiale début 2010, à Pierrefonds. Il avait trois ans auparavant apposé le sceau présidentiel sur le projet Gerri (Grenelle de l’environnement à la Réunion). Depuis, le vent a tourné. Pas de quoi donner du punch aux éoliennes pour autant. A sec, l’état a fermé les vannes des aides au secteur photovoltaïque mi-2010. 0 Après des années d’euphorie et de certains abus, c’est la douche froide. Le solaire, secteur le plus en pointe, se trouve aujourd’hui sinistré. La crise n’a épargné personne. Le bouclage des financements s’est compliqué pour les autres énergies. Le changement de majorité au conseil régional a créé une zone de flou et a entraîné certains changements de stratégie. Le foisonnement des années 2007-2009 a fait place au calme plat. La panne est générale. Aujourd’hui, la Réunion cherche un deuxième souffle pour construire sa croissance verte. La nouvelle équipe régionale a gardé l’essentiel des objectifs fixés par la précédente : la moitié de
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l’électricité réunionnaise injectée dans le réseau en 2020 issue des énergies renouvelables et une autonomie énergétique totale en 2030. Alin Guezello, conseiller régional en charge de ce volet stratégique, maintient ce cap : "Les ambitions restent celles-là. C’est jouable".
0 La collectivité, qui met 8 M€ par an dans les énergies propres, "ne peut pas faire l’économie de cet investissement. La Réunion doit rester un laboratoire en la matière, le potentiel est énorme". Il y a pourtant eu quelques ajustements et rien de bien décisif pour l’heure. Aux grands projets, certes parfois pharaoniques comme la couverture en panneaux solaires de la route des Tamarins, a succédé la mesure, signe d’une période de vaches maigres et d’ambitions revues à la baisse. La bonne nouvelle, saluée par les entrepreneurs, c’est le passage en phase active du GIP Gerri. Après des années d’atermoiements, la structure, placée sous la houlette de Guy Dupont en mai dernier, est enfin dotée de moyens financiers et d’une feuille de route précise…
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Education : Le ministre accuse l’intersyndicale de "grève illégale"
Les établissements scolaires publics n’ont toujours pas ouvert leurs portes. Le ministre de l’Education nationale Mohamed Issi-
maila considère que la grève est "illégale" et confirme que les enseignants n’ont pas déposé de préavis de grève. Pour directeur de cabinet de la présidence, Mmadi Ali, "il s’agit d’abandon de poste". Le professeur de philosophie ne manque pas d’évoquer la multiplication incessante des écoles privées, alors qu’il n’a proposé aucune solution : "Si nous voulons fermer ces écoles privées, nous n’avons pas la capacité d’accueillir tous les élèves dans le public". A en croire le ministre, les revendications des professeurs ont été satisfaites : "La seule revendication qui n’a pas été répondue est le paiement du mois de mai. Or, nous leur avons promis de payer ce mois avec un autre d’ici le 30 novembre. Toutes les suspensions d’enseignants ont été levées. Les reliquats sont versés".
0 Le successeur de Fouad Mohadji accuse les professeurs de n’avoir pas accompli leurs devoirs. "Nous avons satisfait progressivement leurs droits mais les enseignants ne remplissent pas leurs devoirs et privent les élèves de leurs droits. Je me demande si le mois d’octobre pourra être rattrapé. Concernant la nouvelle grille, le gouvernement n’a pas les moyens de l’appliquer et ce n’est pas un motif pour ne pas reprendre les cours. Tout le monde n’est pas sans savoir la crise économique qui secoue le monde", clame M. Issimaila. Les dirigeants n’ont pas confirmé une date pour la rentrée scolaire : "Ce n’est pas à nous de dire quand aura lieu la rentrée, ce sont les enseignants qui devraient rejoindre les classes". L’opinion se demande pourquoi le gouvernement a du mal à mettre en application cette nouvelle grille des agents de l’éducation, alors que
Changement de satellite : le 9 novembre, n’oubliez pas de mettre à jour votre déCodeur
¢ ANNONCE qUE LE SATELLITE, qUI PERmET LA RéCEPTION DES OffRES LES CHAÎNES ¢ ET CANALSAT, vA êTRE REmPLACé.
Ce changement de satellite entraînera une interruption momentanée des programmes le mercredi 9 novembre 2011 à 3H00. Pour retrouver l’intégralité des programmes, les abonnés LES CHAINES ¢ et CANALSAT devront simplement procéder à une mémorisation de leur décodeur dès le 9 novembre 2011 à partir de 5H00, sans changer l’installation de leur parabole.
Toutes les informations concernant la mémorisation du décodeur sont disponibles sur : - le site internet www.canalplus-mayotte.com - dans les points de vente ¢ La Boutique - par téléphone au 0269 61 94 60 (coût d’un appel local depuis un poste fixe) numéro accessible 24H/24 du 9 au 11 novembre 2011.
d’autres catégories en ont bénéficié, notamment les membres de la superstructure politique, dont les rémunérations ont été revues à la hausse.
Les syndicats dénoncent le "mépris" du gouvernement
Les organisations socioprofessionnelles, à savoir l’Organisation patronale des Comores (Opaco), la Fédération des consommateurs comoriens (FCC), Usukani wa Massiwa, l’association des pêcheurs, le mouvement Wanantsi et les femmes de Volo-Volo se sont réunis au bureau de la FCC pour discuter sur la situation née de la hausse des prix du carburant. Cette réunion intervient suite à un accord signé entre le gouvernement comorien et les organisations socioprofessionnelles de réduire de 50 fc le prix du carburant sur le reste de la cargaison. "Nous déplorons l’attitude du gouvernement comorien de ne pas publier l’arrêté qui annulerait la hausse des produits pétroliers pour le reste de la cargaison", déclare Saïd Abdallah Mchangama, le président de la FCC. 0 Les organisations socioprofessionnelles qui mènent ce combat dès le début et qui saluent les efforts du gouvernement pour son implication dans cette crise, ne comprennent pas pourquoi les autorités hésitent encore à entériner l’accord conclu. "Nous avons constaté que c’est un mépris total du gouvernement envers le peuple car il ne donne aucune explication", précise M. Mchangama. Arrivées à ce stade, les organisations socioprofessionnelles ne vont pas croiser les bras. Elles vont réagir à leur manière face au silence du gouvernement en réunissant les associations. Après la journée "ville-morte" organisée il y a un mois, les organisations socioprofessionnelles entendent créer un autre évènement pour faire bouger le gouvernement.
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Vers la formation d’un gouvernement d’union nationale
La nomination du nouveau Premier ministre de consensus semble ne pas calmer le climat politique à Madagascar. Omer Beriziky, le nouveau chef de gouvernement d’union nationale a commencé ses consultations mardi afin de nommer ses ministres. Cependant, l’opposition le désapprouve, rapporte linfo.re. Selon les termes de la feuille de route de sortie de crise, la Transition malgache n’a plus que 10 jours pour compo-
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FI n°2879 0 Mercredi 9 novembre 2011 0 s t t h éodore
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ser les membres du gouvernement d’union nationale. Les groupements politiques ont déposé leurs listes la semaine dernière. Le nouveau Premier ministre de consensus malgache, Omer Beriziky, qui a été installé le 2 novembre au palais de la primature, a commencé ses consultations sous la pression des acteurs politiques.
0 De son côté, la mouvance Ravalomanana ne souhaite adhérer à ce nouveau gouvernement que si le nouvel élu de la primature applique à la lettre les dispositions qui sont définies dans la feuille de route, notamment le retour sans condition des exilés politiques. Elle a affirmé qu’Omer Beriziky ne forme pas le caractère consensuel exigé, car il est membre d’un parti qui soutient Andry Rajoelina. Or, le nouveau chef du gouvernement a insisté lors de la cérémonie de passation qu’il n’appartenait ni à une mouvance politique ni à une formation politique. Ravalomanana a en outre accusé Zafy, l’ancien président qui fait partie de l’opposition, de trahison quant à l’acceptation de ce nouveau Premier ministre. Celui-ci lui aurait expliqué par téléphone plus tard qu’Omer Beriziky est un homme de confiance. 0 Du côté de la mouvance Ratsiraka, la nomination du Premier ministre de consensus semble également insatisfaisante, malgré le fait qu’elle n’a pas signé la feuille de route. Elle dénonce une décision unilatérale de la part d’Andry Rajoelina. Le leader du parti politique Arema a demandé samedi dernier (jour de son anniversaire) comme cadeau un million de dollars aux différentes entités étrangères basées à Madagascar et à défaut à la communauté internationale. Cette enveloppe servirait, selon lui, à faire entendre ses revendications pour un sommet de rencontre à Antananarivo dans le but de dénouer la crise. Didier Ratsiraka a précisé que la somme doit lui parvenir avant le 17 novembre, c’est-à-dire avant la formation des membres du nouveau gouvernement consensuel. L’ancien chef d’Etat réclame aussi une nouvelle réunion des chefs de file.
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Manifestations interdites :
Magro fait de la résistance
La note émise par le ministère de l’Intérieur jeudi sur l’interdiction de manifestation publique jusqu’à la formation du nouveau gouvernement, prévue le 17 novembre, risque de ne pas être appliquée. Cinq jours après la décision, elle ne semble pas être suivie. Au contraire, son officialisation a fait l’objet de polémique, rapporte Fano Rakotondrazaka dans L’Express de Madagascar. Joint au téléphone, le préfet de police de la capitale, Francis Odilon Rasoanaivo, a affiché la prudence sur la question. Il a affirmé que la note prise par le département de l’Intérieur aurait dû être exécutée. Mais l’autorité au-
rait fait preuve de flexibilité dans sa mise en œuvre. "Nous allons convoquer les meneurs de manifestation au Magro à Behoririka, afin de les notifier sur l’existence de cette mesure avant qu’elle ne soit appliquée", a-t-il confié, sans donner de précision sur le timing. "Une décision sera prise après en vue de l’application de cette mesure", a-t-il ajouté.
0 Dans le camp des opposants fréquentant l’enceinte du Magro de Behoririka pour le meeting quotidien de la mouvance Ravalomanana, la préparation psychologique des militants contre la note d’interdiction de manifestation publique a commencé au lendemain même de la publication. "C’est une idée venant de ceux qui veulent rester au pouvoir. Elle ne vient pas du Premier ministre", a avancé l’ancien député Tiako i Madagasikara (TIM), Rodin Rakotomanjato, faisant allusion surtout au ministre de l’Intérieur sortant, Florent Rakotoarisoa. 0 Pour Rodin Rakotomanjato, une telle interdiction de manifestation publique ne mènera pas à l’apaisement. Il a soutenu que le meeting de l’opposition va s’affaiblir automatiquement suivant que le pouvoir réponde ou non aux aspirations des manifestants. "C’est à cet endroit que les manifestants se mettent au courant de l’évolution de la situation. L’application de la Feuille de route demande, entre autres, l’ouverture des stations audiovisuelles fermées. Pourquoi priver les citoyens des renseignements et informations concernant les affaires nationales qu’ils captent au Magro ?", s’est-il demandé. Lors de la conférence de presse à distance vendredi, l’ancien président de la République en exil en Afrique du Sud, Marc Ravalomanana, a affirmé que "les arrestations et emprisonnements vont donc continuer", pour réagir sur l’interdiction de manifestation publique. En réalité, la mesure en question est générale. Elle devrait concerner toutes les manifestations.
Les Malgaches ont remporté la victoire devant les Kenyans lors de la 12e édition du marathon international organisé à Antananarivo, dimanche dernier, rapporte l’agence de presse Xinhua. Le Malgache Hajanirina Andriamparany, qui a réalisé le trajet de 42 km en 2h27’11’’, a battu le Kenyan Reuben Kipkoech Cheruiyot (2h27’59’’) du côté des hommes, tandis que Clarisse Rasoarizay, dans la catégorie "seniors dames", a réalisé le meilleur chrono de 2h52’22’’ devant la Kenyane Sheila Kasyoka Mbaku et la Française Béatrice Ceveno.
0 Le dernier record du Kenyan Reuben Kipkoech Cheruiyot était de 2h18’47’’, tandis que la meilleure performance de la
Kenyane est de 2h36’34’’. Le marathon international d’Antananarivo a été organisé par la société Naoxim avec la Fédération malgache d’athlétisme, en vue de promouvoir le sport à Madagascar et d’attirer les touristes, plutôt dans un cadre convivial et récréatif. En tout, 223 coureurs ont participé à cette édition, dont 16 dames et 35 étrangers de différentes nationalités.
0 L’association Hippocampus informe que la séance du ciné-club du 27 octobre consacrée au film "Rashomon" d’Akira Kurosawa est reportée au jeudi 10 novembre à 18h à l’IFM de Dembéni. Entrée gratuite.
0 A l’occasion de la fête de l’armistice, le vendredi 11 novembre, les stations-service Total seront ouvertes de 8h de 14h.
0 Les sorties des Naturalistes : mercredi 9 novembre, randonnée en forêt de Majimbini (cascade, Mont M’tsapéré), bons marcheurs, contact : naturalistes.mayotte@ wanadoo.fr ou 0639.69.15.21 ; vendredi 11 novembre, Saziley par les crêtes et retour par l’allée des baobabs, contact : xavier. coelembier@gmail.com ou 06.30.00.21.79 ; vendredi 11 et samedi 12 novembre, de Miréréni à Mamoudzou par Tsararano avec nuit en gîte (très bons marcheurs), contact : al.ca.girard@orange.fr ; samedi 12 novembre, randonnée aquatique, la réserve de Saziley, contact : monique.fauvette@ orange.fr ou 0639.69.45.93 ; le Dziani Dzaha et les plages de Moya, contact : julien.marie-dominique@hotmail.fr ; dimanche 13 novembre, de Dzaoudzi à Pamandzi (par Labattoir, le Dziani Dzaha et Moya), contact : naal.payet@laposte.net ou 06.92.88.07.55 ; le tour des padzas de Chaouéni, contact : naturalistes.mayotte@wanadoo.fr ou 0639.69.15.21 ; sortie lagon : tour de l’île en bateau, contact : contact@naturmay.org
0 Concert de Trio N’gazi, Del, Abou Chiabi & Anne Julie à la MJC de M’tsapéré samedi 19 novembre à partir de 21h. Entrée : 7 € pour les adultes, 3€ pour les enfants.
0 Bourse aux jouets le dimanche 20 novembre de 9h à 13h à l’école Pomme Cannelle de Combani. Installation des exposants à partir de 8h. 5 € pour un emplacement de 2m². Les tables et chaises ne sont pas fournies. Réservation et paiement sur place. Renseignements au 0639.67.08.58.
0 Exposition-vente "Jahmaoré" d’art rastafari, par Jéh et Papajan, dimanche 20 novembre de 13h à 20h à CavaniMassimoni chez Papajan, parcours fléché à partir de la BDP. Contact : 0639.10.30.81.
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FI n°2879 0 Mercredi 9 novembre 2011 0 s t t h éodore
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0 9 novembre 1799 : Le coup d’État de Brumaire. Le 18 Brumaire An VII, selon le calendrier républicain, le général Napoléon Bonaparte (30 ans) met fin au régime du Directoire par un brutal coup d’état. Devenu Premier Consul, il ouvre la voie à sa propre dictature et met fin à la Révolution proprement dite. Le pouvoir législatif est réparti entre 4 assemblées : le Sénat conservateur, le Tribunat, le Corps législatif et le Conseil d’état. Les membres de ces assemblées sont choisis par le gouvernement parmi des listes de notabilités. Ces listes elles-mêmes résultent d’un vote des citoyens à plusieurs degrés.
0 9 novembre 1923 : Le Putsch de la Brasserie. Après une soirée agitée dans une brasserie de Munich, un agitateur brave la police de la ville à la tête de 3.000 militants et en compagnie du prestigieux général Ludendorff, héros de la Grande Guerre. Il a pour nom Adolf Hitler. Dès les premiers coups de feu, les agitateurs se débandent piteusement, leur chef le premier. Seul, le général Ludendorff fait face à la mitraille. On relève 16 morts. Le "putsch de la Brasserie" débouche sur un fiasco complet. Le chef de la bande est arrêté 2 jours plus tard. Au terme d’un procès orageux au cours duquel il va faire étalage de son talent de propagandiste, Hitler est condamné le 1er avril 1924 à 5 ans de prison. Il ne va en effectuer que 9 mois. Il quitte la forteresse de Landsberg le 20 décembre 1924 avec un épais manuscrit qu’il a eu le loisir de dicter en prison à son fidèle Rudolf Hess. Il y annonce son projet politique pour l’Allemagne. Le titre ? Mein Kampf (Mon combat). 0 9 novembre 1938 : La Nuit de Cristal. Joseph Goebbels, le ministre allemand de la Propagande, prend prétexte de l’assassinat d’un diplomate, Ernst vom Rath, pour déclencher avec les sections d’assaut nazies ("Sturm Abteilung" ou SA), fortes de plus d’un million de membres, et les Jeunesses hitlériennes, un gigantesque pogrom. Son principal objectif est d’accélérer l’exode des Juifs en vue d’un Reich "sans Juifs". Près d’une centaine de personnes sont tuées, une centaine de synagogues sont brûlées et 7.500 magasins sont pillés. La violence dépasse les bornes à Berlin et Vienne (annexée au Reich en mars 1938), où vivent les plus importantes communautés juives. Très rares sont les Allemands qui tentent de secourir leurs concitoyens persécutés. Le petit peuple berlinois donnera à ces premières violences antisémites planifiées en Allemagne le nom poétique de "Nuit de Cristal", en référence aux vitrines et à la vaisselle brisées cette nuit-là. Suite au pogrom, la communauté juive est taxée d’une énorme amende et 35.000 juifs environ sont arrêtés et envoyés dans des camps. Ils sont ensuite, pour la plupart, libérés contre rançon et sous réserve de présenter un visa d’émigration. L’extermination n’est pas encore d’actualité mais l’exode va s’accélérer dans les mois suivants, malgré les obstacles dressés par les autres pays. Après cela, la "question juive", qui était le lot de différents acteurs agissant dans "le sens de la volonté du Führer", reviendra désormais exclusivement à Reinhard Heydrich et Heinrich Himmler, autrement dit aux SS (Schutzstaffel).
0 9 novembre 1970 : Mort du général de Gaulle. Charles de Gaulle meurt paisiblement dans sa maison de La Boisserie, à Colombey-lesdeux-églises (Haute-Marne). Il est pris d’un malaise en faisant une réussite aux cartes. L’ancien Président de la République était né près de 80 ans plus tôt, le 22 novembre 1890, à Lille. Il s’était retiré avec panache de la vie politique le 28 avril 1969, à la suite d’un référendum perdu. Conformément à sa volonté, il est inhumé le 12 novembre dans le cimetière de Colombey, auprès de sa chère fille Anne (1928-1948). Son cercueil est porté par des jeunes villageois au milieu d’une foule immense et recueillie, mais en l’absence de tout officiel. À Notre-Dame-deParis a lieu au même moment une grande cérémonie de recueillement où se pressent des chefs d’état et de gouvernement venus du monde entier, en plus grand nombre que jamais. Deux ans après la mort du général de Gaulle, le 18 juin 1972, une Croix de Lorraine monumentale a été érigée au-dessus du village de Colombey. À son pied, un passionnant Mémorial accueille les touristes et pèlerins depuis 2008.
0 9 novembre 1989 : Le Mur de la honte s’écroule. Devant les caméras du monde entier, de jeunes Allemands de l’Est et de l’Ouest brisent le Mur de la honte qui divise Berlin depuis le 13 août 1961, prenant de court les dirigeants des deux bords. Les dizaines de milliers de Berlinois massés près du Mur ouvrent un à un les postes frontière sous le nez des redoutables garde-frontières est-allemands qui, cette fois, gardent l’arme au pied. La chute du Mur (3,60 m de haut, 160 km de long et 300 miradors) met fin à 50 ans de séparation et d’antagonismes entre les deux parties de l’Allemagne, la République Fédérale Allemande (RFA) et la République Démocratique Allemande (RDA). Sans perdre de temps, le chancelier fédéral Helmut Kohl impose une unification monétaire puis politique des deux parties de l’Allemagne. L’unité est officielle le 3 octobre 1990, un jour qui devient la fête nationale allemande.
"qui a la même vision du monde à vingt ans qu’à cinquante, a perdu trente ans de sa vie."
Mohammed Ali Extrait du magazine Playboy - novembre 1975
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