Paperjam octobre 2025

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Bienvenue dans l’écosystème de Paperjam

Alors que le Prince héritier Guillaume se prépare à assumer de plus grandes responsabilités et à devenir Grand-Duc le 3 octobre, Paperjam saisit ce moment historique pour se tourner vers l’avenir

À cette occasion, nous publions un numéro spécial imprimé à 300.000 exemplaires, destiné à tous ceux qui vivent et qui travaillent au Luxembourg.

Depuis 25 ans, Paperjam défend un journalisme économique, indépendant et influent. Nous nous intéressons aux idées qui façonnent le progrès — ainsi qu’aux personnes et aux communautés qui les portent.

Dans cette édition spéciale, des voix issues de trois générations débattent du futur du Luxembourg : l’avenir du travail, l’intelligence artificielle et la technologie, les entreprises familiales, et le type de croissance que notre pays devrait poursuivre.

Nous nous soucions et sommes profondément attachés au Luxembourg — et nous voulons connaître votre point de vue.

Partagez vos idées à letzebuerg@paperjam.lu et nous organiserons un tirage au sort avec des prix à gagner (vol Luxair, vouchers restaurants, abonnements magazine).

En complément du magazine et de ses suppléments Extra, Paperjam offre une couverture continue sur Paperjam.lu, une newsletter biquotidienne sur l’économie et la politique, ainsi que des mises à jour quotidiennes sur LinkedIn, Instagram, TikTok, Facebook, WhatsApp et YouTube.

En 2026, le Paperjam Club accueillera plus de 160 événements et 120 sessions de formation pour ses 2.000 organisations membres et leurs 135.000 employés.

Ensemble, nous façonnons l’avenir d’un Luxembourg progressiste.

Bienvenue dans notre univers.

Mike Koedinger,
Maëlle Hamma, Rédactrice en chef

Welcome to Paperjam Ecosystem

As Crown Prince Guillaume prepares to assume higher responsibilities and become Grand Duke on October 3, Paperjam is seizing this historic moment to look ahead. For the occasion, we are publishing a special issue of 300,000 copies, reaching everyone who lives and works in Luxembourg.

For 25 years, Paperjam has stood for independent, influential business journalism. We care about the ideas that drive progress and about the people and communities behind them.

In this special edition, voices from three generations debate Luxembourg’s future: the future of work, AI and technology, family businesses, and the type of growth our country should pursue. We care deeply about Luxembourg--and we want to hear your perspective. Share your views at letzebuerg@paperjam.lu for a chance to win prizes including a Luxair flight, restaurant dinners, and magazine subscriptions.

Alongside the magazine and its Extra supplements, Paperjam delivers continuous coverage on paperjam.lu, a twice-daily newsletter on business and politics, and daily updates across LinkedIn, Instagram, TikTok, Facebook, WhatsApp and YouTube. Looking to 2026, Paperjam Club will host over 160 events and 120 training sessions for its 2,000 member organisations and their 135,000 employees.

Together, we are shaping the future of a progressive Luxembourg.

Welcome to our world.

Mike Koedinger,
Maëlle Hamma

25 years of

Paperjam Briefing

The news that matters. In your inbox Monday–Friday, 7:00 and 16:00.

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Lëtzebuerg Tomorrow #NextG e n

024 Guillaume, prince du business, et demain ?

034 Croissance

046 Future of work

058 Family business

066 Tech&AI

074 Luxembourg demain

080 Porter un autre regard sur les générations avec Philippe Depoorter

With proven excellence in providing advice across borders we help you stay one step ahead.

Olivier Toth
Laurent Schonckert

Flashback

En suspens pendant l’été, les débats liés à la réforme des pensions ont repris à la rentrée et ont (un peu) avancé.

Le Premier ministre Luc Frieden a rendu ses conclusions. Du côté des entreprises, si quelques développements ont été annoncés, deux Big Four font marche arrière et ferment des bureaux satellites à Belval. Sur la place financière, Mangrove Capital Partners intègre le cercle des meilleurs VC mondiaux, à la 8e place.

15.07 — 15.09

After a summer pause, debates on pension reform resumed this fall, moving forward slightly as Prime Minister Luc Frieden delivered his conclusions. On the corporate side, while some developments were announced, two Big Four firms backtracked, closing satellite offices in Belval. In the financial sector, Mangrove Capital Partners joined the global top 10 VCs, ranking 8th.

Luc Frieden
Deloitte, Belval
Lire P. 012
Lire P. 016
Mark Tluszcz Co-founder
Yannick Oswald. Partner, CEO
Read P. 018

-111M €

Politique

Logement.

Le projet de réforme de l’impôt foncier a été détaillé à la Chambre, avec l’ambition de lutter contre la spéculation immobilière. La réforme prévoit la création d’un nouvel impôt à la mobilisation de terrains. Le projet de loi devrait entrer en vigueur en 2028, mais n’auront un impact réel qu’en 2030. Selon les calculs présentés, quelque 2.400 hectares devraient être mobilisés (125.000 unités de logement). 17.07

Transformation.

La Gare de Bettembourg va faire l’objet d’un vaste réaménagement. Les travaux devraient débuter fin 2026 et consisteront en un nouveau tracé de voies, la mise en place d’une passerelle piétons-cyclistes, la reconstruction du souterrain ou encore la séparation du trafic fret et voyageurs. Que les frontaliers se rassurent, la gare restera opérationnelle malgré les travaux. 18.07

Dérapage.

Au 30 juin 2025, l’Administration centrale affiche un solde négatif de 111 millions d’euros, contre un excédent de 487 millions d’euros un an plus tôt. Si les recettes progressent de 2,5 %, les dépenses augmentent de 6,9 %. Le ministre des Finances Gilles Roth (CSV) évoque une situation stable, mais espère pouvoir ramener l’augmentation des dépenses à moins de 5 % avant la fin de l’exercice budgétaire 2025. 22.07

Climat.

Relève.

61 % des exploitations viticoles dirigées par des vignerons de plus de 50 ans n’ont pas de succession assurée, selon un sondage de l’Institut viti-vinicole (IVV). Pour répondre à cette « urgence générationnelle », la ministre de l’Agriculture Martine Hansen a annoncé un plan d’action d’ici fin 2025, incluant la création d’un guichet unique pour les jeunes repreneurs. 21.07

La Cour de justice internationale a déclaré que les États ont l’obligation juridique d’agir contre le changement climatique. Ils seront jugés responsables en cas d’inaction. Hasard du calendrier ou pas, deux jours après, le ministre de l’Environnement Serge Wilmes (CSV) signait la convention ‘Climate Nexus’ avec l’Université pour renforcer l’engagement du pays en faveur d’une action fondée sur la science. 23.07

Logement.

Les députés ont débattu, en présence du ministre du Logement Claude Meisch (DP) des futures modifications du Pacte Logement 2.0, sans que le projet de loi n’ait encore été déposé. Objectif : simplifier les démarches pour les communes et soutenir la création de logements abordables. Budget estimé : 560 millions d’euros sur 2027–2036. 24.07 Suivez l’actualité politique en continu.

Mercato.

Pas de vacances dans les communes. Deux nouveaux bourgmestres ont été assermentés cet été. À Hesperange, Diane Adehm (CSV), députée et élue locale de longue date, succède à Marc Lies (CSV). Changement également du côté de Schifflange où Carlo Feiereisen (LSAP) reprend les rênes après Paul Weimerskirch (CSV). 24.07

Flatline.

Croissance molle (entre 0,3 % et 1 %), emploi ralenti (+1 %), confiance « à un niveau significativement faible », l’économie luxembourgeoise préoccupe la Chambre des Métiers. Dans l’artisanat, 23 % des entreprises signalent une baisse d’activité, pour 11 % d’améliorations. L’élan reste donc fragile décrit sa dernière analyse conjoncturelle. 13.08

Devancé.

Avec 2.638 € brut mensuels, le Luxembourg affiche le salaire minimum le plus élevé parmi ses voisins. Mais une fois les prix corrigés, l’Allemagne passe devant en pouvoir d’achat. En SPA, le SSM luxembourgeois tombe à 1.969€, derrière les 1.992 € allemands — un rappel que le coût de la vie pèse lourd dans les comparaisons. 14.08

Carlo Feiereisen
Diane Adehm

Décollage.

LUXEOSys, le satellite d’observation de la Terre du Luxembourg, a été lancé avec succès le 26 août depuis la base de Vandenberg, à bord d’une Falcon 9 de SpaceX. Opérationnel début 2026, ce système à double usage offrira jusqu’à 100 images haute résolution par jour et servira les besoins militaires, sécuritaires et climatiques du pays et de ses partenaires.

Le lancement et la mise en service du système marquent des étapes importantes dans la mise en œuvre de la stratégie spatiale de défense du pays. 26.08

Vous êtes un acteur clé de l’agenda d’innovation de l’Otan. Vous jouez un rôle de premier plan dans nos travaux en matière de surveillance spatiale »

Défense.

Le secrétaire général de l’Otan

Mark Rutte a fait un arrêt au Luxembourg. Lors de la visite du secrétaire général de l’Otan

Mark Rutte, le Premier ministre Luc Frieden a annoncé la participation au programme PURL d’achat d’armes pour l’Ukraine. La participation et l’enveloppe restent à définir. 02.09

Pensions.

A l’issue des discussions sociales tenues en début de mois, le Gouvernement veut avancer sur la réforme des pensions et a annoncé son intention de déposer son paquet de réformes à la Chambre des députés. 03.09

1 Le maintien de l’âge légal de départ en pension à 65 ans

2 Conditions de départ en pension anticipé à partir de 60 ans pour prolonger progressivement les périodes de cotisation, dès 2026.

3 Hausse du taux de cotisation de 24 % à 25,5 % dès 2026.

4 Maintien du modérateur de réajustement

5 Maintien de l’allocation de fin d’année

6 Introduction d’une aide sociale pour les revenus les pensionnés plus modestes

7 Insertion plus flexible des périodes complémentaire (études)

8 Hausse de la déduction fiscale annuelle dans le cadre de la prévoyance-vieillesse.

9 Abattement fiscal pour les assurés qui continuent à travailler jusqu’à l’âge légal.

10 Introduction d’une retraite progressive sur base des modalités en vigueur dans la fonction publique.

Plan.

Face à l’impossibilité d’agrandir le Findel, la ministre de la Mobilité, Yuriko Backes (DP), a lancé une réflexion sur la construction d’un nouvel aéroport au Luxembourg pour répondre à la hausse du trafic aérien d’ici 2050. Aucun site n’est identifié, mais la ministre souligne l’urgence de planifier, compte tenu des délais de réalisation. En parallèle, près d’un milliard d’euros d’investissements sont prévus d’ici 2032 pour moderniser le Findel, dont 800 millions portés par Lux-Airport.

Talents.

05.09

Le Luxembourg grimpe à la 2e place du World Talent Ranking 2025 de l’IMD, juste derrière la Suisse. Attractivité, investissements en éducation, qualité de vie : le Grand-Duché coche presque toutes les cases. Mais la pénurie de main-d’œuvre qualifiée, notamment dans les métiers techniques, continue de peser 09.09

Reconnaissance.

Letzpact, l’association qui réunit et soutient les professionnels des affaires publiques au Luxembourg a reçu le prix du Best Public Affairs Community Benelux 2025, décerné par EU Business News. Belle distinction pour l’association, seulement quatre ans après sa création. 09.09

Mark Rutte
Luc Frieden
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Au cœur d’un pays en mouvement.

Comme Rebecca, Analyste à l’Institut national de la statistique et des études économiques (STATEC), rejoignez-nous ! Plus d’informations sur :

Notre monde tourne à une vitesse folle et le Luxembourg est en constante transformation. De l’éducation à l’environnement, en passant par la sécurité et le système judiciaire, vous vous activez en permanence pour améliorer les services et pour réinventer les relations entre l’État et les citoyens.

Pour nous, l’avenir se construit chaque jour.

Entreprises

Décollage.

Exobiosphere, basée au Luxembourg et ElevationSpace, installée au Japon, ont annoncé un partenariat stratégique visant à révolutionner la recherche pharmaceutique en facilitant des allers-retours plus rapides d’échantillons biologiques depuis l’espace. L’objectif est clair : accélérer la découverte de médicaments en exploitant les effets de la microgravité sur les cellules humaines. 17.07

Start or survive.

En 2024, 5.741 nouvelles entreprises voient le jour au Luxembourg. Un signe de vitalité, selon le ministre de l’Économie Lex Delles (DP). Mais la hausse des faillites et des annulations interroge : dynamisme entrepreneurial ou nécessité de s’auto-employer faute de mieux? Le ministre veut creuser la question. 21.07

Hacking.

Une cyberattaque a provoqué une panne nationale des réseaux mobiles et internet de Post Luxembourg, laissant les services d’urgence, les services bancaires et l’accès à Internet indisponibles plusieurs heures. L’attaque, qualifiée de «sophistiquée», aurait exploité une vulnérabilité affectant des routeurs Huawei, sans compromettre les données internes. Pour autant, le gouvernement a affirmé ne pas avoir l’intention d’introduire de nouvelles règles pour les opérateurs de télécommunications en matière de cybersécurité et d’utilisation des fournisseurs de technologie. 23.07

“Après cette acquisition, la base de production de CFL à Wiltz, au Luxembourg (16.800 tonnes/an) deviendra un pivot important pour l’internationalisation de Defu Technology.”

Source : communiqué officiel de Defu Technology

Chinaquisition. Circuit Foil (à Wiltz), dernier fabricant européen de feuilles de cuivre ultra-lisses indispensables aux puces IA, passera sous pavillon chinois d’ici fin 2025. L’acquéreur, Defu Technology (175 millions d’euros) voit en Circuit Foil un « véritable champion caché du marché» et compte dessus pour «accélérer sa percée mondiale » dans la course aux semi-conducteurs.

Shortlist.

EY a dévoilé les six finalistes en lice pour le prix Entrepreneur of the Year 2025 qui sera décerné le 25 novembre. René Beltjens (Alter Domus), Nishant Fafalia (Advanzia Bank), Tristan Mackie (Yesss Group), Marie-Christine Mariani (MCM Steel), Hans-Jürgen Schmitz (Mangrove Capital Partners) et Laurent Schonckert (Cactus). 31.07

Ret-AI-l.

D’ici fin 2026, l’enseigne Colruyt a annoncé qu’elle équiperait ses 270 magasins de caisses à vision IA : plus besoin de scanner, les caméras identifient les produits en temps réel. Objectif : fluidifier le passage en caisse, alléger les tâches répétitives et placer l’IA au cœur du retail. 01.08

Ironwoman.

Valérie Massin prend la tête d’ArcelorMittal Luxembourg. Entrée dans le groupe en 2000 comme juriste, elle a gravi les échelons via les RH et a contribué aux discussions des accords tripartites 2021 et 2025. Ses missions : dialogue social, décarbonation et pilotage des investissements stratégiques. 11.08

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Marie-Christine Mariani
Nishant Fafalia
Hans-Jürgen Schmitz
René Beltjens
Tristan Mackie
Laurent Schonckert
Valérie Massin

Engouement.

L’appel à candidatures pour la 16e édition de Fit 4 Start, annoncé fin juin lors de Nexus Luxembourg 2025, s’est clôturé le 11 août. Luxinnovation a reçu 495 candidatures, soit une augmentation de 16 % par rapport aux 428 candidatures reçues pour la 15e édition. Plus de 60 % des candidats de cette édition viennent de l’étranger (302 contre 193 du Luxembourg). La sélection finale sera annoncée le 23 octobre.

Offensive.

Le géant allemand des logiciels SAP investira plus de 20 milliards d’euros sur dix ans pour bâtir une offre cloud « souveraine » ancrée en Europe pour lutter contre les géants américains du secteur. En 2024, SAP avait déjà annoncé un investissement de deux milliards d’euros pour renforcer ses capacités en intelligence artificielle.

02.09

Immersive.

Le cinéma luxembourgeois fait parler de lui, en particulier dans le domaine de la réalité virtuelle. «A Long Goodbye», œuvre immersive innovante en réalité virtuelle signée Kate Voet et Victor Maes, qui a décroché le Venice Immersive Achievement Prize à la 82e Mostra de Venise. Belle récompense pour la société de production Tarantula et le studio Velvet Flare, co-producteurs. 08.09

Regardez le Trailer

Injection.

Mistral AI, qui a signé un partenariat stratégique avec le Luxembourg en juin monte encore en puissance. Le champion français de l’IA générative a levé 1,7 milliard d’euros dans une levée de Fonds menée par le fournisseur d’équipements ASML. Ce qui porte sa valorisation à 11,7 milliards d‘euros, soit la société d’IA la plus valorisée d’Europe. 08.09

Luxaviation, spécialisée dans l’avia tion d’affaires avec 260 jets privés a noué un partenariat avec l’entreprise française Haffner Energy afin de sécuriser son approvisionnement en carburant vert, aussi appelé SAF pour Sustainable aviation fuel, un carburant produit à partir de biomasse ou de déchets et permettant de réduire jusqu’à 80 % les émissions de gaz à effet de serre par rapport au kérosène classique. 10.09

Compactes.

Le directeur général de Stellantis (14 marques) Antonio Filosa a appelé à relancer la production de petites voitures en Europe face à des objectifs d’émissions de CO2 jugées « inatteignables » par bon nombre de constructeurs. Des modèles plus compacts qui polluent moins. Il suggère aussi la mise en place de « super-crédits » pour encourager à l’achat de ce type véhicules. Depuis le Covid, la production de voiture en Europe a baissé, de 19 millions à environ 15 millions d’unités. 12.09

U-turn.

PwC et Deloitte ferment leurs bureaux satellites à Belval en décembre. En cause : une fréquentation insuffisante. PwC en compte encore sept dans le pays, contrairement à Deloitte qui n’en compte pas d’autre. Le symbole du travail plus flexible et décentralisé en prend un coup. 12.09

Digital.

La plateforme d’identité numérique Hopae (start-up née en Corée) arrive au Luxembourg en partenariat avec l’agence publique Incert. Objectif, fournir un portefeuille d’identité numérique (Eudi Wallet) à chaque citoyen, conformément au règlement européen eIDAS 2.0. 12.09

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Arthur Mensch

Financial Centre

“Unleashing the potential of fund tokenisation—not as a trend, but as the foundation of a more efficient, transparent, investor-centric financial system.”

Trailblazer

In the European fund hub (€7.3 trillion in assets), Luxembourg-based Investre is the first to obtain the status of “control agent” under the new Blockchain IV law. A step forward for the large-scale development of tokenised funds.

Sanctioned.

In the Caritas case, the CSSF has fined Spuerkeess €4.96 million for serious AML/CFT failings. BGL BNP Paribas was cleared. The sanction does not concern the bank’s responsibility in the €61.2 million fraud, but solely its compliance with vigilance obligations.

Greenlit.

Brussels has approved the merger between Helvetia and Baloise, creating a Swiss insurance giant with CHF 20 billion in revenue, over 22,000 employees and nearly 20% of the domestic market. Job cuts have been mentioned in Switzerland and Germany. 05.08

Fusion.

Licensed in Luxembourg since early 2025, Alchelyst is merging with Lyra Client Solutions to form an integrated private markets platform, combining Alchelyst’s specialised back-office with Lyra’s tech-driven front-office—backed by Motive Partners and Apollo. 14.08

Stepdown.

Valentin Stalf, co-founder of neobank N26, is stepping down from the executive role to join the supervisory board, amid regulatory pressure and investor tension following a report from Germany’s financial watchdog. Co-founder Maximilian Tayenthal remains in place. Both still hold nearly 20% of the bank’s capital. Gateway.

Singapore-based fintech DTCpay has received initial regulatory approval from Luxembourg’s CSSF to operate as an electronic money institution. The goal: bridge traditional finance and stablecoins—from the heart of the EU to 450 million consumers. Full EMI licence still pending. 28.07

Acceleration.

With its TechEU platform, the EIB Group aims to mobilize €250 billion by 2027 for European start-ups and scale-ups. The goal: streamline access to financing, speed up decisionmaking, and strengthen Europe’s technological sovereignty in key sectors like cleantech, AI, and life sciences. 25.08

Ranking.

Mangrove Capital Partners ranks 8th in Dealroom’s list of the most active VCs across EMEA. Based in Luxembourg since 2000, the fund built its reputation with early bets on companies like Skype and Wix. In 2025, its bold, long-term approach continues to earn international recognition in the venture capital landscape. 27.08

Photos, Guy Wolff, Oswald et Tluszc, N26
Mark Tluszcz. Co-founder
Yannick Oswald. Partner, CEO
Maximilian Tayenthal
Valentin Stalf

20 years of leaping ahead in asset services

Over the last two decades our global footprint and capabilities have grown consistently, along with our clients’ success. Today, with our follow-the-sun operational coverage and unsurpassed asset servicing expertise, CACEIS works around the clock and around the globe to help you excel everywhere. That’s frog power!

Oversight.

133 on-site inspections and over €11 million in fines: the CSSF ramped up its vigilance in 2024. AML, asset valuation, ESG criteria -the shortcomings identified reflect mounting pressure on Luxembourg’s financial sector amid growing regulatory transitions and systemic risk concerns. 28.08

Alliance.

Lombard Odier IM announces the integration of Ownership Capital, a Dutch firm specialized in long-term sustainable equities. This strategic move, still subject to regulatory approvals, will enable LOIM to surpass USD 10 billion in sustainable assets— further strengthening its position as a key player in the sector.

The Luxembourg Central Bank estimates residential property to be overvalued by 13.4% at the end of 2024. The reasons: prices remain disconnected from economic fundamentals, driven by a persistent supply shortage, structurally strong demand, and years of low interest rates. A latent tension, masked by a modest market rebound. 03.09

Connection.

Craig Blair, head of Franklin Templeton in Luxembourg, joins the board of the Lhoft. A key figure in asset management, he embodies the bridge between traditional finance and emerging technologies. A strategic appointment as blockchain, AI and tokenization begin to reshape market infrastructure. 09.09

Chaired. Luxembourg-based fundtech Next Gate Tech has appointed Enrique Sacau as chairman of the board. With 20 years of experience in financial services, he will support the company’s expansion as it accelerates its digitalisation strategy. 10.09

Restructuring.

ING Luxembourg could cut up to 124 jobs (out of 947 employees as of end 2024), according to financial sector union Aleba. The move would be part of the strategic repositioning announced in 2024. Having already downsized its branch network and flagged 30,000 clients as unprofitable, the bank is now paving the way for a social plan. 10.09

Deployed.

Florent Venture Partners has launched its first Luxembourg SCSp fund to back native AI applications across Northern Europe. Operations are fully digital via Fundcraft. Behind it: a founding team from Google Maps, Siri, Facebook, Svea Solar, and King.com. 11.09

Countdown.

Starting in October 2025, all payment service providers in the eurozone will be required to offer instant euro transfers with payee verification. A major regulatory shift that accelerates the move toward real-time finance — and forces banks and fintechs to rethink their systems from the ground up. 15.09

Adjustment.

The European Central Bank (ECB) kept its rates unchanged at 2%, 2.15%, and 2.40%, while raising its 2025 growth forecast to 1.2% (up from 0.9% in June). However, the 2026 projection was lowered to 1.0% (vs. 1.1% prior), and 2027 remains unchanged at 1.3%. Inflation is expected to stay near 2%. 11.09

Craig Blair
Enrique Sacau

Lëtz ebuerg

Tomorrow

Nouveau regard, nouvelles perspectives  Une autre génération  prend la responsabilité du pays avec  l’accession au trône  du Grand-Duc héritier Guillaume , prévue le 3 octobre. Une transition bien préparée, construite dans le temps : comme une métaphore de la mixité intergénérationnelle que le pays tout entier doit favoriser pour relever les défis du futur. Autour d’une table, au Mudam (Mudam LuxembourgMusée d’Art Moderne Grand-Duc Jean), loin de l’agitation du monde économique, Paperjam a réuni trois générations  pour discuter de ces grands enjeux. Croissance plus durable, monde du travail réinventé, nouvelles technologies… Quatorze acteurs  de divers secteurs d’activité ont croisé leurs regards sur le Luxembourg de demain.

Tomorrow

Les participants

Maxime Allard Co-founder & CTO, Helical.

Norbert Becker Administrateur indépendant.

Marie-Jeanne Chèvremont-Lorenzini Administratrice indépendante.

Jana Degrott Founder & CEO, Real Impact Hub; Founder & non-executive director, Be Human.

Paul Ernster Directeur administratif et financier, Ernster.

Philippe Harles Partner, Arendt & Medernach.

Jens Kreisel Recteur de l’Université de Luxembourg.

Georges Krombach Chief Commercial Officer (CCO), Heintz van Landewyck.

François Mousel Managing Partner, PwC Luxembourg.

Lise Roda Head of HR, Pictet & Cie (Europe).

Raymond Schadeck Président d'UNature.

Misch Strotz CEO & Co-Founder, Neon Internet (LetzAI).

Ann Van Wetteren Anthropologue, administratrice déléguée, Pall Center.

Clémentine Venck Managing Director, Cocottes & Co.

Guillaume, prince du

Nommé Grand-Duc héritier à seulement 19 ans, le Prince Guillaume a vite pris conscience de la responsabilité liée à sa fonction. Avec 70 missions économiques à son actif, il s’est positionné au fil du temps comme un acteur clé de la diplomatie économique. Après son accession au trône le 3 octobre, de quelle façon se poursuivra son engagement pour le développement économique du pays ?

Guillaume, business, et demain ?

#Lët

zebuergT o m worro

Fils aîné du Grand-Duc Henri et de la Grande-Duchesse Maria Teresa, et comme tout membre de la monarchie, le destin du Prince Guillaume était déjà tracé dès sa naissance. En 2000, à seulement 19 ans, il est nommé Grand-Duc héritier après que son père, Henri, soit lui nommé Grand-Duc après son père, le Grand-Duc Jean. Jeune, mais pas insouciant, le Prince héritier a vite pris la mesure des responsabilités que sa nouvelle fonction lui imposait. Il a effectué sa première mission économique à l’âge de 19 ans. En 2001, il est nommé président d’honneur du Trade & Investment Board, l’agence de développement économique du Luxembourg.

Très tôt, il participe, aux côtés du gouvernement, à des initiatives économiques et sociales à l’étranger. En 2005, alors qu’il n’a que 25 ans, il assiste ainsi à la Millennium Conference aux Nations Unies, avec le Premier ministre Jean-Claude Juncker (CSV) et le ministre des Affaires étrangères et européennes, Jean Asselborn (LSAP).

Un intérêt certain pour le monde de l’entreprise

Au-delà du rôle de représentation qu’il assume, le Grand-Duc héritier a rapidement cultivé son intérêt pour la chose entrepreneuriale. « Me lancer dans l’entrepreneuriat est une chose que j’aurais tout à fait pu envisager », confiait-il à Paperjam dans une interview réalisée en 2023.

Plus jeune, à côté de ses études, soucieux de mieux découvrir le monde économique et d’aiguiser ses compétences en la matière, il réalise des stages dans des entreprises à l’étranger, comme à la Deutsche Bank à Londres en 2004 ou au sein du groupe ArcelorMittal en Espagne en 2005. Au fil du temps, des missions et de ses engagements, le futur Grand-Duc s’est positionné comme une figure

Maëlle Hamma , Rédactrice en chef

Guillaume, les moments clés

1981

Naissance le 11 novembre à la maternité GrandeDuchesse Charlotte à Luxembourg. Premier enfant du Grand-Duc Henri et de la Grande-Duchesse Maria Teresa, il aura ensuite trois frères et une soeur. Son statut d’ainé lui vaut d’être le premier dans l’ordre de succession au trône.

2000

Âgé de 19 ans, il obtient son premier rôle officiel : la présidence du conseil d’administration de la fondation Kräizbierg. La même année, le Prince Guillaume est officiellement investi Grand-Duc héritier, le 18 décembre 2000, après l’accession au trône de son père, le Grand-Duc Henri, le 7 octobre 2000.

majeure de la promotion économique du pays, avec 70 missions économiques à son actif. Des initiatives porteuses aux quatre coins du monde, comme en novembre 2022 en Corée du Sud, où la visite est suivie de la signature d’un protocole d’entente visant à promouvoir la coopération en matière d’exploration de l’espace. Là-bas, dans le même temps, il a aussi présidé le Luxembourg–Korea Business Forum. En février 2023, au Sénégal, où il présidait une mission, trois partenariats majeurs ont été signés dans la cybersécurité et la micro-assurance. Plus récemment, en juin 2024, au Japon, la mission a abouti à un Memorandum of Cooperation avec la Japan Aerospace Exploration Agency (Jaxa), ainsi qu’à un accord relatif aux services aériens entre le Luxembourg et le Japon, afin d’établir un cadre légal propice au renforcement de la connectivité et du développement économique entre les deux pays.

Mais le « prince du business » est aussi une voix qui porte à l’intérieur

2001

Le Prince obtient son baccalauréat. Il est aussi nommé président d’honneur de Trade&Invest. Il effectue sa formation d’officier en 2002 à l’Académie Royale Militaire de Sandhurst en GrandeBretagne. Il est assermenté fin 2002 comme officier de l’armée luxembourgeoise. Il est aussi nommé président d’honneur de Trade&Invest.

du pays, en tant que soutien aux entreprises et aux initiatives économiques. Il parraine la Fédération des jeunes dirigeants d’entreprise et Jonk Entrepreneuren et participe activement aux événements des organisations du monde économique : Chambre de commerce, Fédération des industries luxembourgeoises (Fedil), avec un regard porté sur tous les secteurs d’activité. Sa participation aux deux éditions de Nexus ou à la Summer party de Pulse cet été témoigne d’un intérêt particulier pour la technologie et l’innovation. Il était aussi présent, cet été, aux 25 ans de l’Union des entreprises luxembourgeoises cet été, avant une mission économique à Osaka… Un agenda chargé jusqu’au bout, alors qu’il s’apprête à accéder au trône.

La monarchie, gage de stabilité et de confiance À Paperjam, il y a deux ans, le Grand-Duc héritier réaffirmait son rôle « d’ambassadeur de l’économie luxembourgeoise ».

2005

En parallèle de ses études, d’abord en politique internationale au Royaume-Uni puis en Lettres et Sciences politiques à Angers, il suit des formations pour renforcer sa connaissance du monde économique et il réalise des stages en Europe, conscient de son rôle d’héritier du trône.

2012

Le Grand-Duc héritier effectue un séjour de travail à la Commission européenne et à la Représentation permanente du Grand-Duché à Bruxelles en 2012 et approfondit ainsi ses connaissances sur l’Union européenne. 2012 aussi la date de son mariage, le 20 octobre, avec la Comtesse Stéphanie de Lannoy.

2018

Il suit un cycle de formation au Royal College of Defence Studies à Londres. Une formation post-universitaire afin d’acquérir une expertise complémentaire pour assumer dans les meilleures conditions ses futures responsabilités, indiquait la Cour en 2018.

Un rôle particulièrement porteur, de par son lien à la monarchie, qui lui confère un rayonnement particulier.

« La monarchie peut en effet ouvrir de nombreuses portes. Dans certaines régions du monde, c’est encore plus vrai. L’Asie est typiquement un continent où la monarchie est extrêmement appréciée, elle séduit, elle impressionne, et elle nous permet – grâce à ma présence ou à celle de mon épouse – d’organiser des rencontres de très haut niveau, y compris avec le ministre de l’Économie », expliquait-il.

Si la monarchie est censée rester neutre sur le plan politique, elle a historiquement joué un rôle fort dans la promotion économique du Luxembourg, grâce à l’investissement du Prince héritier. Le fait qu’il endosse ce rôle permettait de ne pas politiser la fonction de chef d’État, assumée par le Grand-Duc Henri. Une fois officiellement nommé Grand-Duc, le 3 octobre prochain,

2020

Naissance du Prince Charles, prochain Grand-Duc héritier, le 10 mai. Le deuxième fils de Guillaume, le Prince François, est né le 27 mars 2023.

la tradition voudrait que le prochain Grand-Duc héritier, à savoir le prince Charles, reprenne ce rôle d’ambassadeur de l’économie. Difficile du haut de ses cinq ans. Lors de sa dernière mission économique, cet été à Osaka, le futur Grand-Duc avait confié vouloir poursuivre ses missions économiques, sans doute « sous une autre forme ». Si, sur le plan juridique, rien ne l'empêcherait de maintenir son engagement sur le plan économique, cela pourrait toutefois soulever des questions politiques et, en tant que futur chef d’État, il devra sans doute rester prudent pour ne pas paraître soutenir certains secteurs, certaines entreprises ou certaines orientations politiques. D’autant que, comme il l’avait déjà expliqué à Paperjam, les missions sont toujours menées conjointement avec le ministère de l’Économie : « c’est le ministère qui instaure le cadre du programme, nous suivons sa direction. »

2024

Le Prince Guillaume est nommé lieutenant-représentant du Grand-Duc Henri, le 8 octobre. Un pas de plus vers la succession. Cette fonction permet au Grand-Duc Henri de déléguer certaines tâches au prince Guillaume et d’assurer une transition en douceur.

2025

En juillet, le Grand-Duc héritier a présidé sa dernière mission économique (avant l’avènement au trône), à Osaka (Japon). Une visite en lien avec l’Exposition universelle et centrée sur l’innovation et l’espace.

Ce qu’en disent les représentants politiques et du monde de l’entreprise

Fernand Ernster

Président de la Chambre de commerce

« L’accession au trône du Grand-Duc Héritier Guillaume marque un moment historique. Son précieux engagement a largement contribué à établir des relations solides et de confiance avec les nations et les entreprises à travers le monde. Nous nous réjouissons de poursuivre, sous son règne, cette dynamique de coopération et d’ouverture. Les PME constituent la colonne vertébrale de notre économie et assurent la vitalité du pays. Le soutien et la compréhension du Chef de l’État à l’égard des réalités des PME est un appui inestimable en ces temps mouvementés. Ce regard attentif nous encourage à nous développer et à transmettre nos entreprises aux générations futures.

Ernster- L’esprit livre est une entreprise familiale en train de passer à la 5e génération. Nous connaissons la valeur de la transmission et l’importance de l’adaptation permanente aux défis nouveaux. »

Michel Reckinger

Président de l’Union des entreprises luxembourgeoises

« Avoir une monarchie impliquée dans le futur du pays et dans la promotion de ses atouts économiques est un gage de confiance pour les entreprises luxembourgeoises, les investisseurs et les entreprises internationales voulant investir et se développer au Luxembourg. Par rapport à d’autres pays, je suis aussi convaincu que pouvoir compter sur un Grand-Duc aussi impliqué représente un avantage décisif pour ouvrir des portes à l’international et faire émerger de nouveaux marchés à nos entreprises et ainsi assurer des liens économiques déterminants avec les clés de ce monde. Et ce dans l’intérêt de notre bien-être collectif et de la cohésion sociale. Dans sa fonction de Grand-Duc héritier, le Prince Guillaume a déjà pu acquérir une vaste expérience en matière de promotion de notre pays et de son tissu de production. Nous nous réjouissons de le voir devenir le Grand-Duc du pays. »

Luc Frieden

Premier ministre

« C’est un moment historique et institutionnel très important, puisque le Luxembourg aura un nouveau chef de l’Etat. En tant que Premier ministre, j’entretiens évidemment des relations très étroites avec le chef de l’Etat. Ce sera donc un moment très émotionnel pour moi de contresigner l’arrêté d’abdication du Grand-Duc Henri, et puis, d’être le premier chef du Gouvernement du nouveau Grand-Duc.

L’avênement au Trône en monarchie constiutionnelle n’a pas d’impact sur la vie instiutionnelle, puisque par essence même, la monarchie représente la stabilité et la continuité institutionnelle. C’est d’ailleurs l’un des avantages majeurs de ce système constitutionnel. Evidemment, le nouveau chef de l’Etat aura ces centres d’intérêt différents et son propre style, mais son atout majeur est de bien connaître notre pays et de nous accompagner sur le chemin de la cohésion sociale et du développement économique. »

Lydie Polfer

Bourgmestre de Luxembourg

« Je connais le Grand-Duc héritier depuis qu’il est né. J’ai suivi tout son parcours et il a été très bien préparé. Je suis très confiante sur le fait qu’il conserve ce rôle de représentant de l’unité de notre pays. Sa future position, au-dessus des discussions qui caractérisent le débat démocratique, permettra de représenter le pays dans sa stabilité. De plus, il dispose de cette fibre sociale et d’un grand naturel dans les contacts avec la population, ce qui est essentiel. Nous resterons tout de même dans une forme de continuité, bien que chaque génération représente son époque.

Concernant la Ville de Luxembourg, les premières visites officielles ont toujours lieu à l’Hôtel de Ville. Les précédents grand-ducs n’ont jamais failli à cette tradition. D’ailleurs, le Grand-Duc héritier, une fois qu’il aura prêté serment, viendra ici signer le livre d’or. Je lui dirais alors à quel point nous sommes honorés et que je lui souhaite de continuer à représenter tout ce que le Grand-Duc représente. »

Photos : Romain Gamba / JessicaTheis / Sophie Margue / Jan Hanrion!

Le Luxembourg est confronté à une croissance démographique rapide et à une pression sur le logement et les infrastructures. Quels leviers doit-il activer pour rester compétitif ?

« Le Luxembourg doit miser sur trois leviers : l’innovation dans la construction (logements durables, smart cities), l’investissement dans les transports publics et les infrastructures numériques, et une politique d’attractivité ciblée pour les talents et les entreprises à haute valeur ajoutée. Il faut aussi renforcer la coopération transfrontalière avec nos voisins pour désengorger le pays et partager les ressources. Sans oublier l’éducation et la formation continue, pour adapter nos compétences aux besoins de demain. »

Où le Luxembourg doit-il être innovant et investir en priorité pour réussir sa transition écologique ? Priorité à la finance durable : le Luxembourg est déjà leader en green finance, mais nous devons aller plus loin en liant cette expertise à des projets concrets, comme les énergies renouvelables et l’économie circulaire. Les technologies vertes, l’hydrogène,

L’interview expérimentale *

et la rénovation énergétique des bâtiments sont des secteurs clés. Et bien­sûr, la mobilité douce – trains, vélos, transports partagés – pour réduire notre empreinte carbone. »

Face à la révolution numérique et à l’IA, quelles opportunités le pays ne doit-il absolument pas manquer ?

« L’IA et le numérique sont des accélérateurs pour tous les secteurs : santé, administration, industrie. Le Luxembourg doit devenir un hub européen pour l’IA éthique et la cybersécurité, en s’appuyant sur notre écosystème financier et notre tradition de confiance. Nous ne devons pas seulement consommer la technologie, mais la créer, en formant nos jeunes et en attirant les meilleurs talents. La data sovereignty et les fintechs vertes sont aussi des niches à développer. »

Comment le Luxembourg peut-il rester un symbole de stabilité et de médiation, et quel sera votre rôle dans son image internationale ?

« Notre force, c’est notre neutralité, notre multilingue et notre capacité à rassembler. Le Luxembourg

* Nous avions préparé nos questions et imaginé le rendez­vous avec le Prince Guillaume. Mais à notre demande d’interview, la réponse fût claire : « pas d’expression publique avant la passation ». Puisque le GrandDuc héritier s’intéresse activement à l’innovation et à la technologie, nous voulons ici proposer une expérience, en confiant nos questions à un chatbot GenAI. Pas n’importe lequel : Le Chat, le modèle développé par Mistral AI, avec qui le Luxembourg a conclu un partenariat stratégique en juin dernier. L’objectif de cette expérience n’est pas de prêter des propos au futur Grand­ Duc, mais de confronter, dans un second temps, les réponses générées par l’IA avec celles qu’il donnera lorsqu’il s’exprimera publiquement. Un éclairage sur la manière dont la technologie peut interpréter les questions.

continuera à jouer un rôle de pont entre les nations, notamment au sein de l’UE et des organisations internationales. Personnellement, je m’engagerai à renforcer notre diplomatie économique et humanitaire, et à promouvoir le Luxembourg comme un lieu de dialogue, notamment sur les enjeux climatiques et technologiques. Notre taille est un atout : nous sommes agiles et crédibles. »

Devenez acteur de la transition énergétique

Face aux défis climatiques et énergétiques, chaque acteur de la société doit repenser ses pratiques de consommation. electris, filiale de Teseos, développe un système de gestion d’énergie avant-gardiste pour le Luxembourg.

Vincent Lekens,

Ensemble, ils portent le développement du HEMS, la solution “tout-en-un” pour une gestion intelligente de l’énergie.

Avec des technologies toujours plus avancées, la transition énergétique est en marche. Teseos, fournisseur de services techniques et énergétiques du groupe Encevo, entend apporter sa pierre à l’édification d’une société alimentée aux énergies renouvelables. Sa filiale electris finalise les tests du HEMS (Home Energy Management System). « Il s’agit d’un boîtier connecté aux appareils producteurs et consommateurs d’énergie » explique Jean-Luc Santinelli, CEO de Teseos. « Toutes les composantes communiquant avec ce boîtier sont monitorées dans une application mobile ». Avec cette solution, vous pourrez voir en direct les données de vos panneaux solaires, l’état de votre batterie, de votre pompe à chaleur ou encore de la borne de recharge. « Le HEMS joue également un rôle d’orchestrateur. Les citoyens paient davantage lorsqu’ils dépassent la puissance de référence attribuée par le gestionnaire de réseau ou qu’ils consomment à certaines plages horaires. Le système évite que l’utilisateur ne franchisse les limites et qu’il ne paie plus que nécessaire. » Il communique et pilote également en temps réel la consommation ainsi que le taux d’autosuffisance de votre habitation.

L’évidence du Luxembourg

Le HEMS d’electris présente une singularité majeure : il a été

Julian Pierrot, Photographe
Contenu sponsorisé par Teseos

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HEMS

La solution

« tout en un » d'electris

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conçu spécifiquement pour le Luxembourg. « Nous prenons en compte les tarifs réels des fournisseurs d’énergie et des gestionnaires de réseau luxembourgeois » précise M. Santinelli. Une approche rare, puisque « on ne retrouve pas ce niveau de personnalisation dans les solutions étrangères similaires ». Le Luxembourg, en plein essor dans le photovoltaïque et l’électromobilité, constitue aujourd’hui un terrain idéal pour le déploiement de solutions de gestion énergétique innovantes. « Le but de notre système n’est pas tant de consommer moins, mais de consommer renouvelable ».

Le HEMS s’inscrit dans la stratégie nationale, où l’autoconsommation, la maîtrise des pointes de puissance et l’intégration des énergies renouvelables deviennent essentielles. electris assume ce parti pris : « Nous sommes concentrés sur le Luxembourg, les autres marchés correspondent moins à nos ambitions. » En effet, l’innovation énergétique gagne en pertinence lorsqu’elle est pensée à l’échelle d’un territoire et de ses usages.

Une expérience client nécessaire electris proposera le système HEMS à ses clients après la phase de tests à grande échelle. Celle-ci commence en novembre avec des usagers

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volontaires pour donner un retour sur le système et ses performances. « Les premiers inscrits sur notre formulaire en ligne recevront un HEMS gratuitement », souligne le CEO. electris attend de ces tests un retour du terrain. « On arrive à un stade avancé. Aujourd’hui, il ne nous manque plus que l’expérience de la clientèle avec des cas concrets. L’objectif, c’est de démocratiser notre technologie, et surtout, faire en sorte qu’elle soit comprise par la population ».

En cas de dysfonctionnement, tout est pris en charge par Electris. « Le HEMS signale instantanément la moindre anomalie des équipements connectés. Cela nous permet d’envoyer rapidement des équipes sur le terrain ».

Par l’intermédiaire de sa filiale Minusines, distributeur de matériel électrique au Luxembourg, Teseos proposera à tous les électriciens et chauffagistes intéressés un système HEMS en mode white label, qu’ils pourront installer et commercialiser en toute autonomie. « Notre ambition n’est pas d’être les seuls sur le marché : la transition énergétique est un enjeu collectif qui concerne chacun et exige la mobilisation de tous les acteurs de terrain. »

Le leasing, une flexibilité imbattable Une fois sur le marché, le HEMS sera disponible en leasing. Le service

comprend l’installation, la maintenance et les mises à jour. « Notre leasing prendra une forme différente de ce qui se fait d’habitude », développe Jean-Luc Santinelli. « Ce sera comme pour une voiture, sans la restitution finale du produit et en intégrant les subsides étatiques ». Une formule qui permet plus de flexibilité qu’un achat classique. L’utilisateur ne doit pas se soucier de la logistique : tout est pris en charge par electris, qui assure la continuité et la performance du service et du produit. Le leasing sera aussi proposé pour toutes les composantes de l’écosystème, comme le système photovoltaïque.

Un univers de compétences Au sein d’Encevo, les entités se répartissent les rôles de la transition énergétique. Enovos fournit de l’électricité, du gaz naturel et développe la production d’énergies renouvelables, Creos gère les réseaux, et Teseos, pilier technique, rassemble 19 sociétés et plus de 1 000 collaborateurs pour déployer sur le terrain des solutions d’électrification efficaces. Parmi elles, electris concentre plusieurs services : le HEMS évoqué ci-dessus, le photovoltaïque, les batteries de stockage, les bornes de recharge, et les pompes à chaleur. Ensemble, ces acteurs structurent un écosystème qui accompagne l’évolution énergétique dans la Grande Région.

aujourd’hui avec electris

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Croissance

Future of work

La stabilité gouvernementale est un atout fort pour l’économie, selon Georges Krombach (Heintz van Landewyck).

Partie I Croissance

Family Business Tech & AI Luxembourg demain

La croissance ne tombe jamais du ciel : elle se prépare, se construit, se conquiert. Résultat d’une innovation, d’un projet solide ou d’un plan bien pensé, elle n’est plus seulement un indicateur économique, elle doit s’inventer durable, respectueuse de ses limites et humaine.

Croissance

#Lët zebuergT o m worro

Maëlle Hamma , Journaliste Romain Gamba , Photographe

Croissance

Ilne fautpasquel’ o n g portessidnar

N ’allez pas leur parler de décroissance. « Les apprentis sorciers qui commencent à nous expliquer qu’il faut de la décroissance sont fous, des gens totalement irresponsables », affirme sans détour Norbert Becker. « Le modèle social luxembourgeois, et plus largement européen, s’est construit sur la croissance. Sans croissance, les pensions, les investissements, ce sera terminé.

Actuellement, nous ressentons d’ailleurs bien cette inquiétude compte tenu de la faible croissance. Il faut aller la chercher », expose l’investisseur, entrepreneur et conseiller de grandes entreprises.

Pour les jeunes ou moins jeunes qui forment cet échantillon de la sphère économique luxembourgeoise, la question va de soi. Il ne s’agit pas de savoir si la croissance est nécessaire, mais plutôt celle qui serait bénéfique au Luxembourg, pour qu’elle ne soit pas non plus subie.

Mais face aux limites environnementales et à une planète aux ressources limitées, un autre modèle doit émerger. « Et c’est un vrai défi de société », concède Norbert Becker. Selon lui, l’enjeu principal est

de maintenir l’attractivité du pays, dans une économie particulièrement ouverte. Clémentine Venck insiste, elle, sur le rôle central de la productivité : « Sans elle, nous ne pourrons pas financer la transition écologique ou digitale. Qu’elle soit imposée ou choisie, cette transition exige des ressources. »

« Nous voulons une croissance durable », intervient Philippe Harles. « Il ne faut pas qu’on grandisse trop vite sans être capable de suivre, notamment au niveau des infrastructures. Certains politiciens ont pris le parti de dire que nous avons trop grandi et que nous devons être sélectifs. Je ne pense pas que nous ayons ce luxe. Nous devons continuer à croître, mais nous sommes confrontés à certaines limites, comme l’immobilier. »

Une croissance durable, plus verte, impliquerait une meilleure prise en compte de la nature à tous les niveaux de la société, suggère Raymond Schadeck. Aujourd’hui président d’UNature, il insiste sur l’importance non plus seulement du PIB, mais plutôt d’« une croissance du bien-être ».

« On commence même à parler d’économie de la régénérescence, souligne Lise Roda, responsable des ressources humaines de Pictet en Europe. Mais si l’on va vers ce type de modèle, cela implique que nous soyons prêts à redéfinir la donne, sur les stratégies d’investissement par exemple». En effet, l’économie dite régénérative peut impliquer de renoncer à certains activités ou produits jugés éco-incompatibles. «Jusqu’à maintenant, le Luxembourg a toujours été très orienté sur la finance, et nous voyons que nous arrivons à l’apogée de ces systèmes. Nous devons nous demander quels seront les autres domaines ou secteurs qui pourront à l’avenir générer de la croissance», complète-t-elle.

Philippe Harles, partner, Arendt & Medernach.

Croissance

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Raymond Schadeck, président, UNature.

Pour une croissance humaine Si la croissance veut être plus durable, elle devra aussi être plus humaine, rappelle Jana Degrott . La juriste et entrepreneuse met un point d’honneur à replacer la dimension humaine dans les débats. « Pour moi, la croissance reste évidemment un objectif, et se positionner contre

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révèle peut-être une peur au fond. Attirer, innover, grandir restent indispensables. Mais selon moi, une croissance saine doit aussi permettre à plus de gens de s’imaginer vivre ici, pas juste à ceux qui peuvent financièrement se le permettre. La croissance nécessite des gens de différents milieux. Nous ne devons pas nous limiter quand il s’agit de faire grandir notre pays. Nous devons aussi combattre ces craintes infondées selon lesquelles une trop grande croissance ferait perdre à certains ‘leur place’. Beaucoup de politiques jouent sur ces peurs-là, alors que nous devrions voir les choses différemment : construire autrement et pas seulement dans la capitale, les communes autour aussi doivent se mobiliser, et j’ai le sentiment qu’elles en sont de plus en plus conscientes. »

Le CCO d’Heintz van Landewyck, Georges Krombach, enfonce encore un peu plus le clou sur l’aspect social et sociétal. « Il faut que tout le monde y trouve son compte, il faut un alignement d’intérêts. Personnellement, je ne veux pas que le Luxembourg devienne un Dubaï à l’avenir. Ce n’est pas un modèle qui nous

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%

Les incertitudes du contexte international et une expansion de l’activité moins prononcée que prévu pour la première moitié de 2025, dégradent les perspectives qui pointent vers une croissance modérée (en volume de PIB) revue à 1 % en 2025 et 2 % en 2026. L’inflation devrait encore progresser dans les prochains mois, poussant le Statec à relever sa prévision 2025 à 2,1 % contre 1,9 % : la récente indexation salariale a accentué la hausse des prix des services.

correspondrait. Il engendrerait un risque de friction sociétale qui peut être vraiment néfaste. » Une croissance plus durable, plus humaine et maîtrisée, donc.

Démographie vs. Croissance

Le managing partner de PwC, François Mousel, met en garde : il ne s’agit pas de croître pour croître. « Cela n’a pas d’intérêt de dire “demain je vais croître de 5 %”. Cela fonctionne dans une démarche de planification, mais ce n’est pas le moteur de la croissance. Car celle-ci est la résultante d’une innovation, d’un positionnement », insiste-t-il. Et le recteur de l’Université, Jens Kreisel, est aussi de cet avis. « Selon moi, pour qu’il y ait de la croissance, il faut qu’il y ait un vrai projet, une vraie ambition. La croissance ne s’autodéclare pas et les temps ont changé. La démographie européenne ne va pas dans ce sens et joue plutôt contre la croissance », abonde-t-il.

Alors comment établir le bon « plan » ? Il faudra déjà le composer avec l’existant, aussi bien les atouts du pays que ses contraintes. « Et aujourd’hui, le Luxembourg a deux contraintes. La première est la sécurité sociale et la seconde le système de pension. C’est pour cela qu’il faut de la croissance », pense Raymond Schadeck. « On dit toujours qu’il faut de la croissance pour les pensions, mais il existe des mécanismes d’ajustement. Moi je suis assez optimiste. Mais nous devons gérer les facteurs explosifs qui sont déjà là. Car si l’on grandit, ils seront exponentiels », répond François Mousel.

Au-delà de la question des pensions, au cœur de l’actualité, le panel intergénérationnel identifie deux autres défis majeurs : le logement (évidemment) et l’attractivité des talents, comme des prérequis. Norbert Becker

plaide alors pour le bon sens et le pragmatisme : « Si l’on veut attirer des gens qui viennent de régimes fiscaux plus favorables que le Luxembourg, il faut alors s’aligner sur ces systèmes-là. Et le gouvernement a d’ailleurs mis en place un régime pour les impatriés. » Raymond Schadeck complète : « Si le Luxembourg veut continuer à réussir dans le futur, il faut énormément travailler sur le secteur éducatif. »

Les points de vue divergent alors un peu. Alors que pour Georges Krombach ou Lise Roda, le système luxembourgeois est d’une grande qualité, bien que « les cursus mériteraient d’être rajeunis », Philippe Harles livre une autre analyse. « Certes le système scolaire est important, il est un peu le socle de la paix sociale qu’a mentionnée Georges. Quant à l’Université, l’offre étoffée est intéressante et permet d’attirer des étudiants chez nous. Toutefois, je trouve dommage que de moins en moins de jeunes aillent faire leurs études à l’étranger, contrairement à notre génération. C’est un grand risque, parce qu’en voyageant, on acquiert certaines qualités et compétences que l’on pourrait donc perdre. Je le vois donc plus comme un danger que comme une opportunité. »

Soins, cybersécurité, énergies : des opportunités

Parce que les défis sont aussi nombreux que complexes, « il n’existe plus une formule unique » résume Lise Roda pour qui l’enjeu est alors de se positionner, de bâtir une stratégie de croissance basée sur ces défis. « Selon moi, les domaines en croissance seront dans des secteurs qui répondent à des défis globaux : la transition énergétique, la santé mentale, la cybersécurité, la formation à l’ère de l’IA ou encore le secteur des soins.

Croissance

Administrateur indépendant, Norbert Becker (et sa longue carrière dans le milieu des affaires) porte un regard lucide mais toujours ambitieux sur le développement économique du pays.

Ce dernier a longtemps été sous-estimé voire sous-investi, alors qu’il devient central à l’heure du vieillissement de la population. Toute une économie doit se créer autour de ces défis globaux. Cela requiert une vraie vision », explique-t-elle.

François Mousel défend lui l’idée d’une économie de niches, tout en veillant « à rester capables à l’avenir de fournir ces services de niches alors que le pays coûte de plus en plus cher et que la combinaison salaires et réglementation peut aussi devenir de plus en plus étouffante. C’est le gold risk, et cela serait socialement difficile à gérer ». Cette dimension sociale doit absolument être prise en compte et préservée, insiste encore Georges Krombach. Selon lui, « la stabilité

gouvernementale du Luxembourg crée une terre fertile d’innovation. Il y a des lignes à suivre, des normes, des réglementations. Nous, au Luxembourg, nous avons toujours été créatifs avec les normes. Si l’on maintient cela, je suis tout à fait confiant sur le fait que le Luxembourg sera encore florissant dans 50 ans ! ».

« Mais la concurrence d’État à État est foudroyante », souligne Norbert Becker. « Nos ministres doivent se battre pour ne pas perdre ce que l’on a, le risque est réel. Le Luxembourg a pris une très bonne décision en s’intéressant au bitcoin. Il se positionne et pourrait devancer de nouveau les autres places. Nous allons de l’avant sur ce point. Un peu comme lorsque nous étions parmi les premiers à mettre en vigueur la directive sur les fonds. Nous avons créé un mouvement incroyable et nous sommes devenus la plus grande place d’Europe. Avec le bitcoin, cela peut être la même chose », poursuit-il, mettant toutefois en garde contre une « diversification tous azimuts. Nous devrions cibler des secteurs porteurs tels que les nanotechnologies, les healthtech ou la biotech ». MarieJeanne Chèvremont, qui a tenu durant 20 ans les rênes de PwC et a exercé comme administratrice dans plusieurs sociétés, pointe un autre élément à prendre en compte :

NE LAISSONS PAS LES INFECTIONS

RESPIRATOIRES VOUS GÂCHER LA FÊTE.

Cet automne, protégez-vous et protégez les autres des infections respiratoires en adoptant les bons gestes.

COMMENT SE PROTÉGER ?

Le(bon)choix d u nioctib

Si le Luxembourg ne pèse pas (encore) de manière notable sur le marché mondial du bitcoin, il est en phase d’en devenir un acteur stratégique, notamment dans la règlementation et les infrastructures. En juin, Coinbase a annoncé établir son hub dans le pays et l’obtention de la licence Mica auprès de la CSSF. Et c’est justement « l’approche pangouvernementale de la blockchain et de la DLT » et « l’engagement du pays envers l’innovation » qui ont motivé le choix de la plateforme d’échange de cryptos.

« N  o us interroger sur cequ’estvrai m e n » .syapelt

« Nous allons continuer à croître et sans cela, nous régresserons. Mais je crois que nous devons nous interroger sur ce qu’est vraiment le pays. Ne devrions-nous pas raisonner en incluant la région frontalière ? Car idéalement, si nous voulions un Luxembourg plus grand et plus fort, tous les frontaliers devraient pouvoir vivre ici. Ce qui est irréaliste aujourd’hui et nous devons en être conscients. » Selon elle, la bonne échelle n’est pas celle de la Grande Région actuelle. « Nous devrions plutôt nous placer au niveau des trois villes moyennes frontalières : Thionville, Arlon et Trèves. Je pense que Luxembourg a un rôle à jouer et pas uniquement en participant à la construction de P+R ou de certains services. » Elle préconise plutôt un projet de territoire digne de ce nom. « D’ailleurs, je crois que dans 20 ans, nous y serons et nous ne parlerons non plus de frontaliers mais de LuxoEuropéens ou que sais-je ! »

Contenu sponsorisé par LuxTrust

20 ans au cœur de la confiance numérique européenne

Il y a 20 ans, dans un paysage numérique bien différent, LuxTrust posait les premières briques de la confiance numérique au Luxembourg. Aujourd’hui, l’innovation se poursuit sous la direction de Fabrice Aresu.

Devant la complexité croissante du monde digital, les solutions de confiance agissent comme des boucliers virtuels pour la société. Fabrice Aresu, CEO de LuxTrust, évoque le rôle clé de l’entreprise auprès des particuliers, des entreprises et de ses partenaires depuis deux décennies.

2025 marque les 20 ans de LuxTrust, quel regard portez-vous sur son évolution ?

Fabrice Aresu : Un regard reconnaissant. Les personnes qui ont lancé cette initiative en 2005 avaient une vision avant-gardiste de ce qu’était censé être la transformation numérique, la sécurité et le cyber. Grâce à leur ambition, nous disposons aujourd’hui d’une base solide pour répondre à des exigences élevées en matière de souveraineté, de sécurité et de confidentialité.

Quelle a été, selon vous, la plus grande réussite de LuxTrust depuis sa création ?

Avoir équipé toute la population luxembourgeoise, les frontaliers et la grande majorité des entreprises de nos identités électroniques, permettant l’authentification et la signature électronique. C’est quelque chose d’assez unique en Europe et dans le monde,

LuxTrust en chiffres

20 ans d’expérience

Plus de 130 collaborateurs

5 bureaux Luxembourg, France, Belgique, Monaco et Maroc

Plus de 740 000 identités numériques actives

Plus de 160 000 000 transactions effectuées par an qui a suscité la curiosité et l’intérêt d’autres pays. Nous avons pu, grâce à cela, nous développer par-delà nos frontières. À l’heure actuelle, les solutions de LuxTrust servent les utilisateurs dans plus de 120 pays. Nous accompagnons nos clients dans tous les secteurs, des services publics aux PME, en passant par le monde de la finance, de la défense ou du spatial.

Comment LuxTrust s’est-elle adaptée pour renforcer la confiance des partenaires ?

Nous avons tenu à élargir notre palette de services, par l’acquisition de plateformes nécessaires aux entreprises, comme Pineappli (sécurisation et archivage de données).

Nous en avons développé d’autres, par exemple, COSI, la plateforme de services de confiance qui assure l’essentiel de notre croissance à l’international.

Enfin, en termes d’organisation, nous avons migré vers un approche

Solution : la combinaison entre services, produits et expertise, qui nous permet d’accompagner au mieux nos clients.

Quelle est aujourd’hui votre stratégie pour rester agile ?

Notre force est de parvenir à maintenir une qualité d’exécution avec des équipes réduites, mais très expertes. Aujourd’hui, nous comptons plus de 130 collaborateurs. Dans un contexte où la protection des données devient un impératif réglementaire et éthique, cette agilité est un atout majeur.

Comment LuxTrust se positionne-t-elle face à l’arrivée de l’identité numérique européenne ?

Nous sommes impliqués dans le projet depuis le départ. LuxTrust se positionne dans des consortiums initiés par la Commission européenne et les États membres dans le cadre du Digital Identity Wallet, ainsi que du Business Wallet à venir. Nous avons pour objectif de démocratiser les services numériques et d’homogénéiser la manière dont on les exploite en Europe. LuxTrust et le Luxembourg occupent une position idéale, grâce à l’expertise acquise et à l’étendue des cas d’utilisation de ce type d’identités dans le pays.

Constatez-vous une évolution des usages chez les particuliers et les entreprises ?

Nous observons une transition vers le smartphone, qui est aujourd’hui plébiscité. Nous avons bien compris que la tendance est là, depuis 2017/2018, et qu’elle va se poursuivre. LuxTrust a investi pour que toutes ses solutions soient compatibles avec les nouvelles technologies, et nous nous félicitons que l’application LuxTrust Mobile, qui a remplacé les Token, recueille des retours positifs. Et avec l’arrivée des portefeuilles européens

d’identité numérique, les usagers, particuliers comme entreprises, seront encore mieux accompagnés numériquement.

Entre la révolution de l’intelligence artificielle et les innovations permanentes, comment envisagez-vous les deux prochaines décennies ?

Difficile de dire ce qu’il se passera dans 20 ans, vu la vitesse à laquelle la situation évolue. Il y a cependant des tendances claires et établies qui émergent, notamment au sujet de l’intelligence artificielle.

En matière de cybersécurité, l’IA est mise à contribution à la fois comme un outil d’attaque et de défense. De nombreuses attaques s’appuient aujourd’hui sur des faux générés par des algorithmes toujours plus performants. Pourtant, ces mêmes programmes sont aussi utilisés pour détecter les contrefaçons.

Aujourd’hui, un investisseur qui veut lancer une initiative dans ce domaine peut mettre 100 milliards sur la table. Ce type de comportement était inconcevable il y a quelques années. La vitesse de développement impressionne. L’échelle de temps se voit complètement modifiée.

Depuis 20 ans, LuxTrust anticipe les défis de demain. Entre l’IA, l’avancement du portefeuille numérique ou encore la cryptographie post-quantique, les enjeux sont nombreux. Nous restons fidèles à notre mission : sécuriser l’espace numérique avec la même exigence, sans jamais faire de compromis.

Découvrez l’histoire de LuxTrust et comment elle a contribué à sécuriser le monde digital .

From

Croissance

Future of work

sacrifice to meaning, from diktats to participation, from oldschool offices to remote work…

The world of work is undergoing a paradigm shift, say those both witnessing and shaping it.

Part II

Future of

Pierre Théobald , Journalist
Romain Gamba , Photograph

of work

Lise Roda, Head of HR Pictet & Cie (Europe)

Future of work

There was a time when work structured life, but balance and the search for meaning have swept everything away in just a few years.

CtsoP“ o v i d wasaturning point . ”

A major shift has taken place in Luxembourg. “At 25, I was finishing my studies in Reims and I had to find a job,” recalls Marie-Jeanne Chèvremont. “They offered me one, I signed my contract and started here in 1975. Auditing was still relatively new and the job market was very different--nothing like today. Things remained very quiet until the mid1980s. At the time, we didn’t even talk about the

cross-border worker phenomenon.”

These are memories akin to prehistory, confirms Norbert Becker “Back then, all we did was work. I remember my first years, I didn’t take vacations, I just worked. I would get home at 10pm. You had to do it, or you had to ‘evacuate,’ because there was always someone else waiting behind you. All of that has changed.”

“Let’s just say that now, professional and family life are on an equal footing,” sums up Clémentine Venck

Behind this quest for balance lies a profound shift, argues Lise Roda “The biggest change in the relationship to work is that we’ve moved from a career-oriented approach to a contribution-oriented one. It also depends on the country’s level of economic maturity,” says Pictet’s Head of HR Europe at Pictet, Lise Roda. “Luxembourg has lived through its golden age based on certain recipes, which means that today, we may need to reinvent ourselves even more than other countries.”

Jana Degrott sees a recent fracture. “Post-covid was a turning point,” she says. “Young people realised you never know what can happen.”

Philippe Harles points to another consequence. “Because Luxembourg is prosperous, young people no longer grasp the constraints that create that prosperity. Between before and after covid, the dynamics of job interviews completely changed. When the economy was weaker [after the pandemic], candidates were far less demanding and much

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MIR SINN DO. FIR JIDDEREEN.

Future of work

Top 5

Sectors employing the highest number of employees:

1 Public administration (59,320)

2 Financial and insurance activities (54,840)

3 Trade (52,600)

4 Human health and social work activities (50,500)

5 Professional, scientific and technical activities (49,830).

Source: IGSS, as of 31 May 2025.

more willing to accept a job,” notes the Arendt & Medernach partner, Philippe Harles.

“It’s Maslow’s pyramid,” says François Mousel, bringing the conversation back to basics. “Once the pyramid is secured, differentiation really happens through the search for meaning. That creates another kind of motivation. Because when people understand the meaning [of what they do], they give five times more.”

“Today, the answer isn’t just about flexibility anymore. That’s what young people expect, but it’s not the real issue. The real issue is: ‘What is my purpose, what do I contribute, and how clear is my path?’” adds Roda.

The wall and the “right path” For Degrott, the need for meaning symbolises a generational break: “My generation--and even more Generation Z--is very attached to the notion of meaning. Personally, I’ve always felt that what I was doing had meaning… even if that sometimes meant going in all directions. I always tell young people around me to give things a try. Sometimes, it’s by hitting a wall that you discover the right path and meaning in what you do.”

The rector of the University of Luxembourg, Jens Kreisel, clarifies, “Each generation has its sense and its values. It’s not a ‘privilege’ of the young. Nor is it a ‘privilege’ of the older ones to work more.”

“I’m not sure we can really generalise this need for meaning,” says Maxime Allard, who’s in his late twenties. “For instance, attitudes to work are very different between Europe and the United States. But it’s clear that if you do something you don’t like, you’ll end up regretting it and moving on to something else.”

“Young people don’t necessarily want to build a career. They don’t say

‘I want to make partner,’ but rather ‘I want to learn a lot, I want to live, I want to take part, I want to have a good life…’” lists Raymond Schadeck

Pictet’s head of HR Roda has noticed the same. “In fact, young people don’t want to work for a bank anymore, but to contribute and bring value to society through finance.” As a result, the company’s responsibility in this search for meaning is growing.

“It’s as simple as this: being aligned with individual values. And since individual values differ, it’s a real challenge for employers. How do you find the right balance?” asks Schadeck.

Behind this quest for coherence, the impact on engagement is direct: “When you invest in the ‘why,’ in flexibility, in solutions, in satellite offices, in well-being, etc., you see turnover drop significantly--from 20% to 8%,” reports PWC’s Mousel.

As a result, the very relationship to work seems to be redefining itself. As Anne van Vetteren summarises, “You can just think of your job as what pays the bills, fills the fridge and then find fulfillment elsewhere. Pursue a career as a pianist on the side, even if it won’t fill concert halls worldwide--at least you’re not sacrificing between living decently and personal fulfillment.”

Compromises

“We expect too much from young people,” protests Chèvremont. “Can’t we just let them find their own place?” It’s a plea that contrasts with the culture of over-investment once celebrated.

Gen Z or not, Allard sees a mechanism that’s hard to break. “Working more is explained by the fact that the job market is so open to the world. Somewhere, there will always be a candidate willing to work that much! The previous model--where people worked a lot--got passed down.

At Mudam Luxembourg
– Musée d’Art Moderne Grand-Duc Jean, three generations came together to discuss the future, across five key themes.

Future of work

That mindset won’t disappear overnight. Tomorrow’s challenge is learning how to regulate it, especially in the private sector.”

But burnout looms. “Some companies still struggle to acknowledge this necessity and to adapt work schedules so people can find balance,” regrets seasoned board member Becker.

Still, in many areas, flexibility has its limits. Venck says, “The challenge is finding compromises between what the employee wants and what the company needs. At Cocottes, we have jobs that are purely operational. You can’t put a chef on remote work, that just won’t work. You have to juggle. For our marcom department, it’s essential to be onsite, to live what’s happening inside the company. Same for accounting, and even more so for HR. We even set up an HR hotline until 10 p.m. to answer questions from the night shift.”

“At LetzAI, we work fully remote, with no fixed office,” explains its co-founder and CEO, Misch Strotz “But we face other challenges. Our competition isn’t local companies, but American and Chinese ones. And the Chinese and Americans work 18 hours a day, compared to our eight hours. That’s not enough.”

Ah, remote work… For Becker, it raises a question of cohesion.

enegtahT“ r a t ionsrespect eachother . ”

“A company is also a social body. Sharing a coffee at the machine, chatting about football or whatever for five minutes with a colleague, in the elevator, in the cafeteria… All of that builds productivity. You can’t measure it in euros, but it’s real.”

Two extremes “Back then, to build a company, you had a model, a product, processes, rules-and if someone broke the rules, they were sanctioned,” says Becker. “Today, I think you need to work on values. Every company must define them.” The key? Coherence. “In every company where I held a position, I created what I called ‘the fabrics of the firm’: four or five core values. If one of my partners crossed the red line, I fired him. That’s what gives the whole system credibility.”

productive, but the person is fully onboard.”

Venck cites the example of agricultural equipment manufacturer John Deere. “They developed a whole recruitment process focused on values, taking time to explain them,” she says. “The new hire knows why they’re there, they feel valued. It might take eight hours during which they’re not

Beyond that, it’s the social contract that needs to evolve, according to Roda. “The notion of a social contract between employer and employee must really be reinvented, in both directions,” she says. “We often talk about the employer’s responsibility, but we sometimes forget that it’s a contract. Every employee must understand they have an impact within the ecosystem.”

Jens Kreisel, Rector of the University of Luxembourg

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Future of work

New Rule in the Labor Market

Adopted in 2023, the EU Pay Transparency Directive must be transposed into Luxembourg law by June 2026. It requires employers to publish salaries or salary ranges in job postings, prohibits asking for salary history, and guarantees access to average pay levels by position and gender. Companies with 250 or more employees will have to publish an annual report on pay gaps starting in 2027; those with 150 to 249 employees every three years; and organisations with 100 to 149 employees every three years as of 2031. Any unjustified gap of at least 5% will have to be corrected.

Schadeck broadens the debate. “In training employees, the cost to the employer is increasingly high. At the same time, the employee’s flexibility to change jobs is increasingly high. These two extremes are on a collision course.”

“What matters is that generations respect each other”

“It’s always very romantic to talk about values, family, but you still need an iron hand to steer a company.” Anne van Wetteren’s observation is clear. She continues: “My mother passed on to us--her four children--the ability to accept a firm framework and to transmit it. And I think employees need it too. Intergenerationality is a huge ‘plus’ in a team. You shouldn’t bash young people by saying they don’t do anything--it’s not true. Nor is it true that older people are just there to ‘get in the way.’ On the contrary, it’s the mix that creates balance: the older ones educate and transmit, and the younger ones bring energy and the will to keep going.” “What matters is that generations respect each other, without glorifying or criticising one group or the other,” adds university rector Kreisel.

The competition from the state “The contract between employer and employee is also important to position Luxembourg,” adds Becker. “It gives young people perspectives. I studied in Brussels, I loved the city, but why did I come to Luxembourg? Because I knew it would offer me more opportunities to grow.” But that appeal now seems weakened.

For Degrott, “in today’s Luxembourg, a young person may easily be tempted to say: ‘Okay, after my parents paid for my studies, I’ll come back to Luxembourg and work for the state.’ I find that extremely

regrettable. It’s important to have a strong public service, but if we train talent abroad and they come back just to work for the state, we’re not benefiting from the added value they could bring.”

That’s nothing new under the sun, sighs Chèvremont. “When I started 50 years ago, many Luxembourgers also came back and went to work for the state. This phenomenon is a danger for the future.”

For Harles, a crucial challenge remains: promoting promising sectors. “Often, when you tell people you work in finance, it’s not very appealing. If you say you work at PWC or Arendt, it’s not very appealing either. There’s a lack of financial education. Even Luxembourg residents don’t always understand the importance of the financial sector and what it brings to the country.”

La référence des amateurs de vin au Luxembourg

Avec plus de 2 000 références issues des plus grands vignobles du monde, des sommeliers à l’écoute et un service sur mesure, Auchan s’impose comme le spécialiste du vin au Grand-Duché.

Depuis toujours, Auchan place l’expérience client au cœur de son expertise. À Cloche d’Or comme à Kirchberg, les passionnés de vin trouvent bien plus qu’un rayon : un véritable univers, animé par des professionnels dédiés. François, Pascal et Anthony, sommeliers de métier et passionnés, sont disponibles en permanence pour guider chaque client, qu’il s’agisse d’un conseil rapide ou d’un accompagnement approfondi.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : plus de 2 000 références en rayon, dont 150 cuvées issues du GrandDuché, en plus, 500 grands vins (grands crus classés de Bordeaux,

Les sommeliers d’Auchan accompagnent les clients dans la découverte de plus de 2 000 références de vins.

Bourgogne, Italie, Espagne, Portugal…) soigneusement conservés en chambre climatisée pour garantir leur qualité. À cela s’ajoutent plus de 500 références de vins du monde et, prochainement, une ouverture vers les Balkans.

Auchan va plus loin encore en offrant des services personnalisés : recherche de millésimes rares, commandes spéciales pour des événements comme mariages ou communions, et organisation d’événements exclusifs pour les clients fidèles. À Cloche d’Or, la Table des Sommeliers illustre parfaitement ce concept inédit : une expérience

unique où repas, dégustation et conseil se rencontrent.

Et l’agenda est déjà marqué d’un temps fort : la Foire aux Vins, du 29 septembre au 12 octobre, une occasion idéale pour découvrir de nouvelles cuvées et bénéficier de conseils sur mesure.

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Auchan Luxembourg Kirchberg & Cloche d’Or www.auchan.lu

Club Programme 2026

Future of work Croissance

Ann Van Wetteren, anthropologue, administratrice déléguée de Pall Center.

Family Business Tech & AI Luxembourg demain

Maëlle Hamma , Journaliste

Romain Gamba , Photographe

Souvent discrètes mais profondément ancrées dans le territoire, les entreprises familiales incarnent à la fois la mémoire économique du pays et sa capacité d’adaptation. Résilience, vision long terme, gouvernance collégiale : elles défendent une autre idée du succès.

#Lët zebuergT o m worro

Family Business

Partie III

Family Business

Notregouvernanceestpl u s d

» .etarcomé

« On dit souvent que les entreprises familiales sont un cadeau empoisonné. Au quotidien, c’est un peu comme à Noël quand toute la famille est autour de la table. Il y a forcément un moment où ça part en live ! », sourit Ann Van Wetteren, la fille de Christianne Wickler qui pilote le Pall Center. Mais Ann, qui a rejoint l’entreprise, n’est pas que la fille de la patronne. « J’ai ses valeurs, la même énergie, peut-être la même posture, mais mon parcours m’a aussi permis de voir d’autres choses, de cultiver un esprit libre et sauvage. L’énergie qui ressort des discussions, voire des désaccords, permet d’aller dans le bon sens », assure cette anthropologue de formation qui développe des concepts dans le secteur de l’hôtellerie.

Au Pall Center comme chez Ernster, la transmission est enclenchée et nécessite du temps, avec tout ce qu’elle implique de responsabilités du côté des enfants qui ne voudraient pas forcément reprendre. « Pour moi, ça n’est pas un poids, j’ai plutôt une vue sur l’avenir et l’envie de développer encore l’entreprise.

Mon père me donne la liberté de le faire », lance Paul Ernster, la trentaine, fils de l’actuel CEO, Fernand. Alors que ses deux frères se sont tournés vers des carrières d’ingénieur et d’informaticien, lui, qui incarne la cinquième génération, a choisi de s’investir pleinement dans l’entreprise née plus d’un siècle avant lui. Et de son père, il tient le bon sens du commerce.

Selon la managing director de Cocottes&Co, Clémentine Venck , qui ne dirige pas une entreprise familiale, toutes devraient pourtant s’en inspirer. « Quand je suis à la Fédération des jeunes dirigeants, je vois la nouvelle génération qui s’apprête à reprendre l’entreprise familiale et il y a une vraie implication, ce n’est même pas uniquement une question de sens du devoir. Il y a une vraie logique de continuer sur une lignée de valeurs, on sent un vrai sens des responsabilités. On peut prendre l’exemple des Moulins de Kleinbettigen qui ont reçu le Sustainability Awards il y a quatre ans parce que la nouvelle génération a eu l’idée de fabriquer de la protéine végétale avec le blé. Je pense qu’une ou deux générations avant, ils n’auraient jamais imaginé ça. C’est comme cela qu’on peut faire prospérer l’entreprise derrière, en adaptant le business model ou l’offre. »

Moins de concurrence, plus de bon sens

Mais pour les parents comme pour les enfants, transmettre comme reprendre ne va pas toujours de soi. « Chaque famille a sa propre histoire », pense Norbert Becker. Lui non plus ne gère pas d’entreprise familiale, mais il sait tout de même à quel type de défis elles peuvent être confrontées. « Je crois que le Luxembourg souffre de toutes les règles européennes en matière de concurrence. On applique les règles comme si on ne touchait

Driving Growth Through Strategic Partnership

A shared vision and tailored nancial solutions fuel the international expansion of a leading cosmetics manufacturer.

In the competitive world of cosmetics manufacturing, innovation, agility, and sustainability are key to staying ahead. For Maxim Group, a European leader in private-label cosmetics, these strengths have been ampli ed by a strategic banking partnership with Banque Internationale à Luxembourg (BIL) that goes far beyond traditional nancing.

With ve production companies, approximately 1,500 employees, and a turnover of €455 million in 2024, Maxim Group has grown into

a powerhouse in the personal care sector. Its Luxembourg-based subsidiary, Cosmolux International S.A., plays a central role in this success, o ering a wide range of high-quality products developed with cutting-edge scienti c standards and a strong commitment to sustainability.

To support its ambitious growth strategy—particularly the expansion of its Echternach site—Maxim Group turned to BIL, a nancial partner with deep roots in the Greater Region and a strong track record in cross-border corporate nance. What began as a collaboration to nance operational investments, such as a fully automated high-bay warehouse and centralised toothpaste production, quickly evolved into a broader strategic relationship.

The bank’s ability to deliver customised, exible solutions—rather

than o -the-shelf products—proved essential. Maxim bene ted from a strategic approach that matched its entrepreneurial spirit and international ambitions.

“Clients like Maxim are often looking for customised, exible solutions— this is where BIL stands out,” says Danielle Barzen, Relationship Manager at BIL. “We think in a solution-oriented way, avoid unnecessary complexity and enable clear and coherent strategies.”

Maxim Group echoes this sentiment. “In BIL, we found a partner with the experience and expertise to support us,” says Jürgen Lutze of Maxim Group.

This partnership has not only enabled Maxim Group to increase production e ciency and capacity but also to navigate a volatile economic environment with con dence. As the company sets its sights on reaching €1 billion in turnover by 2030, BIL remains a key ally—supporting expansion, sustainability initiatives, and the integration of new technologies.

At the heart of this collaboration lies a shared vision: to build a future where innovation, quality, and sustainability go hand in hand. Together, Maxim Group and BIL are proving that the right nancial partner can be a catalyst for long-term success.

Family Business que 600.000 habitants alors que le marché dépasse les frontières, rien qu’avec les frontaliers. Donc si par exemple on regroupait deux entreprises familiales du même secteur, la direction de la concurrence à Bruxelles mettrait sans doute son veto », ajoutet-il. Et ce alors même que les nouvelles générations de ces entreprises, parfois concurrentes, semblent plus désireuses de travailler ensemble.

Norbert Becker pointe aussi une autre spécificité des entreprises familiales luxembourgeoises : « C’est toujours un membre de la famille qui est aux commandes, à quelques exceptions près. » Une bonne chose selon Paul Ernster. « Je trouve que les entreprises qui sont les plus progressistes sont souvent celles où il y a la famille derrière. Bien qu’il y ait, je pense, une question de dimension. Pour des entreprises comme Hermès, il est possible que les quelques membres de la famille ne suffisent plus à gérer l’entreprise. Mais en général, ils sont toujours là même s’ils savent s’entourer de professionnels. Comme LVMH ou Auchan. »

En famille, l’approche rationnelle ou purement business peut vite être secouée par les questions d’affect et de loyauté, peut-être plus fortement que dans une autre entreprise, même s’« il y a quand même de l’affect dans une entreprise non familiale », fait remarquer Norbert Becker. Et la tradition, l’héritage, peuvent aussi bien devenir un socle solide qu’un frein. « Moi je suis très loyale et je pense que c’est une énorme chance de travailler en famille. Dans les entreprises familiales, je note que cet esprit libre que peut apporter la nouvelle génération compte beaucoup et peut contribuer à (mieux) faire tourner la machine. De façon générale, on ressent une forte loyauté dans ces entreprises, et elle est importante.

Nous sommes fiers de dire que nous sommes des familles luxembourgeoises et que nous savons qui nous sommes. Nous connaissons notre marché par cœur, les habitudes et les goûts des habitants, et cela me rend fière de voir en échange l’attachement des Luxembourgeois à nos enseignes », témoigne Ann Van Wetteren. Selon elle, le succès de ces entreprises tient aussi à la mixité générationnelle qui les fait vivre. « Je suis contente que ma mère soit encore là, c’est un atout pour que la transmission se fasse bien. Car c’est toujours très romantique de parler de valeurs, de famille, mais il faut quand même une main de fer pour guider une entreprise. Aujourd’hui, on a toujours la vieille génération qui mène le service si les jeunes perdent leurs moyens à un moment donné, parce qu’ils n’ont pas le même recul que les plus anciens. Il faut les aider à rester calmes et à s’organiser. Cette intergénérationnalité est un énorme “plus” dans les équipes. Et il ne faut pas taper sur les jeunes en disant qu’ils ne font rien, ce n’est pas vrai. Mais il est aussi faux de dire que les vieux sont là pour venir ‘faire chier’, alors que c’est ce mix qui crée un équilibre pour que les plus anciens éduquent et transmettent aux plus jeunes. Et que les jeunes transmettent en retour une énergie et l’envie de continuer », plaide Ann Van Wetteren. Cette force des entreprises familiales est dans la plupart du temps une source d’innovation, encore plus quand on laisse à la nouvelle généra -

Les discussions se sont déroulées en trois sessions distinctes, avec quatorze représentants des trois générations.

Family Business

tion la possibilité d’impulser et de développer ses idées. Les plus innovantes et solides sont ainsi devenues des piliers de l’économie nationale, et des modèles à bien des niveaux. Les démarches telles que la RSE ou l’ESG font presque sourire Georges K rombach , directeur et gérant de diverses unités internationales du groupe Landewyck. Car ces valeurs, celles de demain, les family business les ont déjà assimilées depuis bien longtemps. « On a bien rigolé quand la tendance de l’ESG est arrivée, glisse-t-il. Car chez nous, ce sont des valeurs qu’on porte de façon intrinsèque. On ne jette rien, on recycle depuis longtemps, parce que l’entreprise, c’est aussi notre patrimoine, c’est comme la maison de la grandmère qui garde tout en souvenir », plaisante-t-il.

Des modèles de durabilité et de résilience

Mais plus globalement, la notion de valeurs serait, selon lui, bien plus prégnante dans une entreprise familiale, les transformant d’une certaine façon en un modèle de démocratie. « Du côté sociétal, chaque entreprise familiale sponsorise la fanfare du coin, le club de basket... Dans la gouvernance, bien sûr, il y a des charges familiales, chacun a sa notion du process et il faut faire avec. Par exemple, à l’époque, mon père était une personnalité très forte et la gouvernance, c’était lui. Aujourd’hui, on a une gouvernance plus démocratique, plus ouverte, mais aussi plus structurée. Cela montre que nos entreprises savent se réinventer, cela les rend humaines. Dans une société plutôt polarisée, elles emmènent un peu de bonté humaine et de bon sens », pense Georges Krombach.

Un autre de leurs points forts, c’est leur orientation long terme et la résilience qui en découle. « Par définition, elles sont ciblées long terme. Cela va de pair avec la durabilité, pense Raymond Schadeck . Du point de vue de la gouvernance, toutes les entreprises ont à apprendre de cette gouvernance collégiale, presque coopérative. Et les choses changent. Dans le temps, les entreprises familiales du même secteur étaient concurrentes,

aujourd’hui, les nouvelles générations travaillent ensemble, parce qu’elles savent qu’on est plus fort à plusieurs. C’est essentiel pour s’adapter au changement. » Il ajoute : « À mon avis, les Big Four ne sont pas très loin des entreprises familiales », tandis que le partner d’Arendt, Philippe Harles, pousse la comparaison encore plus loin : « Comme la monarchie, ces entreprises s’inscrivent dans la durée. »

Le managing partner de PwC, François Mousel, apporte son analyse. « Parfois, dans une entreprise publique, comme il y a une dissonance entre les stakeholders dans l’écosystème, qu’il n’y a pas d’attachement professionnel, cela devient extrêmement dépersonnalisé, le management ne se sent pas attaché. Il y a aussi des modèles où l’on a un ancrage familial qui contrôle, et le capital public à côté. Ça, c’est une formule qui fonctionne. Le pire, c’est lorsque tout est public, que toute la valeur ajoutée a déjà été prise dans le secteur au moment de la mise en bourse, qu’il n’y a même plus de vraie demande de capital. Alors qu’une entreprise familiale est vraiment un élément de proximité, de dépolarisation dans un monde hautement polarisé. » « Cela est lié à la crise d’intérêt que connaissent les grosses multinationales, parce qu’on s’éloigne alors du bon sens. Pictet par exemple, est un groupe financier qui a énormément grandi et évolué ces dernières années, mais qui conserve un ADN familial», intervient Lise Roda qui évoque encore une fois l’importance des valeurs, si fortes dans les entreprises familiales. «Ce qui offre aux collaborateurs et aux acteurs une réponse à leur quête de sens, de plus en plus forte, et qui le sera encore davantage demain.»

Paul Ernster, directeur administratif et financier, Ernster.
Stations ESSO: Allerborn, Bascharage, Differdange, Dudelange, 2x Esch/Alzette, Echternach, Frisange, Gaichel, Heiderscheid, Larochette, Leudelange, Martelange, Mertert, Pontpierre, Remerschen, Remich, Rodange, Rosport, Sandweiler, Senningerberg, Steinfort. Schengen

Croissance

Future of work

What

happens when generations sit around a table to talk about technology and AI? In Luxembourg, the answers span fear, fascination , urgency and opportunity--but the conversation is just beginning.

Part IV

Tech &

Rebeca Suay Espi, Journalist
Romain Gamba , Photograph

Tech & AI

From the corridors of government to the heart of its startup scene, Luxembourg is grappling with one of the most defining questions of our time: how to embrace AI without losing the human touch? While the tone ranged from cautious optimism to ethical concern, one thing was clear: AI is not just coming at a high speed, it’s already everywhere. For the co-founder and CTO of Helical, Maxime Allard, AI should not be feared--as long as it’s clearly explained. “A lot of people think AI is going to replace jobs and people. But I think it’s a matter of communication,” he said. “We need to explain how to use these tools in a way that boosts productivity.”

o w to useAIlike a calculator . ”

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And that they need to change their mindset, too.”

He believes that humans can adapt just as quickly as technology evolves.

His vision for AI is pragmatic and optimistic. “It’s already essential to learn how to use it--like a calculator. To know the risks without being afraid.” For Allard, this isn’t just about personal efficiency, but national positioning. “You need a plan and a strategy. That’s how the national economy can benefit too.” And while regulation matters, it must be applied smartly. “The AI Act will be implemented differently depending on the country. We should keep some flexibility and apply it where it makes sense.” Misch Strotz added: “People are realising that jobs aren’t disappearing--they’re changing.

Strotz turned to history for perspective. “In the Middle Ages, there were town criers. Today we have influencers and Youtubers. If you’d said that back then, people would’ve thought it absurd. We don’t know what jobs are coming and it’s our job to create and adopt them.”

During the innovation forum Nexus Luxembourg 2025, he saw how attitudes are evolving. “The questions people ask today are much sharper. It shows people are catching up and are willing to engage.” For both Allard and Strotz, the key is accessibility and communication. Strotz pointed out that the “fear of technology is nothing new. It has always existed.”

Between speed and anxiety: the tension of transformation

That clarity becomes crucial when the pace of change is overwhelming. Norbert Becker, admitted: “I use AI every day. I used to ask someone to research a topic. Now I just type what I need, and five seconds later I have all the answers.” For Becker, the impact goes well beyond personal productivity. “Two-thirds of our GDP comes from the service economy--that’s around 120,000 jobs in sectors like investment funds, law firms, audit firms and translation. AI will have a huge impact on all of them.” Even roles once considered irreplaceable are affected.

Maxime Allard, co-founder & CTO Helical.

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“Translators at the European Commission--and yes, even some journalists--could be replaced.” That blend of admiration and apprehension resonated with Clémentine Venck “AI isn’t a charitable initiative. These are for-profit companies. Yes, it boosts productivity. But there’s a human cost too.”

In her company, the digital gap was tangible. “Our challenge was to bring digital tools into the company--just to track a delivery or place an order.” Through a programme with IMS, her team is learning the basic competences.

But as she watches her nephews rely on ChatGPT for schoolwork, she sees potential risks. “We were lucky to go to school before AI--we developed a different way of thinking. Today, I hear kids say ‘I’ll ask ChatGPT’ for everything. It becomes dangerous when it affects relationships.”

Framing the future: values before tools

The question arises: it’s not about what AI can do, it’s about what society wants it to do. Marie-Jeanne Chèvremont put it simply: “Change creates opportunities.”

Jens Kreisel, rector of the University of Luxembourg, went further. “The question of whether we want to use AI or not doesn’t arise. The future will be shaped by it, one way or another.” Agility is Luxembourg’s strength--but only if it’s matched with clarity. “With small, welltrained teams, we can already do a lot. That fits our country’s profile. But we need to ask: how do we frame this properly? We need rules. We couldn’t live in society without laws. It’s the same thing.”

As the discussions unfolded, the generational echoes grew stronger. “There’s a huge asymmetry,”

Kreisel warned. “The machine knows a lot about you, and it can manipulate you without you even noticing.”

Fear--and the response to it--featured prominently in the discussion. “We talk about white-collar jobs disappearing,” said Strotz. “But we need perspective. Fear of technology has always existed.” Becker illustrated the point with a story. “When we introduced railways, farmers were terrified that cows would go crazy. Every evolution creates fear, rejection, then eventually becomes normal. The difference now is speed.”

The ethical layer Yet excitement is tempered by unease. Ann van Wetteren, anthropologist and concept developer in the hospitality sector, said: “AI fascinates me, but it also worries me. Sometimes, it comes at the expense of human communication. That’s the anthropologist in me speaking--but I find it sad.”

Along those lines, Jana Degrott echoed these worries when it comes to AI’s place in society. AI’s power should be harnessed for inclusion. “It can be a source of opportunity for people with disabilities. We must not forget that side.” That sense of disconnection isn’t limited to anthropologists. Georges Krombach (Heintz van Landewyck) highlighted the everyday stress many people face. “For the vast majority of the population, it creates insecurity. Everything’s always changing. They have to download new things, deal with phishing. Especially older people--and with fake news, you can’t even trust what you see anymore.”

At home, that stress spills into the smallest routines. “People are stressed just answering emails. And today, the most consumed media isn’t the news or social media--it’s Youtube. That’s going to polarise

rewops’IA“ s houldbeharnessedforincl u s noi

society.” Managing partner at PWC François Mousel picked up the thread. “Social media is probably the most polarising and toxic development we’ve ever seen. It hasn’t improved human interaction.” He also added how, if you want to use these technologies, “you have to accept that it comes with risks”.

Still, Lise Roda, Head of HR Europe at Pictet, reminded the group: the issue isn’t just what machines can do--but how we respond.

“The real challenge is to develop the right skills to collaborate with machines. It’s not about fearing job loss— it’s about learning how to work alongside them.” And that learning has to include ethics. “We need to train people, and ourselves, in critical thinking. In how to use these tools responsibly.” Raymond Schadeck , chair of UNature, agreed, calling for a mindset shift. “Let’s stop saying ‘save the planet’. The planet will survive without us. The real slogan should be: save the human.” Drawing a parallel to Chernobyl, he warned of the risks of invisible systems gone wrong.

” .

A place for Luxembourg? AI must serve not just the economy, but the identity of the country. Strotz put it bluntly: “AI lowers the barrier of entry.” In fact, Maxime Allard explained how AI allowed him to return to Luxembourg after his studies. It gave him the flexibility to build something from here, with global impact.

As the first laureate of the EUR-HPC (European High Performance Computing) programme, Strotz sees it as a huge opportunity and a sign that “Europe is finally waking up. Luxembourg too-we’re seeing real momentum.” For Paul Ernster, the transformation is already underway. “If I want a marketing vision, I no longer go to a consultant.”

Tech & AI

AI at Work: Support or Threat to Our Jobs?

Based on the study The Economic Opportunity of AI in Luxembourg, Labor Minister Georges Mischo (CSV) recently stated that 6% of jobs in Luxembourg could eventually be replaced by AI-- only slightly fewer than in the rest of the EU (7%). The government is preparing for this with a draft law aimed at supporting the retraining of affected workers. On the other hand, AI could also enhance 72% of jobs (compared to 61% on average in the EU), mainly in administrative functions. According to him, “the overall impact of AI on the Luxembourg labor market is therefore seen as rather positive, particularly in the sectors of finance, accounting, law, and IT.”

Yet, some things remain irreplaceable. “AI can summarise a book but it can’t write one like an author can.”

Not everyone was convinced by the current return on innovation. “In our sector, we’ve automated a lot,” said Mousel. “But when I look at net revenue per person from 2005 to 2025, inflation excluded--it’s flat.” He pointed out that while automation has brought technical efficiencies, the gains haven’t translated into measurable productivity. “We achieved savings--but they were redirected into other things: compliance, onboarding processes, new rules. That’s the reality in many sectors.”

His concern was echoed by Philippe Harles, who warned of geopolitical risks. “In Singapore, the government and banks are working together on a fully digital fund model. If they succeed, it could be a major threat to our Ucits products.” For Luxembourg, that’s more than a hypothetical threat. “Our entire ecosystem--funds, intermediaries, law firms--depends on value-added layers. If those layers are bypassed elsewhere, we could be out of the game.”

The road ahead

Regardless of their differences in age and industry, the participants converged on a shared conviction: Luxembourg must approach AI intentionally. “Every evolution starts with rejection,” said Becker. “The difference now is how fast we must adapt.” That speed, which is both a strength and a pressure point, emerged as a recurring motif. As Luxembourg continues to invest in infrastructure,

talent, and innovation, many see its small size as a strategic advantage-a place nimble enough to experiment, but solid enough to build. “If we find the right regulatory niche,” said Krombach, “we can attract global companies. We won’t out-scale Silicon Valley--but we can become the hub where things connect.”

What emerged from these conversations wasn’t a generational divide-but a shared responsibility. Between the lines of excitement and concern was a clear desire: to ensure that AI supports not only productivity and growth, but also inclusion, ethics and human dignity.

The journalists facilitated the discussions to encourage exchange between participants and across generations.

Simplifions

ensemble !

Pour des services publics qui correspondent à vos besoins.

zesumme-vereinfachen.lu

PwC Luxembourg

Croissance

Future of work

François Mousel, managing partner

Family Business Tech & AI Luxembourg demain

Communiquer ses atouts, séduire les talents, enrayer la crise du logement, miser sur les bonnes niches. Pour bâtir son avenir, le Luxembourg aura à

abattre ses propres barrières .

Leur(s) mot(s) de la fin…

Luxembourg demain

Pierre Théobald , Journaliste
Romain Gamba , Photographe

Luxembourg demain

Nation branding

Maxime Allard : « Même dans le secteur privé, les Luxembourgeois ne sont pas toujours très bons pour communiquer leurs atouts vers l’extérieur, à cause d’une certaine humilité. Nous avons des champions dans la gastronomie, la tech, la recherche, nous devrions bien plus les mettre en valeur. Cela permettrait d’attirer encore davantage de talents. Nous avons aussi tout intérêt à identifier des niches et à nous positionner dessus. Nous l’avons fait pour la finance et pour l’espace, notamment avec SES. Aujourd’hui, grâce à la digitalisation, nous avons l’opportunité de pouvoir choisir des niches. On peut aussi devenir performants en ce qui concerne l’IA liée au secteur financier, puisque nous sommes déjà très bons sur le financier. »

Marie-Jeanne Chèvremont : « Il faudrait vraiment qu’on choisisse une ligne de niches et que l’on communique mieux sur celles-ci. Pas seulement à l’extérieur du pays, aussi au Luxembourg. C’est selon moi une grande erreur faite dans le domaine financier : le secteur s’est développé sans que les citoyens comprennent toujours ce qu’il se passe. Nous ne sommes pas assez didactiques. »

Norbert Becker : « L’Irlande a une seule agence qui s’appelle IDA, Irish Foreign Direct Development Agency. Elle regroupe tous les secteurs industriels, financiers, etc., et recense tout ce qui se passe. Nous, on a Luxembourg for Finance, on a la Fedil, on a la Chambre de commerce, on a la Chambre des métiers… Ils font tous leur truc, mais ce n’est pas consolidé. Et donc ça manque de poids. Un seul organe serait souhaitable. »

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«

Pourquoi des structures se sont tournées vers le Luxembourg ? Parce qu’on a effectué un travail énorme ces dernières décennies pour se positionner, pour être à l’écoute des étrangers. On ne doit pas s’arrêter là. Il faut tous les jours sortir, expliquer, se réinventer, se repositionner, nouer des liens, avoir des ambassadeurs… »

Société

Lise Roda : «La transition doit s’opérer sur la capacité à proposer une qualité et un environnement de vie. Là où je suis très optimiste, c’est à propos des gens. Ce n’est pas un caprice de leur part de vouloir avoir plusieurs employeurs. C’est une réponse à une réalité,

celle d’un un monde fragmenté, avec des problématiques géopolitiques qui diffèrent presque d’une semaine à l’autre, qui changent tous les jeux de cartes qu’on a dans les mains. Les collaborateurs n’appartiennent à personne, ils appartiennent à un but, à une vision plus large. D’ici 2050, je pense qu’on doit vraiment aller sur le décloisonnement, œuvrer collectivement à ces ambitions. Même si nous sommes tous concurrents dans l’écosystème économique, nous partageons les mêmes intérêts. »

Raymond Schadeck :

« Le Luxembourg a une énorme chance de devenir un pays phare en termes de durabilité. Dans ESG, il faut

Lise Roda, Head of HR Pictet & Cie (Europe)

250.000

Selon l’IGSS, au 30 avril 2025 (derniers chiffres disponibles), le Luxembourg comptait 234.024 travailleurs frontaliers. Ces travailleurs représentent près de la moitié de l’ensemble de l’emploi salarié, la majorité venant de France (126.000), suivie par la Belgique et l’Allemagne (environ 52.000 chacun), selon Statec. La tendance ne devrait pas s’inverser, l’institut prévoyant que le cap des 250.000 sera atteint d’ici 2026, plus de la moitié des nouveaux emplois étant occupés par des travailleurs frontaliers...

aussi travailler sur le “S”. Par exemple, l’indexation des salaires… Par ailleurs, le Luxembourg est dans une situation unique. Plus de 70 % des gens qui créent le PIB luxembourgeois n’ont pas le droit de vote national. Peut-être que tous les politiques vont parler de 2050, mais la priorité, c’est d’être réélu dans 3 ans. C’est là, je crois, que les fédérations ont un énorme rôle à jouer. Elles sont supposées compenser ce déséquilibre démocratique. »

Jana Degrott : « On ne doit pas oublier d’autres secteurs, comme le social et la santé, pour lesquels nous devons devenir encore plus attractifs. Notre population vieillit – et vieillira encore – et nous avons déjà un manque de personnel. Ce sont des profils bien rémunérés, mais nous devons attirer encore plus de professionnels, montrer que les conditions de travail sont bonnes. »

Multiculturalisme

Jens Kreisel : « L’Université est naturellement orientée sur l’avenir. En tant que chercheurs, notre horizon est toujours sur 10 ou 20 ans. Pour le Luxembourg aussi, il faut se projeter sur ce qui se passera dans 10 ans ou 20 ans. En ce moment, on a la chance d’accueillir un certain nombre d’entreprises, cela témoigne de notre attractivité. Mais la vraie question à se poser, c’est comment faire pour que ces entreprises soient encore là dans 10 ou 20 ans ? Il faut se préparer maintenant. Luxembourg a une attractivité et des avantages que l’on constate à l’université, car 70 % de nos gradués et diplômés restent. Alors que dans les autres villes universitaires “normales”, nous sommes à 30 %. Mais ce n’est pas l’université, c’est le Luxembourg qui retient les gens, parce qu’il y a du travail, parce qu’on imagine bien faire grandir ses enfants ici, parce qu’ils deviendront presque

subitement quadrilingues ! Il faut préserver cela tout en continuant à réfléchir à des points d’attraction. »

Anne van Wetteren : « Lorsqu’on est à l’étranger et que l’on dit qu’au Luxembourg on parle quatre langues, tout le monde est bouche bée ! C’est un atout énorme même si, nous, nous avons tendance à penser que c’est tout à fait normal. Grâce à cela, on aurait pourtant le potentiel d’être le pays le plus cool d’Europe, avec une grande ouverture ! Notre slogan dit “Let’s make it happen”, mais jusqu’à présent, je n’ai toujours pas compris quoi ! »

Logement

Marie-Jeanne Chèvremont (MJC) : « Le problème du logement est important. Avec deux thématiques majeures : son coût et la question de l’accès. »

Anne van Wetteren : « Des gens viennent ici pour mieux gagner leur vie et finissent par partager des appartements en colocation à 12, à l’âge de 30 ans ! On a en effet ce manque de logements avec des prix qui vont dans tous les sens. Il faut vraiment cadrer cela. Mais aujourd’hui, la règle semble être d’investir dans la défense… Cela va représenter combien de milliards qui ne seront pas investis dans du concret, ici, comme le logement ? »

Jana Degrott : « Cela freine les jeunes à prendre des risques. Les communes ont déjà commencé à travailler sur ce sujet, à proposer, par exemple, du logement plus flexible, comme l’intergenerationnal living. Plus largement, cela contribue à promouvoir un cadre propice à l’entrepreneuriat, à la prise de risque, sans être freiné par la peur de perdre son logement. J’ai déjà été dans ce cas. Je menais un projet qui nécessitait un travail à temps plein, mais qui ne me permettait pas de payer un logement.

Luxembourg demain

Je suis allée m’installer à Berlin car ce n’était pas possible ici. On doit vraiment travailler sur cela. »

Attractivité

Norbert Becker : « Il y aura des changements très importants avec ce qui se passe dans le théâtre politique et c’est bien pour ça qu’on est obligés d’avoir de la croissance, de faire mieux, de prendre les bonnes décisions, mais aussi de faire comme les centres de recherche : il faut pouvoir tester des idées et accepter que toutes ne vont pas fonctionner tout de suite. Et puis, le très grand sujet, c’est qu’il n’y a pas suffisamment de capital d’investissement pour soutenir des boîtes comme Letz AI ou Cocottes. Bien qu’on soit très, très riches, les Luxembourgeois sont très réticents comme investisseurs. Ils préfèrent mettre l’argent à la Spuerkeess plutôt que d’investir dans des boîtes. C’est toute une éducation à faire. »

Clémentine Venck : « En 2050, on sera sur le million d’habitants. Pour ça, il faut de la croissance, et adapter les infrastructures, aussi bien les logements que la partie transport. Mais aussi les métiers. Il faut que ça reste sexy de venir travailler ici. Il faut être sur ces nouvelles technologies, et surtout les méga-trends qui ont été évoqués. Il y a aussi absolument besoin d’artisanat. Dans nos métiers artisanaux – on le voit de plus en plus avec le développement de la technologie et de l’IA –, la demande de l’expérience est de plus en plus vive. Il nous faut vraiment renforcer ça, utiliser ces outils digitaux au support de l’humain avant tout, pour pouvoir faire briller nos équipes et pouvoir délivrer un maximum d’expérience. Ces moments de pic, c’est ce qui nous fait nous

sentir vivants. Et c’est ce qu’on crée nous dans nos enseignes et dans nos marques. »

François Mousel : « C’est difficile de dire où le Luxembourg sera exactement en 2050. Je crois qu’il faut beaucoup travailler sur tous les ingrédients contribuant au succès : favoriser la curiosité, sensibiliser dès l’école à l’économie privée, travailler sur les différences entre fonctionnaires et privé, agir là-dessus, attirer les bons talents… Toute cette base de curiosité et d’innovation qui va faire que si le monde change, on changera avec le monde. »

Philippe Harles : « Ce qui fait la force du Luxembourg, c’est le pragmatisme.

J’espère qu’en 2050, la stabilité, l’innovation et le pragmatisme seront encore en place ici parce que c’est ce qui nous distingue des autres juridictions. Il faudra voir aussi comment évolue l’Union européenne, parce que le Luxembourg sans l’UE perdra quand même pas mal de son attractivité. Bref, je suis moins inquiet pour le Luxembourg que pour la direction de l’UE, qui aura aussi un impact sur le pays. »

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Clémentine Venck, managing director, Cocottes & Co.

Faut-il encore acheter une partie du Grand-Duché ?

Investir dans son logement, comme Guillaume V et Stéphanie à Colmar-Berg, restet-il un choix raisonné ?

La reprise de l’immobilier est-elle solide à l’heure du couronnement ? Des éléments de réponse par Nexvia.

Après une année 2023 extrêmement ralentie (-40% de ventes dans l’existant), les volumes de vente n’ont cessé de croître en 2024, revenant à un nombre de transactions identique à avant 2022. Cette reprise soutenue dans l’existant se con rme en 2025 avec un nombre record de transactions. Nexvia l’estime durable grâce au nouvel équilibre de prix trouvé sur ce marché.

Pour rappel, par rapport au pic, les prix ont baissé de 21.5% pour les maisons. Ils avaient doublé sur les 10 années précédentes. Cette correction de prix, couplée aux mesures scales d’aide à l’achat a permis de relancer le marché. L’enracinement du Bëllegen Akt à 40 000 euros par acheteur et des intérêts d’emprunt intégralement déductibles l’année d’acquisition et la suivante continueront de porter l’intérêt pour l’immobilier, notamment les propriétaires-occupants et encore plus les primo-accédants qui ne paient généralement pas de frais d’enregistrement.

Dernières données

Sur base des données exclusives de transactions de Nexvia obtenues via ses partenariats bancaires, les prix ont augmenté de 2.7% depuis le début de l’année pour les ventes d’appartements à Luxembourg-Ville par rapport au prix moyen de l’année 2024 (+1.9% pour les appartements hors-ville et +2.0% pour les maisons

au niveau national). Le nombre de compromis signés dans l’existant sur le second trimestre 2025 et sur la période estivale est important. L’o re sur-plan encore souvent mal adaptée en termes de prix, conditions ou état d’avancement, continuent à ce stade de reporter la plupart des acheteurs sur l’existant. Cela devrait continuer à soutenir l’augmentation raisonnable des prix engagée, probablement à un niveau légèrement au-dessus de l’in ation.

Le Luxembourg reste un des pays au monde où l’achat est le plus rentable le plus rapidement. À une seule condition, pouvoir allouer un budget facialement plus important dans l’achat que dans la location d’un bien. Notre outil en ligne « Buy vs Rent » démontre qu’il est pratiquement toujours plus intéressant d’être propriétaire après seulement 2 ans. Et pour ceux qui n’ont donc pas encore épuisé l’avantage de l’amortissement accéléré, l’investissement immobilier reste une solution attractive, avec un risque mesuré vu la faiblesse et le dé cit de logement. La seule condition est d’acheter à un prix raisonnable et de disposer de fonds propres d’environ 25% du prix du bien.

Analyse

Spécialiste de la transmission, Philippe Depoorter porte un regard constructif sur les relations intergénérationnelles. Des générations qu’il en a assez de voir confrontées, juxtaposées et dont la combinaison, pour un vrai « vivre-ensemble », est une nécessité pour l’avenir, au regard des prévisions démographiques.

Porter un autre regard sur les générations

De quoi parle-t-on quand on parle de générations ?

On peut donner quatre définitions à la notion de génération. Il y a d’abord l’axe généalogique et vertical qui indique une position dans une chaine générationnelle, entre ascendants et descendants. Puis il y a la génération dans une approche démographique et horizontale qui désigne les cohortes de naissances . La définition historique désigne quant à elle un ensemble de personnes qui ont traversé ensemble un contexte temporel, comme la génération de mai 68, et dont les membres ont donc des valeurs culturelles communes. Enfin, l’approche économique désigne la génération comme la place occupée, en fonction des cycles de vie, selon ces trois étapes classiques que sont l’éducation, le travail et la retraite.

Que nous enseignent ces différentes définitions ?

Elles nous parlent de notre place à trouver dans les générations familiales, nous confrontent à toutes les critiques sur notre posture collective et à la question de la redistribution financière. Par ailleurs, chaque génération a son propre calendrier : l’esprit du temps de chaque époque et les grands événements, géopolitiques ou autres, marquent et transforment le cycle de vie de chaque génération qui reçoit en héritage les valeurs transmises par celles qui les ont précédées. Dès lors, ce sempiternel découpage de générations en X, Y ou Z me paraît beaucoup trop simpliste et discriminant.

Pourquoi ?

Cette tendance au découpage générationnel enferme les uns et amène d’autres à s’y conformer, par facilité ou panurgisme. On part donc d’un prêt à penser, d’un formatage plutôt que

d’une volonté de s’écouter, se découvrir, ou de prendre en compte les aspirations et les compétences de chacun. Je pense que c’est l’évolution de la société plus que l’année de naissance qui amène des inclinaisons. Mais globalement, cela reflète également une tendance plus large dans notre société : pour régler les problèmes, on fait du silotage : migrants, personnes porteuses de handicap, jeunes marginalisés, personnes âgées … on crée pour chacun un des silos, mais ce faisant on isole, tout au mieux on juxtapose, alors que la question fondamentale, c’est celle du vivre et travailler ensemble.

De votre expérience, comment penser plus ‘intergénérationnel’ sans confronter les générations ? De mon expérience de la transmission, les générations ont une mauvaise connaissance l’une de l’autre, et de la peine à communiquer vraiment. Aujourd’hui, compte-tenu de l’allongement de la durée de la vie, il y a bien souvent trois générations qui cohabitent (et qui parfois n’ont pas fini de transmettre), sans parler des demi-générations issues des nouveaux modèles familiaux. Dans un groupe, il est intéressant d’interroger chaque génération sur ce qu’elle attend et ce qu’elle pense apporter à l’autre : très vite, un fossé de méconnaissance apparaît.

Pourquoi l’intergénérationnel est un vrai enjeu pour demain ?

D’abord en raison du vieillissement de la population et de ses effets. En 2050, 25% de la population mondiale aura plus de 60 ans, et 50% de la population aura plus de 50 ans. Nous, les papy et mamy-boomers avons aujourd’hui le temps, l’expérience, et une occasion historique de repenser collectivement tous ces paradigmes,

car il est urgent de les changer. Nous devons passer d’une concurrence mortifère à une coopération indispensable. C’est un enjeu aussi pour les entreprises : que vont-elles faire de cet allongement de la durée de vie et du travail ?

Quels sont les scénarios possibles pour l’avenir ?

Disons qu’il y en a deux au moins. Un scenario noir, celui de la lutte des âges avec des générations à venir qui regretteront de vivre moins bien que celles qui les ont précédées. Les crises liées à la dette, à la pollution seront imputées aux générations précédentes, ce qui peut créer du ressentiment entre les générations. Et un scenario plus rose qui présente le vieillissement comme une opportunité de penser l’avenir. Avec des personnes âgées qui vont nous obliger à bâtir une société plus douce, plus sociale, plus écologique mais aussi plus équitable et plus juste. Il nous faudra repenser nos vies en termes de mixité : notre urbanisme, nos hôpitaux, nos transports, l’usage des technologies etc. Par ailleurs, les services à la personne nécessiteront de créer des milliers d’emplois, à condition de valoriser les métiers de l’accompagnement. Il faudra dès lors une solide coopération intergénérationnelle.

Maelle Hamma , Journaliste Julian Pierrot , Photographe
Conversation avec Françoise Liners
Ioanna Schimizzi, Journaliste
Patricia Pitsch, Photographe

Healthtech, data, IA: la santé demain

Les technologies de la santé, ou Healthtech, ont été définies comme un secteur prioritaire par le gouvernement pour contribuer à la transition vers un système de médecine personnalisée. IA, data, confiance : la responsable de la cellule Healthtech au ministère de l’Économie, Françoise Liners, trace les grandes lignes de la stratégie.

«

La

confiance, clé pour développer une économie basée sur les données. »

Le pays compte 136 entreprises dédiées au développement de produits, services et outils numériques de santé. Elles emploient 1.900 employés.

Entreprises spécialisées dans d’autres technologies

Entreprises spécialisées dans les dispositifs de diagnostic et médicaux

Entreprises spécialisées les produits biopharmaceutiques

Quelle est la stratégie du gouvernement en matière de Healthtech ?

Le Luxembourg a choisi ce secteur comme prioritaire pour développer sa diversification économique en 2008. Au fil du temps, il est devenu évident que les domaines de développement prioritaires se situaient dans ce que l’on appelle les dispositifs médicaux, le diagnostic in vitro et la santé digitale. Ce sont des technologies qui vont de plus en plus intégrer de l’IA et qui vont aider à cette transformation du système de santé vers la médecine dite préventive et personnalisée. En 2008, l’objectif était déjà non seulement de diversifier l’économie luxembourgeoise, mais aussi de viser un impact sociétal en contribuant à la transition de la médecine du pays vers un système de médecine personnalisée.

Une autre stratégie a aussi été élaborée sur la data. En quoi sont-elles liées ?

Oui, la stratégie d’innovation pour le secteur Healthtech est ancrée dans celle basée sur les données. L’IA nécessite des données pour développer, entraîner et valider des algorithmes. Le ministère de l’Économie a donc élaboré en 2019 cette stratégie d’innovation basée sur les données pour bâtir un écosystème de confiance, clé pour développer une économie basée sur les données. Elle a été renforcée en mai dernier par la publication de trois stratégies, en matière de données, d’IA et de quantum, afin de positionner le pays comme un des leaders en matière d’économie souveraine des données d’ici 2030. Ce qui est fondamental, parce que dans le domaine de la santé, la confiance dans l’utilisation des données est clé pour favoriser l’adoption de technologies digitales.

Le 3 octobre 2025, une date historique. Une occasion unique de retracer notre parcours en lien avec le Luxembourg !

BIONEXT

Laboratoire 100 % luxembourgeois. Proximité. Innovation. Efficience.

2017 • Des racines locales

• Naissance d’un laboratoire 100 % luxembourgeois, dont la mission est de proposer des soins de qualité aux Luxembourgeois et aux frontaliers.

• Lancement de PICKEN DOHEEM, un service mobile de prélèvements sans frais, disponible à l’horaire et au lieu de votre choix.

• Début de notre partenariat avec le Centre Hospitalier Emile Mayrisch.

• Lancement de MYLAB, la plateforme digitale du laboratoire.

2018 • La confiance au cœur de notre démarche

• Obtention de l’accréditation ISO 15189, garantissant la fiabilité et la précision de nos résultats.

2019 • L’innovation au service de votre santé

• Lancement de B-NEXTCARE, un programme de médecine préventive personnalisée.

2020–2022 • Une présence

renforcée face à la crise

• Extension du réseau à travers tout le pays, afin d’être toujours plus proche des patients.

• Gestion de la crise COVID-19, en intervenant comme acteur majeur dans le dépistage.

2023 • Une identité affirmée et des nouveautés

• BioneXt Lab devient BIONEXT, une marque modernisée, fidèle à ses valeurs d’excellence et de proximité.

• Lancement de LABOMOBILE, le laboratoire d’analyses médicales mobile qui vient à vous.

2024 • Une référence nationale

• Début de la collaboration avec la Direction de la Santé, visant à faire de BIONEXT le laboratoire de référence pour le Programme de Dépistage du Cancer Colorectal au Luxembourg (PDOCCR).

2025 • L’alliance de la biologie médicale et de la culture

En collaboration avec Monsieur Jacques Schneider, artiste luxembourgeois, nouscélébrons l’histoire et l’identité du Luxembourg en invitant l’art au cœur de nos laboratoires. Cette belle initiative est l’occasion de partager notre passion pour le pays et d’affirmer notre engagement, fidèle aux valeurs de transmission et de continuité.

À découvrir à partir d’octobre 2025...

2-4, rue du Château d’Eau L-3364 Leudelange

À garder à l’oeil

Meracle Health (pour les maladies respiratoires chroniques), Organotherapeutics (maladies neurodégénératives), Esklepios (logiciel de gestion de cabinet médical), Remma (matériel médical), Tune Insight (sécurisation des données) et MPC Therapeutics (biotechnologie). Ce sont les start-up luxembourgeoises et européennes sélectionnées pour les HWL Awards et qui sont invitées à venir présenter leurs projets lors de la Healthcare Week Luxembourg qui se tiendra les 7 et 8 octobre à Luxexpo.

C’est à ces fins que le Luxembourg s’est doté d’infrastructures et de services clés comme Meluxina ?

Absolument. Cette capacité de high performance computing sera bientôt dotée aussi d’un volet AI (Meluxina AI, ndlr) et d’un volet quantum (Meluxina-Q). En termes d’infrastructures, il y a aussi les clouds souverains comme DEEP et Clarence, qui sont fondamentaux si l’on veut justement se donner cette légitimité en matière de souveraineté et faire en sorte que l’on puisse traiter, exploiter et transformer des données sensibles tout en les protégeant et en respectant les principes du RGPD. Autre pilier stratégique essentiel : celui des services spécifiques accessibles aux entreprises et aux acteurs publics au travers du Luxembourg National Data Service.

Est-ce suffisant pour bâtir la confiance dans l’utilisation des données de santé ?

Ce sont des atouts clés, mais ils ne sont pas suffisants. En matière d’innovation, rien de tel que la mise en pratique. C’est ainsi que le choix a été fait d’investir dans des projets de recherche portés par la recherche publique en collaboration avec les hôpitaux, tel le projet National Centre of Excellence in Research on Parkinson’s Disease, une initiative de recherche interdisciplinaire sur la maladie de Parkinson lancée avec le support du Fonds national de la recherche. Ce projet a permis à certains patients de bénéficier de traitements innovants encore en phase clinique. Autre exemple : le projet Clinnova lancé en 2023 par le LIH, une initiative de médecine de précision pilotée par l’IA pour aider à la prise de décision thérapeutique dans le domaine des maladies inflammatoires.

Le Luxembourg avance-t-il assez vite sur ces sujets ?

Depuis 2019, nous avons avancé très vite et sommes très bien positionnés. Avec le support de l’initiative EuroHPC Joint Undertaking, qui permettra notamment de mettre en place Meluxina-AI mentionné précédemment et d’établir une AI Factory (usine d’IA) associée, le Luxembourg a maintenant rejoint un réseau de centres d’excellence européens.

La Healthcare Week Luxembourg, les 7 et 8 octobre, aura pour thème : « L’IA au service des professionnels de santé ». Cela conforte la stratégie ?

L’événement permettra d’aborder des sujets dont on parle moins, comme les enjeux éthiques, technologiques et pratiques de l’intégration de l’IA dans les soins de santé, et notamment la place de l’humain dans la décision clinique ainsi que la responsabilité du professionnel de santé lorsqu’il prend une décision basée sur un outil d’IA. Qui est responsable, au final, s’il y a un problème ?

Version intégrale en ligne

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Offert par le Ministère du Logement et de l’Aménagement du territoire

Conversation avec Olivier Toth

Rockhal, usine à musique

Il y a tout pile 20 ans, le Luxembourg inaugurait la Rockhal, devenue le cœur battant de la scène musicale locale.

Son CEO, Olivier Toth rappelle l’autre vocation du lieu : un espace de création destiné, aussi, à faire progresser les artistes locaux.

Rebeca Suay, Journaliste

Jan Hanrion, Photographe

La Rockhal célèbrera son anniversaire avec le show visuel et sonore Monumental Tour, spécialement conçu pour les hauts fourneaux, le 27 septembre.

«Dans 20 ans, j’imagine la Rockhal en référence européenne de l’expérience live. »

Quels concerts ou événements vous ont le plus marqué ?

Le week-end d’ouverture avec The Prodigy et Korn reste fondateur… Ensuite, on peut compter celui de Daft Punk en 2007 : un choc esthétique et technique. La scénographie d’Alive 2007 a fait évoluer nos standards, et je l’ai souvent citée comme un de mes grands « highlights ». Il y en a eu tellement depuis, mais je mentionnerais la série de concerts Because Music Matters pendant la pandémie en 2021 : des concerts-tests organisés avec l’Inspection sanitaire.

Comment devient-on un acteur phare de l’écosystème culturel ?

La Rockhal est passée d’une salle de concerts à un acteur structurant du paysage luxembourgeois. Nos trois scènes (Main Hall, Club, Floor) permettent d’accueillir à la fois des tournées majeures et des esthétiques de niche, tandis que le Rocklab accompagne les artistes et musiciens dans le développement de leurs projets.

Photos : Rockhal

With «Pick & Mix», choose 4 or more concerts from a large selection and enjoy attractive discounts. It’s your season, your way. #TasteTheMusic

Trois mots de Luc Henzig (président de la Rockhal)

Pilier.

« Avec plus de 200 événements et 250 000 spectateurs accueillis en 2024 la Rockhal occupe résolument une place centrale dans l’écosystème culturel du Luxembourg, de la Grande Région et au-delà. »

Catalyseur.

« Notre standard technique tire l’écosystème vers le haut. Avec une adhésion gratuite au Rocklab, nous avons démocratisé l’accès aux ressources. Les recettes de la Rockhal cofinancent l’accompagnement, pour un travail dans la durée. Nous avons standardisé des pratiques, ce qui professionnalise la chaîne. »

Double mission.

« Nous veillons à un équilibre en termes de programmation et sur l’aspect financier, avec une articulation claire entre diffusion (Rockhal) et accompagnement (Rocklab). La même maison sert d’accélérateur et de vitrine. »

Nous avons également conforté notre position de salle de référence en termes d’expérience client, avec une mise à niveau continue des équipements et des services.

Comment aidez-vous les musiciens à se professionnaliser ?

Nous leur donnons les outils, le support, le réseau et les opportunités nécessaires au développement de leurs projets musicaux et de leur carrière. Cela se traduit en trois axes stratégiques : Create, Grow et Play. Le premier, c’est la mise à disposition des artistes, une infrastructure, de l’équipement et une panoplie d’espaces créatifs pour créer, répéter... Le deuxième axe consiste à leur partager de l’information utile, leur donner des opportunités de networking et leur proposer des programmes d’accompagnement sur mesure. Le troisième axe, Play, consiste à proposer des événements variés pour que les artistes partagent leurs créations avec le public.

Quels sont les grands défis des artistes luxembourgeois et comment les aidez-vous à y faire face ?

La taille réduite du marché local, la difficulté de se faire connaître au-delà des frontières, la professionnalisation dans un secteur en constante mutation, ou encore la nécessité de jongler entre créativité et gestion entrepreneuriale. Sans oublier que nous travaillons aussi en amont avec des projets comme You Can Sing pour éveiller la créativité des plus jeunes. D’ailleurs, c’est l’occasion de mentionner le quatrième axe stratégique du Rocklab, Discover, qui consiste à proposer des initiatives culturelle, éducatives et artistique pour les enfants et adolescents.

Quels sont les axes de développement pour les prochaines années ?

Nous allons continuer à proposer à nos publics une programmation diversifiée et de qualité qui rayonnera dans toute la Grande Région et au-delà. Côté infrastructures, nous avons à cœur de faire vivre aux spectateurs, aux artistes et musiciens une expérience mémorable grâce à des installations et des services state-of-the-art qui placent les rencontres et les émotions au centre.

Comment imaginez-vous la Rockhal dans vingt ans ?

En référence européenne de l’expérience live : un lieu d’accueil fluide et inclusif, des informations en temps réel, des salles reconfigurables, une écoute soignée et une visibilité optimale. J’aime à penser que nous serons toujours un hub européen où l’international et le local se nourrissent, avec des contenus natifs et des parcours fans intégrés, ainsi qu’une empreinte environnementale réduite. Nous aurons aussi bâti une mémoire vivante du lieu.

Photo Anne Lommel

10.10.2025 FLORIAN LEX

18.10.2025 STÉPHANE

24.10.2025 LE PRÉNOM

06.11.2025 ANA POPOVIĆ

09.11.2025 MUSICAL CHARITY GALA

15.11.2025 JÉRÉMY FREROT

22.11.2025 MICHAEL JONES

13.12.2025 LAURENT VOULZY

24.01.2026 BEN L’ONCLE SOUL

12.02.2026 ROBERTO FONSECA TRIO

13.02.2026 THOMAS DUTRONC

27.02.2026 DANY BRILLANT

28.02.2026 CHARLIE WINSTON

05.03.2026 BARBARA PRAVI

07.03.2026 SINCLAIR

CASINO 2OOO - MONDORF-les-bains

nos solutions sur

Conversation with Maryna Chepeleva
Thierry Labro, Journalist
Jan Hanrion, Photograph

Revolutionizing Cancer Research with AI

Maryna Chepeleva, a PhD candidate in bioinformatics at the Luxembourg Institute of Health, has been recognized as the first Luxembourgish winner of the Women in AI Benelux Award. Her research combines artificial intelligence with multi-omics data is particularly relevant to breast cancer.

“ Computer tools and AI can reduce the costs of diagnosis while improving the accuracy of detection.”

How did you end up working in applying informatics to cancer research?

It was almost by accident. During my bachelor’s, I chose a topic for my first coursework related to cancer because it seemed like a very current and important issue. Over time, I got more involved in cancer research, and I really enjoyed the idea of applying my technology skills to real-world problems. That’s what motivated me.

The possibilities for innovation in oncology seem immense, thanks to technological advances. What solutions would you like to bring to the market for early cancer detection? I think the ultimate goal is to achieve truly personalized treatment. Right now, most treatments are generic, but the idea is to offer a treatment that’s tailored to each patient based on their biological profile. This can really change the landscape of oncology medicine, with more accurate diagnostics and treatments.

How can AI and computer tools help in this field?

More Women in AI

The organization Women in AI Benelux has made it its mission to increase the representation and participation of women in the field of artificial intelligence. According to the AI Index Report 2025, in Luxembourg, 72.4% of AI “talents” are men, compared to 27.6% women. A similar proportion can be seen among women in ICT, with around 5,900 women accounting for 22.5% of the country’s total ICT workforce in 2023.

AI and computer tools can reduce the costs of diagnosis while improving the accuracy of cancer detection and identifying mutations. In my group, we primarily focus on finding hidden dependencies in cancer, such as why some types of cancer become resistant to treatment. By understanding these mechanisms, we can target specific cancer types more effectively.

What kind of data do you use to better understand these biological processes?

We work with multi-omics data, meaning data from different biological layers: genomics, proteomics, transcriptomics, and metabolomics. By combining these data, we can get a more complete profile of a patient, which allows

us to better understand the biological processes involved in cancer.

How can this approach help us better understand the biological diversity of breast cancers?

That's the core of the challenge. Biologically, breast cancer is not one single disease. It's a group of different conditions that all start in the same tissue but have very different causes and behaviors. The multi-omics approach is about creating a complete, high-resolution 'molecular portrait' of each tumor and we integrate data from many levels. AI is the only tool powerful enough to synthesize these vast and complex layers of information. It can detect patterns and connections that a human simply cannot see, allowing us to go beyond the current subtypes and create a much more granular map of the biological diversity of breast cancer.

How could your work contribute to improving the personalization of therapies for patients?

A key limitation of many standard-ofcare treatments is that they are based on broad classifications, targeting the 'average' characteristics of a cancer subtype. But in reality, every tumor has a distinct combination of individual features. The molecular data from such a tumor is a complex signal that overlays many different biological processes happening at once. A key technique we use is 'deconvolution', which computationally untangles this mixed signal. By untangling these complex signals, we build the foundation for a truly individual treatment strategy. My work helps identify 'biomarkers'. Ultimately, this provides clinicians with critical information, allowing them to predict which therapy is most likely to be effective for that specific patient.

deadliest cancers

How do you evaluate the data to ensure it’s relevant?

There are several steps. It all starts with a thorough inspection of the data to see how it was collected. Then, we use specialized algorithms to analyze the data and extract relevant features that help us classify patients based on their biological profiles.

How do you see the Luxembourg ecosystem in terms of technology and research? Do you think it has enough support to sustain ambitious projects like yours?

I’m optimistic. In health, for example, there is a lot of funding, and institutions are growing well. My group has doubled in size in two years. We’re getting great support, and the ecosystem is expanding. With projects like the building of quantum computers, Luxembourg could become a leader in tech, particularly in AI and health.

Where do you see yourself in ten years? What are your professional goals?

I would like to continue developing tools in computer science, ideally in biology. After finishing my PhD, I’ll need to decide whether to stay in academia or move to the industry. Industry can offer more opportunities, but I would love to apply my biological knowledge, acquired over these years, in a field related to biotechnology or pharmaceutical companies.

With competition from major companies like Google or Microsoft, how do you cope with research in this area? Do you have the resources you need to move quickly?

I’m not at the level of decision-making in those companies, but in our group, we obtain funding through grants from the government and the European Union. The process is long and

requires a lot of work, but it allows us to fund our research and continue moving forward.

Do you see yourself leading a large research laboratory or a department in a pharmaceutical company in the future?

I see myself leading a group of data scientists, working on complex projects and developing comprehensive data analysis solutions. I prefer working on research and innovation rather than managing a large organization.

Contenus sponsorisés

« Les RH, levier stratégique de la transformation de l’entreprise »

Isabelle Faber Groupe POST Luxembourg

IA, l’enjeu RH pour accompagner une (r)évolution sociétale

Kristel Wiliquet & Michael Labarsouque SD Worx

Comment les entreprises peuvent mieux s’adapter aux attentes de la GenZ

Arthur Meulman Jobs.lu

Prendre soin de ses collaborateurs, comme de ses clients

Hana Janah & Jacqueline Scheer Päiperléck

Les aménagements de bureau, levier clé d’attraction des talents

Julien Chenoy & Ioana Leordean CBRE

InTech : 30 ans de performance par l’humain

Gregory Tordo Intech

L’expérience collaborateur, levier d’engagement

Regina D’Elia Foyer Assurances

L’humain au coeur des ressources

Julie Hornberger & David Violetti Arhis HR Solutions

La conformité, atout pour l’employeur

Régis Muller Molitor Avocat

Considérations fiscales et juridiques du nouveau régime des impatriés

Kheira Mebrek & Emilia Fronczak Loyens & Loeff Luxembourg

Mobilité, formation et GenZ : entre ambitions et transformations

Christel Bertin & Tiffany Rongvaux Elvinger Hoss Prussen

Comment la proximité est la clé de l’engagement des employés

Roxane Haas & Lucie Mauran-Rebmann PwC Luxembourg

Ressources humaines

La GenZ exige sens, transparence et flexibilité : la fonction RH doit évoluer. L’IA ouvre la voie à une stratégie éthique et data-driven pour recruter et fidéliser sans déshumaniser. Engagement, culture hybride et valeur employeur appellent un leadership collaboratif et impactant.

à la cour

Semaine Bio Bio-Woch 2025

GRAND MÉCÈNE : MÉCÈNE : AVEC LE SOUTIEN DE :

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Bio-Dag europäeschen

Bi oD a g · porue nehcseägaD-oiB nehcseäporueiB oD a g ·

PolitRadar*

Transition écologique

Décarbonation de l’économie, adaptation au changement climatique, finance durable ou préservation de la biodiversité, la transition écologique implique plusieurs champs d’action. Dans la politique menée par le gouvernement, principalement axée sur l’atteinte de la neutralité carbone le développement des énergies renouvelables constitue le principal vecteur de lutte contre le changement climatique.

*Début 2023, la rédaction de Paperjam a isolé dix thématiques du programme de coalition du gouvernement Frieden-Bettel. Après une année passée à faire un état des lieux de l’action gouvernementale, voici la deuxième phase du Polit-Radar.

écologique

1 2 3 4

Quelle est la vision du gouvernement en matière de transition écologique et comment est-elle traduite dans les stratégies nationales ?

Quels leviers le gouvernement mobilise-t-il pour atteindre ses objectifs ?

Quels progrès concrets ont été réalisés et comment sont-ils mesurés ?

Comment le gouvernement arbitre-t-il entre l’exigence de protéger l’environnement et la volonté de simplifier les procédures pour accélérer les projets ?

1Quelle est la vision du gouvernement en matière de transition écologique et comment est-elle traduite dans les stratégies nationales ?

La politique de transition écologique et énergétique du gouvernement poursuit trois objectifs : la souveraineté et la sécurité d’approvisionnement, la compétitivité économique et la réduction des émissions de CO₂. Une politique transversale qui concerne aussi bien les énergies et leur consommation que la préservation de la biodiversité et l’adaptation au changement climatique, objectifs chiffrés à la clé. Pour les atteindre, l’exécutif défend une approche pragmatique, en collaboration avec l’industrie et les citoyens. Le document central de cette politique est le Plan national énergie-climat (Pnec), mis à jour l’été dernier. « Un plan ambitieux », selon le ministre de l’Économie Lex Delles (DP), et qui prévoit une réduction de 55 % des émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030 par rapport à 2007, une part de 37 % d’énergie renouvelable dans la consommation finale brute d’énergie en 2030, ainsi qu’une amélioration de l’efficacité énergétique de l’ordre de 42 %. Autant d’étapes intermédiaires censées permettre d’atteindre la neutralité climatique à l’horizon 2050. Par ailleurs, en février, le ministre de l’Environnement, du Climat et de la Biodiversité Serge Wilmes (CSV) a présenté le Projet de stratégie d’adaptation au changement climatique, qui repose lui aussi sur une approche participative et prévoit 131 mesures dans 16 champs d’action politique, toujours dans une démarche transversale.

Émissions de CO2 liés à la combustion énergétique (en milliers de tonnes de CO2)

2,7 Mrds

« Le budget 2025 consacre une enveloppe de 2,7 milliards d’euros à la réalisation des objectifs du Pnec. Ce montant sera porté à 2,86 milliards d’euros en 2028. »

Gilles Roth, ministre des Finances (CSV)

Lex Delles, DP
Serge Wilmes, CSV

2

Quels leviers le gouvernement mobilise-t-il pour atteindre ses objectifs ?

Part des énergies renouvelables dans la consommation finale totale

Pour atteindre ses objectifs, le gouvernement mise sur la simplification administrative afin d’accélérer les projets et sur des aides incitatives destinées aux entreprises comme aux particuliers, dont les « Klimabonus Wunnen » et « Mobilitéit ». C’est la philosophie du gouvernement : inciter plutôt que contraindre.

Dès sa prise de fonction, l’exécutif a reconduit jusqu’à fin juin 2024 le régime d’aides pour la promotion de la durabilité, de l’utilisation rationnelle de l’énergie et des énergies renouvelables dans le logement (Klimabonus Wunnen) et la mobilité (Klimabonus Mobilitéit). Ces aides ont encore été prolongées et ajustées depuis pour mieux intégrer la dimension sociale, notamment avec le triplement de la prime énergie.

Les dispositifs se multiplient : citons le projet de loi (actuellement en commmission) sur la transition

vers une économie zéro émission nette, qui instaure de nouvelles aides destinées à soutenir financièrement les entreprises mettant en œuvre des projets liés à la transition écologique et énergétique du Luxembourg, tels que la décarbonation, l’efficacité énergétique ou la production d’énergie renouvelable. Montant prévu : 420 millions d’euros. L’État a également soutenu l’installation de 232 bornes de recharge électrique par les entreprises, dont 124 seront librement accessibles. Coût : 2,4 millions d’euros. Une autre mesure phare est la stabilisation du prix de l’électricité. Avec la fin du plafonnement, le budget de l’État prend en charge une partie des coûts du réseau. Objectif : des prix de l’électricité inférieurs à la moyenne européenne et une stabilisation durable, sans retour au plafonnement. Enveloppe : 150 millions d’euros.

(Objectif à atteindre) en 2030.

Les prix de l’électricité pour les ménages au Luxembourg devraient augmenter en moyenne de 30 % en 2025, en raison de la suppression partielle des mesures de soutien introduites fin 2022, selon le Statec. Si ces mesures avaient totalement disparu, la hausse aurait avoisiné 60 %.

Quels progrès concrets ont été réalisés et comment sont-ils mesurés ?

À ce jour, le pays est sur une trajectoire favorable. Dans sa dernière note de conjoncture, l’office statistique anticipe un recul de 4,5 % des émissions de gaz à effet de serre en 2025 et de 5 % en 2026. Toujours selon le Statec, « cette tendance permettrait au Luxembourg de rester aligné sur les objectifs du Pnec ». Quant à la part des énergies renouvelables dans la consommation énergétique, elle devrait atteindre 16 % en 2024 et 22 % en 2025. Bien que le Luxembourg demeure fortement tributaire des importations d’électricité (78 % de sa consommation en 2023, selon le Statec), la production nationale gagne en importance et s’oriente de plus en plus vers des sources décarbonées. Une dynamique portée principalement par le développement du photovoltaïque et de l’éolien. Depuis 2014, le nombre d’installations solaires a presque doublé (de 14.000 à 23.000 en 2024).

Rien qu’en 2024, 8.000 nouvelles installations de ce type ont été mises en service, fournissant de l’énergie verte à près de 30.000 foyers (+60 % en termes d’installations et +40 % en termes de capacité). Pour accélérer le mouvement, un projet de loi a été déposé afin de permettre le préfinancement de ces installations, sur le modèle du tiers payant. Le gouvernement veut aussi promouvoir l’hydrogène vert et a adopté la base légale encadrant le déploiement d’un tel réseau, avec l’ambition de connecter le pays au réseau international. Il a investi 39 millions d’euros dans le projet LuxHyVal, baptisé la « vallée luxembourgeoise de l’hydrogène », avec l’ambition de produire, à partir de 2026, jusqu’à 1.750 kg d’hydrogène vert par jour à Bascharage. L’exécutif a également investi dans Echo-Wave, projet porté par H2 Energiewiss Kielen, une société luxembourgeoise fondée en février 2025.

87,1%

Développer les énergies renouvelables, c’est aussi un moyen de réduire la dépendance énergétique du pays, encore élevée. Ainsi, pour sa consommation énergétique, le Luxembourg dépend à 87,1 % de l’étranger (contre 93,1 % en 2015).

Composition du mix national de l’électricité fournie aux clients finals (en %)

Comment le gouvernement arbitre-t-il entre l’exigence de protéger l’environnement et la volonté de simplifier les procédures pour accélérer les projets ?

Dans un gouvernement qui place au premier plan le logement en particulier et l’économie en général, l’environnement est-il le parent pauvre de la politique gouvernementale ?

L’opposition, déi Gréng et le LSAP en tête, en est en tout cas persuadée. Le 25 janvier dernier, lorsque le ministre de l’Économie Lex Delles (CSV), le ministre du Logement Claude Meisch (DP) et le ministre de l’Environnement Serge Wilmes (CSV) ont présenté les nouvelles règles relatives au logement abordable et à l’urbanisme pour les zones d’activité économique, il était également question de simplifier les règles environnementales. Toutefois, ce dernier point, comme la présence de Serge Wilmes, semblaient davantage relever du symbole que de l’action. Il a néanmoins annoncé l’harmonisation des

procédures d’instruction en matière environnementale. Sont concernées les législations relatives à l’évaluation des incidences sur l’environnement, aux établissements classés (« commode »), à la gestion de l’eau et à la protection de la nature et des ressources naturelles. Dans le même temps, une vaste consultation a été lancée avec les acteurs du secteur et les communes afin de simplifier les règles et d’accélérer le déploiement des énergies renouvelables. Baptisée « Einfach, séier, erneierbar », cette consultation a permis d’élaborer un catalogue de 50 mesures, qui donneront lieu dans les prochains mois à différents projets de loi modifiant certaines législations en vigueur. Parmi ces mesures figurent l’introduction de « limites bagatellaires » (pas d’autorisation ou simple notification pour les petits projets),

la réduction des délais et la numérisation des procédures, l’accélération des recours contre les grands projets, l’installation de panneaux photovoltaïques sur des bâtiments protégés ainsi que le long des autoroutes, de nouvelles règles pour la construction d’éoliennes et le développement d’une stratégie nationale de stockage d’électricité.

Indicateurs météorologiques clés

Température moyenne

Heures d’ensoleillement Quantité

17 février

Comme la date du dépassement en 2024 au Luxembourg. Elle symbolise le moment où le pays a consommé toutes les ressources que la Terre peut régénérer pour l’année en cours. Cette date est restée relativement stable sur les dix dernières années. À l’inverse, celle de la planète est passée du 13 août en 2015 au 24 juillet en 2024.

Source :
Photo : Guy Wolff
Claude Meisch, DP

Multi-experience destination

Enjoy gastronomy, digital art, craftsmanship, fashion, car storage, museums, events & more all in the same place.

Un déjeuner privé signé par Anne Knepper, Jeune Cheffe de l’Année 2025 (Gault & Millau), moment privilégié pour échanger sur le leadership. Une table ronde avec 200 CHRO pour parler attraction des talents, ou une soirée de gala célébrant l’excellence de l’immobilier. Découvrez l’agenda et rejoignez notre communauté.

A private lunch crafted by Anne Knepper, Gault & Millau’s Young Chef of the Year 2025 -- an intimate moment to exchange on leadership. A roundtable with 200 CHROs to discuss talent attraction, or a gala evening celebrating excellence in real estate. Explore the agenda and join the community.

Coming up Inside the Club

Real Estate Seated Dinner Party feat. Paperjam x LuxReal Awards 2025

Un dîner de gala réunira les acteurs majeurs de l’immobilier luxembourgeois pour la remise des prix. Les lauréats seront distingués pour l’excellence de leurs projets. Un concours organisé par Paperjam et LuxReal, mettant en lumière innovation et qualité locale.

A gala dinner will bring together key players in Luxembourg’s real estate industry for the awards ceremony. Winners will be honored for project excellence. The event is co-organized by Paperjam and LuxReal, highlighting innovation and local achievements.

02.10 Jeudi 18:30 - 22:30 Casino 2000

Alumni Networks:

“Connecting Talent and Businesses to Power Growth.” Luxembourg stands at a decisive crossroads: in a global economy that moves faster every day, competitiveness will no longer hinge solely on attracting talent. Its future will depend on building bridges between business, academia, and alumni networks — bold collaborations that can shape sustainable growth. On 9 October 2025, nearly 200 CEOs, CHROs and leading alumni will gather for an exclusive roundtable. Together, they will explore how Luxembourg can position itself as a true hub for talent, innovation, and long-term prosperity.

09.10 Thursday 18:30 - 21:30 Quintet Private Bank

10x6

The CX Revolution Venez explorez les tendances qui transforment l’expérience client : IA générative, hyperpersonnalisation, transparence, nouvelles attentes. Dix interventions clés pour découvrir stratégies et innovations. Un rendez-vous essentiel pour les décideurs.

Come and discover generative AI, hyper-personalization, data transparency, and new consumer expectations. Ten sharp talks with insights and strategies. A must-attend event for decision-makers ready to lead the CX transformation.

21.10 Mardi 18:30 - 22:30 Kinepolis Kirchberg

Sophie Pytel-Sahel
Luc Welter
Fred Neuen
Gilles Gerard
Marie-Aude Hosten
Francesco Cometa
Yves Francis
Géraldine Escalier Luc Weber
Robert Goeres
Valentine Kunnas Valentina Verri
Photo : Eva Krins (Paperjam)
Astrid Agustsson

Agenda

Lunch Time Yoga for Busy People

With over 20 years of experience, Isabelle Thill – founder of Exhale Yoga Luxembourg and the Yoga Conference Luxembourg – offers a session designed for professionals who want to take a real break in the middle of their day.

On the agenda: dynamic postures, conscious breathing, guided meditation and deep relaxation.

A moment that will both challenge and recharge you – helping you reconnect with your body, clear your mind, and return to work with renewed focus and energy.

09.10 Thursday

12:30 - 13:30

Nationalmusée um Fëschmaart Luxembourg

Journée de workshops

Gen AI Bootcamps | Paperjam

Academy x HUB Institute – Supply chain & Logistique

La supply chain du futur se dessinera avec l’IA générative. Ce bootcamp vous donnera les clés pour anticiper, optimiser et renforcer la résilience de vos opérations.

Au programme : prévisions de stocks ultra-précises, simulations instantanées de scénarios complexes et stratégies de distribution intelligentes, capables de s’adapter en temps réel aux fluctuations du marché. Un format concret, pensé pour les professionnels de la supply chain et de la logistique.

15.10 Mercredi

14:00 - 18:00 Spuerkeess Luxembourg

Comment pérenniser et transmettre sa collection ?

Au-delà de la passion, une collection d’art pose des questions de protection, de transmission et de valorisation. Stéphanie Breydel de Groeninghe, historienne de l’art et experte en art & business, partagera ses conseils pour transformer une collection en véritable héritage. Un rendez-vous unique pour concilier émotion esthétique et vision stratégique.

29.10 Mercredi 18:30 - 21:30 Foyer - Leudelange

Thank-God-It’s-Friday: Leadership Lunch

Développez vos compétences avec les formateurs experts du Club grâce à 7 cycles de formations. Hard skills, Soft Skills : Alliez savoirfaire technique et savoir-être à travers des ateliers concrets et opérationnels.

16.10 Jeudi

16:30

Abbaye de Neumünster Luxembourg

Sacrée Jeune Chef de l’Année 2025 par Gault&Millau, Anne Knepper apportera sa signature culinaire au TGIF Leadership Lunch. Ses créations mettront en valeur des produits simples et travaillés avec précision.

Les participants partageront un moment convivial autour d’une table qui favorisera autant la discussion que la découverte.

03.10 Vendredi 12:00 - 14:00 Public House - Luxembourg

Prochaines dates : 17.10 Thank-God-It’s-Friday: Marketing Lunch

24.10 Thank-God-It’s-Friday: Entrepreneurs Lunch

Flashback

« L’ambassadeur du Japon ouvre ses jardins à plus de 400 leaders.

Revivez CEO/Founders cocktail en 120 photos

Thierry Flies, Schroeder & Associés
Orlando Pinto, Sopinor
Photos : Florian Talon (Studion Photography)
Michael Burch,
Caroline Frassão, Ryto Public Affairs
Céline Velluet,
Léo Benkel, Pure Lambda
Charlotte Junck, Päiperléck
Jacques Küntziger, Päiperléck
“An expat community shaping the capital’s vibrancy”
Luc Miler, Emile Weber
Revivez Expat City Rally en 85 photos
« 10 visions d’experts pour repenser l’attraction et la fidélisation. »
Naouelle Tir, Prolingua
Dr. Marcus Muller, Lunex University
Olivier Schmitt, CHL
Photos :
Florian Talon (Studion Photography)
Revivez 10x6 Talents en 82 photos

Why become a member?

Rethinking the Paperjam Club experience.

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Creating more value for our members.

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In 2026, the Paperjam Club unveils a refreshed experience designed to meet the evolving needs of Luxembourg’s business leaders. At its heart: 12 exclusive Circles reflecting strategic roles and sectors, a thriving member-to-member marketplace, and bold new panels tackling the future of finance, work, and wellbeing. From practical SME mornings

to curated networking dinners, and from expert-built toolkits to smart business alerts, the Club delivers high-impact content, and meaningful connections. It’s a more dynamic, more valuable network; one that informs, empowers, and brings together the people who shape the economy. Welcome to the new Paperjam Club.

Value Proposition

Grow your business

Connect with decision-makers, spark new opportunities, and explore fresh markets. Our events, circles, and marketplace are designed to accelerate your growth. We bring the right people around the table: you close the deal.

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Be seen. Be heard. Be recognised. Paperjam puts your brand centre stage, online, in print, and in the room. Stand out where it matters: among Luxembourg’s top business community

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Empower your teams with curated learning, exclusive insights, and inspiring experiences. From leadership to wellbeing, our programmes elevate every level of your organisation. Because people are your greatest asset, and your strongest investment.

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2026

Foodzilla Time off

Testez Taste.

Taste, le nouveau foodhall de Gridx, allie design raffiné et cuisine du monde. Avec plus de 400 places, on y savoure smash burgers, tacos généreux ou Pad Kra Pao thaïlandais. Une cui sine centrale orchestre les saveurs et l’ambiance est rythmée par des rendez-vous réguliers, comme l’afterwork du 2 octobre ou le sunday brunch du 5 octobre. Les menus varient entre 15 et 25 euros et l’espace est ouvert en continu de 7h à 23h. 4-6, rue des Trois Cantons Wickrange

L’assiette qui réchauffe.

Le chef d’Aayam, le nouveau resto népalais, est un vrai passionné : derrière chaque plat, une histoire ramenée de son pays. À tester absolument, le Nepali Thali: curry d’agneau fondant, lentilles parfumées, salades crues et cuites, sans oublier les pickles de radis. Bientôt, une carte hivernale inspirée de l’Himalaya, entre ragoûts réconfortants et soupes fumantes.

621 370 652

39, rue Sainte-Zithe Luxembourg (gare)

Bonne viande.

Le restaurant Seyfi Chef célèbre les viandes d’Argentine et du Brésil, maturées sur place par un chef turc expérimenté. Une adresse

Coup de cœur.

Fraîchement ouvert, le restaurant Thai Tae est le rêve d’un couple passionné. Aux fourneaux, la cheffe thaïlandaise sert une cuisine authentique et conviviale: nems maison croustillants, bœuf au basilic parfumé et autres saveurs inspirées de la street food de Bangkok. Une adresse simple, familiale et généreuse, qui mise sur le goût et la chaleur de l’accueil.

621 626 124 13, Grand-Rue Rumelange

douceurs grecques qu’on offre traditionnellement emballées dans de l’alu. Et craquez aussi pour les cafés frappés, un vrai goût de Grèce.

10, rue Genistre Luxembourg (centre)

Superfood.

Oakberry a ouvert sa première enseigne au Luxembourg, à la Cloche d’Or. Avec ses açai bowls et ses smoothies, la marque brésilienne a de quoi séduire les amateurs de healthy food. L’enseigne est aussi attendue place Clairefontaine.

25, Boulevard Friedrich Wilhelm Raiffeisen Luxembourg (Gasperich)

, pop-up gourmand au cœur de Luxembourg, régale avec sa crosta al taglio: une pâte fine et croustillante aux farines mêlées, garnie avec créativité. Une spécialité unique en ville qui séduit déjà les amateurs de saveurs

58, avenue de la Liberté

Curry japonais.

Chez Chinai’s Curry, décor instagrammable et curry comme au Japon avec un poulet croustillant et une sauce onctueuse. Un conseil : âmes sensibles s’abstenir, ici le curry chauffe vraiment les papilles.

264 818 08

29, rue Joseph Junck Luxembourg (gare)

L’ex Brasserie de la Fontaine, place de Paris, devient Komptoir avec une nouvelle déco. Carte de John Mayer, classiques et spécialités luxembourgeoises, service rapide et prix justes pour le midi.

268 977 88 Place de Paris Luxembourg (gare)

Nouveau concept.

Namur enrichit son réseau au Luxembourg avec Lucullus, concept inédit bientôt inauguré au Belval Plaza. L’enseigne centenaire conjugue tradition et modernité, misant sur rapidité et praticité. Une offre salée et chaude, pensée pour l’emporter, accompagne cette ouverture imminente.

7-14, avenue du Rock’n’Roll Belval

Pause café. À Bonnevoie, chez Aupa, le patron Enrique, formé au service et à la cuisine veut proposer une parenthèse pour se rebooster, avec du café de qualité. Déco épurée, accueil chaleureux, Aupa propose aussi de quoi se restaurer comme des sandwiches aux ingrédients soigneusement sélectionnés.

45, rue de Bonnevoie Luxembourg (Bonnevoie)

En une bouchée. À Junglinster, Twinz régale les amateurs de burgers : classiques maîtrisés et recettes originales comme le Madagascar, sublimé par une sauce maison au poivre vert. Une adresse à croquer. 621 411 182 31, rue Hiel — Junglinster

Nouvelle identitée signée Fabrice Salvador

Originaire de Toulouse, Fabrice Salvador lance un chou pointu, clin d’œil au rugby et à ses racines.

Aux Jardins d’Anaïs , la carte est en évolution permanente. Aujourd’hui, un bar sauvage de la mer du Nord servi avec une déclinaison de potiron (cuit, cru, confit, mariné) accompagné d’un bouillon préparé avec les arêtes, braisées et relevées au miso. Demain, ce sera sans doute autre chose. Arrivé en mai, Fabrice Salvador a pris le temps de s’installer, de former son équipe et de s’approprier les lieux. En ce mois de septembre, il dévoile enfin sa propre vision : une cuisine mouvante, saisonnière, qui change plusieurs fois par semaine selon le marché et l’inspiration. Sa signature repose sur des menus construits autour d’un ingrédient principal, toujours mis au centre. Le reste n’est là que pour le sublimer, avec une sauce, une cuisson précise, une touche de voyage. Le chef aime puiser des idées en Italie, en Espagne ou au Japon, tout en valorisant les produits

«  L’improvisation guidée par les saisons et les arrivages»

locaux, cèpes, morilles ou poissons pêchés du jour.

Derrière l’assiette se trouve une valeur cardinale : le respect. Respect du produit, servi dans sa juste mesure, sans surcharge ni gaspillage. Respect aussi des artisans, qu’il veut voir justement rémunérés. Il préfère servir moins mais de meilleure qualité, convaincu qu’un plat doit rester lisible et sincère. Avec son équipe désormais en ordre de marche, Fabrice Salvador avance pas à pas. Son ambition est simple et exigeante : offrir une expérience qui reste en mémoire, qu’un convive puisse se rappeler un an plus tard comme un moment juste, humble et marquant.

2 Pl. Sainte-Cunégonde, Luxembourg (Clausen) 28 99 80 00

Emilie Gline, Journaliste Patricia Pitsch, Photographe

Table Talk

Émilie Gline, Journaliste

Julian Pierrot , Photographe

Anne Faber, alias Anne's Kitchen, cheffe télé et auteure culinaire, partage ses meilleures adresses.

L’endroit pour parler chiffres sans perdre en saveurs ?

L’Hostellerie du Grünewald, la cuisine y est raffinée mais conviviale. Il y a suffisamment d’espace pour discuter discrètement.

Tip : le business lunch y est impeccable.

Votre QG pour décompresser sans finir en afterwork ?

Cloud Factory, qui fait les meilleures pizzas napolitaines. L’ambiance est décontractée, on peut aussi déguster des antipasti et goûter de bonnes bouteilles !

La table pour fêter de bonnes nouvelles…?

Scott’s First Floor, à l’origine un pub à burgers, s’est transformé en un véritable labo culinaire, avec des recettes saisonnières, travaillées selon des techniques innovantes. La carte des vins (avec un focus portugais) est fantastique.

Quand vous êtes pressé, mais avez envie de mieux qu’un sandwich mou ?

Pour moi, les meilleurs burgers sont au Café Bel Air : un pain brioché parfait, une viande excellente et un smash burger remarquable. Copieux mais rapide.

Tip : pensez à réserver.

Un lieu qui fait battre le cœur autant que les papilles ?

Oio et sa terrasse romantique au bord de l’Alzette. La cuisine est saisonnière et la carte change souvent. Un niveau élevé, pour un prix très raisonnable.

Votre adresse pour manger sain sans renoncer au plaisir ?

Hakii et ses sushis spéciaux et très gourmands, avec une touche de fantaisie. L’espace est charmant et intime.

HIGHLIGHTS

Afterwork

Shaker.

Plus jeune, il rêvait de cuisine, mais c’est derrière le bar que François Bachmann, barman du Paname, a trouvé son art. Champion du Luxembourg 2025, il s’envolera début octobre pour Toronto afin de défendre ses créations au prestigieux World Class. Spécialiste des cocktails salés, il aime surprendre par des alliances inattendues, comme sa “tomate/mozza” revisitée, portée par un credo clair : étonner les papilles, bousculer les codes.

Place de Paris Luxembourg (gare)

Prost!

Du 4 octobre au 14 novembre, Big Beer Company passe en mode Oktoberfest. Chaque vendredi et samedi, concerts live et DJ sets jusqu’à 3h du matin. À table: jarret, poulet grillé, bretzels et autres classiques bavarois. Des assiettes généreuses, des grandes bières et une ambiance qui déborde.

12, Rives de Clausen Luxembourg (Clausen)

Nouveau spot.

Perle Noire a ouvert le 13 septembre, planqué au-dessus de La Lorraine. Un écrin de 30 places signé Louis Scholtès, inspiré des fonds marins. Quatre soirs par semaine, on y boit des cocktails taillés sur mesure et on vit des soirées exclusives. Un spot rare, intime et élégant.

7, Place d’Armes Luxembourg (centre)

Recette gagnante.

Champion du Luxembourg grâce à ce cocktail, François Bachmann marie 2,5cl de tequila blanco infusée 24h au frais avec de l’aneth, 2,5cl de tequila reposado, 10 cl de sirop de sucre mélangé à 1g de ras-el-hanout et 2 cl de citron vert). Mélangé et servi bien frais, l’ensemble révèle la chaleur de l’épice et la fraîcheur éclatante de l’agrume. À noter: la recette a été adaptée pour le grand public.

Authentique.

Interview est une institution luxembourgeoise où tout le monde se retrouve. Un décor rétro en bois, un comptoir à l’ancienne, des bières locales bien tirées. Le bar pour monsieur toutle-monde, parfait pour un after normal, simple et sans détour.

21, rue Aldringen Luxembourg (centre)

Apéro et network.

Le 25 septembre, Aperinetwork reprend ses quartiers au Melusina. L’afterwork idéal pour décrocher du bureau et croiser du monde.

145, rue de la Tour Jacob Luxembourg (Clausen)

Good mood.

Au bar Bonne Nouvelle, élu bar de l’année par Gault & Millau, vous retrouverez une ambiance brute et trendy, avec un son calibré. À boire: verres de vins nature, bières artisanales. À table, des chefs en résidence qui envoient des assiettes franches. Un spot qui compte, direct et sans détour.

16a, avenue Emile Reuter Luxembourg (centre)

Chill.

Au Kirchberg, sur l’esplanade d’Infinity, les afterworkers se posent pour finir la journée. Cocktails bien faits, planches à grignoter et une ambiance simple qui fonctionne. Le spot parfait pour profiter des derniers rayons sans se compliquer.

7, avenue John F. Kennedy Luxembourg (Kirchberg)

Décibel.

Incontournable au Kirchberg, le JFK vient de fêter ses dix ans. QG des employés du coin, on y va pour les burgers costauds, les planches à partager, les cocktails bien faits et la terrasse qui s’anime dès la sortie du bureau, à partir de 18h.

37a, avenue John F. Kennedy Luxembourg (Kirchberg)

Houblon d’or.

Caribou Karaoké rallume le centre-ville le soir. On chante devant tout le monde ou on se planque en salle privée. Bons chanteurs ou casseroles, peu importe: l’ambiance prend. Un lounge et un billard complètent le décor. C’est vivant, débridé, du mercredi au samedi.

5, rue Beaumont Luxembourg (centre)

La brasserie luxembourgeoise indépendante Twisted Cat rafle cinq prix aux World Beer Awards 2025. Sa Dry Hopped IPA décroche l’or et le titre de meilleure bière nationale. Un jus qui balance agrumes, pin et fleurs sur une base maltée solide, taillé pour les vrais amateurs.

2, Place Thierry van Werveke Dudelange

Au Casino Luxembourg

Style

Casual.

En matière de style, Laurent Schonckert, le directeur du groupe Cactus, fonctionne au coup de cœur. Il privilégie des pièces neutres et des matières de qualité pour créer des tenues adaptées à plusieurs occasions. Toujours sans cravate.

Party.

Julian Pierrot , Photographe
Veste en cuir Meindl ; pantalon en daim Gössl, « des marques en clin d’oeil à ma passion pour les sports d’hiver » ; chaussures Bontoni.
Veste en coton et pantalon bleu marine Mason’s, « une tenue confortable et polyvalente » ; t-shirt Isaia Napoli ; chaussures en daim Bontoni.

Business.

Un costume sur mesure signé par la Luxembourgeoise Eva Ferranti, en bleu, « une couleur intemporelle » ; chemise blanche ; chaussures Crockett & Jones.

Gala.

Costume noir Fariani ; noeud rouge Lardini pour le côté « peps » ; chaussures richelieu noir verni J.M Weston.
Veste en soie Brioni chez les Hommes d’Amsterdam; t-shirt Zanone; jean Jacob Cohën ; chaussures en cuir Crockett & Jones.

Coup de coeur de la rédaction

Boitier

On my Wrist

Plus de 150 modèles de montres ont été dévoilés lors des Geneva Watch Days, le salon horloger événement de l’industrie des montres de luxe qui s’est tenu début septembre.

Doxa Sub 750T

Dennison ALD Dual Time

Acier / Or rouge

Automatique, réserve de 3 jours

La manufacture de Schaffhausen dote sa collection Pioneer d’affichage du temps au moyen de disques combinant heure sautante et affichage satellitaire des heures et minutes. Verre saphir galbé et fond de boîte transparent au programme. Le modèle or rose et titane sera fabriqué en série limitée à 100 exemplaires.

Automatique / 68 heures

Cette édition limitée à 400 pièces propose une interprétation moderne et dynamique de la célèbre Bremont MB. Le boîtier s’inspire des revêtements d’avions militaires et le cadran texturé présente un effet météorite, numérisé et reproduit à partir de la surface d’une véritable météorite.

Automatique / 56 heures

Doxa réinvente son icône de 2002 avec une silhouette modernisée et affinée (épaisseur de 12 mm) pour répondre aux attentes d’un public moderne sans toucher aux spécificités techniques de cette plongeuse professionnelle. Disponible en huit couleurs avec bracelet en acier ou en caoutchouc.

Dennison réinterprète son classique modèle GMT. Ce modèle à double cadran, chacun doté de deux paires d’aiguilles heures-minutes commandées par une couronne indépendante, reprend le design d’un téléviseur d'époque. Divers cadrans en pierres semi-précieuses sont proposés.

La Fibre boostée

On the road

Petites voitures, grande agilité : ces micro-voitures —voire objets roulants non-identifiés — misent sur leur gabarit et leur maniabilité pour s’imposer dans des centres-villes saturés.

Mobilize Duo

Fiat Topolino à partir de 9.890 €

Microlino à partir de 21.690 €

1

Mobilize Duo

Look futuriste, gabarit ultracompact (1,30 m de large) et cinq couleurs au choix, la Mobilize Duo 80 Evo a débarqué en début d’année sur le marché luxembourgeois.

Elle offre une autonomie de 161 km et une vitesse maximale de 80 km/h (le modèle 45 Neo est accessible dès 16 ans et limité à 45 km/h.

2

Microlino

Conçue en Suisse et fabriquée en Italie, la Microlino ne ressemble à rien d’autre sur le marché. Elle dispose d’une ouverture par l’avant et d’un petit coffre (230 l).

Disponible auprès du constructeur, un modèle d’une autonomie de 177 km avec batterie de 10,5 kWh, pour une vitesse maximale de 90 km/h.

3

Citroën Ami

Elle veut incarner la mobilité urbaine de demain : accessible, efficace, personnalisable. Avec ses 2,41 m de long, ses deux places et sa vitesse maximale de 45 km/h, elle se faufile partout. Ses nouvelles options de design et d’accessoires en font un objet roulant cohérent et assumé, dès 14 ans.

4 Fiat Topolino

Rouler en Topolino, c'est goûter un peu la Dolce Vita et prendre le temps (vitesse maximale de 45 km/h). Elle dispose d’une autonomie de 75 km (batterie de 5,4 kWh utilisable, 7 kWh au total) et est accessible dès 14 ans. Les éditions Dolce Vita et Villebrequin proposent divers accessoires en option.

Casa

Dans la pièce de vie, la bibliothèque noire apporte de l’élégance et un contraste avec le reste de la pièce aux tons neutres.

Elle a été mise à nu puis rhabillée au goût du jour… et avec goût. Chaque détail a été pensé pour conjuguer confort et qualité. Aujourd’hui, cette maison familiale paisible et lumineuse située dans la capitale invite autant aux instants partagés qu’aux moments de tranquillité.

Ici, chaque meuble raconte une histoire, entre voyages, cadeaux et trouvailles.

Emilie Gline, Journaliste
Jan Hanrion , Photographe

La serre est un vrai lieu de vie. Qu’il pleuve ou qu’il neige, la chaleur s’invite. Au centre, une table conçue avec une planche d’échafaudage oubliée après les travaux, simple et brute, reflète l’authenticité des instants partagés.

Habillé d’un tissu aux teintes naturelles, le canapé invite à la détente et à la sérénité.

La salle à manger, en bois clair apporte une touche chaleureuse et équilibrée. Cette couleur douce capte la lumière et crée une atmosphère apaisante.

Culture

Musique

Charismatique.

La voix enfumée de Diana Krall et son jeu de piano font partie de ces signatures qu’on reconnaît en deux secondes. Depuis ses débuts, elle balade son jazz entre standards revisités et clins d’œil aux géants comme Nat King Cole, toujours avec une classe inimitable. Ses concerts, c’est autant d’émotions que de virtuosité, et ceux qui l’ont déjà vue savent que chaque set réserve son lot de surprises. Bref, une date à ne pas rater si vous voulez vivre un vrai moment de grâce.

2.10.25

Rockhal, Esch-Belval

Haut niveau.

Opeth, plus de trente ans de metal sans compromis.

Leur 14e album, The Last Will & Testament, est sans doute leur disque le plus sombre et direct, pensé comme un testament en musique. Mikael Åkerfeldt y impose sa marque: imprévisible et sans concession.

30.09.2025

Rockhal, Esch-Belval

Festival.

Nancy Jazz Pulsations est de retour du 4 au 18 octobre. Plus de cent concerts en deux semaines, et des moments déjà attendus : Dee Dee Bridgewater qui fait vibrer l’opéra, Chilly Gonzales en solo imprévisible, ou encore Igorrr qui retourne la scène. Le reste du line-up garde quelques surprises pour les curieux, et c’est ce qui fait le sel du festival.

4.10.25 au 18.10.25 Nancy, dans toutes les salles de la ville

Épopée.

Bar tour.

Esch by Night reprend possession des cafés de la ville. Ça démarre le 4 octobre avec Jerry Libardi et LoOn Dj’s derrière les platines, avant six soirées qui passent de l’accordéon au hip-hop, de l’électro au rock. Concerts, ateliers, échanges avec les artistes locaux.

4.10.25

Esch-sur-Alzette (centre)

La Rockhal passe en mode virtuose: un orchestre symphonique reprend les musiques de Hans Zimmer et John Williams. De Star Wars à Inception, l’occasion d’entendre en live les thèmes cultes qu’on connaît par cœur.

5.10.25

Rockhal, Esch-Belval

Nova soul.

À un peu plus de trente ans, Leo Middea s’est déjà fait un nom sur la scène brésilienne. Cinq albums au compteur, un mélange de bossa nova et de soul qu’il tire vers la modernité.

10.10.25

Philharmonie, Luxembourg

Relax.

Jnanadev David Ianni mêle piano et yoga pour une session hors du cadre habituel. Pas besoin d’être yogi confirmé: il suffit d’avoir envie d’une pause différente, entre musique et respiration.

16.10.25

Aalt Stadhaus, Differdange

Grammy.

Le pianiste polonais Włodek Pawlik, lauréat d’un Grammy Award, présente son dernier album, America, accompagné de Pawel Panta (contrebasse) et Cezary Konrad (percussions). Du jazz de haut niveau.

17.10.25

Neimënster, Luxembourg

Indépendance.

Mário Lúcio, voix incontournable du Cap-Vert, débarque avec sa Pan African Band pour célébrer les 50 ans de l’indépendance du pays. Entre rythmes traditionnels et grooves actuels, il transforme le Cape Ettelbruck en grande fête collective.

18.10.25

Cape, Ettelbruck

Énergétique.

Le collectif belge NAFT balance cuivres et beats comme en rave party, avec une énergie brute qui retourne la salle. Pas de compromis : ça joue fort et ça danse.

23.10.25

Rotondes, Luxembourg

Jazzy beat.

La référence de l’électro swing, Parov Stellar, revient à la Rockhal avec un nouveau set mêlant hommage à sa carrière et projection vers l’avenir.

25.10.25

Rockhal, Esch-Belval

Télé-crochet.

Révélé par The Voice

Portugal, Nuno Ribeiro a déjà marqué la pop lusophone avec des titres comme Maria Joana ou Por Ti. Au Portugal, il remplit les salles depuis plusieurs années, et tentera d’en faire autant au Luxembourg.

26.10.25

Casino 2000, Mondorf-les-Bains

Art

Expérience.

Repéré à la Biennale de Venise 2024, A Comparative Dialogue Act a marqué par son dispositif immersif: un espace où archives sonores, voix et performances se superposent jusqu’à brouiller les repères. Au Mudam, l’expérience revient dans une version augmentée. En parallèle, le musée consacre à Eleanor Antin sa première rétrospective européenne: cinq décennies où l’artiste new-yorkaise se met en scène à travers ses alter ego, entre humour et critique politique.

Vernissage commun le 25 septembre, de 19h à 22h. 25.09.25 Mudam, Luxembourg

Portes ouvertes.

Le Cercle Cité se dévoile autrement : visites guidées en quatre langues et atelier collaboratif plongent dans l’architecture d’un lieu qui a vu défiler bals, occupation nazie, Libération et premiers pas de l’Europe. Une bonne occasion de (re)découvrir ce lieu de mémoire au coeur de la capitale.

27.09.25 et 28.09.25

Cercle Cité, Luxembourg

Ettelbrooklyn.

Le temps d’une journée, de 11h à 1h, la ville d’Ettelbruck se transformera en terrain de jeux pour acrobates, musiciens, danseurs et artistes de rue. Pas de scène centrale: tout l’espace public devient lieu de jeu et d’expérimentation.

27.09.25 Cape, Ettelbruck

Design lovers.

À travers une conférence, le designer Mike Meiré explore le branding comme acte culturel et outil d’auto-invention. Entre art, design et communication, il casse les codes et réinvente l’identité visuelle.

1.10.25

Rotondes, Luxembourg

Cineast.

Le Central and Eastern European Film Festival revient pour sa 18e édition avec plus de 100 projections à travers le pays. Au programme: fictions, documentaires, animations, rencontres avec cinéastes, concerts, expositions et soirées culinaires. CinEast s’impose comme un rendez-vous incontournable pour les cinéphiles.

Du 10.10 au 26.10.25 Programme complet sur cineast.lu

Chrome.

À la Galerie Liberté, le mobilier prend des allures de bolides: laques brillantes, sièges gainés, sofa-serpent en piste-sculpture. Une course en galerie. Vernissage le 9 octobre.

Du 10.10.25 au 24.12.25

Galerie Liberté, Luxembourg

Nocturne.

La Nuit des Musées fait son retour. Sept musées ouvrent leurs portes. En bonus, concerts, DJ sets, ateliers, visites insolites et haltes gourmandes se succèderont, reliés par des navettes gratuites jusque tard dans la nuit. 11.10.25 Programme complet sur museumsmile.lu

Creative.

Le 1535° à Differdange ouvre ses portes comme on ouvre un carnet d’adresses. Toute la journée, on pourra circuler librement entre ateliers et installations, croiser les artistes dans leur univers. Nourriture et musique en bonus.

12.10.25, de 11h à 23h 1535° Creative Hub. Differdange

Festivités

Kropemannsfest.

Redange sera en fête et ne déroge pas à la tradition. Musique, stands et animations pour petits et grands font descendre le folklore dans la rue. Une fête de village sans chichi, ouverte à tous.

28.09.25

Redange-sur-Attert

Veiner Nëssmoort.

Vianden relance son marché aux noix dans les ruelles médiévales, au pied du château. La noix en gueststar que l’on retrouvera au détour des stands artisanaux et dans quelques recettes à déguster. Tout est fait pour faciliter la venue des visiteurs, avec des parkings relais et navettes gratuites depuis les hauteurs et la ville basse.

12.10.25

Vianden

Kids friendly.

Au sud du pays, le Minett Treasures Kids Day plonge familles et enfants dans l’univers minier et sidérurgique. Idéal pour occuper les enfants sans trop d’efforts: ateliers créatifs, jeux de rôle et découvertes transforment l’histoire industrielle en terrain d’exploration.

18.10.25

Esch-sur-Alzette

K-Mood. Pour la quatrième année, la Journée de la culture coréenne propose un programme immersif pour tout découvrir de cette culture lointaine, dans toutes ses facettes: K-pop, K-beauty… Spectacles vivants, dégustations de plats traditionnels, essayages de hanbok, jeux... 18.10.2025

Halle Victor-Hugo, Luxembourg

Hunnefeier.

À Schengen, la tradition du coq continue avec le « Schengener Hinnchen », créé chaque année en terre cuite par un artiste. La fête viticole prend le relais: vins, Crémants, animations et un village entier en effervescence au bord de la Moselle. 19.10.25 Schengen

Fête des pommes. Les vergers de Steinsel ouvrent leurs portes au public. Ici, on ramasse soi-même ses pommes (une quinzaine de variétés). Sur place, des stands d’artisans permettent de se restaurer. Une sortie idéale en famille.

27.09.25 et 28.09.25, 4.10.25 et 5.10.25, 11.10.25 et 12.10.25 Steinsel

Théâtre & Danse

Road movie.

L’Escher Theater accueille deux comédiens qui revisitent le road movie version carton peint avec Les gros patinent bien. Épopée shakespearienne et drôle, ce spectacle primé au Molière du théâtre public 2022 déploie une énergie brute et un humour acide. Pas de joliesse, mais un théâtre qui mord et qui déborde.

9.10.25

Théâtre, Esch-sur-Alzette

Fusion.

Kader Attou, pionnier du hip-hop en France, mixe breakdance et danse contemporaine avec Symfonia. Des figures uniques, entre figures au sol et élans aériens, pour un spectacle qui veut questionner les notions de mémoire, de femmes et de fraternité.

3.10.25

Théâtre, Esch-sur-Alzette

Résistance.

Avec Hard to be soft:

A Belfast Prayer, Oona Doherty transforme la scène en terrain de lutte. En quatre actes, elle met à nu la rage des jeunes, les combats féminins, la virilité qui écrase et l’énergie d’une renaissance. Pas de joliesse, mais une danse physique, tendue, frontale. Une pièce qui allie mémoire et espoir collectif.

10.10.25 et 11.10.25

Grand Théâtre de Luxembourg

Fou rire.

Le Théâtre du Casino 2000 à Mondorf présente 20 ans après. Deux personnages se retrouvent après des années : la conversation s’emballe, souvenirs et malentendus s’accumulent, et le quotidien déraille. Une comédie vive qui avance sans détour, entre rires francs et moments de tension.

12.10.25

Casino 2000, Mondorf-les-Bains

Résilience.

Éclats de vie met les corps face aux questions d’aujourd’hui : burnout, violence, surproduction. La chorégraphie ne contourne rien, elle expose et confronte. Entre tension et énergie partagée, dix danseurs font de la scène un espace brut où l’on reconnaît nos excès et nos failles.

18.10.25

Cube 521, Marnach

Étrange.

L’Ariston bascule dans l’univers de Lovecraft avec À l’ouest d’Arkham. Rendezvous en 1989, lorsqu’une météorite s’écrase près d’Arkham et transforme la ferme des Gardner… Intriguant.

24.09.25 au 29.09.25

Théâtre Ariston, Esch-sur-Alzette

Soon & Unmissable

Quand ? When? Quoi ? What? Où ? Where?

1 novembre 2025 SDM Rockhal Esch-Belval

3 novembre 2025 Arch Enemy Rockhal Esch-Belval

8 novembre 2025 Matt Pokora Galaxie, Amnéville

9 novembre 2025 John Butler den Atelier Luxembourg

11 novembre 2025 Tony Hadley den Atelier Luxembourg

14 novembre 2025 MONO Kulturfabrik Esch / Alzette

14 novembre 2025 Soprano Galaxie, Amnéville (F)

16 novembre 2025Mumford & Sons Rockhal Esch-Belval

22 novembre 2025 Michael Jones Casino 2000 Mondorf-les-B.

27 novembre 2025 Sabaton Rockhal Esch-Belval

3 décembre 2025Tom Odell Rockhal Esch-Belval

3 décembre 2025 Lara Fabian Zénith Maxéville (F)

5 décembre 2025 Marco Mengioni Rockhal Esch-Belval

Lasttickets

6 décembre 2025 Tiakola Galaxie, Amnéville (F)

7 décembre 2025 Sofiane Pamart Rockhal Esch-Belval

12 décembre 2025 Laurent Voulzy Casino 2000 Mondorf-les-B.

13 décembre 2025 Clara Luciani Galaxie, Amnéville (F)

24 janvier 2026Ben l'Oncle Soul Casino 2000 Mondorf-les-B.

25 janvier 2026 CalogeroPhilharmonie Luxembourg

29 janvier 202620h Thylacine Rockhal Esch-Belval

4 octobre

Grand Duc on Tour

Le lendemain de son accession au trône, le samedi 4 octobre, le Grand-Duc Guillaume ira à la rencontre de la population à travers un déplacement dans tout le pays, au nord, au sud et dans la capitale, orchestré avec l’appui de Den Atelier. Voici les temps forts à ne pas manquer.

La veille.

Le 3 octobre marquera la journée officielle du Trounwiessel. Elle débutera par la cérémonie d’abdication du Grand-Duc Henri, à 10h10 au Palais. Le Grand-Duc Guillaume prêtera ensuite serment. La population pourra apercevoir la famille grand-ducale à 12h15 au balcon du Palais. Le couple grand-ducal ira à la rencontre du public sur la place Guillaume II à 13h25.

Dudelange

11h.

Apéritif grand-ducal jusqu’à 12h30. La Ville de Dudelange offrira pour cette occasion 135 coupes de Crémant. Les épiceries fines de la ville proposeront des assiettes gourmandes à discuter. Photo souvenir. Sur la place Am Duerf.

À partir de 12h30.

Kermesse sur le parking du Centre culturel

Opderschmelz (CNA). Des animations sont aussi prévues avec des artistes de rue (DJ Frietmachine, Exoot). Une photobox sera installée place Thierry Van Werveke. Le Cercle artistique, DKollektiv, le Fotoclub, CEPA, Urban Garden et CNCI animeront des workshops. Au Centre culturel

Opderschmelz (CNA) et place Thierry Van Werveke.

13h30.

Spectacle de clown avec Joe Del-Toe pour découvrir l’art de la physical comedy. Une performance qui ravira les plus jeunes mais fera aussi sourire les adultes. Sur la scène de la Kantin.

14h30.

Concerts de Kapitän Mullebutz sur la scène principale du Pomhouse. Le capitaine Mullebutz et son joyeux équipage offriront un spectacle interactif pour les enfants. Projet musical créé par Dan Tanson (mise en scène et chant) et Georges Urwald (composition, arrangements), il se déroule principalement en luxembourgeois.

15h30.

Une discothèque spécialement conçue pour les enfants. C’est Kannerdisco, sur la scène de la Kantin. Aux platines, la DJ électro Miss Sappho, accompagnée de la musicienne et pédagogue musicale Catherine Hengesch, très impliquée auprès des plus jeunes.

16h15.

Benny & The Bugs, c’est un peu LA référence folk luxembourgeoise. Sur la scène principale du Pomhouse, le groupe fera découvrir son univers musical, avec des textes inspirés du quotidien et une liberté de ton assumée.

17h40.

Visite du Grand-Duc Guillaume et de la GrandeDuchesse Stéphanie. Ils seront accueillis sur la place Thierry Van Werveke.

17h40.

Un spectacle déambulatoire intitulé «Dudelange, ville en mouvement» sera joué en présence du Grand-Duc. Signée de la chorégraphe Sylvia Camarda (direction artistique) et du rappeur David Galassi (direction musicale), cette représentation veut raconter l’histoire du sud du pays en mêlant les disciplines : danse, acrobatie, cirque, musique, avec la participation d’une quinzaine d’artistes, groupes et associations engagés, dont les musiciens Eric Bintz, Edsun, Luzac ou le rappeur Leandro Afonso Pinto, accompagnés de danseurs et d’artistes de cirque.

19h.

Un melting-pot de la musique luxembourgeoise montera sur la scène du Pomhouse, composé de The DudeTown Gang feat. Dream Catcher & The Big Gang Theory & Guests: Tuys, Kuffi,Eternal Tango, Schëppe Siwen, De Läb, Joëlle Gelhausen. Ça promet.

20h.

Mambo Schinki débarque sur la scène de la Kantin avec son orgue électro, un Yamaha D-85, le plus grand orgue électronique domestique jamais construit. Rumba, polka, mambo, disco… il interprète des tubes choisis avec soin. Un concert participatif à ne pas manquer.

20h45.

Schëppe Siwen, le groupe luxembourgeois qui oscille entre folk-punk et folk-rock, avec une dose de ska, est réputé pour ses concerts énergiques, festifs, et avec le don de faire bouger le public. Rendez-vous sur la scène principale du Pomhouse.

21h30.

Actuellement en tournée, Physical Graffiti et son Led Zeppelin Show font un détour obligatoire par Dudelange, sur la scène de la Kantin, pour un hommage ultime au plus grand groupe rock de tous les temps. À découvrir, une performance millimétrée reprenant des titres incontournables, et d’autres moins connus.

23h10.

Fin de soirée on fire sur la scène de la Kantin avec la DJ luxembourgeoise Miss Sappho et ses sets très éclectiques, avec une dominante électro mais un éventail qui va de la house minimale à la tech et la progressive, en passant par des inspirations africaines, des basses puissantes, des grosses mélodies et des voix qui donnent envie de bouger furieusement…

Wiltz

À partir de 11h30.

Pour manger, plusieurs restaurants de la Grand-Rue proposeront des repas avec quatre services entre 11h30 et 22h.

À partir de midi.

Repas partagé sur la plus grande table du Luxembourg (150m). La nappe a été tissée spécialement par la Duchfabrik EschSauer, les assiettes peintes par les enfants des Maisons Relais avec l’artiste Lisa Junius et Coopérations et les verres décorés par CooperationsArt en collaboration avec la Brasserie Simon. Dans la Grand-Rue.

14h20.

Visite du Grand-Duc

Guillaume qui sera accueilli à l’Amphithéâtre du Château de Wiltz, en compagnie de la Grande-Duchesse Stéphanie. Une installation vidéo participative et trois spectacles musicaux sont au programme. Il restera sur place pendant environ une heure.

À partir de 15h45.

La fête continue dans l’amphithéâtre du château et Grand-Rue avec des concerts et spectacles, jusqu’à minuit.

19h.

Concert de l’icône belge de la soul et de la pop Selah Sue, avec une formation spéciale et interprétera certaines chansons en compagnie de la chanteuse de jazz et compositrice luxembourgeoise Claire Parsons.

Toute la journée.

Campagne photo «Wiltz montre son visage», avec le photographe Tom Jungbluth. Les photos prises seront affichées sur de grands panneaux aux entrées de la ville.

20h.

Luxembourg Ville

Un spectacle son et lumière prévu à partir de 20h sur le pont Rouge (fermé au public, retransmission sur écrans). Création de Steven Martin (Architect of Emotion), il se veut un symbole de la transmission et de l’accession au trône du Grand-Duc Guillaume. Avec la Grande-Duchesse Stéphanie, il avancera progressivement sur le pont, accompagné d’un jeu de lumière. Le long de sa marche, il rencontrera des délégations représentantes de la société civile : monde du sport, personnel soignant, membres des institutions, des forces de l’ordre, de la culture et de l’artisanat. Au piano, Francesco Tristano donnera un concert. À la fin du parcours, le musicien sera rejoint par l’OPL, orchestre civique de la Philharmonie. Au bout du pont, le nouveau Grand-Duc et la Grande-Duchesse rejoindront Henri et Maria Teresa et se dirigeront vers le Glacis.

22h.

Rendez-vous au Glacis pour la dernière grande étape de cette journée. De nombreuses personnalités (noms des parrains et marraines) monteront sur scène pour accueillir le Grand-Duc Guillaume. Ils lui remettront le Livre d’or rempli de souvenirs et de cette journée. Puis le Grand-Duc prendra la parole pour s’adresser à la population. Les parrains et marraines qui accompagneront le Grand-Duc pendant cette journée unique:

Anne Kremer

Mike Mc Quaide

Ni Xia Lian

Lea Linster

Jules Werner

Patrizia van der Weken

Andy Schleck

Philip Crowther

Désirée Nosbusch

22h30.

Pas de feu d’artifices pour ce jour de fête, mais un drone show à 21h45. Une création originale signée par le duo belge-luxembourgeois David Brognon et Stéphanie Rollin. Le Luxembourgeois Antoine Honorez alias Napoleon Gold signe quant à lui la création sonore. Un spectacle inédit et made in Luxembourg composé de 325 drones qui réaliseront des motifs symboliques de la cour grand-ducale et des motifs artistiques complexes sortis de l’imaginaire créatif du duo artistique.

22h45.

Un concert medley d’1h30 où se succèdera une quinzaine de formations, soit une trentaine de musiciens. Un melting-pot de styles musicaux aussi divers que le chant lyrique, le rock, le métal le hip-hop, l’électro et la pop, le tout sous la direction musicale du jazzman

Pol Belardi.

Adriano Selva

Alfalfa

Benjamin Kruithof Cosmokramer d’Cojellico’s Jangen De Läb

EDSUN

Faux Real

Francis of Delirium

Fred Barreto/Daniel Migliosi

Klein

Laura Thorn

Maz Univerze

Myura

Napoleon Gold

Nicool

(Christope Mirkes, Tom Feltgen, Renata van der Vyver, Isaac Pérez Riera)

Nosi

Hunnegstrëpp + Jazz Quartet

Jackie Moontan

Oke

Parity

Raftside

Reis-Demuth-Wiltgen+

Daniel Migliosi

Stephanie Ortega

Tali

Tuys Thuys

Zero Point Five

Santé connec tée : Le Dossier de Soins Par tagé dans la perspec tive de l’EHDS

Alors que l’Europe s’apprête à franchir un cap décisif avec l ’Espace Européen des Données de Santé (EHDS – European Health Data Space), le Luxembourg accélère la digitalisation de son système de santé. À la manœuvre, l ’Agence eSanté, qui pilote des projets structurants comme le Dossier de Soins Partagé (DSP). Ian Tewes, son Directeur Général, décrypte les avancées, les défis et les opportunités à venir.

Le DSP, socle de la santé numérique Luxembourg

Le Dossier de Soins Partagé s ’impose progressivement comme un outil central dans la gestion des données de santé. Après une phase d’adoption mesurée, son usage connaît une forte accélération : chaque mois, plus de 2.500 patients et 140 professionnels de santé activent leur compte eSanté. Depuis son lancement, plus de 16 millions de documents ont été déposés, avec une moyenne mensuelle de 118.000 consultations par les patients et 20.000 par les professionnels habilités.

Mais des défis techniques subsistent. « La plateforme actuelle repose encore largement sur des documents PDF. Nous travaillons à une transition vers des données structurées, plus facilement exploitables et interopérables», explique Ian Tewes. « L’intégration du DSP dans les logiciels métier des professionnels de santé reste également un enjeu majeur, dans un écosystème encore fragmenté. »

U Une digitalisation qui repose sur la coopération

La réussite de cette transformation numérique repose sur une collaboration étroite entre les différents acteurs du secteur.

«Chaque partie prenante a un rôle à jouer. En mutualisant les efforts, nous gagnons en efficacité et en cohérence », souligne Ian Tewes. «En alignement avec ses missions légales, l’Agence eSanté compte continuer à investir son rôle d’acteur central dans cette p

Le règlement européen sur l ’EHDS, qui entrera en vigueur en 2029, impose une interopérabilité des dossiers médicaux électroniques entre États membres. Objectif : garantir un accès sécurisé, rapide et fluide aux données de santé, quel que soit le pays d ’origine du patient.

Au-delà de l’usage primaire, l ’EHDS ouvre également la voie à une exploitation secondaire des données de santé à des fins de recherche et de santé publique. «C’est une opportunité majeure pour accélérer la standardisation, renforcer l ’usage du DSP et améliorer la prise en charge des patients», conclut Ian Tewes.

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Take care

Café, sucre, cortisol...

Comprendre et piloter

Au travail, la gestion de l’énergie est presque un enjeu stratégique, et le cortisol joue un rôle central dans ce processus. Mais nos habitudes — café, aliments sucrés, horaires de sommeil décalés — perturbent ce système finement réglé, explique le nutritionniste Pascal Nottinger. Il donne quelques clés pour mieux gérer sa forme et sa productivité.

Démarrons du matin.

Que provoque le fait de ne pas prendre de petit-déjeuner ?

Le foie libère du glycogène qui va être utilisé comme substrat énergétique. Le corps va aussi puiser dans la graisse et les muscles. À terme, cela peut engendrer de la fatigue chronique et un vieillissement prématuré.

Qu’est-ce que le cortisol et quel rôle joue-t-il dans notre énergie?

Il est sécrété naturellement par les glandes surrénales et agit comme le régulateur du bon fonctionnement du métabolisme. Plutôt élevé au réveil, son taux diminue au fil de la journée. Sa fonction est d’aider le corps à maintenir son équilibre énergétique et à s’adapter aux contraintes. En cas de stress ou de jeun, il augmente. L'important est d'éviter les pics, il faut éviter les pics de cortisol qui fatiguent

piloter son énergie

l’organisme et perturbent l’équilibre naturel du métabolisme.

C’est pour cela qu’il faut limiter la consommation de sucre?

Le sucre et le cortisol sont étroitement liés : lorsque la glycémie chute après un pic de sucre, le cortisol est libéré pour remettre du glucose dans le sang, mais des pics répétés sollicitent trop ce mécanisme et finissent par fatiguer l’organisme et dérégler l’énergie.

Le café pour se rebooster, bonne ou mauvaise idée?

Le café peut amener un boost de trois à quatre heures, mais plus nous allons en consommer, plus il va dérégler le rythme du cortisol, avec plus de pics d’énergie, donc et plus de down. Je dirais pas plus de deux à trois par jour, et arrêter après celui qui finit le repas du midi.

Que privilégier quand même pour se rebooster?

Des fibres pendant le repas davantage que des féculents car elles vont capter le sucre des féculents et ralentir leur passage dans l’intestin, ce qui permet de maintenir une énergie plus constante. En cas de coup de mou dans la journée, on peut prendre une collation équilibrée, comme les enfants : un fruit, un produit laitier, une poignée d’amandes ou un carré de chocolat noir.

Entre midi et deux, mieux vaut-il manger avant ou après le sport?

Le sport entre midi et deux est une bonne chose si l’on ne saute pas le repas. Il stimule le tonus. Mieux vaut manger avant. Je le déconseille le soir. Le mieux reste le matin, cela va stimuler le système hormonal, de préférence à jeun, pour mieux réguler le taux de cortisol.

Super-aliments

Amandes :

Riche en protéines, fibres, bonnes graisses, vitamine E et magnésium, l’amande favorise une libération d’énergie progressive et évite les pics glycémiques.

Chocolat noir (≥ 70 % cacao) : Contient des antioxydants, du magnésium, des flavonoïdes, un peu de caféine et de théobromine, stimulant la vigilance sans provoquer de crash énergétique brutal.

My office

Every day, managing director of Cocottes & Co, Clémentine Venck, follows one simple rule: the clean desk policy. At the company’s headquarters in Grass Steinfort, her office is free of distractions, a space designed to keep her focused that allows her to move efficiently from one task to the next.

A handful of awards and distinctions add a splash of color to the room. Among them: the “Prix de l’Innovation dans l’artisanat” (2024), presented by the Chambre de commerce to Cocottes for its innovative approach and entrepreneurial spirit, and the ‘Prix Santé et sécurité au travail’ (2022).

Maelle Hamma , Journalist Patricia Pitsch , Photographer

But her favourite object is far more personal: a small white cup brought back from Italy, the country of her roots to which she feels deeply attached. It bears the inscription “Pota,” a word from the Lombard dialect that she often uses with her cousin.

To preserve a sense of privacy in her fully glass-walled office, Venck has placed a few green plants. They’re not only a shield for privacy but also a reminder of her connection with nature, having grown up in the countryside.

Few workspaces could be more minimalist than hers. “That’s my obsessive side,” she jokes. Her days start at 5:30 a.m. when she settles at her desk and she goes from one meeting to the next with her teams.

Corporate life Meeting Madness

Les réunions rythment le quotidien du bureau. Entre moments vides, parfois gênants, brainstormings utiles, ou pas, et rituels inattendus, elles révèlent bien plus qu’un agenda : une culture d’entreprise et une manière de travailler ensemble. Meetings set the pace of office life. From empty-sometimes awkwardmoments to useful (or not) brainstorms and unexpected rituals, they reveal far more than an agenda: a company’s culture and its way of working together.

À une époque, on commençait toujours la réunion par une météo personnelle et on devait finir par une bonne nouvelle ou un business case à partager. Ça permettait de remettre le côté humain au premier plan et ça encourageait tout le monde à participer d’une façon un peu détournée. »

Nicola

29 ans, agent immobilier

Recently, I suggested to my manager that we cancel a weekly meeting where we often went in circles and didn’t really have much to say. Honestly, it felt kind of pointless. In the end, we set up a meeting to discuss it. That one lasted an hour and 45 minutes!”

Julie 38, civil servant

Nous avons accueilli une stagiaire qui participait aux réunions. Elle a pris l’habitude de faire des résumés des réunions. Un e-mail de trois lignes suffisait. Là j’ai compris qu’on se compliquait beaucoup la vie pour rien ».

Nathalie

50 ans, juriste

40 ans, restaurateur « “ « “

One day, we swapped our weekly meeting for a 45-minute walk outside, or sometimes an hour over coffee on a terrace. Contrary to what you might think, it’s not a waste of time—quite the opposite. It helps us come up with more ideas, and it’s even turned into a little ritual now.”

Aurélie

39, real estate agent

Mes managers voulaient que toute l’équipe utilisent un nouvel outil très technique que j’étais en charge de déployer. On a fait des dizaines de réunions pour en parler, pour expliquer. Mais personne ne l’utilisait. Finalement, j’ai fait un mail explicatif détaillé que j’ai envoyé à toute l’équipe. Cela a suffit à ce que tout le monde s’y mette. »

Sid

I had the chance to work in a company with a strong Japanese culture. Meetings were very short, highly structured, and silence was king. People only spoke up to say something relevant, and ‘consensus’ was the golden rule. We walked out of meetings with clear action points, knowing exactly what needed to be done. It was a true model of efficiency.”

Stéphanie

40, HR director

Pour rester plus en contact avec mon équipe, j’ai décidé d’organiser une deuxième réunion par semaine, car on débordait souvent du cadre dans la première. Finalement, on se répète beaucoup et j’ai même surpris des collaborateurs en train de somnoler. J’ai fait marche arrière. »

Olivier

56 ans, auditor

After six canceled meetings, a new monthly one was (finally) scheduled. It quickly turned into a (very) awkward moment for the manager, as nobody responded. No ideas, no comments. In the end, we realized we could often do without it.”

Luc

40, sales representative

En rendez-vous de briefing avec un prestataire externe, personne n’a pris aucune note sur la réunion. A la fin de celle-ci, voilà la question qui tue : « est-ce qu’il y aura un mail récapitulatif » ? Un peu tard pour demander ! »

Margareth

27 ans, designer

Anecdotes, expériences, surprises… Partagez vos témoignages à l’adresse temoignage@paperjam.lu, avant les dates indiquées. Dans les prochains numéros, nous explorerons de nouvelles thématiques : l’ IA au travail (témoignages à envoyer avant le 01.10) — le télétravail (01.11) — l’onboarding (25.11)

Share your stories with us at temoignage@paperjam.lu before the deadlines. In our upcoming issues, we’ll be exploring new themes: AI at work (submit before 01.10) / remote work (01.11) / onboarding (25.11)

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1. Il dirige le gouvernement, pas l’État. Ce n’est donc pas le Duc, c’est Luc. 2. Boussole morale, gardienne des valeurs. 3. Il transforme les projets en lois… après compromis et débats. 4. Système où l’on n’est pas toujours d’accord, et c’est très bien ainsi. 5. Petit frère du prince, deuxième de la fratrie. 6. Rivière tranquille, vin blanc en option. 7. Obsession du journaliste, ennemie du menteur. 8. Voisine historique, mirabelles incluses. 9. Explique le passé, le présent, sans spoiler l’avenir. 10. Meuble sur lequel on négocie puis on signe. 11. Synonyme poétique du ciel, couleur sur le blason luxembourgeois. 12. Il est en couverture du magazine. 13. La plante qui sert à faire du Riesling et du Pinot. 14. Elle peut être basse, de justice, ici elle est grand-ducale. 15. Petit pays, ______ -Duc. 16. Le système selon lequel gouverner, c’est sportif, comme le tennis. 17. Élément d’attractivité pour le pays, mais aussi un lieu pour le quitter (on peut enfin y aller en tramway). 18. Partie d’une pièce de théâtre, compte plus qu’un discours ou une promesse. 19. Accord obtenu quand tout le monde accepte d’avoir un peu tort. 20. Titre honorifique accordé aux membres des familles royales et princières. 21. Équipe bicolore qui doit faire avancer le pays et tenter de plaire à tout le monde (courage). 22. Preuve qu’on était là, sauf si le doigt est sur l’objectif. 23. Après dix ans dans l’opposition, parti qui a repris les rênes du gouvernement. 24. Suite héréditaire, sans surprise. 25. Un village, une idée, de la liberté de mouvement. 26. Vote simple : jo oder nee ? 27. Star des photos, prochain héritier du trône. 28. Pas celle où on dort, celle où on fait les lois. 29. Entité qui signe, qui décide, et qui finance. 30. Le titre du souverain, pas du magazine. 31. Acte officiel par lequel le Grand-Duc Henri renonce à son trône.

Vertical

32. Château, commune, le lieu de vie de Guillaume. 33. Rencontre formelle avec le Grand-Duc – protocole oblige.

34. Adolphe, Rouge, du Château ou du Grund… ils relient deux rives. 35. Elle peut être estampillée Y ou Z, au grand regret de Philippe Depoorter. 36. Accessoire brillant, symbole royal. 37. Il peut être militaire, réalisé par un serveur ou par un tennisman. 38. Pourcentage attendu des travailleurs, redouté des patrons. 39. Apogée du politicien, moment où tout se joue en un bulletin. 40. Siège royal, pas forcément ergonomique. 41. Il a régné un quart de siècle. 42. Cadre des usages diplomatiques, qui dit quand parler, quand lever la main et quand se taire.

43. La seule fille de la fratrie. 44. Acte citoyen, obligatoire au Luxembourg.

45. Future Grande-Duchesse.

46. Petit pays, grandes ambitions

47. Professionnel qui diagnostique, soigne et rassure. 48. Le minimum à apprendre avant de saluer le Grand-Duc. 49. Quand plusieurs opinions cohabitent, souvent attribué à la politique et aux médias.

50. L’instrument favori du Prince Guillaume.

51. Il sait allumer un feu et faire toutes sortes de nœuds, comme le Prince Guillaume.

52. Musée d’Art Moderne incontournable au Luxembourg. 53. Petit visage jaune qui vaut mille mots. 54. Quand le journaliste

peut enfin donner son avis, même si on ne lui a pas demandé. 55. Pays qu’on aime comparer avec le Luxembourg, pas pour le chocolat. 56. Point de connexion autour de la technologie, rendez-vous que le Prince Guillaume n’a jamais manqué.

57. Accord entre partis pour gouverner ensemble et apprendre l’art du compromis. 58. Endroit où l’on retrouve des souvenirs étonnants et poussiéreux. 59. Formule solennelle, à prononcer sans trembler.

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