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en direct d'Israël
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SOPHIA GUERIN ET ISRAËL : UN AMOUR DE JEUNESSE
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LE TROUBADOUR DE LA GUERRE DE KIPPOUR
S’INTÉGRER PAR LA CULTURE ISRAÉLIENNE
LUTTE DES CLASSES ?
Sophia Guerin découvre Israël à l’âge de 8 ans et se dit que c’est ici qu’elle vivra plus tard. Elle raconte que lors de ses voyages suivants, elle jetait systématiquement son passeport français dans la grande poubelle du quartier pour ne pas rentrer en France. À 18 ans, la jeune fille s’inscrit à la mekhina de l’Université de Tel Aviv où, pour son plus grand bonheur, elle rencontre des Juifs du monde entier. Découvrez la suite de son incroyable parcours !
Dans AlyahStory du 28 septembre, présenté par Cathy Choukroun
Quel est le lien entre Leonard Cohen et la guerre de Kippour ? D ans ce nouvel épisode de l’émission Un jour notre histoire, Éliana Gurfinkiel raconte comment le célèbre chanteur a choisi de venir en Israël pendant la guerre. Il a accompagné des artistes israéliens pour soutenir les soldats de Tsahal en chantant dans des bases militaires, et ces quelques jours ont profondément marqué sa vie et sa musique.
Dans Unjournotrehistoire du 28 septembre
« L a culture israélienne n’est pas toujours connue par les olim 'hadachim. Être intégré, ce n’est pas seulement savoir parler la langue au quotidien », explique Anat Chaskalovic, docteure en lettres et civilisation hébraïques. Elle organise des conférences hebdomadaires en hébreu sur la culture israélienne pour les olim 'hadachim au matnass de Baka. Tous les lundis entre 14h et 16h Inscriptions : 052-3747203
Dans Actualité Culturelle du 27 septembre, présenté par Cathy Choukroun
Richard Darmon reçoit Michel Gurfinkiel, géopolitologue et journaliste, pour analyser la sociologie des manifestants contre la réforme du système judiciaire : « Il y a un c ôté lutte des classes dans la crise actuelle. La ligne de partage des eaux se situe entre les élites du pays et un Israël plus populaire. Nous voyons une contre-révolution menée de manière organisée pour que les milieux populaires soient exclus de la décision politique », explique Michel Gurfinkiel. Il développe son propos en évoquant le célèbre ouvrage de Christopher Lasch, La révolte des élites – un livre prémonitoire de la crise actuelle en Israël ?
Dans IsraëlaucœurduMoyen-Orient du 26 septembre

LE commentaire
par Yona Ghertman
Rabbin, spécialiste de la conversion
Le premier conflit de l’humanité
La Torah présente le premier conflit de l’humanité en des termes succincts : « Caïn dit à Hevel son frère. Mais il advint, comme ils étaient aux champs, que Caïn se leva vers Hevel son frère et le tua » (Berechit 4, 8). Rachi commente : « Il est entré en discussion avec lui par des paroles de dispute et querelle, afin de trouver un prétexte pour le tuer ». À partir du moment où l’on prend en grippe une personne, une dispute peut éclater pour n’importe quel prétexte futile. Au sein de la famille ou bien au sein d’une collectivité dans laquelle tout le monde se connaît depuis des années, il y a souvent un passif entre les uns et les autres. Or, ces tensions tapies dans l’ombre peuvent se réveiller subitement au moindre conflit. C’est précisément ce qui se passe entre Caïn et Hevel : il y a un sujet de discorde latent. Caïn ne désire pas en parler (vaydaber), il veut simplement dire (vayomer). Il est dans un monologue car il n’attend pas de réponse de la part de son frère. Son animosité est antérieure à son propos, aussi ses mots ne sont là que pour apporter une justification à la manifestation de son agressivité. Quel est le problème de fond ?
Caïn travaille la terre. Il offre un sacrifice à Hachem, mais celui-ci est repoussé. Hachem lui demande de ne pas se mettre en colère. S’il se laisse entraîner par la frustration liée à l’échec et s’en prend à son frère dont l’offrande a été agréée, cela entraînera sa perte (Ibid. 4, 6-7). En d’autres termes, le problème ici est la comparaison. Caïn éprouve le besoin de se comparer à son frère. Il s’est façonné un mode de vie qui lui convenait, mais il se trouve désormais remis en question par ce revers. Rachi rapporte que l’offrande refusée provient des fruits les moins bons (commentaire sur Berechit 4, 3). D’après cette explication, le problème n’est donc pas d’apporter un produit de la terre, mais le choix du produit. Caïn aurait donc dû réfléchir et se rendre compte qu’il est encore possible d’assumer son mode de vie, tout en modifiant son rapport à Dieu. Malheureusement, plutôt que de regarder en lui-même et de modifier son propre comportement, il choisit de regarder vers l’autre et de créer ainsi une dispute.
La Torah nous montre ainsi la première cause des conflits : un problème avec soi-même mal assumé que l’on projette sur les autres. n
Extrait du dernier ouvrage de Yona
Ghertman : Leçons de vie – Béréchit, la genèse des relations humaines.
Préface du grand rabbin de France
Haïm Korsia.
Editions Lichma. (lichma.fr)
Béréchit Le résumé de la Paracha
Dieu a créé le monde en six jours. Le premier jour, Il fit les ténèbres et la lumière. Le second, Il forma les cieux. Le troisième, Il rassembla les eaux et fit apparaître la terre. Le quatrième, Il fixa la position du soleil, de la lune et des étoiles qui « serviront de signes pour les fêtes, pour les jours et pour les années». Le cinquième, Il créa les poissons, les oiseaux et les animaux rampants. Les animaux terrestres, le bétail le seront le sixième jour. Il créa le premier couple de l'humanité, Adam et ‘Hava, puis se reposa le septième et sanctifia celui-ci comme jour de repos. Ces derniers furent installés dans le jardin d'Éden, recevant pour seule consigne de ne pas toucher aux fruits de l'arbre de la connaissance du bien et du mal. Le serpent persuada ‘Hava de transgresser ce commandement et elle partagea le fruit interdit avec son mari. Les conséquences ne tardèrent pas à apparaître : Dieu frappa le serpent, ‘Hava et également Adam de diverses malédictions. Expulsés d'Éden, Adam et 'Hava ont deux fils ; l'aîné Caïn et le cadet ‘Hevel. Caïn se querella avec son frère et le tua. Il devint alors un fugitif, errant sur la terre. Adam et 'Hava ont d'autres enfants, dont le premier Seth, dont le descendant à la dixième génération, Noé, fut le seul Juste dans un monde totalement corrompu.n
Dans un texte hassidique intitulé Le cœur soulève les pieds (26 Tichri 5738 - 8 Octobre 1977), le Rabbi de Loubavitch déclare que « le 'Hassidisme explique que la fonction essentielle d'une route est de relier le coin le plus reculé du royaume à la capitale, au palais du Roi, et finalement à la chambre privée, la salle du trône du Roi Lui-même ».
Il en est de même pour le chemin du Juif dans la vie : le long du chemin, sa mission demande qu'il s'investisse dans les choses matérielles, profanes, pour connaître Dieu dans toutes ses actions, et dans tous ses chemins. En accomplissant la Volonté de Dieu, il relie les coins les plus reculés de la Création, même de ce monde, le plus bas de tous, avec la chambre privée du Roi des Rois, le Saint-Béni soit-Il. L'action est essentielle et chaque Juif doit aller sur son chemin à l'exemple de notre père Yaakov.
Quand il entendit la bonne nouvelle que Dieu avait assuré sa protection, 'son cœur fit lever son pied et il alla', même sur son chemin pour 'Haran (le lieu qui réveille la colère de Dieu). Il alla avec la bonne nouvelle de la Torah de Vérité, la Torah de vie qui est un guide pour la vie... Pour toute commande de tableaux : yaakovabergel358@gmail.com

Ces petits gestes du quotidien
Où trouver la paix ?
F ace à son écran, certainement pas ! Les gens sont trop occupés à taper leur texte. Mais pourquoi le taper ? Ce texte n'a rien fait, en tout cas, pas encore. Entre la crème fouettée, le batteur et le fromage frais battu, on comprend que ce n'est pas à la cuisine que l'on trouvera la paix ! Peut-être alors, dans la rue ; mais qu'est-il écrit sur cette de- vanture? « Liquidation totale » et sur une autre : «Tout doit disparaître ». Bon, décidément, tout cela fait froid dans le dos et l'on observe que la violence est présente dans le langage anodin des choses de la vie de tous les jours. Peut-être, sûrement, devrait-on trouver d'autres mots, d'autres expressions pour pacifier les hommes. n J. Milewski
N° 1707 - 12 octobre 2023
À LA DÉCOUVERTE D’UN TSADIK
‘Hafets ‘Haïm
Rav Israël Meir Hacohen plus connu sous le nom du ‘Hafets ‘Haïm, du nom de son ouvrage le plus célèbre. Le ‘Hafets ‘Haïm naît à Zhetel, en Biélorussie, le 6 février 1838, dans une famille modeste mais érudite. Il part à la yeshiva de Vilna jusqu'à l'âge de 17 ans. En 1855/56, il s’installe à Radin, non loin de Vilna et de Grodno. Il se marie à cette époque. En 1862/63, il s’installe à Minsk, puis à Vilna où il gagne sa vie comme professeur de matières religieuses.
En 1868/69, il prend la tête de la yeshiva de Vachilitchok. Il revient ensuite à Radin où il fonde dans cette ville une yeshiva qu'il dirige jusqu’à ce que son expansion et son succès l’obligent à engager un rosh yeshiva. Il y enseigne l’éthique et le travail sur soi (moussar). En 1915, il est obligé de quitter Radin en raison de la guerre, et s’installe, avec une partie de sa yeshiva, en Russie, à Yirout.
En 1917, il est l’un des fondateurs d’une organisation encore en activité en Israël et dans le monde : l’Agoudat Israël, mouvement orthodoxe juif. Il refuse d’être ordonné rav et de percevoir le moindre salaire pour ses activités. C’est son humilité et son humanisme, couplés à l’ampleur et la profondeur de son œuvre qui lui valent une place parmi les plus grands rabbins dans l’histoire du peuple juif. Il s’éteint en 1933 à Radin où il est enterré, peu de temps avant l'ascension d’Hitler. On raconte à ce sujet qu'il avait souvent coutume de s'exclamer brutalement que « des millions de juifs allaient mourir et qu'on ne faisait rien », signe qu'il ressentait la montée de l'antisémitisme ambiant avant même qu'on ne parle de la Solution finale. Comme il est toujours important d’allumer des bougies le jour de la disparition d’un tsadik, la Hilloula du Hafets Haïm tombe le 24 Elloul. n
Vendredi 13 et samedi 14 octobre
Paris
Début ven. 18h48 Fin sam. 19h51
Chabbat Béréchit En librairie
Raconte-moi une histoire… Ces récits publiés durant des années dans une revue pour enfants ont été réunis dans une série de cinq livres contenus dans un élégant coffret. Ce sont des récits qui ont bercé l’imagination mais aussi la réflexion de milliers d’enfants au fil des générations et qui ont contribué à forger leur identité juive. Authentiques, ils mettent en scène des enfants et des rois, des mendiants et des érudits, des mères de famille et des pachas ; ils se déroulent en Terre sainte ou en Europe, aux États-Unis ou en Turquie – là où ont vécu des Juifs. Du courage, de l’émotion, une détermination inhabituelle, une fidélité scrupuleuse aux lois et coutumes de la Torah caractérisent ces trésors transmis de père en fils, de maître à élève. Il est bien connu qu’une histoire de ven.à sam. de ven.à sam.
Tel Aviv 17h5118h47
Jérusalem 17h2918h46
Netanya 17h5018h47
Ashdod 17h5218h48
Lyon 18h4119h42 Strasbourg 18h2619h30
Marseille 18h4119h41 Nice 18h3319h33 racontée avec cœur influence non seulement les enfants mais même les adultes et suscite toujours l’émerveillement –souvent suivi d’une remise en question: aurais-je été capable de réagir ainsi ? Pourquoi ne m’a-t-on jamais appris cela?
D’où ces personnages, bien réels, ont-ils tiré la force de se dépasser ainsi? D’où provient cette confiance absolue dans les paroles parfois mystérieuses du Tsadik ?
Après tout, ces histoires répondent en partie au mystère de la survie du peuple juif, malgré l’exil et les persécutions. L’écrivain Nissan Mindel a su captiver des générations ; son souci du détail ainsi que l’apparente simplicité de son propos recèlent une sagesse ancestrale mise à la portée des plus jeunes. Un des meilleurs cadeaux à offrir pour toute occasion.
Feiga Lubecki
Raconte-moi une histoire – Nissan Mindel EditionsKehotFrance–8,rueMeslay 75003 Paris – tel : 01 48 87 87 12 info@kehot.fr
Chacundescinqvolumes: environ300pages–20euros
Une étude quotidienne du Séfer Hamitsvot du Rambam (Maïmonide) instaurée par le Rabbi de Loubavitch pour l’unité du peuple juif
Jeudi 5 octobre – 20 Tichri
Mitsva positive n° 28: Il s'agit du commandement qui a été ordonné aux prêtres de placer de l'encens deux fois par jour sur l'autel d'or.
Mitsva positive n° 25: Il s'agit du commandement qui a été ordonné aux prêtres de maintenir perpétuellement allumées les lumières du Candélabre devant D.ieu.
Mitsva positive n° 40: Il s'agit du commandement qui a été ordonné au Grand Prêtre d'apporter en offrande permanente l'oblation du matin et de l’aprèsmidi, qui sont nommés les galettes du Grand Prêtre ou bien aussi « oblation du prêtre oint ».
Mitsva positive n° 41: Il s'agit du commandement qui nous a été ordonné d'apporter une offrande supplémentaire chaque Chabbat, en plus de l'offrande quotidienne, c'est le « Moussaf » du Chabbat.
Mitsva positive n° 27: Il s'agit du commandement qui nous a été ordonné de placer les pains de proposition de manière permanente devant l'Eternel.
Mitsva positive n° 42: Il s'agit du commandement qui nous a été enjoint d'apporter une offrande supplémentaire chaque Roch ‘Hodech, en plus de l'offrande quotidienne.
Vendredi 6 octobre – 21 Tichri
Mitsva positive n° 43: Il s'agit du commandement qui nous a été ordonné d'offrir un sacrifice supplémentaire, en plus de l'offrande quotidienne, pendant chacun des sept jours de Pessa'h.
Mitsva positive n° 44: Il s'agit de l'offrande de l'Omer. C'est le commandement qui nous a été ordonné d'apporter une offrande d'orge le 16 Nissan accompagnée d'un agneau âgé au plus d'une année comme holocauste.
Mitsva positive n° 45: Il s'agit du commandement qui nous a été enjoint d'offrir un sacrifice supplémentaire le cinquantième jour après l'offrande de l'Omer du 16 Nissan.
Mitsva positive n° 46: Il s'agit du commandement nous incombant d'apporter deux pains levés au Temple, ainsi que les sacrifices offerts en raison de l'offrande du pain, lors du jour fixé comme clôture et d'offrir les sacrifices comme cela est expliqué dans le Lévitique. Les prêtres consomment les deux pains après les avoir balancés, accompagnés des deux agneaux des offrandes de paix.
Mitsva positive n° 47: Il s'agit du commandement qui nous a été enjoint d'offrir une offrande supplémentaire le premier jour du mois de Tichri. C'est le « Moussaf » de Roch Hachana.
Mitsva positive n° 48: Il s'agit du commandement qui nous a été enjoint d'offrir une offrande supplémentaire le 10 du mois de Tichri.
Mitsva positive n° 50: Il s'agit du commandement qui nous a été enjoint d'offrir une offrande supplémentaire durant les jours de la fête de Souccot.
Mitsva positive n° 51: Il s'agit du commandement qui nous a été enjoint d'offrir une offrande supplémentaire le huitième jour de la fête de Souccot car il constitue une fête en soi.
Samedi 7 octobre – 22 Tichri
Mitsva positive n° 161: Il s'agit du commandement qui nous a été ordonné de compter l'Omer.
Mitsva négative n° 140: Il est interdit de manger des sacrifices devenus inaptes à cause d'un défaut corporel causé volontairement.
Dimanche 8 octobre – 23 Tichri
Mitsva négative n° 132: Il nous est interdit de manger du « Pigoul ». Ce terme désigne un sacrifice qui est devenu inapte à cause d'une pensée étrangère soit au moment où il a été abattu soit au moment où il a été offert, la personne qui s'en était chargée ayant eu à l'esprit qu'elle en mangerait au-delà du délai fixé par la loi ou qu'elle brûlerait au-delà de ce délai les parties qu'on est en droit de brûler.
Lundi 9 octobre – 24 Tichri
Mitsva négative n° 120: Il nous est interdit de garder la viande d'un sacrifice de reconnaissance jusqu'au lendemain matin (du jour où il est offert).
Mardi 10 octobre – 25 Tichri
Mitsva négative n° 131: C'est l'interdiction qui nous a été faite de manger du « Notar », c'est-à-dire ce qui reste de la chair des sacrifices, passé le délai prescrit pour sa consommation.
Mercredi 11 octobre – 26 Tichri
Mitsva négative n° 130: Il nous est interdit de manger des sacrifices devenus impurs.
Mitsva négative n° 129: C'est l'interdiction faite à une personne impure de consommer un sacrifice.
Vous pouvez consulter l’étude du Séfer Hamitsvot sur le site du Beth Loubavitch www.loubavitch.fr. Retrouvez l’étude quotidienne du Rambam sur le serveur vocal LE’HAIM : 01 76 34 77 77
Vous pouvez également commander le livre du "Sefer Hamitsvot" sur le www.editions-loubavitch.fr