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Étude juive de Strasbourg à Montréal
où elle a assidûment étudié auprès de plusieurs rabbins et érudit(e)s, le théâtre, l’écriture, le féminisme, la révolte parfois - elle est notamment revenue sur son exclusion de l’école Aquiba en classe de première et sur l’âpre combat pour permettre l’élection de femmes au Consistoire du Bas-Rhin. Elle n’a jamais cessé de se « référer au judaïsme orthodoxe qui a toujours été pluriel et riche des 70 facettes de la Torah » explique cette femme libre et courageuse qui précise : « mon niveau de pratique ne regarde que moi ».
traverse l’Atlantique pour ouvrir une nouvelle page de sa vie chez nos cousins québécois.
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Après les mots élogieux prononcés par Françoise Hemmendinger et Yaël Boussidan qui présentaient cette « amie très chère », Sonia Sarah Lipsyc a évoqué son chemin spirituel complexe marqué par l’étude juive approfondie en France et en Israël
Elle est immédiatement « tombée en amour » (comme on dit joliment au Québec) du Canada, pays qui compte la quatrième communauté juive au monde, et vante « l’extraordinaire créativité culturelle du Québec ». Pour la communauté séfarade unifiée du Québec, elle a fondé et dirigé pendant de longues années l’institut d’études juives, pluraliste et égalitaire, Aleph. Elle poursuit aujourd’hui son enseignement de la tradition au sein du cercle Ora – connaissance du judaïsme ainsi qu’à l’université de Montréal. Sonia S. Lipsyc dit le plus grand bien de la communauté juive montréalaise (90 000 personnes environ dont les trois quarts sont ashkénazim et anglophones) composée d’innombrables « congrégations » regroupant « absolument tous les courants du judaïsme ». Elle apprécie aussi la « conjugaison des cultures française et nord-américaine », qui porte, d’après elle, de beaux fruits, concernant notamment la place des femmes dans la vie juive.
Créée en 2020 et présidée par Janine Elkouby, l’association "Pour une communauté plurielle", en désaccord avec les orientations du Consistoire, promeut sa « conception pluraliste de la communauté juive, l’ouverture, le dialogue et le croisement des savoirs » à travers des manifestations régulièrement organisées. n Nathan Katz
Marseille
Après des mois de travaux et grâce à l’expérience d’un long travail avec les handicapés, Beyahad (ensemble) a ouvert en septembre un nouvel habitat partagé pour des adultes handicapés autonomes, afin de redonner du sens à leur existence.
Dans la société moderne et particulièrement dans la société juive, le handicap est perçu comme un tabou. Pour changer les mentalités, des associations naissent et tentent d’aider les familles à comprendre que le handicap n’est pas une fatalité. L’association Beyahad en fait partie : elle a été créée en 2011 par le rav Michaël Rosenthal avec sa femme Sheina du Beth Habad Loubavitch dans le 13e arrondissement, avec l’intention de mener un combat permanent pour améliorer la vie des handicapés. Depuis le début de leur projet et jusqu’à l’ouverture de cet habitat partagé pour adultes handicapés fragiles, le couple avait déjà mis en place une structure pour un accueil de jour de jeunes enfants handicapés aidés par des adolescents volontaires et des
Izieu
Un patrimoine historique et pédagogique rénové