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Pour qui se bat Israël ?

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Décryptage, Autopsie d’un mensonge, et du livre Nom de trop
Il y a des jeunes filles et des garçons qui dansent au son de la techno dans le désert en pensant que la vie est belle sous un ciel scintillant, vide de toute menace sans se rendre compte que la mort approchait. Comment imaginer cette scène hallucinante du carnage qui soudain s’est abattu sur cette rave party ? Ceux qui les ont attaqués et mitraillés, le faisaient-ils pour la Palestine ou parce qu’il y a une jouissance mortifère à tuer ces Juifs ?
L’amour de la haine d’Israël semble être le premier ressort, la première source de ce déchaînement pogromiste. Les disciples du Hamas l’ont écrit dans leur charte : détruire Israël est une mission sacrée. Construire un État palestinien n’est pas son objectif et le Hamas n’a que faire d’une cohabitation pacifique à côté d’Israël. Gaza est vide de toute présence israélienne depuis 2005 à la suite du départ décidé par Ariel Sharon de toutes les implantations qui s’y trouvaient. En 2007, à la suite d’un coup de force sanglant contre les forces du Fatah, le Hamas y prend le pouvoir. Qu’y a-t-il installé sinon une dictature islamiste éduquant les enfants à la haine ? On connaît la suite des diverses phases d’affrontements successifs. En 2006, l’enlèvement d’un soldat israélien Gilad Shalit provoque un blocus total du territoire et des offensives ponctuelles en 2008 puis en 2014, Israël attaque à nouveau pour faire cesser les tirs de roquettes. Ce dernier conflit déclenche en France de violentes émeutes antijuives à Sarcelles et à Paris. L’importation du conflit israélo-palestinien prend désormais l’allure de pogroms antijuifs qui enterrent les incantations sur le « vivreensemble ». Les territoires perdus de la République occupent un espace qui va croissant sans que les pouvoirs publics n’osent en prendre la mesure de ce qui s’annonce ou n’osent qualifier ou nommer la menace.
L’assassinat de trois enfants juifs à Toulouse en 2012, puis le massacre de Charlie Hebdo, puis celui du Bataclan et des terrasses en 2015, vont installer l’horreur islamiste au sein de la douce France.
L’assassinat de Sarah Halimi, puis celui de Mireille Knoll, pour atroces qu’ils soient, ne provoquent pas de mobilisation massive, sauf au sein de la communauté juive. Assassiner de vieilles femmes juives aux cris de « Allah akbar ! » s’inscrit et dont les démocraties en Occident sont la cible. Ce que personne n’ose encore penser ni exprimer, c’est que la première ligne de front de cette guerre se nomme Israël. Par couardise, par paresse intellectuelle, au nom de la nostalgie d’une « politique arabe de la France », au nom de la crainte d’un soulèvement général des banlieues comme en 2005, le pouvoir, les pouvoirs ont fait du déni de dans le registre des faits divers auxquels les Français commencent à s’habituer. La psychiatrisation de ceux que les médias ou les pouvoirs publics s’empressaient de qualifier de « déséquilibrés » a ses limites. Les assassinats du colonel Arnaud Beltrame, du père Hamel, ou du couple de policiers à Magnanville, ou pire encore la tuerie au camion-bélier à Nice, écrivent dans le sang une autre histoire, celle du choc des civilisations dont un islam intolérant et agressif est désormais l’acteur principal cette réalité le socle de leurs politiques. « Le feu est dans la maison mais nous regardons ailleurs » avait déclaré le président Chirac, sur un tout autre sujet… Seul José Maria Aznar osera cette si juste pensée : « Si Israël tombe, nous tomberons tous ».
La guerre actuelle fait-elle bouger les lignes ? A-t-on enfin compris que ce qui menace Israël menace la France ? A-t-on enfin compris qu’Israël NOUS protège ? Pour qui se bat Israël?
Il se bat pour se protéger, pour protéger ses enfants. Il se bat aussi pour nous !
Le malheur palestinien est réel. Le malheur arabe est réel, mais comment les États membres de la Ligue arabe ont-ils pu sans broncher réintroduire dans leur organisation la Syrie de Bachar al-Assad, grand massacreur d’Arabes et de Palestiniens ? Tant que le monde arabe n’aura pas admis qu’il faut chercher la source de son malheur, supposé ou réel, au sein de ce que LES Arabes ont fait de leur histoire, le sang continuera à couler. L’extraordinaire résilience du peuple juif est aussi exceptionnelle que sa capacité à surmonter toutes les épreuves que l’histoire lui a tendues. Est-ce pour cette raison que certains ne supportent pas l’énigme juive ? Est-ce parce que les Juifs ont aussi pour projet de réparer le monde que d’autres se proposent de le détruire ? Quel peuple peut vivre avec inscrit dans sa mémoire le souvenir de ses destructions successives et entendre autour de lui les cris de joie devant les massacres commis par le Hamas ? Quel peuple peut imaginer un avenir alors que le rêve de ses ennemis est son anéantissement?
Pour qui se bat Israël ? Il se bat pour l’humanité ! Il se bat pour la vie ! n