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Mon cœur saigne pour Israël
Depuis samedi matin, comme vous, j’assiste, sidéré, à l’impensable, l’inimaginable, l’indicible. J’assiste à ce cauchemar renouvelé, de hordes de pogromistes faisant la chasse aux Juifs dans les villages, villes et kibboutz de la Terre d’Israël. Oui, de la Terre d’Israël ! De ce sanctuaire reconstruit par le peuple juif, pour le peuple juif, pour ne plus jamais connaître les massacres de masse des croisades ou de l’Inquisition. Pour ne plus connaître les pogroms d’Ukraine, de Russie, de Pologne. Pour reconstruire un État juif souverain avec son armée de défense souveraine, pour ne plus laisser des populations juives sans défense devant des hordes assoiffées de sang juif, laissant libre cours à leur violence antisémite noyée dans la haine nihiliste la plus pure. Samedi, sur la Terre d’Israël, oui la Terre d’Israël, des centaines de Palestiniens formés et armés par le mouvement terroriste islamiste palestinien du Hamas, financé par le Qatar, armé et entraîné par l’Iran, le Hamas a lâché ces chiens de guerre dans les villes et villages d’Israël. Scènes d’un autre temps, où des commandos de la mort nazis allemands, les Einsatzgruppen passaient de ville en ville, de village en village, de shtetl en shtetl en Europe de l’Est pour massacrer en masse, chez eux, des Juifs en brûlant leurs maisons et en les abattant sur place. Comme hier, brûler des maisons, assassiner de sang-froid d’une balle dans la tête des civils juifs extraits de leurs lits. Ces scènes de mort d’un autre temps ont eu lieu ce Chabbat noir, sur la Terre d’Israël. Dans ces villes et villages héroïques du sud d’Israël qui, depuis que la dictature islamiste règne à Gaza, depuis portant avec leurs enfants. D’imaginer ces personnes âgées arrachées à leurs domiciles pour être exhibées en trophée devant des foules haineuses de Gazaouis en délire. De voir ces milliers de jeunes israéliens après une

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Et je me rappelle, comme vous toutes et tous, nos rues de Paris martyrisées par la même barbarie du 7 au 9 janvier 2015 à Charlie, à Montrouge et à l’Hyper Cacher, le 13 novembre 2015 au Bataclan et dans les cafés et terrasses de Paris, comme le 14 juillet 2016 à Nice sur la croisette. Là, c’était Daech avec ses commandos de la mort pour tuer des
16 ans, vivent sous des bombardements sans fin. Mais samedi, l’horreur, le crime est encore monté d’un cran atroce. Les groupes mobiles d’extermination palestiniens nuit de « rave party » courir dans le désert, poursuivis comme dans un mauvais film de Mad Max, par des tueurs à moto qui font feu sur eux. De penser à ces jeunes soldats, piétinés à mort. À cette jeune étaient à l’œuvre. Plusieurs centaines d’entre eux, armés puissamment, ont déferlé dans des dizaines de kibboutz, villages et villes endormis en ce matin de chabbat, en ce dernier jour des fêtes de Souccot. Il est insoutenable de regarder ces mères de famille exécutées à bout femme quasi nue enlevée à l’arrière d’une jeep. De cette autre jeune fille ensanglantée, pieds nus et traînée dans les rues de Gaza. De voir, oui voir, ces enlèvements de jeunes filles, comme l’enlèvement des Sabines à la création de Rome. Comme dans un temps barbare. Les barbares sont là. dessinateurs, des Juifs, des policiers, puis toute la nation française. Samedi, ce sont les mêmes pulsions de mort. Les mêmes barbares, les mêmes criminels de masse, les mêmes islamistes fanatisés, qui se sont déchaînés dans presque tout le sud d’Israël. Samedi, les commandos de la mort palestiniens du Hamas ont inscrit leur crime dans une traînée de sang pour l’éternité. Le 7 octobre 2023 restera. Le samedi 7 octobre 2023 restera, hélas, dans l’histoire comme un composé de Pearl Harbor (une défaite par surprise), du déclenchement de la guerre de Kippour (une faillite totale du renseignement israélien et des responsables militaires ET politiques israéliens) et du 11 septembre 2001 (une attaque et un crime de masse coordonnés, financés par un islam radical contre la vie, la modernité, la liberté). Mon cœur saigne pour toutes les Israéliennes et Israéliens. Mais Israël vivra, Am Israël Haï ! n Texte publié dans La Règle du Jeu, dimanche 8 octobre