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la chronique américaine Le meilleur ami d'Israël
Dans les circonstances tragiques que traverse l'État d'Israël, les États-Unis restent l'allié le plus sûr. Ce qui ne veut pas dire que d'autres États n'expriment pas, eux aussi, leur soutien diplomatique, voire matériel. Mais entre Washington et Jérusalem, l'alliance n'est pas seulement politique ; elle repose, aussi et surtout, sur des liens qu'on serait tenté de qualifier d'indissolubles. Le président Joe Biden, le secrétaire à la Défense, le secrétaire d'État ont prononcé de fortes déclarations qui témoignent de leur soutien à l'État d'Israël. Il est plus que vraisemblable que les communications téléphoniques ont été nombreuses et déterminantes entre les responsables politiques et militaires.
Les liens avec les États-Unis remontent à la création de l'État d'Israël. Le président Harry Truman fut, en 1948, le premier chef d'État à reconnaître l'existence du nouvel État. Mais jusqu'en 1967, c'est la France qui manifestait la plus grande sympathie pour Israël et son soutien diplomatique. Depuis lors, Washington a remplacé Paris. L'aide matérielle, qu'elle soit économique, financière, militaire revêt une ampleur impressionnante.
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Chaque année, l'aide des États-Unis à Israël dépasse les 3 milliards de dollarsdont les trois quarts doivent être dépensés au profit des entreprises américaines, plus de 500 millions pour la construction de missiles et un milliard pour équiper le Dôme de fer. Les relations économiques, universitaires, scientifiques et culturelles sont intenses.
Les deux tiers des veto, que les États-Unis ont opposés à des résolutions de l'ONU entre 1991 et 2011, évitaient à Israël une condamnation de l'organisation internationale. Sans doute la présidence de Barack Obama, de 2009 à 2017, a-t-elle été marquée par un refroidissement. Son successeur, Donald Trump, en revanche, est parvenu à faire signer les « accords d'Abraham » aux Émirats arabes unis, à Bahrein, au Maroc et au Soudan - une véritable révolution dans les relations diplomatiques du Proche-Orient, une victoire pour Israël. Le transfert de l'ambassade des ÉtatsUnis à Jérusalem est un autre symbole majeur. Le rapprochement entre Israël et l'Arabie saoudite, les États-
Unis en sont, en grande partie, responsables. Autrement dit, plus que jamais Israël tient une place majeure dans cette région du monde, et le doit, en grande partie, à ses liens avec les États-Unis.
Joe Biden n'a pas bouleversé la place d'Israël dans la géostratégie américaine. Il a, toutefois, infléchi la réflexion stratégique. La guerre d'Ukraine, les menaces chinoises sur Taïwan ont affaibli la présence, politique, voire économique, des États-Unis au Moyen-Orient. Jusqu'à une date récente, il semblait que les Américains y tenaient un rôle moins décisif. La Maison-Blanche s'emploie, tant bien que mal, à empêcher que l'Iran accède à la puissance nucléaire. Y réussira-t-elle ? Elle tente,
Partenariat Russie/Israël dans le secteur du cinéma
LaRussie et Israël ont conclu un accord pour faciliter la collaboration entre les cinéastes des deux nations, malgré le boycott international de l'industrie du divertissement russe suite à l'invasion de l'Ukraine en 2022. Cet accord favorisera les échanges d'expériences, la co-création de films et la collaboration entre les archives cinématographiques. Néanmoins, d'aucuns dénoncent cette décision considérant qu'elle survient dans un contexte inapproprié compte tenu de la situation actuelle et alors que de nombreuses sociétés de production internationales ont suspendu leurs opérations en Russie en signe de protestation contre l'invasion de l'Ukraine.