
3 minute read
à la une Ils soutiennent Israël de tout leur cœur
Solidarit
Artistes et intellectuels se sont mobilisés avec vigueur en soutien à l’État juif et à sa population.
Advertisement
Bernard-Henri Lévy, avant de se rendre sur le terrain, a appelé avec force à soutenir Israël : « Quand les dictatures avancent, elles s’octroient un permis de tuer comme à Gaza, mais quand les démocraties se reprennent comme Israël aujourd’hui, tout bascule dans l’autre sens », a-t-il affirmé. Toujours aux côtés d’Israël, le grand écrivain Marek Halter s’est inquiété : « Quand Israël est en danger, les Juifs le sont aussi ». Il a appelé à « la création d’un gouvernement d’union nationale dans un premier temps ». Les deux hommes ont été rejoints par Arno Klarsfeld, Gilles-William Goldnadel et l’imam Hassan Chalghoumi. Toujours actif sur les réseaux sociaux, Vincent Chebat, qui dirige le département francophone de NGO Monitor, n’a pas caché son soutien plein et entier à l’État hébreu et à son peuple.
s’est dit « horrifié par ces images de terreur et de haine aveugle », Dominique Farrugia, légendant une photo de lui touchant les pierres du Kotel, a promis de se rendre en Israël bientôt. Elie Semoun a déploré, de son côté, la haine et la violence : « Ça ne s’arrête jamais, c’est infernal ! ».
sportif, ils ne sont pas nombreux à soutenir Israël, seul Oleksandr Zinchenko, un joueur ukrainien d’Arsenal en Angleterre, s’est placé aux côtés d’Israël.
Vu de Jérusalem
par Ariel Kandel Directeur général de Qualita
Du côté des artistes, ils sont nombreux derrière le peuple d’Israël face à ses souffrances. Patrick
Bruel
Le metteur en scène, Steve Suissa, toujours proche d’Israël, raconte avec une très vive émotion : « L’invasion de 300 Mohammed Merah en même temps pour tuer des Juifs. Il est impossible de ne pas être solidaire du peuple d’Israël ». Très ému, entre colère et haine, il a expliqué ne pas comprendre que le monde entier « ne se mobilise pas pour Israël face à ce déferlement de haine ». Côté
Le mot de la fin - ou plutôt le dessin - revient au dessinateur Joann Sfar qui a publié, dès samedi matin sur les réseaux sociaux, une calligraphie hébraïque formant le mot vie en hébreu avec cette légende : « Cela veut dire « Nous vivrons ». Il fustige par là même « celles et ceux qui ont depuis des années ouvert les bras au Hamas, ils ont sur les mains le sang des pogroms de ce matin ». Un chaleureux merci à lui de nous avoir autorisés à reproduire ces dessins devenus viraux. n
Ilan Levy
Le « monde juif global » à pied d’œuvre
RIPOSTE Dans les médias et sur les réseaux sociaux, les organisations juives mondiales agissant pour la compréhension et la défense d’Israël intensifient leur communication.
#standWithIsrael , un mot-clé en guise de cri de ralliement pour tous ceux qui, institutionnels comme individuels, s’engagent sur le terrain médiatique de la défense. Il faut, en effet, trouver les mots qui convainquent et percutent, pourtant de l’évidence. En ce sens, les organisations juives et israéliennes sont sur le pont. À commencer par Tsahal lui-même qui, sur les réseaux sociaux, multiplie les vidéos courtes et explicatives sur sa riposte. Sur Instagram, idfonline, est suivi par plus de 355 000 abonnés. Israelairforce par plus de 274 000. L’un comme l’autre diffusent plusieurs messages par jour pour permettre de suivre la contre-offensive et de déjouer la propagande palestinienne. StandWithUs, organisation internationale qui lutte contre l’antisémitisme et défend Israël (plus de 683 000 abonnés), alerte en même temps qu’elle sensibilise, en publiant notamment des visuels qui percutent et deviennent souvent viraux.
Les chiffres qui assomment. Quelques témoignages aussi, mais encore trop rares hélas, de rescapés. Il faut souligner aussi la mobilisation du Congrès juif mondial ou de l’American Jewish Committee. En France, Jewbuzz entend aussi mettre à profit sa popularité sur les réseaux sociaux pour publier les informations essentielles et vérifiées. Cette guerre « e st aussi une guerre d’images et de l’information. Il faut inonder les réseaux sociaux de drapeaux d’Israël et de messages de soutien » , rappelle-t-il. n
L aëtitia Enriquez
Nous vivons ensemble un des moments les plus terribles de l’histoire moderne du peuple juif. Nous pleurons ceux qui ont été assassinés et prions pour la guérison des blessés et le retour de nos frères et sœurs capturés. Certains de nos parents, frères, sœurs, fils et filles ont été mobilisés dans les rangs de Tsahal, armée de défense d’Israël. Que Dieu fasse qu’ils reviennent tous sains et saufs. Beaucoup d’autres se demandent ce qu’ils peuvent faire. Chaque action est importante, il faut juste agir, c’est la force du peuple juif. Prier pour la guérison des blessés, donner de son temps, de l’argent, emballer des colis pour les soldats. Pour ceux qui sont en Diaspora : écrire des messages d’encouragement sur les réseaux sociaux, aller à des manifestations de soutien, écrire des lettres aux habitants d’Israël. Chaque bonne action apportera à l’édifice qu’il est nécessaire de bâtir en ces temps si difficiles. C’est essentiel et vital. Surtout ne pas se dire que son action est petite et insignifiante, mais au contraire qu’avec l’aide des actions des autres et l’aide de Dieu l’effet sera grand. L’action dans l’unité est la seule réalité à l’instant présent. En demandant à Dieu de nous aider selon les mots du Roi David dans les psaumes : « Adochem oz léamo iten, adochem yévarèkh èt amo bachalom » « Que l’Éternel donne la force à son peuple ! Que l’Éternel bénisse son peuple par la paix ! » n