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France : à l’extrême gauche, l’extrême honte RÉACTIONS

Si l’ensemble de la classe politique française a condamné sans ambages l’attaque terroriste du Hamas, l’extrême gauche a évidemment trouvé le moyen de justifier l’inacceptable.

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Depuis le centre gauche jusqu’au bout de la droite, la réaction politique française va dans le même sens. Un soutien total à Israël et au peuple israélien et une condamnation absolue de l’attaque terroriste abominable organisée par le Hamas. « Les exécutions de civils, les prises d'otage, les tirs de roquettes - plus 'habituels' mais d'une intensité jamais atteinte - montrent qu'un cap a été franchi dans l'horreur et la volonté belliqueuse », a également commenté le maire de Cannes David Lisnard. À l’extrême gauche en revanche, ce sont des réactions plus abjectes et odieuses les unes que les autres qui se sont fait entendre. Depuis celles du Parti des Indigènes de la République à celles des députés et leaders de La France insoumise en passant par celles du Nouveau Parti anticapitaliste de Philippe Poutou : « Que la résistance palestinienne qui mène son action avec détermination et confiance dans des pour résister. Nous lançons un appel à l’organisation rapide de mobilisation de soutien au peuple palestinien », indique le communiqué dudit parti publié samedi 7 octobre et finissant par un « Intifada ! » en guise de signature. Mardi, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin annonçait l'ouverture d'une enquête pour apologie du terrorisme. Le communiqué de presse du groupe parlementaire LFI choque, quant à lui, par le relativisme qu’il exprime ainsi que par l’accusation, éternelle, portée à Israël. « L’offensive armée de forces palestiniennes menées par le Hamas intervient dans un contexte d’intensification de la politique d’occupation israélienne à Gaza, en Cisjordanie et à Jérusalem- Est», indique-t-il, d’emblée. Aucune mention du caractère terroriste du Hamas ni de son action ne figure, bien entendu. Un choix des mots qui a provoqué le malaise des socialistes de la Nupes et l’écœurement du reste de la classe politique. conditions héroïques reçoive en ces heures terribles toute notre fraternité militante. La Palestine vaincra, et sa victoire sera la nôtre », a twitté ce dernier, dès le lendemain de la barbarie commise par le Hamas. « Le NPA ne se joint pas à la litanie des appels à la prétendue “désescalade” (et) rappelle son soutien aux Palestinien.ne.s et aux moyens de lutte qu’ils et elles ont choisi

La nausée provoquée par ces prises de position est telle qu’elle oblige à aller au-delà de la riposte verbale. Interpellée, la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet a d’ores et déjà annoncé que Maryam Abou Daqqa, membre du FPLP (le mouvement terroriste palestinien) et invitée par Ersilia Soudais à venir prendre la parole dans l’enceinte de l’hémicycle parlementaire le 9 novembre prochain serait interdite d’entrée. Reste néanmoins à voir si cette décision sera suivie d’effet. La semaine dernière, cette même personne avait pu venir prendre la parole à l’université de Lyon II, alors que Nathalie Dompnier, la présidente de l’université s'était engagée par écrit à veiller à ce que Maryam Abou Daqqa ne soit pas invitée par les organisateurs islamogauchistes.

Le maire de Reims Arnaud Robinet (Horizons) a appelé à une levée de l’immunité parlementaire des députés LFI étant donné qu’ils ont « franchi la ligne rouge de l’apologie du terrorisme palestinien ». Sur les réseaux sociaux, il a invité le Crif et la Licra à porter plainte pour faciliter le processus de levée d’immunité. « Ceux qui justifient l’ignominie qui se déroule en Israël doivent être poursuivis pour apologie du terrorisme ! », a lui aussi considéré Éric Ciotti à la tête des Républicains.n Laëtitia Enriquez

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