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ou cette fillette d’à peine deux ans, moquée par des hommes armés. Mardi matin, nos confrères du Parisien affichaient en une ces « visages qui nous hantent » et ils nous hantent effectivement aujourd’hui. La stratégie du Hamas a, en partie, fonctionné. Ces vidéos ont été partagées des centaines de milliers de fois principalement sur X mais aussi sur TikTok. Maintenant qu’Elon Musk, le patron de X, a ouvert les vannes de son réseau social au nom de la liberté d’expression, tous les contenus, mêmes les plus sordides, sont diffusés sans filtre et sans modération. L’homme a licencié la plupart de ses modérateurs de contenu tout récemment. Le Hamas a bien compris que pour électriser les foules, fédérer ses soutiens et recruter, il fallait s’appuyer sur la puissance, l’hyperpuissance des réseaux sociaux. L’exaltation de la terreur par écrans interposés était aussi « interactive » : il fallait lire les commentaires sur X, aucun d’entre eux n’a été supprimé. Cette
@AvivaKlompas
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Co-fondatrice de Boundless.
Ancienne responsable de la rédaction des d iscours de la mission israélienne à l’ONU hyperdiffusion maléfique avait, évidemment aussi, pour objectif d’effrayer la population civile israélienne et de la maintenir sous pression, en instaurant un climat de peur et de terreur. D’attirer également l’attention des médias, ce qu’il a obtenu. Cela dit, il faut saluer l’utilisation parfaitement maîtrisée de ces vidéos sur les chaînes d’information françaises depuis samedi. Floutées, coupées, les vidéos étaient présentées comme des images fournies par le Hamas, donc des images de propagande. Depuis samedi, le National Cyber System (l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information) a mis en garde de ne pas diffuser les images et les vidéos non sourcées. Il a également prévenu qu’il ne fallait pas ouvrir les liens suspects dans les e-mails ou sur WhatsApp pour éviter la géolocalisation. Enfin, il ne faut pas répondre aux appels provenant des numéros +0022 ou +1866, et à tout appel qui prononce son nom et demande d’appuyer sur n’importe quelle touche pour obtenir de l’aide. Depuis samedi, ces appels se sont multipliés. n Yaël Scemama
@AdinHaykin1
@YosephHaddad
Directeur de l’organisation «Together Vouch for Each Other », qui œuvre pour créer des liens entre la communauté arabe et la société israélienne
@emilykschrader
Écrivaine, féministe et journaliste israélo-américaine chez @ynetnews
Directrice de l’agence
@SocialLCreative, spécialisée dans les entreprises solidaires
@visegrad24
Agence de médias spécialisée dans l’actualité, la politique, l’histoire et la culture d’Europe centrale et orientale