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À la télé, les journalistes en direct avec les victimes

D Tresse

Samedi, dès 8h30, la chaîne d’information nationale Aroutz 12 a diffusé en direct des séquences d’une violence inouïe.

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Les Israéliens dans l’horreur décrivent les coups de feu, les coups dans les portes, les hurlements et les Allah Akbar. Certains chuchotent, d’autres murmurent. « S’il vous plaît, je suis enceinte avec un enfant de 2 ans et demi, je les entends, je me cache dans la chambre blindée, j’ai peur, je ne sais pas quoi faire, où sont la police et Tsahal ? », a témoigné une jeune femme en direct. Au bord des larmes, le journaliste, Danny Kouchmaro se décompose. « Sois courageuse, les secours vont arriver ». Bientôt, le journaliste prend à l’antenne un autre témoignage. Tamar raconte son supplice. « Je suis cachée sous le lit avec un couteau », dit-elle au journaliste qui lui a demandé si elle était armée. À l’antenne, on peut entendre les salves de tirs. Le journaliste tente de rester digne, mais ses yeux sont embués par les larmes quand il entend un message d’adieu. « Je ne sais pas si j’en sortirais vivante, je veux dire merci et à tous mes proches que je les aime » Devant le poste de télévision, c’est la sidération. Les Israéliens ne comprennent pas ce à quoi ils assistent. n

Caroll Azoulay

es habitants des kibboutzim et des localités proches de la bande de Gaza appellent au secours en direct à l’antenne alors qu’ils sont pris au piège dans leur maison par des terroristes. Aucun filtre possible sur leur détresse. Ce sont les directs, sidérants, auxquels ont assisté les Israéliens devant leur poste de télé.Je suis enceinte avec un enfant de deux ans, j'ai peur, je ne sais pas quoi faire

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