265 - novembre / décembre 2025


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265 - novembre / décembre 2025


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link2fleet awards
06 Plus de 600 participants: les link2fleet forum & awards ont tenu leurs promesses
09 Les vainqueurs
gestion de flotte
20 Test grandeur nature - Partir en vacances en voiture électrique
22 Short-list ou budgets : quelle stratégie adopter ?
28 Gérer la capacité de recharge de votre entreprise
30 Steve Nys (Toyota) : « Nos modèles 100 % électriques arrivent au bon moment »
33 Company Car Report : La voiture électrique, moteur de la stratégie fleet mobilité
38 Budget de mobilité : LE sujet chaud du moment
41 Assurance spécifique pour la mobilité douce : luxe ou nécessité ?
45 Gestion des parkings : Fardeau ou opportunité ? véhicules
49 Fleet test Citroën ë-C5 Aircross
50 Fleet test KIA EV4
53 Fleet test Mazda 6e lcv
54 Immersion au cœur du laboratoire de l’utilitaire Renault
56 Essai Farizon SV







»Si quelqu’un doutait encore que le secteur fleet était en transformation profonde, cette édition 2025 des link2fleet awards a dû définitivement le convaincre.
Derrière chaque prix remis cette année, ce sont des entreprises qui avancent, qui testent, qui réinventent leur façon d’aborder la mobilité de leurs collaborateurs. Fini le temps des politiques figées, du « one-size-fits-all » et du pilotage en silo. Aujourd’hui, la mobilité est un levier stratégique, transversal et pleinement intégré aux objectifs business, RH et RSE.
Prenez Laetitia Van Hecke (Worldline), lauréate du titre de Fleet & Mobility Owner of the Year 2025 : en trois ans, sa société est passée d’un parc thermique standardisé à une flotte 100 % électrique, avec car list fixe, showroom en ligne, budget mobilité attractif et politique sécurité renforcée.
Résultat : -70 % de CO2 en Belgique.
Chez Nestlé, la stratégie est tout aussi ambitieuse, mais pensée avec subtilité. La politique mise en place par Gert Brusselmans combine électrification progressive, encouragement à la multimodalité, infrastructure intelligente et ancrage profond dans la culture sécurité. Résultat : trois prix raflés cette année.
Marie Lorbat (VINCI Facilities) incarne une gestion rigoureuse, humaine et adaptée au terrain, dans un environnement fortement utilitaire. Une 2e place méritée, pour une politique fleet équilibrée et réaliste.
Même du côté des dealers, on observe une mutation forte. Le Groupe Dejonckheere, élu meilleur dealer fleet, propose bien plus qu’une offre produit : c’est un accompagnement global, de la livraison à la mobilité flexible.
« Ce que ces lauréats, gestionnaires de flotte ou fournisseurs, ont en commun ? Une même capacité à sortir des modèles classiques. À écouter leurs utilisateurs. À prendre des risques, tester des outils, ajuster les politiques. En un mot : à oser. »
Et c’est ce que nous célébrons avec ces awards : pas seulement des projets aboutis, mais des trajectoires inspirantes.
Car la mobilité d’entreprise ne sera plus jamais une simple question de voitures. Elle est aujourd’hui un terrain d’innovation, un marqueur d’image employeur, un pilier de performance durable. Et surtout, une aventure collective à mener avec lucidité, audace… et enthousiasme.
Bonne lecture ! Damien Malvetti - dmalvetti@link2fleet.com
editorial team
Damien Malvetti. dmalvetti@link2fleet.com
Kevin Kersemans. kkersemans@link2fleet.com
Maxime Pasture. mpasture@link2fleet.com sales & marketing team
Sigrid Nauwelaerts. snauwelaerts@link2fleet.com
Bram Scheers. bscheers@link2fleet.com
Stijn Tersago stersago@link2fleet.com
Charlotte Balcaen. cbalcaen@link2fleet.com
production
Nombril Studio. hello@nombril.be events & trainings
Annick Nemetz. anemetz@link2fleet.com editor
Claudia Lilien. clilien@link2fleet.com
Yannick Mathieu. ymathieu@link2fleet.com
link2fleet srl
Chaussée de Theux 32, 4802 Heusy (Verviers)
Phone: +32 16 66 14 75 info@link2fleet.com

Jordi Steenman Country Manager Benelux - reev
Jordi Steenman est Country Manager Benelux de reev, et dispose d’une expertise acquise notamment en tant que directeur chez EVBox. Sous sa responsabilité, reev étend sa présence aux Pays-Bas, en Belgique et au Luxembourg pour renforcer les infrastructures de recharge de véhicules électriques.
» Mercedes GLC EQ 2026

» BMW iX3 2026

» Essai Nissan Leaf 2026

LA NEWS : Le vélo, toujours plus populaire pour se rendre au travail
Au premier semestre 2025, le nombre de salariés se rendant au travail à vélo (avec indemnité) a de nouveau augmenté. Par rapport à 2019, il s’agit presque d’un doublement. SD Worx a calculé cela sur la base des déplacements domicile-travail enregistrés à vélo de plus de 185.000 travailleurs, sur un total de 1,2 million dans le secteur privé. En moyenne, l’indemnité vélo s’élève à 45 € nets par mois.
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Le nombre de voitures de société en Belgique stagne pour la première fois depuis la publication de données précises en 2007. Entre le premier trimestre 2024 et le premier trimestre 2025, leur nombre n’a augmenté que de 0,2 %, contre une augmentation annuelle moyenne de 5 % au cours des 17 années précédentes. La proportion de salariés disposant d’une voituresalaire reste ainsi stable, à 15 %. C’est ce qui ressort de chiffres publiés par le SPF Mobilité & Transports.
Selon le baromètre de la sécurité routière de l’institut Vias, il y a eu, en moyenne, en 2025, 5 accidents de trottinette électrique avec tués ou blessés chaque jour ! « Un signal d’alarme que nous ne pouvons ignorer », a déclaré Jean-Luc Crucke, ministre fédéral de la Mobilité. Au cours des 3 premiers mois de l’année, le nombre d’accidents avec tués ou blessés impliquant une trottinette électrique est ainsi passé de 291 à 470 accidents, soit 5 par jour en moyenne. Au niveau national, la hausse du nombre d’accidents est de 62 %.


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forum & awards 2025

Plus de 600 participants
Avec plus de 600 participants, l’édition 2025 des link2fleet forum & awards a encore été un grand succès. Ceci confirme, à nouveau, le côté incontournable de cet événement pour les gestionnaires de flotte et de mobilité en Belgique.
Par Maxime
Pasture - Photos : @Lio_Photography
» Cette année, c’est à nouveau au Brussels Gate de Grand-Bigard que toute l’équipe de link2fleet a accueilli plus de 600 fleet & mobility manager, fournisseurs et partenaires du secteur de la mobilité professionnelle.
Pour embellir les stands des partenaires et offrir aux convives une expérience raffinée lors des repas, un air de côte amalfitaine soufflait au Brussels Gate. De quoi s’évader quelque peu pendant le networking… Un networking de haut vol avec des contacts hautement qualifiés, comme l’ont souligné de nombreux participants.
La cérémonie de remise des prix représentait, bien entendu, le cœur de cette soirée incontournable. Pour ouvrir le bal, nos deux présentateurs, Virginie Claes et Damien Malvetti, ont présenté le Zero Emission Van of the Year : le Ford e-Transit Custom. Plus tard dans la soirée, la Kia EV3 a été élue Zero Emission Company Car of the Year.
1, 2 & 3 » Le link2fleet Village est le lieu idéal pour le networking des plus de 600 participants et proposait, en plus, un jeu concours.
Dans le link2fleet village repensé pour encore plus de confort et de convivialité, plus de 30 partenaires ont pu exposer leurs produits, services ou leur dernier modèle automobile.
Pour rappel, ce sont les participants de notre ZE Experience Event en juin dernier - un autre événement incontournable ! - qui ont voté pour ces modèles.



Des personnalités inspirantes
Mais si autant de professionnels tombent sous le charme des link2fleet forum & awards, c’est aussi pour venir saluer des fleet & mobility manager qui font preuve d’une grande créativité et d’une efficacité redoutable. Vous retrouverez un article consacré à chaque vainqueur dans les pages suivantes.
Les dernières tendances fleet dévoilées en primeur
Enfin, pour le côté forum et tendances, les premiers résultats du Company Car Report 2025 ont été présentés en primeur. Cet outil offre un éclairage unique sur les grandes tendances, les évolutions et les défis du marché des voitures de société, ainsi que de la mobilité en Belgique. Il fait partie intégrante de l’offre de link2fleet qui a pour objectif de vous aider dans votre rôle de fleet & mobility manager, tout au long de l’année…
La prochaine édition aura lieu le 19 novembre 2026. Bloquez déjà la date dans vos agendas ! n




4, 5 & 6 » La soirée s'est poursuivie par un diner, dont le buffet desserts a littéralement ravi les papilles.
7 » Plus de 600 représentants du secteur ont assisté à la cérémonie de remise des awards.



Merci à nos participants et partenaires pour leur confiance.








Rendez-vous est pris pour 2026.





















link2fleet awards 2025 - Les vainqueurs
La soirée des link2fleet forum & awards a une nouvelle fois mis en lumière les bonnes pratiques et politiques innovantes qui permettent d’élever la gestion de flotte et de mobilité à un niveau supérieur, tout en répondant aux défis actuels et en se préparant à ceux à venir. Les fournisseurs et concessionnaires se sont également démarqués en proposant des projets innovants et des politiques qui soutiennent vraiment les gestionnaires de flotte dans leurs tâches quotidiennes. Voici nos vainqueurs.
par Damien Malvetti











1ere Place - Laetita Van Hecke - Worldline
Worldline, leader européen des paiements électroniques, ne se contente pas d’être un acteur technologique. Avec plus de 18.000 collaborateurs dans le monde, dont 1.050 en Belgique, l’entreprise est soumise à de fortes contraintes opérationnelles et réglementaires, notamment celles de la Banque Nationale de Belgique. Dans ce contexte structuré et exigeant, Laetitia Van Hecke a pris les commandes de la stratégie mobilité en 2022 avec un objectif clair : moderniser profondément la politique fleet, tout en la rendant plus durable, lisible et performante.
Un changement de paradigme en trois temps
Jusqu’en 2020, la flotte de Worldline était encore dominée par les véhicules thermiques, avec un large choix de marques, peu de balises et une gestion peu centralisée. Ce que Laetitia Van Hecke qualifie ellemême d’« ICE-age ». Entre 2021 et 2022, une première transition s’est opérée avec l’introduction des hybrides rechargeables et électriques, le passage à des budgets TCO, la standardisation des bornes domestiques et l’élargissement des marques proposées. Mais c’est en 2023 que la transformation atteint son apogée : 100 % de la flotte belge passe au 100 % électrique, les modèles sont désormais préconfigurés et limités à deux groupes de marques, et les commandes se font trois fois par an lors de « rounds » coordonnés.
L’organisation met aussi en place un « Electric Day » en interne, une sorte de mini-salon de l’auto pour ses collaborateurs.

Une politique durable profondément ancrée
La durabilité est au cœur de la stratégie de Worldline, en cohérence avec le programme « Trust 2025 ». L’objectif : réduire de 20 % les émissions de CO2 d’ici fin 2025. Résultat ? Cet objectif est déjà largement dépassé, avec une réduction de 70 % des émissions sur la flotte belge depuis 2019, passant de 110 g/km à 34 g/km.
L’entreprise ne se contente pas de verdir sa flotte. Elle a aussi convaincu 12 % des collaborateurs à passer au budget mobilité fédéral, en encourageant les combinaisons avec des véhicules de plus petite catégorie. Le showroom en ligne mis en place facilite ce type de transition, en toute transparence.
Sécurité et éducation : un levier de culture d’entreprise
Worldline ne néglige aucun aspect, et certainement pas celui de la sécurité. Tous les véhicules de la car policy sont équipés de série avec les systèmes ADAS. Audelà des équipements, l’entreprise a instauré une véritable culture de la sécurité. Lors des Learning Days d’octobre, tous les collaborateurs - avec ou sans voiture de société - peuvent participer à des sessions théoriques et pratiques sur la conduite éco-sécurisée, ainsi qu’à un quiz interactif dédié au vélo, favorisant la sécurité des cyclistes et les bons réflexes au quotidien.
Une gestion moderne, efficace et évolutive
Worldline, comparée à un « tanker » dans la présentation de Laetitia, a montré que la transformation est possible même dans une structure lourde. Grâce à une gestion externalisée mais une stratégie pilotée en interne, le suivi est rigoureux. L’entreprise a :
• Mis en place un système de réservation pour la recharge au bureau,
• Déployé 166 bornes de recharge de 22 kWh,
• Prévu l’extension de sa politique mobilité à d’autres pays comme le Luxembourg,
• Et prévoit même des récompenses à la consommation pour les conducteurs les plus sobres. Chaque initiative est pensée pour s’inscrire dans la durée, tout en tenant compte des réalités humaines, techniques et budgétaires.
Pourquoi elle a gagné ?
Le jury des link2fleet awards 2025 a tenu à récompenser Laetitia Van Hecke pour un ensemble d’éléments concrets, alignés et exemplaires :
• Une stratégie claire et audacieuse, traduite en actions tangibles à court et moyen terme.
• Un pilotage rigoureux, avec une gestion structurée malgré un contexte corporate complexe.
• Une électrification totale de la flotte belge, atteinte dès 2023, avec préconfiguration intelligente des véhicules.
• Une politique durable crédible, avec un impact mesuré : -70 % de CO2 depuis 2019.
• L’intégration active du budget mobilité, utilisé par 12 % des collaborateurs, avec des incitants et une logique de downsizing.
• Une attention forte à la sécurité, via des véhicules bien équipés, des formations régulières et des initiatives participatives (Learning Days, quiz interactifs).
• Une capacité à embarquer l’ensemble des collaborateurs, qu’ils disposent ou non d’un véhicule de société.
• Une vision inspirante, qui démontre qu’une entreprise technologique peut aussi être pionnière en matière de mobilité responsable.
2e Place - Marie Lorbat - Vinci Facilities Belgium
Sous la coordination de Marie Lorbat, VINCI Facilities Belgium a su construire une politique fleet et mobilité à la fois exigeante, évolutive et humaine, ancrée dans les réalités terrain tout en répondant aux enjeux environnementaux actuels.
Une flotte adaptée aux réalités métiers
La flotte gérée par Marie est fortement orientée vers l’opérationnel, avec une majorité de véhicules utilitaires utilisés par les équipes techniques sur le terrain. Dans ce contexte, chaque décision compte : la transition énergétique doit être adaptée aux profils de roulage, à l’autonomie nécessaire et aux contraintes métier.
Marie Lorbat a structuré cette gestion autour d’une standardisation intelligente des modèles, d’une digitalisation des outils de suivi et d’une planification rigoureuse. L’objectif n’est pas de verdir pour verdir, mais d’avancer avec méthode, dans le respect des usages et des réalités terrain.
Une mobilité durable mais réaliste
L’un des points forts du projet porté par Marie Lorbat est sa capacité à conjuguer ambition environnementale et pragmatisme. L’électrification de la flotte progresse de manière structurée, avec des bornes installées sur les sites, des études préalables d’usage et d’autonomie pour chaque collaborateur, et une communication claire sur les bénéfices et les limites des solutions proposées.
La dimension durable se traduit aussi par une sensibilisation des utilisateurs à l’éco-conduite, et par une gestion raisonnée des équipements, en privilégiant la durabilité à l’effet de mode. Ici, la transition énergétique se construit pas à pas, mais de manière solide et crédible.
Une sécurité intégrée à chaque étape
La gestion de la sécurité a été pensée de façon transversale. Marie Lorbat a mis en place des procédures simplifiées pour les sinistres, renforcé la lisibilité des parcours utilisateurs et intégré des critères de sécurité dans la sélection des véhicules. Cette attention portée à la prévention et au confort d’utilisation se reflète directement dans la satisfaction des collaborateurs. Au-delà des outils, c’est une culture de la sécurité qui se construit, où la clarté des règles et la fluidité des processus permettent à chacun de se sentir mieux accompagné et mieux protégé.
Une gestion rigoureuse et stratégique
L’autre force du modèle porté par Marie Lorbat réside dans sa maîtrise budgétaire. L’optimisation du TCO, les choix techniques standardisés, les appels d’offres structurés et les reportings réguliers vers le management sont autant d’éléments qui témoignent d’une gestion solide, ancrée dans les réalités économiques de l’entreprise.
Elle positionne la fonction fleet comme un acteur stratégique transversal, au croisement des enjeux RH, financiers, RSE et opérationnels. Une posture qui démontre combien le rôle de gestionnaire de flotte a évolué.
Pourquoi le jury l’a placée sur le podium
La deuxième place de Marie Lorbat s’explique par :
• Sa maîtrise complète de l’ensemble des dimensions de la mobilité professionnelle,
• Sa capacité à équilibrer exigences environnementales, contraintes terrain et attentes collaborateurs,
• Une démarche progressive, réaliste et déjà riche en résultats concrets.
1 » Laetita Van Hecke a reçu son trophée des mains d'Adriano Gasbarro (Touring), Bart Van Rossen (Ford) et Véronique Bruneel (BFFMM).
2 » Marie Lorbat a réussi à conjuguer ambition environnementale et pragmatisme.

2
3e place - Gert Brusselmans - Nestlé Depuis plusieurs années, Gert Brusselmans pilote chez Nestlé une politique de mobilité qui va bien au-delà de la simple gestion de flotte. Il déploie une stratégie à 360°, combinant électrification raisonnée, mobilité alternative, sécurité routière, optimisation budgétaire et accompagnement des collaborateurs.
Une électrification intelligente, pas idéologique
Dès 2020, Nestlé adoptait une liste verte de véhicules 100 % électriques, bannissant les diesels, tout en s’assurant que chaque modèle dispose d’au moins 500 km d’autonomie réelle.
Cette troisième place fait aussi écho aux deux autres prix raflés par le gestionnaire de flotte durant la soirée : le Sustainable Project Award et le Safety Project Award.
S’il a été récompensé ici, c’est parce que Gert Brusselmans incarne ce que doit être un gestionnaire de flotte et/ou de mobilité en 2025 :
• Un stratège capable d’aligner ses choix sur les valeurs de l’entreprise,
• Un pédagogue qui communique et motive sans imposer,
• Un visionnaire qui anticipe les mutations plutôt que de les subir.
Pourquoi le jury l’a placé sur le podium Parmi les nombreux profils évalués cette année, Gert Brusslemans s’est distingué par :
• La cohérence globale de son approche,
• Une réelle maîtrise des leviers techniques, humains et financiers,
• Et sa capacité à faire bouger les lignes avec pragmatisme.

Laura Vervecken - IRIS
Acteur incontournable des solutions de facility management, IRIS emploie plus de 3.300 collaborateurs répartis dans 8 bureaux régionaux en Belgique. Une structure complexe, multi-sites, avec des profils utilisateurs très diversifiés, et donc un vrai défi en matière de mobilité.
Sous l’impulsion de Laura Vervecken, la stratégie fleet et mobilité d’IRIS a connu une transformation exemplaire, orientée vers l’efficacité, l’accessibilité et la satisfaction des utilisateurs.
Le QR Code d’assistance, une innovation au service de la sécurité
Un petit geste, un grand impact. C’est le fil rouge de l’initiative baptisée « Bringing betterness ». Grâce à un QR code apposé dans chaque véhicule, les conducteurs peuvent accéder en quelques secondes aux procédures d’urgence propres à leur société de leasing, disponibles en français et en néerlandais, 24/7. Cette innovation a apporté quelques avantages : moins de stress en cas d’incident, réduction des erreurs, gain de temps pour les conducteurs et le support et meilleure autonomie pour les utilisateurs. Une belle initiative, accompagnée d’une campagne de sensibilisation en interne (stickers, keytags, toolbox, mails, focus durant la Mobility Week), qui démontre l’attention portée à l’utilisateur final.
Le Car Catalogue, transparence et gain de temps
L’autre pilier de la politique de mobilité d’IRIS est le développement d’un catalogue digitalisé de véhicules configurés à l’avance. Ses objectifs ? Réduire les erreurs de commande, standardiser les processus, offrir plus de clarté et d’équité entre tous les collaborateurs. Chaque modèle proposé est accompagné d’une fiche technique claire, accessible à la fois par les conducteurs, le service RH et le gestionnaire de flotte. Le conducteur n’a plus qu’à choisir la couleur ou un accessoire comme l’attache-remorque : simple, rapide, sans friction. Et les résultats sont visibles : moins d’emails échangés, une meilleure maîtrise des coûts, et une plus grande satisfaction des collaborateurs.
Une implication personnelle forte
Laura ne s’est pas contentée de piloter ces projets : elle les a pensés pour les utilisateurs, en anticipant les réticences et en construisant des solutions claires, accessibles et pérennes.
Elle poursuit d’ailleurs les optimisations :
• Déploiement sur les véhicules utilitaires,
• Réduction du nombre de marques pour de meilleures conditions d’achat,
• Développement de nouveaux outils digitaux de suivi et reporting.
Pourquoi elle a gagné ?
Le jury a été particulièrement sensible à :
• La concrétisation d’une vision stratégique via des outils simples et efficaces,
• L’attention portée à la facilité d’usage pour les conducteurs,
• L’équilibre entre innovation, digitalisation et bienêtre au travail.

• Pas de limite imposée sur l’usage de bornes publiques.
Même la gestion des coûts est intelligente : les frais de recharge à l’étranger sont remboursés sur base de déclaration. Ici, la durabilité va de pair avec la flexibilité.
Gert Brusselmans - Nestlé
Chez Nestlé, la mobilité durable ne se limite pas à quelques véhicules électriques. Sous la coordination de Gert Brusselmans, le groupe a mis en place une stratégie complète, structurée et ambitieuse qui touche tous les volets de la mobilité professionnelle : électrification, mobilité douce, infrastructure de recharge, accompagnement du changement et même optimisation du TCO.
Une flotte orientée 100 % électrification raisonnée
La politique actuelle repose sur une liste verte de véhicules alimentant une car policy qui privilégie des modèles avec : un minimum de 500 km d’autonomie réelle, une durée de contrat prolongée à 60 mois pour maximiser le ROI écologique et financier et une standardisation par marque et modèle selon les profils. Cette électrification progressive est accompagnée de formations à la conduite et à la recharge électrique, preuve que la durabilité ne se pense pas uniquement en kilowatts, mais aussi en accompagnement humain
Une infrastructure pensée pour tous les usages
Nestlé a investi dans un écosystème de recharge cohérent :
• Bornes de recharge au domicile des collaborateurs, intégrées au plan cafétéria depuis 2024,
• Bornes en entreprise,
• Accords B2B avec des opérateurs de recharge rapide,
Mobilité douce et intermodalité intégrées L’aspect durable ne se limite pas à l’électrique. Nestlé propose :
• Le leasing de vélos,
• Une indemnité vélo accrue, même pour les détenteurs d’un véhicule de société,
• Des abonnements de train offerts même avec une voiture de fonction,
• Un système « Try before you buy » pour tester vélo ou train avant de changer.
Les infrastructures suivent : parkings vélos avec recharge, postes de réparation, douches et lockers chauffés, le tout soutenu par des newsletters internes, des sessions d’info 1to1, et des témoignages d’usagers convaincus.
3 » L'approche fleet & mobilité de Gert Brusselmans fait montre d'une belle cohérence.
4 » Laura Vervecken en compagnie de Tom Vlaminck (KBC Autolease).
5 » C'est Johan Portier (Ayvens) qui a remis ce trophée à Gert Brusselmans (Nestlé).

TCO et durabilité : un duo gagnant
La stratégie durable de Nestlé n’est pas qu’un projet environnemental, c’est aussi une approche financièrement maîtrisée :
• Appels d’offres annuels,
• Unbundling des services (ex. : cartes de recharge),
• Utilisation raisonnée de véhicules de remplacement,
• Optimisation des choix via un cadre légal clair (budget de mobilité).
Pourquoi il a gagné ?
Le jury a particulièrement salué :
• Une vision durable intégrée, pas seulement déclarative,
• Une combinaison équilibrée entre électrification, mobilité douce et accompagnement,
• Des résultats tangibles et mesurables, soutenus par une politique claire, des infrastructures adaptées et un pilotage expert.
Parmi les piliers clés :
• Formations obligatoires tous les 3 ans,
• Coaching personnalisé lors de la commande d’un speedpedelec,
• Inclusion du Safety & Health Principle dans les critères de choix des véhicules,
• Politique spécifique de conduite en cas d’intempéries.
Ce n’est pas une sécurité « en option », mais bien intégrée à chaque étape de la vie du conducteur d’un véhicule de société
Sensibilisation, prévention et culture du réflexe sécurité
Nestlé ne se limite pas à fixer des règles : l’entreprise agit en amont pour développer une véritable prise de conscience chez ses collaborateurs.
Cela passe par :
• Des ateliers immersifs organisés lors de la Semaine de la Mobilité,
• Des simulations d’accident et expériences pédagogiques,
• Des campagnes de communication internes,
• Des rappels réguliers dans la newsletter mobilité. L’objectif : faire de chaque conducteur un acteur responsable, au volant comme dans ses choix de déplacements.
Ex-aequo - Gert Brusselmans - Nestlé
Chez Nestlé, la sécurité des collaborateurs est au cœur de toutes les décisions liées à la mobilité.
Le programme sécurité de Nestlé est construit autour du principe « Going for Zero », en référence à l’objectif zéro accident, zéro négligence, zéro blessé. Cette ambition s’exprime par une série de mesures intégrées à la car-policy et pensées pour l’humain autant que pour la conformité.
Une attention particulière aux risques concrets
La car policy met l’accent sur des risques souvent sous-estimés mais à fort impact, avec des règles précises et des messages clairs :
• Interdiction des distractions au volant,
• Encouragement au télétravail ou à l’annulation des déplacements en cas de météo extrême,
• Suivi de l’état physique et mental du conducteur.

Le rôle central de Gert Brusselmans
Gert Brusselmans ne se contente pas de piloter des politiques : il insuffle une culture. Il convainc, vulgarise, adapte les messages selon les profils, tout en veillant à l’efficacité des mesures. Il fait le lien entre les exigences du terrain, les impératifs corporate et les attentes humaines, avec une approche pédagogique qui a marqué le jury.
Pourquoi il a gagné ?
Le jury a été impressionné par :
• La richesse et la cohérence du plan d’action sécurité,
• L’implication active des collaborateurs dans le processus,
• La dimension humaine et éducative des mesures,
• Et une politique qui allie cadre strict et bienveillance, avec des résultats tangibles.
Ex-aequo - Jocelyn Beghin & Paul Hemelaer
- Equans
Spécialiste des services multi-techniques, EQUANS dispose d’une flotte particulièrement exposée : des centaines de véhicules utilitaires, utilisés chaque jour par des techniciens sur les routes belges. Ce type de mobilité présente des risques spécifiques : véhicules chargés, conditions météo parfois difficiles, pression du planning, multiplicité des utilisateurs…C’est dans ce contexte exigeant que Jocelyn Beghin et Paul Hemelaer ont mis en place une politique sécurité particulièrement poussée, qui a convaincu le jury des link2fleet awards de leur attribuer le Safety Project Award 2025, ex-æquo avec Nestlé.
Des utilitaires traités comme des outils de travail critiques
Chez EQUANS, le véhicule utilitaire n’est pas un simple moyen de transport : c’est un véritable espace de travail mobile, qui se doit d’être sûr, adapté et bien entretenu.
Parmi les mesures fortes :
• Equipements de sécurité standardisés à bord (gilets, triangle, extincteurs),
• Aménagements intérieurs certifiés, respectant les normes en vigueur,
• Entretiens techniques préventifs réguliers,
• Checklists de sécurité avant départ obligatoires,
• Formation à la conduite défensive pour les profils terrain.
Une approche globale, pensée pour réduire les risques spécifiques liés à la conduite de VU chargés.
Analyse des risques et amélioration continue
EQUANS a mis en place un système structuré d’analyse des incidents, avec des retours terrain systématisés :
• En cas d’accident, une analyse des causes racines est réalisée,
• Des actions correctives sont prises (adaptation de la formation, rappel des règles, modification des équipements),
• Un suivi est assuré via des KPI de sécurité liés à la flotte.
Cette politique proactive permet à EQUANS de limiter les récidives et de créer une culture de prévention partagée.
Sensibilisation et responsabilisation des conducteurs
La sécurité ne s’impose pas uniquement par la technique. Jocelyn Beghin et Paul Hemelaer ont misé sur l’humain et la communication :
• Campagnes de sensibilisation régulières,
• Intégration des conducteurs dans les choix de véhicules ou d’aménagements,
• Rappels via toolbox mensuelle envoyée à toutes les équipes.
L’objectif est de faire comprendre à chaque technicien que sa sécurité commence par ses propres habitudes de conduite.
Une gestion personnalisée et compatible avec le terrain
EQUANS tient également compte des contraintes métiers pour ne pas opposer sécurité et performance :
• Les temps de travail et de pause sont ajustés pour éviter la fatigue excessive,
• La géolocalisation n’est pas utilisée pour sanctionner, mais pour prévenir les comportements à risque (ex. freinages brusques),
• Des rencontres régulières entre fleet, RH et managers de terrain permettent d’ajuster les mesures en fonction de la réalité du travail.
Pourquoi le jury a récompensé EQUANS ?
Le Safety Award obtenu par EQUANS récompense une approche exemplaire de la sécurité des véhicules utilitaires, avec :
• Une vision métier bien ancrée dans le terrain,
• Des outils concrets et pragmatiques,
• Une culture sécurité partagée, du fleet manager jusqu’au technicien,
• Et un suivi structuré qui transforme les incidents en opportunités d’amélioration.
Parce qu’un bon partenaire fleet ne se résume pas à la livraison d’un véhicule, link2fleet a une nouvelle fois souhaité mettre en lumière les concessionnaires qui vont au-delà du rôle de vendeur pour devenir de véritables conseillers mobilité.
Le Fleet Dealer Award récompense chaque année les concessionnaires qui se distinguent par la qualité de



leur service, leur capacité d’adaptation aux besoins des entreprises, leur expertise produit, mais aussi leur vision en matière de mobilité durable, connectée et flexible.
Pour cette édition 2025, les votants ont élu trois groupes emblématiques, chacun à leur manière, pour la solidité de leur approche et leur capacité à construire une relation de long terme avec les gestionnaires de flotte.
Un podium qui reflète trois styles, trois méthodes… mais une même volonté : servir au mieux les besoins d’une mobilité professionnelle en pleine mutation.
Un dealer premium aux services fleet complets et à l’approche client ultra professionnelle
Le Dejonckheere Group, groupe familial belge spécialisé dans les marques premium (BMW, MINI, Jaguar, Land Rover), décroche la 1ere place, confirmant son positionnement comme un partenaire incontournable pour les clients fleet.
Ce qui le distingue ? D’abord, une offre fleet complète et personnalisée : vente de véhicules neufs, reprises, voitures certifiées (Premium Selection / Approved), entretien, carrosserie et service après vente. Le groupe propose ainsi une solution « tout en un » qui simplifie la vie des gestionnaires de parc.
Ensuite, Dejonckheere assure un service dédié aux clients professionnels : chaque entreprise bénéficie d’un interlocuteur fleet unique dans chaque concession, qui veille à l’adéquation entre la politique interne du client et les offres disponibles. Ce point de contact personnalisé renforce la réactivité et la confiance.
Autre atout : la proximité locale combinée à l’expertise premium. Le groupe couvre plusieurs implantations (Roeselare, Bruges, Courtrai, Tournai) et combine ainsi la force de marques internationales à une approche familiale, chaleureuse et soucieuse de la relation client.
Enfin, Dejonckheere montre une capacité d’innovation dans son offre : par exemple, via Rent Solutions, qui propose des formules d’abonnement avec renouvellement régulier des véhicules (tous les 6 mois environ), permettant aux entreprises d’accéder à une flexibilité accrue dans leur parc.
Avec cette combinaison : offre complète, service personnalisé, implantation forte et solutions flexibles, Dejonckheere s’impose comme le dealer de référence pour les gestionnaires de flotte exigeants.
2. Louyet Group
Un service fleet réactif, personnalisé et orienté solutions
Le groupe Louyet décroche la 2e place du Fleet Dealer Award 2025, une récompense qui salue sa capacité à
offrir un service fleet de haute qualité, centré sur l’écoute, la flexibilité et l’expertise.
Grâce à une équipe dédiée dans chaque région, Louyet assure un accompagnement de proximité pour les gestionnaires de flotte, avec des solutions sur mesure adaptées à chaque politique mobilité. Le groupe se distingue par sa réactivité commerciale, sa connaissance approfondie des enjeux corporate, et sa volonté d’intégrer des solutions de mobilité alternatives au sein de son offre.
Déjà élu Fleet Dealer of the Year par le passé, le goupe Louyet confirme sa place de partenaire fleet fiable, agile et tourné vers l’avenir.
3. Mercedes-Benz Monnier
Un service fleet flexible, mobile et centré sur la continuité opérationnelle
Le groupe Mercedes-Benz Monnier a décroché la 3e place du Fleet Dealer Award 2025, une reconnaissance bien méritée pour un acteur qui combine excellence du service, souplesse opérationnelle et solutions sur mesure pour les clients fleet. Parmi ses atouts, le service Monnier Mobile Service, qui permet d’effectuer entretiens et réparations directement chez le client, réduisant ainsi les immobilisations. Le groupe propose aussi un reconditionnement complet des véhicules entre deux utilisateurs, une disponibilité 24/24, ainsi que des solutions alternatives comme le vélo électrique ou des véhicules de remplacement.
Dans un contexte de transition énergétique, Monnier innove également avec sa « Bridging Solution », une offre de leasing PHEV courte durée (24 mois), pensée pour les entreprises en phase de transition vers l’électrique.

Un vote en direct qui a tout changé Durant plusieurs semaines, les lecteurs de link2fleet ont pu voter en ligne pour élire le vainqueur. De plus, à l’occasion de nos forum & awards de ce 9 octobre, chaque candidat a été invité à présenter son projet sur scène en 2 minutes. Les 600 personnes présentes à la remise de prix ont ensuite pu voter en direct pour leur favori. Résultat ? Alors qu’elle n’était pas en tête avant l’entame de la cérémonie, la start-up LeaseryT est repartie avec le trophée !
Un participant venu… d’Inde !
Première « market place » numérique de ce type, LeaseryT réunit vendeurs et acheteurs dans un espace unique leur permettant de se connecter, de créer des appels d’offres personnalisés, de comparer instantanément les devis grâce à l’IA et de gérer les documents en toute sécurité, le tout en quelques clics. La plateforme SaaS (Software as a Service) aide les gestionnaires de flotte et les responsables d’achat à prendre des décisions plus rapides, plus intelligentes et plus rentables, en utilisant des informations basées sur des données et un processus simplifié : gain de temps et de réduction des efforts. En mettant l’accent sur la conformité, la sécurité et la facilité d’utilisation, LeaseryT est conçu pour croître avec le marché et évoluer avec votre entreprise.
LeaseryT repart avec le Fleet & Mobility Innovation Award of the Year
Le vote en direct de nos forum & awards 2025 a propulsé LeaseryT en première place, faisant de la startup luxembourgeoise le service le plus innovant de 2025.
Le « Fleet & Mobility Innovation Award of the Year » récompense le produit ou service qui offre la solution la plus innovante et pratique pour faciliter le travail quotidien des gestionnaires de flotte ou de mobilité. 6 candidats étaient en lice cette année pour cet award.
Antonio Da Palma, cofondateur : « C’est une magnifique surprise de remporter ce prix ! Nous sommes ravis de la visibilité offerte par notre participation au link2fleet Fleet & Mobility Innovation Award of the Year. Le retour d’expérience de plusieurs gestionnaires de flotte, rencontrés notamment lors du ZE Experience Event en juin dernier, a vraiment été très précieux pour nous. Dans la foulée du lancement au Luxembourg, nous lancerons LeaseryT en Belgique en début d’année 2026. »
Pour l’anecdote, LeaseryT était représentée par ses 3 cofondateurs, Rose Thattil Candeth, Antonio Da Palma et le responsable IT Antony James venu d’Inde spécialement pour l’occasion ! Comme quoi, les link2fleet forum & awards dépassent les frontières !
7 » Les représentants de Dejonckheere Group, en compagnie de Ben De Groof (à droite), vainqueur en 2024.
8 » Le groupe Louyet a déjà remporté plusieurs fois cet award par le passé.
9 » Sur la 3e place, le groupe Mercedes-Benz Monnier a su tirer profit de ses services fleet dédiés.
10 » La plateforme de LeaseryT sera lancée en Belgique début 2026.
11 » Jean-François Mailleux (KIA) pas peu fier de recevoir cet award de la part de Michael Sacré (Europcar Mobility Group).
12 » David Van Hoorenbeek (Openlane) a remis le trophée du ZE Van of the Year à un Bart Van Rossen (Ford) surexcité.


Derrière chaque lauréat se tient un regard expert, exigeant et impartial : celui de notre jury 2025. Composé de professionnels reconnus du monde fleet & mobilité, notre comité a analysé, débattu et noté les dossiers et présentations orales des 7 finalistes gestionnaires de flotte en lice.
Leur mission ? Identifier les projets les plus audacieux, les politiques les plus cohérentes et les gestionnaires les plus visionnaires - en se fondant sur des critères rigoureux : impact opérationnel, innovation durable, sécurité, dimension humaine, et alignement stratégique.
Cet exercice exigeant - à la fois technique et subjectif - garantit que chaque prix remis reflète une excellence reconnue dans notre secteur.

La cérémonie des link2fleet awards a aussi été l’occasion d’attribuer les prix link2fleet ZE Company Car of the Year et link2fleet ZE Van of the Year 2025, basés sur les votes des gestionnaires de flotte qui ont participé au link2fleet ZE Experience Event du 19 juin dernier. Chaque participant a eu la possibilité de voter sur base de critères définis par link2fleet pour élire le véhicule particulier et l’utilitaire léger qui répondent le mieux à ses attentes et à celles de ses conducteurs fleet.
C’est la KIA EV3, déjà primée par de nombreux autres awards ces derniers mois, qui est repartie avec le titre de link2fleet ZE Company Car of the Year 2025, succédant ainsi à la BMW i5, la Polestar 2 et la Volvo EC40. Retrouvez en page 52 de ce magazine notre nouvel essai de cette voiture et les atouts qui lui ont permis de remporter le titre.
Côté LCV, c’est le Ford e-Transit Custom, le fourgon moyen de la marque à l’ovale bleu, qui a raflé la mise face à ses concurrents mis à l’essai. Vous retrouverez également son essai détaillé et les arguments qui ont convaincu les gestionnaires de flotte en page 57 de ce magazine. n
Gestionnaires de flotte
• Sandra Eemans - Mediahuis
• Karin Van Reepingen - ISABEL
• Steven Van Den Bosch - DHL International
• Dries Dennequin - Fluvius
• Véronique Bruneel - Fleet & Mobility Excellence
• An Van Waes - Luminus
Importateurs & Constructeurs automobiles
• Jean François Mailleux - Kia
• Alain Peers - BMW Group
• Bart Van Rossen - Ford Motor Company
Sociétés de leasing
• Pieter Waegenaer - Ayvens Belgium
• Guy Hannosette - Vancia Car Lease
Experts fleet & mobilité
• Kris Pensaert - MobilityPlus
• Guy Van Hauwermeiren - Attentia
• Nick Bols - Mbrella
• Bart Massin - EV Belgium
• Thierry Devresse - MMBB
• Al Pijnacker - AON
Experts link2fleet
• Damien Malvetti - Editorial Director
• Annick Nemetz - Project Manager




Test grandeur nature
Peut-on vraiment partir en vacances avec une voiture 100 % électrique ? Cette question, beaucoup de conducteurs fleet se la posent encore. Autonomie, accessibilité des bornes, temps de recharge, confort sur longue distance… les doutes et interrogations restent nombreux. Pour y répondre concrètement, j’ai décidé de me lancer un défi : relier Maastricht à Saint-Raphaël - aller/retour - à bord d’une KIA EV6, soit plus de 2.400 kilomètres, en conditions réelles. Pas de simulateur, pas de conditions idéales : juste un conducteur lambda, une voiture électrique, une carte Charge+ Business de TotalEnergies en poche et un objectif : atteindre ma destination de vacances.
»
« Je ne suis pas certain de trouver des bornes sur ma route », « Et si les bornes ne fonctionnent pas ? », « Ca va me prendre un temps fou pour partir en vacances »… Les excuses des conducteurs fleet pour ne pas utiliser leur voiture électrique pour se rendre sur leur destination de vacances sont nombreuses. Mais sont-elles légitimes ?
Chez link2fleet, nous avons à cœur de répondre aux questions de nos lecteurs et d’aider les gestionnaires de flotte dans leurs tâches quotidiennes. Et l’une de ces tâches consiste à convaincre les collaborateurs
contraints de passer à l’électrique qu’ils pourront toujours relier sans problème leur destination de vacances avec tous les bagages et toute la famille à bord.
Plutôt que de vous proposer une liste de conseils sur la façon de bien organiser ce type de trajet, j’ai donc décidé de l’expérimenter avec la collaboration de nos partenaires, KIA et TotalEnergies. Le premier m’a mis à disposition son EV6 Long Range, le second une carte de recharge Charge+ Business. Me voilà parfaitement équipé et paré… Direction Cap Esterel, le plus grand village de vacances d’Europe qui offre une vue imprenable sur la Méditerranée. Mais avant de pouvoir en profiter, il va falloir relever le défi du trajet. Ce road trip, que j’ai documenté en vidéo, n’est pas un simple test automobile. Il s’agit d’une expérience terrain, pensée pour apporter des réponses concrètes aux gestionnaires de flotte. Peut-on vraiment confier une voiture électrique à un collaborateur pour un usage mixte professionnel/privé ? Est-ce réaliste de l’imaginer partir avec sa famille en vacances ? Comment l’aider à s’organiser pour éviter le stress de la recharge ou la peur de tomber en panne ? Toutes ces questions ont guidé la préparation de mon trajet.
Bien préparer un long trajet en VE : la clé du succès
La première étape, et sans doute la plus cruciale, consiste à bien planifier son trajet. Grâce à des outils comme les planificateurs d’itinéraires et les apps smartphones, il est possible de simuler son parcours en intégrant des éléments clés comme l’autonomie réelle du véhicule, le relief de la route, les conditions météo ou encore la disponibilité des bornes. Cela permet de visualiser à l’avance les arrêts nécessaires et d’optimiser les pauses autour des bornes rapides.
Autre conseil clé : toujours prévoir un plan B. Certaines
bornes peuvent être en panne ou occupées. Avoir une ou deux alternatives dans un rayon de 30 km permet de voyager sereinement. Il est également recommandé de ne jamais s’arrêter juste avant la panne sèche et de limiter les recharges à 80 %, car la vitesse de charge diminue fortement au-delà.
Enfin, avoir les bons outils à bord est essentiel : badge de recharge - dans notre cas la carte Charge+ Business de TotalEnergies, câble Type 2, câble do mestique, et applis dédiées (constructeur, opérateurs, navigation). Avec ces éléments, la gestion de la recharge devient fluide - presque naturellemême sur de longues distances.
Un défi à revivre en vidéo S’il est évident qu’un long tra jet en électrique demande un minimum de préparation, il est tout aussi évident que ce type de mobilité est désor mais une réalité opération nelle, y compris pour des collaborateurs qui partent avec leur voiture de socié té sur leur lieu de va cances. Mon périple m’a en tout cas moi-même
Si vos conducteurs sont réticents, cette vidéo est idéale à leur partager. Elle répondra à toutes leurs questions et les rassurera à coup sûr sur l’expérience.
rassuré sur de nombreux points et devrait permettre de rassurer également vos conducteurs. Cette aventure a été filmée, étape par étape, dans une


Short-list ou budgets

La sélection des véhicules est l’un des leviers les plus stratégiques pour gérer efficacement votre flotte. Certaines entreprises optent pour une short-list de modèles imposés, tandis que d’autres préfèrent donner aux conducteurs une liberté encadrée par un budget. Les deux approches ont leurs avantages et leurs inconvénients. Vous ne savez pas quelle approche choisir ? Voici un tour d’horizon des avantages et inconvénients de chacune de ces stratégies.
par Damien Malvetti
»
Short-list de véhicules : standardisation et maîtrise
La short-list est une liste restreinte de modèles de véhicules pré-sélectionnés par l’entreprise, parmi lesquels les conducteurs doivent choisir leur voiture de société.
Avantages
• Simplicité de gestion : limiter le choix à quelques modèles réduit la complexité administrative (commandes, contrats, entretiens) et le nombre de contacts avec les marques.
• Conditions commerciales avantageuses : en concentrant les volumes sur un nombre restreint de modèles, l’entreprise peut négocier des réductions plus importantes avec les constructeurs et les loueurs.
• Homogénéité du parc : facilite la gestion de l’entretien, des pièces détachées et de la logistique.
• Conformité aux objectifs RSE : l’entreprise peut orienter la short-list uniquement vers les modèles 100 % électriques, renforçant son image "écologique" et respectant ainsi la fiscalité verte en Belgique.
Inconvénients
• Moins de choix pour les conducteurs : ce qui peut générer une frustration et un sentiment de manque de flexibilité.
• Moins d’adaptabilité aux besoins individuels : certains collaborateurs (longs trajets, missions spécifiques) pourraient trouver que les véhicules proposés ne répondent pas parfaitement à leurs attentes.
Budgets fleet : liberté et responsabilisation
Le fonctionnement sur base d’un budget consiste à définir une enveloppe financière maximale par collaborateur, qui peut alors choisir librement son véhicule tant que son prix reste dans cette limite. Dans
certains cas, le collaborateur peut augmenter son budget en échange d'un sacrifice salarial, en accord avec la politique de son entreprise.
Evidemment, l'entreprise peut imposer certaines règles, par exemple l'obligation d'opter uniquement pour des modèles 100 % électriques pour bénéficier des avantages fiscaux, l'obligation de choisir certaines options, etc.
Avantages
• Souplesse pour les conducteurs : chacun choisit un véhicule en fonction de ses besoins et préférences, tant que le prix reste dans les limites définies.
• Attractivité RH : proposer une liberté de choix peut renforcer l’image employeur et attirer de nouveaux talents.
• Responsabilisation : les conducteurs apprennent à faire des compromis (équipements, options, marque) en respectant l’enveloppe fixée.
Inconvénients
• Gestion plus complexe : diversité des marques, contrats, délais de livraison et coûts d’entretien.
• Moins de pouvoir de négociation : les volumes sont dispersés entre différents constructeurs, ce qui réduit la capacité à obtenir de meilleures conditions fleet.
• Risque budgétaire : certains collaborateurs maximiseront toujours leur budget, ce qui peut entraîner une flotte globalement plus coûteuse.
Quelle solution privilégier ?
Vous l'aurez compris: chaque stratégie a ses avantages et ses inconvénients. Mais alors, laquelle faut-il choisir? Le choix dépend en fait du profil de votre entreprise et de ses priorités.

Short-list
Définition
Simplicité de gestion
Pouvoir de négociation
Flexibilité pour les conducteurs
Attractivité RH
Homogénéité du parc
Coût global
Transition énergétique
Profil idéal
Liste restreinte de modèles imposés par l’entreprise
Très élevée : contrats standardisés, suivi facilité
Fort : volumes concentrés chez peu de constructeurs
Limitée : choix réduit à quelques modèles
Moins perçue comme un avantage par certains collaborateurs
Favorise la standardisation (entretien, pièces, logistique)
Plus maîtrisé grâce aux négociations et au suivi
Facile à orienter vers des modèles électrifiés choisis par l’entreprise
Entreprises cherchant simplicité, maîtrise des coûts et standardisation
Si vous recherchez la simplicité et la maîtrise, voire la réduction des coûts, privilégiez la short-list.
Si votre volonté est d’offrir de la flexibilité et d’attirer les talents, optez pour le système de budget.
Il est aussi possible d'opter pour une approche hybride : de plus en plus d’entreprises combinent les deux méthodes en proposant une short-list par niveau de budget. Cela permet de conserver des avantages négociés tout en laissant une liberté encadrée aux conducteurs.
Il n’existe donc pas de solution unique adaptée à toutes les entreprises. L’important est de définir une politique claire et cohérente avec les objectifs de l’entreprise : maîtrise des coûts, satisfaction des collaborateurs, et respect des enjeux environnementaux. La short-list et le budget ne sont pas opposés : bien utilisés, ils peuvent même se compléter pour offrir le meilleur des deux mondes. n
Budget
Enveloppe financière fixée, libre choix du véhicule dans cette limite
Plus complexe : diversité des modèles, des contrats et des entretiens
Faible : volumes dispersés entre plusieurs marques
Élevée : chacun choisit selon ses besoins et préférences
Valorisé comme un bénéfice supplémentaire (liberté de choix)
Flotte hétérogène, gestion technique plus lourde
Risque d’augmentation si les collaborateurs maximisent toujours leur budget
Plus difficile à encadrer selon les choix des collaborateurs
Entreprises privilégiant flexibilité, attractivité et satisfaction des collaborateurs
Définir vos budgets fleet ne se fait pas à la légère. Il y a toute une série de paramètres à prendre en compte. Il est essentiel de définir des budgets clairs et réalistes afin de vous permettre de maîtriser les coûts, d’anticiper les dépenses et d’orienter la stratégie de mobilité de l’entreprise. Il convient d’ailleurs ici de différencier deux types de budgets : le budget fleet simple et le budget TCO (Total Cost of Ownership). Quelle est la différence entre ces deux approches et laquelle privilégier ?
Le budget fleet : une enveloppe simple et claire
Le budget fleet est une enveloppe financière définie par l’entreprise, souvent sur base mensuelle, que chaque collaborateur peut utiliser pour choisir son véhicule. En gros, il s’agit souvent du montant du loyer mensuel affiché par le loueur, dans le cas d’un leasing opérationnel. Le conducteur peut donc choisir un véhicule agrémenté de quelques options, tant que le montant global de son loyer ne dépasse pas le budget fixé par son employeur.
Ce type de budget présente l’avantage d’être facile à communiquer et à comprendre par les conducteurs. Ils peuvent même l’obtenir facilement, soit directement via les sites web de certains loueurs, soit via leur concessionnaire qui dispose d’un accès aux calculateurs de loyers mensuels des sociétés de leasing.
Avec ce budget, l’entreprise sait à l’avance combien elle consacre par collaborateur et peut adapter facilement les montants selon les niveaux de fonction.
Par contre, ce budget leasing ne prend pas en compte les coûts indirects (sinistres, consommation réelle, etc.). Il y a donc un risque de sous-estimer les dépenses réelles liées à l’utilisation quotidienne des véhicules.
Le budget TCO : une vision globale et réaliste
Le TCO (Total Cost of Ownership) représente le coût complet d’un véhicule sur toute sa durée de vie ou sur une période contractuelle (souvent 36 à 60 mois). Il inclut :
• Le prix d’achat ou le loyer de leasing
• L’entretien, les réparations et les pneus
• Le carburant ou l’électricité
• L’assurance et les taxes de roulage et de mise en circulation
• La valeur résiduelle (dans le cas d’un leasing)
Le budget TCO offre une vision plus complète puisqu’il prend en compte tous les coûts directs et indirects liés au véhicule. Il permet aussi de plus facilement pouvoir comparer des véhicules entre eux, au-delà de leur simple prix catalogue. Par contre, le calcul du TCO est plus complexe et ne peut souvent se faire que via des outils de calculs dédiés comme le Car Cost Advisor d’Eurofleet Consult. Les concessionnaires disposent généralement de cet outil et sont en mesure de communiquer le budget TCO d’une voiture. Mais les conducteurs ont bien souvent du mal à comprendre cette approche.
Dans la pratique cependant, rien ne vous empêche de combiner les deux : communiquer en interne sur un budget fleet facile à comprendre, mais se baser sur le TCO pour négocier, comparer et planifier votre flotte.
Définir une enveloppe par profil de conducteur
Pour la bonne compréhension de tous et pour une gestion efficace, il est essentiel de définir des budgets clairs et réalistes. Chaque collaborateur n’a pas les mêmes besoins. Pour plus d’efficacité, un budget peut par exemple être fixé en fonction des profils :
• Managers : véhicules à forte image, kilométrages élevés
• Commerciaux : véhicules pratiques et fiables pour de longs trajets
• Employés : véhicules fonctionnels pour trajets courts et usage limité
Ces différentes catégories - et le montant qui leur est allouédoivent être mentionnées dans votre car-policy pour éviter toute discussion.
N’oubliez pas également de réévaluer vos budgets. Les prix catalogue des véhicules, les loyers et la fiscalité évoluent rapidement. Un budget fixé il y a 3 ans n’est plus adapté aujourd’hui. Il est donc conseillé de les revoir tous les deux ou trois ans, en tenant compte de toutes ces évolutions, mais aussi de l’attractivité RH de votre entreprise par rapport à vos concurrents.
Exemple de grille budgétaire par niveau de fonction











Recharge au bureau
La conduite électrique progresse à une vitesse fulgurante et occupe une place centrale dans la transition énergétique. Mais au moment même où cette croissance s’accélère, les défis deviennent visibles : l’électrification des transports entraîne des obstacles qui peuvent freiner l’ensemble de la transition énergétique. En particulier, l’utilisation simultanée de nombreux points de charge met le réseau électrique sous forte pression. Conséquences : pénuries de capacité, vitesses de charge plus lentes et coûts plus élevés pour les exploitants de bornes (CPO) en raison des pics de consommation. Autrefois, la solution était simple : demander un raccordement plus puissant pour garantir suffisamment d’électricité pour la recharge. Aujourd’hui, les délais d’attente sont si longs que cette option n’est plus réaliste pour de nombreuses entreprises. De plus en plus, il devient clair que pour charger de manière durable, il faut optimiser la capacité déjà disponible.
par Jordi Steenman - Country Manager Benelux de Reev.

» Une infrastructure de recharge bien pensée
La gestion intelligente de l’énergie consiste à répartir correctement la charge entre les différentes phases. Dans les bâtiments équipés de plusieurs bornes, le courant passe généralement par un tableau principal (HV), puis vers des sous-tableaux (OV), eux-mêmes parfois connectés à d’autres. Ce schéma est typique des infrastructures de recharge conçues pour évoluer.
Chaque sous-tableau dispose d’une capacité maximale à ne pas dépasser. Il est donc essentiel de répartir la consommation non seulement entre les différents OV, mais aussi de manière équilibrée entre les trois phases - si l’on fonctionne en triphasé. Sinon, un déséquilibre peut endommager l’infrastructure. Ce problème est particulièrement présent avec les hybrides rechargeables (PHEV) et certains véhicules 100 % électriques (BEV), qui se chargent souvent sur plusieurs phases en même temps, entraînant un déséquilibre automatique. Les risques dépendent de la structure du réseau et du nombre de bornes raccordées :
• Si le neutre doit compenser le déséquilibre des phases, une capacité de charge élevée peut causer des dommages thermiques ou des pannes réseau.
• Des charges différentes par phase peuvent provoquer des baisses de tension, risquant d’endommager les appareils électroniques du bâtiment et l’infrastructure de recharge.
• Une répartition inégale peut aussi déclencher à tort certains dispositifs de sécurité, comme les disjoncteurs différentiels.
Sans gestion énergétique intelligente, ces risques finiront tôt ou tard par perturber le système de recharge, avec des dommages imprévisibles.
Optimiser la capacité de recharge
C’est ici qu’intervient le système de gestion énergétique (EMS). Il permet d’éviter la surcharge des tableaux et des phases, en redistribuant intelligemment la charge. L’EMS peut être câblé, avec des connexions physiques vers chaque borne, ou basé sur le cloud, pilotant l’ensemble via un système en ligne. Cette seconde option est particulièrement intéressante pour les infrastructures moyennes à grandes, car elle permet de gérer facilement des centaines de bornes sans un enchevêtrement de câbles.
« La transition vers la mobilité électrique est indispensable à la transition énergétique. Mais pour maintenir l’élan, des solutions intelligentes et abordables sont cruciales. »
Jordi
Steenman, Country Manager Benelux de Reev.
L’EMS peut gérer la charge de deux manières : statique ou dynamique. Les deux méthodes évitent les déséquilibres et les surcharges, mais avec une différence majeure. La gestion statique fixe une capacité (kWh/ampères) pour un groupe de bornes, ensuite partagée entre elles. La gestion dynamique est plus flexible, car elle prend aussi en compte les autres consommations du réseau (bâtiment, équipements, etc.) et ajuste la puissance de charge en conséquence. Pour ce type de pilotage dynamique via un EMS cloud, un compteur d’énergie supplémentaire est nécessaire afin de mesurer en continu la consommation du réseau local.
Au-delà de la protection de l’infrastructure, un EMS améliore également l’expérience de recharge. Les conducteurs de véhicules électriques n’ont pas tous les mêmes besoins, et un EMS peut en tenir compte. Il est par exemple possible de prioriser certains points de charge, utilisateurs ou groupes d’utilisateurs, afin d’adapter la capacité en fonction des priorités. On peut ainsi accorder la priorité à certains véhicules de flotte qui doivent repartir rapidement. Enfin, un regard vers l’avenir : si la conduite électrique est déjà durable, la recharge peut l’être encore davantage. Aujourd’hui, un véhicule se recharge « à l’aveugle » avec l’électricité disponible, qu’elle soit verte ou grise. Demain, il sera possible de piloter activement la recharge pour qu’elle corresponde mieux aux moments de production d’énergies renouvelables.
Conclusion
La transition vers la mobilité électrique est indispensable à la transition énergétique. Mais pour maintenir l’élan, des solutions intelligentes et abordables sont cruciales. La généralisation des systèmes de gestion énergétique permet d’exploiter au mieux les raccordements existants, d’éviter une surcharge supplémentaire du réseau et de continuer à progresser vers une mobilité plus durable. n


Opinion leader - Steve Nys, Fleet Manager de Toyota et Lexus
Si jusqu’à présent, l’offre de Toyota en matière de véhicules 100 % électriques restait limitée, le constructeur japonais met les bouchées doubles et arrive avec une vraie gamme de modèles dans les mois à venir. L’occasion pour link2fleet de faire le point avec Steve Nys, Fleet Manager de Toyota et Lexus.
par Damien Malvetti
» link2fleet : Où se positionne Toyota aujourd’hui sur le marché?
Steve Nys : « Le groupe Toyota figure à la 6e place des 10 marques mondiales les plus connues et est d’ailleurs le seul constructeur à s’y positionner, aux côtés de Google, Apple, Amazon, Disney ou Louis Vuitton et Coca Cola. C’est même le seul acteur de mobilité dans le top 10. C’est une fierté pour nous et cela prouve que nos produits sont appréciés par nos clients. Au niveau des chiffres, pour la 4e année consécutive, nous sommes le 2e constructeur en Europe avec 1,217 million de véhicules vendus en 2024. Notre croissance y est linéaire et nous y disposons de 8 usines. Résultat : 80 % de nos véhicules vendus en Europe sont produits sur le continent. Sur le marché belge, nous faisons actuellement 55 % de ventes privées et 45 % de ventes fleet. Pour les particuliers, nos modèles full hybrides sont un vrai succès. Evidemment, pour les clients fleet, c’est différent. Notre offre électrique était jusqu’à présent encore très limitée, alors que la fiscalité belge pousse les entreprises vers le full électrique. Mais nos modèles 100 % électriques arrivent au bon moment. Tous les modèles annoncés seront lancés sur le marché européen entre fin de cette année et le premier trimestre 2026. »
l2f : Et de quels modèles s’agit-il ?
S.N. : « Le bZ4X mis à jour et sa version Touring, l’Urban Cruiser et le C-HR+ chez Toyota et le RZ mis à jour chez Lexus, qui disposera, en option du petit volant papillon qui redéfinit la façon de manœuvrer et de conduire ainsi que la berline ES. Au vu des réactions spontanées des clients, on pense que le C-HR+ devrait être le plus vendu auprès des clients fleet. L’arrivée de tous ces modèles est vraiment importante pour nous et marque aussi un tournant. Nous offrons 10 ans de garantie sur les batteries de nos VE, ce qui est un gage de fiabilité et est surtout très bon pour les valeurs résiduelles. En 2026, le groupe prévoit de disposer de 14 modèles 100 % électriques pour les trois marques : Toyota, Lexus et notre gamme utilitaires. »
l2f : Le LCV, c’est justement aussi un marché sur lequel Toyota se positionne de plus en plus. Quels sont vos objectifs en la matière ?
nous avons développé un réseau dédié de 17 Toyota Professional Centres, ce qui nous permet de couvrir 80 % du marché Belux. Là, le client reçoit un accueil personnalisé et est directement en contact avec des forces de vente dédiées. Ces Centres disposent aussi des compétences professionnelles nécessaires pour intervenir sur les véhicules utilitaires légers, mais aussi de l’infrastructure adaptée à ces véhicules. Sur ce segment, nos KPI sont très élevés, pas seulement en termes de vente, mais aussi en matière de satisfaction client. Aujourd’hui, nous avons passé le cap des 100.000 véhicules utilitaires vendus en Europe, avec une progression de 20 % de nos ventes par rapport à 2023. Dans un marché aussi compétitif, c’est un très beau résultat. »
l2f : Sur le marché du LCV, n’est-il pas compliqué de se positionner face aux modèles Stellantis, qui sont finalement identiques aux vôtres, excepté quelques éléments de design ?
S.N. : « D’abord, nos équipes surveillent fortement tout ce qui sort des usines Stellantis pour s’assurer que les véhicules correspondent aux normes de qualité de Toyota. Ensuite, nous misons beaucoup sur les compétences de nos équipes sur le terrain et sur notre USP pour nous démarquer : notre programme ‘Toyota Relax’ qui offre une garantie de 10 ans. Enfin, le marché Pro est fortement lié au marché fleet. C’est le principe du one-stop-shopping. Si un client dispose déjà de véhicules particuliers Toyota dans sa flotte, il a tout intérêt à également travailler avec nous pour ses utilitaires. »
l2f : Revenons-en aux voitures. Quelles sont les ambitions du groupe pour l’avenir ?
S.N. : « Aujourd’hui, notre gamme compte 34 modèles, ce qui
S.N. : « Oui, nous mettons fortement le focus sur ce segment, surtout depuis 2023. Aujourd’hui, nous disposons d’une gamme complète avec un modèle dans chaque segment de marché, et surtout d’une offre 100 % électrique. La prochaine génération de notre pick-up Hilux sera d’ailleurs 100 % électrique et elle est pour très bientôt. Pour mieux servir cette clientèle, « Le groupe Toyota figure à la 6e place des 10 marques mondiales les plus connues. »
Steve Nys est Fleet Manager de Toyota depuis 2022.
1 » Parmi les nouveautés électriques à venir, le C-HR+ est le plus prometteur pour la clientèle fleet.

2 » En matière de LCV, Toyota a passé le cap des 100.000 véhicules utilitaires vendus en Europe.
nous permet d’être présent sur tous les segments de marché. Notre ambition, c’est d’élargir notre part de marché sur chacun des segments. »
l2f : Et pour l’atteindre, l’arrivée des modèles électriques devrait être bénéfique.
S.N. : « Certainement, mais pas seulement. En Belgique, la fiscalité pousse clairement vers les véhicules 100 % électriques, mais tout le monde n’est pas encore prêt pour ce switch. Je pense évidemment aux particuliers, mais aussi aux indépendants ou à certains profils dans les sociétés. Prenez l’exemple de notre Yaris qui plaît encore énormément aux entreprises de services médicaux grâce à son faible taux de CO2 et ses consommations maitrisées. Dans certains cas, un calcul TCO (Total Cost of Ownership, NDLR) montre qu’une voiture autre que 100 % électrique peut s’avérer encore intéressante. Le TCO, c’est vraiment l’élément rationnel. Nous misons beaucoup sur les formations en matière de TCO pour les collaborateurs de nos concessionnaires. Et nous insistons énormément sur l’importance de connaître les besoins et le profil de la personne à qui ils s’adressent. »
l2f : Et comment va évoluer Lexus ?
S.N. : « Lexus, c’est un petit diamant, une marque avec énormément de potentiel et des clients très fidèles. Avec Lexus, on mise beaucoup sur l’expérience client. On flirte avec les 100.000 unités vendues en
Europe, ce qui pour une marque de niche, n’est pas mal du tout. Toute la gamme va s’électrifier également dans les années à venir. Nous disposons aujourd’hui déjà du RZ, mais dans quelques mois arrivera donc également la nouvelle berline ES, notamment dans une version 100 % électrique. C’est un produit qui plaît beaucoup aux chauffeurs de taxis entre autres. »
l2f : Le modèle d’agence, que certains de vos concurrents ont mis en place, vous l’envisagez ?
S.N. : « Non, ce n’est pas notre stratégie. Nous voulons continuer à fonctionner sur un modèle de vente traditionnel avec nos dealers. Ils sont notre force de vente, répartis au sein de 84 points de vente au Belux. »
l2f : Dernière question : Toyota était pionnier dans l’hydrogène. Aujourd’hui, vous y croyez encore ?
S.N. : « Il faut regarder les faits. Aujourd’hui, il y a 7 stations à hydrogène dans notre pays. Il y a bien des initiatives qui sont prises pour développer l’hydrogène, mais pas sur le long-terme. Cette technologie est surtout portée par quelques grands groupes. Cependant, pour un groupe comme Toyota, c’est valorisant de pouvoir montrer que nous avons cette capacité à développer ce type de véhicule et d’être prêt si un jour la technologie devait vraiment percer. Personnellement, j’y crois plutôt sur des véhicules plus lourds comme les camions par exemple. » n

Company Car Report 2025
L’édition 2025 du Company Car Report confirme une réalité devenue incontournable : la voiture de société reste un pilier central de la mobilité professionnelle en Belgique, mais elle est en pleine mutation. Cette transformation ne se limite plus aux modèles ou aux contrats de leasing : elle touche désormais au cœur des stratégies des entreprises, où électrification, maîtrise des coûts et attractivité pour les collaborateurs s’entremêlent. 412 gestionnaires de flotte ont répondu à notre enquête dont voici les grandes tendances.
par Damien Malvetti

»Une professionnalisation accrue de la gestion de flotte
Près de la moitié des gestionnaires adoptent désormais une approche basée sur le TCO (Total Cost of Ownership). Cela traduit un changement de paradigme : le leasing mensuel n’est plus l’unique repère, et les entreprises intègrent désormais carburant, entretien, fiscalité et valeur résiduelle dans leurs calculs. L’objectif est clair : optimiser la compétitivité tout en ouvrant la voie à l’électrification.
POURCENTAGE ACTUEL DE VOITURES 100 % ÉLECTRIQUES (BEV)
La montée en puissance du 100 % électrique
Le rapport montre que 98 % des entreprises disposent déjà de véhicules électriques dans leur parc. Le mouvement est donc généralisé, mais les rythmes diffèrent : un tiers des entreprises se situe entre 26 et 50 % de BEV, tandis que 12 % dépassent déjà les 75 %. D’ici trois ans, la majorité des gestionnaires ambitionne d’avoir une flotte majoritairement, voire totalement, électrique. Cette progression s’explique par la double pression fiscale et sociétale, mais aussi par une offre de modèles désormais plus diversifiée. Toutefois, les décideurs restent vigilants : l’autonomie reste le premier critère de sélection (81 %), suivi par le prix d’achat et le TCO, confirmant que le réalisme économique prime toujours sur l’enthousiasme technologique.
L’infrastructure, maillon central de la transition Si l’électrique progresse, les entreprises soulignent que l’infrastructure reste le principal frein. Plus de la moitié des répondants jugent l’offre de bornes encore insuffisante, surtout en Wallonie, tandis que Bruxelles et la Flandre affichent déjà une élec-
n Véhicules 100 % électriques (BEV) n Véhicules plug-in hybrides (PHEV) n Véhicule hybrides non-rechargeables (HEV) n Véhicules à hybridation légère (MHEV) n Diesel n Essence n CNG/Hydrogène
trification plus poussée. Cette fracture régionale se reflète dans l’usage quotidien : près de 25 % des gestionnaires de flotte wallons rapportent des difficultés liées au manque de bornes publiques, contre 21 % en Flandre.
Face à cela, les entreprises multiplient les solutions. La grande majorité propose désormais la recharge à domicile et sur site, complétée par le réseau public pour les longs trajets. Cependant, seules 24 % incluent la borne dans le contrat de leasing, ce qui montre que la standardisation n’est pas encore atteinte. Le remboursement de l’électricité consommée à domicile, en revanche, est quasi généralisé (87 %).
SOLUTIONS DE RECHARGE METTEZ-VOUS À DISPOSITION DE VOS COLLABORATEURS ?
Perspectives : vers une flotte 2030 plus incertaine Si l’horizon 2028-2030 se rapproche, une part importante des entreprises reste prudente : seules 30 % se projettent dans une flotte 100 % électrique à cet horizon, tandis que 44 % estiment ne pas pouvoir franchir le cap si rapidement. Les obstacles sont bien identifiés : coût d’achat encore élevé, autonomie, disponibilité des modèles adaptés et surtout infrastructure de recharge. Pour accélérer la transition, les gestionnaires de flotte réclament avant tout une baisse des prix et une meilleure visibilité réglementaire.
QUEL PRESTATAIRE DE SERVICES UTILISEZ-VOUS POUR LA GESTION DES SESSIONS DE RECHARGE ?
n Bornes de recharge sur le site de l'entreprise n Recharge au domicile du collaborateur (avec mise à disposition d'une borne) n Recharge via le réseau public n Recharge rapide sur stations (autoroutes, hubs) n Recharge à domicile via un smart cable
La satisfaction des conducteurs : un indicateur clé Malgré ces freins, la perception des conducteurs déjà passés à l’électrique est largement positive : plus de trois quarts se déclarent satisfaits, dont près d’un quart très satisfaits. Les gestionnaires de flotte voient là un signe encourageant, mais restent conscients de la nécessité d’accompagner davantage la transition. Or, 77 % des entreprises n’ont encore mis en place aucun dispositif de soutien ou de formation à l’électromobilité. Cela souligne un paradoxe : la technologie avance plus vite que l’accompagnement humain.
n Carte multi-réseaux n Fournisseur de bornes dédicacé n Aucun, chaque conducteur gère ses sessions de recharge n Autres
Conclusion
Le Company Car Report 2025 montre une Belgique résolument engagée sur la voie de l’électrification, mais confrontée à des réalités contrastées selon les régions et les profils de flotte. Les gestionnaires avancent avec pragmatisme, en arbitrant entre fiscalité, coûts globaux et attractivité RH. La réussite de cette transition dépendra moins de la seule technologie que de la capacité des acteurs à développer un écosystème complet : bornes, services, accompagnement des conducteurs et stabilité réglementaire. n
Découvrez tous les résultats du Company Car Report 2025 en scannant ce QR-Code :

Puma Gen-E, Explorer & Capri
La fiscalité actuelle ne rend intéressants sur le plan fiscal que les véhicules de société entièrement électriques. De plus, les objectifs stricts en matière de CO2 obligent les constructeurs à vendre autant de véhicules électriques que possible. « Les clients fleet peuvent désormais en profiter grâce aux promotions sur les modèles Puma Gen-E, Explorer et Capri », explique Bart Van Rossen, Fleet Manager chez Ford.
« Ford propose actuellement des primes de stock particulièrement attractives sur les Puma Gen-E, Explorer et Capri, tant pour les PME que pour les grandes flottes. »

» Avec la Puma Gen-E, l'Explorer et la Capri, Ford dispose dans sa gamme des modèles parfaits pour aider les entreprises à passer au 100 % électrique. « Il est intéressant pour les entreprises d'opter pour des modèles entièrement électriques, mais en raison des objectifs de CO2 fixés par l'Union européenne, les constructeurs ont eux-mêmes intérêt à encourager l'achat et l'immatriculation de véhicules électriques », explique Bart Van Rossen. « C'est pourquoi Ford propose actuellement des primes de stock particulièrement attractives sur les Puma Gen-E, Explorer et Capri, tant pour les PME que pour les grandes flottes. »


Puma Gen-E: compacte à l’extérieur, spacieuse à l’intérieur
Avec sa longueur de 4,21 mètres, le Puma est idéal pour qui roule régulièrement en ville. La version 100% électrique, Puma Gen-E a une autonomie de 376 km, mais en conduite urbaine, celle-ci peut grimper jusqu’à 523 km. La recharge de 10 à 80% sur un chargeur rapide prend seulement 23 minutes. De quoi rendre ce cross-over électrique idéal tant pour les déplacements domicile-travail quotidiens que pour les trajets spontanés. « D'autant plus que la Puma Gen-E offre plus d'espace de rangement que ne le laissent supposer ses dimensions compactes », ajoute Bart Van Rossen. « Grâce à son coffre innovant GigaBox de 523 litres et à un frunk de 43 litres à l’avant. »
Explorer: jusqu’à 602 km d’autonomie
Celui qui a besoin de davantage d’espace, peut opter pour l’Explorer dont la version Extended Range offre jusqu’à 602 km d’autonomie. Outre une connectivité étendue et un équipement de série généreux, ce SUV de 4,47 mètres de long peut se targuer de quelques fonctionnalités intelligentes. Ainsi, l'écran tactile SYNC Move de 14,6 pouces est coulissant et, derrière cet écran, vous disposez d'un espace de rangement caché et verrouillable grâce à « My Private Locker ».
Sans oublier la MegaConsole, qui offre un volume de 17 litres et des possibilités de rangement flexibles.
Capri: design iconique
Et puis il y a la Capri, qui allie l'âme d'une voiture de sport à la praticité d'un SUV. Ce coupé crossover combine une technologie de pointe à un design em-

blématique et, tout comme l'Explorer, offre une grande autonomie et un équipement complet. « Le choix entre l'Explorer et la Capri n'est pas seulement une question de design », explique Bart Van Rossen. « La Capri est également 16 centimètres plus longue et offre ainsi 100 litres d'espace de rangement supplémentaires. » n
Vous êtes intéressé ? Contactez votre concessionnaire Ford ou l'équipe Ford Fleet.
1 » Ford Explorer
2 » Ford Puma Gen-E
3 » Ford Capri
link2fleet webinar
Le budget de mobilité, qui devrait devenir obligatoire dès le 1er janvier 2026, n’est pas seulement l’un des plus grands enjeux du moment pour les gestionnaires de flotte. Ce sujet devrait vous occuper durant les mois à venir. Voilà pourquoi, chez link2fleet, nous avons pris les devants avec, notamment, une grande première pour l’un de nos webinaires !
par Maxime Pasture

PILIER 1
PILIER 2 PILIER 3
» En pleine semaine de la mobilité, jeudi 18 septembre dernier, vous étiez près de 500 inscrits à vous intéresser au budget de mobilité. Et pour cause, le gouvernement fédéral a l’intention de le rendre obligatoire pour tout collaborateur ayant droit à une voiture de société, dès le 1er janvier 2026. À l’heure de boucler cet article, ce projet de loi n’a pas encore été voté. Mais comme l’expliquait notre expert en introduction de webinaire, Thierry Devresse, CEO de My Mobility Budget Butler (MMBB) : « Il y a 95 % de chances que ça devienne obligatoire, que les employés soient demandeurs ou non. En 2025, entre 20.000 et 25.000 collaborateurs sont concernés. Mais dès l’an prochain, avec le budget mobilité pour tous, le potentiel grimpera à plus de 4 millions d’utilisateurs ! »
2 groupes par webinaire : une grande première !
Le budget de mobilité n’est pas une nouveauté. Les premières lignes ont été écrites en 2019 avec des adaptations jusqu’en 2024. Par conséquent, certaines entreprises ont déjà mis en place le budget de mobilité. D’autres, non. Voilà pourquoi, pour la première fois lors de nos webinaires, nous avons mis en place deux groupes dans chaque session linguistique : un groupe qui n’a pas (encore) de budget mobilité, pour aider à passer de l’idée à l’action, et un groupe qui a déjà implémenté le budget mobilité afin de l’optimiser. Nos experts se sont répartis entre les deux groupes pour donner un maximum d’informations et répondre aux - très - nombreuses questions.
Comment et pourquoi passer à l’action ?
Le bureau de consultance en mobilité durable, Traject, a pris soin de s’adresser à ceux qui n’ont pas encore commencé à travailler avec le budget de mobilité. Qu’en retenir ? Qu’il existe trois piliers qu’on peut comparer à un menu qu’on personnalise au restaurant.
« Il y a 95 % de chances que le budget mobilité devienne obligatoire, que les employés soient demandeurs ou non. »
Thierry
Devresse, CEO de My Mobility Budget Butler (MMBB)

Pilier 1 : c’est l’entrée, pas obligatoire. Il s’agit d’une voiture de société respectueuse de l’environnement.
Pilier 2 : c’est le plat, avec une multitude de choix. Il s’agit des différents moyens de transport durables et des frais de logement. Au contraire des deux autres, ce pilier n’est pas taxé.
Rappelons que les frais de logement ne concernent que les employés habitant à moins de 10 km réels (à vol d’oiseau, donc) de leur lieu de travail principal. Thierry Devresse précise : « À l’avenir, le gouvernement pourrait mettre en place un plafond pour le remboursement des frais de logement. À surveiller, donc. »
Pilier 3 : il s’apparente au dessert. On ne le prend que s’il reste de la place. Il représente le solde du budget restant après déduction des dépenses des premier et deuxième piliers.
« D’abord analyser quels sont les objectifs de la société. Ensuite, rencontrer les bons acteurs pour aider à implémenter le budget de mobilité. Enfin, choisir les (bons) partenaires. »
Trees Vandenbulcke, expert en mobilité chez Traject

« Et pourquoi commencer dès aujourd’hui ?
Pour être un employeur attractif et attirer des talents, pour le bien être des collaborateurs, pour réduire les émissions de CO2 en allant vers une mobilité plus durable et pour optimiser les solutions de mobilité au sein de l’entreprise. »
Pierre Bertin, expert en mobilité chez Traject

Comment commencer avec le budget mobilité, d’après Traject ? En 3 phases :
A. D’abord analyser quels sont les objectifs de la société.
B. Ensuite, rencontrer les bons acteurs pour aider à implémenter le budget de mobilité : consultants, experts en mobilité, plateforme Mobility as a Service, département des ressources humaines, avocats, etc.
C. Enfin, choisir les (bons) partenaires.
Et pourquoi commencer dès aujourd’hui ?
Toujours d’après Trees Vandenbulcke et Pierre Bertin, experts en mobilité au sein de la société Traject, pour au moins 4 raisons :
1. Pour être un employeur attractif et attirer des talents : ceci a d’ailleurs été confirmé dans les sondages, par plus de 80 % des participants, lors de notre webinaire.
« Il y a deux formules pour calculer le budget mobilité. D'un côté, il y a la formule avec les frais réels. De l’autre, une formule forfaitaire souvent plus avantageuse. »
Bart Vanham, Partner chez Fleet360
Vous avez manqué ce webinaire ? Visionnez-le en vous inscrivant sur notre plateforme online :


2. Pour le bien être des collaborateurs.
3. Pour réduire les émissions de CO2 en allant vers une mobilité plus durable.
4. Pour optimiser les solutions de mobilité au sein de l’entreprise.
Comment optimiser le budget mobilité ?
Comme déjà mentionné, certaines entreprises ont déjà implémenté le budget mobilité. L’optimisation se fera donc avec des experts et des entreprises comme CIAC Fleet, Fleet360, Traject et MMBB, au cas par cas. Il existe d’ailleurs diverses méthodes pour augmenter l’adoption du budget mobilité : une explication de celui-ci auprès des (nouveaux) employés de manière personnalisée ou encore une modification de la car-policy pour rendre le budget mobilité plus attractif, entre autres…
Deux formules de calcul
De son côté, Bart Vanham, Partner chez Fleet360, a présenté les deux formules pour calculer le budget mobilité. D’un côté, il y a la formule avec les frais réels. De l’autre, une formule forfaitaire souvent plus avantageuse. Dans les deux cas, en 2025, le plancher du budget mobilité était de 3.164 €/an, avec un plafond de 16.875 €/an (environ 1.400 €/mois).
En principe, le budget mobilité est déterminé individuellement et sera mis en place à la fin du contrat de leasing automobile en cours. n

Assurance spécifique pour la mobilité douce
Le nombre d'accidents du travail impliquant des travailleurs utilisant des modes de transport doux a fortement augmenté ces dernières années, selon une étude récente d'Assuralia, la fédération des entreprises d'assurances. Ce constat soulève la question de savoir si l'assurance accidents du travail obligatoire offre une couverture suffisante. Ou est-il préférable pour les entreprises de souscrire des assurances complémentaires ?
par Kevin Kersemans
» Que ce soit en raison de l'augmentation constante des embouteillages ou des possibilités offertes notamment par le budget de mobilité et les plans cafétéria, le fait est que les moyens de transport alternatifs tels que les vélos et les trottinettes, électriques ou non, gagnent en popularité pour les trajets domicile-travail. Cela s'inscrit dans la politique des entreprises qui misent sur la mobilité durable et le bienêtre de leurs employés, car cette « mobilité douce » contribue à un mode de vie plus sain, à une réduction des émissions et à une mobilité plus fluide, mais elle entraîne également une augmentation des risques dans la pratique.
L'étude publiée en septembre par Assuralia à l'occasion de la Semaine de la Mobilité ne laisse aucun doute : le nombre d'accidents du travail impliquant des
Accident sur le chemin du travail (2019-2023)
Répartition selon les conséquences de l'accident
Vélo
Trottinette électrique
Vélo électrique
Speedpedelec
le
Vélo
Trottinette électrique
Vélo électrique
moyens de transport doux a augmenté de 14 % en cinq ans. Pour 2024, l'association professionnelle des entreprises d'assurance estime que la part de la mobilité douce dans l'ensemble des accidents de trajet sera de 43 %. Vias a également tiré la sonnette d'alarme dans son baromètre de la sécurité routière (voir notre rubrique « Le chiffre » en page 4). Il n'est pas surprenant que les vélos et trottinettes électriques présentent des risques supplémentaires, compte tenu de leur vitesse plus élevée et de l'infrastructure souvent déficiente : des pistes cyclables insuffisamment sécurisées, des règles de circulation peu claires et un manque de contrôle augmentent considérablement les risques. Les entreprises qui misent sur la mobilité durable ont donc tout intérêt à ne pas se limiter aux avantages, mais à réfléchir également aux risques et à la couverture d'assurance correspondante.
« L'assurance accidents de travail obligatoire offre une protection de base, mais elle n'est pas suffisante pour couvrir tous les risques. »
En effet, un employé qui est victime d'un accident à vélo sur le trajet entre son domicile et son lieu de travail est en principe couvert par l'assurance accidents de travail obligatoire de son employeur, du moins en
Speedpedelec Autres accidents Autres accidents
Source : enquête Assuralia 2025
cité de travail qui en résulte. Mais la réalité se complique lorsqu'il s'agit de déplacements professionnels avec un vélo privé ou lorsque le travailleur utilise un vélo de fonction pendant son temps libre.
Dommages corporels ou matériels
« Il y a un double effet : d'une part, les employeurs encouragent l'utilisation de moyens de transport alternatifs dans le cadre du bien-être, des problèmes de mobilité, de l'offre de moyens de transport alternatifs via des plans cafétéria, etc. ; d'autre part, on constate également une augmentation du nombre d'accidents du travail sur le trajet domicile-travail », explique Erik Blankaerts, Executive Risk Solution Manager Accident/Mobility chez le courtier en assurances Vanbreda Risk & Benefits. « En d'autres termes, nous constatons un risque plus élevé d'absentéisme chez les employés qui utilisent beaucoup les moyens de transport alternatifs. »
L'étude d'Assuralia montre en effet que près de 8 accidents du travail sur 10 impliquant un scooter électrique entraînent une incapacité de travail temporaire, et 12 % de ceux impliquant un speed pedelec entraînent même une incapacité permanente. Il est donc clair que les coûts peuvent être élevés. Comme nous l'avons déjà mentionné, les dommages corporels et l'incapacité de travail dans de tels cas sont de toute façon couverts par l'assurance accidents du travail, qui est obligatoire dans notre pays.
« Les déplacements sur le trajet domicile-travail sont
en effet couverts par cette assurance obligatoire, quel que soit le moyen de transport utilisé par le travailleur », précise Erik Blankaerts. Mais cette assurance de base est loin de tout couvrir. Elle indemnise les dommages corporels, mais pas nécessairement les dommages matériels causés au véhicule utilisé, ni les risques supplémentaires tels que la responsabilité civile ou le vol. De plus, pour de nombreux travailleurs, il n'est pas toujours clair ce qui est couvert et ce qui ne l'est pas. Une communication claire et des informations transparentes sont essentielles à cet égard. C'est précisément là que le bât blesse, alors que la mobilité douce devient de plus en plus diversifiée et complexe.
Qui est responsable?
En ce qui concerne les dommages matériels et les dommages causés à des tiers, cela dépend, par exemple, si l'employeur ou l'employé est propriétaire du moyen de transport utilisé, selon Axa Belgium : « Si celui-ci appartient à l'employé, ce dernier doit veiller à souscrire lui-même une assurance responsabilité civile et dommages matériels », explique Laurent Javaux, responsable de la communication. « Si le véhicule appartient à l'employeur, c'est à ce dernier qu'il incombe de souscrire une assurance. Axa propose des solutions adaptées au risque, mais pas de formules spécifiques. »
M. Javaux souligne toutefois que certains « vélos » nécessitent tout de même une assurance RC spécifique : « C'est notamment le cas des speed pedelecs et, bien sûr, des cyclomoteurs de classe A et B, mais aussi des vélos ou trottinettes pesant plus de 25 kg, ainsi
« La prévention mérite une place centrale dans toute politique de mobilité. »
Erik
Blankaerts, Vanbreda Risk & Benefits
que des trottinettes électriques équipées d'une selle » (ces derniers étant en effet assimilés à des cyclomoteurs). Il est donc essentiel, tant pour les employeurs que pour les employés, de bien savoir quel véhicule est soumis à quelle réglementation. Cependant, la réglementation est complexe et évolue rapidement. En d'autres termes, des directives claires et un soutien sont nécessaires pour évaluer correctement les responsabilités.
Solutions adaptées
« Il existe aujourd'hui sur le marché des solutions d'assurance qui combinent les risques liés à la mobilité dans un seul et même package », explique Erik Blankaerts de Vanbreda Risk & Benefits. « Ces polices combinent généralement de nombreux risques liés au fait que les personnes se déplacent pour et par le travail, quel que soit le moyen de transport utilisé, et couvrent non seulement les dommages corporels et les dommages causés à (certains) moyens de transport, mais aussi les biens personnels, et incluent également une assistance en cas de panne, une responsabilité civile et une assistance juridique, ainsi qu'une assurance tous risques si vous vous déplacez avec votre propre voiture. »
C'est par exemple le cas chez Ethias, qui recommande systématiquement aux employeurs de souscrire des assurances spécifiques supplémentaires pour leurs

2 » La popularité du vélo pour se rendre au travail augmente, mais malheureusement, le nombre d'accidents de vélo suit également une tendance à la hausse.


3 » Les entreprises ont tout intérêt à proposer, par exemple, une formation au vélo axée sur la sécurité routière.
collaborateurs qui se déplacent à vélo, en trottinette ou via d'autres formes de mobilité douce et de transport, tant pour se rendre au travail que lors de déplacements professionnels. « Ethias a été le premier assureur en Belgique à lancer une formule qui n'assure plus seulement un moyen de transport, mais l'ensemble du trajet », explique la porte-parole Albane Lairesse.
« Cette solution, baptisée Mobility & More, protège l'employé quel que soit le mode de transport utilisé : à vélo, en trottinette, en transports en commun, à pied, dans certains cas en voiture partagée ou privée... ou en combinant plusieurs modes. Les garanties comprennent une couverture omnium pour les dommages, une assistance en cas de panne ou d'accident, une indemnisation en cas d'accident corporel, la responsabilité civile et l'assistance juridique. » Une approche qui s'inscrit donc parfaitement dans l'évolution des pratiques de mobilité.
« Près de 8 accidents du travail sur 10 impliquant une trottinette électrique entraînent une incapacité de travail temporaire. »
Avec Bike & More, Ethias propose également une assurance spécialement destinée à l'utilisation de moyens de transport alternatifs, notamment les vélos (électriques ou non), mais aussi les engins de déplacement tels que les trottinettes (électriques ou non), les rollers, les skateboards, les segways, les hoverboards, les monocycles, les skateboards électriques, les scooters pour personnes à mobilité réduite, etc., à condition qu'ils ne dépassent pas une vitesse de 25 km/h et ne soient pas soumis à une obligation d'immatriculation. « Cette formule offre également une assistance, une couverture des dommages corporels
du conducteur et des passagers, ainsi que la responsabilité civile », ajoute M. Lairesse.
L’importance de la prévention
Outre les assurances, le secteur souligne l'importance de la prévention. Erik Blankaerts, de Vanbreda Risk & Benefits : « La prévention doit occuper une place centrale dans toute politique de mobilité. L'assurance est importante, mais mieux vaut prévenir que guérir. Cela exige notamment que les employeurs jouent un rôle actif. Voici un conseil général que nous leur donnons : intégrez la sécurité des trajets domicile-travail dans votre politique de bien-être en encourageant et en facilitant l'utilisation de moyens de transport sûrs, en proposant des formations, en surveillant et en évaluant les accidents. Et, si nécessaire, adaptez les horaires de travail de manière flexible afin d'éviter les heures de pointe dans la mesure du possible. » À titre d'exemple, Erik Blankaerts cite l'un des clients de Vanbreda Risk & Benefits, chez qui les accidents sur le trajet domicile-travail avaient augmenté et où les accidents les plus graves se produisaient également sur le trajet domicile-travail, après que l'utilisation du vélo y ait été fortement encouragée. « L'employeur a alors mis en place une formation à la pratique du vélo axée sur la sécurité routière, les risques spécifiques liés à l'utilisation des vélos électriques et des speed pedelecs, la technique et l'agilité, et enfin la conduite défensive. »
Conclusion
La popularité croissante de la mobilité douce est une évolution durable et précieuse dans le domaine des déplacements domicile-travail, mais elle comporte également de nouveaux risques. Pour les employeurs, le message est clair : l'assurance accidents de travail obligatoire offre une protection de base, mais elle n'est pas suffisante pour couvrir tous les risques, notamment en matière de dommages matériels, de responsabilité civile ou de vol.
C'est pourquoi, pour ceux qui misent sur la mobilité durable, il n'est pas superflu, mais indispensable d'envisager des assurances complémentaires. Dans le même temps, il convient de souligner que la prévention est tout aussi importante : des infrastructures sûres, des formations et une réglementation claire sont essentielles pour limiter le nombre d'accidents. En bref, ceux qui encouragent la mobilité douce doivent également veiller à mettre en place une politique de mobilité bien pensée et largement soutenue, dans laquelle l'assurance, la sécurité, la formation et les infrastructures vont de pair. C'est la voie vers une mobilité professionnelle plus saine, plus sûre et plus durable. n

Les collaborateurs qui disposent d’une voiture de société doivent également pouvoir la stationner, pas seulement sur le parking de l’entreprise, mais aussi lorsqu’ils sont en déplacement.
par Kevin Kersemans
»Cela peut entraîner des formalités administratives fastidieuses. Pour les réduire, vous pouvez faire appel à des sociétés externes spécialisées. Certaines d'entre elles offrent même la possibilité de rentabiliser les places de parking inutilisées, tandis que d'autres se concentrent davantage sur le secteur public.

BePark a été lancée en 2011. La mission de l’entreprise est de gérer les places de parking sous exploitées, de les optimiser et de les rendre accessibles à ceux qui en ont encore besoin. Grâce à BePark, les entreprises peuvent mettre leur parking ou quelques places de stationnement à disposition d’habitants du quartier ou de visiteurs et ainsi récupérer une partie de leurs coûts. Les entreprises peuvent également utiliser BePark pour trouver une solution de parking pour leurs collaborateurs en déplacement. BePark gère aujourd’hui plus de 350 parkings, de 10 à 500 places, en Belgique, France et Luxembourg.

Arrive (avant : EasyPark Group) est un fournisseur mondial et conseiller en matière de services de parking digitaux. Le groupe est présent dans plus de 20 pays et 4.200 villes et travaille avec 5.000 exploitants de parking. EasyPark collabore avec les villes pour stimuler la numérisation et améliorer la circulation urbaine grâce à des informations basées sur les données et des solutions innovantes visant à rendre les villes plus agréables à vivre. EasyPark Business faci-
lite la gestion administrative des frais de stationnement et offre des options de facturation et de paiement flexibles. Dans certains parkings, Easypark propose également l'entrée et la sortie automatiques grâce à la reconnaissance des plaques d'immatriculation. De plus, l'application vous permet également de trouver des bornes de recharge et de payer la session de recharge.

En tant que filiale du groupe Keolis, Effia propose des solutions de parking sur les espaces publics et sur des terrains privés tant pour les clients des secteurs publics que privés (villes, gares ferroviaires, hôpitaux, centre commerciaux, etc.). L’entreprise profite de plus de 40 ans de knowhow dans le domaine de l’exploitation et de l’entretien de parkings et propose son expertise pour les projets de rénovation et pour le développement/la construction de nouveaux parkings. Aujourd’hui, Effia gère près de 600 parkings dans 240 villes et communes, ce qui en fait un acteur majeur dans le domaine du stationnement en France et en Belgique. Effia se positionne aussi dans le développement de la mobilité durable.
Indigo Park Belgium est spécialisée dans les solutions de stationnement innovantes pour les villes, les communes et les entreprises privées. Elle gère plus de 165 parkings dans notre pays, dont des parkings souterrains, des parkings à étages et des parkings en surface, ainsi que 160.000 places de stationnement dans la rue. Indigo souhaite offrir à ses clients la solution la plus adaptée et la plus efficace pour chaque problème de stationnement, qu'il s'agisse d'obligations contractuelles, du choix des équipements ou du modèle d'ex-
ploitation. Elle propose également des solutions visant à faciliter la mobilité urbaine et à soutenir la rénovation urbaine. Indigo offre également des solutions de recharge pour les parkings qu'elle gère, qu'il s'agisse de bornes de recharge normales ou rapides.
des bureaux, soutiennent la transition vers la mobilité et favorisent les objectifs ESG des entreprises et des propriétaires immobiliers.
Depuis plus de six décennies, Interparking, détenue à 61 % par AG Insurance et sa filiale AG Real Estate, fournit des solutions de stationnement dans toute l'Europe. L'entreprise conçoit, construit, finance et gère des parkings. Interparking Group est présent dans 9 pays et gère plus d'un millier de sites de stationnement, soit près de 317.000 places de stationnement hors voirie, en plus de plus de 118.000 places de stationnement dans la rue. L'accès aux parkings Interparking est facilité grâce à la Pcard+ et à l'application PCard, qui offre une reconnaissance des plaques d'immatriculation et vous permet également de recharger votre véhicule électrique pendant le stationnement. Les entreprises peuvent également acheter des tickets de parking à offrir à leurs employés ou à leurs clients.

Fondée en 2021, Izix propose des logiciels de gestion et d'optimisation du stationnement, notamment le contrôle d'accès, une application de réservation, la reconnaissance des plaques d'immatriculation et un service client dédié. Elle a développé une solution avancée qui non seulement optimise les places de stationnement des immeubles de bureaux, mais accélère également la transition vers une mobilité flexible et des espaces de bureau adaptables. Izix transforme les places de stationnement en espaces de grande valeur qui réduisent les coûts, augmentent la flexibilité
PLa mission de MyflexiPark est de contribuer à la mobilité et à la qualité de la vie urbaine. Le service MyflexiParkBox a été développé non seulement pour optimiser la gestion du stationnement, mais aussi pour l'automatiser, dans le but de gérer de manière simple, rapide et dynamique la capacité de stationnement entre les différentes entreprises installées dans un bâtiment, d'organiser une attribution dynamique des différentes places de stationnement aux employés et de rentabiliser les places de stationnement inutilisées ou sous-utilisées. MyflexiPark aide également les entreprises à passer à une flotte de véhicules électriques grâce à une solution globale flexible pour l'installation et la gestion de leurs bornes de recharge.

Optimal Parking Control (OPC) a été lancée en 2002 et est spécialisée dans la gestion totale de parking sous toutes ses facettes. Cette PME belge offre ses services et son savoir-faire dans le domaine de la gestion du stationnement sur la voie publique - le stationnement « on street » - et se charge du développement, de la construction et de la gestion de parkings souterrains et en surface - le stationnement « off street ». OPC soutient tant les administrations publiques que les partenaires privés dans la réalisation complète du projet de parking (étude et développement, construction, équipement et financement, gestion quotidienne et entretien). L'objectif d'OPC : une mobilité fluide, moins de pression sur le stationnement et plus de places de parking.


ProxiParking est le spécialiste du parking local à Bruxelles depuis 2011. L’entreprise gère plus de 35 sites et offre aux propriétaires une gestion sur mesure et des solutions de parking sécurisées pour les vélos, les motos et les voitures. En se concentrant sur les parkings de quartier, ProxiParking facilite l'accès à des places de stationnement fiables qui répondent aux besoins des résidents et des entreprises locales, tout en optimisant l'utilisation et les revenus des propriétaires partenaires. ProxiParking propose une gestion de parking tout compris et sur mesure, incluant la recherche de locataires, la facturation, le reporting, etc. Idéal pour les propriétaires qui souhaitent se libérer des contraintes liées à leur gestion.
Q-Park travaille dans toute l'Europe à la mise en place de solutions de stationnement tournées vers l'avenir qui relient les gens et contribuent à la qualité de vie dans les villes et à la mobilité durable. L'approche de l'entreprise combine une technologie intelligente et des conceptions bien pensées dans des solutions qui évoluent avec la ville. Les parkings Q-Park sont situés à des emplacements stratégiques dans les villes et aux nœuds de mobilité à travers l'Europe, et la plupart sont équipés de bornes de recharge. L'application Q-Park permet d'activer la reconnaissance des plaques d'immatriculation. Q-Park propose également des solutions intelligentes et flexibles pour les employés, adaptées à vos besoins professionnels, ainsi que des solutions pour les événements ou pour les promoteurs immobiliers, les municipalités ou les investisseurs. n
Dans sa première
Citroën ë-C5 Aircross

» Pas de doute, au premier coup d’œil, vous reconnaîtrez cette nouvelle génération de Citroën ë-C5
Aircross. On avait pu l’apercevoir comme « conceptcar » au dernier Salon de Bruxelles et son design définitif ne s’en éloigne guère. Tant mieux, même si les feux arrière baptisés « Light Wings » ne feront peutêtre pas l’unanimité. Dans tous les cas, cette deuxième génération joue la carte de l’originalité !
Du changement aux places arrière
Le SUV familial aux chevrons s’étire de 15 cm, ce qui porte sa longueur à 4,65 m. Avec sa nouvelle plateforme, la distance entre les roues avant et arrière (l’empattement) a aussi grandi de 6 cm. Il suit la tendance automobile générale : celle d’offrir davantage d’espace aux passagers arrière. Ce qui permet donc déjà de répondre, en partie, à notre question : est-il toujours intéressant pour les familles ? Oui, avec une garde au toit et un espace pour les jambes en hausse. En revanche, on regrette la disparition des 3 sièges individuels arrière indépendants, de même largeur et coulissants, de l’ancienne génération. Cette fois, il faudra se contenter d’une banquette plus classique, avec une place centrale moins confortable qu’autrefois. On pourra un peu se consoler avec les dossiers inclinables entre 21 et 33°.
Cascade !
À l’avant, on peut dire que conducteur et passager ont été gâtés. La planche de bord a été complètement revue. Ce ë-C5 Aircross reçoit le plus grand écran tactile HD du groupe Stellantis. On apprécie d’ailleurs fortement que ce dernier, baptisé « Cascade », soit en position verticale et non horizontale. Pourquoi ? Car ça permet, à la place conducteur, de ne pas devoir trop étendre son bras sur la droite pour effectuer certaines opérations. De plus, le mélange entre boutons physiques et opérations tactiles nous a semblé tout à fait équilibré et intuitif.
génération, le Citroën ë-C5 Aircross a fait le bonheur de nombreuses familles. Cette fois, proposé en version 100 % électrique, il devientvraiment - très attractif pour le marché fleet.
par Maxime Pasture
Sans (mauvaise) surprise
Nous avons eu à l’essai la version électrique, Long Range, de 230 ch. À l’heure de boucler cet essai, celle-ci n’est pas encore commercialisée en Belgique. Et, mis à part une puissance légèrement supérieure, ainsi qu’une autonomie WLTP de 680 km, grâce à une plus grosse batterie de 97 kWh, il n’y a pas de différence majeure à la conduite avec la version Comfort Range de 213 ch et 520 km WLTP.
Sans grande surprise, le confort est remarquable, notamment sur les casse-vitesses, amortis de façon admirable. Bien entendu, les mouvements de caisse en virage sont importants si on accélère trop le rythme. Mais on ne demande absolument pas à ce ë-C5 Aircross d’être dynamique. Son objectif, c’est le confort et, sur ce plan, il s’en sort remarquablement. De plus, la moyenne de notre essai s’est portée à 16,2 kWh/100 km (contre 17,4 kWh/100 km WLTP) prouvant son efficience.
Bilan fleet
Mis à part une modularité aux places arrière moins intéressante que la génération sortante, ce nouveau ë-C5 Aircross remplit parfaitement son contrat. Pour un contrat de 20.000 km/an et 48 mois, comptez 688 € de loyer pour la version Comfort Range 210 Business. Le TCO2 s’élève, dès lors, à 841 €/mois. n
Citroën ë-C5 Aircross Comfort Range Business
Puissance 157 kW / 213 ch
Capacité de batterie 73,7 kWh
Autonomie 520 km
Prix de base HTVA 37.264,46 €
TMC (Bxl, Wal., Leasing / Flandre) 75,79 €, 1.276,74 € / 0 €
Taxe de roulage (Bxl, Wal., Leasing / Flandre) 102,96 € / 0 €
Loyer mensuel moyen HTVA* 688 €*
ATN Brut mensuel
137,50 €
Dépenses non-admises 13,75 €
Cotisation CO2 mensuelle
45,82 € *48 mois - 80.000 km
1 » Le modèle de série est très proche du concept aperçu en janvier dernier au Salon de Bruxelles.
Le petit SUV entièrement électrique EV3 fait du bien à Kia. Une dynamique que la marque sud-coréenne espère poursuivre avec l'EV4, une voiture compacte de milieu de gamme dont la version à hayon a été spécialement développée pour l'Europe et qui, sur papier, peut se vanter d'une autonomie généreuse pour le segment.
par Kevin Kersemans


»L'EV4 est disponible en version cinq portes de 4,43 m de long, simplement appelée EV4, et en version Fastback, qui ne compte que quatre portes et dispose donc d'un coffre séparé. Cette dernière est toutefois 30 cm plus longue que la cinq portes, ce qui lui confère un volume de chargement minimum plus important : 490 litres, contre 435 sous la plage arrière de la cinq portes. Dans les deux cas, il n'y a pas de frunk. Mais le coffre de la cinq portes est évidemment beaucoup plus pratique.
La Fastback offre toutefois un meilleur aérodynamisme, ce qui lui permet d'aller (un peu) plus loin sans recharge, avec une autonomie WLTP de 456 km contre 440 km avec la batterie standard de 58,3 kWh, voire 633 km contre 625 km pour la version Long Range équipée d'une batterie de 81,4 kWh.
Tout comme l'EV3, qui repose sur la même plateforme, la propulsion est assurée dans un premier temps par un moteur électrique placé à l'avant, d'une puissance de 150 kW (204 ch) et d'un couple de 283 Nm. Une version AWD, avec un moteur supplémentaire sur l'essieu arrière, ainsi qu'une puissante version GT dérivée sont attendues ultérieurement.
Sur la route, l'EV4 offre un très bon compromis entre confort et tenue de route. Notre moyenne lors des essais avec les versions Long Range était de 14,8 kWh/100 km, soit à peine plus que la valeur WLTP de 14,6 kWh/100 km. Un beau résultat qui devrait permettre d'approcher les valeurs d'autonomie annoncées.
Bilan fleet
L'EV4 a tout pour séduire les conducteurs fleet européens, avec, outre un comportement routier agréable et un intérieur spacieux et confortable, des arguments solides en matière de TCO : une faible consommation et un équipement complet, mais aussi une garantie intéressante et des conditions de leasing tout aussi intéressantes, surtout si vous vous contentez de la petite batterie (suffisante au quotidien). n
Kia EV4 Long Range Business
Puissance
Capacité de la batterie
Autonomie WLTP
1 » L’EV4 est proposée en deux variantes de carrosserie, mais la cinq portes hatchback sera à coup sûr la plus populaire chez nous.
2 » Le tableau de bord est celui de l’EV3. L'intérieur est spacieux et aménagé de manière bien pensée.
Autonomie réaliste
À l'avant, on retrouve sans surprise le tableau de bord de l'EV3, avec un combiné d'instruments numérique de 12,3 pouces, un écran d'infodivertissement de même taille et, entre les deux, un petit écran tactile de 5,3 pouces pour commander la climatisation. Le cockpit est par ailleurs bien pensé, avec suffisamment d'espaces de rangement et toutes sortes d'équipements.
kW/204 ch
km Prix de base HTVA
€ TMC (Bruxelles/Wallonie/leasing/ Flandre)
Taxe de roulage (Bruxelles, Wallonie, leasing/ Flandre)
€/ 0 € Loyer mensuel moyen HTVA*
€/mois
Volkswagen Tayron eHybrid

»Ce Tayron est en fait la nouvelle génération du Tiguan Allspace. Il s’allonge ainsi de 19 cm par rapport au Tiguan, de quoi offrir une meilleure habitabilité et surtout un volume de coffre augmenté de 200 litres (705l sur la version hybride contre 490 sur le Tiguan PHEV).
Décliné en deux puissances (150 et 177 ch), le système plug-in hybride associe un moteur essence 1.5 TSI à un bloc électrique alimenté par une batterie de 19,7 kWh. Résultat : jusqu’à 120 km d’autonomie
WLTP en mode 100 % électrique.
Lors de notre essai d’une semaine à son volant, nous avions généralement entre 90 et 95 km d’autonomie avec une charge complète.
À bord : sérieux et pragmatisme
L’habitacle respire la rigueur Volkswagen : présentation moderne, nouveau système d’infodivertissement (12,9 pouces) et espace généreux à l’avant comme à l’arrière.
Autre atout du Tayron PHEV : alors que beaucoup de plug-in hybrides se limitent à du 3,6 ou 7,2 kW en courant alternatif, le Tayron monte à 11 kW en AC, réduisant le temps de recharge sur borne murale à moins de 2h30. Et en option, la recharge rapide DC à 50 kW est disponible, permettant une charge à 80 % en une grosse demi-heure : une rareté bienvenue sur un PHEV.
Dès les premiers kilomètres, le Tayron eHybrid séduit par sa prise en main intuitive et sa douceur de conduite. Le passage en mode 100 % électrique se

Avec le Tayron eHybrid, Volkswagen frappe un grand coup dans le segment des SUV PHEV. En proposant un modèle spacieux et efficient, la marque allemande cible les flottes en quête de rationalité sans compromis sur l’image.
par Damien Malvetti
fait sans bruit, avec une réactivité appréciable à la pédale. Le système privilégie l’électrique tant que la charge le permet, ce qui se traduit par une consommation mixte particulièrement basse sur les trajets quotidiens: 2,8 l/100 km et 13,2 kWh/100 km de moyenne sur notre semaine d’essai à son volant.
Bilan fleet
Entre un Tiguan plus compact et un Touareg plus luxueux, le Tayron PHEV se place comme l’alternative intelligente et équilibrée. Il répond aux exigences croissantes de durabilité, tout en offrant statut et confort à ses utilisateurs. Il constitue également une réponse concrète à la transition énergétique des flottes, sans tomber dans les contraintes d’un modèle 100 % électrique. n
Volkswagen Tayron 1.5 eTSI eHybrid R-Line
Motorisation PHEV (essence)
Puissance 130 kW/177 ch
Consommation moyenne relevée 2,8 l/100 km & 13,2 kWh/ 100 km
Prix de base HTVA
52.933,88 €
TMC (Bruxelles/Wallonie/Leasing/ Flandre) 1.068€,40/ 62,43€/ 2.478 €/ 55,88€
Taxe de roulage (Bruxelles, Wallonie, Leasing/ Flandre) 300,96 €/142,96€
Déductibilité fiscale moyenne* 37,5 %
Loyer mensuel moyen HTVA** 1.021€/mois
ATN brut
166,53€/mois
Dépenses non-admises 153,97€/mois
Cotisation mensuelle CO2
45,31€/mois
* Sur une durée de 4 ans *
* Offre Ayvens - contrat de 48 mois/80.000km
1 » Dérivé du Tiguan, il reprend son design, tout en s’allongeant de 19 cm.
2 » Son volume de chargement atteint 750 litres.

C’est
vous qui, en tant que gestionnaire de flotte, l’avez propulsée sur le devant de la scène lors des link2fleet forum & awards 2025.
Voici les atouts charme de la Kia EV3.
par Maxime Pasture
1 » Son habitacle moderne et épuré est un bel atout.
2 » Elle s'est démarquée parmi plus de 100 véhicules électriques.
3 » Lors de nos essais à la rédaction, nous avions noté une consommation moyenne entre 14 et 17 kWh/100 km. ZE Company Car


» En 2025, nous avons réuni près de 100 véhicules électriques lors de notre ZE Experience Event, en juin dernier. C’est à l’occasion de cet événement que les gestionnaires de flotte ont pu essayer l’ensemble de ces modèles et voter pour la Zero Emission Company Car of the Year. Résultat ? La Kia EV3 s’impose et succède ainsi à la BMW i5, la Polestar 2 et la Volvo EC40.
Une confirmation
Comment a-t-elle fait la différence par rapport aux autres nouveautés électriques de l’année ? Son format pratique en ville (4,31 m de long), tout en étant spacieuse à bord, ainsi que son confort, ont été largement appréciés durant les essais du link2fleet ZE Experience Event.
En plus d’une autonomie rassurante comprise, selon les versions, entre 436 km avec la petite batterie de
58,3 kWh et jusqu’à 605 km avec la grande batterie de 81,4 kWh, les professionnels de la gestion de flotte ont aussi constaté une consommation très basse, même dans la pratique. À la rédaction, lors de nos différents essais, nous avons en effet relevé entre 14 kWh/100 km et jusqu’à 17 kWh/100 km sur autoroute. Cette consommation maîtrisée permet de ne pas faire exploser le TCO une fois l’EV3 réellement lâchée sur la route !
D’ailleurs, vous avez également souligné que la Kia EV3 offre un très bon rapport qualité/prix, quelle que soit sa version, ce qui signifie que le TCO de ce véhicule est à la hauteur des attentes.
Il faut dire qu’en début d’année, la Kia EV3 avait été élue World Car of The Year 2025. Ce prix de link2fleet ZE Company Car of the Year ne fait donc que confirmer les grandes qualités de la Kia EV3 ! n

» Visuellement, la 6e reste fidèle aux codes Mazda : lignes tendues, profil fluide, regard effilé. Le rouge profond « Soul Red Crystal » de notre modèle d’essai capte magnifiquement la lumière et met en valeur les galbes. L’imposante calandre, animée par des centaines de LED, affirme clairement la présence de l’auto. À l’arrière, le ton est plus sobre avec des feux affinés et un becquet rétractable. En résumé, une berline statutaire et élégante, qui inspire la qualité sans tomber dans la provocation.
Cocooning
Dans l’habitacle, Mazda continue de soigner son image et, particulièrement, ses occupants. Cuir couleur fauve caramel, alcantara, inserts noirs et chrome : l’ambiance est raffinée et chaleureuse. Le toit panoramique de série inonde l’habitacle de lumière. À l’avant, la position de conduite est correcte, mais l’assise est un peu haute. À l’arrière, l’espace est globalement généreux pour une berline. Côté bagages, les 466 litres du coffre semblent un peu justes mais la 6e se rattrape avec son frunk de 72 litres.
Les commandes et l’infotainment ont pris un tournant radical avec la quasi-disparition des boutons physiques au profit d’un écran central qui concentre toutes les fonctions. Résultat : naviguer parmi les menus est parfois fastidieux et il faut passer par un bouton de raccourci ou par l’écran tactile pour régler les essuie-glace, par exemple. Mais rien de rédhibitoire, avec un peu d’habitude.
Sous le plancher, on peut opter pour une petite batterie LFP (lithium-fer-phosphate) de 68,8 kWh ou une grande NMC (nickel-manganèse-cobalt) de 80 kWh. Si la recharge AC est de puissance identique (11 kW), ce n’est pas le cas pour le chargeur rapide DC, qui est de 165 kW pour la petite batterie et de 90 kW pour la grande… Dans les deux cas, la puissance est envoyée aux roues arrière et, en bonne
La
Mazda 6e, première berline 100 % électrique de la marque, arrive avec la promesse de conserver l’ADN maison tout en entrant dans une nouvelle ère.
par Antonio Da Palma et Maxime Pasture
propulsion, la 6e profite d’une répartition des masses idéale (47 % à l’avant et 53 % à l’arrière), gage d’un excellent équilibre dynamique. Les suspensions filtrent bien les irrégularités, préservant le confort. La direction procure un ressenti agréable et, avec un poids maintenu sous les 2 tonnes (1.971 kg), les 258 ch suffisent amplement.
Dommage que la régénération d’énergie au freinage soit difficile à régler, nous obligeant à fouiller dans le menu du mode personnalisé des modes de conduite. Côté consommation, nous avons relevé une moyenne inférieure à 17 kWh/100 km lors de notre essai en Belgique, ce qui place l’autonomie de la petite batterie aux alentours de 400 km réels contre 479 annoncés.
Bilan fleet
Pour un prix d’attaque de 42.890 € (finition Takumi avec petite batterie) ou 706 €/mois (48 mois/ 80.000 km) avec TCO2 de 942 €/mois, la Mazda 6e est une belle proposition dotée d’un design réussi, d’un intérieur valorisant et d’un comportement routier équilibré. Globalement, malgré qu’elle ne soit pas la plus compétitive de son segment et qu’on devra s’habituer au « tout tactile », c’est une réussite. n
Mazda 6e 68 kWh Takumi
Puissance 190 kW / 258 ch
Capacité de batterie 68,8 kWh
Autonomie 479 km
Prix de base HTVA 35.446,28 € TMC (Bxl, Wal., Leasing / Flandre) 75,79 €, 1.158,77 € / 0 €
Taxe de roulage (Bxl, Wal., Leasing / Flandre) 102,96 € / 0 €
Loyer mensuel moyen HTVA* 706 €*
ATN Brut mensuel 137,50 €
Dépenses non-admises 13,75 €
Cotisation CO2 mensuelle 45,56 € *48 mois - 80.000 km
1 » Une berline statutaire et élégante, qui inspire la qualité sans tomber dans la provocation.
Découvrez notre essai détaillé en vidéo en scannant ce QR code
C’est un lieu que peu de journalistes ont eu la chance d’approcher. Niché à Villiers-SaintFrédéric, à une quarantaine de kilomètres à l’ouest de Paris, le centre de recherche & développement des véhicules utilitaires Renault fête cette année ses 60 ans d’existence. Le site a ouvert exceptionnellement ses portes à link2fleet. Une plongée unique dans les coulisses d’un site stratégique où se façonnent les utilitaires de demain.
par Damien Malvetti


»Depuis 125 ans, Renault règne sur le monde des utilitaires. Le Kangoo, le Trafic, le Master… autant de noms devenus des références. Ce leadership ne doit rien au hasard : c’est en banlieue parisienne, sur un site de 15 hectares inauguré en 1965, que près de 1.000 personnes - ingénieurs, techniciens, analystes - œuvrent au quotidien pour concevoir, tester et perfectionner les utilitaires de la marque au losange. Un site unique, puisque Renault a été le premier constructeur au monde à disposer d’un tel centre. Il faut dire que 82 % de la production LCV de la marque est produite sur le sol français. L’objectif ? Répondre aux besoins concrets de tous les professionnels en leur offrant des véhicules à la fois robustes, polyvalents, et de plus en plus intelligents. Une mission qui exige bien plus que le développement d’une simple voiture.
Un niveau d’exigence hors normes « Concevoir un utilitaire robuste, c’est avant tout comprendre les usages réels de ceux qui en dépendent chaque jour », explique Jean-François Vial, LCV Program Director de Renault. Et pour cela, la marque au losange va très loin. Les ingénieurs n’hésitent pas à vivre des journées entières en immersion avec les clients professionnels : combien de fois ouvre-t-on les portes ? Combien d’arrêts, de redémarrages, de coups de warning, de sorties et d’entrées dans le véhicule ? Rien n’est laissé au hasard.
Ces observations sur le terrain sont ensuite intégrées dans les phases de développement via une approche « phygitale », mêlant simulations virtuelles et maquettes réelles.
Le résultat : des utilitaires testés comme aucun autre. Chaque prototype subit l’équivalent de 400.000 km en 18 mois, soit 20 ans de vie condensés en un an et demi. Au total, 30 bancs d’essai fonctionnent en continu, 24h/24, 365 jours par an. Climat extrême (-20 à +40°C), tests d’acoustique, résistance à l’ouverture répétée des portes (jusqu’à 270.000 fois en 3 ans !), arrimage des sièges, chocs latéraux ou verticaux simulés… rien n’est épargné.
À titre de comparaison, le nouveau Renault Master a nécessité trois fois plus d’essais que la R5 électrique et cinq fois plus de validations avant d’être finalisé.

« Un utilitaire doit être comme neuf après cinq ans d’usage », martèle-t-on ici.
L’utilitaire à la carte
Autre défi majeur : l’hyper personnalisation. Un artisan plombier, un livreur express ou une entreprise de maintenance ont chacun des besoins spécifiques. Renault y répond par une stratégie de modularité extrême. Le nouveau Master, par exemple, peut être décliné en 450 configurations, avec des volumes de 3,3 à plus de 20 m³, des motorisations thermiques ou électriques, différentes longueurs, hauteurs, etc. Trois solutions sont proposées aux professionnels : les versions « Converted by Renault », directement adaptées en usine, les ateliers « Qstomize » pour des modifications spécifiques, et un réseau de 300 carrossiers agréés pour les transformations sur mesure (par exemple pour les véhicules de pompiers ou médicalisés).
Cette approche flexible garantit à chaque client une solution adaptée à son métier et répond aux besoins. A titre d’exemple, 60 % des Kangoo vendus par la marque sont convertis.
Si Renault accorde autant d’importance à sa gamme utilitaire, c’est parce qu’elle pèse lourd dans son portefeuille. « Les LCV, ce sont 25 % des ventes du groupe », reconnaît Jean-François Vial.
Une longueur d’avance sur l’électrique et le digital
Pionnier de l’électrique depuis les années 1980, Renault a pris de l’avance avec des modèles comme le Kangoo Z.E ou le Master E-Tech. Aujourd’hui, la marque franchit une nouvelle étape avec l’arrivée de véhicules « software-defined », capables d’évoluer au fil du temps via des mises à jour logicielles, à la manière des smartphones.
La future génération d’utilitaires embarquera une architecture 800 V, permettant une recharge de 15 à 80 % en moins de 20 minutes, pour une autonomie atteignant jusqu’à 450 km. Des modèles comme le Trafic, la Goelette ou la nouvelle Estafette en profiteront dès 2026.
Derrière la carrosserie, l’excellence industrielle
Derrière chaque utilitaire Renault, il y a un monde invisible fait de tests extrêmes, de simulations, d’ajustements précis et d’obsession du détail. Villiers-Saint-Frédéric n’est pas un simple centre d’essais : c’est un incubateur d’innovation, un observatoire des usages métiers, un laboratoire où se construit l’avenir du transport professionnel. n
1 » Le quotidien des livreurs est par exemple reproduit dans un atelier « phygital » pour permettre aux ingénieurs de comprendre les besoins et les mouvements que le travailleur effectue avec son véhicule.
2 » Renault propose de nombreuses conversions, en interne, via des partenaires ou des ateliers agréés.
3 » Chaque prototype subit l’équivalent de 400.000 km en 18 mois.
Avec le Farizon SV (pour SuperVan) l’importateur Beherman introduit un utilitaire électrique très prometteur dans notre région. link2fleet a pu en faire un court essai.
par Kevin Kersemans 2

» Sur son marché domestique chinois, Farizon dispose d’une large gamme de véhicules ulitaires, de camions et de bus, mais en Europe, la marque fait ses débuts avec seulement un seul modèle, disponible en trois longueurs (de 4,99 à 5,99 mètres) et trois hauteurs (de 1,98 à 2,5 mètres), ce qui représente au total 6 combinaisons et des volumes de chargement de 6,95 à 13 m3
faire passer la batterie de 30 à 80 % en moins de 30 minutes. Grâce à son parebrise très incliné, le SuperVan affiche un profil aérodynamique conforme aux normes LCV, avec un Cx de 0,29 (pour le L1H1), ce qui est évidemment une bonne nouvelle pour la consommation et donc l'autonomie, qui atteint dans le meilleur des cas 376 km.
1 » C'est surtout à l'avant que le Farizon SV semble particulièrement futuriste. Le parebrise très incliné assure une bonne aérodynamique.
2 » En haut du tableau de bord trône un écran tactile de 12,3 pouces.
Le Farizon SV est basé sur la plateforme skateboard GXA-M du groupe Geely. Comme il s'agit d'une plateforme dédiée aux véhicules électriques et que la batterie ne mesure que 145 mm de haut, la hauteur du plancher de chargement a pu être limitée. Pour cette batterie, vous avez le choix entre 67 ou 83 kWh. Une option de 106 kWh sera disponible ultérieurement.
Jusqu’à 376 km
La vitesse de chargement est affichée à 120 kW avec la plus petite batterie et à 140 avec les autres, de quoi

La charge utile varie entre 1.080 et 1.390 kg selon la version de carrosserie et de batterie, ce qui est tout à fait honorable pour un utilitaire entièrement électrique. De plus, la capacité de remorquage est de 2T pour toutes les versions, à condition toutefois que le crochet d'attelage ait été monté en usine.
Autre caractéristique originale du SV, l'absence de montant central, ce qui offre une plus grande liberté de mouvement lors du chargement par la porte coulissante latérale. Dans la cabine, un écran tactile de 12,3’’ trône au centre du tableau de bord. Il ne dispose pas de navigation intégrée, mais est compatible avec Apple CarPlay. Les utilisateurs d'Android doivent pour l'instant se contenter de CarbitLink, une application qui permet une fonction miroir en attendant Android Auto.
Lors d'un bref essai routier, le SV a fait preuve d'un comportement routier étonnamment agréable, qui, grâce à la suspension avant à double triangulation, se rapproche de celui d'une voiture particulière. Avec 231 ch (sur les roues avant), le SV devrait en tout cas disposer d'une puissance suffisante, même à pleine charge.
Bilan fleet
Le Farizon SV est livré avec une garantie usine de 5 ans ou 200.000 km sur le véhicule et de 8 ans ou autant de kilomètres sur la batterie. Les prix débutent à 41.780 euros HTVA (pour le L1H1 67 kWh). A terme, il est prévu d’avoir au moins un concessionnaire par province en Belgique. n


» C’était la seconde fois qu’une camionnette zéro émission était mise en lumière durant les link2fleet forum & awards. En 2024, le prix était allé à Volkswagen pour son ID.Buzz Cargo. Cette année, les gestionnaires de flotte qui ont participé au link2fleet ZE Experience Event ont plébiscité le Ford e-Transit Custom.
Polyvalent
A côté du petit Transit Courier et du grand Transit ‘tout court’, le moyen Transit Custom a aussi sa version 100 % électrique. Cette dernière a visiblement beaucoup plu aux gestionnaires de flotte qui l’ont testée et ont voté. L’e-Transit Custom s’est surtout démarqué par son volume de chargement (de 5,8 à 9 m3, selon la version) qui n’est pas impacté par la présence des batteries.
De plus, le Ford a été salué pour sa capacité de remorquage et de chargement, respectivement de 2,3T et 1.074 kg. Les gestionnaires de flotte ont également mentionné le confort, tant en termes de conduite simi-

Outre la ZE Company Car of the Year, les gestionnaires de flotte ont pu élire le ZE Van of the Year lors des link2fleet forum & awards 2025. Le trophée a été remis au Ford e-Transit Custom.
par Kevin Kersemans
laire à celle d'une voiture particulière que dans l'habitacle. Ainsi, l'e-Transit Custom dispose d'espaces de rangement pratiques et d'un système d'infodivertissement performant et convivial, ainsi que des systèmes d'aide à la conduite les plus modernes. L'option Ford Pro Power Onboard est également très pratique, car elle permet à cette camionnette de servir de batterie externe mobile pour alimenter des équipements et des outils électriques sur place.
L'e-Transit Custom est équipé d'une batterie de 64 kWh qui offre une autonomie pouvant atteindre 331 km. Grâce à sa capacité de charge rapide de 125 kW, la recharge de 10 à 80 % prend environ 39 minutes. En termes de motorisation, cette fourgonnette entièrement électrique est disponible avec 136 ou 218 ch sur les roues arrière, tandis qu'une version à quatre roues motrices sera bientôt ajoutée à la gamme. Enfin, grâce à sa connectivité nouvelle génération et à ses logiciels intelligents, l'e-Transit Custom offre tous les outils utiles à la gestion moderne d'une flotte. Une victoire méritée ! n
1 » Il se positionne au centre de la gamme Ford.
2 » Les gestionnaires de flotte ont salué son confort.
3 » Son volume de chargement de 5,8 à 9 m3 lui a permis de gagner des points.
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» Budget de mobilité : rappel des principes de base
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» Véhicules utilitaires connectés : gadget ou vraie valeur ajoutée ?
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Lynk & Co 08
Vraiment une super hybride
KGM Torres Hybrid Le SUV qui veut séduire par le pragmatisme

Nio EL8
Le vaisseau-amiral qui veut en mettre plein la vue

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Emily Coenegrachts, nouvelle CEO de TRAXIO
La fédération de la mobilité TRAXIO a nommé Emily Coenegrachts au poste de Chief Executive Officer. Grâce à sa longue expérience dans des secteurs variés tant sur le plan national qu’international (comme Bpost, VIAS et Keolis), Emily Coenegrachts apporte à la fédération une vision neuve sur la mobilité, ainsi que d’impressionnantes qualités de leadership.
Fusion de STROOHM et Pluginvest
STROOHM et Pluginvest ont annoncé leur fusion, par laquelle ils revendiquent ensemble le leadership du marché. Les deux entreprises sont pionnières des solutions de recharge pour les collaborateurs, tant à domicile qu’au bureau, et disposent par ailleurs d’une solide position dans les bornes de recharge publiques AC et DC, avec un service d’entretien professionnel pour leurs clients.
Skipr repris par Pluxee
Acteur mondial dans le domaine des solutions benefits & engagments pour les employés, Pluxee a finalisé l’acquisition complète de Skipr, l’entreprise belge innovante et en forte croissance qui propose des solutions de mobilité pour les employés.


2,7-12,4 L/100 KM - CO 2 : 61-282 G/KM (WLTP) Contactez votre concessionnaire pour obtenir des informations complètes sur la taxation de votre véhicule. Informations environnementales (AR 19/03/04) : rangerover.com. Modèle illustré équipé d’options et d’accessoires. Priorité à la sécurité.