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Les atouts de nos candidats Fleet-Owners
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- septembre - octobre 2025
events
06
09
link2fleet ZE Experience Event: succès grandissant
Ces fleet-owners qui réinventent la mobilité… et visent un trophée
16 L’innovation au service de votre quotidien
gestion de flotte
20 Comment maitriser les coûts de recharge de son parc de VE ?
24 Tendance : des contrats de leasing qui s’allongent
26
mobilité
29
Fiscalité : les surprises de l’accord d’été de l’Arizona
Bureaux partagés : quels avantages sur le plan fiscal ?
30 Les flex-offices, reflets d’un monde en mouvement
véhicules
35 Hyundai Inster vs Renault 5 E-Tech Electric : qui sera la reine des citadines ?
39 Fleet test BYD Dolphin Surf
40 Fleet test Smart #5
41 Fleet test Renault 4 E-Tech Electric
42 Fleet test Hyundai Ioniq 9
43 Fleet test Mercedes CLA
lcv
46 Du neuf pour les LCV et pick-up, côté fiscal ?
49 Essai Maxus eTERRON 9
50 Essai Maxus T60 Max
51 Essai Ineos Grenadier Quartermaster
53 Essai Ford Ranger PHEV
54 Essai Isuzu D-Max
55 Essai KGM Musso
56 Essai Toyota Hilux
57 Essai Volkswagen Amarok
EDITO
Vers 100 % de VE en leasing dès 2030 en Europe : cap ou coup de pression ?
»Alors que l’interdiction des moteurs thermiques neufs est prévue pour 2035, l’Europe envisage déjà d’accélérer le rythme pour les grandes flottes : 75 % de véhicules électriques dès 2027, 100 % dès 2030. Un projet ambitieux qui fait débat dans l’écosystème de la mobilité, et qui relève d’arguments pour et de contre.
POUR ? Parce que les voitures de société représentent 60 % des immatriculations neuves - notamment en Belgique -, elles sont le levier le plus rapide pour électrifier le marché. Une flotte électrique aujourd’hui, c’est forcément un marché de l’occasion plus abordable demain. Cette dynamique pourrait rendre les véhicules électriques plus accessibles pour les particuliers, renforcer la cohérence RSE des entreprises et stimuler un cercle vertueux dans toute la chaîne de valeur.
Les leaders du secteur ne sont pas en reste : Ayvens ou Alphabet, par exemple, innovent déjà pour sécuriser la valeur résiduelle des véhicules électriques et accompagner les entreprises dans leur transition. Le premier vient par exemple d’annoncer la possibilité de prolonger les contrats de leasing des véhicules électriques sur 6 ans. Pour les loueurs, ce n’est pas une contrainte, c’est un nouveau terrain de jeu.
CONTRE ? Certains États comme l’Allemagne tirent toutefois la sonnette d’alarme. Pour le chancelier Friedrich Merz, imposer une seule technologie à marche forcée, c’est risquer de déstabiliser une industrie automobile encore en pleine mutation. Si la Belgique fait office d’exemple - avec les Pays-Bas et la France notamment en matière de développement de l’infrastructure de recharge, il faut bien reconnaître que celle-ci reste encore incomplète dans de nombreux autres pays d’Europe. Regardez une carte des bornes en Italie ou en Espagne et vous vous rendrez rapidement compte du retard de ces nations. De plus, les modèles de véhicules électriques actuellement disponibles sur le marché ne répondent pas encore à tous les usages professionnels, et les valeurs résiduelles incertaines demeurent toujours un point d’inquiétude pour les loueurs.
« Alors, faut-il accélérer ou temporiser ? »
La transition électrique est inévitable. Mais pour être réussie, elle doit être structurée, accompagnée, réaliste. Le cap est clair, mais le calendrier doit tenir compte des réalités du terrain. Chez link2fleet, nous pensons que les gestionnaires de flotte auront un rôle clé à jouer dans cette bascule. Plus qu’un virage technologique, c’est une transformation stratégique qui s’annonce.
Damien Malvetti, dmalvetti@link2fleet.com
20 29 46 35
COLOPHON
editorial team
Damien Malvetti. dmalvetti@link2fleet.com
Kevin Kersemans. kkersemans@link2fleet.com
Maxime Pasture. mpasture@link2fleet.com sales & marketing team
Michel est actif depuis plus de 20 ans chez Mobilitas. Une entreprise créée en 2001, spécialisée dans le conseil fiscal, les formations et la consultance pour les secteurs fleet & automotive avec des branches en Belgique et en Allemagne.
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LA TENDANCE : Le leasing privé en retrait?
Selon la fédération belge des loueurs, RENTA, le nombre de contrats pour des véhicules en leasing privé sur le marché belge serait en recul. De 18.000 contrats enregistrés fin 2023, on en recenserait encore 13.201 en mars 2025. Des chiffres qu’il convient toutefois de nuancer puisque tous les acteurs du leasing privé ne sont pas forcément membres de RENTA et qu’il n’existe pas, à l’heure actuelle, d’obligation de recensement du private lease en Belgique.
LA NEWS : Equipe élargie pour EV Belgium
LE CHIFFRE : 31 %
Selon une récente étude menée par Bridgestone, 8 belges sur 10 contrôlent régulièrement la pression des pneus de leur voiture. En revanche, ils ne sont que 31 % des répondants à être capables de remplacer un pneu. Gestionnaires de flotte, une formation en montage de pneus de rechange peut donc s’avérer utile pour vos collaborateurs, si toutefois vos véhicules sont toujours équipés d’une roue de secours…
Forte de 140 membres, la fédération EV Belgium vient de renforcer son équipe de direction avec l’arrivée de 5 nouveaux membres : Mohammed Zoubaa (Engie Belgium), Steven Leeten (Rexel Belgium), Cedric De Cauwer (Vrije Universiteit Brussel), Quentin Vaessen (Tesla) et Tom Vandeweghe (Interparking). Par la même occasion, Bart Massin a été réélu en tant que Président. La gestion quotidienne d’EV Belgium reste assurée par Philippe Vangeel, avec le soutien de Romain Denayer et Karsten Marhold.
www.kgm.be
UNE LÉGENDE DEVIENT ÉLECTRIQUE
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Garantie de la batterie : 1 million de km ou 10 ans, selon ce qui est atteint en premier. La garantie de la batterie couvre la batterie haute tension.
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Succès grandissant : près de 2.000 essais et 900 participants !
Célébrant sa 4e édition le 19 juin dernier, le link2fleet ZE Experience Event a répondu aux attentes des gestionnaires de flotte et partenaires toujours plus nombreux.
par Maxime Pasture - Photos : Lio_Photography & Sylvain Crasset
» Le Brabanthal de Louvain a accueilli, pour la deuxième fois consécutive, le link2fleet ZE Experience Event. Ce sont plus de 100 véhicules qui ont été mis à disposition pour des essais tout au long de la journée. Parmi ceux-ci, de nombreuses nouveautés 100 % électriques, dont des LCV, mais aussi des hybrides rechargeables disponibles « à la demande », des vélos et des micro-cars.
Merci aux 50 partenaires !
Si cette journée a été une véritable réussite, c’est aussi en grande partie grâce aux partenaires et fournisseurs, toujours plus nombreux. Dans le link2fleet Village, on recensait 49 partenaires en tout genre : marques automobiles, fournisseurs spécialisés en énergie, en mobilité et en financement, start-up, sociétés de leasing, assureurs, consultants, etc. Ce link2fleet Partner’s Village, plus grand qu’en 2024 et complètement repensé, a permis d’effectuer un précieux networking durant toute la journée.
De nombreuses premières belges
De leur côté, les marques automobiles ont profité de l’occasion pour présenter de très nombreuses nouveautés, souvent en première belge ! Près de 30 voitures étaient exposées, ce qui prouve la confiance des constructeurs et importateurs envers link2fleet.
11 Expert sessions
En plus des essais, présentations statiques et du networking, des sessions d’information ont réuni de nombreux curieux. Entre 9h30 et 16h, près de 15 orateurs se sont présentés sur le podium du ZE
Experience Event pour donner des informations précieuses en lien avec la gestion de flotte moderne et la mobilité. 11 sessions avec de nombreux sujets comme les voitures connectées, l’électrification, la recharge, le leasing de vélos, la car-policy du futur et les RH, entre autres, ont permis aux visiteurs d’aborder l’avenir avec un peu plus de sérénité ou, du moins, de savoir à qui s’adresser pour les aider dans la gestion de la mobilité au sein de leur entreprise au quotidien. Cette belle réussite nous permet déjà de vous annoncer une 5e édition qui aura lieu en juin 2026.n
2, 6 & 9 » La mobilité douce, vélos et micro-cars, était aussi à l'honneur.
3 » Plus de 100 véhicules ont été testés en une journée !
7 » Le link2fleet Partner's Village, complètement repensé et bien plus grand qu'en 2024.
Scannez le QR code cidessous pour lire notre compte rendu des Expert sessions :
INSCRIVEZ-VOUS 9/10 2025
PROGRAMME
16:00 - 23:00 Networking
18:00 - 19:00 Remise des awards
19:00 - 21:00 Apéro et dîner
21:00 - 23:00 Dessert, open bar et networking
BRUSSELS
Ces fleet-owners qui réinventent la mobilité… et visent un trophée !
Cette année, sept finalistes ont été sélectionnés parmi les candidatures des link2fleet awards. Chacun a été invité à défendre son dossier devant notre jury début septembre. Des dossiers forts et ambitieux qui portent la gestion de flotte à un niveau supérieur. Comme chaque année, les awards récompenseront les meilleures pratiques dans différentes catégories : mobilité, sustainability, safety et bien sûr, le gagnant toutes catégories qui repartira avec le fleet & mobility owner award 2025. Pour connaître les vainqueurs, rendez-vous le 9 octobre prochain. En attendant, nous vous invitons à découvrir les points forts de nos 7 finalistes.
par Damien Malvetti
Fonction Gestionnaire de flotte
Ancienneté dans la fonction 5 ans
Taille de flotte
• Voitures particulières 284
Hybrides/ PHEV 149
100 % électriques 89
Autres 46
• LCV 0
• Voitures de pool 0
• Autres (vélos, scooters, etc.) 110
Méthode de financement
» AXXES NV
Approche humaine et personnalisée
Chez Axxes, l’humain est au cœur de toutes les décisions, y compris dans la gestion du parc automobile. Contrairement à la tendance d’automatisation des commandes, chaque collaborateur reçoit un accompagnement personnalisé. Cette approche favorise :
• Un contact direct et humain,
• Une meilleure adéquation entre le véhicule choisi et les besoins individuels,
• Une expérience employé renforcée, en cohérence avec leur devise : « IT is about people ».
Sélection rigoureuse et responsable des véhicules
Leasing opérationnel (2 partenaires)
La flotte est composée de véhicules soigneusement sélectionnés pour leur durabilité et leur adéquation avec les enjeux environnementaux. Cette sélection permet à la fois de réduire l’impact écologique et de répondre aux attentes des collaborateurs.
Shanah Fonderie
Gestion proactive des sinistres et assurance internalisée
Axxes a fait le choix audacieux et judicieux d’unbundler l’assurance de ses contrats de leasing opérationnel. Cela permet :
• Une prise en charge rapide et humaine en cas d’accident,
• Une relation directe et rassurante avec le gestionnaire de flotte,
• Un gain en efficacité, en confort et en fidélisation pour les collaborateurs.
Électrification ambitieuse de la flotte
L’entreprise a pris un virage stratégique fort vers l’électrique :
• Depuis 2023, toutes les nouvelles voitures de société sont 100 % électriques,
• 74 % de la flotte roule aujourd’hui à l’électricité (dont 23 % en full électrique),
Bart Verplancke
Fonction Gestionnaire de flotte
Ancienneté dans la fonction 2 ans
Taille de flotte
• Voitures particulières 27
Hybrides/ PHEV 1
100 % électriques 16
Autres 10
• LCV 0
• Voitures de pool 0
• Autres (vélos, scooters, etc.) 4
Méthode de financement
Leasing opérationnel (2 partenaires)
» DANFOSS
Un acteur industriel engagé dans la décarbonation
Danfoss, entreprise innovante dans l’ingénierie énergétique et thermique, applique ses valeurs environnementales à sa propre flotte. La transition vers une mobilité plus verte est intégrée à leur ADN et constitue une priorité transversale pour le management.
Stratégie structurée, pilotée et alignée
La stratégie fleet repose sur une gouvernance claire, où le fleet management est intégré dans une logique de Total Cost of Ownership (TCO), avec une attention particulière portée à :
• Des bornes de recharge installées à domicile (prises en charge financièrement par Axxes) : 65 collaborateurs en bénéficient déjà,
• Des infrastructures de recharge également disponibles sur les sites d’Anvers et Gand.
Introduction du budget mobilité en 2024
Depuis janvier 2024, Axxes propose à ses employés un budget mobilité, reflet d’une volonté d’adapter la politique aux besoins individuels et aux nouvelles formes de mobilité. Résultat : 75 collaborateurs l’utilisent déjà.
Promotion active de la mobilité douce
Axxes favorise la mobilité verte via :
• Le leasing vélo intégré au Flexible Income Plan depuis 2019,
• Une adoption forte : plus de 30 % des collaborateurs ont opté pour un vélo,
• Des campagnes internes engageantes comme la journée « Fiets naar je werk » pour encourager et récompenser les cyclistes.
• La durabilité,
• L’expérience collaborateur,
• Le suivi de la performance énergétique et opérationnelle.
Un reporting structuré permet d’évaluer régulièrement les avancées en matière de transition et de satisfaction.
Réduction proactive de l’empreinte carbone
Danfoss a mis en œuvre plusieurs actions concrètes pour réduire les émissions de CO2 :
• Diminution significative de l’empreinte moyenne par véhicule grâce à l’introduction de véhicules électriques,
• Objectif clair de neutralité carbone de la flotte d’ici 2026,
• Surveillance continue des données d’émissions et adaptation des choix de modèles selon les normes les plus récentes.
Mobilité alternative
L’entreprise va développer une offre de mobilité adaptée aux besoins modernes :
• Encouragement à l’usage du vélo pour limiter les déplacements professionnels inutiles.
• Intégration prochaine du budget mobilité,
• Volonté de mise en place d’un Salon de la mobilité interne.
Statistiques de dégâts faibles
Danfoss peut se targuer d’un faible taux de sinistralité.
• L’entreprise prend jusqu’à maximum 2 dégâts à sa charge par conducteur par an.
» EQUANS
Un acteur majeur avec une flotte complexe et structurée
EQUANS est l’un des leaders dans les services multi-techniques en Belgique. Sa flotte représente un volume très conséquent, composé à la fois de véhicules utilitaires (VU) et de véhicules particuliers (VP), gérés respectivement par deux départements distincts.
Leur structure de gestion repose sur une équipe dédiée de 18 personnes, permettant un suivi précis et une spécialisation selon les types de véhicules. Cette organisation robuste permet de répondre efficacement aux besoins d’une flotte diversifiée.
Une stratégie construite sur quatre piliers fondamentaux
La stratégie fleet d’EQUANS repose sur une vision claire et durable, articulée autour de quatre axes :
• TCO management : gestion rigoureuse des coûts,
• Sécurité & réduction des sinistres,
• Satisfaction des collaborateurs,
• Durabilité & transition énergétique.
Transition énergétique exemplaire et progressive
Depuis la prise de fonction de ses gestionnaires de flotte, EQUANS a réduit la moyenne des émissions de CO2 de 122 g/km à 102 g/km et vise 85 g/km d’ici 2026. Cette performance est rendue possible par :
• Une électrification progressive de la flotte,
• Une politique de carburant maîtrisée, avec des objectifs clairs pour chaque segment (PHEV, EV, diesel pour les utilitaires).
Leur ambition est claire : atteindre une flotte « zero emission » pour les véhicules particuliers dès que possible, malgré les contraintes techniques liées aux utilitaires.
Des projets de mobilité innovants et accessibles
EQUANS a mis en œuvre plusieurs projets pour diversifier les moyens de transport de ses collaborateurs :
» IRIS
Une gestion pilotée avec expertise et proximité
IRIS, acteur reconnu dans les services multi-techniques, s’appuie sur une structure de gestion rigoureuse, incarnée par une fleet manager à l’écoute, capable de conjuguer :
• Suivi opérationnel fin,
• Gestion administrative maîtrisée,
• Contact direct avec les utilisateurs.
Cette proximité avec le terrain favorise une expérience collaborateur fluide et une gestion réactive des incidents, des besoins et des évolutions de mobilité.
Jocelyn Beghin & Paul Hemelaer
Fonction
Procurement Manager Mobility / Head of Utility Fleet
Ancienneté dans la fonction +10 ans / + 25 ans Taille de flotte
• Voitures particulières 3.156
Hybrides/ PHEV 1.179
100 % électriques 840
Autres 1.137
• LCV 2.984
Hybrides/ PHEV 11
100 % électriques 47
Autres 2.836
• Voitures de pool 90
• Autres (vélos, scooters, etc.) 1.056 + 811
Méthode de financement Leasing opérationnel (3 partenaires)
• Déploiement du budget de mobilité en cours ;
• Système de minibus interne pour partager les trajets et véhicules entre collaborateurs
• Favorisation du vélo, avec des infrastructures et un encouragement actif de son usage.
Une politique sécurité rigoureuse et mesurable
En matière de sécurité, EQUANS :
• Suit précisément les ratios de sinistres et le coût total des dégâts,
• A instauré un processus de transparence sur les responsabilités et les frais en cas de sinistre,
• Encourage une conduite responsable via des incitants positifs et un accompagnement ciblé.
Une stratégie claire, orientée TCO et satisfaction
La stratégie fleet d’IRIS repose sur un équilibre entre :
• Optimisation du TCO (Total Cost of Ownership),
• Réduction des émissions via l’électrification progressive,
• Confort et satisfaction des collaborateurs dans le choix de leur véhicule.
Un catalogue de voitures a été mis en place avec les modèles disponibles, les options, couleurs possibles et des fiches informatives afin de faciliter le processus de commande et d’éviter les erreurs.
Laura Vervecken
Fonction Fleet & Mobility Coordinator
Ancienneté dans la fonction 2 ans
Taille de flotte
• Voitures particulières 171
Hybrides/ PHEV 4
100 % électriques 129
Autres 42
• LCV 369 Hybrides/ PHEV 0
100 % électriques 4
Autres 365
• Voitures de pool 0
• Autres (vélos, scooters, etc.) 0
Méthode de financement
Leasing opérationnel (3 partenaires)
Avancées notables en matière de durabilité IRIS s’inscrit pleinement dans une logique de transition énergétique, avec :
• Des actions concrètes pour réduire les émissions de CO2,
• Mise à disposition prioritaires des voitures de pool disponibles lors d’un changement de collaborateur ;
• Une intégration progressive des véhicules électriques et PHEV dans la flotte.
Mobilité alternative et solutions flexibles IRIS a intégré dans son approche :
• Le budget mobilité, permettant aux collaborateurs de choisir des solutions adaptées à leurs besoins,
• Une politique vélo via leasing ou autres formules accessibles,
• Le soutien actif à la mobilité multimodale et aux modes doux, en cohérence avec leur politique RH.
Implication RH et culture mobilité positive
La stratégie fleet est en parfaite synergie avec les RH :
• Des incitations claires vers la mobilité verte,
• Une communication régulière et des actions de sensibilisation,
• Une prise en compte des attentes individuelles, favorisant l’adhésion aux changements.
Gert Brusselmans
Fonction Mobility & Fleet Manager
Ancienneté dans la fonction 5 ans
Taille de flotte
• Voitures particulières 282
Hybrides/ PHEV 100
100 % électriques 160
Autres 22
• LCV 5
Hybrides/ PHEV 0
100 % électriques 1
Autres 4
• Voitures de pool 2
• Autres (vélos, scooters, etc.) 23
Méthode de financement Leasing opérationnel (1 partenaire)
» NESTLÉ & NESPRESSO
Une gestion de flotte centrée sur les collaborateurs
Nestlé aborde la gestion de sa flotte avec une philosophie orientée utilisateur, plaçant le confort, la flexibilité et la satisfaction des collaborateurs au cœur de ses décisions. La flotte est administrée de manière centralisée avec un suivi rigoureux, tout en laissant une liberté de choix via une car policy claire et adaptée. L’approche RH-mobilité est parfaitement alignée : mobilité verte, qualité de service et bien-être au travail sont considérés comme indissociables.
Une stratégie tournée vers la durabilité
Nestlé s’est engagé dans une transition ambitieuse vers une flotte zéro émission, avec des objectifs clairs :
• Diminuer progressivement les émissions moyennes de CO2 de la flotte,
• Favoriser systématiquement les modèles électrifiés (PHEV & EV) dans les nouvelles commandes,
• Associer la stratégie fleet à l’ambition environnementale globale de l’entreprise.
Mobilité flexible et responsable
Nestlé propose une approche ouverte de la mobilité, avec :
• Le budget mobilité fédéral,
• Des alternatives comme le vélo, les transports publics ou le télétravail intégrés dans l’offre RH,
• Des outils numériques facilitant la gestion et la déclaration des besoins.
Sécurité proactive et accompagnement personnalisé
La sécurité est intégrée à la stratégie de mobilité avec :
• Un monitoring précis des accidents et incidents,
• Des formations à la conduite défensive, notamment pour les conducteurs de speedpedelecs,
» VINCI FACILITIES BELGIUM
Une flotte structurée au service de la performance opérationnelle
VINCI Facilities démontre une gestion de flotte parfaitement intégrée à sa stratégie d’entreprise, avec :
• Une flotte principalement utilitaire, adaptée aux besoins métiers sur le terrain,
• Une gestion centralisée et rigoureuse, assurée par une équipe expérimentée,
• Un suivi des indicateurs de performance et de coûts (TCO) en continu.
Cette approche garantit réactivité, maîtrise budgétaire et adéquation fonctionnelle.
Transition énergétique ambitieuse et cohérente
VINCI Facilities a clairement engagé la transition vers une flotte plus propre, à travers :
• L’introduction progressive de véhicules hybrides et électriques,
• Des objectifs de réduction des émissions alignés avec les engagements RSE du groupe VINCI,
• L’analyse régulière de l’empreinte carbone de la flotte, pour piloter les choix de motorisations. La transition est pensée de manière réaliste et progressive, avec une volonté de respecter les impératifs opérationnels tout en avançant vers le « zéro émission ».
Mobilité durable, pragmatique et incitative
VINCI mise sur une mobilité d’entreprise plus intelligente et diversifiée, grâce à :
• La promotion active du budget mobilité, qui sera mis en place en 2026,
• L’intégration du vélo et des transports alternatifs dans les politiques internes,
• Des actions de sensibilisation aux modes de déplacement durables auprès des collaborateurs.
• Des politiques claires en matière de dommages, usage et fin de contrat.
Compensation & benefits : cohérence et attractivité
Nestlé a développé une politique de compensation alignée avec ses valeurs, où le véhicule de société n’est plus vu comme un simple avantage, mais comme un levier de durabilité et d’engagement :
• Valorisation des comportements écoresponsables (véhicule vert, usage raisonné),
• Intégration de la mobilité dans la stratégie globale de rétention et d’attractivité des talents.
Fonction
Fleet & Mobility Manager
Ancienneté dans la fonction 2,5 ans
Taille de flotte
• Voitures particulières 180 Hybrides/ PHEV 3
100 % électriques 61
Autres 116
• LCV 274
Hybrides/ PHEV 0
100 % électriques 8
Autres 266
• Voitures de pool 3
• Autres (vélos, scooters, etc.) 48
Méthode de financement Leasing opérationnel (3 partenaires)
Cette démarche vise à réduire la dépendance à la voiture tout en maintenant l’efficacité des équipes sur le terrain.
Sécurité : prévention, sensibilisation et responsabilisation
VINCI Facilities adopte une politique sécurité proactive, fondée sur :
• Le suivi des sinistres et des comportements de conduite,
• L’application de mesures correctives ou pédagogiques en cas de dépassements,
• Une attention particulière portée à l’état des véhicules en fin de contrat.
Marie Lorbat
Approche RH intégrée
La mobilité est ici un levier RH au service du bien-être et de l’engagement :
• Les avantages liés à la flotte sont modulés selon les besoins, le statut et les préférences des employés,
• Les utilisateurs sont consultés dans les choix de véhicules ou d’alternatives,
» WORLDLINE
Une approche stratégique et durable de la mobilité
Worldline déploie une politique de mobilité clairement alignée avec ses engagements ESG (environnement, social, gouvernance). Leur gestion de flotte est orientée vers la réduction des émissions, la simplification administrative et la flexibilité pour les collaborateurs.
Électrification poussée et politique « full electric » affirmée
Parmi les points forts de la gestion de Worldline, on note la volonté de :
Laetitia Van Hecke
Fonction Head of Mobility & Fleet
Ancienneté dans la fonction 12 ans
Taille de flotte
• Voitures particulières 879
Hybrides/ PHEV 239
100 % électriques 429
Autres 211
• LCV 2
Hybrides/ PHEV 0
100 % électriques 2
Autres 0
• Voitures de pool 35
• Autres (vélos, scooters, etc.) 30
Méthode de financement Leasing opérationnel (3 partenaires)
• Une communication fluide et transparente favorise l’adhésion et la bonne gestion des véhicules. VINCI parvient à combiner attractivité RH et performance environnementale, en valorisant les bons comportements.
• Passer à une flotte 100 % électrique d’ici 2030,
• Supprimer totalement les véhicules thermiques ou hybrides rechargeables des nouvelles commandes,
• Offrir à tous les collaborateurs un chargeur domestique lors de la livraison de leur véhicule électrique : 60 % en sont déjà équipés.
Cette ambition est appuyée par des chiffres concrets : la majorité des véhicules commandés en 2024 sont des VE, et 100 % des nouveaux véhicules livrés sont électriques.
Une politique mobilité intelligente et humaine
Worldline propose une approche flexible et personnalisée, combinant :
• Un budget mobilité permettant de choisir entre voiture, vélo, transport public ou allocation,
• Des packages combinés pour les collaborateurs (véhicule électrique + vélo de leasing, par exemple),
• Une communication proactive pour accompagner le changement culturel vers une mobilité douce.
Digitalisation de la gestion de flotte
Worldline met à profit son expertise technologique pour optimiser la gestion :
• Utilisation d’outils numériques de commande, suivi et reporting des véhicules,
• Suivi précis de la consommation énergétique, des recharges et des données CO2,
• Intégration de ces données dans une plateforme RH et finance pour une gestion globale.
Culture de sécurité et de responsabilité
Sur le plan de la sécurité, Worldline :
• Maintient une politique rigoureuse en matière de sécurité routière,
• Propose des formations à la conduite éco-responsable,
• Établit une politique claire de restitution et d’entretien des véhicules.
Ces éléments assurent maîtrise des risques, réduction des sinistres et conduite responsable. n
Business et plaisir
Grâce à sa technologie de pointe et à son mélange exceptionnel d'espace, de confort et d'efficacité, la Volkswagen ID.7 Tourer est le choix idéal pour les conducteurs fleet qui ne veulent faire aucun compromis, tant pour leurs trajets professionnels que personnels. La version spéciale Business Sport y ajoute un look à la fois élégant et sportif, ainsi qu'un avantage client considérable.
» Ce n'est pas sans raison que la Volkswagen ID.7 peut se targuer depuis 2024 du label « Meilleur achat » décerné par l'organisation de consommateurs Test Achats : avec l'espace, le confort et l'efficacité comme maîtres mots, ce modèle entièrement électrique a en effet beaucoup à offrir. Mais la version Tourer ajoute à cela un volume de chargement exceptionnel, qui peut être étendu à pas moins de 1.714 litres en rabattant la banquette arrière.
Les passagers bénéficient également d'un espace généreux, y compris à l'arrière. De plus, les matériaux haut de gamme contribuent à faire de l'habitacle de l'ID.7 Tourer un lieu où il fait bon voyager, d'autant plus avec les sièges avant à réglage électrique avec fonctions massage et mémoire.
Avantage client supplémentaire
L'ID.7 Tourer, qui est d'ailleurs construite en Europe, bénéficie déjà d'un équipement de série particulièrement intéressant, mais l'édition spéciale Business Sport va encore plus loin. Cette dernière est basée sur la version Business déjà bien équipée, à laquelle des éléments supplémentaires ont été ajoutés. Comme le Black Style Pack, qui habille le nom du modèle, les rétroviseurs extérieurs et les jantes 19 pouces d'un noir élégant, tandis que les vitres latérales arrière et la lunette arrière sont teintées.
Le Pack Interior Plus est également de série sur la Business Sport. Il comprend non seulement un système hi-fi Harman Kardon avec 12 haut-parleurs, un caisson de basses et une puissance totale de 700 watts, mais aussi, entre autres, des filets à bagages pratiques,
des sièges avant ergoActive à réglage électrique avec fonctions mémoire et massage, ventilation active et soutien lombaire à réglage pneumatique, ainsi que le chauffage des sièges aux places arrière extérieures et un éclairage d'ambiance avec 30 couleurs. Enfin, le Pack Design Plus est également de série sur la Business Sport. Il comprend notamment la suspension adaptative Dynamic Chassis Control, une fonction Easy Open & Close pour le hayon, l'éclairage avancé IQ.Light, des logos et poignées éclairés, ainsi qu'une bande LED éclairée entre les phares. Au total, cela représente un avantage client de pas moins de 10.355 € (TVA comprise), mais plus important encore, tous ces équipements supplémentaires augmentent la valeur résiduelle, ce qui vous permet de bénéficier d'un loyer mensuel moins élevé.
Grande autonomie
Mais ce n'est pas tout, car grâce à sa technologie ID. avancée, sa carrosserie aérodynamique et la batterie de 86 kWh de la version Pro S, la Volkswagen ID.7 Tourer Business Sport offre une autonomie pouvant atteindre 673 kilomètres. Recharger la batterie pendant les longs trajets ne prend donc que très peu de temps. La recharge rapide en courant continu peut en effet atteindre 200 kW, ce qui permet de faire passer le niveau de la batterie de 10 à 80 % en moins de 26 minutes. En bref, la Volkswagen ID.7 Tourer Business Sport allie un look élégant à une grande polyvalence, un niveau de confort élevé et un équipement complet. n
Découvrez-la en scannant le code QR
L’innovation au service de votre quotidien
Le « Fleet & Mobility Innovation Award of the Year » récompense le produit ou service qui offre la solution la plus innovante et pratique pour faciliter le travail quotidien des gestionnaires de flotte ou de mobilité. 6 candidats sont en lice cette année pour cet award. Outre les votes en ligne sur notre site internet, tous les candidats seront invités à venir présenter leur projet sur scène lors de la grande soirée de remise de prix et le public pourra voter pour son favori.
par Damien Malvetti
Mobvious simplifie le transport complexe de véhicules et offre à ses clients un portail puissant et convivial pour les réservations à la demande, le suivi en temps réel et la gestion numérique des documents. Leur système optimise les itinéraires et les plannings de livraison tout en centralisant la communication entre toutes les parties impliquées dans la chaîne de transport. Résultat : moins d’erreurs, des délais plus courts et des coûts plus prévisibles. Qu’est-ce qui les distingue ?
• Automatisation de bout en bout, de la réservation au suivi de la livraison
• Optimisation des trajets basée sur les données, pour réduire les coûts, gagner en rapidité et favoriser la durabilité
• Chauffeurs expérimentés pour des transferts et inspections professionnels
• Une technologie évolutive qui s’adapte à votre flotte, qu’il s’agisse d’un seul véhicule ou de plusieurs milliers
Chez Mobvious, il ne s’agit pas seulement de déplacer des véhicules, mais de faire avancer toute l’industrie de la mobilité.
Avec Charge+ Business de TotalEnergies, vos employés peuvent recharger leur véhicule à tout moment et partout : en déplacement, au bureau ou à domicile. L’innovation consiste en des cartes de recharge avec des restrictions fonctionnelles via un serveur d’autorisation - comparables aux cartes carburant, mais uniques dans le monde des cartes de recharge - couplées à un programme de fidélité ludique pour maximiser l’engagement des employés et faciliter l’adoption de l’électrification.
Grâce à la carte Charge+ Business, vous pouvez également gérer facilement votre flotte via le portail Mobility Business, vous bénéficiez de tarifs avantageux sur certains réseaux et d’un aperçu de l’historique de recharge ainsi que d’informations sur les bornes de recharge accessibles en Europe.
L’EV Driver eXperience de MobilityPlus offre une expérience utilisateur unique aux conducteurs de véhicules électriques, pour un coût mensuel fixe dans le cadre d’un abonnement flexible.
Caractéristiques principales :
• Expérience utilisateur pour les conducteurs de VE
• Coût mensuel fixe « All-In »
• Abonnement flexible
• Remboursement des taxes pour la recharge à domicile au coût réel
• Aperçu de la consommation d’énergie grâce à un suivi en temps réel
• Chargement avec de l’énergie solaire
• Service d’assistance 24/7
Rendre la route plus sûre : telle est la mission de Geotab Vitality. Le partenariat entre la société de télématique Geotab et Vitality établit une nouvelle norme en matière de gestion de flotte. Ensemble, ils motivent et récompensent les conducteurs grâce à un accompagnement personnalisé, à la gamification et à un système de récompenses - plutôt que des sanctionsafin d’encourager un comportement de conduite plus sûr.
La technologie de données avancée de Geotab combinée à l’expertise primée de Vitality en sciences comportementales ont donné naissance à une plateforme unique, offrant aux gestionnaires de flotte un outil global de changement de comportement.
Grâce à une application mobile, les conducteurs peuvent gagner des points chaque jour en adoptant une conduite sûre et durable. Lorsqu’ils atteignent leurs objectifs hebdomadaires personnalisés, ils reçoivent des récompenses échangeables dans un « Rewards Mall » intégré à l’application. Ces récompenses comprennent des produits de marques populaires telles que Zalando, l’Efteling ou encore bol.com.
Première « market place » numérique de ce type, LeaseryT réunit vendeurs et acheteurs dans un espace unique leur permettant de se connecter, de créer des appels d’offres personnalisés, de comparer instantanément les devis grâce à l’IA et de gérer les documents en toute sécurité, le tout en quelques clics. La plateforme aide les gestionnaires de flotte et les responsables d’achat à prendre des décisions plus rapides, plus intelligentes et plus rentables, en utilisant des informations basées sur des données et un processus simplifié : gain de temps et de réduction des efforts. En mettant l’accent sur la conformité, la sécurité et la facilité d’utilisation, LeaseryT est conçu pour croître avec le marché et évoluer avec votre entreprise.
BattMobility aide les entreprises à assurer l’avenir de leurs flottes, à l’ère de l’électrification, des budgets de mobilité et de l’évolution des attentes. Avec MobilityOS. io, BattMobility connecte les véhicules électriques à une technologie intelligente et à des données en temps réel. Ainsi, ils sont capables de transformer chaque voiture en un point de mobilité connecté et multimodal : déployable pour les trajets en voiture, l’utilisation partagée ou dans le cadre d’un plan de mobilité plus large. Les RH, les opérations et les finances disposent d’une plateforme unique offrant un contrôle total, la transparence et l’évolutivité. Moins de temps d’arrêt, plus de flux. Une mobilité qui évolue avec votre entreprise et la nouvelle génération.
Exploiter les données réelles pour concevoir des solutions de mobilité partagée évolutives et adaptées à chaque organisation, voilà le corps de métier de Targa Viasat Belgium. Innovation clé : une mobilité partagée, flexible et pilotée par la donnée.
Targa Viasat Belgium est convaincu que l’avenir de la mobilité partagée - qu’elle soit d’entreprise ou publique - ne repose pas uniquement sur la mise à disposition de véhicules, mais sur l’optimisation intelligente de leur usage.
Targa Viasat Belgium offre bien plus qu’une simple plateforme technologique : l’entreprise propose un cadre opérationnel et stratégique complet pour repenser la mobilité des organisations. n
Votez online pour le projet le plus innovant !
Vous pouvez dès à présent voter en ligne pour élire le projet que vous estimez le plus innovant parmi nos candidats. Pour ce faire, rendez-vous sur le questionnaire online disponible via ce QR-code :
RENAULT 4
E-TECH ELECTRIC
jusqu’à 409 km d’autonomie(1) de 15 à 80% d’autonomie en 30 min. de recharge Google intégré & plus de 30 apps (2) 420 L volume de coffre et 2,2 m de longueur de chargement
plus d’infos
0 gr CO 2 /km • 14,7 - 15,1 kwh/100 km (wltp) contactez votre distributeur pour toute information relative à la fiscalité de votre véhicule
(1) selon wltp (2) Google, Google Play, Google Maps, Waze et autres marques sont des marques déposées de Google LLC. annonceur : Renault Belgique-Luxembourg s.a. (importateur), chaussée de mons 281, 1070 bruxelles, TVA BE 0403 463 679, IBAN BE76 0017 8828 2195, rpm bruxelles. informations environnementales [A.R. 19.03.2004] sur www.renault.be
Gestion de l'énergie
Comment maîtriser les coûts de recharge de son parc de VE ?
Comme l’a rappelé l’un des orateurs lors des Experts sessions du ZE Experience Event, « Recharger 40 % du temps aux bornes publiques peut représenter 70 % des coûts de recharge d’une entreprise ! » D’où l’importance de rester très attentif aux habitudes de recharge des conducteurs…
par Maxime Pasture
» La recharge reste l’un des plus grands défis pour les conducteurs de voitures électriques ainsi que les gestionnaires de flotte. C’était d’ailleurs la thématique de notre webinaire du 15 mai dernier.
Privilégiez la charge à la maison et au bureau Durant celui-ci, Nick Bols, Chief Charging Officer chez Mbrella, a démontré l’importance du reporting des sessions de recharge. En effet, pour maîtriser son budget et le TCO de sa flotte, il est primordial d’avoir une vue claire sur les coûts de recharge. Ce n’est pas toujours simple car les coûts varient en fonction de
l’endroit où l’on recharge. C’est bien sûr moins cher au bureau ou à la maison. Via les bornes de charge rapide, ce sera plus onéreux. Mais attention aux bornes de recharge publiques car, pour l’instant, il n’y a pas de prix plafond par kWh imposé par l’Etat. Dans les faits, une recharge publique « lente » peut donc parfois coûter plus cher qu’une charge rapide ! C’est aussi pour cette raison que Christophe Dejaeghere, Head of commercial chez Blossom, lors du ZE Experience Event, a rappelé cette dure réalité : « Recharger 40 % du temps aux bornes publiques peut représenter 70 % des coûts de recharge d’une entreprise ! »
Attention aux coûts cachés
Voilà pourquoi, afin de maitriser le TCO (ou TCU, total cost of use), il est intéressant de conscientiser les collaborateurs en matière de recharge. Il faut également être extrêmement prudent avec les coûts auxquels on ne pense pas toujours, comme les frais de rotation, par exemple. En effet, certaines villes sanctionnent, via des amendes, un stationnement trop long à un emplacement de recharge. D’autres acteurs déguisent ces amendes en « coûts de rotation ». S’il s’agit d’amende, pour autant que ce soit indiqué dans la car policy, il est normal que le collaborateur la paie. En revanche, s’il s’agit de coûts de rotation intégrés à la facturation, il est possible que l’entreprise les prenne en charge. Tout dépend de la car policy, qui doit être aussi précise que possible pour éviter toute discussion entre le collaborateur et l’entreprise.
L’écoconduite, encore plus avec une voiture électrique, permet aussi de réduire les frais liés à la consommation d’énergie. « La consommation peut augmenter jusqu’à 40 % si on n’applique pas l’écoconduite », affirme Nick Bols.
Dans tous les cas, en tant que gestionnaire de flotte, le monitoring des recharges peut vous aider à respecter vos budgets. Des sociétés comme Luminus, TotalEnergies, MobilityPlus, Blossom, Stroohm, CIACfleet ou EuroFleet Consult peuvent vous aider dans ces tâches de gestion, en se chargeant notamment du split-billing pour l’employé lorsqu’il recharge à la maison. D’ailleurs, en la matière, Anthony Vandenberghe, Mobility Business Consultant chez EuroFleet Consult, rappelle : « Pour éviter que l’employé ne doive payer un ATN sur sa borne de recharge, elle doit appartenir au moins durant 4 ans à l’employeur. »
Economiser grâce à une car policy bien rédigée
De son côté, Benjamin Breny, Key Account Manager chez EuroFleet Consult, a rappelé l’importance du calcul TCO, même lorsque toutes les voitures seront électriques, dans les prochaines années : « Le TCO
« Même avec un véhicule identique pour trois utilisateurs différents, le coût de recharge peut aller du simple au triple. »
Benjamin Breny, Key Account Manager chez EuroFleet Consult
n’est pas mort. Il est essentiel car il varie en fonction du profil d’utilisateur. Ça dépend où l’utilisateur recharge et à quel prix. Même avec un véhicule identique pour trois utilisateurs différents, le coût de recharge peut aller du simple au triple. Voilà pourquoi tout doit être décrit dans la car policy. Elle est un levier de réduction des coûts cachés ». n
Prix de charge moyens
D’après les chiffres communiqués par TotalEnergies, une charge coûte, en moyenne :
✔ ± 0,20 €/kWh au bureau
✔ ± 0,30 €/kWh à domicile
✔ Entre 0,32 et 0,50 €/kWh à une borne de charge publique
✔ Minimum 0,60 €/kWh à une borne de charge rapide
2 conseils bonus pour diminuer les coûts de recharge
1 : À la maison ou au bureau, rechargez au bon moment (quand l’électricité est moins chère) grâce à un outil de smart charging (comme Stroohm, par exemple). Vous réduirez ainsi les coûts jusqu’à 40 % !
2 : Plafonnez le coût au kWh assumé par l’entreprise. Au-delà du plafond, le conducteur paie la différence de sa poche.
TAVASCAN
*CUPRA Tavascan Endurance Corporate 286 cv (210 kW) v77kWh. Prix catalogue recommandé HTVA : 39.950 €. Loyer HTVA : 329 € avec un premier loyer majoré de 13.976,91€ HTVA. Offres en Renting Financier calculée sur base de 60 mois et 100.000 kilomètres, et une option d’achat de 30%. Offre réservée aux professionnels. Sous réserve d’acceptation du dossier par D’Ieteren Lease s.a., siège social : Leuvensesteenweg 679, 3071 Kortenberg - RPM Leuven - BCE 0402623937.Prix au 01/07/2025 et valables jusqu’au 31/10/2025. Modèle illustré avec options. D’Ieteren Lease SA est un agent non lié de P&V Assurance (code 0058). IBAN: BE10 0016 0246 9504. vdfin.be/contact. Offre sous réserve d’erreurs et changements de prix. Tous les modèles CUPRA sont homologués WLTP. Modèle illustré équipé d’options payantes. Contactez votre agent CUPRA pour toute information relative à la fiscalité de votre véhicule. Situation au 01/08/2025 sur base des motorisations approuvées à cette
Škoda Elroq
L’électrique compact qui a tout pour séduire les flottes
Avec l’Elroq, Škoda dispose d’un SUV compact 100 % électrique, taillé sur mesure pour répondre aux exigences des gestionnaires de flotte. Positionné juste en dessous de l’Enyaq, l’Elroq combine efficience, design affirmé, connectivité de pointe et fiscalité avantageuse. En somme, le partenaire idéal pour les entreprises qui misent sur une mobilité durable sans compromis.
» Avec ses 4,5 mètres de long, l’Elroq s’impose comme le choix parfait pour les professionnels à la recherche d’un véhicule polyvalent, à la fois urbain et autoroutier. Pour preuve, dès son lancement, il s’est positionné parmi les SUV électriques les plus populaires en Europe et a rapidement trouvé son chemin dans de nombreuses car-policies en Belgique. Il affiche les atouts qui font le succès de Škoda : une habitabilité généreuse, une ergonomie bien pensée, et un volume de coffre conséquent (jusqu’à 470 litres), idéal pour les déplacements professionnels au quotidien.
Des performances adaptées aux besoins des pros
Proposé en plusieurs versions (Elroq 50, 60, 85 et 85x), le SUV offre jusqu’à 573 km d’autonomie selon la norme WLTP. De quoi rassurer les conducteurs les plus mobiles. Avec une puissance pouvant atteindre 286 ch en version 85x (transmission intégrale), l’Elroq allie dynamisme et efficience. Le tout, avec des temps de recharge rapides jusqu’à 135 kW, permettant de récupérer 80 % de la batterie en moins de 30 minutes.
Connectivité et sécurité à la pointe
L’Elroq embarque les dernières évolutions digitales de la marque avec un cockpit 100 % numérique, un écran tactile jusqu’à 13 pouces et une interface intuitive. Il intègre les dernières aides à la conduite (Travel Assist, Park Assist, régulateur adaptatif, etc.) pour offrir un niveau de sécurité et de confort optimal à chaque trajet. Le tout dans un habitacle raffiné, écoconçu et orienté vers le bien-être du conducteur.
Une transition fluide vers l’électrique
En combinant les avantages d’un SUV compact à l’efficience d’un moteur électrique, le Škoda Elroq offre
aux flottes un compromis parfait entre rationalité et plaisir de conduite. Facile à intégrer dans une car policy, il répond aux attentes des collaborateurs comme des responsables fleet. D’autant qu’il affiche un TCO très avantageux grâce notamment à son faible coût d’entretien, sa valeur résiduelle élevée et ses consommations d’énergies maîtrisées. Des atouts qui lui ont d’ailleurs permis de remporter le comparatif TCO réalisé par link2fleet face à deux de ses principaux concurrents sur le segment. n
Découvrez notre essai comparatif détaillé en vidéo en scannant ce QR code
Tendance
Des contrats de leasing qui s’allongent
On le répète souvent : les voitures électriques nécessitent moins d’entretien et affichent une durée de vie technique de plus en plus longue.
Face à ce constat, Ayvens a décidé de revoir la durée classique de ses contrats de leasing de voitures électriques et propose désormais à ses clients des contrats jusqu’à 72 mois. Avec quels avantages, quels inconvénients et quelles conséquences ? Voici notre analyse complète.
par Damien Malvetti
» Le marché des véhicules électriques évolue rapidement. Ainsi, en 2024, la Belgique comptait pas moins de 127.922 nouvelles immatriculations de voitures électriques, soit une augmentation de 37,3 % par rapport à 2023. Cette croissance est principalement due aux entreprises et aux sociétés de leasing, qui représentent 86,7 % des immatriculations de VE.
L’essor rapide des véhicules électriques soulève également de nouvelles questions pour les gestionnaires de flotte. Non seulement ces véhicules gagnent en popularité, mais ils affichent aussi une durée de vie économique prouvée : les batteries durent en pratique plus longtemps que prévu. Selon une étude récente
menée par l’organisme allemand P3, une batterie électrique conserve en moyenne 80 % de sa capacité après 200.000 kilomètres.
Les voitures électriques nécessitent également moins d’entretien, restent plus fiables d’un point de vue technique et s’intègrent mieux dans une politique de mobilité durable. Ajoutez à cela les garanties prolongées - parfois jusqu’à 8 ans ou 160.000 km - offertes par certains constructeurs sur les batteries de leurs modèles électriques.
Autant d’arguments qui ont poussé Ayvens à proposer une prolongation des contrats de leasing pour ces véhicules. « Chez Ayvens, nous recommandons désormais de prolonger les contrats de location jusqu’à six ans. Pour ceux qui roulent déjà en électrique via un contrat de leasing, une prolongation d’un à deux ans ouvre de nouvelles possibilités, tant pour les travailleurs que pour les employeurs », explique Johan Portier, Managing Director d’Ayvens Belgique. Précisons qu’il ne s’agit pas d’un cas unique puisque Ethias Lease par exemple propose également des contrats d’une durée de 72 mois sur les VE.
Cette prolongation des contrats résulte aussi d’une volonté, ou en tout cas, d’un questionnement des gestionnaires de flotte. Dans notre enquête Company Car Report de 2024, la prolongation de la durée de ces contrats était pointée du doigt comme l’un des défis majeurs auxquels les gestionnaires de flotte répondants estimaient devoir faire face aujourd’hui et dans
un avenir proche. Près de 25 % des répondants avaient en effet coché ce point comme un défi important.
Quels avantages pour l’employé ?
Du côté des travailleurs, ils conservent certes leur véhicule un peu plus longtemps, mais bénéficient aussi plus longtemps des taux d’imposition et d’intérêt avantageux de leur contrat initial. Cela permet, dans un marché où les taux d’intérêt fluctuent, de bénéficier d’un coût mensuel prévisible. Allonger le contrat de leasing permet évidemment d’étaler les coûts sur une plus longue période. L’argent économisé peut ainsi être investi dans des options de mobilité supplémentaires, comme un vélo électrique ou des solutions de transport partagé.
« La durabilité joue également un rôle de plus en plus important pour les travailleurs. Les jeunes générations, en particulier, optent consciemment pour des alternatives circulaires. En gardant leur voiture électrique plus longtemps, ils réduisent leur empreinte écologique et la demande de nouvelles matières premières », précise Johan Portier.
Et pour les employeurs ?
Pour les employeurs, les avantages sont clairs également. « Vous pouvez permettre à vos collaborateurs de garder plus longtemps le même véhicule électrique ou bien de le transmettre à un collègue après un certain temps. Ainsi, vous donnez une seconde vie aux voitures au sein de votre entreprise et vous tirez davantage de valeur de votre flotte. Le budget économisé peut être réinvesti pour les collaborateurs, par exemple via une offre de mobilité plus large. Cela augmente votre attractivité en tant qu’employeur et renforce la fidélité au sein de votre équipe », poursuit Johan Portier.
« Parallèlement, les coûts de l’électricité devraient continuer à baisser à long terme grâce à la croissance des énergies renouvelables. Ainsi, la conduite électrique deviendra encore plus avantageuse », ajoute-til.
Mais ce n’est pas tout. Qui dit durée plus longue, dit amortissement étalé sur une période plus grande et donc réduction des coûts mensuels. De quoi améliorer la trésorerie des entreprises. Un contrat de leasing prolongé contribue également à une politique de mobilité plus durable. Bien que la production de voitures électriques émette initialement plus de CO2 que celle des voitures classiques, cet excédent est généralement compensé après 120.000 kilomètres. Une période d’utilisation plus longue permet donc une utilisation plus efficace des ressources et des moyens. L’amortissement s’étale sur plusieurs années, l’entretien reste limité et la flotte est utilisée
de manière plus durable. Conserver ses véhicules plus longtemps renvoie donc aussi une image positive des entreprises et renvoie un signal fort de durabilité et d’engagement RSE.
Risques et inconvénients
Mais il y a aussi quelques risques ou inconvénients à prolonger ses contrats de leasing de voitures électriques. A commencer par l’obsolescence technologique rapide. On le sait : les voitures électriques d’il y a 4 ans sont aujourd’hui largement dépassées en termes d’autonomie, de vitesse de recharge et même de technologies de sécurité et d’aide à la conduite ou d’infotainment.
Dans 6 ans, les voitures d’aujourd’hui seront tout autant dépassées sur tous ces points. Il y a donc un risque que vos conducteurs aient l’impression de conduire des voitures quelque peu « dépassées » et que votre attractivité en tant qu’employeur en pâtisse. Pour les mêmes raisons, la valeur résiduelle d’un véhicule électrique de 6 ans est aujourd’hui plus incertaine que celle d’un modèle thermique. Il se pourrait que le loueur répercute ce risque sur ses loyers mensuels.
« Le budget économisé peut être réinvesti pour les collaborateurs, par exemple via une offre de mobilité plus large. »
Johan Portier, Managing Director d'Ayvens.
Nos recommandations
Mais alors, des contrats sur 72 mois, est-ce-vraiment une bonne idée ? Oui et non. Tout dépend en fait de certains facteurs. On recommandera par exemple d’éviter cette durée de contrat pour les profils de direction ou les conducteurs très exigeants sur l’image de leur véhicule. Par contre, l’option peut être envisagée pour les conducteurs avec un faible kilométrage annuel ou encore pour des véhicules destinés à un usage plus « utilitaire ». Lorsque vous optez pour ces contrats, choisissez-les sur des modèles qui sont déjà très bien positionnés aujourd’hui en matière d’autonomie, de vitesse de recharge et qui sont équipés des dernières technologies pour éviter que vos véhicules deviennent trop rapidement obsolètes. Évitez donc les petits modèles électriques avec une autonomie sous 350 km par exemple. Enfin, n’hésitez pas à renégocier vos contrats en cours de route si cela s’avère nécessaire. Envisagez donc des contrats flexibles ou avec une option de sortie anticipée après 48 mois pour vous prémunir des mauvaises surprises. n
Les surprises de l’Accord d’été de l’Arizona
L’été n’a pas été synonyme de repos pour la fiscalité automobile. Deux annonces successives sont venues redessiner les contours d’un paysage fiscal déjà complexe : un assouplissement très ciblé pour les PHEV, et un durcissement annoncé de la fiscalité autour des avantages en nature. Gestionnaires de flotte, voici ce qu’il faut retenir.
par Damien Malvetti & Michel Willems (Mobilitas)
»PHEV : assouplissement limité… très limité
Le 27 juin, le ministre Jambon a mis fin à des semaines de flou en annonçant un compromis très ciblé : la prolongation du régime fiscal favorable pour les véhicules hybrides rechargeables (PHEV) ne s’appliquera finalement qu’aux indépendants.
Concrètement, seules les personnes physiques disposant d’un numéro de TVA, soumises à l’impôt des personnes physiques, pourront encore bénéficier de la fiscalité avantageuse actuelle.
Les sociétés, ASBL et dirigeants salariés sont exclus de cette mesure. Pour eux, la trajectoire reste inchangée :
• 75 % de déductibilité en 2025
• 50 % en 2026
• 25 % en 2027
• 0 % dès 2028
Ce compromis vise à éviter un conflit avec la Commission européenne, qui voit d’un mauvais œil toute mesure allant à l’encontre de l’électrification du parc professionnel.
Une fiscalité clarifiée pour les indépendants
Pour les indépendants en revanche, cette prolongation du régime fiscal favorable des PHEV constitue une bulle d’oxygène fiscale. Les nouvelles règles de déductibilité pour les indépendants sont disponibles via ce Qr-code :
Du côté des gestionnaires de parc, c’est donc un soulagement partiel : pas de couche fiscale supplémentaire à gérer dans les car policies d’entreprise. En revanche, les comptables actifs auprès des indépendants devront intégrer rapidement ces nouvelles subtilités dans leurs conseils clients.
Société = fin des PHEV ? Pas tout à fait
Bien que les sociétés soient exclues de la prolongation de ces mesures, certains modèles PHEV pourront encore bénéficier de déductions partielles jusqu’en 2027. Cela implique toutefois de respecter les conditions d’émissions et d’homologation strictes (CO2 ≤ 50 g/km, batterie suffisamment dimensionnée…).
Mais pour maximiser l’avantage fiscal, le cap reste clair : passer au 100 % électrique reste la voie la plus stable à moyen terme.
Accord d’été : vers un encadrement plus strict des ATN
Autre tournant fiscal : l’accord d’été du 21 juillet prévoit une série de mesures restrictives autour des avantages en nature (ATN).
Dirigeants d’entreprise : règles durcies pour le taux réduit à 20 % À partir de 2026, pour bénéficier du taux réduit d’impôt sur les sociétés (20 % sur les premiers 100.000 €), un chef d’entreprise devra percevoir un salaire minimum de 50.000 € (contre 45.000 actuellement), indexé chaque année. Et ce n’est pas tout : les avantages en nature ne pourront dépasser 20 % de ce salaire. Si ce seuil est franchi, l’entreprise perd l’accès au taux réduit, et se verra imposée à 25 % dès le premier euro.
Salariés : nouvelle taxe de 7,5 % sur les ATN > 20 %
Du côté des employés, le gouvernement introduira une mesure qui touche directement les flottes : si plus de 20 % du salaire brut est constitué d’avantages en nature (ex. : voiture de société), une taxe supplémentaire de 7,5 % sera appliquée à l’entreprise sur la partie excédentaire.
Cette mesure devrait entrer en vigueur en 2026, et concernera donc très concrètement les politiques salariales combinant bas salaires + voiture haut de gamme.
Quel impact pour les gestionnaires de flotte ?
Les car policies devront être revues en profondeur d’ici 2026 pour :
• Réévaluer les profils éligibles à un véhicule
• Ajuster les catégories de véhicules en fonction des seuils CO2 et ATN
• Prévoir des plafonds de valeur catalogue pour contenir l’impact fiscal
• Sensibiliser les RH à ces nouveaux équilibres salariaux/fiscaux
Les mots clés ? Adaptation et anticipation
En résumé, le message est clair : la fiscalité se durcit pour les flottes de société, tandis qu’un sursis très ciblé est accordé aux indépendants.
Les gestionnaires de flotte doivent anticiper ces évolutions dès maintenant, en alignant leur stratégie d’acquisition sur les modèles électrifiés durables, et en réorganisant les car policies pour optimiser l’ATN et la fiscalité de leur flotte.
Le compte à rebours est lancé : à vous d’agir pour rester dans les clous… sans plomber vos budgets ! n
2,7-12,4 L/100 KM - CO 2 : 61-282 G/KM (WLTP)
Contactez votre concessionnaire pour obtenir des informations complètes sur la taxation de votre véhicule. Informations environnementales (AR 19/03/04) : rangerover.com. Modèle illustré équipé d’options et d’accessoires. Priorité à la sécurité.
Bureaux partagés
Quels avantages sur le plan fiscal ?
Les bureaux partagés, comprenez les « espaces de coworking », ont gagné en popularité ces dernières années. Ces lieux de travail offrent une solution aux freelances, aux startups et aux entreprises traditionnelles à la recherche d’un environnement de travail flexible et d’une meilleure mobilité. Nous examinons ici quelques règles fiscales applicables aux bureaux partagés, tant du point de vue du propriétaire que de celui de l’utilisateur.
par Michel Willems
» Par « espaces de coworking » (flex-offices ou encore flexi-desks), on entend des bureaux partagés ou des bureaux à la journée dans lesquels :
• soit l’employeur prend en charge les frais du bureau partagé, permettant à l’employé d’en faire usage ;
• soit des indépendants ou des sociétés louent des bureaux avec un ensemble de services proposés à un prix forfaitaire.
Ces espaces offrent généralement un mix entre postes de travail ouverts (plateaux), bureaux privés, salles de réunion et espaces communs comme des cuisines et des zones de détente. Le concept de coworking repose sur les principes de collaboration et de flexibilité. Les utilisateurs peuvent souvent choisir parmi différentes formules d’abonnement, allant de pass journaliers à des contrats à long terme pour des bureaux privés.
Règles fiscales pour les fournisseurs d’espaces de coworking
majorité des cas, un bureau partagé sera donc considéré comme un service taxable en matière de TVA. Cela signifie que le prestataire du bureau partagé devra appliquer une TVA de 21 %, non seulement sur les services, mais également sur la partie location, car le tout est proposé comme un package unique (1). Il existe cependant des exceptions.
(1) Circulaire AOIF
39/2005 (E.T. 108.816) du 27.09.2005 et Circulaire TVA 2019/C/25 du 21.03.2019
En Belgique, la location de biens immobiliers est en principe exonérée de TVA. Toutefois, dans le cas des espaces de coworking, on offre souvent bien plus que la simple location de locaux et de mobilier. Des services comme l’accueil, l’internet, le nettoyage ou encore le catering sont fréquemment inclus. Dans la
Les revenus perçus sont imposés comme des bénéfices ordinaires, après déduction de frais tels que le loyer (si le prestataire n’est pas lui-même propriétaire), les charges, les salaires, les coûts de marketing et d’entretien.
Frais déductibles pour l’utilisateur
Les frais relatifs aux bureaux partagés, y compris les services, sont en principe déductibles à 100 % si ces espaces sont utilisés à des fins professionnelles. n
Bureaux partagés
Le flex-office, reflet d’un monde en mouvement
Les bureaux partagés séduisent de plus en plus d’entreprises en Belgique. Offre variée, flexibilité, rattachement à une communauté pour élargir son réseau de contacts, réduction des coûts : ces nouveaux espaces redéfinissent les usages et les attentes en matière d’environnement professionnel.
par Maxime Pasture
Situé dans un quartier calme et verdoyant, BluePoint Anvers offre des espaces événementiels pouvant accueillir jusqu’à 600 participants et des salles de réunion ou de pause entièrement équipées, ainsi que des terrasses (sur le toit) pour les réunions d’été.
Mettant aussi à disposition des bureaux modernes à Liège, BluePoint propose également des équipements audiovisuels de haute technologie, des services de restauration et une assistance professionnelle pour assurer la réussite de votre projet d’événement.
Depuis plus de 30 ans, Burogest Office Park s’adresse aux entreprises, indépendants et professions libérales. Ses deux centres d’affaires se situent à Namur et Diegem (Bruxelles). Ils regroupent des bureaux, des espaces de coworking et des salles de réunion. Burogest permet aussi de bénéficier d’autres services de partage de compétences : télésecrétariat, secrétariat médical, support administratif et financier.
Burotel met à votre disposition un large choix de salles de réunion, bureaux privés et équipés, espaces lounge & coworking sur plus de 3.000 m² dans le quartier des affaires de Bruxelles, plus précisément sur la Place de La Liberté.
Burotel accorde une grande importance au service d’exception, le tout à un tarif hautement compétitif, avec une expérience accumulée sur près de 40 ans.
Situé à Liège, CAP Business Center propose de multiples services : un restaurant, un centre de fitness, un car-wash manuel, une centrale d'achat, un centre de repassage et bien d’autres encore pour répondre à vos attentes et optimiser votre temps de travail. L’objectif de CAP Business Center est de vous proposer une logistique et un support adéquat afin d'augmenter votre rendement journalier, pour gagner du temps tant dans votre sphère professionnelle que personnelle.
Situé dans un magnifique bâtiment au centre de Gand, facilement accessible, également via les transports en commun, Easy Office Center propose des bureaux individuels et virtuels mais aussi des salles de réunion. Ce centre de bureaux partagés mise sur la flexibilité avec des formules par jour, par mois, par année ou encore à durée indéterminée.
Le nom « Fosbury & Sons » est un hommage à Dick Fosbury, qui a changé le monde de la compétition du saut en hauteur. Comme M. Fosbury, la société Fosbury & Sons veut repenser quelque chose qui est devenu conventionnel. Les trois sites (Boitsfort, Grand-Bigard et Amsterdam) se démarquent, entre autres, par une architecture moderne qui veut susciter le bien-être et une envie de revenir tous les jours. Partenaires de catering, salles d’événements, de réunion, séances de yoga,… : Fosbury & Sons veut créer une renaissance du travail.
Frame21 propose un environnement de travail flexible avec des solutions de bureaux adaptées à vos besoins et à vos souhaits. Mais chez Frame21, il ne s’agit pas seulement d’espaces de travail inspirants. C’est l’endroit idéal où les entrepreneurs se rencontrent, collaborent et évoluent, situé sur deux sites stratégiques : à Herentals et à proximité de Brussels Airport. Frame 21 propose des postes flexibles, des bureaux privés, des salles de réunion ainsi que des installations événementielles pouvant accueillir jusqu’à 200 personnes, le tout entièrement personnalisable et axé sur l’expérience.
De plus, les sites sont équipés de bornes de recharge (rapide).
Dans les différents espaces Hive5 situés à Louvainla-Neuve, Cours Saint-Michel et Mérode, les entreprises, PME et indépendants apprécient aussi bien les commodités que la communauté qui les entoure. Chez Hive5, l’ambiance est propice à la rencontre et aux échanges. L’entreprise organise notamment des petits déjeuners, des rendez-vous entre membres de la communauté, et des afterworks pour faciliter les discussions et découvrir les entrepreneurs qui travaillent au sein des mêmes bureaux. Particularité : Hive5 met à disposition des studios multimédia (pour la création de contenu) et un studio - à Bruxelles - pour enregistrer des podcasts.
Mitwit propose 45 adresses en France, en Suisse et en Belgique. Sur notre territoire, vous retrouverez des bureaux partagés Mitwit à Wavre et Anvers, ainsi que 3 adresses à Bruxelles.
Bureaux privatifs ou partagés, plateau indépendant, salles de réunion et domiciliation : quelle que soit la taille de votre entreprise, Mitwit vous propose des espaces de travail clés en main. La société française, fruit de la réunion entre Startway et Multiburo par leur actionnaire La Poste Immobilier en 2023, diffuse également régulièrement des articles sur son blog en lien avec le monde du travail.
Officenter propose aux petites et grandes entreprises des bureaux flexibles et entièrement équipés ainsi que des espaces de coworking dans 15 emplacements de choix à travers la Flandre. Tout est compris : de la réception et l'assistance informatique aux salles de réunion, en passant par le parking et la restauration. Vous travaillez de manière flexible où, quand et comme vous le souhaitez.
Depuis 15 ans, MatchOffice bâtit des ponts entre locataires et propriétaires. En effet, il s’agit d’une plateforme de recherche de locaux commerciaux à louer. Bureaux, centres d'affaires, coworking, salles de réunion, bureaux virtuels,… : MatchOffice a réussi à accumuler l'une des plus grandes bases de données d'espaces commerciaux au monde, vous permettant d'obtenir les résultats demandés en quelques secondes. La plateforme assure également qu’elle ne travaille qu’avec des propriétaires vérifiés.
Comme Spaces (voir plus bas), Regus fait partie du plus grand réseau mondial d’espaces de travail partagés : IWG. Ainsi, vous pouvez compter sur plus de 300 adresses en Belgique. Bureaux privatifs, partagés, personnalisés, espaces d’événements, domiciliation d’entreprise, permanence téléphonique,… : Regus répond à tous les besoins.
Situé au cœur de Bruxelles, Servcorp offre des bureaux premium, salles de réunion et services de domiciliation haut de gamme. Ses solutions flexibles attirent des entreprises du monde entier : secrétariat bilingue, adresse prestigieuse, IT sécurisé. Un hub international idéal pour allier image, performance et soutien professionnel.
Silversquare a été créé par des entrepreneurs pour des entrepreneurs. L'esprit de Silversquare repose sur le vécu et la connaissance de terrain de ce qui est nécessaire pour créer une entreprise et la faire grandir. Chaque espace de bureau - une douzaine dans toute la Belgique et au Luxembourg - et chaque fonctionnalité sont conçus à partir de l'expérience et de la pratique.
Comme Regus (voir plus haut), Spaces fait partie du plus grand réseau mondial d’espaces de travail partagés : IWG. Présent dans le monde entier, Spaces propose une douzaine de bureaux partagés dans toute la Belgique. Spaces met surtout l’accent sur la communauté en aidant chaque client à élargir ses horizons via, entre autres, un club d’affaires.
Topos est un petit groupe de 4 centres de coworking logés dans des hôtels de maître à Bruxelles, dans des endroits stratégiques : quartiers du Parlement Européen, Schuman, Louise et Mérode. Ces hôtels de maître combinent environnement haut-de-gamme et technologies les plus modernes.
Les services personnalisés comprennent : sièges sociaux pour entreprises et associations, bureaux partagés et individuels, télésecrétariat, salles de réunion et services paralégaux.
Les atouts, en plus de l’environnement de travail ? La qualité du service et de l’équipe.
Transforma BXL est un espace de coworking innovant situé à Evere (Bruxelles). Le bâtiment durable, certifié Green Key et Natagora, baigné de lumière naturelle et doté d’un jardin verdoyant, stimule la productivité. Les membres profitent de bureaux flexibles, de salles de réunion créatives, d’un espace de stockage professionnel, d’un fablab, d’une salle de sport super équipée et d’un coaching fitness personnalisé. Ils s'épanouissent grâce à des ateliers d’innovation diversifiés, tout en intégrant une communauté dynamique.
Workin.space est le spécialiste des espaces de travail flexibles en Europe. Leur équipe d’experts accompagne des sociétés afin de leur trouver des bureaux clé en main qui donnent envie aux salariés de (re)venir au bureau. Et pour les besoins ponctuels ? Leur plateforme en ligne permet aussi de réserver en quelques minutes une salle de réunion, un bureau privatif ou un espace de coworking à l’heure ou à la journée dans l’un des 15.000 espaces référencés dans plus de 50 pays, dont plus de 300 en Belgique. n
Qui sera la reine des citadines ?
Ces deux citadines électriques ont été récompensées, chacune, par un prix prestigieux. Mais qu’en pense la rédaction de link2fleet ? Laquelle tire son épingle du jeu en matière de TCO ? Ce match s’annonce très serré !
par Maxime Pasture
2 & 3 » Les affichages de la R5 sont modernes et colorés tandis que dans l'Inster, ils accusent un peu le poids des années
»Honneur à la plus récente de nos deux citadines : la Hyundai Inster. En avril dernier, elle a été couronnée World Electric Vehicle par le jury international des World Car Awards. Quelques semaines plus tôt, en janvier, au Brussels Motor Show, la Renault 5 E-Tech Electric avait été élue Voiture de l’Année par le jury européen Car of The Year. Un but partout, balle au centre !
En plus de ça, pourquoi avons-nous réuni ces deux modèles ? Tout simplement parce que ce sont deux grandes concurrentes et que leur prix de base, en
version d’accès, démarre sous les 25.000 € TVAC. Comptez 24.499 € pour l’Inster Core d’entrée de gamme contre 24.900 € pour la R5 five.
Deux batteries ; avantage France
Chaque modèle propose deux batteries. 42 et 49 kWh pour la Coréenne, contre 40 et 52 kWh pour la Française. Pour ce comparatif, ce sont deux versions plutôt haut de gamme, avec grande batterie, qui s’affrontent : l’Inster Edge (avant-dernier niveau de finition, avant l’Inster Cross) contre la R5 Techno (le milieu de gamme).
Sur papier, en matière d’autonomie, la Renault 5 E-Tech l’emporte, avec 409 km WLTP contre 360 km pour l’Inster Edge. Avec un niveau de finition inférieur et de plus petites jantes, l’autonomie théorique de l’Inster grimpe à 370 km.
Le décor est planté, l’affrontement peut commencer !
Des robes qui donnent le sourire
En resuscitant la R5 avec ce design à la fois plein de nostalgie, tout en étant moderne, Renault a réalisé un véritable coup de maître. Sa petite bouille déclenche des sourires partout où on passe. Ajoutez à cela des couleurs pop comme le jaune ou le vert et cette R5 éveillera la sympathie, tout simplement.
L’Inster apparaît comme plus clivante. En étant très haute et très étroite, elle nous rappelle des modèles disparus comme la Hyundai Atos ou encore la Suzuki Ignis. Ses coloris sortent moins de l’ordinaire. Mais son look original avec les carrés LED avant et arrière, ainsi que ses feux ronds à l’avant, peut plaire aux plus jeunes qui n’ont pas connu la R5 d’antan.
De bonnes surprises à bord de l’Inster
Ces deux citadines mesurent moins de 4 mètres de long. La Hyundai est 10 cm plus courte que la R5, 16 cm plus étroite et aussi 8 cm plus haute. Des dimensions surprenantes pour notre époque qui font qu’une fois à bord, on se sent un peu à l’étroit. Pourtant, cette Inster regorge d’astuces pratiques qui feront fureur au quotidien ! Les espaces de rangement à l’avant sont nombreux et la banquette coulissante à l’arrière permet d’avoir une place aux jambes imbattable sur le segment. En plus, les sièges avant peuvent être totalement repliés, ce qui permet de transporter occasionnellement de longs objets. Seul point noir : il s’agit d’une stricte 4 places. Pourtant, à l’arrière, on s’y sent bien mieux que dans la Renault. Bien qu’elle offre 5 places (avec une place centrale quasiment inutilisable), la R5 mise davantage sur le confort de ses passagers avant et sur un coffre plus grand : 326 litres (jusqu’à 1.106l) contre 238 (jusqu’à 1.059l) pour la Hyundai, avec la banquette complètement reculée. Néanmoins, le double plancher de la
Hyundai permet de ranger facilement les éventuels câbles de recharge.
La petite Française se démarque également au chapitre multimédia avec un système et des affichages modernes, ainsi qu’un raccourci ô combien pratique pour couper les aides à la conduite les plus intrusives.
Sur la route, il n’y a pas match
S’il y a match à l’extérieur et dans l’habitacle, sur la route, la R5 se démarque complètement de l’Inster. Un seul mot nous vient à l’esprit : plaisir ! Avec 150 chevaux pour 1.524 kg, cette R5 se montre presque trop puissante. Direction, freinage, comportement : tout semble calibré vers le plaisir de conduite. De son côté, la Coréenne se montre plus rationnelle. La direction est plus artificielle, moins précise et le comportement routier est plus neutre. Les 115 chevaux suffisent pour emmener deux personnes, surtout grâce à sa légèreté (pour une électrique) : 1.410 kg. Mais avec l’Inster, on parlera davantage de plaisir pour se garer et circuler en ville, que de plaisir au volant. Notez encore qu’avec un rayon de braquage très court, la R5 se débrouille remarquablement bien en ville également.
Un besoin énergétique identique
Côté consommation, les deux voitures affichent une valeur haute officielle tout à fait similaire : 15,1 kWh/100 km. Nous avons constaté que les deux
Hyundai Inster Edge (49 kWh) Renault 5 E-Tech Techno Comfort Range
Puissance 84 kW / 115 ch 110 kW / 150 ch
Autonomie WLTP 360 km 409 km
Recharge AC/DC 11 kW / 85 kW 11 kW / 100 kW
Déductibilité fiscale (4 ans)
Prix de base HTVA 26.280,17 euros
ATN brut/an (indicatif) 1.650 € 1.650 €
TMC (Bruxelles, Wallonie, Leasing / Flandre)
Taxe de roulage (Bruxelles, Wallonie, Leasing / Flandre)
Cotisation CO2
Vue détaillée par mois
75,79 €, 50 € / 0 €
102,96 € / 0 €
euros
75,79 €, 50 € / 0 €
102,96 € / 0 €
45,56 euros/mois 45,56 euros/mois
Loyer mensuel moyen (HTVA)* 485 euros 486 euros
Budget véhicule 551 euros 552 euros
Budget énergie moyen 72 euros 73 euros
Budget taxes 59 euros 59 euros
Surcoût d’impôts liés aux dépenses non-admises 13,75 euros 13,75 euros
TCO mensuel moyen** 683 euros 685 euros
* Offre Ayvens sur base d’un contrat 48 mois et 80.000 km
** Calculé grâce au Car Cost Advisor d’Eurofleet Consult
Découvrez notre essai comparatif détaillé en vidéo en scannant ce QR code
modèles sont capables d’afficher moins de 14 kWh/100 km dans des conditions favorables mais l’Inster semble s’en sortir un peu mieux sur autoroute.
Bilan TCO
6 » La Hyundai est 10 cm plus courte que la R5, 16 cm plus étroite et aussi 8 cm plus haute : des dimensions surprenantes pour notre époque..
Enfin, la batterie de la Renault accepte un pic de charge jusqu’à 100 kW contre 85 kW pour la Hyundai. Pourtant, une charge de 30 minutes remplira la batterie de l’Inster - plus petite, il est vrai - de 10 à 80 %, contre 15 à 80 % pour la R5. Il faut dire que ces citadines ne devraient utiliser la charge rapide qu’à de rares occasions, la nuance importe donc assez peu.
Récapitulons. Mis à part en matière d’autonomie et de plaisir de conduite où la Renault fait mieux, ces reines de la ville font presque match nul sur quasiment tous les plans. Le budget devrait donc permettre de les départager. Sauf que, là aussi, la bataille est plus serrée que jamais : il n’y a qu’un petit euro de différence de loyer (48 mois/80.000 km) entre les deux véhicules, à l’avantage de la Hyundai Inster Edge. Le TCO 2 mensuel est donc quasiment identique : 683 € pour la Coréenne contre 685 € pour la Française car notre outil de calcul, le Car Cost Advisor d’Eurofleet, compte 1 € supplémentaire de budget énergie moyen pour la R5. Avantage Inster dès lors ? Et bien non car, même si on a rarement vu un duel aussi serré, l’autonomie de la R5 E-Tech, sa bouille sympathique ainsi que le plaisir de conduite qu’elle offre la place, à notre sens, légèrement devant l’Inster. Mais attention tout de même aux équipements optionnels car, avec le pack Sensation à 1.500 € TTC, la Hyundai Inster Edge est parfaitement bien équipée tandis que les options de la Renault R5 Techno comme la peinture pop (500 €), la charge des objets V2L (200 €), le pack advanced driving assist (850 €) avec, notamment, les détecteurs d’angles morts ou encore le pack Winter (550 €) peuvent faire grimper la facture… n
»Compacte, fun et sportive. Voici comment BYD présente sa petite citadine, basée sur l’e-platforme 3.0 et dotée d’une batterie à lames. La nouvelle venue fait un peu moins de 4 mètres de long pour un empattement de 2,5 m. Pour le côté compact, c’est donc réussi. La sportivité, il faut la chercher dans les petits éléments de carrosserie comme le spoiler arrière en 2 parties, le montant C flottant ou encore les éléments de structure dans le bas des portes. Enfin le côté fun se traduit notamment par son intérieur original. BYD l’a en effet doté de matériaux agréables au toucher et de quelques notes de fantaisie, malgré de petites imperfections d’assemblage. L’écran de 10’’ rotatif offre un beau rendu et est plutôt fluide. Il est compatible Apple CarPlay et Androïd Auto. Tant mieux, car le système d’infodivertissement BYD n’est pas le plus intuitif.
A l’avant, les passagers disposent d’un bel espace et même de sièges électriques. Par contre, pas de rangement dans l’accoudoir central, mais un grand espace ouvert en dessous.
A l’arrière, pas de banquette, mais deux sièges. La voiture est donc conçue pour 4 passagers et c’est plutôt un bon choix car deux adultes peuvent aisément y prendre place.
Côté coffre, avec de 308 à 1.037 litres, elle est dans la moyenne de sa catégorie.
Deux batteries seront proposées : 30 kWh sur la version d’entrée de gamme Active, avec une autonomie annoncée à 220 km et 43,2 kWh sur les Boost et Comfort, offrant jusqu’à 322 km.
La Dolphin Surf affiche une puissance de recharge de 65 kW sur la version Active et de 85 kW sur les deux autres, ce qui lui permet de récupérer de 30 à 80 % d’autonomie en 22 minutes.
Sur la route
Sans être vraiment sportive, la BYD Dolphin Surf remplit parfaitement ses tâches et sait même parfois faire preuve de dynamisme. C’est évidemment en milieu urbain qu’elle déploie tout son potentiel. Son format la
10e modèle de BYD en Belgique, la Dolphin Surf complète l’entrée de gamme avec des arguments prometteurs : une citadine 100 % électrique, spacieuse, 320 km d’autonomie, une liste d’équipements digne des niveaux supérieurs et un tarif planché sous les 25.000 euros TVAC. Promesses tenues ?
par Damien Malvetti
BYD Dolphin Surf
L’électrique accessible qui a tout d’une grande
rend très maniable. Elle est confortable dans toutes les situations, même si nous avons eu un peu de mal à trouver une bonne position d’assise. Les trois modes de conduite ont peu d’influence sur le comportement routier. Pas de système d’e-pedal, ni de palettes pour gérer la récupération d’énergie et il faut reconnaître que la régénération est peu prononcée. Cependant, la citadine se montre très sobre, puisque nous avons seulement consommé 12 kWh/100 km. A noter qu’elle se dote aussi de série du système V2L.
Bilan fleet
Avec un tarif de 21.290 euros TVAC en version Active, la BYD Dolphin Surf offre une vraie option pour les budgets fleet serrés. Elle se positionne face à des concurrentes comme la Renault 5, la Citroën e-C3, la Leapmotor T03 et surtout la Dacia Spring. Mais elle tire son épingle du jeu avec une meilleure habitabilité que la Renault et la Leapmotor, une meilleure finition que la Dacia et la Leapmotor. n
Avec son habitacle d’une qualité stupéfiante, inattendue sur ce segment, ainsi que ses temps de recharge vraiment très courts, cette #5 pourrait enfin permettre à Smart de décoller.
par Maxime Pasture
Smart #5 Brabus Rapide, surtout lors de la recharge »
Soyons francs : cette version Brabus de 646 ch en pic (en mode Brabus) offre une puissance déraisonnable. Mais, avec la version Summit Edition qui trône également en haut de la gamme #5, elle est la première à être disponible à la commande. Néanmoins, on recommande davantage, au public fleet, une version Pro+ ou Premium avec la meilleure autonomie : jusqu’à 590 km WLTP (contre 540 pour la Brabus).
Voiture de ministre ?
Une fois à bord, la qualité des matériaux, dans chaque recoin, nous a absolument scotché pour le segment et le niveau de prix. 90 % des matériaux sont souples, très agréables à l’œil et au toucher, même où on ne s’y attend pas ! C’est du niveau d’une vraie voiture premium. À voir si ce sera identique avec les finitions inférieures…
L’espace à l’arrière est tout simplement royal. De plus, le passager arrière droit dispose de commandes pour avancer le siège du passager devant lui au maximum. De quoi très facilement étendre ses jambes. À aucun moment nous aurions pensé que cette Smart #5 pourrait convenir aux ministres ! Pourtant, Smart a fait fort. Que dire des deux écrans tactiles (central et pour le passager) OLED, immenses (2 x 13’’), du système d’info-divertissement !? Ça fait son petit effet. Après essai, il s’avère que le système est assez intuitif, réactif et efficace.
accélère le rythme, ce qui témoigne d’un bon équilibre entre confort et dynamisme. Problème de la puissance démesurée de la Brabus : nous avons enregistré 27,1 kWh/100 km sur 281 km d’essai entre collines, petits villages et autoroute. Heureusement, à vitesse stabilisée sur autoroute, nous avons réussi à nous rapprocher des 19,9 kWh/100 km annoncés en relevant 21,1 kWh/100 km, ce qui reste beaucoup aussi. Heureusement, grâce à son architecture 800 volts sur toutes les finitions sauf Pro (entrée de gamme), la Smart #5 peut encaisser jusqu’à 450 kW de puissance de charge. Dans les faits, Smart nous a démontré qu’elle pouvait récupérer de 8 à 81 % de batterie en 15 minutes 38 secondes ! Ceci compensera donc largement sa consommation très élevée. Mais rappelons que, dans la pratique, les chargeurs de plus de 250 kW se font rares.
Bilan fleet
À partir de 50.991,74 € HTVA, la Smart #5 Brabus en offre vraiment beaucoup. En loyer, ça se traduit par 934 €/mois (48 mois/80.000 km) avec un TCO2 de 1.213 €/mois. Mais si on prend une version Pro+ à simple moteur et 590 km d’autonomie, ça démarre à 770 €/mois en loyer, soit à peine plus qu’une Smart #1 Premium et bien moins que la cousine Mercedes EQB ! Cette #5 devient ainsi l’une des meilleures affaires de son segment. n
1 » Un gros SUV de 4,7 mètres de long : voici la Smart la plus grande de tous les temps !
La Smart #5 Brabus affiche 2.378 kg sur la balance et, sans suspension active, elle a quelques difficultés à cacher ce poids. Néanmoins, contrairement à d’autres SUV électriques, même un peu plus légers, elle offre tout de même un certain plaisir de conduite lorsqu’on
Loyer mensuel moyen HTVA* 934 €*
ATN Brut mensuel 160,42 €
Dépenses non-admises 16,04 €
Cotisation CO2 mensuelle 44,79 €
*48 mois - 80.000 km
Renault 4 E-Tech Electric
Le retour de la légende, version électrique
» Les références à la 4L sont légion: du bandeau intégrant la calandre et les feux à l’avant à la vitre de custode à l’arrière en passant par les lignes dessinées dans les portières et les aérateurs dans le capot. Cependant, sous cette apparence vintage se cache un véhicule résolument moderne, charismatique et robuste. Basée sur la plateforme de la R5, elle se distingue par une carrosserie plus haute et un espace intérieur optimisé, offrant un volume de coffre de 420 litres, surpassant ainsi de nombreux concurrents dans le segment des SUV compacts électriques.
Autre point fort: son seuil de chargement de 607 mm, qui rend l’accès à son coffre très facile.
L’habitacle séduit par son ambiance chaleureuse et ses matériaux durables, tels que les tissus recyclés et les inserts en denim. La planche de bord, épurée et fonctionnelle, est quasi identique à celle de la R5. Elle intègre un écran tactile central de 10,1’’ compatible Apple CarPlay et Android Auto. A l’arrière, et c’est là la grande différence avec la R5, deux adultes peuvent facilement prendre place et même glisser leurs pieds sous les sièges avant. La R4 se veut résolument plus familiale.
Sur la route
1 » Malgré de nombreux clins d'oeil à la R4 d'antan, la nouvelle R4 ne bénéficie pas du côté émotionnel qu'on retrouve sur la nouvelle R5.
Sur la route, elle offre une expérience de conduite confortable et rassurante. Dotée d’un moteur électrique de 150 ch et d’une batterie de 52 kWh, elle affiche une autonomie d’environ 409 km. Le système de freinage régénératif à trois niveaux, dont un mode « one-pedal », permet une conduite plus intuitive et économique.
Après la R5, Renault fait renaître une seconde icône de sa gamme : la 4L. L’emblématique petite familiale pratique qui s’est écoulée à 8 millions d’exemplaires entre 1961 et 1992 se voit réinterpréter dans une version moderne et électrique, à la hauteur de sa génitrice ?
par Damien Malvetti
Les suspensions, bien calibrées, absorbent efficacement les irrégularités de la chaussée, tandis que la direction précise facilite les manœuvres en milieu urbain. Cependant, quelques bruits aérodynamiques peuvent se faire entendre à haute vitesse, notamment autour des rétroviseurs.
Renault annonce une consommation moyenne de 15,1 kWh/100 km sur cette version. Nous avons noté 12,6 kWh/100 km lors de cette première prise en main. L’autonomie de 409 km semble donc tout à fait réalisable.
Une version équipée d’une batterie de 40 kWh est aussi disponible, avec une puissance réduite à 120 ch et l’autonomie à 380 km.
Sur la version avec batterie de 52 kWh, Renault annonce une recharge DC de 100 kW, contre 80 kW avec la petite batterie. De quoi récupérer sur les deux modèles de 15 à 80 % d’autonomie en 30 minutes.
Bilan fleet
La R4 réussit le pari audacieux de marier héritage et innovation. Elle s’impose comme une alternative crédible dans le paysage des véhicules électriques, alliant charme rétro et fonctionnalités modernes. Ce ‘revival’ n’a certes pas l’aura et le côté émotionnel qu’on retrouve dans la R5, mais se veut plus habitable avec des prestations tout aussi honorables. n
Hyundai frappe fort avec l’arrivée de l’IONIQ 9. Ce modèle surdimensionné à l’allure futuriste entend bien devenir le nouveau
vaisseau amiral de la gamme coréenne, tout en ciblant un public bien précis : les conducteurs fleet à la recherche de confort, d’autonomie et de polyvalence.
par Damien Malvetti 1
Le géant électrique taillé pour les flottes exigeantes
»5,06 m de long et un empattement de 3,10 m, l’IONIQ 9 en impose. Rien d’étonnant quand on sait qu’il partage sa plateforme E-GMP avec le cousin KIA EV9. Malgré sa stature imposante, le SUV soigne son aérodynamisme (Cx de 0,259), grâce à une silhouette épurée et des lignes minimalistes dans la veine du design « pixelisé » déjà connu sur les IONIQ 5 et 6.
À l’avant, les blocs optiques cubiques sont intégrés avec finesse, tandis que l’arrière prolonge ce style high-tech avec une signature lumineuse transversale qui accentue sa largeur. Le tout donne une allure aussi statutaire que moderne.
En matière de modularité, le véhicule propose un volume de coffre allant jusqu’à 2.494 litres une fois les sièges rabattus - 2.419l sur la version 7 places. La troisième rangée accueille confortablement deux adultes, ce qui est plutôt rare dans la catégorie.
1 » Sous son design monolithe, ce grand SUV affiche un Cx assez impressionant.
A l’intérieur, l’IONIQ 9 surprend encore davantage. L’espace est royal : plancher plat, matériaux écoresponsables, sièges à réglages multiples et finition soignée offrent une ambiance relaxante. Petit bémol: le revêtement de mi-hauteur du tableau de bord semble « coller » lorsqu’on le touche. Mention spéciale en revanche pour les sièges pivotants de la deuxième rangée, idéals pour improviser une réunion.
Malgré son poids dépassant les 2,6 T, le SUV s’avère étonnamment agile grâce à son centre de gravité bas et une direction bien calibrée. Le confort de roulement impressionne, notamment sur autoroutes, même à haute vitesse.
Grâce à sa batterie de 110,3 kWh, l’autonomie annoncée jusqu’à 620 km (WLTP) est réaliste dans le cadre d’une conduite coulée. L’architecture 800 V assure une recharge ultra rapide jusqu’à 350 kW, ce qui permet de récupérer près de 300 km en 15 minutes.
Bilan fleet
Avec l’IONIQ 9, Hyundai prouve qu’elle est capable de produire des véhicules qui peuvent concurrencer les premiums. Son tarif est à l’image de ses prestations. Il débute sous les 59.000 euros HTVA, ce qui le positionne entre ses deux concurrents: plus cher que la KIA EV9, moins cher que la Volvo EX90. n
Huyndai IONIQ 9 Business Long Range RWD
Puissance 160 kW/218 ch
Capacité de la batterie 110,3 kWh
Autonomie officielle 620 km
Prix de base HTVA 58.677 €
2 » A l’intérieur, les habitués de la marque retrouveront une planche de bord inspirée de l’IONIQ 6.
La version six places propose deux fauteuils individuels au deuxième rang, accentuant encore cette impression de « business lounge mobile ». Le confort acoustique est de haut niveau et l’équipement technologique pléthorique : double écran panoramique, commandes tactiles, éclairage d’ambiance, climatisation tri-zone, ports USB C à chaque rangée, etc.
Taxe de roulage (Bruxelles, Wallonie, Leasing / Flandre)
Loyer mensuel moyen HTVA 982 €
102,96 € / 0 €
ATN brut 188,50 €/mois
Dépenses non admises 18,85 €/mois
Cotisation de CO2 45,31 € /mois Hyundai IONIQ 9
Attendue depuis des mois par de nombreux conducteurs et passionnés, la nouvelle CLA 100% électrique promet jusqu’à 775 km d’autonomie. Alors, promesse tenue ?
par
Maxime Pasture 1
Mercedes CLA 250+
Oubliez la « range anxiety »
» Oubliez la gamme « EQ » 100% électrique dont le design se différenciait des modèles à moteur thermique. Avec cette nouvelle famille Mercedes, la robe sera la même pour les modèles à batterie et les modèles avec moteur thermique. Dans le cas de la CLA, on reconnaitra le modèle « zéro émission » à sa calandre fermée avec 142 étoiles LED. Les CLA à essence qui arriveront en fin d’année ont une calandre ouverte, également avec des étoiles intégrées.
Bloc d’écrans massif
À bord, on découvre le « Superscreen » Mercedes qui s’étend, de manière assez massive, sur toute la largeur de l’habitacle. Derrière une grande surface vitrée se trouvent l'écran du conducteur (10,25 pouces) et l'écran central (14 pouces, avec navigation Google Maps). En option, un écran supplémentaire (14 pouces) est disponible pour le passager avant. Sans cette option, le passager aura, face à lui, une grosse pièce en plastique noir décorée d’étoiles. Ça impressionne, surtout avec l’écran passager. Mais sans ce troisième écran, cette grande surface imposante nous a laissé une impression de bloc qui occupe un peu trop l’espace.
Une efficience énergétique admirable
ment oublier toute anxiété liée à l’autonomie ! Tel était l’objectif de Mercedes avec ce nouveau modèle qui est, par ailleurs, très agréable à emmener sur des routes au revêtement impeccable. Il faudra revérifier ça lors d’un essai plus long et dynamique sur nos chères routes belges.
Bilan fleet
Avec ses dimensions relativement compactes, son positionnement et, surtout, son efficience énergétique, la CLA électrique devrait cartonner sur le segment fleet. Avec un contrat de 48 mois et 80.000 km, le loyer moyen s’élève à 883 €/mois (TCO2 : 1.122 €), ce qui reste un certain budget. Nous sommes donc impatients d’en savoir davantage sur les versions avec la petite batterie de 58 kWh : autonomie, prix ?
Ces dernières pourraient propulser cette nouvelle CLA vers un statut de best-seller en fleet. n
Mercedes CLA 250+ Business Edition
1 » Sa calandre fermée renferme...142 étoiles!
2 » Le frunk de 101 litres est impressionnant!
Pour notre essai, nous avons choisi la version 250+ de 272 ch avec une autonomie annoncée de 775 km. Ce premier essai nous a permis d’apprécier l’excellente insonorisation, la puissance plus que suffisante, mais surtout, une consommation réelle qui répond aux attentes. L’ordinateur de bord affichait 12,7 kWh/100 km pour notre premier trajet de 220 km, avec des parties sur autoroute, la climatisation et 32° C à l’extérieur. Le second trajet, un peu plus court et plus dynamique, a demandé 13,9 kWh/100 km. Dans tous les cas, en offrant la possibilité d’effectuer plus de 600 km réels, cette CLA nous fait complète-
En Belgique, le marché des pick-up traverse une période charnière, marquée par une évolution notable des immatriculations, une fiscalité de plus en plus stricte pour les particuliers et une offre de modèles en pleine transformation.
par Damien Malvetti
Immatriculations en repli
»En 2024, la Belgique a enregistré 70.242 immatriculations de véhicules utilitaires légers, catégorie englobant notamment les pick-up. Bien que les chiffres spécifiques aux pick-up ne soient pas détaillés, une tendance générale à la baisse est observée, notamment en raison des modifications fiscales impactant les particuliers depuis quelques mois. Cette diminution est accentuée par la réduction de l’offre de modèles disponibles sur le marché.
La fiscalité des pick-up a connu un durcissement significatif dans les trois Régions du pays. Vous retrouverez dans les pages suivantes un aperçu détaillé de la fiscalité par Région. Ces évolutions visent à dissuader l’usage privé des pick-up, souvent perçus comme polluants et encombrants en milieu urbain. Cependant, elles ne touchent donc que les particuliers. Pour de nombreux indépendants et professions libérales, le pick-up reste un véhicule attractif. Bien plus qu’un utilitaire léger. Il combine les capacités de remorquage et de chargement de ceux-ci avec un look plus attrayant, beaucoup plus proche de celui des SUV
par exemple. En ce sens, il peut donc servir à des indépendants en tant qu’outil de travail, mais aussi pour leurs déplacements privés en famille, leur évitant ainsi de devoir acquérir deux véhicules.
Un pick-up est un outil de travail avant tout. Il est particulièrement adapté à certains profils professionnels qui ont besoin à la fois de robustesse, de capacité de transport, de mobilité sur terrain difficile, et parfois aussi d’image valorisante. Le pick-up est ainsi idéal pour les ouvriers des villes et communes et pour certains artisans, ouvriers de la construction ou agriculteurs ou encore pour les ouvriers du secteur forestier qui apprécieront notamment ses capacités tout-terrain.
Une offre en pleine mutation
Face à ces évolutions, l’offre de pick-up s’est également adaptée. Il y a quelques années encore, de nombreux constructeurs étaient présents sur le marché du pick-up, souvent en adaptant un modèle d’une autre marque via des partenariats stratégiques. C’est ainsi qu’on a vu Renault, Mercedes ou encore Fiat faire leur arrivée sur ce marché, avec respectivement l’Alaskan, le Classe X et le Fullback. Aujourd’hui, non seulement ces marques ont déjà quitté ce segment, mais les modèles qui servaient de base à ces déclinaisons, comme le Nissan Navara ou le Mitsubishi L200 ont aussi tiré leur révérence, réduisant par la même occasion l’offre de pick-up. Ces marques n’ont pas forcément abandonné ce segment, mais leurs modèles ne sont tout simplement plus importés en Europe, souvent en raison des normes environnementales de plus en plus strictes ou de ventes insuffisantes.
Ford et Volkswagen font de la résistance avec respectivement le Ranger et l’Amarok, deux cousins techniques, tandis que Toyota continue de faire cavalier seul avec son Hilux, tout comme Isuzu avec son D-Max. Et puis, il y a Maxus, qui nage à contre-courant en lançant coup sur coup deux modèles, l’eTERRON 9 et le T60 MAX, dont le premier est entièrement électrique et vient donc rejoindre le T90 EV déjà commercialisé depuis quelques années. KGM suivra prochainement la tendance en proposant une version électrique de son Musso, le Musso EV.
L’avenir des pick-up serait-il donc électrique ? Ford embraye en tout cas aussi dans cette direction en ajoutant une version plug-in hybride au catalogue de son Ranger. Pourtant, rien n’oblige actuellement les entreprises à opter pour des pick-up électriques, que ce soit au niveau belge ou européen. Mais on le sait, les règles peuvent évoluer très rapidement. L’anticipation n’est donc pas une mauvaise stratégie… n
1 » Le Mercedes-Benz Classe X, cousin du NIssan Navara et du Renault Alaskan, n'aura eu qu'une brève carrière.
TOYOTA HILUX
LE PICK-UP PAR EXCELLENCE POUR LE TRAVAIL ET LES LOISIRS.
Depuis 1968, le Toyota Hilux est réputé pour être le pick-up le plus indestructible au monde. Aujourd’hui, ce modèle de référence va encore plus loin avec des motorisations puissantes, un design plus robuste que jamais et des performances inégalées sur tous les terrains.
Que vous alliez sur un chantier, chez un client ou soyez en route vers de nouvelles aventures, le Hilux allie polyvalence professionnelle et confort ultime. Fiable, innovant et prêt à relever tous les dé s. 9,9 - 10,7
Fiscalité
Du neuf pour les LCV et pick-up, côté fiscal ?
Pas de changement à l’horizon 2026 pour les véhicules utilitaires légers (VUL/LCV), dont les pick-up.
par Michel Willems (Expert - Mobilitas)
» Les véhicules utilitaires légers ne seront pas concernés par la réforme fiscale de 2026. Celleci prévoit que la déductibilité fiscale tombera à 0 % pour les voitures de société commandées à partir du 1er janvier 2026 équipées de motorisations essence
ou diesel classiques, ainsi que pour les hybrides rechargeables (PHEV) acquis par des sociétés(1) Pour les véhicules utilitaires légers, les frais professionnels resteront déductibles à 100 % pour les entreprises. Pour les entreprises individuelles ou les professions libérales en nom propre, la déductibilité continuera à être calculée au prorata de l’usage professionnel du véhicule (en %).
Afin de prévenir les abus, les Régions flamande et wallonne ont modifié les règles relatives à la taxe de mise en circulation (TMC) et à la taxe de circulation pour les véhicules utilitaires légers et les pick-up. Voici un aperçu des dispositions.
Critères partagés
(1) Pour les véhicules hybrides rechargeables (PHEV) acquis par des indépendants, le gouvernement fédéral prévoit une prolongation temporaire du régime avantageux.
(2) Si un véhicule ne répond pas aux définitions techniques fiscales, il est considéré comme une voiture particulière et exclu du régime fiscal favorable. Le fisc distingue, dans sa définition fiscale, les camionnettes des pick-up. Voir la circulaire n° AFZ/2005-1124 (AFZ 12/2006) du 06.06.2006.
*Pour être considéré comme utilitaire léger du point de vue fiscal (par le SPF Finances), ce rapport doit être de 50 % ou plus de l’empattement.
• Il s'agit d’un véhicule de société
• Contrôle technique obligatoire lors de la première mise en circulation
• Définition technique d’un utilitaire léger selon la DIV (notamment un espace de chargement qui équivaut à au moins 30 % de l’empattement du véhicule)*
Différence de traitement fiscal
Pas de TMC dans les 3 Régions
Taxe de circulation plus faible, selon la masse maximale autorisée (MMA)
Contribution CO2 uniquement en cas d’usage privé
Avantage de toute nature en fonction de la valeur réelle et de l’usage privé
Déductibilité fiscale toujours à 100 %, y compris les frais de carburant, pour les sociétés
OU en fonction du pourcentage d’usage professionnel pour les indépendants ou professions libérales en nom propre, y compris les frais de carburant
Déduction TVA maximale (100 %)
Déduction pour investissement en cas d’usage professionnel à 100 %
Amortissement dégressif possible pour les indépendants ou professions libérales en nom propre
TMC basée sur le tarif des voitures particulières
Taxe de mise en circulation basée sur le tarif des voitures particulières
Contribution CO2
Formule forfaitaire selon le tarif des voitures particulières
Déductibilité fiscale selon la formule et les règles fiscales applicables aux voitures particulières, y compris pour les frais de carburant
Déduction TVA plafonnée à 50 %
Pas de déductibilité des frais d’investissement
Pas d’amortissement dégressif possible
VUL réel et reconnu fiscalement
Faux VUL(2)
Exonération générale de la TMC
Il n'y a pas de TMC due dans les trois Régions (Bruxelles, Wallonie et Flandre) lors de l'immatriculation d’un véritable véhicule utilitaire léger.
Taxe de circulation
La taxe de circulation pour les véhicules utilitaires légers est calculée sur la base de la MMA (masse maximale autorisée) du véhicule.
Depuis le 1er juillet 2017, la Flandre a introduit une réforme écologique des tarifs pour les véhicules utilitaires légers, sous l’appellation de « taxe de circulation verte ». En réalité, ces ajustements restent limités à un maximum de +30 % ou de -30 % par rapport aux autres Régions, de sorte que les tarifs restent également bas en Flandre par rapport à ceux des voitures particulières. Il est également possible de calculer soi-
même la taxe de circulation, y compris pour les véhicules en leasing, grâce à l’outil de calcul en ligne accessible via le QR code ci-dessous. Les véhicules utilitaires légers 100 % électriques sont exonérés de taxe de circulation en Flandre.
Wallonie et Flandre : les pick-up fiscalement considérés comme des voitures particulières Depuis le 1er janvier 2022 en Wallonie et le 1er janvier 2023 en Flandre, les pick-up (simple ou double cabine) commandés et immatriculés au nom d’un particulier sur la base de son numéro de registre national sont soumis aux tarifs applicables aux voitures particulières en matière de TMC et de taxe de circulation.
Exception professionnelle : toutes les catégories de pick-up immatriculés :
• au nom d’une personne morale avec un numéro d’entreprise ;
• au nom d’un indépendant avec un numéro d’entreprise (même en activité complémentaire).
Bruxelles (et leasing)
Aucune modification n’est actuellement prévue pour les pick-up ou les camionnettes (fiscalement considérés comme de « véritables » véhicules utilitaires légers) immatriculés en Région de Bruxelles-Capitale ou au nom d’une société de leasing. Ils continuent à bénéficier du régime fiscal avantageux, que le véhicule soit immatriculé au nom d’un particulier, d’une société ou d’une société de leasing, pour autant qu’il réponde aux critères fiscaux. n
Maxus affirme son positionnement stratégique sur le segment des pick-up
Alors que le marché des véhicules utilitaires légers (LCV) continue d’évoluer à un rythme soutenu, la marque Maxus - importée en Belgique par Astara - s’affirme comme un acteur incontournable, en particulier sur le segment stratégique des pick-up. Forte d’une vision tournée vers la polyvalence, la performance et l’électrification, Maxus propose une gamme ciblée qui répond aux exigences les plus variées des professionnels de terrain.
»Dans le segment des pick-up, Maxus mise sur une double proposition: un modèle 100 % électrique, l’eTERRON 9, et un modèle thermique robuste, le T60 MAX. Deux réponses adaptées aux enjeux actuels de mobilité durable, sans compromis sur la fonctionnalité et la qualité. Car Maxus porte un soin tout
particulier à l’habitacle de ses pick-up, à l’intérieur desquels on se sent aussi bien que dans une voiture particulière.
eTERRON 9 : l’électrique, sans concession L’eTERRON 9 incarne l’ambition écologique de Maxus. Il propose une autonomie allant jusqu’à 430 km (cycle urbain WLTP) grâce à sa batterie de 102 kWh. Il offre une puissance remarquable de 443 ch. Ce modèle est conçu pour les utilisateurs qui souhaitent allier les avantages d’un utilitaire robuste à une empreinte carbone réduite. A noter que l’eTERRON 9 est proposé en 4x4 doté d’une suspension à commande hydraulique.
Avec une charge utile de 620 kg et une capacité de remorquage totale de 3,5 T, l’eTERRON 9 offre un volume utile très intéressant pour un pick-up électrique. La recharge rapide (DC 115 kW) permet de récupérer 80 % d’autonomie en 40 minutes, idéal pour les journées de travail intensives.
T60 MAX : le pick-up thermique taillé pour l’aventure
Pour les missions plus exigeantes ou les zones moins bien desservies en infrastructures de recharge, Maxus propose le T60 MAX, un pick-up diesel à la fois puissant et confortable. Son moteur 2.0 Turbo diesel de 215 ch associé de série à une boite automatique et à une transmission 4x4 avec blocage de différentiel assure une conduite fiable sur tous les terrains.
Le T60 MAX brille aussi par son design affirmé, ses équipements technologiques modernes et sa capacité de remorquage jusqu’à 3.500 kg. Il dispose d’une charge utile de 1.050 kg et d’une benne spacieuse, ce qui en fait un outil de travail polyvalent, parfaitement adapté aux professionnels des secteurs du bâtiment, de l’agriculture ou des services publics.
Une stratégie claire : répondre à tous les besoins
En optant pour un positionnement fort sur le segment pick-up du marché LCV, Maxus met à disposition des entreprises une offre bimoteur pensée pour la performance et la durabilité. Portée par l’expertise logistique et commerciale d’Astara, la marque est bien décidée à prendre une place de choix dans les flottes professionnelles, tout en contribuant à la transition vers une mobilité plus propre. n
Maxus eTERRON 9
Agréable surprise électrique
» À première vue, l’eTERRON 9 reprend les codes esthétiques du pick-up musclé. Calandre massive, ailes élargies, grandes jantes et signature lumineuse agressive donnent le ton. Ce véhicule est fait pour être vu - et pour affronter tous les terrains. Si l’on perçoit immédiatement son potentiel utilitaire, le soin apporté aux finitions extérieures montre que Maxus vise aussi les professionnels sensibles à l’image de marque.
C’est aussi le cas à l’intérieur, où l’eTERRON 9 surprend agréablement. L’ambiance, moderne et épurée, fait oublier les clichés du pick-up rustique. Écran tactile central, instrumentation numérique, sièges chauffants et connectivité complète (Apple CarPlay, Android Auto, USB-C) : tout y est. L’espace à bord est généreux, y compris à l’arrière, où trois adultes peuvent s’installer confortablement. On note cependant quelques plastiques durs qui trahissent ses origines utilitaires et quelques soucis de sons du système multimédia.
Au volant, sa puissante motorisation électrique de 442 ch et son couple de 700 Nm offrent une réponse vive à l’accélération. Le silence à bord et l’absence de vibrations créent une ambiance zen surprenante pour un véhicule de ce gabarit. Sur route, le comportement est rassurant, bien qu’un peu ferme à vide, comme souvent sur les pick-up. La direction est précise, les relances franches, et la position de conduite surélevée offre une excellente vision. Sur autoroute, l’insonorisation reste correcte jusqu’à 120 km/h, au-delà, quelques bruits d’air apparaissent.
Pick-up 100 % électrique de Maxus, l’eTERRON 9 conjugue robustesse, utilité professionnelle et zéro émission. Nous en avons pris le volant pour un essai sur route… et hors des sentiers battus.
par Damien Malvetti
angles d’attaque, il franchit les obstacles avec une aisance remarquable. Même dans les zones humides ou boueuses, la motricité reste efficace. Le mode « Low Speed Control » permet une gestion fine de la puissance en tout-terrain.
430 km d’autonomie !
Doté d’une batterie de 102 kWh, le eTerron9 annonce une autonomie de 430 km. En conditions réelles, notre essai mixte a relevé environ 320 km, ce qui reste cohérent pour les missions professionnelles quotidiennes. La recharge s’effectue en DC jusqu’à 115 kW (0 à 80 % en 40 minutes).
Avec une charge utile de près de 620 kg et une capacité de remorquage de 3.500 kg, il ne sacrifie pas ses atouts utilitaires. La benne généreuse peut recevoir tous types de matériaux ou équipements. Ce pick-up peut donc tout à fait remplir le cahier des charges des professionnels du bâtiment, des services publics ou des sociétés de maintenance.
Le Maxus eTERRON 9 réussit le pari d’un pick-up 100 % électrique polyvalent, robuste et adapté aux usages professionnels. Son autonomie est suffisante pour une journée de travail, son agrément de conduite est réel, et sa dotation technologique convaincante. Avec un tarif à partir de 57.408 € HTVA, il se positionne comme une alternative sérieuse face aux pickup thermiques. n
Maxus eTERRON 9
Moteur Electrique
Puissance
325 kW/442 ch Couple 700 Nm
Consommation WLTP 23,7 kWh/100 km
Consommation essai 26,2 kWh/100 km
Charge utile/capacité de remorquage 620/3.500 kg
Masse maximale autorisée 3.500 kg
1 » Même dans les zones humides ou boueuses, la motricité du eTerron 9 reste efficace.
C’est sur les chemins dégradés que l’eTERRON 9 montre sa vraie nature. Grâce à sa transmission intégrale, sa garde au sol de plus de 23 cm et ses bons
Dimensions (L/l/h) 5.500/2.000/1.870 mm
Dimensions benne (L/l) 1.561/1.500 mm
Prix de base HTVA 57.408,00 €
Maxus T60 Max
Une vraie bête de travail
»Le Maxus T60 Max affiche une stature imposante, fidèle aux standards du segment. Long de plus de 5,3 m, large et solidement campé sur ses roues, il adopte une face avant massive avec une calandre noire à lamelles verticales et un regard affirmé. À l’arrière, la benne généreuse et les barres de toit ajoutent à son allure utilitaire. Aucun doute : ce pick-up vise les pros qui veulent allier image et efficacité.
À bord, le T60 Max mise sur la simplicité sans pour autant sacrifier le confort. La présentation est sérieuse, avec un tableau de bord moderne, un écran tactile de 12,3’’ et même Apple CarPlay/Android Auto selon la finition. Les sièges sont confortables, et la finition Global version apporte des touches de cuir et des inserts métalliques.
On apprécie la position de conduite surélevée et l’ergonomie globale des commandes. Le silence n’est pas son point fort, surtout à froid ou en montée en régime.
Au volant : solide et rassurant
Le T60 Max est propulsé par un moteur 2.0 turbo diesel de 215 ch et 500 Nm de couple, associé à une boîte automatique à 8 rapports. Sur route, il offre des performances correctes, sans briller par sa vivacité. Ce que l’on retient surtout, c’est sa robustesse : il est taillé pour encaisser les kilomètres et supporter les charges, plus que pour avaler les virages.
Dans un segment des pick-up dominé par les références japonaises et américaines, Maxus entend jouer les troublefêtes avec son T60 Max, un modèle robuste à prix contenu mais qui ne lésine pas sur l’équipement.
par Damien Malvetti
qu’il est chargé. En tout-terrain, les capacités sont réelles : transmission 4x4 enclenchable, boîte courte, blocage de différentiel arrière… Il peut affronter sans trembler les chantiers boueux ou les pistes forestières.
Avec une charge utile d’environ 1T et une capacité de remorquage de 3.500 kg, le T60 Max répond aux attentes des professionnels exigeants. Sa benne, bien pensée, peut accueillir facilement palettes, outils ou matériaux lourds.
Un rapport prix/équipement difficile à battre L’un des gros atouts du T60 Max, c’est son rapport qualité/prix. Affiché sous les 35.000 € HTVA, il propose en série une dotation que certains concurrents réservent à leurs finitions haut de gamme : caméra de recul, aide au stationnement, démarrage sans clé, sièges chauffants, et même un toit ouvrant dans certaines versions.
Le Maxus T60 Max ne cherche pas à révolutionner le pick-up, mais à offrir une solution robuste, fiable et bien équipée à un tarif compétitif. Il conviendra particulièrement aux entreprises et indépendants à la recherche d’un outil de travail efficace, capable de tracter, charger, et affronter les conditions difficiles sans grever le budget. n
Maxus T60 MAX
Moteur 2.0 Turbo Diesel
Puissance
Couple
1 » Son rapport qualité-Prix est son meilleur atout!
La direction manque de précision mais reste prévisible. En conduite à vide, les suspensions arrière à lames rendent la voiture sautillante sur les bosses, mais le comportement s’améliore sensiblement lors-
160 kW/215 ch
500 Nm
Consommation WLTP 9,1 l/100 km
Consommation essai 9,7 l/100 km
Charge utile/capacité de remorquage 1.000/3.500 kg
Masse maximale autorisée 3.050 kg
Dimensions (L/l/h) 5.400/1.960/1.870 mm
Dimensions benne (L/l) 1.485/1.510 mm
Prix de base HTVA 35.000,00 €
Vous recherchez un véhicule plus robuste qu'un pick-up classique ?
Le Quartermaster est peut-être fait pour vous.
Cette version pick-up de l'Ineos Grenadier se distingue à plusieurs égards. Il est notamment équipé d'un moteur
BMW six cylindres en ligne de 3 litres.
par Kevin Kersemans
Même ceux qui n'ont jamais entendu parler de l'Ineos Grenadier peuvent voir au premier coup d'œil que le modèle s'inspire de l'ancien Defender, y compris les charnières de porte visibles. Et tout comme l'emblématique ancien Land Rover, l'Ineos Grenadier est également disponible en version pickup. Baptisée Quartermaster, elle mesure 5,44 mètres, soit nettement plus que la version Station Wagon.
Ineos Grenadier Quartermaster
L’outsider »
Cet Ineos est conçu pour les travaux difficiles. Un différentiel central à glissement limité est de série, mais les différentiels avant et arrière peuvent également être verrouillables en option. La propulsion est assurée par un six cylindres en ligne BMW de trois litres qui fonctionne à l'essence ou au diesel et qui transmet sa puissance de 286 ou 249 ch en permanence aux quatre roues. Nous avons roulé avec le diesel, qui convient parfaitement à ce pick-up et qui, associé à la boîte automatique à huit rapports ZF, offre une expérience de conduite haut de gamme. Sur la route, le Quartermaster surprend par son comportement dans les virages, tandis que les mouvements de la carrosserie sont bien maîtrisés. Il faut toutefois s'habituer à la direction, car elle ne revient pas automatiquement en position droite. En ligne droite, l'Ineos peut d'ailleurs être un peu instable, mais cela est peut-être dû aux pneus tout-terrain BF Goodrich de notre voiture d'essai. Il faut également tenir compte de son rayon de braquage gigantesque.
Robuste
Pour monter à bord du Grenadier Quartermaster, il faut vraiment se hisser. On se retrouve alors dans un habitacle semblable à celui d'un avion, qui respire la
robustesse. Derrière le volant, pas de tableau de bord, mais seulement une série de voyants lumineux. Toutes les données de conduite sont affichées sur l'écran central, qui provient également de chez BMW, mais qui n'est pas très grand selon les normes actuelles, ce qui rend la carte de navigation à l'extrême droite assez petite.
L'Ineos Grenadier Quartermaster est un modèle assez exclusif dans le segment des pick-up, mais il faut être prêt à mettre le prix pour l'acquérir. Son tarif est en effet à la hauteur. Et les coûts d'utilisation ne seront pas négligeables non plus, car pour propulser ce gros gabarit, le six cylindres en ligne de 3 litres consomme beaucoup de diesel, comme en témoigne notre consommation testée de pas moins de 14,0 l/100 km... n
Ineos Grenadier Quartermaster Turbodiesel
Motorisation turbodiesel
Puissance 183 kW/249 ch Couple 550 Nm
Consommation WLTP 10,9-12,1 l/100 km
Consommation en test 14,0 l/100 km
Capacité de chargement/de traction 835/3.500 kg
Masse maximale autorisée inconnue
Dimensions (L/l/h) 5.440/1.943/2.019 mm
Dimensions benne (Lxl) 1.564 x 1.619 mm
Prix de base HTVA 64.298 €
1 » Le Quartermaster impressionne par sa carrosserie inspirée de l'ancien Land Rover Defender.
2 » L'intérieur rappelle le cockpit d'un avion, avec sa large console centrale et ses boutons au plafond..
Ford Ranger PHEV : no compromise
Avec le nouveau Ford Ranger Plug-In Hybrid (PHEV), Ford ouvre une nouvelle ère dans l’univers des pick-ups. Pour Bart Van Rossen, Fleet Manager de Ford, l’objectif est clair : « Avec le Ranger PHEV, nos clients n’ont plus à choisir entre puissance, capacités et respect de l’environnement. Nous avons un modèle qui combine tout. »
Réservez dès à présent un essai via votre concessionnaire via ce QRcode :
»
Le plus puissant de la gamme
Le Ranger PHEV n’est pas seulement innovant par sa motorisation hybride rechargeable, il est aussi le Ranger le plus puissant jamais proposé avec ses 281 ch et son couple de 697 Nm. « Nous voulions démontrer que l’électrification pouvait rimer avec performance », explique Bart Van Rossen. « Ce pick-up conserve tout le caractère dynamique de la gamme, tout en offrant une sobriété remarquable. C’est souvent en l’essayant que les clients se rendent compte de l’agrément unique que procure sa motorisation PHEV. »
Un espace de chargement intact
Contrairement aux idées reçues, électrification ne signifie pas perte de capacité. « La batterie est logée dans la benne, ce qui préserve totalement la garde au sol du véhicule. », souligne Bart Van Rossen. « Pour les professionnels, c’est essentiel : ils retrouvent toute la praticité et la robustesse qui ont fait la réputation du Ranger ». Dans cette version PHEV, la capacité de traction reste inchangée par rapport aux versions thermiques : 3,5 Tonnes.
Un pionnier sur le marché
Le Ranger PHEV est le seul pick-up hybride rechargeable actuellement disponible sur le marché. Un statut exclusif qui renforce encore son attractivité. « C’est une combinaison inédite : la puissance d’un pick-up, la capacité de travail, et la possibilité de rouler en mode électrique pour réduire l’empreinte environnementale », commente Bart Van Rossen.
Ce leadership s’appuie aussi sur une histoire solide : le Ford Ranger est le pick-up le plus vendu en Belgique depuis 10 années consécutives et 2025 devrait ajouter une année supplémentaire à ce palmarès.
Un essai qui fait la différence
Depuis cet été, le Ranger PHEV est disponible à l’essai dans les 22 Ford Pro Centers du Belux, ainsi que dans l’ensemble du réseau Ford. « Nous encourageons vraiment les clients à venir l’essayer », insiste Bart Van Rossen. « C’est au volant que l’on comprend le mieux l’équilibre qu’il offre entre sobriété, puissance et confort de conduite. Très souvent, un seul essai suffit pour convaincre. »
Un pick-up visionnaire
Avec le Ranger PHEV, Ford prouve qu’il est possible d’associer puissance, capacité et responsabilité environnementale. Comme le résume Bart Van Rossen : « Nous avons voulu offrir le meilleur des deux mondes : un véhicule professionnel robuste et performant, mais aussi un pick-up tourné vers l’avenir. » n
Le Ranger, qui est depuis plusieurs années déjà le plus vendu dans notre pays, est désormais aussi disponible en version plug-in hybride. Une exclusivité sur ce segment, bien que le Ford soit aussi toujours disponible en diesel et même avec un V6 3 cylindres essence.
par Kevin Kersemans
Ford Ranger Diesel, essence ou PHEV
l'architecture beaucoup plus rustique, surtout en mode entièrement électrique.
1 » La cinquième génération du Ranger affiche un look résolument américain, mais dans un format plus européen.
2 » Depuis quelques mois, le Ranger est aussi disponible en version PHEV, qui assure, sur papier, une autonomie électrique de 43 km.
» La génération actuelle de Ranger - la cinquième -, est arrivée sur le marché en 2021. Tout comme le cousin chez Volkswagen, l’Amarok, elle est disponible avec deux moteurs turbos diesel : un 2.0 4 cylindres de 205 ch ou un 3.0 V6 de 240 ch. Le Ranger peut aussi être commandé avec un gros V6 3.0 litres essence sous le capot, de 292 ch (version Raptor), et une version plug-in hybride unique qui a été lancée sur le marché un peu plus tôt cette année. Celle-ci combine un gros 2.3 litres 4 cylindres EcoBoost essence avec un moteur électrique de 75 kW, ce qui donne une puissance combinée de 281 ch, mais surtout un incroyable couple cumulé de 697 Nm. Le moteur électrique est alimenté par une batterie de 11,8 kWh (net) qui atteint, sur papier, une autonomie de 43 km - dans la pratique, on a plutôt atteint environ 35… sans chargement qui plus est. En contrepartie, cette version hybride rechargeable ne perd que légèrement en capacité de charge, mais sa capacité de remorquage reste inchangée : 3,5 T. Pour le reste, le Ranger PHEV ne fait guère de concessions. Le Ranger est déjà le pick-up qui se rapproche le plus du comportement routier et de la tenue de route d'un SUV, mais cette version PHEV va encore plus loin, grâce à son châssis spécialement réglé et à une bonne interaction entre le moteur électrique et le moteur à essence. Ici, pas de vibrations comme celles que l'on subit dans les pick-up diesel à
Pour le reste, le PHEV est un Ranger comme les autres, avec les mêmes équipements de confort et de sécurité, dont le système d'infodivertissement Sync4 de Ford. La version hybride rechargeable propose toutefois une option spécifique, Pro Power Onboard, qui permet de brancher des appareils électriques externes sur une prise dans la benne. Pratique pour en déplacements ou sur les chantiers.
Ford annonce une consommation moyenne WLTP de 3,1 l/100 km pour le Ranger PHEV. Dans la pratique, comme pour tout véhicule hybride rechargeable, cela dépend bien sûr de la manière dont vous rechargez la batterie, ainsi que de la distance que vous parcourez généralement entre deux recharges. Sur le plan fiscal, ce pick-up hybride rechargeable n'offre aucun avantage, mais pour ceux qui savent bien s'y prendre, le coût total de possession pourrait s'avérer bien inférieur à celui d'une version diesel. n
Ford Ranger PHEV
Motorisation plug-in hybride, essence
Puissance 207 kW/281 ch
Couple 697 Nm
Consommation WLTP 3,1 l/100 km
Consommation en test 8,5 l/100 km
Capacité de charge/traction 940/3.500 kg
Masse maximale autorisée 3.500 kg
Dimensions (L/l/h) 5.350/1.924/1.871 mm
Dimensions de la benne (Lxl) 1.638 x 1.224 mm
Prix de base HTVA 52.415 €
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Le plus polyvalent
»La troisième génération du D-Max incarne l’esprit d’un pick-up sans artifices. Cela se reflète dans son instrumentation, qui conserve des cadrans analogiques pour le compte-tours, la température du liquide de refroidissement et la jauge de carburant. Une approche old-school que certains pourraient critiquer, mais qui ne nous dérange pas outre mesure. Ce qui nous a davantage gênés, en revanche, c’est le système d’info-divertissement assez limité et dépourvu de navigation intégrée. Cela dit, ce manque est en partie compensé par la présence de série d’Android Auto et d’Apple CarPlay - et ce, en connexion sans fil.
L’Isuzu D-Max est sans doute le pick-up offrant la gamme la plus diversifiée du marché. Il est disponible non seulement en version
Double Cab, mais aussi en Single Cab et Extended Cab. Et pour ceux qui n’ont pas nécessairement besoin d’une transmission intégrale, il existe même une version propulsion.
par Kevin Kersemans
également être commandé en Single Cab ou Extended Cab. La longueur de la benne varie ainsi de 1.495 mm (Double Cab) à 1.805 mm (Extended Cab), pour atteindre 2.330 mm dans la version Single Cab. Cette dernière est idéale pour le transport d’objets longs ou pour ceux qui recherchent une solution aussi économique que possible, d’autant qu’elle est disponible en simple propulsion.
Quoi qu’il en soit, (en attendant la version 100 % électrique annoncée) le D-Max reste propulsé par un moteur turbodiesel 1.9 litre, toujours associé à une boîte automatique. Une combinaison qui, en pratique, manque un peu de vivacité : avec ses 163 ch, le quatre cylindres n’a pas un gros surplus de puissance pour mouvoir efficacement ce véritable bourreau de travail. Il n’est pas non plus le plus discret. Heureusement, ses aptitudes tout-terrain restent solides grâce à un mode spécifique, un différentiel verrouillable et une assistance à la descente.
1 » Le D-Max affiche d’excellents chiffres en matière de charge utile et de capacité de remorquage.
2 » Fait rare dans notre pays : le D-Max est proposé en versions Single, Extended et Double Cab.
Le D-Max est proposé en pas moins de quatre niveaux de finition, dont les deux versions haut de gamme (LSX et V-Cross) bénéficient même d’un revêtement moussé sur le dessus de la planche de bord. Le régulateur de vitesse est toujours adaptatif, mais dans les files, il faut rester vigilant. En effet, bien que le système freine le D-Max jusqu'à l'arrêt complet, vous devez ensuite appuyer vous-même sur la pédale de frein, car le véhicule continue d'avancer lentement après avoir émis un signal sonore. Et puisqu’on parle de signaux sonores, le petit bip qui accompagne systématiquement chaque pression sur un bouton de la console centrale ou du volant multifonction nous a semblé quelque peu superflu.
Trois variantes de carrosserie
Alors que la plupart des pick-up vendus chez nous se limitent à la configuration Double Cab, le D-Max peut
L’Isuzu D-Max est une référence bien établie dans le segment des pick-up, et ce n’est pas un hasard. Son approche fonctionnelle, sa robustesse, ses capacités de chargement et de remorquage, ainsi que l’étendue de sa gamme en font un choix pertinent. n
Isuzu D-Max Double Cab
Moteur Turbo diesel
Puissance 120 kW/163 ch
Couple 360 Nm
Consommation WLTP 8,9-9,0 l/100 km
Consommation constatée 10,0 l/100 km
Charge utile/capacité de remorquage 1.060-1.085/3.500 kg
Masse maximale autorisée 3.100 kg
Dimensions (L/l/h) 5.280/1.870/1.810 mm
Dimensions benne (L/l) 1.495 x 1.530 mm
Prix de base HTVA 39.275 €
Isuzu D-Max
Dans la gamme de pick-up KGM, le Musso recevra bientôt la compagnie du Musso EV, un nouveau modèle 100 % électrique. En attendant, le Musso diesel se positionne comme casseur de prix parmi les pick-up double cabine.
par Kevin Kersemans 1
»Le Musso classique est propulsé par un gros 4 cylindres 2.2 litres diesel couplé de série à une boîte manuelle à 6 rapports et, bien sûr, à une transmission intégrale enclenchable. Il peut toutefois être commandé en option avec une boîte automatique à autant de rapports, comme sur le modèle que nous avons testé. Celle-ci assure des changements de vitesse rapides, ce qui, combiné à la puissance de 202 ch, confère au Musso une certaine vigueur. Pour le reste, le Musso réunit toutes les caractéristiques typiques d'un pick-up, avec une direction fortement démultipliée, de nombreuses vibrations et, à vide, un train arrière sautillant.
À l'intérieur, cet ancien SsangYong affiche un look moderne, avec notamment des instruments entièrement numériques et personnalisables, tandis que la navigation, Apple CarPlay et Android Auto sont de série. Les systèmes d'aide à la conduite sont par contre franchement agaçants. D’autant qu’ils ne peuvent être désactivés via l'écran d'infodivertissement de 12,3’’, mais uniquement via le tableau de bord, ce qui n'est pas très pratique. L'ordinateur de bord est également assez limité. Il est par exemple vain de chercher des informations sur la consommation.
La climatisation automatique à deux zones fait partie de l'équipement de série, tout comme la caméra de recul et les phares et essuie-glaces automatiques. Le reste de l'équipement dépend de la version choisie : Platinum, Titanium ou Blackline, cette dernière se distinguant également légèrement sur le plan esthétique.
Le casseur de prix
Deux formats
Avec ses quelque 5,1 mètres de long, le Musso est le plus puissant en matière de charge : dans sa benne d'une longueur de seulement 1.300 mm, il peut transporter 870 kg, tandis que sa capacité de remorquage est de 3 T. Si cela ne suffit pas, il existe toujours le Grand Musso, plus long d'environ 30 cm, qui ne coûte pas plus cher, mais qui peut transporter jusqu'à 1.085 kg et, comme la plupart des autres pick-up, remorquer 3,5 T.
Si le Musso ne bat pas de records en matière de capacité de charge et de remorquage, son prix attractif compense largement ce petit inconvénient : il s'agit en effet du pick-up le moins cher du marché. Un argument qui devrait convaincre les conducteurs de pickup les moins exigeants. n
KGM Musso A
Motorisation
Turbo diesel, automatique
Puissance 202 ch
Couple 441 Nm
Consommation WLTP 9,1 l/100 km
Consommation test Pas mesurée
Capacité de charge/remorquage 870/3.000 kg
Masse maximale autorisée
Inconnue
Dimensions (L/l/h) 5.095/1.950/1.870 mm
Dimensions benne (Lxh) 1.300 mm x inconnu
Prix de base HTVA 36.355,37 €
1 » La finition haute Blackline est reconnaissable à ses jantes et sa grille de calandre noires. Le pick-up de KGM est disponible avec une courte ou une longue benne (Grand Musso).
2 » Le système d’infodivertissement de 12,3 pouces est de série, même sur la version d’entrée de gamme, tout comme Apple CarPlay et Android Auto..
KGM Musso
2
Toyota
Il est rare qu’un utilitaire devienne une véritable icône.
Le Toyota Hilux, lui, a largement gagné ce statut au fil de ses plus de cinquante années d’existence. Partout dans le monde, il est l’allié fidèle des artisans, entrepreneurs et professionnels à la recherche d’un véhicule robuste, endurant et polyvalent. Mais une nouvelle page s’ouvre : Toyota a confirmé que le Hilux, dans sa version actuelle, quittera bientôt la gamme pour être remplacé par une déclinaison électrique.
par Damien Malvetti 1
L’icône des pick-up toujours fidèle à sa réputation
1 » Derrière son gabarit imposant, il offre un véritable agrément de conduite.
2 » Ses technologies embarquées apparaissent en retrait par rapport aux standards actuels.
» En attendant, il est donc toujours possible de se procurer un Hilux en version thermique de stock, comme celui que nous avons pu tester. Lors de notre essai, le Hilux a rappelé pourquoi il a marqué durablement son époque. Derrière son gabarit imposant, il offre un véritable agrément de conduite. Son moteur diesel 2.8 litres de 204 ch délivre un couple généreux et une puissance rassurante, que ce soit pour tracter ou affronter des trajets chargés. La boîte automatique contribue à une conduite fluide et agréable, ce qui surprend agréablement dans un véhicule de cette catégorie. Sur route, le Hilux se montre plus confortable que prévu : les suspensions absorbent bien les irrégularités et l’habitacle reste silencieux, renforçant cette impression de sérénité au volant.
Autre atout, et non des moindres : sa consommation. En adoptant une conduite maîtrisée, il est tout à fait possible de maintenir une moyenne sous les 10 l/100 km. Une performance remarquable pour un utilitaire de ce gabarit, capable de transporter plus d’une tonne de charge utile et de tracter jusqu’à
3,5 tonnes. Voilà un élément qui continue de séduire les gestionnaires attentifs au coût total de possession. Cependant, on ne peut ignorer que le Hilux accuse son âge. Ses technologies embarquées, bien que présentes, apparaissent en retrait par rapport aux standards actuels. Certaines aides à la conduite mériteraient d’être affinées : l’avertisseur de franchissement de ligne, par exemple, se montre parfois trop intrusif, au point de nuire à l’expérience de conduite. De même, le système multimédia et la connectivité ne reflètent plus les attentes modernes des flottes. Pourtant, malgré ces limites, le Hilux conserve une aura particulière. Sa robustesse, sa fiabilité et sa capacité d’endurance restent parmi les meilleurs du marché. S’il sera remplacé par une version 100 % électrique courant 2026, il est encore possible d’acquérir une version thermique des stocks du constructeur. n
Toyota Hilux
Motorisation
Puissance
Couple
Diesel, automatique
150 kW/204 ch
500 Nm
Consommation WLTP 7,0 l/100 km
Consommation test 10,2l/100 km
Capacité de charge/remorquage 1.000 kg/3.500 kg
Masse maximale autorisée 2.910 kg
Dimensions (L/l/h) 5.320/1.860/1.790 mm
Dimensions benne (Lxh) 2.315 mm x 1.575 mm Prix de base HTVA 43.124 €
Hilux
Ce n’est pas un secret :
le Volkswagen Amarok partage ses bases techniques avec le Ford Ranger. Mais ne vous y trompez pas : si l’ADN est commun, l’identité, elle, reste bien distincte. Volkswagen a réussi à imprimer sa patte sur un pick-up désormais plus mature, premium et valorisant.
par Damien Malvetti
»Après une première génération qui est restée au catalogue plus de 10 ans, Volkswagen a revu sa stratégie pour la seconde génération de son pickup Amarok et a profité de la collaboration avec Ford sur le segment des utilitaires légers. Résultat, cet Amarok deuxième du nom est en réalité un Ford Ranger rebadgé par VW, mais il réussit tout de même à se distinguer. Visuellement, l’Amarok se démarque par une face avant plus statutaire et des lignes plus tendues. Là où le Ranger joue la carte de la robustesse américaine assumée, le VW affiche un design plus européen, plus sobre, presque SUV dans l’âme. Les feux LED à la signature fine, la calandre massive et les jantes au style raffiné renforcent cette impression de haut de gamme discret.
À bord, même constat. Si la base intérieure est proche du Ranger, Volkswagen a repensé l’environnement pour y injecter sa propre philosophie : finition plus léchée, interface numérique maison, sellerie plus élégante, et un souci du détail qui évoque clairement l’univers Passat ou Touareg. L’Amarok mise donc sur le confort et l’ambiance feutrée.
Techniquement, le V6 3.0 TDI commun aux deux modèles délivre 240 ch avec la même efficacité. Couplé à une boîte automatique à 10 rapports, il offre du coffre, de la souplesse et un vrai plaisir de conduite. Le comportement routier est bluffant, la filtration en progrès, et les aptitudes en off-road toujours de haut niveau.
Volkswagen annonce une consommation moyenne de 10,1 l/100 km. Bonne nouvelle, après une semaine
Taillé pour les missions extrêmes
d’essai en conditions variées, nous avons relevé une consommation moyenne de « seulement » 9,6 l/100 km.
Avec plus de 1 tonne de charge utile, jusqu’à 3,5 tonnes de remorquage, une benne pouvant accueillir au moins une Europalette grâce à ses dimensions de 1.651 x 1.584 mm et une gamme d’aides à la conduite ultra complète, l’Amarok coche toutes les cases du pick-up moderne. Il s’adresse clairement à une clientèle professionnelle exigeante, qui veut conjuguer outil de travail et véhicule statutaire. n
Volkswagen Amarok V63.0 TDI
Moteur
Puissance
Diesel V6
177 kW/240 ch Couple
Consommation WLTP
600 Nm
10,1 l/100 km
Consommation essai 9,6 l/100 km
Charge utile/capacité de remorquage 1.190/3.500 kg
Poids total autorisée 3.500 kg
Dimensions (L/l/h) 5.350/1.910/1.884 mm
Dimensions benne (L/l) 1.544/1.224 mm
Prix de base HTVA
60.742,00 €
1 » Si l’Amarok est un cousin germain du Ford Ranger, VW a réussi à lui donner une vraie identité.
2 » Dans sa benne, il peut embarquer plus de 1 tonne de charge utile.
Volkswagen Amarok
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