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2 – Comment gérer le stockage ?

« Si on avait un négociant de matériaux à réemployer sur l’île, ce serait extraordinaire. »75

Cela peut se traduire par des plateformes dématérialisées. Notre génération est encline à utiliser ce type de technologie quotidiennement, alors pourquoi ne pas faciliter la communication et les flux autour du réemploi à travers les différents réseaux ? Des plateformes de dépôts, de mise en contacts, de ventes et d’achats directement entre particuliers mais aussi entre professionnels.

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2 – Comment gérer le stockage ?

En outre, il y a aussi la ressource qui est déjà là, à la Réunion, et à laquelle on pourrait avoir accès. Antoine Perrau nous dit que

« à St Pierre, FCBTP ont un énorme site de stockage de déchet du BTP, et il suffirait d'avoir la possibilité d'aller piocher dedans. ».

Pourquoi ne pas ouvrir des liens, des partenariats, entre les entreprises de la construction et les centres de déchetterie et de recyclage et ainsi créer une zone de réception de ces matériaux réemployables ?

En effet, dans l’idée du processus de réemploi type, la zone de stockage est importante. Elle assure la pérennité des matériaux dans de bonnes conditions. Ces zones de stockages pourraient être directement basées sur les sites de ressourcerie ou des entreprises de réemploi. Elles pourraient être aussi des infrastructures appartenant aux communes ou aux collectivités publiques et gérées par ces dernières. Ceci permettrait d’inclure les collectivités publiques dans l’économie circulaire et le réemploi, et donc l’État.

Malek Dhabi, Nicolas Peyrebonne et Antoine Perrau se rejoignent sur ces points : si l’on veut faire du réemploi de matériaux à la Réunion il faut avoir accès à des ressources, et pour cela il faut des endroits où les stocker.

Ce sont des freins qui peuvent être élucidés avec l’aide d’associations et d’entreprises, et un soutien des collectivités publiques. Le réemploi rentre dans les enjeux du développement durable, il pourrait faire partie des programmes politiques écologiques des communes au même titre que le

75 Interview Nicolas Peyrebonne, retranscription en annexe

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