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Transports & Logistique : l’optimisation des infrastructures

Les infrastructures de transport sont un des axes essentiels de la stratégie de développement du Gabon. L’ état a adopté un Schéma Directeur National d’Infrastructures misant sur l’intermodalité des moyens de transport qui est mis en œuvre via un programme d’investissement public dans les infrastructures publiques de 21 milliards USD jusqu’en 2026.

Le secteur du Transport et logistique doit être performant pour accompagner la diversification économique du pays et améliorer la compétitivité globale de l’économie. Aussi, au cours de la dernière décennie le Gabon a entamé un processus de développement de son réseau d’infrastructures multimodales facilitant les déplacements des populations et marchandises sur l’ensemble du territoire.

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Entre 2009 et 2015, l’offre de transport s’est fortement développée dans tous les domaines notamment grâce à l’extension du réseau routier de 74% et au renouvellement de la flotte de la Société Gabonaise des Transports, la réhabilitation en cours du Transgabonais qui permettra d’en doubler les capacités, et la construction d’un nouvel aéroport international à Port-Gentil. Les deux principaux ports commerciaux du pays, Owendo et Port-Gentil, ont également fait l’objet d’importants travaux de modernisation permettant d’améliorer la compétitivité logistique du Gabon grâce une réduction des coûts et délais de transport des marchandises. Le Port d’Owendo a connu de nombreuses transformations, avec notamment la création de magasins de stockages, de zones logistiques et la remise en état des voiries portuaires. Des travaux d’extension du port sont actuellement en cours, dans le cadre du partenariat public privé avec GSEZ. Cet investissement va augmenter les capacités du port et doter Owendo d’une infrastructure de débarquement des captures de pêche, en plus des nouvelles facilités de stockage et de débarquement. A proximité du terminal minéralier, 20 hectares seront également dédiés à la construction d’un futur chantier naval qui permettra d’offrir des services de réparation aux bateaux évoluant dans le Golfe de Guinée. Tous ces investissements devraient participer au renforcement de l’attractivité du port. De ce fait, il contribuera à la diversification économique du Gabon et devrait générer plus d’un millier d’emplois.

Le port commercial de Port-Gentil a également bénéficié de travaux d’extension et de modernisation. Le Gabon s’est ainsi engagé dans une dynamique de renforcement de sa filière transport et logistique afin de renforcer l’attractivité et la compétitivité de l’économie nationale.

Le transport aérien

Le réseau des aéroports du Gabon est l’un des plus denses d’Afrique avec 13 aéroports, tous publics, dont trois de rang international : Libreville, PortGentil et Franceville. La construction du nouvel aéroport international de Libreville a débuté en 2019 afin de faire face à une croissance importante du trafic aérien et positionner Libreville comme un hub aéroportuaire régional.

Situé à 28 km de la capitale gabonaise et s’étendant sur 4 500 hectares, le nouvel aéroport international de Libreville sera en fait un « aéroville », c’est-à-dire un aéroport et une ville. Les travaux, qui ont débuté en 2019, devrait durer 36 mois en comptant la conception, la construction, la sécurité et les services liés à l’environnement. Confié à Egis pour sa construction, le projet est développé avec le partenariat de la Zone économique spéciale de Nkok (GSEZ). Le coût de l’investissement est estimé à 764 Millions USD avec la construction de deux buildings à Nkok, d’une tour de contrôle et d’une station de sécurité et de lutte contre l’incendie, en coordination avec l’Agence pour la Sécurité de la Navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA).

La ville de Port-Gentil, cité pétrolière et capitale économique du pays, s’est doté en 2016 d’un nouvel aéroport

Evolution de l’activité du transport aérien

international. Baptisé Ali Bongo Ondimba, il a coûté 73 milliards de FCFA, montant entièrement financé par les revenus du pétrole grâce à un partenariat avec Total Gabon. L’activité du transport aérien a enregistré des résultats mitigés à fin décembre 2018. En effet, les mouvements commerciaux des avions ont fléchi de 11,7%, justifiés au niveau national par la suspension provisoire de la NRT. Quant au réseau international, il a pâti à la fois de l’arrêt des désertes par South Africa Airways et des difficultés de Transair Congo.

Le nombre de passagers transportés a suivi la même tendance pour afficher une baisse de 3,2%, soit 789 514 passagers. Le volume de fret s’est par contre apprécié de 4,3% grâce aux efforts de Solenta Aviation au niveau national et à la bonne tenue du trafic d’Air France, d’Allied Air Limited et de Corex au plan International.

Le transport ferroviaire

Le Gabon dispose d’un réseau ferroviaire est de bonne qualité, mais insuffisant pour répondre aux besoins du pays. L’exploitation optimale des ressources minières nécessiterait l’extension du ferroviaire pour permettre une évacuation efficiente de la production d’extraction. La Société de Gestion du Chemin de Fer Transgabonais (SETRAG) gère le chemin de fer Transgabonais long de 658 km, entre Owendo et Franceville. COMILOG, CICMHZ et New Mining Gabon, tous les trois producteurs de manganèse, sont les trois opérateurs du Transgabonais. A ce titre, ils disposent de leurs propres locomotives et wagons. L’Etat gabonais déteint 29% du capital et la Compagnie minière de l’Ogooué (COMILOG), filiale d’Eramet, 64%.

Source: ADL

Evolution de l’activité du transport ferroviaire

Dans le cadre de la réhabilitation du Chemin de Fer Transgabonais, l’Etat a fait un emprunt auprès de l’Agence Française pour le Développement (AFD) de 93 millions d’euros (61 milliards FCFA) en décembre 2016, afin de financer sa quote-part dans le Programme de remise à niveau, à savoir la réhabilitation des Infrastructures d’exploitation ; Le programme de réhabilitation du Transgabonais se manifeste notamment par le remplacement général des traverses en bois pour des traverses en béton et par les travaux de réhabilitation des bâtiments voyageurs de 15 gares. A ce titre, la SETRAG a bénéficié en 2016 d’un prêt de la SFI/Banque Mondiale et Proparco/AFD de 85 millions d’euros (56 milliards de FCFA). Les travaux concernant la réhabilitation des infrastructures sont prévus pour prendre fin en 2021 tandis que le reste des travaux devraient s’achever en 2023.

L’Etat projetait de construire un deuxième chemin de fer reliant Mayumba à Moabi situées dans le Sud-ouest du Gabon. Pour cette nouvelle infrastructure ferroviaire a été créé le 27 janvier 2011 par décret présidentiel la Société du Chemin de Fer de Mayumba (SCFM) qui reste à ce jour à l’état de projet.

Parallèlement au projet de construction d’une ligne de métro à Libreville, China Hyway Group Limited devrait aussi créer une liaison ferroviaire entre l’aéroport de Libreville et le futur aéroport international de Nkok, construire un chemin de fer entre Milingui et Mayumba, et entre Franceville et Boumango. Ai également à l’étude un projet de tramway, infrastructure capable d’assurer la mobilité des populations du centre-ville vers la périphérie sud, la plus habitée et la plus fréquentée par les usagers de la Zone économique de Nkok et du futur aéroport international. Le transport ferroviaire s’est caractérisé par une quasi-stabilité de ses activités en 2018. En effet, en dépit des déraillements enregistrés (ruptures de rails) et la présence de nombreuses zones instables sur la ligne, le volume global de marchandises acheminées par rails s’est établi à 5,8 millions de tonnes, quasiment au même niveau qu’en 2017. La bonne tenue du trafic des grumes (10,4%), des bois débités conteneurisé (94,4%) et des produits C2M (54,2%) a permis de compenser la perte enregistrée au niveau du transport de manganèse.

Cependant, le nombre de passagers transportés a affiché une hausse de 2% à 328 222 clients, due à la forte demande pendant la période des élections couplées locales/législatives. Sur le plan financier, le transport des personnes et des marchandises a généré un chiffre d’affaires de 67,7 milliards de FCFA contre 66,8 milliards en 2017, soit une hausse de 1,2%.

Les routes

Le transport routier est le principal mode de transport de biens et de personnes au Gabon. Il assure 45% du trafic de marchandises, 65% du trafic de voyageurs et un tiers du trafic du bois.

Depuis 2009, le réseau routier a connu une augmentation de 75%. Le Gabon comporte un réseau routier de 1572 km de routes bitumées dont 672 km de routes construites entre 2009 et 2016. Cela traduit la volonté du gouvernement de désenclaver certaines zones reculées et d’améliorer la connexion par voie terrestre avec les pays voisins tels le Cameroun, le Congo et la Guinée Equatoriale. En 2018, en termes d’acquis, citons la route nationale numéro 1 livrée sur la section Pk5-Pk12 mais également le lancement du programme de réhabilitation des voiries de Libreville, où 112 voies vont être réhabilitées pour permettre d’apporter un confort au niveau des populations.

Après 5 ans de travaux, le chantier de la route Port-GentilOmboué longue de 95,92 km, livré en septembre 2019, dispose de deux ponts dont l’un s’étire sur 4,707 km sur le fleuve Ogooué à Ozouri, tandis que l’autre, d’une longueur de 4,577 km, enjambe la lagune Nkomi. Cette infrastructure aura un impact sur le développement socio-économique avec la valorisation des richesses naturelles de la région (bois, minerais, productions agricoles) et le développement du potentiel touristique. Il permet ainsi de connecter cette partie du pays, où l’on se rendait par voie maritime ou aérienne, au reste du réseau national. Cette route devrait donner lieu à un autre projet permettant la jonction entre Emboué et la route nationale numéro 1, en passant par Yombi, pour permettre la circulation entre l’Est et l’Ouest du pays. Des études de faisabilité en vue du bitumage des tronçons routiers Oyem-Assok Medzeng (40 km), Makokou-Mekambo-Ekata (260 km) et KougouleuMedouneu (168 km), le maillon manquant de la liaison routière Libreville-Bata (Guinée équatoriale), ont commencé au Gabon, à l’initiative de la Commission de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC). Face à la jungle que représente le secteur des transports terrestres depuis plusieurs années, une proposition de loi ambitionne de fixer un cadre normatif supérieur, les dispositions encadrant la professionnalisation du secteur des transports routiers et des activités annexes et connexes, en harmonie avec le droit commun en la matière dans les pays voisins, ainsi que la réglementation communautaire.

Évoquée depuis plusieurs années, la nationalisation du métier de transporteur routier avait déjà été l’objet d’une proposition de loi à l’Assemblée nationale en mars 2016. Sur le modèle de l’ancien Fonds d’entretien routier (FER) qui assurait la collecte d’un certain nombre de ressources et redevances, payées par les usagers et dédiées à l’entretien routier, l’Etat semble vouloir revenir à ce système de redevance, détaché des contraintes du Trésor afin de s’assurer pleinement de l’entretien routier.

Pour 2019, l’Etat s’engage à trouver des solutions idoines pour régler définitivement la situation du réseau routier national. Le gouvernement veut reprendre l’ensemble de ce programme d’aménagement routier qui comprend le programme de travaux neufs, l’entretien routier et l’équipement ferroviaire.

Les ports

Le Gabon est un acteur majeur en matière maritime : 90% du trafic commercial transite par les ports. L’état a initié un vaste projet de modernisation et de construction de ports à la fois sur la façade atlantique et à l’intérieur des terres. Ainsi, le port d’Owendo, situé au Sud de la capitale Libreville, a été construit en 18 mois et inauguré en 2017. Son terminal multimodal dispose de ses propres services de logistiques intégrés et de la plus grosse flotte de véhicules du pays. Bénéficiant d’un prêt de 40 millions d’euros de la Banque africaine de Développement (BAD), le nouveau terminal à marchandises du port d’Owendo grâce à l’extension du quai de 380 mètres additionnels et le développement de services logistiques, accompagne l’essor du port. Il fera ainsi accroître la capacité du nouveau port en matière de traitement de vrac et de services logistiques point à point, et ainsi offrir à ses usagers, un service encore plus compétitif et répondre aux besoins de l’économie gabonaise pour les années à venir. Deux ans après son inauguration en octobre 2017, le New Owendo International Port (NOIP) a fait du chemin avec des capacités accrues. Le port peut désormais accueillir et traiter simultanément trois navires à quai, portant désormais la capacité d’accueil et opération de navires à quai à cinq. Fruit d’un partenariat entre Olam International, Africa Finances Corporation et l’État gabonais, le NOIP confirme son ambition d’accroitre les capacités portuaires du Gabon. Au total, la réalisation de ce formidable outil économique aura nécessité plus de 207 milliards de francs CFA. En 2019, une nouvelle carte marine a été mis à disposition de l’Office des Ports et Rades du Gabon (OPRAG), de la Marine marchande et de l’ensemble des opérateurs du secteur maritime. En adéquation avec la signalisation maritime, cette nouvelle carte marine actualisée tient compte de l’extension récente du port d’Owendo avec le nouveau quai et un terminal de pêche.

Fruit d’un Partenariat Public Privé (PPP) entre le Gabon et la multinationale Comoros Shipping Services, la mise en place du registre international gabonais des navires, décidée en 2011 par le gouvernement est effective depuis 2019. Ce registre va positionner le pays dans l’espace maritime mondial, en apportant plus de compétitivité et de performance économique dans la logique de la diversification de l’économie.

Le transport maritime

• Owendo

En 2018, l’activité portuaire dans la zone d’Owendo a été perturbée par les travaux de dragage pendant près de deux mois, empêchant l’accueil des navires au-delà d’un certain volume. En effet, suite au phénomène d’envasement de la

Evolution de l’activité de transport maritime à Owendo

zone portuaire, les bateaux d’un tirant d’eau supérieur à 10 m ne pouvaient accoster au port d’Owendo. Cependant, le volume global de marchandises manipulées a progressé de 1,6% à 7,8 millions de tonnes, attribuable au transport du manganèse dont les volumes ont augmenté de 9% grâce à la mise à contribution du GSEZ MT Port.

• Port-Gentil

En glissement annuel, l’activité portuaire sur Port-Gentil a chuté de 21,3% à fin décembre 2018. La baisse du carnet de commandes des forestiers a généré une contraction de

13,7% du volume de bois débités expédiés. De même, malgré la sortie de crise progressive des unités installées dans la cité pétrolière, on note une nouvelle baisse de 25,3% du volume des autres marchandises.

Evolution de l’activité de transport maritime à Port-Gentil

Les Objectifs

000

Des services logistiques compétitifs Emplois dans le secteur

Des infrastructures connexes de qualité de reduction des delais de livraison des conteneurs de reduction des coûts d’exportation et d’importation

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L’EXTENSION DU PORT D’OWENDO

Construction d’un port commercial et d’un port minéralier en extension des infrastructures existantes du port d’Owendo dans le cadre d’un PPP entre l’Etat Gabonais et Olam Gabon au sein de la co-entreprise GSEZ.

Port commercial : 18 hectares, capacité de 3 millions de tonnes/an,

Port minéralier : 25 hectares, capacité de 10 millions de tonnes/an.

Niveau d’avancement : Construction du port commercial et du port minéralier en cours

LES ATOUTS DU PROJET

Port Commercial :

• Augmentation rapide du trafic de container et de cargo au Gabon

Port Minéralier :

• Existence d’une grande activité minière au Gabon

• Demande forte pour les services de stockages

• Reprise des activités existantes de logistique maritime de Solimar Gabon

Investissement total prévu

Port Commercial : 312 millions USD

Port minéralier : 486 millions USD

Investissement déjà engagé

Port Commercial : 213 millions USD

Port minéralier : 161 millions USD

PARTENAIRES CLÉS : Ministère des Transports et de la Logistique, GSEZ, OLAM.

Regroupant 18 États membres, l’Agence pour la Sécurité de la Navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA) est la plus ancienne institution de coopération et d’intégration africaine et malgache.

Mohamed Moussa, Directeur général, nous dévoile les grands axes de sa mission.

Quel est le rôle de l’ASECNA ?

L’Union Africaine (UA) a lancé le 28 janvier 2018, le Marché Unique du Transport Aérien en Afrique (MUTAA). Ce protocole, signé à ce jour par une trentaine de pays, se présente comme un véritable accélérateur du processus de mise en œuvre de la déclaration de Yamoussoukro (1999) sur la libéralisation du ciel africain. Pour le suivi de la mise en œuvre de ce marché unique et afin de favoriser la libre circulation des personnes et des biens, l’ASECNA se réjouit que le Président d’un pays membre, le Président de la République du Togo, Faure Essozimna Gnassingbe, ait été désigné par ses pairs Champion de ce processus.

Mon ambition se traduit dans la vision d’un ciel unique pour l’Afrique avec une règlementation harmonisée et une structure homogène de l’espace aérien supérieur. Mon objectif est de faciliter l’adhésion du plus grand nombre possible de pays du continent d’où la création d’un poste de Délégué de l’ASECNA à l’UA. L’Agence conduit également des projets d’envergure continentale, notamment du déploiement des systèmes de positionnement par satellite. Ainsi, nous sommes engagés dans un programme ambitieux de fourniture de services globaux de navigation par satellite, basés notamment sur EGNOS (European Geostationary Navigation Overlay Service) et GALILEO. Cette évolution technologique majeure entraîne une mutation profonde de la nature des services et de leurs modes de gouvernance. Un autre projet d’envergure continentale est le Bureau OACI des procédures de vol pour l’Afrique (FPP/AFI). Je suis résolument engagé à mettre les 60 ans de l’expérience de l’ASECNA au service du continent africain.

Vos activités au Gabon ont-elles des spécificités ?

Le Gabon est un membre extrêmement important et stratégique pour l’ASECNA. Nous y menons les missions ordinaires au titre des activités dites communautaires et gérons les activités aéronautiques nationales du pays. A ce titre, un nouveau contrat de délégation de gestion a été signé pour une durée de 5 ans, à Paris, le 5 février 2019. Au titre des changements majeurs avec l’ancien contrat, il convient de noter : La sortie de la mission de sureté du périmètre d’intervention de l’ASECNA ; l’élaboration d’un Plan d’Orientation Stratégique (POS) devant être annexé au présent contrat et en rapport avec ses missions ; l’élaboration du plan d’utilisation annuel des subventions allouées par le Gabon ; le recrutement d’un personnel technique adéquat.

En quoi consiste le protocole de coopération technique entre l’ASECNA et la Direction générale de l’aviation civile française (DGAC) ?

Un protocole d’accord a été paraphé, le 24 avril 2017, entre l’ASECNA et l’Aviation civile française définissant les principaux axes de la coopération entre nos deux institutions pour la période 2017-2021. Un accord spécifique EAMAC/ ENAC sera conclu pour prendre en compte le volet formation. Des discussions sont également en cours avec la partie française pour l’acquisition d’un nouvel avion de calibration. Ce protocole contribue à asseoir la politique de l’ASECNA. Cette coopération ambitionne de fédérer l’expertise des deux parties dans les projets innovants. Elle a déjà permis de réaliser les actions suivantes : la conduite d’études, notamment pour la réalisation d’un ciel unique pour l’Afrique ; l’organisation conjointe d’ateliers, d’actions de formation à la technique d’audit et d’expertise pédagogique dans le cadre de la réalisation du système de management intégré de l’ASECNA (SMI) ; la mise à disposition de logiciels pour la conception des procédures de vols ; la formation sur les drones.

Un Comité Directeur, co-présidé par le Directeur général de l’ASECNA et par le Directeur général de l’Aviation civile française, se réunit au minimum une fois tous les deux ans, alternativement à Paris et à Dakar. Le comité de suivi, quant à lui, est chargé de définir de nouvelles orientations de coopération et de suivre les réalisations des actions décidées. La dernière évaluation du protocole a eu lieu en janvier 2019 en marge de la réunion SAT /NAT tenue à Paris.

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