Deux personnes, un même besoin: trouver le calme intérieur au bord de l’eau. Mieux
Des conseils efficaces pour de bonnes nuits.
Pulse
Sport, repos, relaxation: découvrez le pack sérénité idéal.
Moins il y en a, mieux c’est? Nous vous conseillons sans chichi.
kpt.ch/rendez-vous
Édition
N° 2 /2025
Thème «Repos»
Éditrice KPT
Case postale
CH-3001 Berne
Rédaction magazin@kpt.ch
Tirage
320’000
Impression
Stämpfli
Kommunikation, 3001 Berne
Photo de couverture
Family AG, Pascal Triponez
Chère lectrice, cher lecteur,
Dans un monde où les conversations, les messages, les rendezvous et les stimuli se succèdent à un rythme effréné, le calme est devenu une denrée rare, mais on peut toujours le trouver. Il se cache là où on ne le cherche souvent plus: dans la nature et le moment présent. Nous avons tout ce qu’il faut pour nous reposer. Il nous faut juste réapprendre à le faire.
Il s’agit non pas de vivre dans le silence, mais d’avoir les idées claires. Le calme nous aide à nous recentrer sur nous-mêmes, à identifier nos priorités et à agir avec circonspection. Dans le cadre de ma fonction de CEO, cela implique d’être présent sans m’imposer et d’écouter plutôt que de hausser le ton. Cela permet d’élaborer conjointement des solutions – pour notre personnel ainsi que pour nos assurées et assurés.
Au quotidien également, de nombreuses choses peuvent nous faire perdre notre calme: des diagnostics médicaux, le nombre d’informations reçues ou la vitesse à laquelle notre monde évolue. Il est donc d’autant plus important pour nous de vous accompagner en faisant preuve de compétence, mais aussi d’humanité, en communiquant de façon compréhensible et en gardant notre calme.
C’est pourquoi ce numéro est consacré aux bienfaits du repos: vous découvrirez comment certaines personnes font pour le trouver et comment la pleine conscience, la nature et des méthodes créatives peuvent vous aider à vous détendre. Un expert nous explique que, même si le silence n’est pas quelque chose de naturel, nous pouvons profiter de ses bienfaits. Par ailleurs, nous vous présentons notre assurance complémentaire ambulatoire Pulse et vous indiquons quels paramètres vitaux peuvent être mesurés facilement grâce au service en ligne Binah.ai.
Laissez-vous surprendre par l’impact du repos – peut-être cela vous incitera-t-il à l’intégrer davantage à votre quotidien.
J’espère que cette lecture vous reposera et vous inspirera.
Thomas Harnischberg CEO
Repos.
Dans un monde en pleine effervescence, le repos est essentiel pour se détendre. On peut le trouver partout: dans la nature, dans notre respiration et dans le moment présent. Nous vous indiquons comment le redécouvrir et l’exploiter.
Assurance complémentaire
Que vous souhaitiez prévenir des maladies, faire le plein d’énergie ou vous reposer, notre assurance complémentaire ambulatoire Pulse vous aide à répondre à vos besoins.
Se relaxer grâce à la nature et à l’introspection
Un amoureux de la nature et une entrepreneure nous expliquent comment et où ils trouvent le repos, et pourquoi il ne s’agit pas d’un luxe.
Personnes Page 5
Pourquoi nous avons besoin de calme – et pourquoi le silence peut nous stresser
Le neuroscientifique Martin Meyer nous explique ce que sont les acouphènes, pourquoi notre cerveau n’aime pas qu’il n’y ait plus aucun bruit et pourquoi il est important d’accorder à nos oreilles des moments pour souffler.
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Sommeil: comment passer de bonnes nuits
Le Dr Christine Blume, chercheuse spécialisée dans le sommeil, nous indique pourquoi il est important de bien dormir et nous donne de précieux conseils.
Nous publions régulièrement de nouveaux articles sur kpt.ch/magazine pour vous aider à patienter jusqu’au prochain numéro.
«Sur le lac, tous mes sens sont en éveil, je suis concentré et je me focalise sur le moment présent.»
Se relaxer grâce à la nature et à l’introspection
Pour se détendre, il est important de se concentrer sur le moment présent en oubliant tout ce que l’on a à faire. C’est en forêt et sur l’eau que Konstantin Niederhaus, un cuisinier amoureux de la nature, parvient le mieux à décompresser. Aux yeux de l’entrepreneure Noora Buser, en revanche, il s’agit surtout d’être honnête vis-à-vis de soi-même.
Pour Konstantin Niederhaus, le meilleur moment de la journée, c’est quand il saute dans son bateau à 6 h pour aller pêcher sur le lac de Thoune après s’être levé à 4 h à Berthoud. «J’adore voir le soleil se lever lentement et une lumière rose se refléter dans l’eau.» En été, il arrive qu’il ne revienne sur la terre ferme qu’à minuit.
«J’adore voir le soleil se lever lentement et une lumière rose se refléter dans l’eau.»
«Là-bas, le temps m’est complètement indifférent», explique-t-il. Ce qui n’est pas le cas dans le cadre de son quotidien professionnel: ce chef cuisinier de 36 ans travaille au Bierhübeli, un club bernois qui accueille de nombreux concerts et où il propose une offre de restauration depuis 2021. Banquets pour 700 personnes, cochons de lait à la broche, service de traiteur... Tout doit être planifié selon un timing parfait, avec une attention de tous les instants. «En cuisine, on doit toujours avoir un temps d’avance. Je dois souvent improviser et réaliser de nombreuses choses avec une équipe de taille réduite. Mais j’adore voir les clients heureux à la fin du repas. J’exerce le métier de mes rêves.»
Oublier le quotidien en forêt
Plus la journée a été intense, plus Konstantin ressent le besoin de souffler. Pour ce faire, il va pêcher ou s’adonne à sa grande passion, la cueillette de champignons – en forêt, au bord de l’Emme ou en montagne. Son œil affûté lui permet de dénicher des bolets bais et des sparassis crépus bien cachés. Il prend parfois 10 à 15 minutes pour observer et photographier un hygrophore de mars, une espèce rare.
Déjà tout petit, il accompagnait ses parents et ses grands-parents en forêt. Depuis, il a acquis de vastes connaissances. «Je comprends la forêt, explique-t-il. Lorsque je vois un frêne, je sais qu’il y a peut-être des morilles à proximité.» Il cueille également des herbes sauvages et cuisine avec de l’ail des ours, de la marjolaine sauvage et du cresson de fontaine – en
Texte: Mareike Fischer / Photos: Pascal Triponez
faisant attention à la nature et à la saveur. De temps en temps, ce «ramasseur de champignons professionnel» dispense des cours ou vend ses trouvailles à des restaurants pour se faire un peu d’argent de poche et payer le carburant.
«Là-bas, le temps m’est complètement indifférent.»
Pour décompresser, il préfère être seul dans la nature. «Cela me permet de me recentrer sur moi-même, précise-t-il. Dans la forêt, j’oublie le quotidien.» Ces instants de repos sont vitaux à ses yeux. «J’adorerais me construire une cabane en forêt.»
Il ne suffit pas de faire le vide
Konstantin précise qu’il s’agit non pas de débrancher son cerveau, mais de profiter pleinement de son environnement. «Pour moi, se reposer ne consiste pas à mettre les doigts de pied en éventail et à ne plus penser à rien. En forêt ou sur le lac, tous mes sens sont en éveil, je suis concentré et je me focalise sur le moment présent.» Y compris lorsqu’il pêche.
«Bien entendu, je peux aussi profiter de la vue sur le lac et les montagnes, et rêvasser. Mais je suis également attentif aux petits cercles à la surface de l’eau, qui indiquent qu’un poisson se cache dessous.»
Il se réjouit surtout lorsque c’est une féra ou un omble qui mord à l’hameçon. Il doit alors garder son calme: «Une fois, j’ai pêché deux poissons en même temps avec deux cannes. C’était vraiment tendu! Depuis, je n’utilise plus qu’une seule canne.»
Être attentif à la nature lui permet d’être plus concentré et d’oublier le temps ainsi que tout ce qu’il a à faire. Il mobilise tous ses sens pour se reposer activement – avec attention et détachement. Les tensions en cuisine laissent alors la place à un mélange de concentration et de décontraction. «La volonté de pêcher un poisson ou de trouver un champignon me donne un objectif. Et l’atteindre ne fait pas que me détendre: cela m’apaise profondément.»
Suite à la page suivante
Konstantin Niederhaus se détend sur le lac de Thoune.
Le repos n’est pas un luxe, mais un besoin fondamental
Originaire de Finlande, Noora Buser (38 ans) a longtemps consacré toute son énergie à sa carrière. Elle conseillait des clients avant même d’avoir achevé ses études en sciences politiques. Elle a emménagé en Suisse à l’âge de 25 ans, avant de fonder avec des partenaires une société de consulting en innovations durables. «J’ai toujours été passionnée par le fait de mettre en place des choses», explique-t-elle.
Malgré son image de manager dynamique, elle se sentait de plus en plus usée. «J’assumais volontiers des responsabilités pour des collaborateurs, des clients ou des parties prenantes. Mais j’ai mis mes batteries dans le rouge pendant de nombreuses années en travaillant plus que de raison et en reléguant mes besoins personnels au second plan. Le calme intérieur? C’était bon pour le dalaï-lama, mais pas pour moi…»
Faire des pauses pour se retrouver
Noora a tiré la sonnette d’alarme il y a deux ans en démissionnant de l’entreprise qu’elle avait contribué à fonder. «C’était très difficile, un peu comme si j’abandonnais mon enfant», se souvient-elle. Malgré un certain soulagement, cette décision l’a plongée dans une profonde crise existentielle: «Je me suis alors demandé qui j’étais en dehors du travail et quel était mon véritable but dans la vie.»
«J’ai pris cette décision pour moi, et pas pour d’autres personnes.»
Cette expérience l’a toutefois rendue plus forte: «J’ai pris cette décision pour moi, et pas pour d’autres personnes.» Noora a ensuite fait appel à différentes coaches et thérapeutes qui l’ont aidée à cerner sa personnalité. De nombreuses choses sont alors remontées
à la surface. «J’ai dû me confronter à mes peurs – notamment celle de ne plus être aimée si je ne suis pas constamment disponible pour tout le monde. Ou la crainte d’être exclue si je m’affiche telle que je suis.» Le bilan qu’elle en a tiré est que, pour vraiment se reposer, il faut s’accorder des pauses, faire attention à ce que l’on ressent et ainsi se concentrer sur soi-même.
Prendre du temps pour soi
Aujourd’hui, Noora en est convaincue: le repos n’est pas un luxe, mais un besoin fondamental. Elle s’accorde des moments pour souffler, par exemple en allant se promener pendant la pause de midi au lieu d’envoyer un courriel. «Au début, j’ai dû me forcer à le faire. Mais avec le temps, c’est devenu une habitude.»
De petits rituels très efficaces
Pour se détendre, Noora mise sur des rituels simples pouvant être facilement intégrés au quotidien.
Plutôt que de se dépêcher de mener à bien une tâche, elle se laisse parfois porter par le vent. Elle fait davantage attention à ce qui se passe et parvient à ne plus penser à rien. «C’est possible, même avec un enfant en bas âge», précise cette mère d’un garçon de trois ans. Il ne faut pas hésiter à demander de l’aide, à déléguer des tâches et à renoncer parfois à faire le ménage.»
Noora a conscience que c’est surtout difficile pour les femmes qui doivent concilier travail et famille: «Elles font une pause lorsqu’elles ressentent de l’épuisement, des maux de dos ou un stress chronique, mais il est presque déjà trop tard.» Elle-même a longtemps connu cela. Mais ses déboires psychologiques et physiques – elle souffrait également d’une maladie intestinale chronique – l’ont amenée à approfondir ses connaissances au fil des années. Elle a découvert diverses thérapies, fait la connaissance de nombreux spécialistes, accumulé des expériences et – de nouveau – fondé une entreprise, TARU Holistic Wellbeing, qui encourage la prévention, la responsabilité individuelle et le fait de prendre du temps pour soi. Ces offres visent à aider les gens à initier de profonds changements et à être en mesure de trouver eux-mêmes leur voie. Pour Noora, accorder la priorité au calme intérieur n’est pas de l’égoïsme, mais une condition préalable au bien-être à long terme.
• Le matin, elle ouvre la fenêtre, respire profondément et se concentre sur ellemême. Cette mini-pause lui permet de profiter du moment présent. Chanter ou fredonner quelque chose l’aide à se recentrer sur elle-même.
• Durant la journée, elle répète des mantras tels que «Je suis reconnaissante d’être forte et en bonne santé», qui l’aident à avoir des pensées positives.
• Au lit, elle fait le bilan de la journée: qu’est-ce qui s’est bien et moins bien passé? Que ferait-elle différemment? Pour finir, elle pense à trois choses pour lesquelles elle est reconnaissante.
Noora Buser puise inspiration et fraîcheur au bord de l’Aar.
Sommeil: comment passer de bonnes nuits
Chercheuse spécialisée dans le sommeil au Centre de chronobiologie de l’Université de Bâle, le Dr Christine Blume est également conférencière et créatrice de podcasts.
Nombreux sont ceux qui aimeraient mieux dormir la nuit. En effet, 30 % environ de la population suisse souffre de troubles du sommeil. Le Dr Christine Blume explique pourquoi il est important de bien dormir et donne des conseils pour y parvenir.
Le sommeil ne permet pas seulement de se reposer: il est essentiel pour rester en bonne santé. Lorsque nous dormons (idéalement entre sept et neuf heures par nuit), notre corps et notre cerveau en profitent pour se régénérer. «Notre système immunitaire se renforce, nous assimilons ce que nous venons de vivre et nous ancrons durablement les nouvelles informations dans notre mémoire, précise le Dr Christine Blume. Les personnes qui dorment fréquemment mal ou trop peu présentent un risque accru d’infections et de maladies métaboliques et psychiques.»
La nuit, nous traversons entre quatre et six cycles de 90 à 120 minutes. Chacun d’entre eux se compose de plusieurs stades, du sommeil léger au sommeil REM – où nos rêves sont particulièrement intenses – en passant par un sommeil profond. Il est tout à fait normal de se réveiller brièvement jusqu’à 30 fois par nuit.
Mais que faire lorsqu’on n’arrive pas à bien dormir? «Il est essentiel d’adopter de bonnes habitudes et de ne pas vouloir forcer son endormissement», ajoute l’experte.
Conseils du Dr Blume pour mieux dormir
Aller se coucher lorsqu’on est fatigué ... et non selon l’heure qu’il est. Mieux vaut dormir moins longtemps mais bien, que rester des heures éveillé(e) dans son lit à chercher le sommeil.
Dormir au frais ... (entre 16 et 18 °C). Notre corps doit évacuer de la chaleur pour permettre un endormissement rapide. Il est important de garder ses pieds au chaud, car la dilatation des vaisseaux sanguins contribue à abaisser la température corporelle.
Le soir, manger léger et pas trop tard ... car un repas trop copieux peut retarder l’endormissement et rendre le sommeil agité. Il est préférable de manger léger, trois à quatre heures avant le coucher.
Faire de l’exercice physique
… idéalement en plein air, car la lumière du jour régule notre horloge biologique. Le «conseil» selon lequel on ne doit pas faire de sport le soir est d’ailleurs une idée reçue: soyez à l’écoute de votre corps.
Garder son calme en cas de réveil … et ne pas regarder l’heure, car cela risque d’engendrer un certain stress. Si la phase d’éveil dure plus de 20 ou 25 minutes, quittez la chambre et pratiquez une activité permettant de vous détendre jusqu’à ce que la fatigue revienne. Plus d’informations et de conseils: kpt.ch/conseilspourdormir
Texte: Mareike Fischer / Photo: màd
Aborder l’avenir avec sérénité grâce à Pulse
Que vous souhaitiez prévenir des maladies, faire le plein d’énergie ou vous reposer, notre assurance complémentaire ambulatoire Pulse vous aide à répondre à vos besoins. Pulse réunit ce qui vous rend plus fort(e) – de la tête aux pieds, à l’intérieur comme à l’extérieur.
Le repos n’est pas un luxe, mais une condition indispensable pour être en bonne santé. Selon les personnes, il prend différentes formes: exercice physique, attention consciente, prévention médicale... L’assurance complémentaire ambulatoire Pulse vous aide à trouver ce que vous recherchez au quotidien. Elle permet de combler les lacunes de l’assurance de base en prenant p. ex. en charge la médecine complémentaire, le fitness, des offres numériques pour renforcer sa santé mentale... Et ce, avec trois classes de prestations échelonnées en fonction de votre situation personnelle et de vos besoins.
Aussi polyvalente que vous
Qu’est-ce qui vous fait du bien? Un massage relaxant, un coaching psychologique en ligne ou un check-up médical pour vous rassurer? Nous ne pouvons véritablement nous reposer que si nous savons que notre bien-être est entre les meilleures mains qui soient: les nôtres. Avec Pulse, vous décidez de ce qui compte vraiment pour vous en matière de santé.
Trois moyens de se reposer davantage au quotidien
Eco, Top ou Premium? Chaque classe de prestations a ses avantages: simplicité, praticité ou parfaite prise en charge médicale. Pulse ne se contente pas de combler les lacunes de l’assurance de base: elle couvre une large gamme de prestations ambulatoires qui répondent aux besoins actuels de nos assurées et assurés. Vous continuez de bénéficier d’une grande flexibilité et d’une excellente couverture même si vos priorités changent. Vous pouvez ainsi affirmer plus souvent: «Je me sens bien et moi-même».
Qu’est-ce que la santé pour vous?
Que vous aimiez l’action ou le calme, notre assurance complémentaire Pulse prend en charge le coût de nombreuses activités sportives et de promotion de la santé – des cours de méditation ou de yoga aux abonnements de fitness classiques.
Informations et souscription en ligne: kpt.ch/assurance-pulse
Texte: Marco Garbely / Photo: iStock
Psychologie
Pourquoi nous avons besoin de calme – et pourquoi le silence peut nous stresser
Dans un monde où les stimuli et le bruit sont omniprésents, de nombreuses personnes aspirent au calme. Mais que se passe-t-il en l’absence de tout bruit?
Le silence peut être bénéfique, mais aussi perturbant. Le neuroscientifique Martin Meyer nous explique ce que sont les acouphènes, pourquoi notre cerveau n’aime pas qu’il n’y ait plus aucun bruit et pourquoi il est important d’accorder à nos oreilles des moments pour souffler.
Monsieur Meyer, avez-vous déjà goûté au silence aujourd’hui?
C’est rarement possible lorsque l’on habite en ville. La civilisation moderne est bruyante: l’agitation des rues, la musique, les discussions et les sons émis par des appareils nous accompagnent quasiment jour et nuit. Le silence absolu dont on rêve parfois n’existe ni en ville ni dans la nature: ce n’est pas quelque chose de naturel.
Pourquoi le bruit nous perturbe-t-il parfois?
Cela peut s’expliquer par des facteurs objectifs tels que le volume sonore: plus il est élevé, plus cela nous dérange. Et moins nous pouvons exercer de contrôle sur les sources de bruit, plus il en résulte du stress. Qu’il s’agisse d’une machine à expresso au restaurant, d’une discussion téléphonique dans le train ou de travaux de construction en face de chez soi, le fait d’être exposé au bruit contre son gré est désagréable.
Chargé de cours et chercheur à l’Institut de recherches interdisciplinaires sur l’évolution du langage de l’Université de Zurich, le Dr Martin Meyer est spécialisé dans l’ouïe, le langage et le cerveau. Il réalise également des conférences (hirncoach.ch).
Par ailleurs, la perception du bruit est très subjective: un son qu’une personne trouvera apaisant pourra en rendre une autre folle. Il se peut que je trouve charmants les ronflements de mon chien la nuit mais que ma partenaire ne les supporte pas. Le bruit des avions peut faire rêver certaines personnes, mais constituer un véritable facteur de stress pour d’autres. Une même source de bruit peut être perçue de différentes manières.
Nous préférons donc le silence?
Pas forcément. Notre cerveau est habitué à ce qu’il y ait toujours un peu de bruit. Il n’accepte pas le silence. Nos cellules nerveuses – notamment celles qui commandent l’ouïe et les perceptions sensorielles – ont besoin d’être continuellement stimulées pour s’orienter, évaluer les différentes situations et engager des actions.
Des expériences réalisées dans des pièces complètement silencieuses montrent que notre cerveau réagit à l’absence de stimuli sonores en envoyant des signaux au cortex auditif, en faisant en sorte de combler ce manque et même en générant parfois des bruits fantômes tels que des craquements, des bruissements ou des cliquetis. Les acouphènes aigus fonctionnent selon le même principe: le cerveau réagit à l’absence de stimuli sonores en se montrant actif, ce qui peut perturber les personnes concernées.
Les jeunes et les personnes âgées ont-ils un rapport différent au bruit?
Oui, très clairement. Les jeunes sont habitués à un bruit constant, mais sont capables d’en faire abstraction grâce à des automatismes mis en œuvre par leur cerveau. Les personnes âgées, en revanche, aspirent davantage au calme. En effet, avec l’âge, nos ressources cognitives diminuent – surtout au sein du lobe frontal, qui est responsable du
Texte: Mareike Fischer / Photos: màd, iStock
contrôle des pulsions, de la planification et de la concentration. Nous sommes alors moins en mesure de filtrer les stimuli. Lorsqu’elles souffrent en outre d’une perte auditive, de nombreuses personnes âgées ont tendance à se replier sur elles-mêmes, ce qui peut entraîner une diminution des performances intellectuelles. Les appareils auditifs peuvent alors être d’une grande utilité: ainsi, le cerveau perçoit de nouveau tous les stimuli, ce qui permet de le soulager. Il est important d’y recourir à temps.
Que conseilleriez-vous aux personnes qui aspirent au calme au quotidien?
Le calme ne signifie pas forcément l’absence totale de bruit. Nombreux sont ceux qui recherchent surtout le calme intérieur, c’est-à-dire des moments pendant lesquels le cerveau peut souffler plutôt que de devoir constamment réagir, planifier ou filtrer. C’est justement parce que le bruit est omniprésent et qu’il est quasiment indispensable d’être capable de faire plusieurs choses en même temps qu’il est bon d’accorder quelques instants de répit à ses oreilles, p. ex. en allant se balader sans écouter un podcast ou en mangeant sans ouvrir TikTok. Et même de s’autoriser à ne rien faire.
Différentes études montrent que c’est précisément durant ces phases que notre cerveau s’active. Nous faisons alors appel au «réseau du mode par défaut»: nous rêvassons, pensons à tout et à rien, et nous remémorons des souvenirs. Parce que c’est dans ces moments-là que notre cerveau commence à s’animer et à se montrer créatif, il vaut la peine de prendre le temps, durant la journée, de trouver le calme intérieur.
Comprendre et accepter les acouphènes
Notre perception du bruit et du silence évolue avec l’âge. Être ouvert, actif et utiliser des moyens techniques aide à vivre avec les acouphènes et à garder un cerveau en bonne santé.
Que faire en cas d’acouphènes?
• Recourir à un appareil auditif – cela permet au cerveau de percevoir des stimuli essentiels et soulage le système auditif.
• Ne pas rechercher le silence absolu – un léger bruit de fond, de la musique ou les sons naturels peuvent masquer les acouphènes.
• Entretenir des liens sociaux – les discussions et les nouveaux stimuli sont bénéfiques pour le cerveau et l’aident à traiter les bruits.
• Ne pas dramatiser – les acouphènes ne sont pas vos ennemis, mais des indications. Accepter la situation aide à mieux les gérer.
Pulse – un plus pour le bien-être
Que vous aimiez l’action ou le calme, notre assurance complémentaire Pulse prend en charge le coût de nombreuses activités sportives et de promotion de la santé – des cours de méditation ou de yoga aux abonnements de fitness classiques. Le montant maximal des contributions versées s’élève à 200 francs par an avec Pulse Top et à 600 francs avec Pulse Premium.
Informations et souscription: kpt.ch/assurance-pulse
Nature et créativité: se détendre en pleine conscience
Sandra Baumann est formatrice en pleine conscience et nature, et thérapeute spécialisée dans le dessin et la peinture. Les cours qu’elle donne notamment en forêt s’adressent principalement aux femmes émotives.
Dans un monde où stimuli et agitation sont omniprésents, de nombreuses personnes se sentent dépassées et n’arrivent pas à se reposer. Sandra Baumann explique comment la nature et la créativité aident à trouver le calme intérieur, et comment faire face aux sollicitations du quotidien.
On est confronté à une surstimulation lorsque les stimuli nous submergent: appareils électroniques, bruit, foule, nombreuses pensées... Notre cerveau ne parvient alors plus à tout traiter simultanément, ce qui se traduit par différents symptômes: agitation, irritation, épuisement, ou encore troubles du sommeil. La surstimulation et le stress sont étroitement liés: l’une décrit la quantité de stimuli et l’autre notre réaction émotionnelle et physique à ceux-ci.
«La pleine conscience permet de mieux percevoir des signaux d’alerte tels qu’un besoin de se replier sur soi-même ou une soudaine irritabilité. Pour réagir à temps, il faut savoir prendre ces signaux au sérieux», explique l’experte.
Le simple fait de changer d’environnement – idéalement en allant en pleine nature – s’avère souvent bénéfique. Respirer profondément pendant quelques minutes, regarder le ciel ou se promener dans un espace de verdure suffit à apaiser le système nerveux. Des méthodes telles que le fait de secouer l’ensemble de son corps ou d’effectuer un balayage corporel contribuent elles aussi à évacuer les tensions. «Des rituels simples, des pauses claires, un environnement calme et des moments sans écran ont un effet préventif», poursuit Sandra Baumann.
Il est prouvé que la nature a de nombreux bienfaits: un bain de forêt permet p. ex. d’éliminer les hormones du stress, de stabiliser le système cardiovasculaire et de renforcer le système immunitaire. Le simple fait de regarder des photos de la nature peut avoir un effet apaisant. Nul besoin d’être actif: séjourner en pleine nature suffit pour refaire le plein d’énergie.
La nature permet de se retirer pour respirer profondément et mettre de l’ordre dans ses idées. Elle nous aide à retrouver doucement et lentement notre propre rythme ainsi qu’à gagner en stabilité.
Exprimer ses émotions avec la créativité
Les activités créatives permettent d’évacuer la pression et de se vider la tête. Les couleurs, les formes et les mouvements en rythme libèrent les tensions et favorisent la décontraction. Des études montrent que nous sécrétons ainsi des hormones du bonheur et évacuons le stress. Si les méthodes de relaxation classiques ne vous conviennent pas, vous pouvez retrouver le calme intérieur grâce à des activités créatives: peindre, écrire, colorier des mandalas, travailler avec des matériaux naturels... Suivez votre instinct en pratiquant une activité qui vous apaise. Tenir un journal ou gribouiller peut également aider à faire le tri dans ses pensées et à identifier ses émotions sans chercher à réaliser un chef-d’œuvre.
Les activités manuelles comme la poterie, le tricot, la sculpture ou la cuisine sont particulièrement apaisantes et aident à se concentrer sur le moment présent. «Lorsque nos mains sont occupées, notre cerveau se repose de lui-même», précise Sandra Baumann.
Agir: lorsque trop, c’est trop
Se replier brièvement sur soi-même
Retirez-vous dans une pièce calme, dans un coin de verdure ou tout simplement près de la fenêtre. Regardez le ciel ou un arbre pendant quelques minutes et respirez volontairement par le ventre. Ainsi, vous régulerez rapidement et efficacement votre système nerveux.
Évacuer les tensions
Inspirez-vous des animaux en secouant l’ensemble de votre corps: mâchoire, épaules, bras, bassin... Cela permet d’évacuer immédiatement le tropplein de tension.
Mobiliser ses sens
Concentrez-vous sur le moment présent en faisant appel à vos sens:
• Regardez 3 choses.
• Écoutez 2 bruits (en fermant les yeux).
• Ressentez 1 chose sur votre peau.
Prévenir: se détendre grâce à des rituels
Profiter de la nature
Entraînez-vous à faire preuve de pleine conscience – idéalement en plein air. Cela vous aidera à identifier la surstimulation et à vous calmer.
Décompresser au quotidien
Intégrez des moments de détente, des rituels simples et des pauses à vos journées. Faites moins de choses en même temps et focalisez-vous sur chaque tâche pour réduire le stress et souffler davantage.
S’aménager un cocon
Faites en sorte de vivre dans un environnement calme et ordonné, avec des couleurs naturelles. Des pauses loin des écrans, l’air extérieur et des écouteurs à réduction de bruit ont également un effet apaisant.
Pour plus d’inspiration: kuenstlereikoeniz.ch
Mesurez vos paramètres vitaux via un smartphone grâce à Binah.ai
Binah.ai vous permet de mesurer en toute simplicité des paramètres vitaux importants tels que la pression artérielle, le pouls ou la fréquence respiratoire en filmant votre visage en mode selfie, puis de les classer sur une échelle. Cette solution eHealth novatrice constitue un moyen rapide et pratique de surveiller et d’évaluer son état de santé. Proposé en collaboration avec Medi24, ce service est gratuit pour les personnes assurées à la KPT.
Nouvelles fonctions
Binah.ai permet désormais de mesurer d’autres paramètres vitaux ainsi que certaines valeurs sanguines en filmant son visage en mode selfie pendant 40 secondes maximum. Les personnes assurées à la KPT obtiennent ainsi un premier aperçu encore plus vaste de leur état de santé actuel.
Voici ce qui peut être mesuré:
Paramètres vitaux
• Tension artérielle
• Fréquence cardiaque
• Variabilité de la fréquence cardiaque
• Fréquence respiratoire
• Quotient respiratoire
• Niveau de stress
• Capacité à se reposer
• Réaction au stress
• Équilibre veineux
• Âge biologique du cœur
Valeurs sanguines
• Glycémie à jeun
• Glycémie
• Cholestérol
• Hémoglobine
Binah.ai est encore plus rapide et propose davantage de fonctions. Testez-le!
kpt.ch/binahai-fr
Texte: Fabienne Bühlmann / Photos: màd
Connaissances
Optez pour le modèle qui
vous convient et faites des économies
Que vous souhaitiez bénéficier d’une plus grande flexibilité grâce à KPTwin.win – qui intègre désormais les pharmacies – ou tout gérer via l’app Well avec KPTwin.smart, étudier les différents modèles d’assurance de base pour choisir celui qui vous convient le mieux en vaut la peine. Ainsi, vous pourrez non seulement payer une prime plus avantageuse qu’avec le modèle standard, mais aussi gagner en confort dans le cadre des soins.
KPTwin.win – un plus en matière de flexibilité
Dès janvier 2026, le modèle KPTwin.win proposera un nouvel accès au système de santé, en plus de la télémédecine et du médecin de famille: en cas de problèmes de santé, vous pourrez également compter sur l’une des 370 pharmacies Galenica pour vous conseiller et vous prodiguer un traitement. Vous bénéficierez ainsi d’un plus en matière de flexibilité grâce à de larges horaires d’ouverture et à une aide rapide en cas de rhume des foins, de conjonctivite, ou encore de troubles gastro-intestinaux. Cerise sur le gâteau: le conseil ne vous coûtera rien, car il ne sera imputé ni à la franchise ni à la quotepart. Vous profiterez en outre d’un rabais attrayant sur la prime.
Informations complémentaires: kpt.ch/kptwinwin-fr
KPTwin.smart – un plus pour la clarté
Malin: le modèle d’assurance de base KPTwin.smart, entièrement numérique, vous permet de prendre votre santé en main et de tout gérer par le biais de l’app Well: du Symptom Checker à la consultation médicale par téléphone ou par vidéo en passant par la recherche de spécialiste. En outre, vous profitez d’un rabais généreux sur la prime.
En optant pour un modèle d’assurance de base alternatif, vous contribuez à réduire les coûts de santé et profitez en contrepartie d’un rabais attrayant sur la prime. Pour économiser encore plus d’argent, suivez les conseils suivants:
Choisir une franchise plus élevée: vous déterminez ainsi jusqu’à quel montant vous réglez vous-même les coûts en cas de maladie. Plus votre franchise est élevée, plus vos primes sont faibles.
Payer la prime annuellement à l’avance: vous économisez alors 1 % du montant de la facture. En cas de paiement semestriel, l’escompte s’élève à 0,5 %.
Assurer une seule fois les accidents: si vous travaillez au moins 8 h par semaine pour le même employeur, celui-ci vous assure contre les accidents professionnels et non professionnels. Vous pouvez donc exclure l’accident de l’assurance de base. Vous économisez ainsi 7 % sur les primes.
Vous avez des questions au sujet de votre modèle d’assurance de base? Nous nous ferons un plaisir de vous conseiller personnellement: kpt.ch/dialogue
Texte: Fabienne Bühlmann / Photo: iStock
Bien se préparer à une éventuelle dépendance
Fondatrice de VitaSen, Barbara Burkhalter élabore des solutions individuelles qui encouragent l’autodétermination et aident à décider le plus longtemps possible de ses conditions de vie.
Le vieillissement soulève de nombreux défis pour les personnes concernées et leurs proches. Il faut trouver des solutions adaptées. Dans la région de Bienne Seeland et de Berne, les personnes âgées peuvent compter sur l’association VitaSen. Cependant, la mise en place d’un système de prise en charge s’avère souvent complexe et stressant sur le plan émotionnel. Fondatrice de VitaSen, Barbara Burkhalter nous aide à dresser un état des lieux en lien avec ce véritable problème de société.
Madame Burkhalter, pourquoi avoir fondé l’association VitaSen?
En tant que directrice d’un EMS, j’ai souvent vu des personnes qui ne pouvaient pas rentrer chez elles après une hospitalisation en raison d’un manque d’infrastructures, de soins ou d’accompagnement. En outre, de nombreuses questions se posent: qui contacter? Comment obtenir une aide financière? Quelles sont les offres disponibles?
Bien qu’il existe de nombreuses prestations, aucun organisme ne propose un accompagnement individuel en lien avec tous ces thèmes. J’ai donc voulu offrir un soutien global aux personnes concernées et à leurs proches afin qu’ils puissent trouver des solutions viables.
Selon vous, quels sont les principaux problèmes en cas de dépendance à des soins?
J’en vois deux. Tout d’abord, la pression temporelle. Lorsqu’une aide est soudainement nécessaire, il faut trouver une solution immédiate. Or les personnes âgées, en particulier, ont besoin de temps pour s’adapter à une nouvelle situation.
Après une hospitalisation ou lorsqu’on n’est plus autonome, on manque souvent de temps pour organiser une prise en charge adaptée. Située à Brügg, près de Bienne, la VitaSen-Oase propose des logements temporaires adaptés à tous, avec un accompagnement permanent et une ambiance familiale. Les soins sont fournis par une organisation Spitex externe. Ce lieu est idéal comme solution temporaire ou si les proches ont besoin de se reposer.
Plus d’informations sur la VitaSen-Oase (en allemand): vitasen.ch
Ensuite, les questions d’ordre financier. Qui paie quoi? Quelles sont les prestations nécessaires et quel est leur coût? Il est alors important de réunir tous les acteurs concernés afin d’obtenir une vue d’ensemble et de définir des priorités. VitaSen contribue à structurer ce processus.
Comment les familles vivent-elles cette situation et qu’est-il important de faire?
Comme la mort, la dépendance reste taboue dans bien des familles. On ne s’y intéresse souvent que contraint, dans le stress et la précipitation.
Aujourd’hui, les gens sont autonomes, actifs et mobiles plus longtemps. Une soudaine dépendance peut donc être d’autant plus brutale, car on doit tout à coup être aidé et déléguer des responsabilités.
Je recommande donc de rédiger un mandat pour cause d'inaptitude le plus tôt possible, afin de désigner une personne de confiance qui connaît nos souhaits et qui prendra les décisions à notre place. Cela sécurise tout le monde.
Quelques suggestions
Il peut être utile de se pencher sur divers aspects afin de faire le point et d’identifier de nouveaux moyens d’améliorer son bien-être et sa prise en charge.
Quelle est ma situation personnelle?
Il est tout aussi important de se pencher au plus tôt sur son avenir: où est-ce que je m’imaginerais bien vivre?
Qu’est-ce qui est important pour moi? Quels sont les coûts qui en résultent? Il s’agit là d’assumer ses responsabilités en concertation avec sa famille.
Comment résumeriez-vous la situation?
Nous passerons tous par là à un moment ou à un autre. Il est d’autant plus important d’être bien préparé. On désigne bien un parrain et une marraine pour nos enfants; pourquoi ne pas nommer une personne chargée de nous accompagner plus tard? Cela permet de rester acteur de sa propre vie – et ce, même dans les moments difficiles.
Société Coopérative: un plus pour la solidarité
En tant que société coopérative, la KPT appartient à ses assurées et assurés. Elle assume une responsabilité vis-à-vis de la société, de son personnel et de ses partenaires, et agit durablement pour le bien de tous.
La Société Coopérative KPT encourage les engagements d’utilité publique et soutient dans ce cadre des projets et institutions tels que la VitaSen-Oase.
• Suis-je à l’aise et en sécurité dans mon logement (situation géographique, accessibilité, etc.)?
• Ma couverture financière et sociale (p. ex. AI, AVS, pension, assurance-maladie) est-elle réglée?
• Y a-t-il des animaux qui me font du bien ou qui pourraient au contraire devenir une charge?
Quels sont mes liens avec les autres personnes
• Suis-je entouré(e) de personnes avec qui je me sens bien et qui sont là pour moi?
• Mon temps libre est-il organisé de façon à ce que je prenne du plaisir?
• Ai-je rédigé un mandat d’inaptitude, un testament ou un autre document juridique? Quelqu’un le sait?
Qu’en est-il de mon bien-être physique?
• Que m’a-t-on diagnostiqué? Quelles sont les thérapies que je suis? Est-ce que je les supporte?
• Suis-je autonome au quotidien ou ai-je besoin d’aide (p. ex. moyens auxiliaires, organisation Spitex)?
• Ai-je le sentiment d’être en sécurité, bien nourri(e) et bien accompagné(e)?
Comment est-ce que je me sens?
• Suis-je stable psychologiquement? Quelqu’un m’aide en cas d’angoisses ou de pertes de mémoire?
• Suis-je capable de prendre des décisions et de mettre de l’ordre dans mes idées? Comment est-ce que je me vois? Qu’en pensent les autres?
• Quelles sont les questions que je me pose (p. ex. sens, croyances, mort, plaisir à faire quelque chose)?
Corps
Le triomphe silencieux du repos
Le repos se remarque rarement, mais il est bénéfique pour le pouls, le moral et la productivité. En s’y intéressant de plus près, on découvre que chaque bâillement a une explication et que chaque pause est un petit miracle. Ces statistiques relatives au sommeil et aux tortues aident à se détendre profondément et à se concentrer sur l’essentiel: ne rien faire.
Des tortues détendues
Les tortues géantes des Galápagos peuvent vivre 170 ans en dormant jusqu’à 16 heures par jour –sans mauvaise conscience ni filtre à lumière bleue ou podcast pour s’endormir. Peutêtre tient-on là le secret de la jeunesse éternelle?
«Om» plutôt que «OMG»
Méditer permet de faire baisser son pouls de 5 à 10 battements par minute en moyenne. Il s’agit donc d’une forme de fitness pour les paresseux – sans courbatures, mais avec les yeux fermés. Comme quoi on peut aussi se détendre sans brassière de sport ni boisson protéinée.
Consulter le Dr Forêt
Deux heures par semaine en pleine nature suffisent pour évacuer le stress et améliorer son bien-être. Cela ne représente que 17 minutes par jour – soit moins qu’un enchaînement de vidéos de chats. La nature est la seule thérapeute qui garantit l’absence de factures et d’attente.
Texte: Marco Garbely / Illustrations: Marc Ambühl
De l’art (ou pas)
Laisser son stylo divaguer aide à se détendre: une minute de gribouillage suffit à apaiser le corps et l’esprit. Pas besoin de se prendre pour Picasso: dessiner des spirales en téléphonant permet de rester zen – ou de réaliser sans le vouloir une œuvre d’art contemporain.
Chief Relaxing Officer
Des études montrent qu’on est plus détendu lorsqu’on s’autorise à ne rien faire pendant 5 heures par semaine. On parle d’«intentional downtime» – un terme qui donne l’impression de participer à un séminaire de management, mais qui implique simplement de déconnecter sans remords. Ou de profiter d’un vrai dimanche.
Littéralement détendu
6 minutes de lecture suffisent à réduire de 68 % le niveau de stress. Sauf s’il s’agit de documents fiscaux, de conditions d’assurance ou de conversations de groupe avec 84 messages non lus. Pour se détendre, il vaut donc mieux se plonger dans un livre que dans son agenda.
Un moral négatif
L’hiver, le froid s’installe également dans certains cœurs: une personne sur quatre ressent alors une forme de blues. Le meilleur remède? Prendre l’air et faire de l’exercice –avec un bonnet, de la musique et un peu de courage. Ou découper une citrouille de manière à ce qu’elle esquisse un sourire.
Du pop-corn dans la tête
À peine en a-t-on considéré une qu’une autre surgit: plus de 6’000 pensées, idées et questions nous traversent chaque jour l’esprit. Si vous en avez assez de ce défilé, respirez profondément –ou fixez du regard le lave-linge en mode essorage.
De l’informatique au surf: un touche-à-tout visionnaire
Robert Segessenmann
Il affectionne tout ce qui est un peu fou, développe des solutions informatiques créatives pour la KPT et cherche toujours à réaliser des optimisations pour faciliter son travail ainsi que celui de ses collègues.
«Je suis attiré par tout ce qui est un peu fou ou que les autres n’aiment pas faire.» Il n’y en a pas deux comme Robert Segessenmann. Dès qu’il pénètre dans une pièce, il y diffuse une énergie positive. En sa qualité de Workplace Manager, il aborde de manière proactive les collègues pour connaître leurs besoins en matière d’informatique. Il a notamment doté les spécialistes en assurance dentaire d’écrans verticaux et d’une infrastructure spécifique pour évaluer plus vite et mieux les radiographies 3D. «Mon secret, c’est écouter et observer attentivement», précise-t-il avec enthousiasme. Bien qu’il soit âgé de 64 ans, il ne pense pas du tout à la retraite. Au contraire: il prévoit de travailler encore quelques années. «Je coache de nombreuses personnes, mais j’apprends aussi constamment des jeunes. La créativité dont nous faisons preuve ensemble nous permet de développer des solutions géniales. Ce serait donc dommage d’arrêter maintenant.»
Robert se décrit comme un «artiste de l’optimisation» et comme le frère jumeau de WALL·E, le personnage du film d’animation du même nom. «Lorsque j’ai vu ce film pour la première fois, j’avais les larmes aux yeux tellement je m’étais identifié à ce petit robot.» Dans ce long métrage, WALL·E est chargé de nettoyer la Terre de ses nombreux déchets en séparant ce qui est encore utilisable de ce qui ne l’est plus. Sa grande boîte à outils lui permet de trouver une solution à chaque problème. Durant son temps libre également, Robert ne tient pas en place: il pratique le surf, le snorkeling ainsi que la natation, et répare différents appareils. À l’automne, cet aventurier originaire du Seeland va souvent en forêt avec sa machette pour ramasser les plus beaux cèpes qu’il trouve. Lorsqu’il a besoin d’un peu de repos, il éteint toutes les lumières de son logement et se plonge dans l’univers du jazz-rock.
Texte: Natalie Portmann / Photo: Pascal Triponez
CHF 30.–de rabais
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Texte: Fabienne Bühlmann / Illustration: Marc Ambühl