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Étude : l’énergie solaire doit être encouragée en Israël

Malgré le danger que représente l’utilisation des combustibles polluants pour l’ensemble de l’humanité, en Israël aussi, la transition vers les énergies renouvelables n’avance malheureusement que très lentement.

C’est entre autres pour cette raison que le KKL-JNF collabore avec le centre Heschel en faveur du développement durable (Heschel center for sustainability), situé à Tel Aviv. L’objectif est de découvrir ce qui empêche les Israéliens d’utiliser l’énergie solaire.

C’est malheureusement un fait incontestable: notre planète est de plus en plus polluée, et les combustibles fossiles jouent un rôle considérable à cet égard. Malgré une foule d’idées novatrices, il est frustrant de constater que la transition vers des énergies renouvelables n’est pas associée à la nécessité urgente de mettre un terme au réchauffement global. L’énergie renouvelable la plus pertinente en Israël est le soleil. En 2020, le centre Heschel de Tel Aviv et le département scientifique du KKL-JNF ont lancé une étude de recherche commune en vue d’analyser les possibilités de production d’énergie solaire des différentes autorités régionales (conseils régionaux) et les obstacles à cet égard. L’objectif consistait à développer un modèle économique local en vue de produire des énergies renouvelables pour chaque conseil régional: celui d’Emek Yizre’el, une association du centre d’Israël comportant 15 kibboutzim et moshavim, a été choisi pour cette étude, qui s’est déroulée sur une période de 13 mois. Les toitures dans le secteur d’Emek Yizre’el y ont été examinées (toits de maisons privées, surfaces et hangars agricoles, bâtiments publics et industriels).

Dans une première phase, il s’est avéré que la proportion de panneaux solaires sur les toits de maisons privées était très faible (à peine 3,4%).

Une enquête menée auprès des habitants a révélé que les propriétaires qui s’étaient décidés en faveur d’installations solaires étaient des personnes ayant un revenu relativement élevé et des toitures plus importantes que les autres en proportion. Parmi les points réjouissants du sondage figure le fait que les utilisateurs n’avaient pas rencontré d’obstacles majeurs dans la procédure d’installation, et ce, grâce à l’implication d’entreprises spécialisées dans ce domaine. Le principal potentiel pour l’utilisation de capteurs solaires se situe toutefois au niveau des surfaces agricoles et industrielles. En effet, si ces dernières enregistrent la plus forte utilisation relative en termes de toiture (par rapport aux toits de maisons privées), il a été constaté que près d’un tiers des toits équipés n’étaient que partiellement couverts d’installations solaires. Une étude de terrain et des entretiens approfondis ont révélé la présence de différents obstacles en lien avec les processus de planification et de réglementation, la bureaucratie et les frais en vigueur. Un potentiel non exploité de 75% des toits des conseils régionaux (maisons privées et surfaces agricoles et industrielles) est également ressorti de l’étude. Ces résultats ont été transmis aux équipes de travail stratégiques des organismes gouvernementaux concernés. Actuellement, des solutions adaptées sont recherchées dans le cadre d’une phase consécutive importante de ce projet, qui bénéficie aussi du soutien du KKL-JNF Suisse. Des plans d’intervention locaux sont également développés simultanément dans le cadre de ce même projet, en vue d’accroître la prise de conscience régionale concernant les avantages que présentent les installations solaires et de supprimer des obstacles à différents niveaux. Le KKL-JNF souligne que cette étude remarquable prend également en compte différentes possibilités de contrer les obstacles les plus divers aux énergies renouvelables si importantes. Il s’agit pour le Fonds National Juif, en sa qualité d’organisation verte responsable des forêts, des surfaces libres et d’autres terres en Israël, «de découvertes hautement capitales».

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