12 juillet 2023 Vol. 29 / No. 08 Journal mensuel de la communauté militaire, région de Montréal journalservir.com | PSP région Montréal 12 Un programme qui change les jeunes et leurs communautés Photo : 2 GPRC DERYTOYOTA.COM PARTEZ EN VACANCES L’ESPRIT TRANQUILLE ! À PARTIR DE 17695$ + taxes Service d’entretien complet > S2223-8
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23 / 08 / 2023
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01 / 08 / 2023
Garnison Saint-Jean
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ISSN 0384-0417
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12 juillet 2023 Vol. 29 / No. 08 Sommaire
cette édition Youpi, c’est l’été ! 3 Un militaire de chez nous avec les SkyHawks 4 La 3 USC : 94 % de ses membres prêts à se déployer ! 7 Les PSP sont en constante évolution 8 Les récentes passations de pouvoir 10 Un programme qui change les jeunes et leurs communautés 12 De technicienne en météorologie à instructrice 14 L’adjudant à la retraite Sénécal de retour à l’ELRFC 15 En bref 16 Le premier sous-marin accessible au public au Canada 18 Un rôle éprouvant pour le vétéran Étienne D’Anjou 19 De passage à Valcartier cet été ? 20 Il souhaite participer à 45 courses à obstacles cette année 21 Sport en bref 22 Le Ford Ranger XLT 2023 : un format pas trop encombrant ! 22 Les PSP vous proposent… 23 Publicité Festi-Fête 24
Dans
Youpi, c’est
l’été !
| Yves Bélanger, Servir
Depuis le 27 juin, et ce, jusqu’au 18 août, le camp de jour Plein soleil est en activité à la garnison Saint-Jean. Chaque jour, près de 90 enfants ont l’opportunité de faire différentes activités dans l’un des trois camps de jour offerts : le camp régulier, le camp spécialisé en sports et plein air et le camp spécialisé en arts et activités culturelles.
« Dix animateurs sont sur place chaque jour pour divertir les enfants », explique la coordonnatrice du camp, Maude-Eugénie Lamarche, alias Winnebago.
Notons que cette année, Zone Youhou gère l’équipe d’animateurs du camp. En plus des animateurs, le camp bénéficie de l’aide de cinq intervenants, sur place pour accompagner les enfants ayant des besoins particuliers.
Cet été, le thème est Un été historique. « Chaque semaine, nous voyageons dans le temps pour amuser les enfants et leur apporter certaines notions élémentaires d’histoire. » Grâce au bricolage, aux arts visuels, à la musique, aux arts dramatiques, à la danse, aux arts littéraires et médiatiques et à des activités culinaires, les jeunes feront appel à leur créativité, individuelle et collective, tout au long de la saison chaude.
Des sorties sont également au programme dont le Parc aquatique de Bromont, Arbraska et Ninja Factory. « Nous avons également des visites d’organisations comme Éducazoo et Parc Ékilib. »
Encore quelques places disponibles
Il reste encore des places libres dans certains groupes d’âge. Pour inscrire votre enfant, communiquez avec l’accueil du Centre des sports de la garnison Saint-Jean au 450 358-7099 # 7262.
Information
Quelques-uns des enfants en compagnie d’animateurs de la saison 2023 du Camp Plein soleil. Photo: Yves Bélanger
Sergent Pierre-Luc Champagne (avec le fumigène) effectue la figure Canadian T en compagnie de deux confrères. Photo : Cplc Nédia Coutinho - SkyHawks
Un militaire de chez nous avec
les SkyHawks
| Yves Bélanger, Servir
Il y a tout juste cinq ans, sergent Pierre-Luc Champagne, instructeur en maniement des armes à l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes (ELRFC), a commencé à sauter en parachute. Il a rapidement acquis une grande expérience, tellement que cet été il a été recruté au sein de l’équipe de parachutistes des Forces armées canadiennes (FAC), les SkyHawks .
Sgt Champagne est artilleur de métier. « Je me suis enrôlé au sein des FAC en 2011. Pendant huit ans j’ai travaillé à la base Valcartier. » En 2019, il a été muté à l’ELRFC où il œuvre à titre d’instructeur en maniement des armes.
C’est en 2018 que le militaire a réalisé un vieux rêve en suivant son cours de parachutisme de base. « Pendant notre cours, ils nous ont montré des vidéos des SkyHawks. J’ai adoré ça et je me suis dit qu’un jour, j’aimerais faire partie de cette équipe. » Il a donc poursuivi sa formation afin de parfaire sa technique et rejoindre la liste des meilleurs parachutistes des FAC.
Cette année, il a décidé de tenter sa chance afin de se joindre aux SkyHawks. Il n’avait toutefois pas de grandes attentes. « Je me suis inscrit par principe, pour que les responsables de l’équipe retiennent mon nom pour les prochaines années. »
Sa surprise a donc été grande quand il a su que sa candidature était retenue pour la saison 2023. « Je n’en revenais pas ! Pour moi, cette équipe de parachutistes représente le summum. J’ai été vraiment étonné et fier de recevoir la lettre m’invitant à rejoindre l’équipe à Trenton, en Ontario, afin de participer à un camp d’entraînement de cinq semaines. »
Le militaire, qui est aujourd’hui papa d’une fillette de 11 mois, avoue avoir eu malgré tout quelques hésitations avant d’accepter officiellement l’offre. Après discussion avec sa conjointe, il a fait le grand saut. « Ma femme sait que cela fait partie de mes grands rêves de faire partie d’une telle équipe. Elle m’a convaincue de le faire et de donner mon maximum. »
les airs
Sgt Champagne a adoré la formation offerte à Trenton. « Nous avons appris diverses techniques pour bouger nos voiles. Au début, nous nous sommes surtout exercés à voler les uns tout près des autres, de façon sécuritaire. »
Par la suite, les parachutistes ont pu commencer à réaliser les diverses figures prévues au programme cette année. « On a aussi appris à manipuler les fumigènes en plein ciel et à effectuer les déploiements de drapeaux. »
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Se préparer à passer l’été dans
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8h à 21h 7 jours Depuis
2010
> S2223-10 5 | | 12 juillet 2023
Sergent Pierre-Luc Champagne est instructeur d’armes à l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes. Photo : Cplc Nédia Coutinho - SkyHawks
Sgt Champagne passe donc un été dans les airs, en compagnie des meilleurs parachutistes canadiens. En plus des spectacles aériens auxquels l’équipe participera cet été à travers le Canada, les SkyHawks présenteront aussi des prestations en sol américain. « Nous avons deux spectacles de prévus chez nos voisins. L’un d’eux sera à Washington alors que l’autre se déroulera en Iowa. »
Le militaire raconte que l’équipe est formée de 14 parachutistes qui s’en donnent à cœur joie à effectuer des acrobaties après avoir fait un saut à une hauteur de 6 000 pieds. Le Canadian T est l’une des figures auxquelles il participe. « Je suis l’un des premiers à sauter avec le drapeau canadien. Deux autres parachutistes me suivent. Ils se retrouvent juste un peu au-dessus de moi. Avec le gaz fumigène, nous réussissons à créer la lettre T. »
Le parachutiste profite grandement de son expérience et aime beaucoup l’esprit de camaraderie qui s’est créé au sein de l’équipe. « Nous nous connaissons tellement que nous n’avons plus besoin de nous parler quand nous effectuons les figures. Plus on vole avec des gens, plus on apprend à savoir comment ils vont réagir dans diverses situations », conclut-il.
Les SkyHawks en spectacle au Québec
Voici les dates des prochains spectacles en sol québécois :
• 20 au 23 juillet – Festival de la famille, Havre-St-Pierre
• 09 et 10 septembre – Volaria, Mirabel
• 16 et 17 septembre – AERO Gatineau & Ottawa, Gatineau
La petite histoire des SkyHawks
C’est en juin 1969 qu’un groupe réunissant des spécialistes du parachutisme sportif du Régiment aéroporté du Canada est créé. Il prend le nom d’Équipe de parachutistes du Régiment aéroporté du Canada
La formation donne son premier spectacle le 14 juin 1969, dans le cadre de la démonstration de puissance de feu de la Force mobile, à la Base des Forces canadiennes Petawawa, en Ontario. En octobre 1970, la formation est rebaptisée Équipe de parachutistes des Forces canadiennes. En 1971, l’équipe passe sous le commandement du Centre des opérations aéroportées du Canada. Au mois d’août de cette même année, le Quartier général de la Défense nationale officialise son existence et le mois suivant, l’équipe devient les SkyHawks. Le nom d’Équipe de parachutistes des Forces canadiennes a été adopté en 2013.
Chaque année, les SkyHawks participent à des événements en Amérique du Nord et partout dans le monde où ils enchantent le public avec leurs sauts acrobatiques et les formations qu’ils exécutent dans le ciel. Les SkyHawks se sont produits dans le monde entier devant plus de 75 millions de spectateurs. La formation est fière d’avoir encore l’occasion, cette saison, de déployer ses parachutes distinctifs arborant le drapeau canadien.
Visionnez une vidéo des SkyHawks – 1 Visionnez une vidéo des SkyHawks – 2
La 3 USC :
94 % de ses membres prêts à se déployer !
| Lieutenant Ramanpreet Kandola, 3 USC
En raison de la nature de leurs tâches, les membres de la 3 e Unité de soutien du Canada (3 USC) sont amenés à se déployer régulièrement et disposent de très courts préavis. Dans pareil contexte, l’entraînement et les exercices sont cruciaux pour maintenir les compétences des troupes.
La 3 USC est une partie essentielle du Commandement des opérations interarmées du Canada (COIC). Elle a été développée en gardant à l’esprit le plus haut niveau de flexibilité afin de pallier les différents besoins des forces opérationnelles déployées au pays et outre-mer. Pour accomplir cet objectif au meilleur de ses capacités, la 3 USC doit maintenir un haut niveau de préparation, dans son entraînement militaire et son entraînement spécialisé, pour produire des capacités de soutien opérationnel adaptées à tous les théâtres opérationnels, ainsi qu’à travers les lignes de communication critiques propres à chaque opération. Pour remplir les mandats demandés par le COIC, la 3 USC doit être prête, en tout temps, à offrir de l’expertise logistique, sur le plan du soutien en gestion de matériel, en faisant la réception, la préparation, la manutention et l’expédition d’équipements. Ce mandat exige le déploiement fréquent des membres de la 3 USC à travers le monde pour effectuer des inventaires, des inspections de matériel, des visites d’assistance technique et plus encore, et ce pour des périodes variables en fonction des tâches et de la portée de chaque force opérationnelle déployée.
Ils se préparent à n’importe quelle éventualité
Pour se préparer adéquatement pour ces tâches, les membres de la 3 USC doivent compléter plusieurs entraînements de prédéploiement. En raison de la nature inconnue des déploiements opérationnels et des risques de sécurité qui y sont associés, tous les membres de l’unité doivent maintenir et développer continuellement leurs compétences militaires de base, tels que les premiers soins et le maniement d’armes. Ils doivent aussi être efficaces dans l’application des pratiques d’intervention en cas d’incident chimique, biologique, radiologique et nucléaire (CBRN) dans un environnement réaliste.
En mai 2023, la 3 USC a tenu un entraînement annuel au site de Farnham. Ses membres ont pris part à des exercices de tir au pistolet 9 mm et au fusil C7. Ils se sont également exercés dans les huttes destinées à l’entraînement CBRN. Les membres ont été évalués sur les normes individuelles d’aptitude au combat telles que le tir, la manipulation et l’entretien de leur arme de service. Ils ont effectué différents types de tirs en position stationnaire sur des distances allant de 10 à 200 mètres. L’application des principes fondamentaux du tir, l’exécution d’exercices d’enrayage et les mesures de sécurité ont été les principaux domaines d’intérêt lors des deux champs de tir. Les essais dans les huttes à gaz visaient à utiliser la protection passive et mettre en pratique les mesures de décontamination et la manipulation de l’équipement défensif.
Comme toujours, la 3 USC demeure très engagée à être un leader dans son domaine d’expertise en ayant actuellement 94 % de son personnel en forme, qualifié et prêt à être déployé. Ce type de statistiques impressionnantes serait très difficile à trouver dans n’importe quelle autre unité militaire, mais la 3e Unité de soutien du Canada trouve toujours le moyen d’accomplir ses objectifs malgré les obstacles et les défis.
AGIR
Un membre complète un exercice de tir au fusil C7 sous la supervision d’un instructeur de champ de tir de la 3 USC. Photo : Archives 3 USC
Des membres de la 3 USC pratiquent la décontamination chimique, biologique, radiologique et nucléaire sous les effets d’un gaz lacrymogène durant un entraînement au site de Farnham. Photo : Archives 3 USC
7 | | 12 juillet 2023
Des membres de la 3 USC dispensent des premiers soins de combat lors d’un entraînement en préparation pour un déploiement en théâtre opérationnel. Photo : Archives 3 USC
Les PSP sont en constante évolution
| Yves Bélanger, Servir
Le 21 juillet, Jacques Béland, gestionnaire supérieur des Programmes de soutien du personnel (PSP) Région Montréal, quittera son poste pour une durée de trois ans afin d’occuper les mêmes fonctions à Geilenkirchen, en Allemagne. Le journal Servir l’a rencontré en compagnie de son successeur, Sébastien Despars, actuellement gestionnaire supérieur adjoint des PSP Région Montréal . Les deux gestionnaires font le point sur l’évolution de l’organisation au cours des dernières années.
Sur les bases et escadres des Forces armées canadiennes (FAC), les PSP offrent aux militaires et à leur famille différents services et programmes de bien-être en matière de conditionnement physique, sports militaires, conditionnement physique adapté, promotion de la santé et loisirs communautaires. Ce sont également eux qui sont responsables des mess, des boutiques sports et plein air, des installations sportives et des journaux comme Servir.
La pandémie de la COVID-19 a eu un effet majeur sur ces services, entre autres en raison des périodes de confinement. M. Béland, arrivé en poste à ce moment, soutient que l’organisation a maintenant repris sa vitesse de croisière. « Le plus grand défi a été de redémarrer la machine avec beaucoup de nouveaux joueurs, dans un environnement différent. On ne pouvait pas seulement repartir la machine. Il a fallu tout remettre en question, tout repenser et voir si nos façons de faire étaient encore appropriées. On devait aussi déterminer quels étaient les nouveaux besoins de notre clientèle. »
Les mess et les loisirs communautaires
M. Despars explique que les mess et le département des loisirs communautaires ont été les plus touchés. « Par exemple, aux garnisons Saint-Jean et Montréal, nous n’avons plus le même taux de fréquentation. Nous avions commencé à observer cette tendance, mais la pandémie a exacerbé le tout. Nous continuons à travailler sur une nouvelle formule pour permettre aux militaires de mieux profiter de ces lieux de cohésion qui leur sont dédiés. »
Aux loisirs communautaires, plusieurs changements ont déjà eu lieu afin de mieux répondre aux nouveaux besoins identifiés. « Le défi reste maintenant de bien faire connaître notre offre de services aux militaires », mentionne M. Béland. Une des grandes nouveautés est le partenariat établi entre la garnison Saint-Jean et la municipalité de Saint-Jean-sur-Richelieu. Il permet aux citoyens de la région d’avoir accès au centre sportif et aux militaires de profiter d’une offre de service bonifiée.
Du côté du conditionnement physique et des sports militaires
« Vous rappelez-vous des séances d’entraînement en direct sur Facebook durant la pandémie ? », demande M. Béland. « Même si c’est loin derrière nous et que les militaires sont de retour dans nos gymnases, nos équipes du Conditionnement physique et des sports militaires continuent à innover et à se renouveler pour que nos troupes aient du plaisir à s’entraîner et à atteindre les standards en matière de condition physique. »
À la garnison Saint-Jean, la principale clientèle du conditionnement physique demeure les candidats de l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes (ELRFC). « Le 1er avril, la durée de la Qualification militaire de base des recrues a été remodelée pour répondre aux besoins
de formation minimums des trois éléments », explique Sébastien Despars. « Cela a amené nos moniteurs en conditionnement physique à revoir leurs façons de faire pour que les recrues puissent réussir l’évaluation FORCE avec un temps d’entraînement réduit. Notre équipe continue à s’ajuster et je suis confiant que dans quelques mois, elle aura trouvé la bonne recette ! »
Si M. Despars est confiant, c’est que les PSP ont mis en place des projets pilotes afin que les recrues arrivent à l’ELRFC avec une bonne préparation physique. « Dès que les recrues signent leur papier d’enrôlement, ils reçoivent leur programme d’entraînement. »
Joignez-vous à l’équipe des PSP
L’équipe des PSP fait face à la pénurie de maind’œuvre, comme la majorité des employeurs au Québec. « Heureusement, la culture des Services de bien-être et moral des Forces canadiennes (SBMFC) nous facilite un peu la vie. De façon générale, les gens qui viennent travailler chez nous aiment notre organisation. Ils apprécient l’ambiance de travail et le respect qui est présent entre les membres de l’équipe. Je pense que cela fait une grande différence », explique le gestionnaire supérieur.
Horaires stables, sécurité d’emploi, avantages sociaux et régime de retraite à prestations déterminées sont également des éléments attrayants pour les chercheurs d’emploi.
« Il y a aussi la possibilité pour nos employés d’être déployés avec les troupes canadiennes.
8 | | 12 juillet 2023
Sébastien Despars et Jacques Béland, respectivement gestionnaire supérieur adjoint et gestionnaire supérieur des Programmes de soutien du personnel Région Montréal.
Il y a pratiquement juste aux PSP qu’on a la chance de vivre ça », explique Sébastien Despars, qui a lui-même à son actif neuf déploiements et affectations temporaires.
Les postes plus difficiles à combler sont les postes occasionnels. « Il y a moins d’intérêt de ce côté, contrairement à notre expérience prépandémie », raconte Jacques Béland.
Et à plus long terme…
Le gestionnaire supérieur des PSP explique qu’adapter l’offre de service demeurera la priorité pour les années à venir et que l’équipe de la Région Montréal a très bien amorcé le changement. « Avant, on prenait les directives nationales des PSP et nous les appliquions à notre clientèle. On a maintenant renversé la vapeur. Nous tenons toujours compte des orientations nationales, mais nous leur donnons notre saveur locale. Nous retournons ensuite le tout à Ottawa pour approbation. »
Cette façon de faire semble bénéfique puisque, de plus en plus, les dirigeants des PSP à Ottawa envoient des équipes des autres bases et escadres des FAC aux garnisons Saint-Jean et Montréal. « Ils viennent voir ce que nous avons mis en place. Nous devenons une référence dans l’exécution des programmes et ça, c’est
Gagnez du temps !
grâce à notre équipe, à l’engagement des employés et à la liberté qu’on leur donne », soutient M. Béland.
Les PSP Région Montréal misent sur le développement personnel et professionnel de ses employés. « Nous encourageons beaucoup ceux et celles qui souhaitent être déployés, formés ou qui souhaitent accepter des affectations temporaires. Au cours des dernières années, c’est une vingtaine de personnes qu’on a ainsi libérées de leur poste pour aller faire autre chose au sein des SBMFC », indique le gestionnaire supérieur.
M. Despars ajoute qu’avec le développement personnel des employés, l’équipe sort gagnante. « Cela contribue à une augmentation de l’engagement de nos gens. Ceux qui quittent pour une autre entreprise contribuent quant à eux à notre rayonnement. Ils deviennent des ambassadeurs des PSP. »
L’équipe de gestion est
Le départ de Jacques Béland occasionne des changements majeurs au sein de l’équipe, car il crée un effet domino pour plusieurs
postes. Toutefois, l’équipe qui sera en place à compter du mois d’août assurera la continuité de ce qui a été amorcé ces dernières années. « Les changements directionnels seront moins importants. Bien sûr, Sébastien apportera sa propre couleur, mais la culture organisationnelle mise en place demeurera », assure M. Béland.
Les deux gestionnaires s’entendent pour dire que le principal rôle de l’équipe de gestion supérieure est de faciliter le changement pour que les employés soient en mesure de bien faire leur travail. « Nous sommes là pour donner les outils manquants, pour paver le chemin lorsqu’il y a des embûches ou pour aller chercher des ressources lorsque c’est approprié », conclut M. Despars.
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9 | | 12 juillet 2023
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Les récentes passations de pouvoir
À la 2e Division du Canada
Le 29 juin, au Centre des sports de la Garnison Montréal, le brigadier-général Stéphane Boivin a remis le commandement de la 2e Division du Canada au brigadier-général Dave Abboud.
La cérémonie a eu lieu sous la présidence du lieutenant-général Jocelyn (Joe) Paul, commandant de l’Armée canadienne. Bgén Abboud est bien connu dans la région pour avoir dirigé l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes, de 2014 à 2016, et le Groupe de soutien de la 2e Division du Canada, de 2019 à 2020.
Aux Services au personnel
Le vendredi 23 juin, à la garnison Saint-Jean, a eu lieu la passation de commandement des Services au personnel du Groupe de soutien de la 2e Division du Canada (GS 2 Div C).
La cérémonie a eu lieu sous la présidence du colonel Serge Ménard, commandant du GS 2 Div C. Au cours de la cérémonie, lieutenant-colonel Martin Arsenault a cédé son commandement à lieutenant-colonel Olivier Sylvain.
À la 3e Unité de soutien du Canada
Après plus de 34 ans de loyaux et dévoués services aux Forces armées canadiennes, l’adjudant-chef Frank Brunet, sergent-major de la 3e Unité de soutien du Canada a pris sa retraite. Lors d’une cérémonie tenue le 4 juillet, il a passé le bâton de cadence à l’adjudant-chef Jean-François Kirouac en présence du lieutenant-colonel Mohamad Shamas, commandant de l’unité.
Au CMR Saint-Jean
C’est lors d’une courte cérémonie en présence du brigadier-général Denis O’Reilly, commandant de l’Académie canadienne de la Défense, que colonel Gaétan Bédard a cédé le commandement du Collège militaire royal de Saint-Jean (CMR Saint-Jean) au colonel Guillaume Tremblay, le 27 juin 2023 à Saint-Jean-sur-Richelieu.
Col Tremblay a commandé l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes, de 2018 à 2020.
Colonel Gaétan Bédard, commandant sortant, brigadier-général Denis O’Reilly et colonel Guillaume Tremblay, commandant désigné. Photo : CMR Saint-Jean
À l’arrière : adjudant-chef Éric Normand, sergent-major du GS 2 Div C, et adjudantechef Sonia aLizotte, sergente-majore des Services au personnel. À l’avant : lieutenantcolonel Martin Arsenault, colonel Serge Ménard et lieutenant-colonel Olivier Sylvain.
Photo : Cpl Zamir Muminiar – Imagerie Saint-Jean
La signature des parchemins. Lieutenant-général Jocelyn (Joe) Paul, brigadier-général Dave Abboud et brigadier-général Stéphane Boivin. Photo : Affaires publiques 2 Div C
10 | | 12 juillet 2023
Adjudant-chef Jean-François Kirouac, lieutenant-colonel Mohamad Shamas et adjudant-chef Frank Brunet. Photo : 3 USC
À l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes
Après près de trois années marquées par l’excellence, l’efficacité et l’humanité, adjudant-chef Jean-Frédérick Lavoie, a passé le bâton à adjudant-chef Marc Boucher, le 4 juillet dernier à la salle de parade de l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes (ELRFC). La cérémonie a été présidée par le commandant de l’ELRFC, lieutenantcolonel Chung Wong.
Au NCSM Donnacona
Le 15 juin dernier, capitaine de frégate Gareth Jarvis a remis le commandement du Navire canadien de Sa Majesté (NCSM) Donnacona au capitaine de frégate Louis-Phillippe Trudel lors d’une cérémonie présidée par capitaine de vaisseau Robert Taylor, capitaine de la Région de l’Est.
La cérémonie a eu lieu en présence de dignitaires dont Mme Martine Musau-Muele, présidente du conseil de ville de la Ville de Montréal, et M. Sterling Downey, maire suppléant de l’arrondissement de Verdun.
À l’Unité de transition des Forces armées canadiennes - Québec
La commandante de l’Unité de transition des Forces armées canadiennes – Québec, lieutenante-colonelle Claudie Thériault, a présidé le passage de responsabilité entre adjudant-chef
Michael Smith et adjudant-chef Mathieu Cloutier le mercredi 21 juin au théâtre de l’académie de la Garnison Valcartier.
Adjuc Smith commencera sa transition vers la vie civile après une carrière de plus de 30 ans dans les FAC. Il a reçu sa promotion en 2019, devenant le premier adjudant-chef au Canada dans une unité de transition.
Adjuc Cloutier, du Royal 22e Régiment, arrive du Centre d’instruction de la 2e Division du Canada et vient d’être promu à son grade. Il a mentionné être reconnaissant du mandat qu’il lui est confié et avoir hâte de surmonter les nombreux défis qui y sont reliés.
Rappelons que l’Unité de transition des Forces armées canadiennes –Québec est responsable des centres de transition des garnisons Saint-Jean et Montréal, de la base Valcartier et de Bagotville.
Aux Services techniques
La passation de commandement des Services techniques du Groupe de soutien de la 2e Division du Canada (GS 2 Div C) a eu lieu le 22 juin sur le terrain de parade de l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes. Au cours de la cérémonie, lieutenant-colonel Jean-François Dorais a remis le commandement au lieutenant-colonel Enrico Pelle. L’adjudant-chef Alexandre Auger a remis le bâton de cadence à l’adjudantchef Steve Tremblay.
Pour faire publier un article sur une passation de pouvoir, faites parvenir votre matériel à servir@forces.gc.ca avant le 1er août 2023.
Capitaine de frégate Gareth Jarvis a remis le commandement de l’unité au capitaine de frégate Louis-Phillippe Trudel. Photo : NCSM Donnacona
La signature des parchemins. De gauche à droite: adjudant-chef Mathieu Cloutier, adjudant-chef désigné, lieutenante-colonelle Claudie Thériault, commandante, adjudant-chef Michael Smith, adjudant-chef sortant, et premier maître de première classe Matt Boniface, adjudant-chef du Groupe de transition des FAC.
Photo: Imagerie - Valcartier
À l’arrière, adjudant-chef Alexandre Auger, adjudant-chef Éric Normand, sergentmajor du GS 2 Div C, et adjudant-chef Steve Tremblay. À l’avant, lieutenant-colonel Jean-François Dorais, colonel Serge Ménard, commandant du GS 2 Div C, et lieutenant-colonel Enrico Pelle. Photo : Adjum Dale Lalonde – Svc Tech
Adjudant-chef Jean-Frédérick Lavoie, lieutenant-colonel Chung Wong et adjudant-chef Marc Boucher. Photo : ELRFC
11 | | 12 juillet 2023
Un programme qui change les jeunes et leurs communautés
| Yves Bélanger, Servir
Le programme des Rangers juniors canadiens (RJC) du 2 e Groupe de patrouilles de Rangers canadiens (2 GPRC) célèbre cette année ses 25 ans. L’événement a été souligné en grand lors de la cérémonie de clôture du Camp OKPIAPIK 2023 qui s’est tenue au Centre d’entraînement des Cadets de Valcartier, le samedi 1 er juillet 2023.
Cette année, 250 RJC provenant de 36 communautés éloignées et isolées du Québec ont participé au camp OKPIAPIK 2023 qui soulignait les 25 ans du Programme RJC.
« Comme tous ceux et celles qui ont fait partie du Camp OKPIAPIK, ces Juniors font preuve de bravoure en quittant le confort de leur foyer pour se mettre au défi. En complétant cette session d’instruction de perfectionnement estivale d’une semaine, ces jeunes ont également fait preuve de force, de résilience
et de détermination. Ils et elles sont sur la bonne voie pour devenir les leaders de demain dans leurs communautés d’origine et au-delà », a mentionné Lgén Paul, commandant de l’Armée canadienne. Des invités de marque étaient aussi présents : le Grand Chef de la nation Wendat-Huronne, Rémy Vincent, Mme Maggie Q. Saviadjuk, mairesse de Salluit, M. Paulusie Angiyou, maire de Puvirnituq, M. Martin St-Laurent, préfet de la MRC de Caniapiscau, et M. Claude Gadbois, représentant du conseil municipal de la Ville de Kuujjuaq.
12 | | 12 juillet 2023
Devenir Ranger junior change les choses !
Caporale-chef Sarah Berthe, qui œuvre au sein de la patrouille des Rangers canadiens de Kuujjuaq, soutient pour sa part qu’elle était l’une des 15 jeunes à participer au camp d’été au tout début des patrouilles de RJC. « Au fil des ans, j’ai participé à divers camps et j’ai bâti des liens et des amitiés avec les gens de chaque région. Je suis extrêmement reconnaissante d’avoir appris des cultures différentes. Le Programme des RJC m’a permis de développer des compétences en leadership et en implication communautaire. »
Elle s’est jointe à la patrouille de Kuujjuaq en 2002 en tant que Ranger canadien. Elle s’est dite très fière de voir ses filles Nyomi et Leanna s’occuper à leur tour des jeunes lors du camp. « Elles ont été Ranger Juniors et maintenant elles sont membres du 2 GPRC. »
Depuis 1998, les RJC participent à des activités uniques et adaptées à leur communauté, axées sur le plein air, le territoire, les habiletés de Rangers, les habiletés de vie et les habilités traditionnelles.
Durant le camp OPKIAPIK, les RJC acquièrent des connaissances et des expériences de vie qu’ils et elles pourront mettre à profit une fois de retour dans leur communauté. Ce camp répond aux objectifs du Programme des RJC et propose aux jeunes de diverses collectivités du Québec de se réunir pour sept jours et participer à
activités
des
d’instruction et de défis variés.
Visionnez une vidéo du camp – 1
Visionnez une vidéo du camp – 2
GUIDE de la communauté militaire Military Community GUIDEBOOK Nouvelle édition Disponible en ligne GUIDE de la communauté militaire Military Community GUIDEBOOK 23 24 GUIDE de la communauté militaire Military Community GUIDEBOOK 13 | | 12 juillet 2023
Des Rangers juniors canadiens et des Rangers canadiens, quelques instants avant la coupe du gâteau officiel du 25 e anniversaire du Programme des Rangers juniors canadiens. Ils sont accompagnés de membres du 2 GPRC (de gauche à droite) : major Dexter Ruiz-Laing, lieutenant-colonel Nicolas Hilaréguy, commandant du 2 GPRC, et adjudant-chef Mathieu Giard. Photo : 2 GPRC
De technicienne en météorologie à instructrice
| Yves Bélanger, Servir
Sergente Pascalle Breton est aujourd’hui instructrice à l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes (ELRFC). Toutefois, peu de temps après son enrôlement dans les Forces armées canadiennes (FAC), c’est le métier de technicienne en météorologie qu’elle a choisi. Elle a accepté de nous parler de ce travail essentiel au sein de l’organisation.
Sgt Breton s’est enrôlée au sein des FAC en 2005. « Je me suis enrôlée comme réserviste au sein du Régiment de la Chaudière. Je cherchais un emploi et j’ai opté pour l’infanterie ». C’est quelque temps plus tard qu’elle s’est orientée vers le métier de technicienne en météorologie.
« J’ai toujours été attirée par les sciences. Quand j’ai découvert ce métier au sein des FAC, je me suis dit que c’était fait pour moi. »
Pour ce faire, elle a dû suivre une formation de six mois à Winnipeg. En 2008, elle a fait le saut dans la Force régulière où elle a poursuivi son métier.
Constance, rigueur et précision
Sgt Breton explique que les principales responsabilités des techniciens en météorologie sont d’observer et d’enregistrer les conditions au sol, en mer et en altitude pour que ces informations soient traitées, analysées et interprétées. Le tout se fait en collaboration avec Environnement Canada. « Nous sommes là pour observer, transmettre et prévoir les conditions météorologiques pour les opérations se déroulant autant sur les navires de guerre de la Marine royale canadienne que dans les installations de l’Armée ou les escadres de l’Aviation royale canadienne. »
Elle explique que les prévisions météorologiques sont importantes dans toutes les missions pour lesquelles des troupes sont déployées. « Les équipes de commandement comptent sur nos rapports afin de prendre des décisions importantes en temps réel. Nos informations doivent donc être très précises. »
Toutes les heures, entre 7 h et 21 h, les données doivent être prises et analysées. « Cela permet d’aviser les équipes au travail des conditions météorologiques à venir afin de mieux se préparer. On sait que la météo peut parfois changer très vite au cours d’une journée. » Les données recueillies sont transférées dans un logiciel qui créera une observation à l’heure.
Bien qu’ils travaillent généralement dans des bureaux, les techniciens en météorologie doivent aller régulièrement à l’extérieur pour observer et rapporter tous les genres de phénomènes météorologiques. « Pour l’Aviation royale canadienne, notre travail se fait le long des pistes d’atterrissage et ceux qui travaillent pour la Marine royale canadienne sont sur les navires. »
Elle apprécie sa nouvelle vocation
Depuis août 2022, Sgt Breton travaille à l’ELRFC à titre d’instructrice de peloton. Elle explique adorer son rôle auprès des futurs soldats et officiers. « J’aime avoir un impact direct sur eux et apporter ma contribution à leur formation. »
Elle ne sait pas combien de temps elle demeurera à l’ELRFC et si elle retournera dans son métier d’origine. « J’ai adoré faire ce métier, mais j’ai aussi le goût d’essayer plein de choses. On verra éventuellement, car pour le moment, je souhaite vraiment me concentrer sur le travail que je fais ici ! », conclut-elle.
le métier de technicien en météorologie
Découvrez
Des techniciens en météorologie s’apprêtant à lancer un ballon-sonde. Photo : Gouvernement du Canada
14 | | 12 juillet 2023
Depuis l’été dernier, sergente Pascalle Breton est instructrice à l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes. Photo : ELRFC
L’adjudant à la retraite Sénécal de retour
à l’ELRFC
| Yves Bélanger, Servir
Après avoir servi pendant 37 ans dans les Forces armées canadiennes (FAC), le vétéran Luc Sénécal mène une seconde carrière la garnison Saint-Jean comme responsable des attestations de sécurité pour Commissionnaires du Québec.
C’est en 1975 que Luc Sénécal s’est enrôlé au sein des FAC comme fantassin. Après quelques années de service, il a décidé de changer de métier et a opté pour celui de mécanicien en aviation. « Par la suite, en 2011, je suis devenu instructeur à l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes (ELRFC). C’est dans ce poste que j’ai terminé ma carrière militaire en 2018. J’ai adoré faire ce travail. »
Bien que retraité des FAC, il ne souhaitait pas pour autant cesser de travailler. C’est pourquoi il a tenté sa chance du côté de Commissionnaires du Québec, un organisme à but non lucratif effectuant de la sous-traitance pour la Défense nationale. « Je sentais que j’avais encore des choses à apporter. J’étais donc très heureux d’être embauché au sein de l’équipe assurant la sécurité à la garnison Saint-Jean. »
Il est aujourd’hui responsable des attestations de sécurité pour les candidats de l’ELRFC. Parmi ses tâches, il y a, en plus de l’octroi de cote de sécurité des candidats, la production de l’horaire des pelotons dès leur arrivée, l’accompagnement des nouveaux employés de son service et les mutations de peloton des candidats.
« Je suis content de garder mon lien avec cette institution pour laquelle j’ai travaillé pendant sept ans. » Il est à la tête d’une équipe de huit personnes. Il adore être en contact avec ses anciens collègues de travail de l’ELRFC et les candidats. « Avec ma carrière de 37 ans au sein des FAC, plusieurs me voient comme un mentor. »
Un employeur plus diversifié qu’on le pense !
Commissionnaires du Québec est le seul organisme à but non lucratif dans le domaine de la sécurité au Québec. Créée il y a près de 100 ans pour assurer la transition professionnelle des anciens combattants et anciennes combattantes, l’organisation compte aujourd’hui près de 23 000 employés au Canada, dont 4 500 au Québec.
Luc Sénécal explique que les emplois sont ouverts à tous les citoyens. « Ce ne sont pas uniquement des vétérans qui sont embauchés par Commissionnaires du Québec, il y a aussi des employés qui n’avaient aucun lien avec les FAC avant de travailler chez nous. »
Commissionnaires du Québec regroupe des spécialistes chevronnés qui offrent des services de pointe en sécurité physique, enquête et cybersécurité. En plus d’assurer la sécurité physique et de vérifier les antécédents, l’organisation dispose d’un service d’enquête et de prises d’empreintes. Elle offre également des formations spécialisées dans le domaine de la sécurité.
M. Sénécal insiste aussi sur le fait que Commissionnaires du Québec propose différents types de postes. « Quand je dis que je suis commissionnaire, les gens ont souvent tendance à penser que je travaille aux guérites de la garnison Saint-Jean. Il y a pourtant une panoplie de postes disponibles pour les commissionnaires ! Par exemple, à la garnison Saint-Jean, certains d’entre nous travaillent au centre Exacta, au service d’hébergement, ou au bureau d’accueil de l’ELRFC. »
L’ex-militaire termine en disant espérer pouvoir continuer quelques années à travailler au sein de l’équipe de Commissaires du Québec. « Tant que j’éprouve du plaisir à entrer au travail le matin, je veux poursuivre, peu importe mon âge. Ici, je me sens utile et j’aime ça. »
Découvrez Commissionnaires du Québec
Postulez chez Commissionnaires du Québec
15 | | 12 juillet 2023
Le vétéran Luc Sénécal est commissionnaire à la garnison Saint-Jean depuis maintenant cinq ans. Photo : Yves Bélanger
En bref
La Réserve navale célèbre ses 100 ans
Le 8 juin, une délégation de la Réserve navale s’est rendue au Parlement de Québec afin d’assister au discours de reconnaissance du centenaire de leur organisation prononcé par M. Ian Lafrenière, ministre responsable des Relations avec les Premières Nations et les Inuit.
La Réserve navale rassemble plus de 4 000 membres répartis parmi 24 divisions établies d’un océan à l’autre. Six de ces divisions se retrouvent au Québec : le Navire canadien de Sa Majesté (NCSM) Donnacona (Montréal -1923), le NCSM Radisson (Trois-Rivières -1986), le NCSM Montcalm (Québec -1923), le NCSM Champlain (Saguenay -1985), le NCSM D’Iberville (Rimouski -1987) et le NCSM Jolliet (Sept-Îles -1989).
Des ambassadeurs et ambassadrices des divisions présentes au Québec étaient accompagnés par le commandant en second de la Réserve navale, le capitaine de vaisseau Richard Jean, le capitaine de frégate Martin Bouchard et le capitaine de vaisseau honoraire Moïse Tousignant.
Ils roulent à la mémoire de leurs collègues disparus
| Eric de Wallens
Le 25 mai dernier, près de 300 vétérans et vétéranes venus de différentes régions du Québec se sont retrouvés pour la 7e édition de la Thunder Ride. L’événement s’est démarqué cette année par la présence de nombreuses vétéranes ayant servi le Canada et de légionnaires représentant l’ensemble des filiales de la Légion royale canadienne du District 15, Vallée du Saint-Maurice.
Cette traditionnelle randonnée à moto commençait à la Porte de la Mauricie, à Yamachiche, pour se terminer au cimetière Saint-Michel de Trois-Rivières où a eu lieu une cérémonie du Souvenir. De nombreuses organisations étaient représentées par des membres, notamment la Légion royale canadienne, Vétérans Nouvelle Génération Canada et France, Anciens Combattants autochtones, Vétérans UN-NATO, Blue Knights ou encore les Forces armées belges en Allemagne. De nombreuses organisations offrant des services aux membres des Forces armées canadiennes (FAC), actifs ou retraités, étaient également sur place comme le Fonds du Souvenir, la Fondation québécoise des vétérans ou la Réserve navale.
Venue des États-Unis, la Thunder Ride est arrivée au Québec il y a sept ans grâce à deux vétérans canadiens, Yves Boucher et Clément Paquet. Leur but est de ramasser des fonds afin d’ériger des cénotaphes et de les fleurir en souvenir de celles et ceux qui sont morts en servant le pays, partout dans le monde.
Le convoi fait son arrivée au cimetière Saint-Michel. Photo : Eric de Wallens
Les ambassadeurs et ambassadrices des divisions de la Réserve navale à Québec. Première rangée, de gauche à droite : capitaine de vaisseau honoraire Moïse Tousignant, M. Ian Lafrenière, matelot de 1 re classe Rosalie Solomon, capitaine de vaisseau Richard Jean et premier maître de 2 e classe Pascal Rioux. Photo : Cpl Kelly-Ann Lepage
De nombreuses couronnes ont été déposées. Photo : Eric de Wallens
Les ambassadeurs et ambassadrices des divisions de la Réserve navale à Québec, avec le drapeau du centième anniversaire de la Réserve navale, devant le Parlement de Québec.
16 | | 12 juillet 2023
Photo : Valérie Bourque, QG Réserve navale
Une nouvelle cohorte d’étudiants prêts à servir
| Sergent Pascal Caron, Centre de recrutement des FC – Sherbrooke
C’est le vendredi 23 juin, sous la présidence d’honneur du lieutenant-colonel Éric Ouellet, commandant adjoint du Collège militaire royal de Saint-Jean (CMR SaintJean), que 66 personnes de la région métropolitaine et sherbrookoise ont été reçues officiers et officières dans les Forces armées canadiennes lors d’une cérémonie d’assermentation au CMR Saint-Jean.
Enrôlés dans le cadre du Programme de formation des officiers de la Force régulière, les nouveaux aspirants de marine et élèves-officiers ont débuté la qualification militaire de base des officiers à l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes. Ils entreprendront ensuite des études dans différents domaines universitaires liés au génie, aux sciences et aux arts. C’est par l’entremise d’un processus de sélection rigoureux que ces étudiants ont été choisis en raison de leur potentiel de leadership, leur bagage académique, leur implication dans la communauté et leurs réalisations sportives. Ils fréquenteront le CMR Saint-Jean ou le Collège militaire royal du Canada à Kingston.
Vous partez en voyage bientôt ?
| Équipe immunisation, 41e Centre des services de santé des FC
Saviez-vous que certaines douanes refusent l’accès à des voyageurs qui n’ont pas reçu certains vaccins ? Et saviez-vous que l’efficacité de plusieurs vaccins et traitements débute dans les deux semaines après l’administration ? Si vous êtes militaire et que vous planifiez un voyage, pensez à vous faire vacciner au moins un mois avant votre départ afin d’avoir une protection adéquate.
Cela vous assurera d’obtenir un rendezvous en Immunisation à la clinique de votre garnison. Si votre demande arrive à la dernière minute et qu’aucune plage horaire n’est disponible à la clinique médicale de votre garnison, vous pourriez être obligé de prendre un rendez-vous dans une clinique de santé voyage civile. Les frais de consultation et de vaccination pourraient être à vos frais.
Pour prendre un rendez-vous :
• Garnison Saint-Jean 450 358-7099 # 7704 ou # 6230
• Garnison Montréal 514 252-2777 # 4951 (option 2)
FESTI FÊTE
Soyez prêts pour la Festi-fête PSP !
Notez-le à votre agenda, deux matinées d’activités vous attendent cet automne. La première aura lieu à la garnison Montréal le jeudi 14 septembre et la seconde à Saint-Jean, le vendredi 15 septembre. Organisés par les Programmes de soutien du personnel (PSP), ces événements permettront aux membres du personnel militaire et civil de la Défense nationale de participer à diverses activités et de déguster un succulent lunch.
Le but de la Festi-fête PSP est de favoriser le bien-être de la communauté militaire de la région Montréal et de promouvoir les services offerts par les PSP. Surveillez de près la page Facebook PSP Région Montréal pour en savoir plus sur les activités qui seront offertes.
Facebook PSP Région Montréal
17 | | 12 juillet 2023
Une partie des nouveaux membres des Forces armées canadiennes qui commenceront leurs études supérieures au sein de l’un des Collèges militaires canadiens en septembre prochain. Photo : Sgt Proulx-Alarie - CRFC Québec Photo : archives
Le premier sous-marin accessible au public au Canada
| Yves Bélanger, Servir
Si vous avez toujours rêvé de visiter un sous-marin militaire, sachez qu’il est possible de le faire au Site historique maritime de la Pointe-au-Père, situé à Rimouski.
Le sous-marin Onondaga, de la classe Oberon, faisait autrefois partie de la flotte de la Marine royale canadienne. De 1967 à 2000, il a sillonné les fonds marins de l’Atlantique Nord. Mesurant 90 mètres, il avait à son bord un équipage de 70 hommes qui y vivaient confinés pendant des mois.
Un musée
L’Onondaga a été transformé en musée et ouvert au public en 2009. Surprenante du début à la fin, la visite avec audioguide vous immerge dans un monde inconnu et fascinant, à travers les différents compartiments du sous-marin : la salle de contrôle, la salle des moteurs, les quartiers de l’équipage, la salle des torpilles et le compartiment arrière. On y découvre entre autres les puissants moteurs, les étroites couchettes, la salle de contrôle, les sonars et les périscopes, l’organisation des lieux de vie, la cuisine, les systèmes électriques et hydrauliques, ainsi que l’impressionnante salle des torpilles.
Tout le long du parcours, un narrateur explique les divers systèmes opérant à bord du sousmarin ainsi que leurs fonctions. Les visiteurs en apprennent plus sur les tâches confiées aux différents membres d’équipage et la logistique entourant les lieux de vie.
Une nuit à bord
Le Site historique maritime de la Pointe-au-Père permet également à ceux qui le désirent de passer une nuit à bord de l’Onondaga. Sous les commandes du capitaine d’armes, les participants passent les épreuves pour obtenir leur insigne de sousmarinier, les dauphins. Après une soirée bien remplie, il est possible de s’installer dans le carré des matelots, dans celui des maîtres ou des officiers, dans le corridor médical ou même dans la cabine du capitaine, pour une nuit à l’atmosphère insolite.
Découvrez l’Onondaga
Site historique maritime de Pointe-au-Père
La visite permet de découvrir la réalité des marins effectuant une mission dans un sous-marin.
Photo : Adrianne Bélanger
18 | | 12 juillet 2023
L’ancien sous-marin de la Marine royale canadienne est désormais ouvert au public de la mi-juin à la mi-octobre. Photo: Yves Bélanger
Un rôle éprouvant pour le vétéran Étienne D’Anjou
| Yves Bélanger, Servir
Ayant lui-même été réserviste au sein des Forces armées canadiennes, le comédien Étienne D’Anjou, qui fait actuellement partie de la distribution de la pièce Projet Monarques, avoue que certaines scènes ont été assez difficiles à jouer.
C’est en mai 2019 que le comédien a pris connaissance de ce projet du Théâtre des Petites Lanternes. « Une personne impliquée dans la création de la pièce est venue me voir au théâtre alors que j’interprétais mon propre rôle dans un spectacle documentaire. Elle est venue me jaser à la fin et m’a parlé de Projet Monarques. Cela m’a tout de suite accroché. »
Dans la pièce, les spectateurs retrouvent cinq personnages qui, ensemble, portent les mots des centaines de vétérans et vétéranes, de militaires et de leurs proches qui ont participé à la démarche d’écriture de la pièce : l’aumônier, le militaire, le réserviste, la femme militaire et la conjointe de militaire. « Moi, j’interprète le rôle du réserviste. »
Contrairement à ses collègues acteurs, la vie militaire n’avait pas trop de secrets pour lui ayant lui-même servi pendant 13 ans. Il avoue ne pas avoir été trop surpris par les sujets abordés dans cette œuvre théâtrale. « Quand je lisais les carnets d’écriture des vétérans, je reconnaissais des choses dont j’avais entendu parler. »
Il explique que certaines scènes ont été assez éprouvantes à jouer autant pour les quatre autres comédiens que pour lui. « Lors des répétitions, ce n’était pas toujours évident de jouer ces personnages profondément marqués par leur passage au sein des Forces armées canadiennes. Entre les scènes, on faisait des blagues pour désamorcer tout ça, car c’était trop prenant. »
Ce qu’il aime de Projet Monarques, c’est l’opportunité d’assister à la période de discussions qui a lieu à la fin de la pièce entre un animateur et les spectateurs. « C’est rare pour les comédiens d’avoir la chance d’écouter les spectateurs et de voir l’impact que la pièce a eu sur eux. »
Treize ans dans la Réserve
Résident de Québec, Étienne d’Anjou s’est enrôlé au sein du Régiment de la Chaudière en 2007. « Je cherchais une bonne job d’étudiant et mon père connaissait bien le commandant de l’unité de l’époque. » Il a tellement aimé son expérience qu’il a décidé de demeurer réserviste.
Au cours de sa carrière militaire, il a vécu quelques déploiements à l’étranger. « Entre autres, en 2012, je suis allé en Afghanistan où j’avais un poste lié à la sécurité. »
C’est en 2002 qu’il a pris sa retraite. Il avait alors le grade de sergent. « J’ai aimé mes années de service et je n’ai jamais regretté d’avoir offert 13 ans de ma vie aux Forces armées canadiennes. Oui, comme soldat ou officier, on peut vivre des choses troublantes, mais c’est un travail valorisant et important. » Il indique qu’heureusement, de nos jours, les militaires ont plus tendance à consulter des spécialistes quand ils ne vont pas bien psychologiquement. « Cela leur évite d’accumuler des souffrances et de finir par se sentir au bout du rouleau. »
Projet Monarques de retour dans la région en septembre
Projet Monarques est une initiative de théâtre bilingue du Théâtre des Petites Lanternes. Pendant une année complète, plus de 200 vétérans de différentes localités au Canada ont écrit de vibrants témoignages. Les auteurs ont écrit la pièce à partir de ces carnets.
La pièce porte la voix des militaires actifs et retraités, de leurs familles et de leurs proches sur les conséquences des blessures liées au stress opérationnel et post-traumatique. Les comédiens permettent de comprendre la marginalisation et les innombrables répercussions sur les militaires, leur entourage et la collectivité.
Projet Monarques est présenté au public depuis novembre 2022. Des représentations ont eu lieu à Saint-Jean-sur-Richelieu, Montréal, Sainte-Annede-Bellevue, Jonquière et Québec. Le 27 septembre, la pièce sera présentée en version anglaise au Théâtre de la Ville, à Longueuil.
Pour connaître les détails et les futures représentations, suivez page Facebook CRFM région de Montréal / MFRC Montreal Region
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Le comédien et vétéran Étienne D’Anjou interprète le rôle du réserviste dans la pièce Projet Monarques.
19 | | 12 juillet 2023
Photo : Jessica Garneau
De passage à Valcartier cet été
?
Le Centre Castor vous offre désormais des sentiers de vélo Enduro
| Journal Adsum
Depuis quelques jours, le Centre Castor de la base Valcartier a ouvert ses sentiers dédiés au vélo de montagne de type Enduro. Inaugurés par le commandant du Groupe de soutien de la 2 e Division du Canada, le colonel Serge Ménard, accompagné de l’équipe du Centre Castor, de représentants de Sentiers Boréals, de la MRC de La Jacques-Cartier et des clubs de vélo de la région, les sentiers vous permettront de monter et dévaler les pistes, en toute sécurité !
Ce projet de vélo Enduro a débuté suite à une demande qui provenait du 430e Escadron tactique d’hélicoptères, et notamment du major Mathieu Bertrand et du capitaine Mathieu Dion. Il a été décidé de présenter les ébauches du projet devant le Comité des Biens non publics, qui regroupe l’ensemble des unités de la base. Le projet a rencontré un grand succès : il a été voté à l’unanimité par le comité !
Plusieurs militaires ont participé pendant toute la période des travaux comme testeurs : les capitaines Mélanie Sicard, Dominique Lapointe et Mathieu Dion, ainsi que le caporal-chef Anthony Caron. Dans le cadre des travaux, une aide a également été apportée par les pompiers, et ce afin d’élaborer un plan de sécurité. La participation de cette unité s’est révélée être précieuse dans les futures interventions au Centre Castor. Une formation en véhicule tout-terrain et extraction a même été réalisée avec eux. Mais le projet a également été rendu possible grâce à l’aide et aux soutiens d’autres partenaires, dont l’Unité des opérations immobilières (Québec), les Champs de tir et secteurs d’entraînement, le Service de Conservation des ressources, les Programmes de soutien du personnel, la Comptabilité des fonds non publics ainsi que Forêt Canada.
Pistes balisées
Durant la période estivale, les pistes balisées pourront être utilisées par les adeptes du vélo de montagne. Le Centre Castor propose un large réseau de sentiers cross-country et 10,3 km de descente Enduro ! Le nouveau réseau compte 17 sentiers conçus pour débuter le sport et développer ses habiletés. Le réseau est rapide et offre un bel équilibre entre le ’’flow’’ et la technique. Les obstacles sont prévisibles, bien calculés et aucune zone de danger n’est exposée. Il offre plusieurs défis, avec de nombreux sauts et virages, mais plaira assurément autant à la famille qu’aux utilisateurs plus expérimentés. Ce qui différencie particulièrement ce réseau est son aspect compact qui permet d’avoir un accès rapide à tous les sentiers (à découvrir bientôt, le sentier Enduro signature nommé HULK).
Le vélo de montagne en sentier est divisé en trois familles : cross-country, descente et Enduro. Cette dernière est une discipline hybride entre les deux premières. L’Enduro s’articule en deux séquences : la montée, qui s’effectue en pédalant sur des sentiers adaptés qui permettent au cycliste d’atteindre son point de départ ; et la descente incluant les sensations de vitesse et de technicité.
Bien plus que du vélo !
Le Centre Castor est ouvert à tous. Vous pourrez y découvrir les sentiers d’Enduro, de vélo de montagne et de fatbike, mais vous pourrez également y jouer au golf ou profiter des sentiers pédestres. Vous trouverez également sur place un restaurant doté d’une grande terrasse.
Si vous êtes à la recherche d’un hébergement confortable et qui sort de l’ordinaire, réservez une ou plusieurs nuitées au village des yourtes. Vous vous réveillerez au cœur de la nature !
Centre Castor
Colonel Serge Ménard, commandant du Groupe de soutien de la 2e Division du Canada, lieutenantcolonel François Laroche, commandant du Service des opérations du GS 2 Div C, adjudant-maître Gaétan St-Laurent, ainsi que Zoé Asselin et Françis Pagé, employés du Centre Castor, essaient les nouvelles pistes lors de l’inauguration. Photo : Avr Annabelle Marcoux, Imagerie Valcartier
20 | | 12 juillet 2023
Le Centre Castor propose un large éventail d’activités et de services. Ne manquez pas de réserver votre séjour dans le village de yourtes ! Photo : Nadia Morin
Il souhaite participer à
45 courses à obstacles cette année
| Yves Bélanger
Blessé gravement il y a 10 ans, adjudant Graeme Langlois, commandant de peloton à l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes, a rapidement repris le contrôle de sa vie grâce à la physiothérapie et l’entraînement. Âgé de 42 ans, il compte battre le record canadien du nombre de participations à des courses Spartan Race trifecta en une année.
Spartan Race est une organisation qui propose des séries de courses à obstacles dans de nombreux pays. Elles sont de distances et difficultés variables, allant du parcours de cinq kilomètres jusqu’au marathon. Ces courses se déroulent dans un décor naturel, sur un parcours semé d’embûches. Tout au long de la course, les participants doivent affronter des obstacles en sautant, grimpant des murs, rampant dans la boue ou levant des charges.
L’accident
C’est en 2013 qu’Adj Langlois a été victime d’un accident. Alors qu’il dévalait une pente en planche à neige à Bromont, il a perdu le contrôle et percuté un arbre de plein fouet. « J’ai eu le dos brisé. J’ai dû subir une chirurgie au cours de laquelle j’ai eu quatre vertèbres fusionnées. »
À la suite de l’intervention, Adj Langlois a vécu des moments difficiles. « J’avais énormément de douleur, malgré la médication. J’avais de la difficulté à dormir tellement c’était douloureux. »
Un jour, il s’est dit qu’il n’était pas question qu’il passe le reste de sa vie à souffrir ainsi. Il a donc décidé de reprendre l’entraînement physique. « Je consultais un physiothérapeute plusieurs fois par semaine. Je lui ai dit que j’avais envie de faire de la course à pied et il m’a aidé à atteindre mon but. »
Après environ 18 mois de remise en forme et de traitements de physiothérapie, le militaire s’est senti prêt à effectuer une première course Spartan Race. « Avant mon accident, je peux dire que j’étais en bonne condition physique. Mais avec les efforts fournis pendant ces mois de convalescence, je suis passé de 104 kg (230 livres) à 82 kg (180 livres) et je suis devenu plus en forme que jamais. »
La première course
En mars 2014, il a décidé de participer à sa première course Spartan Race de 5 km. « Un ami s’était inscrit à une Spartan Race à Mont-Tremblant. J’ai décidé de l’accompagner. » Alors qu’il croyait avoir à effectuer un trajet de cinq kilomètres, rendu sur place, il a appris qu’il devrait en courir huit. « Je ne m’étais pas préparé pour cela ! J’ai néanmoins pris place sur la ligne de départ. »
Tout au long de sa course, Adj Langlois a mis en pratique les techniques proposées par son physiothérapeute pour éviter de se blesser. « J’ai été extrêmement prudent et cela a bien fonctionné. »
Une fois les épreuves terminées, le militaire était prêt à s’inscrire à une nouvelle Spartan Race. « Je suis littéralement tombé en amour avec cette discipline. » Au cours du même été, j’ai participé à quatre autres courses Spartan Race, soit deux 5 km, un 10 km et un 21 km. J’ai aussi couru quatre autres courses avec obstacles. » Au fil des ans, son nombre de participations à des Spartan Race a augmenté.
Relever des défis
Pour Adj Langlois, participer à des Spartan Races est stimulant. « J’adore l’atmosphère qui règne sur les circuits. Bien que ce soit un sport individuel, tous les coureurs s’encouragent entre
eux. Si je dépasse quelqu’un, je vais lui dire de ne pas lâcher qu’il va y arriver. »
Il apprécie que lors d’une course, tout repose sur une seule personne, le coureur. « J’aime relever les défis que représente chacun des parcours que j’effectue. »
Record canadien
L’an dernier, le militaire a participé à 25 événements, totalisant ainsi 45 courses à obstacles. « Chaque fois, j’ai réalisé les trois parcours (5 km, 10 km, et 15 km) qui avaient lieu au cours de la fin de semaine de l’événement. »
Pour célébrer les 10 ans de sa réadaptation physique, Adj Langlois souhaite battre un record cette année. « Il s’agit du record canadien du nombre de courses Spartan Race effectuées en une seule année. Pour y arriver, je devrai participer à 15 Spartan Races trifecta. Cela correspond à 15 courses de 5 km, 15 courses de 10 km et 15 courses de 21 km. »
Au cours des derniers mois, il a voyagé en Hongrie, en Floride et en Italie afin de prendre part à des Spartan Races. Puisque ces voyages sont dispendieux, le coureur organise une collecte de fonds. « Mon meilleur ami est décédé d’un cancer au cours de la dernière année. Une partie des fonds que j’amasserai ira à la Société canadienne du cancer. »
21 | | 12 juillet 2023
Adjudant Graeme Langlois compte battre le record canadien du nombre de participations à des courses Spartan Race trifecta en une année. Photo : courtoisie
Sport en bref
Soixante participants à la course annuelle de la 3 USC
La course annuelle de la 3e Unité de soutien du Canada (3 USC) s’est déroulée le 9 juin sur le mont Royal. Les membres de l’unité, ainsi que leurs familles et animaux de compagnie, ont eu l’occasion de participer aux courses de 5 ou de 10 km.
L’événement était organisé en collaboration avec l’équipe des Programmes de soutien du personnel (PSP) de la garnison Montréal. Les participants ont eu l’occasion de se donner au maximum pour améliorer leur endurance dans des sentiers à élévations variées. Ceux désirant simplement prendre l’air et admirer les paysages de l’île de Montréal avec leur famille ont pu profiter des sentiers de marche. En plus d’un échauffement de groupe, l’équipe des PSP a dirigé une séance de yoga et de mobilité après la course pour permettre aux participants de bien détendre leurs muscles avant de poursuivre leur journée.
Le Ford Ranger XLT 2023 : un format pas trop encombrant !
| Jean-François Ross, chroniqueur automobile
Bien que le segment des camions légers pleine grandeur soit la chasse gardée des constructeurs américains Ford, GM et Stellantis, il en est tout autrement dans le créneau des camions légers intermédiaires. Ce dernier segment est évidemment moins populaire en Amérique du Nord, mais Ford y revient après plusieurs années d’absence. Le constructeur riposte en nous présentant la version 2023 de la quatrième génération du Ranger, déjà présentée pour la première fois en 2019 sur notre continent.
L’expérience de conduite à l’intérieur de l’habitacle a été grandement améliorée par la rigidité accrue du châssis et la qualité de l’insonorisation. Le système multimédia, compatible avec Android Auto et Apple CarPlay, est convivial. La chaîne audio de marque B&O, en option, livre bien la marchandise ! Un petit bémol, les matériaux utilisés pour l’habitacle font un peu bon marché, mais le tout reste quand même ergonomique. Fait à noter, le Ranger est plus confortable que le Toyota Tacoma en raison de la position de conduite.
Sous le capot, deux motorisations sont disponibles. Le moteur de base est le quatre cylindres de 2,3 litres turbocompressé qui développe 270 chevaux à 5 500 tours/ minute et 310 livres-pieds de couple à 3 000 tours/minute pour les versions XL, XLT et Lariat. Il vous donnera une capacité de remorquage de 3 400 kg. Il y a également un moteur V6 de 3,0 litres turbocompressé qui produit 392 chevaux à 5 650 tours/ minute et de 430 livres-pieds de couple à 3 500 tours/minute. Ce moteur est disponible uniquement dans la version Raptor, une version limitée et dispendieuse ! Quelle que soit la version choisie, il n’y a qu’une seule transmission automatique à 10 rapports qui fait bien le travail, disons-le !
La conduite, beaucoup plus dynamique sur ce Ranger 2023, est en nette progression lorsqu’on la compare à la génération précédente. De plus, malgré son châssis plus rigide, le comportement routier est agréable et prévisible. Même sur les chaussées cahoteuses, il offre une douceur de roulement pour son conducteur.
Le Ford Ranger en est à sa dernière annéemodèle. Malgré l’absence de versions (hybride ou hybride rechargeable) et une présentation intérieure à peaufiner, il offre cependant un moteur performant, une transmission automatique à 10 rapports, sans oublier une très bonne capacité de remorquage. Offert dans une plage de prix variant de 40 675 $ à plus de 79 000 $, il est sûrement à propos de considérer ce camion léger pour la conduite de tous les jours ou pour satisfaire l’envie de partir à l’aventure sur les sentiers hors route dans un véhicule au format pas trop encombrant !
Je tiens à souligner l’excellente collaboration de Ford du Canada pour l’essai routier du Ranger XLT 2023.
Les caporaux Juan Vuletich et Remi Boldireff de la 3 e Unité de soutien du Canada étaient au nombre des participants.
Photo : 3 USC
L’activité a eu lieu sur le mont Royal. Photo : 3 USC
22 | | 12 juillet 2023
Photo : Ford Canada
Les PSP vous proposent…
L’équipe des Programmes de soutien du personnel de la région de Montréal offre une vaste gamme de services aux membres de la communauté militaire et aux citoyens. Profitez-en!
Des activités estivales pour tous les goûts
Cet été, le Département des loisirs communautaires de la garnison Saint-Jean propose diverses sorties de plein air toutes plus agréables les unes que les autres.
Initiation au vélo-camping sur les pistes cyclables de Granby
Le 29 juillet, 15 h 30
Parc de la Tannerie, Granby
• 16 ans et +
• Membre du Plan PSP : 50 $
Non membre : 65 $
Vélo-camping sur la route verte de Saint-Jean jusqu’à Granby
Le 29 juillet, 11 h
Départ de la garnison Saint-Jean
• 16 ans et +
• Membre du Plan PSP : 50 $
Non-membre : 65 $
Vous comptez organiser une réception extérieure cet été ?
Vous souhaitez faire une épluchette de blé d’Inde à la maison ? Les boutiques sports et plein air des garnisons Saint-Jean et Montréal ont tout ce qu’il faut pour faire de cette journée une réussite : brûleurs et chaudron, chapiteau de grandeurs différentes, barbecues, grill pour méchoui, etc. Tout est à votre disposition, quel que soit votre besoin. Consultez le site de la boutique pour connaître tous les détails !
Location de plateaux sportifs et organisation d’activités spéciales
Camping sauvage
Le 11 août, 18 h
Centre de Plein air L’Estacade, Saint-Paul-de-l’Île-aux-Noix
• 16 ans et +
• Membre du Plan PSP : 25 $
Non-membre : 35 $
Cidrerie et randonnée pédestre
Le 26 août, 13 h 30
Cidrerie Michel Jodoin, Rougemont
• Pour tous
• Membre du Plan PSP : 8 $
Non-membre : 12 $
Militaires recherchés !
L’équipe des Sports militaires recherche des joueurs militaires pour les équipes représentatives locales : balle lente, golf, grappling, soccer, triathlon et volleyball. N’hésitez pas à communiquer avec les responsables pour connaître toutes les modalités. Voilà une excellente façon de s’intégrer dans la région et de développer des nouvelles amitiés et relations de travail !
Vous désirez louer l’une des installations sportives de la garnison Saint-Jean ? C’est possible. Les individus ainsi que les organisations peuvent louer les gymnases, la palestre et les terrains extérieurs (balle, soccer, deck-hockey, tennis, etc.).
Le département des loisirs communautaires offre également le service de location de salles de réunion munies de projecteur et d’équipements informatiques en plus de vous donner accès à l’un des différents bars. Vous souhaitez organiser une fête d’enfants avec animation, une activité de consolidation d’équipe (Team building) ou tout autre événement ? Nous pouvons aussi vous l’organiser !
Nos équipements et nos installations, combinés à la présence de notre personnel qualifié, nous permettent de répondre favorablement à la majorité des demandes.
infoloisirst-jean@forces.gc.ca
Si vous souhaitez vous rafraîchir
Jusqu’au 11 septembre, la piscine extérieure de la garnison Saint-Jean est ouverte à tous pour la baignade.
• Lundi au vendredi :
15 h 30 à 19 h
Gratuit pour les militaires et les abonnés au Plan PSP. Les frais pour les autres utilisateurs sont les suivants :
• 18 et plus : 8 $
• 14 à 17 ans : 7 $
• 6 à 13 ans : 6 $
• 5 ans et moins : gratuit
Information
Numérisez le code QR pour accéder aux différentes plateformes des PSP!
De tout pour célébrer à l’extérieur
Information Information
Information et inscription
FESTI FÊTE
14 15
septembre 2023
September
septembre 2023
September
Ouvert aux militaires (actifs et retraités) et à leur famille et aux employés civils de la Défense (fonction publique et Fonds non publics).
(Public
Non-Public Funds).
and
Open to military (active and retired)
their families, and to civilian Defence employees
service and
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Garnison Saint-Jean Saint-Jean Garrison