17 mai 2023 Vol. 29 / No. 06 Journal mensuel de la communauté militaire, région de Montréal journalservir.com • PSP région Montréal 4 PHOTO: COURTOISIE www JusticeTicket com info@JusticeTicket com 6500, Transcanadienne, Suite 400 Pointe-Claire (Qc) H9R 0A5 514 788-3388 1 877 833-3373 SPÉCIALISTES DE LA CONTESTATION DE CONTRAVENTIONS AU QUÉBEC Rabais de 15% aux militaires Infractions de la route Négociation avec la poursuite Remise d'audience Demande de permis restreint Rétractation de jugement Appel de jugement 8h à 21h 7 jours Depuis 2010 > S2223-10 Capitaine Mélissa Fortin Tout se joue au-dessus de 3 000 pieds
Dans cette édition
Prochaine parution
14 / 06 / 2023
Date de tombée
05 / 06 / 2023
Garnison Saint-Jean
bur. K-125
B.P. 100, Succ. bureau-chef
Richelain QC J0J 1R0
450 358-7099 #6346 servir@forces.gc.ca journalservir.com
TIRAGE : Édition numérique seulement
ÉDITEUR : colonel Serge Ménard commandant GS 2 Div CA
CONSEILLERS MILITAIRES :
• Capitaine Steve Comeau
450 358-7099 # 6570 steve.comeau@forces.gc.ca
• Capitaine Frédéric Thouin
514 252-2777 # 4530 frederic.thouin717@forces.gc.ca
• Claude Tourville
514 252-2777 # 4993 claude.tourville@forces.gc.ca
GESTIONNAIRE : Guylaine Fortin
450 358-7099 # 7426 guylaine.fortin@forces.gc.ca
JOURNALISTE : Yves Bélanger
450 358-7099 # 7330 yves.belanger@forces.gc.ca
PUBLICITÉ ET ABONNEMENT : Bélinda Raîche
450 358-7099 # 6346 belinda.raiche@forces.gc.ca
GRAPHISTE : Mathilde Pouille
Les demandes de publication doivent être acheminées en format Word à servir@forces.gc.ca. La gestionnaire se réserve le droit de rejeter ou de modifier tout matériel rédactionnel ou publicitaire.
ISSN 0384-0417
Servir est une publication non officielle autorisée. Elle est publiée avec la permission du commandant du Groupe de soutien de la 2e Division du Canada. Les opinions et les points de vue exprimés ne sont pas nécessairement ceux du MDN, des FAC et des SBMFC/Personnel des FNP.
Les articles publiés dans ce journal sont la propriété de Servir. Ils ne peuvent être publiés, utilisés ou reproduits sans l’autorisation du gestionnaire ou de l’auteur.
29 / No 06
Vol.
17 mai 2023
SOMMAIRE
Venez grimper à la garnison Saint-Jean 3 L’extase en haute altitude 4 À la découverte du 5e Régiment de police militaire ............................ 6 En bref ............................................................................................. 10 Padre, aumônier et chaplain d’où viennent ces noms? ....................... 15 La médecine de vol ça vous dit quelque chose? 16 Un bel exemple de coopération 17 L’escadron Richelieu rafle tout! ......................................................... 18 Place au génie féminin .................................................................... 20 Défi Sandhurst : l’équipe du CMR Saint-Jean améliore ses performances ..............................................................................21 Le bruit de notre colère ................................................................... 22 Les athlètes émérites du CMR Saint-Jean 23 À l’agenda 26 De sédentaire à triathlète ................................................................ 27 Sports en bref ................................................................................. 28 Les PSP vous proposent ................................................................... 30 Le Lexus UX250h AWD F Sport 2023 un compromis intéressant! 31
2 |17 mai 2023
Cliquez sur ce symbole en haut de page pour revenir au sommaire
Venez grimper à la garnison Saint-Jean
|Yves Bélanger, Servir
Vous êtes amateur d’escalade ou aimeriez tenter l’expérience? Le mur d’escalade du Centre sportif de la garnison Saint-Jean a fait peau neuve et des cours sont maintenant offerts!
Marc-Antoine Mercier, moniteur spécialiste plein air aux loisirs communautaires des Programmes de soutien du personnel (PSP) de la garnison Saint-Jean, est très fier du réaménagement. «Avec des bénévoles, nous avons mis le mur au goût du jour en créant entre autres des parcours de différentes difficultés. Le mur est beaucoup plus fonctionnel.» Le service des loisirs offre désormais des cours aux personnes âgées de 5 ans et plus permettant de pratiquer l’escalade libre ou supervisée.
Un enseignant expérimenté
M. Mercier est l’un des enseignants d’escalade. Il pratique cette discipline depuis une vingtaine d’années. «C’est un sport qui permet de réfléchir, presque de méditer pendant qu’on le pratique. Cette discipline me calme, malgré les difficultés qu’elle comporte.»
Il soutient que contrairement à ce que certains pensent, l’escalade n’est pas un sport dangereux. «Le danger vient du manque d’information et la plupart des blessures sont reliées à l’excès. Par exemple, les grimpeurs développent des tendinites aux doigts, aux poignets ou aux épaules. Il y a toujours un risque de se blesser, mais il est vraiment faible si l’on respecte les règles de sécurité.»
M. Mercier mentionne que n’importe qui peut pratiquer l’escalade, pourvu qu’il soit âgé de plus de cinq ans. «La difficulté de ce sport varie selon les défis que l’on s’impose à soi-même. Souvent, les personnes qui craignent les hauteurs finissent par vraiment aimer ça.»
Il y a des cours pour tous
Marc-Antoine Mercier indique que les cours s’adressent autant aux débutants qu’aux mordus. «Les débutants vont pouvoir apprendre les bases. Les habitués vont avoir l’opportunité de parfaire leurs techniques. Nous avons des exercices adaptés aux deux clientèles.»
Il ajoute que l’équipement est fourni durant les cours. «Après la formation, si les participants veulent aller à l’extérieur, ils devront s’équiper. Mais ils pourront aussi louer de l’équipement aux boutiques sports et plein air des garnisons Saint-Jean et Montréal.» L’équipement obligatoire pour grimper est un baudrier, un mousqueton d’assurage et le système d’assurage. «Les souliers sont facultatifs, mais deviennent rapidement intéressants à avoir lorsque l’on s’améliore.»
Pour obtenir des informations sur les cours d’escalade, l’escalade libre et l’escalade supervisée: marc-antoine.mercier2@forces.gc.ca
Boutique plein air
• Garnison Montréal: 514 252-2777 # 2752
• Garnison Saint-Jean: 450 358-7099 # 7266
|17 mail 2023 3
Marc-Antoine Mercier, moniteur spécialiste plein air aux loisirs communautaires des Programmes de soutien du personnel de la garnison Saint-Jean. PHOTO : YVES BÉLANGER
L’EXTASE EN HAUTE ALTITUDE
|Yves Bélanger, Servir
Pour souligner son 25e anniversaire, capitaine Mélissa Fortin, officière en logistique à l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes, a été invitée par son frère à sauter pour une première fois en parachute. Quinze ans plus tard, elle est instructrice dans cette discipline en plus de participer à plusieurs compétitions et records* chaque année.
La militaire raconte que, dès son premier saut, elle a senti que cette discipline sportive était faite pour elle. «En plus de me sentir libre, cela m’oblige à vivre le moment présent. Cela m’amène aussi à développer mon introspection.»
Elle pratique le vol relatif c’est-à-dire une chute libre d’environ 60 secondes, à plus de 200 km/heure, pendant laquelle l’objectif est d’effectuer le plus grand nombre de figures. «Il s’agit d’une discipline de précision et de technique. Plusieurs lois de physique entrent en jeu.»
Elle a obtenu sa qualification de parachutiste civile en juillet 2007. «Je suis membre de l’Association canadienne de parachutisme sportif (ACPS) ainsi
que des associations équivalentes pour les États-Unis (USPA) et l’Europe.»
Jusqu’à maintenant, elle a effectué plus de 1600 sauts. «C’est sans compter les 71 heures de vol que j’ai effectué en simulateur.»
Rien ne l’arrête
Le moins qu’on puisse dire, c’est que Capt Fortin est une femme qui n’a pas froid aux yeux. Elle connaît bien les risques entourant la pratique d’un sport extrême tel que le parachutisme. Toutefois, le bien-être ressenti lors des sauts est plus fort que tout.
Elle raconte que même un terrible accident vécu en 2011 ne l’a pas empêchée de reprendre les sauts en parachute un peu plus tard. «Nous étions en Arizona dans le but de nous entraîner en vue du Championnat canadien de parachutisme qui allait avoir lieu en 2012. Tout allait bien. Mon saut s’est bien déroulé et mon parachute s’est ouvert sans problème. Toutefois, à un moment donné, j’ai traversé un tourbillon de poussière (Dust Devil). Cela a fait en sorte que ma voilure s’est carrément fermée. Je suis arrivée au sol à une telle vitesse que mes deux pieds ont subi chacun une
Pour capitaine Mélissa Fortin, le parachutisme procure un sentiment de liberté inégalé.
4 |17 mai 2023
PHOTO: COURTOISIE
triple fracture.»
Quatre mois plus tard, après plusieurs heures de physiothérapie et de réhabilitation, elle était de retour à l’entraînement. «J’avais déjà investi beaucoup de temps et d’énergie en vue du championnat canadien et il n’était pas question que je laisse tout tomber. En plus, nous étions la première équipe féminine à y participer.»
Elle ajoute que sur les nombreux sauts qu’elle a faits, ce n’est arrivé qu’à deux reprises que son parachute refuse de s’ouvrir. «Dans ces moments, tout se passe très vite. Il n’y a pas de place pour la panique. Il faut rapidement libérer la voilure principale et déclencher le parachute de réserve.»
La militaire explique que le parachute de réserve est plus petit que le principal. «Il n’offre pas non plus le même confort au moment de la descente et de l’atterrissage. Toutefois, il est conçu pour sauver des vies et il le fait très bien.»
D’apprentie à instructrice
Au fil des ans et des sauts, Capt Fortin a développé une expertise qu’elle aime bien partager à titre d’instructrice. «J’ai eu la chance de rencontrer et de travailler avec plusieurs amoureux du parachutisme qui souhaitent obtenir leur licence. J’ai aussi eu plusieurs militaires comme élèves dont plusieurs qui font partie des SkyHawks, l’équipe de parachutistes des Forces armées canadiennes.»
Elle aurait bien aimé faire partie des SkyHawks à une certaine époque. «Le responsable de l’équipe m’avait demandé de postuler pour sauter avec l’équipe. Malheureusement, la nature de mon travail fait en sorte qu’il est difficile pour les chaînes de commandement de me libérer sept mois pour faire du parachutisme. Je comprends très bien cette situation.»
Son entraînement
Faire du parachutisme exige une bonne forme physique et Capt Fortin consacre beaucoup de temps à l’entraînement. «Les mouvements que je fais dans le ciel sont physiquement exigeants et non naturels. Je m’entraîne donc régulièrement au gym, surtout pour être physiquement forte, mais aussi résistante.
Pour conserver sa souplesse, elle pratique le yoga sur une base régulière. «Cela m’aide aussi à vivre le moment présent. En plus, je pratique la méditation pour que la visualisation que je fais avant chaque saut soit plus facile et systématique.»
Elle a plusieurs exploits à son actif et des défis devant elle
Au cours de sa carrière de parachutiste, capitaine Mélissa Fortin a eu l’opportunité de participer à diverses compétitions et records, que ce soit au Canada ou ailleurs dans le monde.
Lors d’une compétition, les équipes s’inscrivent dans une catégorie (en fonction du nombre de parachutistes) et doivent exécuter des figures imposées. Les gagnants sont déterminés par le nombre de répétitions de chaque figure et l’addition des points amassés lors des différents sauts.
Elle s’est également entraînée aux côtés de spécialistes, dont l’équipe Team Elite USA. «Depuis 2009, ils m’invitent régulièrement à me joindre à
eux pour participer à des compétitions. J’aime bien sauter avec eux. Ils me permettent de poursuivre mon évolution.»
Parmi les records canadiens réussis, il y a entre autres celui de l’été 2019, à Farnham avec 58 parachutistes effectuant différentes figures. Il y a également celui de l’été 2011qui s’est aussi tenu à Farnham avec 102 parachutistes.
Parmi les prochains défis que compte réaliser Capt Fortin, notons celui du record canadien qui se tiendra du 17 au 19 juillet au Centre de parachute Voltige. «Nous effectuerons pas moins de 14 sauts à 32 parachutistes au cours des trois jours. Ces sauts nécessiteront beaucoup de techniques et d’ingénierie et nous devrons effectuer quatre figures différentes.»
Capt Fortin aimerait bien aussi se rendre en Arizona cet automne afin de participer au record mondial.
* En parachutisme, les records s’établissent en fonction de la créativité des figures (préalablement présentées au juge) par une équipe comptant un nombre spécifique de parachutistes.
Capitaine Mélissa Fortin pratique le parachutisme depuis une quinzaine d’années.
|17 mail 2023 5
PHOTO: COURTOISIE
À la découverte du 5e RÉGIMENT DE POLICE MILITAIRE
|Yves Bélanger, Servir
Dans la région, on voit régulièrement circuler des policiers militaires sur les différents sites de la Défense nationale. Saviez-vous qu’ils relèvent du 5e Régiment de police militaire (5 Régt PM)?
Contrairement à la majorité des unités, le fonctionnement du 5 Régt PM est assez complexe. Major Sébastien Migneault en est le commandant. Il explique que son unité gère les détachements Saint-Jean et Valcartier.
«Le détachement de Saint-Jean assure également la sécurité à la garnison Montréal et au site d’entraînement de Farnham.»
Le 5 Régt PM a sous sa gouverne la 5e Compagnie de police militaire (Force régulière) et la 4e Compagnie de police militaire (Réserve). Cette dernière dirige les unités de réserve suivantes: 41e Peloton de police militaire (Saint-Hubert), 42e Peloton de police militaire (Québec) et 43e Peloton de police militaire (Bagotville).
PHOTO: COURTOISIE 6 |17 mai 2023
Des patrouilleurs du 5e Régiment de police militaire.
Des opérations variées
La police militaire assure un service 24 heures sur 24 à la collectivité militaire. Ses membres peuvent être déployés dans le cadre d’opérations militaires, n’importe où au Canada et dans le monde, notamment dans des régions aux prises avec des conflits armés ou des catastrophes naturelles.
Tout comme les policiers civils, les policiers militaires ont pour mandat d’effectuer de la patrouille et d’assurer la sécurité. «Bien entendu, nos membres sont demandés lorsque des vols ou des pertes d’équipements sont signalés. Ils interviennent aussi dans des cas de crime contre la personne, de harcèlement ou d’agression sexuelle. Ils sont autorisés à intervenir dans les installations de la Défense et dans les unités résidentielles militaires de Valcartier et Saint-Hubert.»
Outre les patrouilleurs, quelques enquêteurs oeuvrent au sein des équipes du 5 Régt PM. «Les dossiers plus complexes sont pour leur part transférés au Service national des enquêtes», précise Maj Migneault.
Un peu d’histoire
Quartier général 5e Regt PM
Depuis plus de 100 ans, la police militaire (PM) s’implique dans les conflits auxquels le Canada prend part. Elle a notamment apporté sa contribution lors la 2e Guerre Mondiale, la guerre de Corée, la guerre froide, la première et la seconde guerre du Golfe, et plusieurs autres missions de maintien de la paix avec les Nations Unies (Égypte, Congo, Chypre, plateau du Golan et ex-Yougoslavie). Depuis 2002, sous l’égide de l’OTAN, la PM a été déployée dans différentes missions, contribuant aux nombreuses tâches de soutien au combat et à la formation. La PM est présente dans 45 ambassades et hauts-commissariats à travers le monde.
L’histoire de la branche de la police militaire du Canada débute le 15 septembre 1917 avec la création du Corps de la Police militaire du Canada (CPMC). L’année suivante, l’école du CPMC est fondée à Rockcliffe, près d’Ottawa, et le CPMC est dissout le 1er décembre 1920.
Au fil des ans, l’organisation a changé plusieurs fois de nom. Pendant de nombreuses années, chaque élément des Forces armées canadiennes (FAC) avait sa propre police militaire.
Au Québec
L’histoire de la PM au Québec est particulière puisque plusieurs changements majeurs ont eu lieu depuis la création de cette organisation. On sait toutefois que dans les années 60, la PM au Québec était divisée en quatre commandements: armée (qui se nommait commandement de la Force mobile), aérien, commandement de l’instruction, ainsi que services spécialisés (cette catégorie comprenait l’unité des enquêtes spéciales et la caserne de détention militaire de Valcartier).
À partir de 1996, une restructuration a eu lieu au sein de l’Armée de terre au Québec. Le Service de PM du Groupe de soutien de secteur a donc été créé. Ce service réunissait les détachements de Saint-Jean, de Valcartier et le 5e Peloton de police militaire.
En 1997, les services spécialisés ont été abolis suite aux recommandations d’un groupe externe.
Au Québec, c’est en 2006 que la PM a pris officiellement le nom de 5e Unité de police militaire. Quatre ans plus tard, soit en 2010, elle prenait officiellement le nom de 5e Régiment de police militaire. Au même moment, le Groupe de la police militaire des Forces canadiennes prenait pour sa part le contrôle total de toutes les PM. Depuis ce temps, l’histoire du régiment fait partie intégrante de l’histoire de la branche.
42 P P M Québe c
4e Cie PM Réserve Opérations et Entraînement Détachement Saint-Jean Patrouille Patrouille Enquête Enquête Sécurité Sécurité 5 PPM (peloton de campagne) Valcartier 41 PPM Saint-Hubert 42 PPM Québec 43 PPM Bagotville Administration Transport Quartier-maître Détachement Valcartier 5e Cie PM Force régulière 55e Cie PM
|17 mail 2023 7
La 55e Cie de PM est une structure activée lors de déploiements de grande envergure. Elle permet de déployer en théâtre une structure de commandant fonctionnelle rapidement.
Le métier de policier militaire
Caporal Michael Nienhuis, du 5e Régiment de police militaire à Valcartier, explique que le rôle principal des membres de son unité est de fournir un soutien policier aux membres des Forces armées canadiennes (FAC), à leurs familles et au personnel civil sur la base, pendant les exercices et à l'étranger. «Cela peut aller de la simple application de la loi sur la circulation à des enquêtes criminelles complexes ou à des opérations de sécurité publique. De nombreux policiers militaires peuvent également travailler dans des unités spécialisées, comme les pelotons de campagne, la protection rapprochée et les maréchaux de l'air.»
C’est en 2018 que Cpl Nienhuis s’est enrôlé dans les FAC. Il a choisi le métier de policier militaire en raison des expériences et des opportunités qu’il offre. «Chaque membre reçoit une formation policière complète qui équivaut à celle de la plupart des services civils. Mais en plus de cela, les policiers militaires ont également la possibilité de faire des choses qu'aucun autre service de police n'offre, comme des déploiements à l'étranger, des affectations dans des ambassades étrangères et des missions militaires.»
Les policiers militaires de l’équipe de réserve
Sergente Jennifer Bilodeau, de la 4e Compagnie de police militaire (4 Cie PM), soutient que le travail de policier militaire dans une unité de réserve est différent de celui au sein de la Force régulière. «Nous n’avons pas d’insigne. Notre principale mission est de fournir du soutien au 5e Régiment de police militaire.»
Les tâches des policiers militaires réservistes sont avant tout liées au travail sur le terrain. «Nous sommes entre autres appelés à escorter des convois militaires, en plus de nous assurer de la sécurité sur des camps militaires.» Elle précise que lors du G-7 à La Malbaie en 2018, les policiers militaires réservistes
étaient en fonction. «Nous assurions la sécurité des dignitaires qui atterrissaient à Bagotville et qui étaient conduits par la suite dans Charlevoix.»
Sgt Bilodeau est recruteuse au sein de la 4 Cie PM. Elle s’est enrôlée dans la Réserve en mai 2016. C’est en 2022 qu’elle a obtenu son poste actuel.
Détentrice d’un baccalauréat en kinésiologie, elle explique qu’elle a choisi de s’enrôler dans les FAC dans le but de relever un défi personnel. «J’ai tellement aimé ça que j’ai décidé de rester.»
Pour elle, la Réserve était une option idéale, car elle lui permettait de toucher à d’autres métiers que celui qu’elle effectuait dans le milieu civil. Depuis septembre 2022, elle travaille à temps plein au recrutement de la 4 Cie PM.
Le militaire n’a pas encore eu la chance de vivre un déploiement à long terme. «J’ai toutefois eu l’opportunité de travailler à Cologne, en Allemagne, pendant un mois dans le cadre de l'Opération IMPACT.»
Jusqu’à maintenant, une de ses plus belles expériences au sein des FAC a été de faire partie du Programme national des sentinelles 2021 à Ottawa. «Chaque année, sept jours sur sept, des membres sélectionnés des FAC gardent la Tombe du Soldat inconnu jusqu'au jour du Souvenir. En tant que policier militaire, j'ai assuré la sûreté et la sécurité des sentinelles et j'ai interagi avec les membres du public qui visitaient le Tombeau et le Monument commémoratif de guerre du Canada.»
Des membres de la 4e Compagnie de police militaire prêts à escorter un convoi.
PHOTO: COURTOISIE
Caporal Michael Nienhuis, du 5e Régiment de police militaire à Valcartier.
8 |17 mai 2023
PHOTO: COURTOISIE
Depuis quelques mois, des véhicules de la Police militaire arborent un nouvel habillage. On peut les croiser sur les différents sites de la Défense du Québec.
Lieutenante de vaisseau Michèle Tremblay, officière d’affaires publiques au quartier général du Groupe de la police militaire des Forces canadiennes, mentionne que le but était de mieux identifier les véhicules. «Grâce à la nouvelle pellicule d’habillage bilingue du véhicule de patrouille, la communauté de la Défense et le public peuvent identifier plus rapidement la Police militaire comme un service de police.»
La nouvelle conception graphique a conservé la couleur rouge et les tons
Il commande le régiment
noirs et blancs, selon la tradition de la Police militaire. «C’est le résultat d’un vaste processus de consultation auquel ont participé les membres de patrouilles de postes de garde au niveau tactique de diverses régions du Canada. Les véhicules de la Police militaire s’apparentent maintenant à ceux de nos partenaires premiers répondants et des autres corps policiers.»
Notons que le 14 novembre 2022, cette nouvelle conception graphique a remporté la deuxième place du concours annuel du magazine canadien des forces de l’ordre, Blue Line
Jusqu’à maintenant, seul le nouveau modèle de véhicule, le Ford Explorer, arbore ce nouvel habillage. «Au fur et à mesure que les véhicules de la flotte seront remplacés, ils afficheront aussi cette nouvelle conception graphique», assure Ltv Tremblay.
Le major Sébastien Mignault commande le 5e Régiment de police militaire depuis 2020. Lorsqu’il s’est enrôlé, un métier au sein de la Police militaire n’était pas dans ses plans puisqu’il se dirigeait plutôt vers une carrière en ingénierie. «C’est dans ce but que je me suis inscrit au Collège militaire royal de Saint-Jean.»
Après avoir obtenu son baccalauréat en génie mécanique du Collège militaire royal du Canada, il a constaté qu’il y avait beaucoup de choses à faire pour la communauté militaire et les Forces armées canadiennes en exerçant un métier au sein de la Police militaire. En attendant sa formation à l’École de la Police militaire des Forces canadiennes, il a été muté à Trenton, Saint-Jean et Valcartier pour effectuer de la formation en cours d’emploi (on-the-job training). «Je me suis vite rendu compte que j’adorais ce travail et que j’y avais ma place. À partir de ce moment, il était clair que j’y resterais plus longtemps que prévu!»
Un
nouveau style primé
Major Sébastien Mignault, commandant du 5e Régiment de police militaire.
PHOTO: COURTOISIE
Caporal Samuel Vanier-Fontaine, du 5e Régiment de police militaire - Saint-Jean
|17 mail 2023 9
PHOTO: COURTOISIE
Une pièce de théâtre sur la blessure de stress opérationnel
Sur scène, cinq artistes empruntent les mots de centaines de vétérans et vétéranes, de militaires et de leurs proches. Cinq lignes de vie, autant d’histoires qui témoignent du quotidien de ces personnes, affectées de différentes manières par les blessures de stress opérationnel et le syndrome de stress post-traumatique.
Après le succès remporté aux garnisons Montréal et Saint-Jean au cours des derniers mois, le Centre de ressources pour les familles des militaires de la région de Montréal et la Corporation du Fort St-Jean présentent à nouveau la pièce de théâtre Projet Monarques le mercredi 14 juin 2023, au Théâtre des Deux Rives à Saint-Jean-sur-Richelieu. Billets: 25 $ + taxes
Tout un party de sucre!
Le vendredi 14 avril, les membres de la 3e Unité de soutien du Canada se sont réunis pour un dîner de cohésion sur le thème de la cabane à sucre. Lieutenant-colonel Mohamad Shamas et adjudant-chef François Brunet, respectivement commandant et sergent-major de l’unité, ont profité de l’occasion pour s’adresser aux troupes.
Des conférences et un repas pour découvrir les cultures autochtones
Les garnisons Saint-Jean et Montréal invitent les militaires et employés civils de la Défense nationale à prendre part aux différentes activités offertes le jeudi 25 mai. À noter que les ateliers se tiendront en français.
Saint-Jean:
• 9 h 30 à 11 h 30 et 13 h 30 à 15 h 30: atelier de Tayka Raymond sur l’histoire commune entre les peuples autochtones et non autochtones.
• 11 h 30 à 13 h: repas traditionnel autochtone (payant)
Montréal:
• 9 h 30 à 11 h 30 et 13 h 30 à 15 h 30: atelier de Nicole O’Bomsawin sur l’histoire autochtone et sa compréhension. (Les ateliers se tiendront en français.)
En bref En bref INFORMATION INSCRIPTION GARNISON SAINT-JEAN INSCRIPTION GARNISON MONTRÉAL ACHETER DES BILLETS
10 |17 mai 2023
PHOTO COURTOISIE PHOTO COURTOISIE
Préparez votre demande pour les bourses d’études Appuyons nos troupes
Vous pourrez déposer votre candidature pour le Programme national de bourses d’études d’Appuyons nos troupes jusqu'au 21 juillet 2023, à 17 h. Un comité de sélection examinera les demandes et les noms des récipiendaires d’une bourse seront annoncés par courriel.
Un minimum de 75 bourses d’études, variant de 500 $ à 3 500 $, sera décerné.
Critères d’admissibilité:
• Personnes à charge (y compris le conjoint) d’un membre actif ou d’un vétéran des FAC, y compris les personnes à charge de membres des FAC décédés;
• Citoyens canadiens ou résidents permanents du Canada;
• Étudiants inscrits à un programme de premier cycle ou collégial menant à un grade, un diplôme ou un certificat d’une université ou d’un collège canadien reconnu. Les étudiants poursuivant des études supérieures ou inscrits à un collège d’enseignement professionnel sont également invités à soumettre une demande.
The Black Watch (Royal Highland Regiment) du Canada défile à Montréal
Le dimanche 30 avril, en matinée, The Black Watch (Royal Highland Regiment) du Canada a défilé dans les rues du centre-ville montréalais. Plus d’une soixantaine de militaires ont pris le départ du manège de la rue Bleury, menés par les cornemuses et les tambours régimentaires. Les couleurs de combat ont flotté fièrement dans la brise, au son de l'air régimentaire The Black Bear. Ils ont marché jusqu’à l'église Saint-Andrew and Saint-Paul située à l'angle des rues Redpath et Sherbrooke Ouest.
Depuis 1870, avec des pauses mineures pendant la Première et la Seconde Guerre mondiale, The Black Watch tient le Church Parade Sunday. Il s’agit d’une tradition en souvenir de celles et ceux qui ont servi au sein du régiment, dont des milliers sont morts en service.
Écoutez une famille militaire parler de déploiement
Dans le cadre de l’émission radiophonique Le Genre humain diffusée sur les ondes d’ICI Radio-Canada Première (100,7 FM) et animée par la journaliste Monic Néron, on a parlé de la réalité des familles militaires et du déploiement. L’animatrice s’est entretenue avec la famille du caporal Richard Tua-Mfuaru, du 25e dépôt d’approvisionnement des Forces canadiennes. Des intervenantes du Centre de ressources pour les familles des militaires de la région de Montréal étaient également au nombre des invités. L’émission a été diffusée le 14 mai, mais est toujours disponible en ligne sur la plateforme OHdio.
INSCRIPTION ÉCOUTER L’ÉMISSION PHOTO : COURTOISIE |17 mail 2023 11
Un concert du 438 ETAH fait le bonheur d’une ancienne employée de la Défense
Le 14 avril, un quintette de la Musique du 438e Escadron tactique d’hélicoptères (438 ETAH) a donné un concert au Centre hospitalier de soins de longue durée Georges-Phaneuf, à Saint-Jean-sur-Richelieu. Madame Jeanne-d’Arc Larivière, une résidente, était ravie. De 1963 à 1985, cette Johannaise a travaillé au Contrôle des normes linguistiques à la Base des Forces canadiennes Saint-Jean, aujourd’hui devenue la garnison Saint-Jean. La présence des musiciens militaires a ravivé de nombreux souvenir à sa mémoire.
Commémorations de la Bataille de l’Atlantique
Le dimanche 7 mai, des cérémonies de commémoration de la Bataille de l’Atlantique ont été organisées par les équipages des Navires canadiens de Sa Majesté (NSCM) Donnacona et Radisson. La cérémonie de
Montréal s’est tenue au Quai de l’horloge dans le Vieux-Port, tandis que celle de Trois-Rivières a eu lieu sur l’Esplanade.
En bref
Caporal-chef Pascal Lefrenière (cor), caporale Grace Hendrickson-Jones (flûte), aviateur Luka Marcoux (hautbois), caporal Vincent HoudeTurcotte (basson) et caporal Luc Jackman (clarinette) en compagnie de Mme Jeanne-d’Arc Larivière.
PHOTO: COURTOISIE
Plusieurs personnes ont assisté à la cérémonie dans le Vieux-Port de Montréal.
PHOTO: COURTOISIE
Le président de la Filiale 35 de la Légion royale canadienne à Trois-Rivières, Stéphane Vincent, a déposé une couronne durant la cérémonie.
FACEBOOK NCSM DONNACONA
BATAILLE DE L’ATLANTIQUE
NCSM RADISSON 12 |17 mai 2023
PHOTO: FACEBOOK NCSM RADISSON
LA
FACEBOOK
Le CRFM : pour et par les familles militaires
|Yves Bélanger, Servir
Le 11 juin, à 9 h, aura lieu l’assemblée générale des membres du Centre de ressources pour les familles des militaires (CRFM) de la région de Montréal. L’événement se déroulera dans les locaux de l’organisme à la garnison Saint-Jean. Le CRFM cherche actuellement des bénévoles pour pourvoir certains postes.
Comme plusieurs organisations, le CRFM de la région de Montréal est dirigé par un conseil d’administration. Ce dernier est formé par des militaires, des conjoints (militaires ou civils) et des citoyens.
Nathalie Prud’homme et Caroline Vandoremalen, respectivement présidente et vice-présidente du CRFM de la région de Montréal, mentionnent qu’elles sont devenues membres du conseil d’administration il y a quatre et deux ans. Pour ces deux conjointes de militaires, c’était une façon de redonner au suivant et de participer à la prise de décisions d’une organisation essentielle pour leur famille. «Je suis une enfant de militaire. Toute ma vie, le CRFM a été là pour moi. J’ai eu le goût de donner du temps à cet organisme qui a eu beaucoup d’impact dans ma vie», raconte Mme Vandoremalen.
De son côté, la présidente mentionne qu’elle était déjà bénévole au CRFM lorsque sa famille était basée à Halifax. «En arrivant à SaintJean-sur-Richelieu, je me suis rendu compte qu’encore beaucoup de familles, surtout anglophones, méconnaissaient les services offerts par l’organisation. En plus, je côtoyais des familles de militaires qui vivaient différentes problématiques. J’ai donc décidé de m’impliquer bénévolement au sein du conseil d’administration pour aider à améliorer les liens avec la communauté militaire. Ce qui est bien au CRFM, c’est que ce sont majoritairement les familles de militaires qui prennent les décisions pour les services offerts à leurs pairs.»
Les deux femmes poursuivent en expliquant que le conseil d’administration est l’endroit tout indiqué pour les gens qui ont une opinion et qui veulent la partager. «En plus, on y acquiert diverses compétences. Ce qui est bien aussi, c’est que les gens qui deviennent administrateurs sont toujours bien accompagnés, le temps qu’ils maîtrisent les dossiers.»
Quatre postes ouverts
Francine Habel, directrice générale du CRFM de la région de Montréal, avoue avoir beaucoup de plaisir à voir évoluer les administrateurs du conseil d’administration au cours de leur mandat. «Ils développent de belles compétences et une super belle complicité entre eux. Avec nous, ils ont l’opportunité de s’épanouir tout en s’impliquant pour la communauté militaire.»
Le CRFM Région Montréal est un organisme sans but lucratif, ayant une accréditation de saine gouvernance. Le conseil d’administration se réunit environ une fois par mois, par Teams. La documentation est bilingue et les rencontres peuvent avoir lieu en français ou en anglais.
Lors de la prochaine assemblée générale annuelle, quatre sièges d’administrateurs devront être comblés. Certains sont réservés à des militaires, d’autres à des conjoint(e)s de militaires. «Nous avons également deux sièges réservés à des citoyens.» Les quatre postes qui seront disponibles le 11 juin sont ceux réservés à des conjoint(e)s de militaires.
CANDIDATURE
DÉPOSER VOTRE
(JUSQU’AU 28 MAI) SITE WEB CRFM
Nathalie Prud’homme, présidente du conseil d’administration du Centre de ressources pour les familles des militaires de la région de Montréal.
PHOTO: COURTOISIE
Caroline Vandoremalen, vice-présidente du conseil d’administration du Centre de ressources pour les familles des militaires de la région de Montréal.
PHOTO : COURTOISIE
Le CRFM offre des services variés aux membres des familles de militaires, comme illustré ici, un séminaire sur la libération. S’impliquer au sein du conseil d’administration permet de participer aux décisions relatives à ces services.
|17 mail 2023 13
PHOTO : COURTOISIE
Si vous croisez un chien guide dans nos installations
ami de l’homme pour les aider à retrouver toute leur autonomie.
Bien que l’on puisse les croiser un peu partout, lorsqu’on marche dans nos quartiers, en faisant les commissions ou même au travail, sait-on réellement comment agir en leur présence? De belles bêtes poilues du genre créent souvent des réactions chaleureuses chez les gens qui s’empressent de les caresser. Toutefois, les chiens guides doivent faire exception à cette règle! À la garnison Saint-Jean, vous pourrez constater en parcourant les couloirs de la Méga que nous avons désormais un nouveau collègue canin qui est chien-guide. Profitons de cette opportunité pour être adéquatement outillés dans notre cohabitation en milieu de travail!
|Coordination des garnisons Montréal et Saint-Jean
De temps en temps, des chiens guides peuvent être aperçus dans les installations de la Défense. Parfois en service, parfois en entraînement, ils attirent immanquablement notre attention. Voici un petit rappel de ce qu’il convient de faire.
En tant que société, nous tentons de rendre nos milieux les plus inclusifs possible pour tous. Bien que ce soit un défi de tous les instants, certaines initiatives déjà bien ancrées dans nos quotidiens servent à redonner à ceux qui en ont besoin afin d’éviter leur ostracisation et leur marginalisation. Parmi ces groupes, les gens ayant des déficiences visuelles qui, depuis très longtemps déjà, peuvent compter sur le meilleur
Bien qu’il puisse être difficile à première vue de comprendre tout l’impact de ces vaillants compagnons de vie sur l’autonomisation de leurs maîtres, il faut demeurer sensible au fait qu’ils effectuent un travail important et qu’au même titre que lorsque nous travaillons, la concentration est importante afin d’atteindre une performance optimale! Si les circonstances s’y prêtent, vous pouvez parler avec le maître et il pourra vous donner la permission d’interagir avec le chien, mais sans cette autorisation, il faut laisser le chien faire son travail!
Quelques trucs à retenir
• ne pas appeler, siffler, ni caresser le chien. Lorsqu’il guide son maître, le chien doit effectuer un gros effort de concentration. Les appels, sifflements ou caresses risquent de le perturber et mettre ainsi son maître en difficulté;
• ne pas lui donner à manger;
• ne toucher ni à la laisse ni au harnais;
• ne pas lancer au chien de la nourriture.
Un gala pour remercier des enfants de familles de militaires
Le 29 avril a eu lieu le tout premier Gala reconnaissance organisé dans le cadre du Mois des enfants de militaires par le Centre de ressources pour les familles des militaires de la région de Montréal. Quelque 124 personnes, dont 64 enfants de familles de militaires, ont participé à l’événement qui s’est déroulé au centre d’amusement Récré o Fun à Saint-Bruno-de-Montarville. Au cours de la soirée, chaque enfant a reçu un certificat de reconnaissance à son nom ainsi qu’un livret de mots d’encouragement rédigés par des militaires de la 2e Division du Canada. Le gala, qui a été un franc succès, sera de retour l’année prochaine.
En bref
14 |17 mai 2023
Nathalie Prud’homme, présidente du conseil d’administration du Centre de ressources pour les familles des militaires, en compagnie de sa fille Charlie. PHOTO: COURTOISIE
PADRE, AUMÔNIER ET CHAPLAIN d’où
viennent ces noms?
|Padre (capitaine) Éric Généreux
Les aumôniers sont au service de la communauté militaire depuis longtemps. Voici un peu d’histoire pour vous permettre de comprendre d’où viennent les mots qui nous désignent.
Le plus ancien aumônier militaire attesté est Sulpice le Pieux, archidiacre de Bourges, en France. Il a été appelé par Clotaire II (584-629), roi des Francs, pour servir d’abbé dans le camp militaire royal. Il avait pour mission de garder et de montrer aux troupes le manteau de Saint Martin de Tours, mort en 397. On l’appelait chapelain, celui qui garde la chape, ce qui a donné naissance au mot anglais chaplain. Ayant également à distribuer aux pauvres les aumônes du roi, ce rôle a donné naissance au nom toujours usité d’aumônier. Comme les temps ont changé…
Le mot padre, provenant de l’espagnol et de l’italien, est aussi utilisé pour désigner un aumônier. Padre vient du mot Pater, père, c’est-à-dire celui qui prend soin des autres.
Pour une hypothèque approuvée rapidement, contactez-nous
Notre personnel expert :
• Vous donne un service rapide et clé en main sans tracas
• Comprend et maîtrise
votre réalité financière
• Vous sert selon votre horaire et où vous servez
La force de nos 7000 membres.
Centre de services Desjardins Région de Montréal
Garnison Saint-Jean (Richelain) Succ. Bureau chef, C.P. 100
Nous sommes aussi à Ottawa, Bagotville et Shannon desjardins.com/caissedesmilitaires
For a mortgage approved quickly, contact us
Our expert staff:
• Provides a fast turnkey worry-free service
• Deeply understands your financial reality
• Serves on your schedule and where you serve
The force of our 7000+ members.
facebook.com/caissedesmilitaires
Disponibles sur Messenger 418 844-3787
> S2223-6
Le padre Éric Généreux s’entretient avec une militaire.
|17 mail 2023 15
PHOTO : YVES BÉLANGER
LA MÉDECINE DE VOL ça vous
dit quelque chose?
|Yves Bélanger, Servir
Les médecins major Sarah McRae, capitaine Mohammad Kanj et capitaine Alexandre Roy, du 41e Centre des services de santé des Forces canadiennes – Saint-Jean, ont récemment complété avec succès leur cours élémentaire en médecine de vol. Ils sont maintenant en mesure de qualifier (ou non) les militaires ayant une mission à effectuer en avion ou en hélicoptère.
Maj McRae explique que 30 médecins des Forces armées canadiennes (FAC) ont été formés lors de ce cours en médecine de vol d’une durée d’un mois. «De ce nombre, nous étions trois de la clinique de Saint-Jean.»
Elle mentionne que cette récente formation permet dorénavant à la clinique médicale de la garnison Saint-Jean de recevoir les militaires qui ont besoin d’un document médical spécifiant qu’ils sont en mesure d’effectuer une série de vols. «Même si nous ne sommes pas une base aérienne, il est important de pouvoir répondre aux besoins des militaires qui doivent obtenir ce type de qualification.»
Jusqu’à récemment, les médecins de la clinique de la garnison Saint-Jean n’étaient pas en mesure de certifier que l’état de santé d’un membre des
FAC lui permettait de travailler en plein ciel. «Nous devions les référer ailleurs. Notre formation nous donne maintenant plus de flexibilité.» Notons que la clinique médicale de la garnison Montréal compte huit médecins en mesure de faire ce travail.
Maj McRae avoue avoir trouvé cette formation fort intéressante. «Je ne savais pas à quel point certains problèmes de santé ou maladies pouvaient affecter la capacité de travailler en avion ou en hélicoptère. Par exemple, le coronaro virus peut diminuer les capacités respiratoires pour une longue période.» Elle ajoute que le milieu de l’aéronautique est très strict en ce qui touche la santé. «Par exemple, certains médicaments ne peuvent être consommés en raison des effets secondaires qui pourraient survenir en vol.»
Au cours de leur formation, les médecins ont aussi eu l’opportunité de visiter différents types d’appareils afin de bien comprendre l’environnement de ceux et celles qui y travaillent. «Cela nous a permis de mieux saisir leur réalité.»
D’officier de maintenance à médecin
Major McRae a intégré les FAC en 2001. Ce n’est toutefois qu’il y a quelques années qu’elle est devenue médecin. «Je me suis enrôlée dans la Réserve navale. Par la suite, j’ai été mutée dans l’Aviation royale canadienne. J’ai été formée au Collège militaire royal du Canada, à Kingston. Je suis ainsi devenue officière de maintenance pour les avions.»
Bien qu’elle aimait beaucoup ce métier, son rêve de devenir un jour médecin a ressurgi. C’est pourquoi elle est retournée sur les bancs d’école en 2015. «J’ai découvert que je préférais donner des soins aux humains plutôt qu’aux avions», conclut-elle en riant.
Major Sarah McRae, médecin au 41e Centre des services de santé des Forces canadiennes – Saint-Jean, en compagnie d’un collègue lors de la visite d’un hélicoptère.
16 |17 mai 2023
PHOTO : COURTOISIE
Le médecin major Sarah McRae.
PHOTO : COURTOISIE
UN BEL EXEMPLE DE COOPÉRATION
|Major Anne Leblond, 51e Ambulance de campagne
Le 25 mars, à l’hôpital Hôtel-Dieu de Montréal, la 51e Ambulance de campagne (51 Amb C) a participé à un entraînement collectif de niveau 3 nommé ADRÉNERGIQUE RÉSIDENCE. Il a été tenu en collaboration avec le Programme de médecine d’urgence spécialisée de l’Université de Montréal.
Cet exercice a permis de vérifier la capacité de fournir un support médical de rôle 1 lors d’une opération expéditionnaire dans un contexte de tempête. Il incluait l’évacuation et le suivi de nombreux blessés, les rapports à l’officier de liaison médical ainsi que deux scénarios de pertes massives. Un poste sanitaire de brigade a été monté en se servant des locaux non utilisés d’une aile de l’hôpital.
Préalablement à l’exercice, des formations ont été données aux membres sur le triage, la pharmacologie (préparation et administration), le drain
Annonceurs
Faites-vous remarquez auprès de la communauté militaire de la région de Montréal!
• diffusion numérique: Facebook, Issuu, intranet de la Défense
• envoi à + 7000 membres de l'équipe de la Défense
358-7099 # 6346
thoracique, l’intubation endotrachéale, le protocole SARC (soins avancés en réanimation cardiovasculaire – ACLS), la démonstration du SAPHIR (saignement abondant, voie aérienne, problème respiratoire, hémorragie mineure, impact à la tête, réévaluation) et les soins aux blessés en situation de combat (TCCC).
Le taux de participation a été augmenté avec le personnel fourni par l’Université de Montréal, soit 35 personnes incluant des évaluateurs, des résidents et des acteurs simulant les blessés. Ils ont également pu bénéficier du soutien de cinq membres du personnel infirmier du 1er Hôpital de campagne du Canada. «Tout le personnel présent lors de cette journée était très motivé et a démontré un grand professionnalisme ainsi qu’un travail d’équipe remarquable. Nous attendons la prochaine édition avec impatience», a soutenu le commandant de la 51e Ambulance de campagne, lieutenant-colonel Éric Beaudoin.
Les participants de l’Exercice ADRÉNERGIQUE RÉSIDENCE. PHOTO: CAPT HOA, 51 AMB C
Journal 450
servir@forces.gc.ca 23 24 RÉGION MONTRÉAL MONTREAL REGION GUIDE de la communauté militaire Military Community GUIDEBOOK Nouvelle édition DISPONIBLE EN LIGNE |17 mail 2023 17
L’ESCADRON RICHELIEU RAFLE
|Yves Bélanger, Servir
Les participants de l’escadron Richelieu étaient littéralement en feu lors de la compétition annuelle d’exercice élémentaire, de garde aux drapeaux et d’exercice élémentaire silencieux du Collège militaire royal de Saint-Jean (CMR Saint-Jean) qui a eu lieu le 15 avril. L'escadron a obtenu la première place dans les trois catégories et a été déclaré grand gagnant de l’édition 2023.
L’événement a débuté par l’inspection du commandant et de l’adjudant-chef du Collège, le colonel Gaétan Bédard et l’adjudant-chef Rick Plante. Le tout a été suivi des démonstrations. «C’est un tirage au sort qui a déterminé l’ordre des participants», explique capitaine Rachel Lefebvre, officière d’affaires publiques au CMR Saint-Jean.
Pour assurer leur impartialité, les juges ont été recrutés à l’extérieur de l’unité. «Toutefois, tous avaient une connaissance approfondie des trois volets de la compétition.» Les juges désignés étaient l’adjudant-chef Claude Bélisle, instructeur-chef de l’Institut Osside, l’adjudant-chef Éric Dugas, sergent-major régimentaire du 3e Bataillon, Royal 22e Régiment, et l’adjudant-maître Éric Paré, sergent-major de l’instruction à l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes.
Compte tenu du nombre de places limité à l’intérieur du pavillon Adjudant-chef Couture, l’événement n’était pas ouvert au public. «Cependant, une diffusion en direct a été offerte et elle demeure disponible pour ceux et celles qui aimeraient voir nos étudiants à l’œuvre.»
18 |17 mai 2023
L’escadron Richelieu pose fièrement avec ses trophées. PHOTO: CMR SAINT-JEAN
RAFLE TOUT!
Capitaine Lefebvre rappelle qu’en plus de recevoir un trophée, l’escadron Richelieu, qui a remporté la compétition de garde aux drapeaux, sera désigné comme garde aux drapeaux officiels du CMR Saint-Jean lors de la parade de fin d’année. «Ce même escadron a aussi reçu le trophée Navy Bowl pour avoir terminé au premier rang lors de la compétition d’exercice élémentaire.»
Le classement des escadrons
Exercice élémentaire
• 1re position – Escadron Richelieu
• 2e position – Escadron Iberville
• 3e et 4e position ex æquo – Escadrons Jolliet et Tracy
Exercice silencieux
• 1re position – Escadron Richelieu
• 2e position – Escadron Tracy
• 3e position – Escadron Iberville
• 4e position – Escadron Jolliet
Garde aux drapeaux
• 1re position – Escadron Richelieu
• 2e et 3e position ex æquo – Escadrons Tracy et Jolliet
• 4e position – Escadron Iberville
Grand gagnant de la compétition
• 1re position – Escadron Richelieu
• 2e position – Escadron Tracy
• 3e position – Escadron Iberville
• 4e position – Escadron Jolliet
VIDÉO DE L’ÉVÉNEMENT (NON ACCESSIBLE SUR LE RED |17 mail 2023 19
PLACE AU GÉNIE FÉMININ
|Yves Bélanger, Servir
En mars dernier, le 34e Régiment de génie de combat (34 RGC) a lancé le programme de mentorat Génie au féminin. Ce dernier vise à permettre aux femmes ingénieures de l’unité d’échanger et s’aider à relever des défis communs.
Caporale Ouiam Meftah est la responsable de ce nouveau programme de mentorat pour femmes. Elle en parle avec beaucoup de fierté. «C'est encore un programme en développement, mais il est très prometteur.»
Elle explique que l’idée lui est venue après une conversation avec la lieutenante-colonelle honoraire, Gina Cody, et le commandant de l'unité, lieutenant-colonel Dan Doran. «Nous avons remarqué que les femmes sapeures étaient peu nombreuses dans nos rangs comparativement à des métiers similaires dans d'autres unités de réserve.»
Cpl Meftah indique qu’actuellement, elles sont trois femmes ingénieures de combat qualifiées au sein de son unité. Elle est convaincue que Génie au féminin permettra d’attirer plus de femmes au 34 RGC. «Il offre aux
femmes un environnement sain dans lequel elles peuvent progresser dans leur carrière militaire et atteindre leurs objectifs personnels et professionnels.»
Elle ajoute que les membres actuels du programme agissent également à titre de mentors pour les femmes qui s’enrôlent au sein de l’unité. «Notre but est de les aider dans leurs difficultés et de les guider à travers les défis associés au fait d'être une femme dans les Forces armées canadiennes.»
Elle termine en soutenant que Lcol Doran est extrêmement favorable à ce projet et plus que prêt à tout mettre en place pour créer un changement de culture au sein de l’unité. «Cela permettra à plus de femmes de se sentir chez elles au 34 RGC.»
Rappelons que le 34e Régiment du génie de combat est un régiment de la Première réserve de l'Armée canadienne. Il fait partie du 34e Groupebrigade du Canada qui relève de la 2e Division du Canada. Le rôle des sapeurs est d'aider les forces alliées à combattre, à se déplacer et à vivre sur le champ de bataille, tout en privant l'ennemi de ces mêmes possibilités.
PHOTO : CPL DINA TSOTAS 20 |17 mai 2023
Caporale Gina Tsotas, caporale-chef Dominique Allaire, caporale-chef Brenda Falcon, soldate Annabelle McDuff-Poirier, caporale-chef Danika Gallo et caporale Ouiam Meftah.
L’équipe du CMR Saint-Jean améliore ses performances
|Yves Bélanger, Servir
L’équipe d’habiletés militaires du Collège militaire royal de Saint-Jean (CMR Saint-Jean) était de passage à la United States Military Academy de West Point aux États-Unis, du 22 au 30 avril, pour relever le défi Sandhurst.
Pour sa deuxième année de participation à cette compétition internationale, l’équipe du CMR Saint-Jean a bien tiré son épingle du jeu en terminant au 29e rang parmi les 48 équipes participantes. L’an dernier, elle avait terminé en 42e position.
Cette année, les futurs officiers ont eu à affronter huit stations au lieu de douze. «Il y avait entre autres le démontage et le remontage d'armes, les soins de combat, le lancer de grenades, le pont de corde et une épreuve sur les communications radio», explique l’élève-officier Laurier Valcourt, capitaine de l’équipe. La veille, quelques participants ont aussi dû participer à la marche forcée de 13 kilomètres.
Un meilleur entraînement cette année
L'Élof Valcourt souligne que cette année, l’invitation à la compétition a été reçue il y a huit mois. En 2022, l’équipe du CMR Saint-Jean n’avait eu
qu’une semaine pour se préparer. «Cette fois, nous avons pu mieux nous entraîner. Au cours des quelques jours qui ont précédé la compétition, nous avons aussi eu la chance de suivre des cours donnés par des militaires américains en lien avec leur doctrine sur différents aspects: maniement d'armes américaines, soins de combats, lancer de grenades, navigation, bateau de combat (zodiac) et construction d'un pont de corde. Nous avons aussi eu l’opportunité d'essayer la piste à obstacles de l'Académie militaire.»
Une telle compétition n’est pas de tout repos. «À chacune des huit stations, il y a six équipes qui s’affrontent pendant 30 minutes. Une fois que nous avons terminé, nous n’avons que 30 minutes pour nous rendre au prochain obstacle. Il faut aller le plus vite possible, car l’équipe la plus rapide à se rendre au prochain obstacle obtient une diminution de son temps total à la fin de la compétition.»
DÉFI SANDHURST
L’équipe d’habiletés militaires. De gauche à droite, première rangée: les élèves-officiers Catherine Fortin, Élliot Hogan, Gabriel Beaumont et Laurier Valcourt. Deuxième rangée: l’élève-officier Caleb Kouamé, le cadet Stephen Litterini (Armée américaine), les élèves-officiers Maël Fréchette, Nathan Martin, Félix Bilodeau, Vincent Bélisle, Jonathan Lafleur, Naomi Larocque et Wesley Shanner.
POUR EN SAVOIR + SUR LE DÉFI SANHURST (ANGLAIS SEULEMENT) POUR LIRE UN ARTICLE DE SERVIR SUR LA UNITED STATES MILITARY ACADEMY |17 mail 2023 21
PHOTO: CMR SAINT-JEAN
|Carl Coicou, spécialiste, Promotion de la santé - Garnison Montréal
On dirait qu’il y a de l’orage dans l’air. Presque quotidiennement, on peut observer des manifestations et incidents reliés à un trop plein d’émotions mal canalisées. C’est comme si un nouveau virus, très contagieux et affectant cette fois-ci notre santé émotionnelle, se propageait insidieusement. Y a-t-il un remède?
Les gens ont la mèche courte et le pétage de coche est devenu à la mode. La frustration qui alimente bien souvent ce type de réaction excessive paraît omniprésente. Cette sorte de violence ambiante, qui auparavant n’était pas acceptée socialement, semble maintenant devenue normale parce que trop souvent banalisée.
Quelle est la part de responsabilité des réseaux sociaux?
Sont-ce des séquelles ou des dommages collatéraux liés à cette interminable pandémie qui ont érodé le capital d’empathie et la tolérance de certains? Sont-ce les réseaux sociaux qui permettent, dans un relatif anonymat, l’agression et l’intimidation?
Polarisation des opinions, propagation de fausses informations, ressentiment exacerbé, harcèlement, haine, etc. Ce climat toxique entraîne assurément des répercussions dommageables chez les plus vulnérables et contribue à amplifier leur colère et leur mal-être. Dans ce contexte, pas étonnant que la tension monte et qu’autant de gens explosent. Dans certains cas, ces débordements dépassent les frontières poreuses qui existent entre le virtuel et le réel, avec toutes les conséquences qu’ils impliquent.
Le sens de l’éthique est devenu un principe élastique pour plusieurs internautes sur les différentes plateformes. Les utilisateurs y canalisent leurs frustrations et se défoulent sans mesurer l’impact de leurs propos ou de leurs actions. Plusieurs ont perdu leur baromètre moral et leur sens du civisme. C’est devenu une soupape, un exutoire idéal pour cracher son venin.
Les algorithmes y sont aussi pour quelque chose, en nous ramenant constamment à ce qui peut appuyer nos croyances et en nous aidant à les valider. Ils entretiennent aussi nos biais cognitifs et nos préjugés en nous aveuglant et en nous laissant entrevoir qu’une version limitée ou partielle du
monde.
Exprimer son désaccord sur un sujet particulier, par exemple, est tout à fait acceptable et peut même mener dans certains cas à d’intéressants débats. Le faire dans l’irrespect ou sous forme d’attaques personnelles est cependant condamnable.
La colère est une émotion nécessaire
Ressentie dans différentes situations telles que l’injustice ou une menace à laquelle nous pouvons faire face, la colère est une émotion naturelle, normale et nécessaire. Lorsque bien canalisée, cette émotion forte peut nous aider à mobiliser notre énergie et nos forces pour nous permettre d’atteindre nos objectifs. Elle optimise notre motivation et notre courage. La colère est un carburant pour le changement.
Par contre, lorsque la colère est mal décodée et utilisée, elle peut exacerber notre agressivité et engendrer des comportements violents. Elle s’avère alors dommageable pour nous-mêmes ou pour notre entourage.
Alors faut-il arrêter d’être fâché? Bien sûr que non! Mais l’être constamment n’est pas normal et peut même miner grandement notre santé mentale et nuire à nos relations interpersonnelles. Il existe de nombreuses ressources pour vous aider à améliorer votre capacité à gérer la colère et pour augmenter votre quotient d’intelligence émotionnelle. N’ayez pas peur d’y avoir recours s’il le faut pour calmer votre volcan intérieur.
Comment retrouver la sérénité?
Faut-il abandonner les réseaux sociaux? Non, pas nécessairement, car ils sont et resteront de formidables outils pour communiquer avec nos proches. Dans certains cas, ils peuvent même s’avérer très efficaces pour mener des combats liés à la justice sociale et pour insuffler davantage de solidarité dans les communautés affectées par des difficultés de toutes sortes.
Toutefois, si vous réalisez que les réseaux sociaux vous amènent davantage de stress et de mal-être, il serait possiblement avisé de moins les consulter et d’opter pour une déconnexion temporaire ou permanente.
En tout temps, le civisme, le respect et la courtoisie devraient définir nos actions. Et bien sûr, la bienveillance, mot à la mode mais tellement nécessaire en ces temps agités, devrait nous habiter davantage. Ce sont là les gardiens de notre sérénité.
Si vous avez besoin d’aide pour gérer votre colère
• Programme d’aide aux militaires et aux employés de la fonction publique: 1-800-268-7708
• Programme d’aide aux employés du Personnel des fonds non publics: 1-844-671-3327
• Votre CLSC peut également vous aiguiller vers des organismes communautaires de votre localité
DE NOTRE COLÈRE
LE BRUIT
PROMOTION DE LA SANTÉ
22 |17 mai 2023
LES ATHLÈTES ÉMÉRITES du CMR Saint-Jean
Après avoir été présenté virtuellement pendant trois années, le Gala du mérite sportif du Collège militaire royal de Saint-Jean (CMR Saint-Jean) était de retour en présentiel le 11 mai. Servir vous présente les athlètes qui se sont démarqués durant l’année scolaire 2022-2023.
L’invité d’honneur
Cette année, l’invité d’honneur du gala était Patrice Bernier, ancien capitaine de l’Impact de Montréal. Ex-joueur de soccer international, le Canadien a évolué au poste de milieu de terrain avant de se retirer du soccer professionnel en octobre 2017. De 2018 à 2021, il a été entraîneur adjoint du CF Montréal. Il œuvre maintenant au sein de médias sportifs.
Au cours de son allocution, il a raconté le cheminement de sa carrière sportive. Il a principalement rappelé aux futurs officiers qu’ils sont les maîtres de leur destin. «Au cours de votre parcours, il y aura des succès, mais aussi des chutes, des obstacles, des murs à contourner. Toutefois, c’est vous qui allez décider jusqu’où vous voulez vous rendre.»
CMR Saint-Jean
Les élèves-officiers et aspirants de marine étaient fébriles au cours de cette soirée de gala organisée par l’équipe des Programmes de soutien du personnel du CMR Saint-Jean.
|17 mail 2023 23
En 2020, Patrice Bernier a fait l’objet d’une biographie, Patrice Bernier: maître de son destin, écrite par Mathias Brunet.
Les têtes d’affiche
Le choix des récipiendaires s’est fait en fonction des quatre piliers sur lesquels repose la formation des élèves-officiers et des aspirants de marine. Les étudiants ont d’abord été sélectionnés par leur entraîneur pour leur performance sportive au sein des équipes représentatives. Par la suite, ils ont été notés pour leurs résultats dans les trois autres piliers: militaire, académique et bilinguisme.
Les récipiendaires ont en commun d’avoir su gérer efficacement leurs agendas académique et sportif, tout en répondant positivement aux exigences militaires et de bilinguisme.
Cross-country / triathlon
Les Remparts
Élève-officier Maximilien Filion
L’entraîneur de l’année
Ce prix reconnaît les réalisations exceptionnelles d’un entraîneur oeuvrant auprès des équipes des sports représentatifs des Remparts.
Luc Morin
Équipe de cross-country et triathlon
Luc Morin se dévoue autant pour le développement de l’équipe que pour les sportifs qu’il entraîne. Son approche innovante permet à ses étudiants-athlètes de bénéficier d’un entraînement de la meilleure qualité en cross-country et en triathlon.
Athlète masculin de l’année
Athlètes en nomination:
• Élève-officier Maximilien Filion, cross-country / triathlon
• Élève-officier Nicolas Cayer, soccer
• Élève-officier Ludovic Lehoux, hockey
L’élève-officier Maximilien Filion a remporté la première place.
Le joueur le plus utile des équipes civiles
Dans le cadre de partenariats avec différentes organisations, des étudiants du CMR
Saint-Jean évoluent au sein d’équipes civiles. Ce prix honore l'étudiant-athlète qui a été le joueur le plus performant de son équipe.
Volleyball – Les Géants
Aspirant de marine
Samuel Nissan
Basketball masculin Division 2 Les Géants
Aspirant de marine Alexis Morin
Judo Les Remparts Élève-officier Jérémie Morneau
Judo Les Remparts Élève-officière Yewon Lee
24 |17 mai 2023
Athlète féminine de l’année
Athlètes en nomination:
• Aspirante de marine Alyssa Roberge, cross-country/triathlon
• Élève-officière Charelle Kamy, judo
• Aspirante de marine Sarah Gantier, taekwondo
L’aspirante de marine Alyssa Roberge a remporté la première place.
Les joueurs les plus utiles des équipes des Remparts
Ces prix honorent les étudiants-athlètes qui ont été les joueurs les plus performants dans les équipes de sports représentatifs des Remparts.
Cross-country / triathlon
Élève-officier
Maximilien Filion
Hockey
Élève-officier
Ludovic Lehoux
Judo Élève-officière
Charelle Kamy
Soccer
Élève-officier
Nicolas Cayer
Taekwondo
Aspirante de marine
Sarah Gantier
Équipe d’habilités militaires
Élève-officier
Laurier Valcourt
|17 mail 2023 25
Atelier d’exercices de relaxation
10 juin - 13 h à 15 h 30
CRFM de Saint-Hubert
Pour les conjoint(e)s et enfants de militaires, proches parents
Gratuit
Le Centre de ressources pour les familles des militaires de la région de Montréal offre un atelier proposant des exercices de respiration, de méditation et de yoga pouvant aider lors des moments difficiles vécus en lien avec un déploiement. Cette activité permet également d’échanger et de partager des conseils avec des personnes vivant la même réalité.
INSCRIPTION
Nuit au CICJ
Inscription: avant le 8 juin.
Vendredi 16 juin
Centre d’intégration communautaire jeunesse (Loft), Saint-Hubert
Pour les enfants de militaires de 9 à 17 ans
Gratuit
Vie militaire 101
Mercredi 21 juin - 18 h 45 à 20 h 45
Lieu: à déterminer
Pour les proches parents et famille immédiate d’un militaire
Gratuit
Le Centre de ressources pour les familles des militaires de la région de Montréal offre cet atelier pour mieux comprendre le mode de vie militaire ainsi que les services offerts aux familles des militaires. L’atelier sera offert en français.
Inscription avant le 19 juin.
Information
Saint-Hubert : 450 462-8777 # 6810
Garnison Saint-Jean : 450 358-7099 # 7955
Papa et moi: sortie au Laser tag
22 juin, de 18 h 30 à 20 h 30
Laser Game Evolution, Quartier Dix30
Pour les pères militaires et leurs enfants de 5 ans et plus Gratuit
INSCRIPTION
Assemblée générale annuelle
C’est maintenant le temps de fêter la fin de l’année scolaire et le départ de nos amis qui déménagent durant l’été. Le Centre de ressources pour les familles des militaires de la région de Montréal propose une soirée spéciale avec, au programme, musique, cinéma et arcades.
Inscription avant le 9 juin.
11 juin
CRFM région Montréal - garnison
Saint-Jean
Ouvert à tous
INSCRIPTION
DÉPÔT DE CANDIDATURE
Le Centre de ressources pour les familles des militaires de la région de Montréal tiendra son assemblée générale annuelle le 11 juin et cherche des bénévoles pour pourvoir certains postes au conseil d’administration. Date limite pour s’inscrire: 8 juin. Date limite pour déposer une candidature: 28 mai.
INSCRIPTION
Activités estivales pour les jeunes
Afin de souligner la semaine de la paternité, le Centre de ressources pour les familles des militaires de la région de Montréal invite les papas militaires à venir s’amuser et créer des liens avec leurs enfants.
Inscription avant le 19 juin.
À compter du 27 juin - selon l’horaire établi
Centre d’intégration communautaire jeunesse (Loft), Saint-Hubert
Pour les enfants de militaires de 5 à 12 ans
Gratuit
Cet été, le Centre d’intégration communautaire jeunesse du Centre de ressources pour les familles de militaires de la région de Montréal sera ouvert selon l’horaire établi, à la demi-journée (avant-midi et/ou après-midi), pour offrir des activités stimulantes et intéressantes aux enfants. L’inscription se fait à la semaine, à partir du mercredi précédent la semaine d’activités. L’heure du dîner n’est pas prise en charge par l’organisme.
Information:
Saint-Hubert: 450 462-8777 # 6810
Garnison Saint-Jean: 450 358-7099 # 7955
Vous désirez annoncer une activité ou un événement ?
Communiquez avec la rédaction de Servir à servir@forces.gc.ca
À l’agenda À l’agenda
26 |17 mai 2023
DE SÉDENTAIRE À TRIATHLÈTE
|Yves Bélanger, Servir
Difficile de croire que le capitaine Rudy Allen, de l’Unité régionale de soutien aux cadets (Est), était sédentaire il y a à peine 13 ans. Pourtant, c’était le cas. Depuis, il est tombé littéralement en amour avec le triathlon et il compte participer cette année à son premier Ironman
Le militaire raconte qu’en 2010, il se cherchait une discipline sportive pour le faire bouger. «Je voulais devenir un meilleur exemple pour les jeunes que je côtoyais au sein du Programme des cadets.» La pratique de la course à pied étant très populaire, il a commencé l’entraînement en vue de participer à une première compétition de cinq kilomètres. «J’ai rapidement eu la piqûre. Quatre ans plus tard, je courais mon premier marathon.» Il lui a fallu peu de temps pour découvrir le triathlon.
Forces et faiblesses
Capt Allen explique que sa plus grande force en triathlon est son endurance cardiovasculaire. «Par contre, ma plus grande faiblesse est ma force musculaire.»
Pour maintenir une bonne discipline d’entraînement, il fait confiance à son plan d’entraînement. «En sachant que mon objectif est de compléter un Ironman dans six mois, je suis conscient des efforts à déployer et du niveau de rigueur requis pour y arriver.»
Il dit s’adapter assez bien aux saisons, ce qui lui permet de garder sa motivation tout au long de l’année. «Par exemple, en hiver, j’intègre des activités hivernales telles que le ski de fond et le patin sur glace pour me garder stimulé.»
Il poursuit en mentionnant que son conjoint est sa principale source de motivation. «C’est un triathlète amateur de niveau mondial. Chaque jour, je vois à travers ses actions tous les efforts qu’il fait pour atteindre ses objectifs.»
Il n’est pas friand du vélo
Capt Allen s’entraîne à la natation, au vélo et à la course à pied. «J’y intègre également des entraînements de musculation et de yoga.» La discipline sportive qu’il aime le moins est le vélo. «Pourtant, en tant que triathlète, je passe environ 50 % de mon temps sur un vélo. Ce combat entre ma haine pour la pratique de ce sport et le temps que j’y investis en entraînement me rend encore plus fort psychologiquement. Je me dis que dans la vie, on ne peut pas toujours faire ce que l’on aime, mais on peut aimer ce que l’on fait. Avec une telle mentalité, on peut réaliser de grandes choses.»
Son alimentation
Le militaire avoue porter une grande attention à ce qu’il mange et boit. «Je mange toutefois ce que je veux, quand je le veux, mais je fais toujours des choix raisonnables.» Comme il s’entraîne pour des compétitions d’endurance, il doit ingérer beaucoup de bonnes calories en plus de maximiser le nombre de grammes de glucides consommés lors de ses entraînements.
Bien que la saine alimentation soit primordiale pour lui, il dit se tenir très loin des régimes. «Je les trouve généralement beaucoup trop restrictifs. Je préfère faire des choix alimentaires sains. Je me considère flexitarien. Je tente de réduire ma consommation de viande, sans être exclusivement végétarien.»
Santé mentale
Capt Allen comprend bien l’importance de maintenir une bonne santé mentale. Il dit apprendre de plus en plus à prioriser le sport pour garder un bon équilibre. «Le fait d’avoir un objectif clair et précis me permet de garder un esprit sain dans un corps sain.»
Voyager grâce à son sport préféré est aussi bénéfique. «Cela me permet de sortir de ma routine et de mon milieu de vie personnel et professionnel. C’est toujours à ce moment que je sens que je peux enfin me prioriser.»
Capitaine Rudy Allen, de l’Unité régionale de soutien aux cadets (Est).
|17 mail 2023 27
PHOTO: COURTOISIE
Golfeuses militaires: des cours gratuits pour vous!
L’équipe des sports militaires offre la chance à dix joueuses militaires de suivre gratuitement des cours de golf. Peu importe votre niveau, vous pourrez développer et perfectionner votre technique au cours de cette session de formation. Les cours ont débuté le 16 mai, mais il reste encore des places. Les cours ont lieu les mardis, de 16 h à 17 h 30, au Club de golf de la Vallée des Forts, à Saint-Jean-sur-Richelieu. La session se terminera le 30 juin. Ces cours sont offerts dans le cadre du programme Initiative féminine des Programmes de soutien du personnel - niveau national.
Inscription: roxanne.cassista2@forces.gc.ca
Badminton: ils représenteront la région de Montréal à Bagotville
Le 28 avril, à la garnison Saint-Jean, ont eu lieu les qualifications de badminton. Neuf badistes ont été retenus. Au moment de mettre sous presse, un joueur était en attente de se qualifier. Selon son résultat, il pourrait remplacer un des neufs joueurs retenus. Ils représenteront la région de Montréal lors du Championnat régional de badminton des Forces canadiennes qui se déroulera à Bagotville, du 29 mai au 2 juin.
CATÉGORIE MASTER
1. Lieutenant de vaisseau Martin Massé, NCSM Donnacona
2. Sergent François Lapointe, The Sherbrooke Hussars
CATÉGORIE SENIOR
1. Matelot 1re classe Elias Moussa, NCSM Donnacona
2. Maître de 2e classe James Poirier, École de leadership et de recrues des Forces canadiennes
CATÉGORIE OPEN
1. Caporal Maxime Dubé, Service au personnel, 2e Division du Canada
2. Sergent Louis Luong, 5e Régiment de police militaire
3. Caporal-chef André Blondeau, Centre de mise en service de l’équipement de l’Armée
4. Matelot 2e classe Jia Lin Sun, NCSM Donnacona
5. Capitaine Mathias Fortin, 4e Compagnie du renseignement (joueur de réserve)
Sports en bref Sports en bref
Les participants à la qualification de badminton qui a eu lieu le 28 avril.
PHOTO: YVES BÉLANGER
28 |17 mai 2023
Relèverez-vous le Défi vélo de la Marine?
Les organisateurs du Défi vélo de la Marine proposent cette année un modèle hybride comprenant des activités en personne et virtuelles. Ils sont prêts à accueillir des participants de tout âge et de toute aptitude, de partout au pays et dans le monde, ainsi que les marins déployés à l’échelle mondiale.
Quatre activités en personne auront lieu en juin sur les côtes est et ouest ainsi que dans les villes de Québec et Ottawa. À Québec, les cyclistes sont attendus le 3 juin 2023 à la Pointe-à-Carcy – Résidence navale (144, rue Dalhousie). Une activité virtuelle est aussi offerte à ceux qui ne peuvent pas participer en présentiel, afin d’inclure le plus grand nombre possible de cyclistes à distance.
Le Défi de l’Amiral (exclusivement virtuel) est de retour. Il s’agit d’une randonnée de 100 km à accomplir en une journée.
INSCRIPTION À L’ÉVÉNEMENT DE QUÉBEC
Joueurs et joueuses de balle lente et de soccer recherchés
L’équipe des sports militaires de la région de Montréal est présentement à la recherche de militaires, hommes et femmes, désirant adhérer aux équipes de balle lente et de soccer en vue des prochains championnats régionaux des Forces canadiennes.
BALLE LENTE
• Hommes: les pratiques ont lieu les mardis, de 16 h à 17 h 30, à la garnison Saint-Jean, jusqu’au 15 août.
• Femmes: les pratiques ont lieu les mercredis, de 16 h à 17 h 30, à la garnison Saint-Jean, jusqu’au 16 août.
• Championnat: il aura lieu à la garnison Saint-Jean, du 21 au 25 août.
SOCCER
• Hommes: les pratiques ont lieu les mardis, de 16 h à 17 h 30, au parc Pierre-Laporte, situé au 5395, avenue Coursol, à Saint-Hubert, jusqu’au 8 août.
• Femmes: les pratiques ont lieu les mercredis, de 16 h à 17 h 30, au parc Pierre-Laporte, situé au 5395, avenue Coursol, à Saint-Hubert, jusqu’au 9 août.
• Championnat: il aura lieu à Ottawa, du 14 au 18 août.
Information et inscription: roxanne.cassista2@forces.gc.ca
|17 mail 2023 29
Les PSP vous proposent
Les PSP vous proposent…
L’équipe des Programmes de soutien du personnel de la région Montréal offre une vaste gamme de services aux membres de la communauté militaire et aux citoyens. Profitez-en!
Des massages thérapeutiques à la garnison Montréal
Triathlon PSP: la date est reportée
Il est désormais possible pour les membres du Plan PSP de profiter de services de massage thérapeutique au Centre des sports de la garnison Montréal, à des prix compétitifs. Offrez-vous du bien-être et n’hésitez pas à prendre rendez-vous avec Jade Cantin, kinésiologue et monitrice en conditionnement physique et sport. Mme Cantin est également formée en massage thérapeutique.
Information: 514 252-2777 # 2752 ou SvcOpsPSPLonguePointe@forces.gc.ca
Vous avez toujours eu envie d’essayer l’escalade?
Le Triathlon PSP se tiendra le jeudi 25 mai, de 8 h 30 à 12 h. Les employés civils de la Défense et les militaires sont invités à venir affronter les trois épreuves: rameur, spinning et course à pied. Les distances à parcourir seront révélées la veille de l’événement. Il s’agit d’une belle activité pour bouger entre collègues, dans une ambiance stimulante et agréable!
Inscription: svcopspsplonguepointe@forces.gc.ca
Inscrivez vos enfants au camp de jour Plein Soleil
Le camp de jour Plein Soleil de la garnison Saint-Jean propose trois camps: un généraliste, un dédié aux sports et plein air, et un dernier axé sur les arts et activités culturelles. Il offre une expérience enrichissante et divertissante aux enfants, dans un environnement sécuritaire et bilingue. Des sorties sont également au programme.
Il se déroulera du 26 juin au 18 août et un service de garde sera disponible moyennant des frais. Le camp s’adresse aux enfants des militaires, des employés civils de la Défense (fonction publique et Fonds non publics) et aux citoyens.
À la garnison Saint-Jean, le mur d’escalade a été rénové et présente désormais des voies d’ascension de différents niveaux de difficulté. Il est possible d’y pratiquer l’escalade libre ou supervisée. Le département des loisirs propose également des cours aux personnes de 5 ans et plus, qu’elles soient débutantes ou expérimentées.
Information: marc-antoine.mercier2@forces.gc.ca
INFORMATION
Découvrez les différentes plateformes numériques des PSP – Région Montréal !
30 |17 mai 2023
Le Lexus UX250h AWD F Sport 2023 un compromis intéressant!
Men’s and women’s GOLF
|Jean-François Ross, chroniqueur automobile
Il y a une trentaine d’années à peine, la voiture hybride n’était envisageable que dans un monde futuriste. À voir la multitude de ces véhicules sur nos routes et ceux entièrement électriques, il n’y a plus de doute qu’ils sont là pour rester. Lexus, la division haut de gamme de Toyota, nous présente un VUS hybride conventionnel, non rechargeable, mais qui reste tout de même un compromis intéressant aux VUS électriques.
En montant à bord du Lexus UX250h 2023, on se rend bien compte que l’aménagement intérieur est au goût du jour. La planche de bord est de belle facture et l’apparence des matériaux est du même coup plus relevée. Cependant, certains plastiques seraient peut-être à peaufiner, y compris l’espace-coffre qui est réduit. Le grand écran de la console centrale est très convivial puisqu’il permet à son utilisateur d’obtenir toutes les informations du système hybride-électrique ainsi que les commodités pour le multimédia. À noter que l’Android Auto et l’Apple CarPlay y sont de série! Le confort des sièges est convenable, de même que la suspension qui n’est pas trop ferme pour affronter les routes cahoteuses du Québec.
Comme la Toyota Prius Hybrid 2023, le Lexus UX250h est muni d’un moteur quatre cylindres en ligne, d’une cylindrée de 2,0 litres. La puissance dissipée est de 144 chevaux et
de 139 livres-pieds de couple. La puissance combinée du moteur électrique et du moteur à essence produit 181 chevaux, le tout jumelé à une transmission à variation continue. Il s’agit du seul groupe motopropulseur offert sur la seule version du Lexus UX250h 2023.
Lors de mon essai routier hebdomadaire de plus de 750 kilomètres en février dernier, j’ai obtenu une moyenne combinée ville-autoroute de 6,5 litres aux 100 kilomètres. Tout de même très acceptable comme efficacité énergétique avec la traction intégrale en conditions hivernales!
Le Lexus UX250h AWD F Sport 2023 n’offre pas d’accélérations foudroyantes, mais il présente une bonne tenue de route et une consommation de carburant raisonnable. Du point de vue de la fiabilité, ce groupe motopropulseur est bien connu chez Toyota, ce qui vous permettra de dormir sur vos deux oreilles! Cette version coûte 44 315 $, ce qui représente un choix judicieux si vous recherchez une solution de rechange aux VUS électriques à moindre coût!
Je tiens à souligner l’excellente collaboration de Lexus Canada pour l’essai routier du Lexus UX250h AWD F Sport 2023.
Masculin et féminin
QUALIFICATIONS LOCALES MIXTES
28 et 29 juin 2023
MIXED LOCAL QUALIFICATIONS
June 28 and 29, 2023
CLUB DE GOLF DE LA VALLÉE DES FORTS
CHAMPIONNAT RÉGIONAL
À BAGOTVILLE
DU 24 AU 28 JUILLET 2023
REGIONAL CHAMPIONSHIP IN BAGOTVILLE
FROM JULY 24 TO 28, 2023
+ DE CHRONIQUES AUTOMOBILES (NON ACCESSIBLE SUR LE RED
/ REGISTRATION EN SAVOIR PLUS / READ MORE |17 mail 2023 31
OUVERT AUX MILITAIRES ET AUX RÉSERVISTES SEULEMENT. OPEN TO MILITARY MEMBERS AND RESERVISTS ONLY.
INSCRIPTION