Servir - Vol. 29/No 02 – 22 février 2023

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Vol. 29 / No 02

22 février 2023

Prochaine parution

15 / 03 / 2023

Date de tombée

06 / 03 / 2023

Garnison Saint-Jean

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TIRAGE : Édition numérique seulement

ÉDITEUR : colonel Serge Ménard commandant GS 2 Div CA

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ISSN 0384-0417

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SOMMAIRE

Dans cette édition

La Réserve navale a un nouvel écusson

|Yves Bélanger, Servir

Depuis le début de l’année, les marins réservistes portent fièrement le nouvel écusson à l’effigie des 100 ans de la Réserve navale. Tout au long de l’année, diverses célébrations seront tenues en lien avec cet anniversaire important.

La Réserve navale emploie plus de 4 000 marins dans différentes villes canadiennes. Ces unités, appelées divisions de la Réserve navale, aident les communautés des provinces enclavées, comme la Saskatchewan ou l’Alberta, à maintenir une relation avec la Marine. Dans notre région, deux unités de réserve navale sont opérationnelles, le Navire canadien de Sa Majesté Donnacona, à Montréal, et le Navire canadien de Sa Majesté Radisson, à Trois-Rivières.

Ces réservistes sont des membres de la Marine royale canadienne qui servent habituellement à temps partiel tout en occupant un emploi civil dans des métiers divers. On y retrouve autant des étudiants que des enseignants, des avocats, des pompiers ou des fonctionnaires des collectivités où ils vivent et servent.

Bien que la Réserve navale ne soit pas un employeur à temps plein pour la plupart, ses membres doivent compléter leurs qualifications et peuvent être déployés au pays et à l’étranger avec leurs homologues de la Force régulière.

Une autre date importante

Le 31 janvier est la date précise qui a marqué les 100 ans de la Réserve navale. Toutefois, le 1er février est également une date historique. C’est à cette date, en 1968, que les trois éléments soit la mer, la terre et l’air se sont unis pour former une seule grande organisation interarmées.

Le centenaire de la Réserve navale en vidéo

Matelot de 1re classe Catherine Houle et matelot de 2e classe Élianne Bouffard-Lapointe, du Navire canadien de Sa Majesté Radisson.

Photo: NCSM Radisson

CINQUANTE-NEUF RÉSERVISTES D’ICI S’ENTRAÎNENT À FORT POLK

|Yves Bélanger, Servir 34 GBC

Le mois dernier, 59 membres du 34e Groupebrigade du Canada (34 GBC) ont participé à un exercice au Centre d’entraînement interarmées à disponibilité opérationnelle de Fort Polk, en Louisiane.

En tout, 644 militaires , majoritairement du 3e Bataillon du Royal 22e Régiment, ont participé à l’exercice tenu en sol américain. «Sur ce nombre, 113 étaient des réservistes», explique major Hugo-Pierre Marcotte, du 34 GBC. C’est ce dernier qui a planifié la participation des réservistes de la brigade.

L’exercice en était un d’immersion. «On a recréé de manière réaliste un

environnement de guerre conventionnel. Un équipement de simulations était porté par chacun des membres. Cela indiquait aux dirigeants les effets de leurs actions et de leurs décisions.»

Maj Marcotte mentionne qu’un tel exercice a permis d’augmenter le niveau de préparation des troupes et l’interopérabilité du 34 GBC avec ses alliés. «Il s’agissait également d’une initiative favorisant la rétention et la professionnalisation continue de la brigade.»

L’exercice était ouvert à la majorité des réservistes du 34 GBC. «Toutefois, une demande spécifique a été faite en fonction des métiers et des qualifications nécessaires.»

Le brigadier-général Stéphane Boivin, commandant de la 2e Division du Canada et de la Force opérationnelle interarmées Est, était présent.

Les réservistes étaient bien préparés pour l’occasion. L’exercice s’est tenu entre le 17 et le 31 janvier à Fort Polk, aux États-Unis.

C’est dans un environnement réaliste que les militaires ont pu s’entraîner.

VOUS VOUS APPRÊTEZ À RETOURNER À LA VIE CIVILE?

|Servir

D’après des statistiques relevées par le sous-comité aux Anciens Combattants, chaque année, quelque 5 000 militaires obtiennent leur libération des FAC pour retourner à la vie civile. Dans la région, Myriam Dutour est là pour les aider à faire la transition.

La libération est un passage obligé et une période importante dans le parcours des hommes et des femmes qui ont porté l’uniforme militaire. Elle implique non seulement de faire une transition, mais de s’adapter à un autre mode de vie. Chacun vivra sa propre expérience.

Myriam Dutour est travailleuse sociale et coordonnatrice du Programme pour les familles des vétérans au Centre de ressources pour les familles des militaires (CRFM) de la région Montréal. Elle explique que ce processus peut être une période particulièrement stressante et complexe pour les militaires parce qu’il touche plusieurs sphères de leur vie: personnelle, sociale, familiale et financière. «Pour la famille, ce moment peut être une période d’incompréhension et d’impuissance. On ne le réalise pas toujours, mais il n’y a aucun autre métier au niveau civil qui demande une telle symbiose entre le travailleur et son organisation.»

Mme Dutour explique qu’il est essentiel pour le militaire de prendre un moment d’arrêt pour accepter les émotions qu’il vit, faire le bilan de sa vie et envisager ce qu’il souhaite pour l’avenir. «Il ou elle doit revoir ses valeurs individuelles, jeter un regard sur son identité civile et penser à son avenir. Chacun vivra ce temps de réflexion à son rythme et à sa manière!»

La communication avec la famille et les proches est primordiale, rappelle Myriam Dutour. «Il ne faut pas oublier que les membres de la famille ne ressentent pas exactement ce que les militaires vivent. Les proches ne connaissent pas non plus le processus par lequel le militaire passe. Ils ne peuvent pas comprendre ses émotions si elles ne sont pas nommées.» Le militaire aura donc tout intérêt à prendre le temps nécessaire pour partager son vécu avec sa famille.

De l’aide pour vous au CRFM

Myriam Dutour rappelle qu’elle est là pour soutenir les militaires et leur famille durant cette étape importante de leur vie. «J’ai des outils pour guider les militaires dans leur transition et pour expliquer à leurs proches les étapes qu’ils traversent. Je peux également accompagner le ou la militaire dans ses moments de réflexion.»

Le CRFM offre des ateliers et des formations, et le Programme pour les familles des vétérans demeure accessible aux vétérans et à leur famille, une fois la transition terminée. «Nous resterons là pour la suite des choses et les familles auront toujours accès à tout ce qui est offert au CRFM», conclut la travailleuse sociale.

Pour joindre Myriam Dutour: 450 358-7099 # 2910 ou 450 462-8777 # 6816 ou myriam.dutour@forces.gc.ca

Myriam Dutour est travailleuse sociale et coordonnatrice du Programme pour les familles des vétérans au Centre de ressources pour les familles des militaires

Photo : CRFM

L’arrivée des militaires étrangers soulignée

Le jeudi 9 février, l’ambiance était à la fête à l’École des langues des Forces canadiennes – Détachement Saint-Jean. Le Détachement a souligné l’arrivée des 60 militaires étrangers venus apprendre l’anglais ou le français dans le cadre du Programme d’instruction et de coopération militaires. Les

Une dégustation santé pour vous!

Dans le cadre du Mois de la nutrition, l’équipe de la Promotion de la santé, en collaboration avec les Services de l’alimentation de la garnison Saint-Jean, invite le personnel militaire et civil de la Défense natio-

étudiants étrangers ont été officiellement accueillis lors d’un cocktail au mess Patriote de la garnison Saint-Jean. Ils ont eu l'occasion de se présenter auprès des dignitaires invités et d’échanger avec eux.

nale à une dégustation santé.

L’activité Bien manger sans se ruiner aura lieu le mercredi 8 mars, de 11 h 30 à 13 h, à la rotonde de la Méga. C’est une salade de légumineuses qui sera proposée pour l’occasion. La recette est tirée du livre de recettes des Services de l’alimentation de la Base Valcartier.

Vous souhaitez retrouver de saines habitudes de vie?

L’équipe de la Promotion de la santé offrira l’atelier Recharge ta machine à la garnison Saint-Jean et à la garnison Montréal dès le 21 mars.

Saines habitudes de vie, entraînement physique, qualité du sommeil, consommation d’alcool et nourriture seront

quelques-uns des sujets abordés. Les rencontres auront lieu deux fois par semaine à Montréal et une fois par semaine à Saint-Jean.

Ces ateliers sont offerts aux militaires et aux employés civils de la Défense membres du Plan PSP afin de les aider à reprendre de bonnes habitudes de vie. Le maximum de participants pour chaque groupe est de 15 personnes.

Photo : ELFC

Une application mobile améliorée au CMR Saint-Jean

Le Collège militaire royal de Saint-Jean (CMR Saint-Jean) a revu et amélioré son application mobile. Téléchargeable en version Apple et Android, celleci permet aux utilisateurs de la communauté militaire du Collège d’avoir à portée de main une multitude d’outils et de renseignements utiles.

L’application du CMR Saint-Jean se veut un moyen de plus pour promouvoir la santé, la sécurité et le bien-être de toute la communauté. Cette appli mobile a été d’abord conçue en 2018 comme une façon supplémentaire de rehausser la sécurité sur le site et d’informer la communauté sur les services offerts. Par exemple, en cas d’urgence, elle permet de joindre en un clic aussi bien le 911 que la police militaire et l’officier en devoir. On y présente également les ressources de prévention et d’intervention en matière de santé mentale et d’inconduite sexuelle, y compris les coordonnées de la ligne

d’information, du centre d’intervention ainsi que les liens pour accéder à un outil de recherche de ressources spécialisées de la Défense nationale.

L’appli du CMR Saint-Jean offre plus encore en mettant à la disposition d’autres ressources et services qui visent à soutenir la vie étudiante. Par exemple, les élèves-officiers et aspirants de marine pourront facilement accéder à leur messagerie, à leur dossier étudiant, ou encore à leur plateforme d’apprentissage en ligne à partir de leur téléphone ou tablette.

désirez partager une nouvelle brève?

CMR/RMC Saint-Jean Google Play

RMC/CMR Saint-Jean App Store

Premier Salon des vétérans

Samedi 11 mars - 10 h à 15 h

Saint-Jean-sur-Richelieu

Ouvert aux militaires actifs, vétérans et leurs familles

La filiale 079 – Richelieu de la Légion royale canadienne vous invite au premier Salon des vétérans. Divers organismes offrant des services aux vétérans seront sur place.

Information

Atelier jeunesse : techno

Dimanche 12 mars, 9 h à 11 h 30

CRFM Saint-Jean

Ouvert aux jeunes de familles militaires (6 ans +)

Le Centre de ressources pour les familles militaires invite les jeunes à découvrir les nouvelles technologies : robotique, circuit électrique et plus encore. Offert en collaboration avec le Génilab.

Information et inscription

Sortie à la cabane à sucre - CRFM

Sortie de ski alpin

Samedi 18 mars - 18 h à 21 h

Mont Saint-Bruno

Ouvert à tous (8 ans et plus)

L’équipe des loisirs invite les skieurs à une soirée au mont Saint-Bruno. Un accompagnateur instructeur sera présent afin d’initier les débutants. Équipement fourni. Il y a des frais.

Information et inscription

Mercredi 22 mars - 18h

Ouvert aux proches des militaires récemment enrôlés

Le Centre de ressources pour les familles des militaires vous invite à une conférence virtuelle pour vous aider à mieux comprendre les étapes de la carrière du militaire, le mode de vie militaire et présenter les ressources et services offerts aux familles. L’atelier est gratuit et traduit simultanément.

Information et inscription

Sortie à la cabane à sucre - PSP

Dimanche 12 mars, midi

Saint-Eustache

Ouvert aux familles militaires

Gratuit

Le Centre de ressources pour les familles des militaires vous invite à partager un repas avec d’autres familles militaires et à découvrir ses services.

Information et inscription

Soirée créative

Mardi 14 mars – 18 h 30

Centre des jeunes (Loft)

Saint-Hubert

Ouvert aux membres de familles militaires

Des bénévoles du Centre de ressources pour les familles des militaires vous invitent à apporter votre projet artistique (tricot, peinture, dessin, couture, etc.), à en créer un sur place ou à simplement prendre un café et socialiser.

Information et inscription

Samedi 25 mars - 10 h à 15 h

Mont-Saint-Grégoire

Ouvert à tous

L’équipe des loisirs vous invite à profiter d’un repas dans une érablière de MontSaint-Grégoire. Animation et jeux seront au programme. Il y a des frais.

Information et inscription

Vous désirez partager une activité ou un événement?

Communiquez avec la rédaction de Servir à servir@forces.gc.ca

ENTRAÎNÉS ET PRÊTS AU COMBAT

|Yves

Bélanger, Servir

Le 34e Groupe-brigade du Canada est composé de treize unités de la Première réserve. Parmi celles-ci, on retrouve le 2e Régiment d’artillerie de campagne (2 RAC), une unité disposée à aider les autorités provinciales et territoriales dans l'éventualité de catastrophes naturelles, en plus d’assurer la défense du pays.

Actuellement, 113 réservistes oeuvrent au sein de cette unité bilingue, dont 14 femmes. «Le métier d’artilleur n’est pas encore très populaire auprès des femmes militaires. Toutefois, je crois que ce nombre va augmenter au fil des ans», indique lieutenante Romiche François, officière de recrutement au 2 RAC.

Elle explique qu’elle se sent comme un poisson dans l’eau dans son unité. «Je voulais un métier qui me sorte de ma zone de confort et j’ai trouvé chaussure à mon pied!» Elle est tout aussi à l’aise d’évoluer au

sein d’une équipe formée principalement d’hommes. «Nous sommes une grande famille. C’est bien, car il y a aussi beaucoup de diversité, environ 25% de l'effectif. Cela apporte une grande richesse.»

Elle mentionne que les membres du 2 RAC proviennent de divers milieux. «Nous avons des avocats, des comptables, des chauffeurs ou des étudiants. La moyenne d'âge est de 33 ans.»

La formation des réservistes pour le maniement des armes est donnée au sein de l’unité et tous les mardis soir, et lors de la saison estivale, les membres se réunissent au manège militaire Côte-des-Neiges afin de mettre en pratique leurs différents apprentissages. «Nous devons être fin prêts à nous déployer en tout temps», rappelle Lt François qui ajoute que le 2 RAC participe aussi chaque année à sept ou huit exercices.

Notons que le 2 RAC est composé de deux sous-unités appelées batteries, soit la 7e Batterie et la 50e Batterie. La 7e Batterie est principalement responsable de la gestion et de l'entraînement des membres qualifiés de l'unité, soit les artilleurs. Du côté de la 50e Bie, leurs responsabilités sont principalement reliées à la gestion et l'entraînement des nouveaux membres de l'unité, notamment le recrutement et l'organisation de diverses activités telles que des champs de tir ou les tests de conditionnement physique.

Lieutenante Romiche François, officière de recrutement au 2 RAC.

Photo : courtoisie

C’est dans le manège militaire Côte-des-Neiges, situé au 4185, chemin de la Côte-des-Neiges, à Montréal, que le 2e Régiment d’artillerie de campagne est installé. Il partage les installations avec The Royal Canadian Hussars, un régiment de reconnaissance blindée.

Photo: courtoisie

La petite histoire du régiment

Le 2e Régiment d'artillerie de campagne (2 RAC) appartient à la Première réserve de l'Armée canadienne. Le 2 RAC est la seule unité d'artillerie du 34e Groupe-brigade du Canada. Il est donc le seul régiment d’artillerie de la grande région de Montréal.

C’est sous le nom de Battalion of Montreal Artillery que l’unité a initialement été créée le 27 novembre 1856. Treize ans plus tard (1869), elle a été renommée Montreal Brigade of Garrison Artillery. Le 2 RAC a entre autres été mobilisé en mai 1870 lors des raids Fénians, les attaques menées par des Nord-Américains d'origine irlandaise basés aux États-Unis et visant les établissements britanniques basés au Canada. Des éléments ont également été mobilisés en 1885 lors de la Rébellion du nordouest, une brève tentative des Métis canadiens de se rebeller contre le gouvernement canadien.

Le 26 février 1965, le régiment a été réduit à un effectif nul et transféré à l'ordre de bataille supplémentaire. Il a été réactivé le 1er juin 1966 au sein de la Force de réserve sous son nom actuel.

Au fil des ans, l’unité de réserve a porté plusieurs noms, dont 2nd Montreal Regiment, The Montreal Heavy Brigade, AntiAircraft Regiment et 2nd Medium Artillery Regiment. En 1996, il est devenu le 2e Régiment d'artillerie de campagne.

Au cours des dernières années, le régiment a participé à des opérations domestiques telles que LENTUS, en 2019, LASER, en 2020 et VECTOR, en 2022. À l’étranger, il a aussi participé à l’Opération REASSURANCE, en Europe de l’Est.

Rencontre avec la bombardière-chef Arlene Abrigo

Comment ont réagi vos proches quand vous avez choisi de vous enrôler dans l'artillerie?

La première réaction de mes parents a été le choc et la peur. Ils ont été réconfortés lorsqu'ils ont vu les compétences et la discipline que j'ai développées lors de mon cours de qualification militaire de base.

Quelles sont vos principales tâches au sein du 2 RAC?

En quelle année vous êtes-vous enrôlée dans la Réserve?

Ma carrière militaire a débuté en février 1997 au sein du 2 RAC.

Qu'est-ce qui vous attirait dans ce métier?

J'avais pour objectif d'exercer un métier de combat qui tirait profit de mes compétences en mathématiques et permettait une variété de spécialités, notamment l'artillerie, les communications radio et la conduite de véhicules militaires. J'ai aussi adoré l'idée de travailler en équipe et de développer l’esprit de camaraderie.

Je suis sergent-major de troupe par intérim pour la 50e Batterie de campagne, une sous-unité qui accueille et assure la rétention des membres qui se joignent à notre unité. Je suis également recruteuse senior pour l’unité. Je suis responsable de la conduite des séances d'information pour les candidats potentiels et je collabore à la tenue de tous les événements de recrutement auxquels le 2 RAC participe.

À quelles opérations avez-vous déjà participé?

J'ai participé à l’Opération RÉCUPÉRATION, lors de la tempête de verglas de 1998.

Au civil, vous faites quel métier?

Je suis gestionnaire à l’approvisionnement stratégique et aux opérations d'approvisionnement chez Air Canada. Mon équipe est responsable des opérations liées aux fournisseurs dans notre outil d'approvisionnement numérique.

Aux commandes de l’unité

Lieutenant-colonel Jonathan Audet commande le 2e Régiment d’artillerie de campagne depuis août 2022.

C’est au Nouveau-Brunswick que le réserviste s’est enrôlé. «En septembre 1998, je me suis joint au 4e Régiment d’artillerie anti-aérienne à Moncton. Après 17 ans dans la Force régulière, je me suis enrôlé dans la Réserve en août 2020.» Avant de se joindre au 2 RAC, il a entre autres été membre du Régiment de Maisonneuve.

Au cours de sa carrière, Lcol Audet a participé à l’Opération SPLINTER, en 2003, à l’Opération ATTENTION, en Afghanistan, en 2013, et à la mission de l’OTAN en Iraq, en 2018-2019.

Dans la sphère civile, le militaire est planificateur pour les opérations régionales de la Garde côtière canadienne.

Lieutenant-colonel Jonathan Audet, commandant du 2e Régiment d’artillerie de campagne.

Photo: courtoisie

Bombardière-chef Arlene Abrigo.

Photo: courtoisie

Les équipements utilisés

Le 2e Régiment d’artillerie de campagne possède les compétences et les capacités nécessaires pour répondre à un large éventail de menaces à la sécurité de la nation.

Armes

• Obusier C3 de 105 mm

• Fusil automatique C7A2 de 5,56 mm, C6 et CG

• Pistolet Browning de 9 mm

• Mortier, 81 mm

Véhicules

• Système de véhicules de soutien moyen (SVSM)

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Bombardiers-chefs James Beaudry et Laissa Landreville préparent le mortier en vue d’une démonstrations aux troupes.

Photo: Bdr Tran Photo : courtoisie

DES PROGRAMMES DE SOUTIEN DU PERSONNEL AU ROYAL 22e RÉGIMENT

|Yves Bélanger, Servir

Après avoir travaillé pendant huit ans comme moniteur de conditionnement physique et de sports aux Programmes de soutien du personnel (PSP) de la garnison Saint-Jean, Samuel V. Côté a décidé de faire le saut vers la vie militaire. Maintenant soldat, il est à la Base Valcartier pour suivre sa formation de fantassin qui débutera bientôt.

Sdt V. Côté explique que c’est le déploiement qu’il a fait au Koweït à l’hiver 2021 qui l’a convaincu de s’enrôler. «J’avais toujours été intéressé par la vie militaire. Ce voyage m’a fait comprendre que j’y avais ma place.»

Il a pris un an pour y réfléchir. «J’aimais bien mon travail de moniteur et je voulais être certain de mon choix. Après plusieurs mois, l’idée de m’enrôler ne me quittait pas. J’ai donc décidé d’aller au bout de ce désir.»

Bachelier en kinésiologie, Samuel V. Côté s’est tout d’abord inscrit au centre de recrutement dans le but de devenir officier. «Quelques semaines plus tard, j’ai rappelé pour dire que je voulais commencer comme militaire du rang. Je voulais vraiment pouvoir travailler sur le terrain.»

L’autre côté du miroir

Âgé de 31 ans, Samuel V. Côté était sûr de réussir son entraînement à l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes (ELRFC). «Ayant côtoyé des candidats de l’École pendant huit ans, je ne sautais pas dans l’inconnu!»

Malgré tout, il avoue avoir trouvé son expérience plus difficile que ce à quoi il s’attendait. «Au niveau des entraînements physiques, cela se passait bien.

C’est surtout le manque de sommeil et le stress que j’ai trouvés éprouvants au cours de ma formation.»

Quant au fait de se retrouver principalement avec des candidats de 17 ou 18 ans, il en a pris son parti. «J’ai été capable de faire la part des choses, mais quand je trouvais que certains de mes collègues dépassaient les bornes dans leurs agissements, je me permettais d’intervenir verbalement.»

Le fait de se retrouver du côté des candidats de l’ELRFC plutôt que de celui des moniteurs des PSP lui a permis d’encore mieux comprendre la réalité des militaires en formation. «Je pensais connaître cette réalité, mais le fait d’avoir eu les deux pieds dedans m’a permis de mieux saisir les difficultés de la qualification militaire de base.»

Il indique qu’il trouvait entre autres difficile d’effectuer de nombreuses tâches pendant les trois heures où il était libre en soirée. «Il y avait tellement de choses à préparer pour le lendemain! Il y a même des nuits où je me suis levé à 1 h 30 pour m’assurer que tout soit prêt pour l’inspection du matin.»

Le soldat V. Côté explique que même si ces tâches étaient ardues, il comprenait la nécessité de les faire de façon impeccable.

Futur fantassin

La cérémonie de fin de cours du soldat V. Côté a eu lieu le 16 février. Le lendemain matin, il est parti en direction de la Base Valcartier, où il apprendra son nouveau métier. «Ma formation devrait débuter au cours du mois d’avril. J’ai bien hâte de vivre cette expérience. Je deviendrai un fier représentant du Royal 22e Régiment.»

Le soldat Samuel V. Côté (à gauche).

Photo: ELRFC

L’IMPORTANCE DE SE RAPPELER

|Yves Bélanger, Servir

Cette année, l’enseigne de vaisseau de 2e classe Jonathan Mabika du Navire canadien de sa Majesté Radisson (NCSM Radisson), a été nommé coprésident du Mois de l’histoire des Noirs par la Société d’histoire militaire mauricienne.

Ens 2 Mabika est né en septembre 1992 en République démocratique du Congo. C’est en 2009 que sa famille a décidé d’émigrer au Canada. Âgé de 17 ans, il a poursuivi ses études au Centre d’éducation des adultes du Chemin-du-Roy de Trois-Rivières et s’est ensuite dirigé au Cégep de Trois-Rivières en sciences humaines. Bachelier en administration des affaires, il travaille aujourd’hui à l’Agence du revenu du Canada.

C’est en 2017, qu’il a décidé de s’enrôler dans la Réserve. «Je viens d’une famille de cinq garçons. Je pense que ce qui m’attirait le plus dans l’armée était de retrouver le même sentiment d’appartenance.»

Il choisit alors le NCSM Radisson. «Résidant à Trois-Rivières depuis mon arrivée au Québec, c’était l’unité que je connaissais le plus. Je n’ai jamais regretté mon choix.»

Il a débuté sa carrière militaire comme manœuvrier. Il y a deux ans, il a

La co-présidente

Bombardière Grace Leoni Abomo Onana, du 62e Régiment d’artillerie de campagne, à Shawinigan, est également coprésidente du Mois de l’histoire des Noirs de la Société d’histoire militaire mauricienne.

Bdr Abomo Onana est née à Yaoundé, au Cameroun. Elle s’est enrôlée du 62e Régiment d’artillerie de campagne en janvier 2019.

toutefois fait une demande de changement afin de devenir officier de logistique. «Je devrais débuter bientôt ma formation pour mon nouveau métier.» Parallèlement, dans la vie civile, il complète un certificat en comptabilité à l’Université du Québec de Trois-Rivières.

Histoire des Noirs

Ens 2 Mabika est très fier d’avoir été nommé coprésident du Mois de l’histoire des Noirs. Il mentionne qu’il est important de se rappeler ce que les gens issus de la diversité ont réalisé au sein des Forces armées canadiennes (FAC). «C’est en écoutant une vidéo sur l’histoire d’un soldat autochtone il y a un peu plus de deux ans que j’ai réalisé cela.»

Il indique qu’avant son entrée dans les FAC, il ignorait totalement que des personnes noires avaient servi dans le passé. «Cela démontre bien qu’on n’en parle pas assez.»

Ens 2 Mabika soutient qu’il n’a jamais senti que la couleur de sa peau faisait une différence auprès de ses frères d’armes. «Mes collègues sont beaucoup plus intéressés de savoir que je fais bien mon travail que par la couleur de ma peau», conclut-il.

Elle a ensuite complété sa qualification militaire de base tout en continuant ses études au Cégep de Shawinigan en sciences de la nature. C’est l’été de cette même année qu’elle a terminé son cours de métier et qu’elle a obtenu son grade d’artilleur.

Ayant l’envie d’approfondir ses connaissances, bombardière Abomo Onana rajoute des cordes à son arc en allant chercher des qualifications supplémentaires comme le cours de technicien de poste de commande, ainsi que les trois cours de communication.

Elle est présentement aux études à l’Université d’Ottawa au double baccalauréat en chimie et neurosciences et prévoit terminer en 2024.

Enseigne de vaisseau de 2e classe Jonathan Mabika du Navire canadien de Sa Majesté Radisson.

Photo: NCSM Radisson

Bombardière Grace Leoni Abomo Onana

LE VÉTÉRAN CLAUDE FLIBOTTE A REPRIS LE CONTRÔLE DE SA VIE

|Yves Bélanger, Servir

Le vétéran Claude Flibotte compte 34 années de services au sein des Forces armées canadiennes. Aujourd’hui âgé de 63 ans, il est fier d’avoir repris le contrôle de sa vie en cessant de consommer de l’alcool et du cannabis.

Comme la plupart des gens, ce dernier a, pendant plusieurs années, consommé de l’alcool sans excès. Il y a une vingtaine d’années, il s’est rendu compte que sa consommation devenait plus problématique. «Je vivais de plus en plus de stress et j’avais besoin de boire toujours un peu plus pour en ressentir les effets. Je n’arrivais plus à me contrôler.»

C’est en 2002 qu’il a décidé de changer cette dynamique malsaine. «Pendant des années, j’ai minimisé la situation comme le fait tout bon alcoolique.» Il a donc entrepris une thérapie pour vaincre sa dépendance. «J’ai également commencé à aller régulièrement à des rencontres des Alcooliques anonymes (A.A.).»

Il a cessé de boire pendant quelque temps. «Malheureusement, un jour j’ai recommencé à boire en pensant que j’avais retrouvé la capacité de me contrôler. J’avais aussi commencé à consommer du cannabis.» Il a fallu peu de temps pour qu’il perde à nouveau le contrôle de la situation. «J’ai réalisé qu’il fallait que je change, car l’alcoolisme ne pouvait que me mener vers trois principaux problèmes: la maladie, la prison et la mort.»

Bien cacher son jeu

Le vétéran avoue que tout au long de ses années de consommation, il lui était assez difficile de se lever le matin pour se rendre au travail. «J’arrivais toutefois à bien cacher mon jeu. Heureusement, j’étais rendu technicien en imagerie à la Garnison Saint-Jean et j’étais très autonome dans mon travail.»

Il est donc retourné en thérapie pour reprendre à nouveau le contrôle de sa vie. Jusqu’à aujourd’hui, il a réussi à mettre l’alcool de côté. La pandémie de la COVID-19 a toutefois eu des répercussions sur lui. «Là, c’est ma consommation de cannabis qui est devenue problématique.» Un autre huit semaines de thérapie lui a permis de cesser toute consommation.

Il y a trois mois, Claude Flibotte a également décidé de dire adieu à la cigarette. «Je l’ai vraiment fait pour ma santé. En plus, c’est fou ce que je peux économiser en un mois!», lance-t-il en riant.

Plus heureux que jamais

Claude Flibotte est très heureux de sa nouvelle façon de vivre. «Je réalise à quel point cela fait du bien de vivre enfin une vie saine. J’espère bien avoir mis tout ça de côté jusqu’à la fin de mes jours.»

Pour mieux se comprendre, il a décidé de faire un certificat en intervention en dépendances à l’Université de Sherbrooke. «Je voulais en savoir plus sur mon problème et pouvoir aussi aider les autres.»

À partir de ce moment, il a commencé à s’impliquer au sein des A.A. «J’ai entre autres commencé à parrainer des nouveaux membres. Au fil des ans, j’ai découvert qu’aider son prochain est ce qui fait qu’on peut arriver à vaincre la dépendance.»

Comment s’en sortir

Pour le vétéran, il est clair que pour réussir à vaincre une dépendance, il faut commencer par admettre qu’on a un problème et sortir de l’isolement. «Il faut être capable de s’avouer qu’on a perdu le contrôle. C’est difficile,

Le vétéran Claude Flibotte.

Photo : Courtoisie

mais c’est très important dans le processus.»

Il explique que la thérapie et les groupes d’entraide ont leur importance dans le processus de guérison et qu’il est important aussi de ne jamais avoir peur de ce que diront les proches si on refuse de prendre un verre d’alcool en leur compagnie. «Moi, je n’ai jamais eu honte de dire que je ne peux plus boire parce que je n’ai pas le contrôle.»

La famille

C’est avec tristesse que le vétéran parle de sa mère qui n’a jamais voulu admettre qu’elle avait un problème avec la consommation d’alcool. «Elle est décédée sans jamais avoir essayé de s’en sortir. C’est malheureux, car elle a perdu plusieurs beaux moments de la vie.»

Claude Flibotte est très heureux de constater que son fils, lui, n’a pas développé de dépendance à l’alcool. «Je crois que le fait de voir mon combat l’a convaincu de ne pas prendre le même chemin.»

Il mentionne que son fils est aujourd’hui soulagé de le voir sobre. «Il habite à Halifax. Quand je consommais et qu’il m’appelait, il était inquiet de voir que je n’étais pas moi-même, que j’étais toujours sous l’influence de l’alcool ou du cannabis. Maintenant, c’est derrière moi.»

Alcooliques anonymes

Al-Anon : pour les gens préoccupés par la consommation d’alcool d’un proche

Alateen : pour les adolescents affectés par l’alcoolisme d’une autre personne

Combien de verres buvez-vous chaque semaine?

|Maxime Brouillard, spécialiste de la Promotion de la Santé

De nouvelles recommandations en matière de consommation d’alcool ont fait jaser ces dernières semaines! Elles émanent du rapport Repères canadiens sur l’alcool et la santé, publié par le Centre canadien sur les dépendances et l’usage de substances.

Ces nouveaux repères établissent maintenant que deux verres d'alcool par semaine représentent un risque faible pour la santé. La consommation de trois à six verres d'alcool par semaine représente quant à elle un risque modéré pour la santé. Auparavant, la limite s’établissait à 10 verres par semaine pour les femmes et à 15 pour les hommes.

Au cours de la prochaine année, l’équipe de la Promotion de la santé abordera ce thème dans ses différentes présentations liées à la sensibilisation aux dépendances.

Consultez la page 6 du rapport pour plus d’informations

LES PATRIOTES ENTENDENT BIEN SE REPRENDRE L’AN PROCHAIN

|Yves Bélanger, Servir

Les Patriotes ont été éliminés en demi-finale par les Lions de Valcartier lors du Championnat régional de basketball des Forces canadiennes qui a eu lieu du 15 au 17 février à la garnison Saint-Jean. The Nationals d’Ottawa est l’équipe gagnante qui défendra les couleurs du Québec lors du championnat national.

L’équipe de la région Montréal était partie en force en remportant son premier match par la marque de 73 à 69 contre l’équipe des Lions. Au cours de la deuxième journée, les joueurs de Montréal ont tout d’abord affronté ceux d’Ottawa qui les ont vaincus 86 à 55. En après-midi, les Patriotes étaient de retour sur le terrain pour affronter à nouveau Les Lions dans le cadre de la demi-finale. «Deux matchs au cours de la même journée, c’était beaucoup pour nous. D’autant plus que nous étions rendus avec trois joueurs blessés», affirme l’entraîneur et membre de l’équipe, adjudant Alaa Mansour, commandant de peloton à l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes.

Malgré la défaite, Adj Mansour se dit content du travail de ses joueurs. «On a vraiment donné notre 100 %. Nous étions heureux d’être là. Ça faisait deux ans qu’on n’avait pas eu de championnat.»

L’entraîneur ajoute que la majorité des joueurs des Patriotes étaient nouveaux au sein de l’équipe. «Cette année, nous avons remporté une victoire, mais l’année prochaine, c’est le tournoi qu’on gagnera!», conclut-il.

Les joueurs du match

Lions Capt I. Madjid-Lafleur

Nationals Ltv Cody Brown

Patriotes Bdr

L’équipe des Patriotes.

Photo: Cpl Zamir Muminiar – Imagerie Saint-Jean The Nationals d’Ottawa est le grand vainqueur du championnat

Photo: Cpl Zamir Muminiar – Imagerie Saint-Jean

Les Patriotes disputant un match avec The Nationals d'Ottawa

Photo: Cpl Katia Danis-Lemay – Imagerie Saint-Jean

Les PSP vous proposent

Les PSP vous proposent…

Dégustation santé

8 mars, 11h 30 à 13 h

Rotonde, garnison Saint-Jean

Pour les militaires et employés civils de la Défense

Dans le cadre du Mois de la nutrition, l’équipe de la Promotion de la santé, en collaboration avec les Services alimentation de la garnison SaintJean, vous invite à une dégustation santé. L’activité Bien manger sans se ruiner propose une salade de légumineuses pour l’occasion. La recette est tirée du livre de recettes des Services alimentation de la base Valcartier.

Ski de soirée

18 mars, de 18 h à 21 h

Mont Saint-Bruno

Pour tous (8 ans +)

L’équipe des loisirs invite tous les skieurs à une soirée au mont Saint-Bruno. Un accompagnateur instructeur sera présent afin d’initier les débutants. Les skis, bâtons, bottes et casques sont fournis. Les membres du Plan PSP bénéficient d’un tarif plus avantageux. Inscription obligatoire avant le 4 mars.

Information et inscription

Recharge ta machine

21 mars

Garnisons Saint-Jean et Montréal

Pour les militaires et employés civils membres du Plan PSP

L’équipe de la Promotion de la santé prépare deux nouvelles sessions de l’atelier Recharge ta machine. Saines habitudes de vie, entraînement physique, qualité du sommeil, consommation d’alcool et nourriture seront quelques-uns des sujets abordés. Les rencontres auront lieu deux fois par semaine à Montréal et une fois par semaine à Saint-Jean. Le maximum de participants pour chaque groupe est de 15 personnes.

Information et inscription

C’est le temps des sucres !

25 mars, de 10 h à 15 h

Mont Saint-Grégoire

Pour tous

L’équipe des loisirs vous invite à profiter d’un repas dans une érablière de Mont-Saint-Grégoire. Animation et jeux seront au programme. Les membres du Plan PSP bénéficient d’un tarif avantageux! Inscription obligatoire avant le 13 mars.

Deux super boutiques de location

Information et inscription

Ouvert à tous

Les boutiques plein air font la location de plusieurs articles de sports et de loisir, et ce, pour toutes les saisons. Informez-vous, car ce service est offert à tous, qu’il s’agisse de location à court ou long terme! Notez que les coûts de location sont moins élevés pour les membres du Plan PSP.

À la garnison Saint-Jean, la boutique est située dans le local M-174 du centre des sports.

À la garnison Montréal, la boutique est située à l’entrée du gymnase.

Information

Découvrez les différentes plateformes

numériques des PSP – Région Montréal !

L’équipe des Programmes de soutien du personnel de la région Montréal offre une vaste gamme de services aux membres de la communauté militaire et aux citoyens. Profitez-en!

Garnisons Montréal et Saint-Jean