Servir - Vol. 29/No 01 – 8 février 2023

Exercice BLIZZARD NORDIQUE

Les élèves-officiers et aspirants de marine expérimentent les opérations par temps froid

Photo : CRM Saint-Jean

Vol. 29 / No 01

8 février 2023

Prochaine parution

22 / 02 / 2023

Date de tombée

13 / 02 / 2023

Garnison Saint-Jean

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Richelain QC J0J 1R0

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TIRAGE : Édition numérique seulement

ÉDITEUR : colonel Serge Ménard commandant GS 2 Div CA

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ISSN 0384-0417

Servir est une publication non officielle autorisée. Elle est publiée avec la permission du commandant du Groupe de soutien de la 2e Division du Canada. Les opinions et les points de vue exprimés ne sont pas nécessairement ceux du MDN, des FAC et des SBMFC/Personnel des FNP. Les articles publiés dans ce journal sont la propriété de Servir. Ils ne peuvent être publiés, utilisés ou reproduits sans l’autorisation du gestionnaire ou de l’auteur.

SOMMAIRE

Dans cette édition

Un moment historique

|Christine Geoffrion, ELRFC ELRFC

Le 26 janvier 2023, l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes (ELRFC) a inauguré le carré de parade de son tout nouveau bâtiment académique de la garnison Saint-Jean lors de la cérémonie de fin de cours de trois pelotons.

Pour l’occasion, lieutenant-colonel Shawn Courty, commandant du Centre d’instruction de logistique des Forces canadiennes, a agi comme officier réviseur. Cette parade comptait 129 finissants.

Plus de 576 personnes, parents, amis et invités, ont assisté à cette première cérémonie, en plus de plusieurs centaines de personnes en direct sur la page Facebook de l’ELRFC. Près de 5 000 visionnements ont été comptabilisés dans la semaine suivant la parade.

Le bâtiment académique, dont la construction a commencé en 2018, a été mis à la disponibilité de l’ELRFC en novembre dernier. Depuis, les classes de premiers soins, d’armes, des exercices élémentaires ainsi que les enseignements sur la guerre chimique, biologique, radioactive et nucléaire et sont offerts dans ces nouveaux locaux.

Retrouvez l'ELRC sur Facebook

EXERCICE BLIZZARD NORDIQUE Affronter les rigueurs hivernales

|Yves

Bélanger, Servir

CMR Saint-Jean

Les élèves-officiers et aspirants de marine du Collège militaire royal de Saint-Jean (CMR Saint-Jean) ont participé à l’exercice annuel BLIZZARD NORDIQUE au site d’entraînement de Farnham, du 27 au 29 janvier.

Au fil des ans, cet exercice a évolué. En 2018, le CMR Saint-Jean décidait de le tenir à la base Valcartier afin d’être assuré d’avoir de meilleures conditions hivernales. En 2021, l’événement était annulé en raison de la pandémie de la COVID-19. L’an dernier, c’est sur le site du Collège qu’il avait lieu. Cette année, c’est au capitaine Ryan Drake, officier des opérations à l’Escadre des élèves-officiers, qu’a été confiée la planification de l’exercice. «J’ai regardé ce qui avait été fait au cours des années précédentes et ce qui avait été le plus apprécié par les élèves-officiers et aspirants de marine.»

Il soutient qu’il aurait bien aimé pouvoir tenir à nouveau l’exercice à la base Valcartier. «Malheureusement, un autre exercice était planifié en même temps. Il aurait été difficile pour nous de trouver des ressources pour nous soutenir dans l’organisation des trois jours d’activités.» C’est donc au site de Farnham que les étudiants ont pu vivre l’expérience.

Pour lui, le but principal de l’exercice était d’exposer les futurs officiers aux rigueurs de l’hiver. Ainsi, les étudiants testent la réaction du corps au froid et combien de temps il peut rester dans l’eau. Ils apprennent aussi les meilleures façons de se réchauffer. «Par exemple, ils apprennent que s’il fait -20 degrés Celsius, il vaut mieux laisser la personne dans l’eau si on attend des secours pour qu’elle ne gèle pas davantage si elle est mouillée dehors au vent.» Les futurs officiers ont eu à relever certains autres défis au cours de la fin de semaine, mais Capt Drake ne voulait pas surcharger l’horaire inutilement.

Des étudiants examinant la carte du site de Farnham afin de se rendre à la bonne position.

Huit étudiants du Collège militaire royal du Canada (CMR du Canada) ont participé à l’exercice. «Nous avons aussi eu une dizaine d’étudiants américains du Norwich University - The Military College of Vermont qui se sont joints à nous.» Notons qu’il est de tradition d’inviter des étudiants de ces deux institutions à l’exercice annuel.

Retour au bercail

Parmi les étudiants du CMR du Canada, il y avait l’élève-officière Salomé Larochelle, qui a effectué ses deux premières années d’études au CMR Saint-Jean. Elle était visiblement contente de revenir au bercail et de pouvoir participer à nouveau à BLIZZARD NORDIQUE, une activité qui ne figure pas au programme de Kingston. Elle a été jumelée à son ancien escadron, Tracy. Elle termine sa dernière année d’études dans le domaine de la psychologie.

Elle a soutenu que l’exercice était moins difficile que ceux auxquels elle avait déjà participé. «Il fait moins froid qu’à Valcartier. C’est mieux pour le moral, je trouve.»

Elle a aussi qualifié l’exercice 2023 de plus interactif. «Cela ressemblait plus à une activité de cohésion. C’était intéressant. Les bivouacs n’avaient pas été montés à l’avance. C’était agréable de voir tout le monde participer

au montage des tentes.»

Plus qu’un exercice militaire

Les élèves-officiers Jérémy Labbé et Vandy Prakongkham ont particulièrement aimé leur expérience cette année. L’Élof Labbé, qui tenait cette fois un rôle de supervision, avoue avoir eu entre autres beaucoup de plaisir à veiller sur les étudiants américains. «Ils n’ont pas les mêmes kits de vêtements et accessoires que nous. Tout au long de la fin de semaine, nous devions nous assurer qu’ils n’avaient pas trop froid.» Échanger avec ces étudiants étrangers lui a plu. «C’était l’fun de comparer ce que nous faisons ici avec ce qui se passe chez eux.»

De son côté, l’Élof Prakongkham a beaucoup apprécié sa fin de semaine. «C’était vraiment génial !» En ce qui concerne le choix du site, il est catégorique. «Je préfère nettement que l’exercice ait lieu à Valcartier. Cela nous permet de goûter à des conditions plus nordiques.»

Pour voir plus de photos

Les bivouacs ont été montés par les étudiants à leur arrivée.

Les participants ont pu se nourrir au cours de la fin de semaine avec les rations des Forces armées canadiennes.

Diverses activités ont été tenues au cours de cette fin de semaine.

À l’arrière, les élèves-officiers Gabriel Paquet, William Beaulieu et Rory Moore. À l’avant, les élèves-officiers Yewon Lee et Sarah Gantier.

Les nouvelles régionales

L'Offre des FAC vous facilitera la vie!

Il y a quelques jours, les Forces armées canadiennes (FAC) ont lancé l’Offre des FAC, un nouvel outil fort utile pour les membres actifs des FAC et pour toute personne songeant à s’enrôler!

L’Offre des FAC reconnaît la contribution unique que les militaires apportent au Canada, les conditions dans lesquelles ils servent notre pays et l’impact de la vie militaire sur leurs familles.

En échange de leur service, les membres des FAC et leurs familles bénéficient d’un éventail de récompenses monétaires et non monétaires. L’Offre des FAC rassemble sur un même site Web toutes les informations relatives aux programmes, politiques et pratiques des ressources humaines qui visent à les soutenir, ainsi que leurs proches.

Pour télécharger le guide interactif

Ils ont causé pour la cause

L’information a été regroupée sous quatre thèmes:

• Ma carrière

• Ma rémunération

• Mes avantages sociaux

• Mon équilibre travail – vie personnelle

Les différentes pages du site fournissent des informations détaillées sur des sujets comme la rémunération, les soins de santé, les congés, la réinstallation, l’éducation, le perfectionnement professionnel, les services de soutien aux familles, la diversité et l’inclusion, la santé et le bien-être, et plus encore.

Le site relaie également des informations sur la Stratégie de santé globale et de mieux-être, la conduite, le changement culturel, la diversité et l’inclusion.

Les 23 et 25 janvier, le drapeau Bell cause pour la cause a été levé aux garnisons Montréal et Saint-Jean. Le colonel Serge Ménard, commandant du Groupe de soutien de la 2e Division de Canada, était sur place pour l’occasion.

Il a rappelé l’importance de prendre des nouvelles de nos proches sur une base régulière et de ne pas hésiter à utiliser les services offerts par les Forces armées canadiennes en matière de santé mentale. Il a aussi rappelé que dans chaque

base et garnison, plusieurs militaires et employés civils ont un rôle de sentinelle et qu’il ne faut pas hésiter à se confier à eux lors des moments difficiles.

Une table ronde avec les cochampions de la santé mentale de l’Équipe de la Défense a eu lieu via Teams le 25 janvier, journée de Bell cause pour la cause. À la même date, une conférence de Martine Laurier

finir a été présentée à la garnison Montréal

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intitulée De l’uniforme au désir d’en

et diffusée en ligne.

La levée du drapeau à la garnison Saint-Jean.

Photo: Cpl Zamir Muminiar – Imagerie Saint-Jean

C’est devant le quartier général de la garnison Montréal que le drapeau Bell cause pour la cause a été levé.

Photo: Cplc Duchesne-Beaulieu - 2e Division du Canada

L’ELRFC et le 25 DAFC remportent le trophée Étoile

Lors de la clôture de la Campagne de charité en milieu de travail de la Défense nationale, les organisateurs ont annoncé que l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes a remporté le trophée Étoile pour la garnison Saint-Jean. À la garnison Montréal, ce trophée a été remis au 25e Dépôt d’approvisionnements des Forces canadiennes. Ces trophées soulignent les deux équipes s’étant les plus démarquées à tous les niveaux. Félicitations aux gagnants!

De la grande visite à la garnison Saint-Jean

À la demande du lieutenant-colonel Mohamad Ali Shamas, commandant de la 3e Unité de soutien du Canada (3 USC), Jean-François Bernard, gestionnaire du conditionnement physique, sport et loisir à la garnison Montréal, a organisé une

visite des nouvelles installations sportives de la garnison Saint-Jean le 2 février en avant-midi. Après avoir découvert les lieux, les membres de la 3 USC ont eu l’opportunité de s’entraîner et de s’amuser.

Colloque canadien sur la sécurité internationale

Le 11 février, le Collège militaire royal de Saint-Jean (CMR Saint-Jean) sera l’hôte du Colloque canadien sur la sécurité internationale auquel participeront plusieurs étudiants universitaires oeuvrant dans le domaine de la sécurité internationale. L’événement est organisé par le Centre sur la gouvernance sécuritaire et de crise, en collaboration avec le Collège militaire royal du Canada et l’Université Bishop.

Les sujets au programme seront la sécurité climatique et environnementale, la politique des grandes puissances, le maintien de la paix ainsi que la sécurité et

les nouvelles technologies. Cet événement est destiné aux étudiants de premier cycle québécois, canadiens et internationaux.

Après cinq éditions présentées à l’Université Bishop, l’événement se déroulera dorénavant en alternance entre le CMR Saint-Jean et le CMR du Canada. Cette journée vise à donner une tribune aux étudiants au baccalauréat pour présenter leurs résultats de recherche, interagir avec des chercheurs et experts et à élargir leurs réseaux avec leurs pairs, les professeurs et les professionnels.

Les représentants de l’équipe de l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes posant fièrement avec le trophée Étoile.

Photo: Cpl Zamir Muminiar – Imagerie Saint-Jean

Photo : Yves Bélanger

Visionnez la vidéo

Une année haute en musique

|Pierre-Alexandre Desrosiers et Christine Geoffrion, ELRFC

L’année 2022 a rétabli une presque normalité pour l’ensemble de musique de l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes (ELRFC). Celui-ci joue un rôle majeur dans les opérations de l’École et pour son rayonnement dans les communautés civiles et militaires.

La pandémie aura parsemé un bon lot d’embûches sur le chemin de l’ensemble dont les activités principales se centrent autour de rassemblements. Toutefois, à l’opposé de certaines autres formations, elle aura également eu des effets positifs puisque la musique de l’ELRFC a été un des seuls ensembles à continuer de jouer puisque les parades de fin de cours étaient maintenues malgré les différentes restrictions en place.

Après avoir fait le plein de militaires réservistes au début de l’été 2022, l’ensemble voyait beaucoup de ses activités reprendre: soupers régimentaires,

événements publics extérieurs, concerts et autres. Les musiciens d’exception de l’École ont pu exposer tout leur talent au public, notamment lors d’un concert à Richelieu qui a réuni 31 musiciens lors du Festival de musique à l’image de Richelieu. Adjudant Martin Savard, directeur de la musique, est particulièrement fier de cette prestation et de ses musiciens, surtout que le commandant de l’École, lieutenant-colonel Chung Wong, et d’autres représentants étaient présents, signe de l’importance de cette activité. En 2022, l’ensemble a offert plus d’une dizaine de prestations extérieures, en plus des cérémonies de fin de cours.

En 2023, l’ensemble tentera de regagner son niveau d’engagement prépandémique en renouant avec des événements qui n’ont pas été à l’agenda depuis deux ans et en dénichant de nouvelles opportunités d’entrer en contact avec le public par la musique. L’avenir semble donc radieux, plein de défis à surmonter, mais plein d'occasions exaltantes !

Recevez les dernières nouvelles en matière de diversité

Chaque mois, l’équipe Diversité + publie une infolettre dans laquelle on retrouve du contenu sur les formations, activités et publications récentes. Rappelons que l’équipe D+ a vu le jour en 2017 afin de sensibiliser les différentes chaînes de commandements de la région Montréal aux préoccupations des groupes visés par cette initiative et favoriser leur inclusion. Ces groupes sont les femmes et l’Op HONOUR, les personnes 2ELGBTQI+, les minorités visibles, les Autochtones, les personnes handicapées et celles de religions et spiritualités variées. Pour s’abonner à l’infolettre: camille.lague@forces.gc.ca

Au Carnaval d’antan de Standbridge East, l’adjudant Martin Savard dirige la Musique de l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes.

108 000 LITRES DE VAPEUR À L’HEURE POUR NOUS TENIR AU CHAUD

|Yves Bélanger, Servir

Plusieurs l’ignorent, mais de nombreuses bases et escadres de la Défense nationale sont autosuffisantes pour chauffer ou climatiser leurs bâtiments. C’est le cas de la garnison Saint-Jean qui dispose d’une centrale thermique en activité 24 heures par jour, été comme hiver.

C’est la vapeur produite par ses quatre chaudières qui permet de chauffer 95 % de la méga-structure et les hangars H-101, H-102, H-103 et H-104. Rattaché à la méga, le bâtiment du nouveau centre sportif dispose quant à lui d’un chauffage indépendant.

Le gaz naturel est le combustible principalement utilisé pour chauffer les chaudières. L’huile légère peut prendre le relais en cas de panne de gaz naturel. «Lors de sa création, la centrale thermique était alimentée au char-

bon», indique Francis Roy, surintendant à l’Unité des opérations immobilières (Québec) – Détachement Saint-Jean (UOI (Québec) – Det SaintJean). D’ailleurs, les contenants d’entreposage du charbon sont toujours visibles au plafond pour nous le rappeler.

La chaleur produite par la vapeur de la centrale se rend à la méga-structure et aux hangars par des tuyaux souterrains. «Pendant plusieurs années, ils étaient hors terre. Cela créait une perte de chaleur importante. C’est pourquoi ils ont été enfouis au cours des années 1970», poursuit M. Roy.

Pour arriver à chauffer un immense bâtiment tel que la méga ainsi que quatre grands hangars, il faut évaporer des milliers de livres de vapeur à l’heure. C’est pourquoi la centrale thermique dispose de quatre chaudières. Chacune d’elle peut produire 36 000 livres de vapeur à l’heure.

La centrale thermique de la garnison Saint-Jean a été aménagée en 1962.

Photo : Yves Bélanger

Ces chaudières ne fonctionnent pas nécessairement toutes en même temps. Actuellement, trois chaudières réussissent à produire la vapeur nécessaire en période de pointe. «Cela nous permet de procéder à l’entretien de la quatrième», explique Jean-Nicolas Minville, opérateur à l’UOI (Québec) – Det Saint-Jean. L’été, une seule chaudière est nécessaire pour chauffer les bâtiments.

Des cures de rajeunissement

C’est en 1962 que la centrale thermique de la garnison Saint-Jean a été construite et qu’elle a reçu ses trois premières chaudières. En 1979, une quatrième chaudière a été ajoutée pour chauffer la Méga. Au fil des ans, la centrale a subi quelques modifications afin de la moderniser et ses chaudières ont été adaptées aux nouvelles technologies. Plusieurs autres équipements sont toujours en place et fonctionnels.

La technologie a entre autres permis de réduire considérablement le nombre d’opérateurs. Aujourd’hui, une équipe de huit personnes, formée d’opérateurs, d’un surintendant et d’un mécanicien de maintenance est suffisante pour assurer son bon fonctionnement. «Autrefois, il fallait pratiquement un employé par chaudière en fonction pour s’assurer de la bonne pression de la vapeur. Aujourd’hui, tout est automatisé», mentionne Francis Roy.

Celui-ci explique que les membres de son équipe sont aussi appelés à l’aide à certains moments lorsque des bruits mécaniques se font entendre dans différents bâtiments de la garnison. «Puisque nous sommes en activité 24 heures par jour, nous servons de premier répondant pour ce type de situation. Notre équipe est souvent capable de régler le problème à distance. Sinon, nous communiquons avec les corps de métiers aptes à se rendre sur place.»

Des emplois peu communs

L’équipe de la centrale thermique de la garnison Saint-Jean est formée d’un surintendant, d’opérateurs et d’un mécanicien de machines fixes.

• Le surintendant possède la qualification nécessaire en vertu des lois et règlements sur les mécaniciens de machines fixes et les appareils sous pression afin de diriger l’installation d’appareils sous pression.

• Les opérateurs surveillent le fonctionnement des équipements sous pression, 24 heures par jour, et exécutent des tâches d’entretien.

• Le mécanicien de machines fixes a pour principale fonction la maintenance des équipements de la centrale thermique.

Pour exercer les métiers d’opérateurs et de mécaniciens de maintenance, il est nécessaire de posséder un diplôme d’études professionnelles en mécanique de machines fixes et de détenir un certificat de production d’énergie.

On retrouve des mécaniciens de machines fixes dans l’industrie lourde, chimique/pétrochimique, dans l’industrie alimentaire (par exemple chez Molson, Labatt, Kraft-Heinz), dans les édifices institutionnels ainsi que dans les immeubles à bureaux.

À noter qu’il y a pénurie de personnel dans ces métiers.

C’est l’eau qui fait la différence!

C’est la surveillance rigoureuse de la qualité de l’eau par les membres de l’équipe qui a notamment permis de conserver les chaudières et équipements en bon état. La centrale possède d’ailleurs son propre petit laboratoire.

Chaque jour, l’eau y est analysée et traitée. «Nous devons éliminer les minéraux qu’elle contient pour éviter que de la calcification et de la corrosion se développent dans les chaudières, tuyaux et autres équipements. C’est comme ça que nous avons réussi à conserver plusieurs pièces d’origine», signale M. Minville.

Dans le fonctionnement d’une telle centrale, il n’y a aucune place pour la négligence. «Notre équipe a beaucoup de responsabilités. Nous devons nous assurer que tout fonctionne sans anicroche afin de ne pas faire face à une panne majeure du système de chauffage et de climatisation.»

Des plans pour l’avenir

La centrale thermique telle qu’on la connaît est appelée à changer encore afin de s’adapter aux nouvelles technologies et normes environnementales. Parmi les changements possibles, il y a celui de passer d’un chauffage à la vapeur à un chauffage à l’eau chaude. «Dans un avenir plus ou moins rapproché, la centrale devrait aussi être alimentée à l’électricité», indique Francis Roy.

Jean-Nicolas Minville, opérateur à l’Unité des opérations immobilières (Québec).

Photo : courtoisie

Alain Marquis et Francis Roy, respectivement opérateur et surintendant à l’Unité des opérations immobilières (Québec) – Détachement Saint-Jean.

Photo : courtoisie

Le saviez-vous?

• La fumée qui s’échappe des cheminées est composée de 90 % de vapeur et de seulement 10 % de CO2

• L’eau des chaudières qui se transforme en vapeur prend 1700 fois son volume (à l’air libre).

• La garnison Montréal et le Collège militaire royal de Saint-Jean chauffent également plusieurs de leurs bâtiments grâce à une centrale thermique.

• L’énergie produite par la centrale (40 000 kWh) pourrait chauffer jusqu’à 5 000 maisons uni-familiales.

• Le système de climatisation équivaut à 1 100 unités de climatisation murales.

Photo : courtoisie

Avant les années 1970, les tuyaux de transport de chaleur étaient extérieurs.

Photo : archives

Conférence sur la santé mentale

Mercredi 15 février, de 13 h à 14 h 30

La Promotion de la santé présentera un dîner-conférence sur Teams intitulé Santé mentale: les rôles de la nutrition et de l’activité physique. C’est un rendez-vous pour les militaires et les employés civils de la Défense (fonctionnaires et employés des Fonds non publics).

Information: carl.coicou@forces.gc.ca Inscription: promosantemtl@forces.qc.ca

Papa et moi : sortie aux quilles

Dimanche 19 février

Le Centre de ressources pour les familles des militaires invite les familles militaires au Centre Multisports de Saint-Jean pour jouer une partie de petites quilles. L’activité est gratuite (pour les militaires et les membres de leur famille immédiate), mais les places sont limitées.

Information et inscription

Vie militaire 101 : un atelier pour mieux comprendre la vie militaire

Mercredi 22 février, à 18h45 (anglais)

Le Centre de ressources pour les familles des militaires invite les proches des militaires récemment enrôlés pour une conférence virtuelle pour les aider à mieux comprendre les étapes de la carrière du militaire, le mode de vie militaire et présenter les ressources et services offerts aux familles. L’atelier est gratuit et traduit simultanément. Un atelier en français aura lieu le mercredi 22 mars, à 18 h 45.

Information et inscription

Atelier de coulage de vitraux

Samedi 25 février, point de service du CRFM à Saint-Hubert

Le Centre de ressources pour les familles des militaires invite les proches de militaires déployés (ou qui le seront dans un avenir très rapproché) à une activité de groupe permettant de créer des liens au sein de la communauté et de se soutenir mutuellement.

Information et inscription

Éducazoo au CRFM

Vendredi 3 mars, 10 h 30 à midi

Éducazoo sera de passage au point de service du Centre de ressources pour les familles des militaires de SaintHubert pour présenter des animaux exotiques.

Information et inscription

Carnaval à la garnison Montréal

Jeudi 16 février, 8 h

Les Programmes de soutien du personnel vous convient à une journée d’activités hivernales amusantes sur le site de la garnison Montréal.

Information et inscription

Stratégies d'épargne fiscale, CELI et REER

22 février, 12 h (en français)

22 février, 13 h (en anglais)

La Financière SISIP propose un webinaire sur les stratégies fiscales. Son objectif est de vous aider à mieux comprendre où va l'importante déduction fiscale prélevée sur votre paie et comment réduire ce montant. Au programme: la structure fiscale du Canada et les crédits d'impôt et déductions disponibles pour réduire vos impôts. On y expliquera également les bases des comptes enregistrés, notamment le CELI et le REER, et la façon dont ils peuvent être utilisés pour réduire votre facture fiscale et épargner davantage pour votre avenir.

Inscription

Pour bien préparer votre fin de vie

Jeudi 23 février, 14 h à 16 h

La filiale 079 – Richelieu de la Légion royale canadienne, en collaboration avec Service Canada, invite ses membres, les non-membres et leurs amis à une conférence qui portera sur le testament, la succession, le mandat de protection et les préarrangements funéraires. L’activité se tiendra dans ses locaux situés au 745, rue des Carrières, à Saint-Jean-sur-Richelieu. Une collation sera servie.

Information et réservation: 450 357-1390 ou 438 820-7654

Conseil du mois: l’infidélité

Mardi 28 février, plateformes virtuelles du CRFM

Les travailleurs sociaux du Centre de ressources pour les familles des militaires (CRFM) vous offriront de l’information sur l’infidélité: le processus décisionnel de rester ou quitter un couple, ainsi que comment réussir une séparation tout en s’assurant du bien-être des enfants

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Randonnée en raquettes à Farnham

Samedi 11 mars, 18 h 30 à 20 h 30

L’équipe des loisirs vous invite au site d’entraînement de Farnham pour une randonnée nocturne en raquettes. Les raquettes, bâtons et lampes frontales sont fournis. Gratuit pour les membres du Plan PSP et 10,00 $ pour les nonmembres. Les participants doivent être âgés d’au moins 12 ans.

Inscription obligatoire avant le 27 février au 450 358-7099 # 7262.

Initiation au ski de fond et fatbike

Samedi 11 mars, 10 h à 16 h

L’équipe des loisirs vous invite à la garnison Saint-Jean pour essayer le ski de fond et le fatbike. Les skis, bottes, bâtons et fatbikes (vélos à pneus surdimensionnés) sont fournis.

Information: 450 358-7099 # 7262

Sortie de ski alpin

Samedi 18 mars, 18 h à 21 h

L’équipe des loisirs invite tous les skieurs à une soirée au mont Saint-Bruno. Un accompagnateur instructeur sera présent afin d’initier les débutants. Les skis, bâtons, bottes et casques sont fournis. Prix membres du Plan PSP: enfants 30 $ et adultes 45 $. Prix non-membres: enfants 45 $ et adultes 60 $. Les participants doivent être âgés d’au moins 8 ans.

Inscription obligatoire avant le 4 mars au 450 358-7099 # 7262.

Premier Salon des vétérans

Samedi 11 mars, 10 h à 15 h

La filiale 079 – Richelieu de la Légion royale canadienne invite les militaires actifs, les vétérans et leur famille au premier Salon des vétérans. Divers organismes offrant des services aux vétérans seront sur place (Réseau transition des vétérans, Fondation québécoise des vétérans, Vétérans UN/NATO, Centre de ressources pour les familles des militaires). L’activité se tiendra dans ses locaux situés au 745, rue des Carrières, à SaintJean-sur-Richelieu.

Information: 450 357-1390 ou 438 820-7654

Sortie à la cabane à sucre

Samedi 25 mars, 10 h à 15 h

L’équipe des loisirs vous invite à profiter d’un repas dans une érablière de Mont-Saint-Grégoire. Animation et jeux seront au programme. Prix membres du Plan PSP: enfants 20 $ et adultes 25 $. Prix non-membres: enfants 30 $ et adultes 35 $.

Inscription obligatoire avant le 13 mars au 450 358-7099 # 7262.

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40 ANS DE SOBRIÉTÉ POUR LE VÉTÉRAN CLAUDE NADEAU

|Yves Bélanger

Le 18 novembre 1982, alors âgé de 36 ans, le vétéran Claude Na deau a pris une importante décision, celle d’arrêter de boire de l’al cool. Quarante ans plus tard, il nous raconte son histoire.

Claude Nadeau est né au sein d’une famille qu’il qualifie de dysfonction nelle. «Mon père était alcoolique et sans doute que son propre père l’était aussi. C’était assez difficile à la maison.»

En 1962, il décide de s’enrôler. «J’avais 17 ans. À cette époque, à Thetford Mines, il y avait une unité de la Réserve, le 15e Escadron de génie. Comme plusieurs membres de ma famille, j’ai décidé de goûter à la vie militaire.»

Un peu plus de deux ans plus tard, il émigre aux États-Unis et s’enrôle au sein de la US Navy. «Je buvais de l’alcool à l’occasion, mais sans plus. Dans plusieurs états américains, l’âge de légal pour consommer est 21 ans. Je n’avais que 20 ans quand je suis débarqué là-bas. Je n’avais pas vraiment le droit de boire.» Il est resté deux ans au sein de la marine américaine. «Après six mois passés en mission sur la Méditerranée, j’ai décidé de reve nir vivre à Thetford Mines.»

C’est à partir de l’année suivante qu’il a commencé à développer une dé pendance à l’alcool. «Je crois que dans le fond, une partie de moi regrettait d’avoir quitté la vie militaire. C’est comme si je n’avais pas été au bout de cet accomplissement.» Pour lui, boire était aussi une façon d’oublier les dif ficultés de son enfance et celles de sa vie quotidienne.

Ayant fait son cours commercial, il devient comptable. «C’est au cours de cette période que j’ai rencontré Francine, qui est devenue mon épouse. En fant elle aussi d’un père alcoolique, nous avions plusieurs blessures com munes.»

Plus le temps passe et plus l’alcool prend de la place au sein de la vie de Claude Nadeau. «Quand nous commencions à boire, nous avions de la difficulté à arrêter.» Quand sa fille Marie-Ève est née, M. Nadeau a dé cidé d’aller célébrer dans un bar avec des amis. «Je suis reparti chez moi avec mon automobile et j’ai été intercepté par les policiers pour ivresse au volant.»

Un nouveau départ

Pendant une douzaine d’années, Claude Nadeau a poursuivi sa chute vers le fond du baril. En 1982, il s’est fait à nouveau arrêter par les policiers pour ivresse au volant. «L’un des policiers que je connaissais m’a alors demandé: Mais qu’est-ce que tu es en train de faire de ta vie?» C’est à ce moment que M. Nadeau a décidé de changer de mode de vie. «Le 18 novembre 1982, j’ai pris la décision de suivre une thérapie dans une maison spécialisée à Pointe-Calumet.»

|Yves Bélanger, Servir

Le 18 novembre 1982, alors âgé de 36 ans, le vétéran Claude Nadeau a pris une importante décision, celle d’arrêter de boire de l’alcool. Quarante ans plus tard, il nous raconte son histoire.

Claude Nadeau est né au sein d’une famille qu’il qualifie de dysfonctionnelle. «Mon père était alcoolique et sans doute que son propre père l’était aussi. C’était assez difficile à la maison.»

En 1962, il décide de s’enrôler. «J’avais 17 ans. À cette époque, à Thetford Mines, il y avait une unité de la Réserve, le 15e Escadron de génie. Comme plusieurs membres de ma famille, j’ai décidé de goûter à la vie militaire.»

Un peu plus de deux ans plus tard, il émigre aux États-Unis et s’enrôle au sein de la US Navy. «Je buvais de l’alcool à l’occasion, mais sans plus. Dans plusieurs états américains, l’âge légal pour consommer est 21 ans. Je n’avais que 20 ans quand je suis débarqué là-bas. Je n’avais pas vraiment le droit de boire.» Il est resté deux ans au sein de la marine américaine. «Après six mois passés en mission sur la Méditerranée, j’ai décidé de revenir vivre à Thetford Mines.»

C’est à partir de l’année suivante qu’il a commencé à développer une dépendance à l’alcool. «Je crois que dans le fond, une partie de moi regrettait d’avoir quitté la vie militaire. C’est comme si je n’avais pas été au bout de cet accomplissement.» Pour lui, boire était aussi une façon d’oublier les difficultés de son enfance et celles de sa vie quotidienne.

Ayant fait son cours commercial, il devient comptable. «C’est au cours de cette période que j’ai rencontré Francine, qui est devenue mon épouse. Enfant elle aussi d’un père alcoolique, nous avions plusieurs blessures similaires.»

Plus le temps passe et plus l’alcool prend de la place dans la vie de Claude

Claude Nadeau alors qu’il était magasinier 3e classe dans la US Navy. Photo : courtoisie

Nadeau. «Quand nous commencions à boire, nous avions de la difficulté à arrêter.» Quand sa fille Marie-Ève est née, M. Nadeau a décidé d’aller célébrer dans un bar avec des amis. «Je suis reparti chez moi avec mon automobile et j’ai été intercepté par les policiers pour ivresse au volant.»

Un nouveau départ

Pendant une douzaine d’années, Claude Nadeau a poursuivi sa chute vers le fond du baril. En 1982, il s’est fait à nouveau arrêter par les policiers pour ivresse au volant. «L’un des policiers que je connaissais m’a alors demandé: Mais qu’est-ce que tu es en train de faire de ta vie?» C’est à ce moment que M. Nadeau a décidé de changer de mode de vie. «Le 18 novembre 1982, j’ai pris la décision de suivre une thérapie dans une maison spécialisée à Pointe-Calumet.»

Travail sur soi

Le vétéran explique que la thérapie lui a permis de revenir en arrière et de vraiment prendre conscience qu’il était en train de ruiner sa vie et celle de sa famille. «Cela m’a aussi donné la chance de régler certaines choses du passé. J’ai vraiment réalisé à quel point j’étais mal dans ma peau.»

À compter du moment où il a cessé de boire, M. Nadeau a commencé à écrire dans un journal personnel qu’il ne voulait plus boire d’alcool. «J’ai écrit cette phrase tous les jours, pendant au moins un mois. C’était une façon pour moi d’ancrer profondément dans mon subconscient que l’alcool, c’était fini pour moi.»

Le vétéran a réussi à vaincre sa dépendance et n’a plus jamais touché à l’alcool. «À un moment donné, j’ai vécu quelque chose de difficile et je me suis retrouvé dans un bar. Après quelques minutes, je me suis dit: mais qu’est-ce que tu fais là? Et je suis tout de suite reparti.»

Pour arriver à ses fins, Claude Nadeau s’est aussi rendu régulièrement aux rencontres des Alcooliques anonymes de sa région. «Ma femme et moi, on y va encore de temps en temps. En fait, je suis le plus âgé du groupe. J’aime bien avoir la chance de rencontrer des plus jeunes et de me nourrir de leur histoire et de leur progression. Cela me rappelle que je suis passé par là.» Pour mieux comprendre les dépendances et leurs effets, le résidant de Thetford Mines a également fait des études à l’Université de Sherbrooke et obtenu un certificat en intervention en dépendance.

Aller chercher de l’aide

Lorsqu’on lui demande s’il a des conseils à donner aux personnes qui sont aux prises avec une dépendance à l’alcool ou à une autre substance, M. Nadeau parle immédiatement de l’importance de ne pas rester seul avec son problème. «Il y a plein d’endroits qui offrent des services d’aide. Il ne faut jamais avoir honte de dire qu’on fréquente les Alcooliques anonymes ou une autre organisation du genre.»

Pour le vétéran, il est important d’être capable de partager son histoire, de s’extérioriser. «La thérapie, c’est une excellente façon de le faire et je la conseille fortement.»

Le vétéran a travaillé de 1965 à 1967 au sein de la Marine américaine. Photo : courtoisie

Claude Nadeau et son épouse, Francine Vallières. Photo : courtoisie

Si vous souhaitez obtenir de l’aide concernant vos habitudes de consommation, voici quelques ressources:

• Clinique médicale garnison Saint-Jean 450 358-7099 # 7798

• Clinique médicale garnison Montréal 514 252-2777 # 4668

Alcooliques anonymes

Si les habitudes de consommation d’un membre de votre famille vous affectent, vous pourrez trouver de l’aide auprès de ces ressources:

Al-Anon : pour les gens préoccupés par la consommation d’alcool d’un proche

Alateen : pour les adolescents affectés par l’alcoolisme d’une autre personne

28 jours sans alcool?

|Maxime Brouillard, spécialiste de la Promotion de la Santé

Si, comme des milliers de personnes, vous profitez du mois de février pour relever le défi de ne pas consommer d’alcool, l’équipe de la Promotion de la santé vous rappelle ces quelques points:

• Prenez conscience de votre humeur, énergie, sommeil, etc. Des sensations positives pourraient vous encourager à adopter des habitudes de consommation d’alcool plus saines une fois le défi complété.

• Ne vous flagellez pas si vous consommez de l’alcool durant le mois (ex.: Super Bowl ou Saint-Valentin). Un écart n’annulera pas tous les bénéfices des journées de sobriété.

• 28 jours moins d’alcool: dépendamment de vos habitudes de consommation d’alcool, il pourrait s’avérer plus réaliste, voire sécuritaire, de viser une réduction de votre consommation plutôt qu’une abstinence complète.

• Sans alcool, mais avec cannabis? La substitution de l’alcool par le cannabis peut amenuiser certains effets bénéfiques de l’arrêt d’alcool.

• Attention à l’effet rebond! Vous pensez à célébrer la complétion de votre défi en virant une méchante brosse? Il y a mieux comme récompense!

Au-delà des bénéfices ressentis à court terme, un défi sans alcool est une bonne occasion de poser un regard sur la relation qu’on entretient avec l’alcool.

Promotion de la santé

Le vétéran Claude Nadeau a longtemps été impliqué dans la filiale de la Légion royale canadienne de sa région. Photo : courtoisie

En route vers le Championnat national de course des Forces canadiennes

|Yves Bélanger, Servir

Depuis quelques années, lieutenant de vaisseau Simon Bullock, du Navire canadien de Sa Majesté Donnacona, consacre plusieurs heures par semaine à son sport favori: la course à pied. Il se prépare actuellement en vue du Championnat national de course des Forces canadiennes qui se tiendra à Ottawa, du 23 au 28 mai. Il compte participer à l’épreuve du 5 km.

Ltv Bullock n’en sera pas à sa première participation à ce championnat. Il a commencé à courir en voyageant à travers le pays, en allant d'une base à l'autre pour les formations requises pour son métier. Il soutient que la course à pied est un sport accessible. «On ne peut pas apporter grand-chose lors de ces déplacements, mais il y a toujours de la place pour une paire de chaussures de course.»

Pour lui, le rythme, la distance et les records personnels sont de grands motivateurs. «J'aime aussi la simplicité de sortir et de m'amuser avec des amis afin d'explorer de nouveaux endroits.»

Outre la course à pied, l’officier aime aussi s’adonner à différents sports. «Ces jours-ci, j'aime organiser et participer à des matchs de hockey-balle et faire de l'escrime au sein de mon unité. C'est une belle façon de garder la forme ou de se défouler.»

Championnat national de course

Il dit avoir bien hâte de se rendre à Ottawa afin de vivre une fin de semaine de sport avec d’autres passionnés de course à pied comme lui. «Cet événement est tellement bien organisé! C'est très motivant de voir tous les talents réunis là-bas et de montrer le travail acharné qui est nécessaire pour atteindre ce niveau de forme physique.»

Cette année, son principal objectif sera de participer au championnat en

étant plus détendu. «J’aimerais faire une course avec un rythme plus équilibré, du début à la fin.»

Rigueur d’entraînement

Quelques mois avant une compétition, Ltv Bullock essaie de courir pas moins de 70 km par semaine. «En général, mes semaines sont structurées autour d'un entraînement pour la vitesse, d'une longue course avec quelques courses de récupération et des courses de style aérobiques.» Pour lui, ces séances d'entraînement aident à développer la force et l'endurance. «Les courses aérobiques fournissent entre autres un certain maintien pendant que le corps se remet des courses difficiles.»

Bien qu’il soit très rigoureux au niveau de l’entraînement, il considère toutefois important d'avoir un plan flexible. «L’important, c’est de profiter du sport sans se blesser, en restant responsable et concentré sur mes objectifs.»

Pour éviter les blessures dans la pratique de la course, Ltv Bullock essaie de trouver des moments tout au long de la journée pour faire des étirements légers. «Comme plusieurs coureurs, je dispose aussi d’accessoires tels que des balles de crosse, des rouleaux à pâtisserie, des rouleaux en mousse pointus et des pistolets de massage qui peuvent être très utiles pour détendre les muscles.»

Quelques conseils

Quand des collègues lui demandent des conseils pour débuter la course à pied, Ltv Bullock leur suggère de commencer petit et de viser la constance. «Sortir faire un jogging de 3 km, trois fois par semaine, est bien mieux que d'essayer de faire 10 km une fois par semaine. Je dis aux gens de développer de saines habitudes et une routine et de voir où cela les mène.» Il suggère aussi de se fixer une course comme objectif et de se préparer en conséquence.

Lieutenant de vaisseau Simon Bullock, du Navire canadien de Sa Majesté Donnacona, lors d’un Championnat national de course des Forces canadiennes ultérieure. Photo courtoisie

Les PSP vous proposent…

L’équipe des Programmes de soutien du personnel de la région Montréal offre une vaste gamme de services aux membres de

Basketball masculin: venez encourager nos athlètes

Le vélo réinventé!

14 au 17 février

Garnison Saint-Jean

Pour les militaires et employés civils de la Défense

La Garnison Saint-Jean sera l’hôte du Championnat régional de basketball masculin des Forces canadiennes. Ne manquez pas l’occasion d’encourager notre équipe locale, les Patriotes, les Lions de Valcartier, les Nationals d’Ottawa et celle de Bagotville. L’événement se tiendra au gymnase.

Conférence sur la santé mentale

15 février - 13 h à 14 h 30

Plateforme Teams

Pour les militaires et employés civils de la Défense

La Promotion de la santé présentera sur Teams la conférence intitulée Santé mentale: les rôles de la nutrition et de l’activité physique.

Information: carl.coicou@forces.gc.ca

Inscription: promosantemtl@forces.qc.ca

C’est le Carnaval PSP

Jeudi 16 février

Garnison Montréal

Pour tous

Profitez du Carnaval PSP pour vous amuser et bouger ! Voici la liste des activités prévues:

8 h à 9 h 30 : défi du Yéti : petite course sur la piste de 400 mètres, incluant quatre obstacles. Inscription obligatoire 10 h à 11 h 30 : capturer le drapeau: l’équipe qui capture trois drapeaux et les protège pendant deux minutes l’emporte !

Information et inscription: 514 252-2777 # 2476 ou jonathan.gauthier-larochelle@forces.gc.ca

Grâce aux fatbikes, les amateurs de vélo sont comblés puisqu’ils peuvent pédaler à l’année! Aux garnisons Saint-Jean et Montréal, les boutiques plein air en font la location à des prix avantageux. Quelle bonne façon d’essayer ces nouveaux types de vélo ! Informez-vous, car ce service est offert à tous, qu’il s’agisse de location à court ou long terme ! Notez que les coûts de location sont moins élevés pour les membres du Plan PSP que pour les clients réguliers.

À la garnison Saint-Jean, la boutique est située dans le local M-174 du centre des sports.

À la garnison Montréal, la boutique est située à l’entrée du gymnase.

Découvrez les articles en location aux boutiques

Randonnée en raquette

Samedi 11 mars - 18 h 30 à 20 h 30 Site d’entraînement de Farnham Pour tous

L’équipe des loisirs vous invite à une randonnée nocturne en raquettes. Les raquettes, bâtons et lampes frontales sont fournis. Gratuit pour les membres du Plan PSP et 10,00 $ pour les non-membres. Les participants doivent être âgés d’au moins 12 ans. Inscription obligatoire avant le 27 février au 450 358-7099 # 7262.

la communauté militaire et aux citoyens. Profitez-en!

Ski de soirée

C’est le temps des sucres!

Samedi 25 mars, 10 h à 15 h

Mont Saint-Grégoire

Pour tous

L’équipe des loisirs vous convie à un repas dans une érablière où animation et jeux seront au programme. Prix membres du Plan PSP: enfants 20 $ et adultes 25 $. Prix non-membres: enfants 30 $ et adultes 35 $. Inscription obligatoire avant le 13 mars au 450 358-7099 # 7262.

Samedi 18 mars - 18 h à 21 h

Mont Saint-Bruno

Pour tous

L’équipe des loisirs invite tous les skieurs à profiter de cette sortie. Un accompagnateur instructeur sera présent afin d’initier les débutants. Les skis, bâtons, bottes et casques sont fournis. Prix membres du Plan PSP: enfants 30 $ et adultes 45 $. Prix non-membres: enfants 45 $ et adultes 60 $. Les participants doivent être âgés d’au moins 8 ans. Inscription obligatoire avant le 4 mars au 450 358-7099 # 7262.

Sports militaires

Nos Patriotes vaincus en demi-finale

L’équipe des Patriotes a été vaincue 4-2 en demi-finale par The Nationals d’Ottawa le 2 février dans le cadre du Championnat régional de hockey junior des Forces canadiennes qui avait lieu à la base Valcartier.

Découvrez les différentes plateformes numériques des PSP – Région Montréal !

Ce sont les Lions de Valcartier qui ont remporté la grande finale après avoir battu l’équipe d’Ottawa par la marque de 2-1, le 3 février.

Le Honda CR-V 2023 : évolution et non révolution !

À bord, on constate rapidement que le CR-V offre beaucoup plus d’espace intérieur qu’on pourrait espérer, vu ses dimensions extérieures qui sont dans la moyenne pour cette catégorie de véhicules. Les sièges avant et la banquette arrière offrent un bon confort, sauf pour l’assise du milieu à l’arrière qui gagnerait à être améliorée. L’espace-coffre présente un volume de 2 166 litres en rabaissant les sièges arrière qui se rabattent à 60/40. Le CR-V est plus utilitaire que sport par son aménagement intérieur et son comportement routier, contrairement à l’un de ses concurrents, le Mazda CX-5. Ce dernier est assurément plus sport qu’utilitaire, avec un volume de chargement de seulement 1 687 litres.

Le Honda CR-V 2023 : évolution et non révolution !

|Jean-François Ross, chroniqueur automobile

Présentée pour la première fois en 2022 en Amérique du Nord, la sixième génération du Honda CR-V est toujours fidèle à la tradition. La ligne extérieure a été légèrement modifiée, mais rien de drastique, pour ne pas ébranler les inconditionnels de la marque nippone. Honda a voulu être fidèle à la tradition avec cette dernière génération : évolution et non révolution!

En 2022, le Honda CR-V est au deuxième rang des VUS compacts les plus vendus en Amérique du Nord. Il nous est offert en cinq versions. Pour ceux qui désirent un VUS mieux adapté à nos conditions hivernales, les versions LX, Sport, EX-L et Touring Hybrid sont munies des quatre roues motrices. La version LX 2WD, elle, ne propulse que les roues avant. Le prix demandé pour ce petit utilitaire sport varie de 36 855 $ pour le LX 2WD jusqu’à 50 955 $ pour le modèle haut de gamme Touring Hybrid.

Toutes les versions non hybrides du Honda CR-V sont munies du même moteur. Il comporte quatre cylindres de 1,5 litre turbocompressé qui produit 190 chevaux à 6 000 tours/minute et qui génère 179 livres-pieds de couple de 1 700 à 5 000 tours/minute. En plus de la turbo-compression, on a droit à l’injection directe qui contribue grandement à l’économie de carburant. Ce moteur, jumelé à la transmission automatique à variation continue, offre une puissance adéquate. L’économie de carburant est au rendez-vous et pour encore plus d’économie, la version Touring Hybrid est dotée d’un moteur quatre cylindres de 2,0 litres jumelés aux moteurs électriques qui développent 204 chevaux et 247 livres-pieds de couple.

L’aménagement intérieur très similaire à l’ancienne génération, mais Honda a fait ses devoirs en améliorant le confort et l’insonorisation, au grand plaisir de son conducteur et de ses passagers. Tant pour une utilisation urbaine que pour de grands voyages avec la famille, sa consommation raisonnable de carburant devrait vous satisfaire. De plus, le CR-V est fabriqué au Canada, à Alliston en Ontario. Une autre façon d’encourager l’économie canadienne!

Je tiens à souligner l’excellente collaboration de Honda Canada pour l’essai routier du Honda CR-V Sport 2023.

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Chaque édition, 7 000 militaires et employés civils de la Défense reçoivent Servir par courriel. Informez-vous sur nos tarifs publicitaires

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