Neuf semaines pour devenir militaire

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9 SEMAINES POUR DEVENIR MILITAIRES

1. Vie militaire 4. Maniement d’armes 7. CBRN
2. Exercices et tenues 5. Compétences militaires
Entraînement en campagne
3. Premiers soins 6. Entraînement physique 9. Fin de cours

Neuf articles pour expliquer la formation des recrues

En avril prochain, Servir présentera le premier article d’une série sur la Qualification militaire de base (QMB) offerte à l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes (ELRFC). Mois après mois, vous découvrirez, en mots et en images, le contenu de la formation et vous lirez des entrevues avec du personnel de l’École et des recrues.

Lieutenant-colonel Chung Wong, commandant de l’ELRFC, est très fier de collaborer avec le journal de la communauté militaire de la région de Montréal. « Cela va permettre aux militaires actifs et aux vétérans de voir à quoi ressemble maintenant chacune des semaines de formation au sein de notre établissement. Pour les employés civils de la Défense et les citoyens, ce sera l’occasion de mieux comprendre la réalité des recrues. »

Depuis avril 2023, la nouvelle QMB est basée sur quatre piliers fondamentaux : conduite professionnelle et culture, résilience, condition physique et compétences militaires. Cette nouvelle approche a été priorisée pour favoriser à la fois le savoir-faire et le savoir-être. « Nous avons aussi misé sur le renforcement positif auprès des candidats. S’ils commettent une erreur, ils ne font pas qu’en subir les conséquences : nous regardons avec eux comment ils auraient pu éviter cela. »

Mission accomplie

Lcol Wong commande l’École depuis juin 2022 et terminera son mandat sous peu. Il est heureux que l’ELFRC soit désormais en mesure d’accueillir adéquatement 6 400 candidats par année. « Nous y sommes parvenus tout en gardant un bon équilibre entre le besoin opérationnel, le bien-être et la santé de nos membres et de leur famille. » Il précise que l’arrivée de 240 instructeurs supplémentaires à l’été 2022 a été un atout majeur pour atteindre ce premier objectif. « Nous avons désormais 550 instructeurs en fonction en plus de 70 employés civils pour assurer les services de qualité offerts à ces candidats. »

L’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes est en mesure d’accueillir 6 400 candidats annuellement.

Le commandant s’était fixé comme deuxième objectif d’inculquer les bons comportements et les valeurs des Forces armées canadiennes aux futurs militaires du rang et aux officiers. « Dès mon arrivée, j’ai fait connaître ma philosophie de commandement à tout le personnel de l’École. »

Cette philosophie promeut notamment le respect et l’inclusion, le professionnalisme, le travail d’équipe et la quête de l’excellence, sans oublier l’intégrité, valeur pour laquelle sa position est très claire : « Dites-moi ce que j'ai besoin de savoir et non ce que vous pensez que je veux entendre. J’accepterai vos commentaires d’égal à égal, gage d’un lien de confiance, et vous pouvez vous attendre à la même chose de moi. Faites toujours ce qui est juste, respectez les directives et les instructions et suivez votre instinct. Ne tolérez jamais aucune forme d'inégalité ou d'injustice, de discrimination ou de harcèlement ».

Lieutenant-colonel Chung Wong, commandant de l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes.
L’entraînement en campagne se déroule au cours de la huitième semaine de formation.
Page Facebook de l’ELRFC
Pour en savoir plus sur l’ELRFC
Nouveau bâtiment académique de l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes.
Photos : ELRFC

56 ans d’histoire

1968

Fondation de l’établissement qui porte alors le nom d’École de recrues des Forces canadiennes (ERFC). À cette époque, l’École forme uniquement des militaires du rang. Une section d’entraînement en campagne est ouverte au Camp Farnham.

1979

L’ERFC prend possession de ses nouveaux locaux dans l’édifice Général-Jean-Victor-Allard (Méga).

1987

Les pelotons mixtes font leur apparition à l’École. Jusque-là, l’ERFC formait les hommes et les femmes séparément.

1994

À la suite de la fermeture de la Base des Forces canadiennes de Cornwallis en Nouvelle-Écosse, l’ERFC reçoit le mandat d’offrir l’entraînement de base aux recrues anglophones. L’établissement devient bilingue.

1996

La base des Forces canadiennes de Chilliwack en Colombie-Britannique est fermée, ce qui amène l’École des aspirants-officiers des Forces canadiennes à déménager à Saint-Jean. L’ERFC est renommée École de leadership et de recrues des Forces canadiennes. Son mandat consiste à donner l’entraînement de base aux futurs officiers et militaires du rang de la Force régulière.

2022

Ouverture du nouveau bâtiment académique de l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes. D’une superficie de 20 925 mètres carrés (225 235 pieds carrés), le bâtiment de trois étages dispose de divers bureaux et d’une salle de parade de 8 090 mètres carrés (87 080 pieds carrés).

Photo : ELRFC

De précieux collaborateurs

Au cours des neuf semaines de formation, l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes bénéficie du soutien de différentes unités, organisations et institutions, pour mener à bien son mandat.

• SISIP

• CANEX

• Programmes de soutien du personnel

• 41e Centre des services de santé des Forces canadiennes Saint-Jean

• Services techniques (Magasin d’habillement)

• Services du personnel (Services alimentation)

• Centre Exacta (Hébergement)

• BMO

• Desjardins caisse des militaires

Article après article, vous découvrirez les thèmes suivants :

Semaine 1

Vie militaire

Semaine 2

Exercices et tenues

Semaine 3

Premiers soins

Semaine 4

Maniement d’armes

Semaine 5

Compétences militaires

Semaine 6

Entraînement physique

Semaine 7 CBRN

Semaine 8

Entraînement en campagne

Semaine 9

Fin de cours

Photo : ELRFC
Au début de leur formation, les recrues visitent le magasin CANEX pour y acheter différents articles dont ils auront besoin durant leur séjour à la garnison Saint-Jean.

9 SEMAINES POUR DEVENIR MILITAIRES

1. Vie militaire 4. Maniement d’armes 7. CBRN

2. Exercices et tenues 5. Compétences militaires 8. Entraînement en campagne

3. Premiers soins 6. Entraînement physique 9. Fin de cours

Les piliers d’entraînement

Conduite professionnelle et culture

Résilience

Condition physique

Compétences militaires

Chaque pilier a été nommé pour refléter les orientations stratégiques et les initiatives organisationnelles récentes sur le changement de culture, l’éthos militaire, la santé et le bien-être des membres, la prévention des blessures et l’engagement continu envers la croissance personnelle et professionnelle.

Adoptant les valeurs de diversité et d’inclusion, le programme reconnaît les candidats là où ils sont dans leur vie lors de leur inscription et leur fournit les ressources nécessaires pour devenir des membres efficaces des Forces armées canadiennes.

CONDITION PHYSIQUE

Avec son approche scientifique pour prévenir les blessures, ce pilier encourage un mode de vie sain par de l’activité quotidienne qui respecte le niveau de forme physique des candidats.

Dès la première semaine, ils passent un test initial d’évaluation de la condition physique basé sur les exigences de l’évaluation FORCE. Ceux qui échouent courent un risque élevé de blessures musculosquelettiques pendant l’entraînement. Ils sont donc retirés pour suivre un programme supervisé par des spécialistes au terme duquel ils pourront se reclasser au test initial.

Les candidats viennent de recevoir l’équipement de base qui les suivra tout au long de leur carrière.

Semaine 1

l’entrée vers la profession des armes

D’ici la fin de l’année, en collaboration avec l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes (ELRFC), Servir vous présentera le contenu de chaque semaine de la Qualification militaire base (QMB). En cette première semaine, les candidats font leur arrivée à la garnison Saint-Jean.

L’arrivée à l’ELRFC peut sembler un peu bouleversante à certains candidats. Une équipe de militaires professionnels est présente pour faciliter leur installation. Ce sera l’occasion de les guider pour faire de ce premier contact avec les Forces armées canadiennes, une ouverture vers une nouvelle vie et vers une belle carrière.

Établir le profil militaire

La première semaine de la QMB est dédiée à l’installation des candidats dans leurs quartiers et à l’administration rattachée à la vie militaire. Ils reçoivent leur équipement et apprennent comment l’installer dans leur cubicule en prévision des futures inspections.

Santé et encore santé !

Les candidats visitent la section médicale pour y ouvrir leur dossier. Puisque la QMB préconise une approche préventive, ils sont soumis à un test de condition physique afin de déterminer s’ils sont à risque de développer des blessures lors d’entraînements soutenus.

Période d’endoctrinement

Pendant les trois premières semaines de leur QMB, les candidats doivent demeurer dans l’édifice Général-Jean-Victor-Allard, communément appelé « la Méga ». Le personnel militaire leur explique alors toutes les restrictions que l’endoctrinement impose afin qu’ils puissent se consacrer entièrement à leur intégration à la vie militaire.

Une visite au magasin militaire CANEX permet aux candidats d’acheter le nécessaire pour présenter une tenue irréprochable et passer un séjour agréable à la Méga.
Grâce au travail de la section Habillement des Services techniques du Groupe de soutien de la 2 e Division du Canada, chaque recrue aura un uniforme parfaitement ajusté.

L’instruction à l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes

L’équipe d’instructeurs à l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes (ELRFC) est composée de 316 militaires et de 34 employés civils.

Chaque année, l’ELRFC accueille quelque 6 000 candidats. Ces candidats sont répartis en divers pelotons comptant un maximum de 60 candidats. Chaque peloton est divisé en quatre section allant jusqu’à 15 candidats afin de mieux répartir la tâche des instructeurs. C’est aussi idéal pour recréer les bonnes conditions d’intervention en terrain hostile, car si l’on est trop nombreux, l’ennemi peut nous entendre.

Les instructeurs militaires

Le commandant de peloton

Il est responsable la gestion globale de l’instruction pendant les neuf semaines que durent la QMB.

Il donne lui-même les formations sur les sujets suivants :

• Éthique

• Ethos

• Conduite professionnelle

• Diversité

• Règles d’engagement

• Ordres

Ce poste est réservé aux capitaines et adjudants.

Le commandant en second de peloton

Il voit à ce que l’ensemble des instructeurs soient constamment à jour dans leurs propres formations pour qu’ils offrent de la formation de qualité. Il voit aussi à ce que les horaires soient adéquats. Au besoin, il remplace le commandement de peloton pour ces mêmes formations.

Il est aussi responsable de la révision de l’exercice de base et de son évaluation.

Ce poste est réservé aux adjudants et sergents avec beaucoup d’expérience.

Le commandant de section

Il donnera les formations sur les sujets suivants :

• L’exercice de base

• Les leçons théoriques de la profession des armes

Il est également le marcheur, soit celui qui se déplace toujours avec le peloton. Il est responsable d’une section lors de l’entraînement en campagne, sur le terrain.

Ce poste est réservé aux sergents et caporaux-chef.

Le second en commande de section

Il a pour mission de mentorer les recrues au jour le jour, d’exercer la discipline. Il est le marcheur du peloton dans l’édifice Méga pendant la période d’administration. Il anime la réunion préparatoire des activités du lendemain à la fin d’une journée.

Ce poste est réservé aux caporaux-chef.

Les instructeurs civils

Ils donnent les formations sur les sujets suivants :

• Tir

• Éléments chimiques, biologiques, radiologiques et nucléaires

Page Facebook de l’ELRFC
Flickr Pour vous enrôler
Durant la première semaine de formation, à la garnison Saint-Jean.
À la 8 e semaine, sur le site de Farnham.

Fière de travailler à l’ELRFC

Elle montre aux candidates qu’elles ont leur place dans les FAC

Sergent Meegan Morin

Poste : instructrice

Année d’enrôlement : 2008

Sergente Meegan Morin est originaire de Terre-Neuve. L’an dernier, elle a fait le choix de devenir instructrice à l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes (ELRFC), une décision importante pour sa carrière.

En tant qu’instructrice, elle souhaite avoir une influence positive auprès des candidats. « Je veux aussi inspirer les jeunes femmes et leur montrer que nous avons une place dans les Forces armées canadiennes (FAC). »

La militaire n’en est pas à sa première expérience en enseignement. « Avant de venir ici, j’ai eu la chance d’être instructrice pour des pelotons

du Corps de génie électrique et mécanique royal canadien (GEMRC), à la base des Forces canadiennes Borden, en Ontario. J’ai adoré l’expérience. C’est ce qui m’a motivée à postuler à l’ELRFC. »

Elle dit adorer le contact qu’elle a avec les candidats et aimer en apprendre sur leurs expériences de vie. « Je trouve cela aussi intéressant de savoir pourquoi ils ont choisi de s’enrôler. J’aime bien leur parler de ma propre expérience et les conseiller lorsqu’ils en ont besoin. »

Depuis son arrivée à l’ELRFC, elle constate que chaque instructeur a sa façon d’enseigner, ce qui apporte des expériences complémentaires aux candidats. « Cela nous permet d’interagir de différentes façons avec les pelotons. »

Tout au long de la formation, des instructeurs accompagnent les candidats lors des entraînements physiques.

Portrait de candidat

Le moment ou jamais de passer à l’action !

Matthew Loveless Âge : 3 2 ans

Futur métier : manœuvrier

Au moment de son enrôlement, Matthew Loveless habitait le Yukon. Il rêve depuis longtemps de participer à des missions en mer et de découvrir la planète. Pas étonnant qu’il ait choisi la Marine royale canadienne (MRC) comme élément.

Ses amis et ses parents n’ont donc pas été surpris quand il a annoncé qu’il partait en direction du Québec pour faire sa Qualification militaire de base (QMB) à l’École de leadership

et de recrues des Forces canadiennes. « Cela faisait des années que je parlais de ce projet. Je me suis dit qu’à 32 ans, c’était le moment ou jamais de passer à l’action. Tous mes proches ont très bien réagi et sont fiers d’avoir un membre des Forces armées canadiennes dans leur entourage. »

Le futur marin est un homme qui carbure aux défis et au dépassement de soi. « C’est un peu pour cette raison que je voulais intégrer la MRC. J’ai vraiment hâte de terminer ma QMB et de me rendre à Esquimalt pour débuter ma carrière militaire. »

Les candidats font leur entrée par la grande porte de l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes.
C’est bientôt en uniforme que les candidats assisteront à leurs cours.
À l’été 2023, des candidats de l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes ont pu approcher un hélicoptère Chinook et faire un court vol.

9 SEMAINES POUR DEVENIR MILITAIRES

1. Vie militaire

2. Exercices et tenues

3. Premiers soins

4. Maniement d’armes 7. CBRN

5. Compétences militaires 8. Entraînement en campagne

6. Entraînement physique 9. Fin de cours

Les piliers d’entraînement

Conduite professionnelle et culture

Résilience

Condition physique

Compétences militaires

Chaque pilier a été nommé pour refléter les orientations stratégiques et les initiatives organisationnelles récentes sur le changement de culture, l’éthos militaire, la santé et le bien-être des membres, la prévention des blessures et l’engagement continu envers la croissance personnelle et professionnelle.

Adoptant les valeurs de diversité et d’inclusion, le programme reconnaît les candidats là où ils sont dans leur vie lors de leur inscription et leur fournit les ressources nécessaires pour devenir des membres efficaces des Forces armées canadiennes.

COMPÉTENCES MILITAIRES

Chaque semaine, le pilier des compétences militaires permet aux candidats d’apprendre des techniques qu’ils utiliseront tout au long de leur carrière militaire, notamment les mouvements de l’exercice élémentaire (drill), la préparation de l’équipement militaire et les premiers soins.

Les connaissances transmises et les compétences acquises grâce à l’instruction soutenue par ce pilier aideront les candidats à passer de la vie civile à la vie militaire. De plus, ils détiendront les ressources et les habiletés de base pour réussir dans leurs prochaines phases de formation

Séance d’entraînement matinale à la garnison Saint-Jean.

Semaine 2

L’exercice élémentaire et l’habillement

D’ici la fin de l’année, en collaboration avec l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes (ELRFC), Servir vous présentera le contenu de chaque semaine de la Qualification militaire de base (QMB).

L’exercice élémentaire (la drill) est un incontournable, car il fait partie de toutes les parades et même du quotidien. Il est impératif qu’il soit bien enseigné et bien maîtrisé. Durant cette deuxième semaine, les recrues font face à leur premier défi physique.

Inspections

Les candidats apprennent comment porter leur uniforme pour la première fois. Ils apprennent à entretenir leur équipement et à le ranger dans leur cubicule en prévision des inspections qui ont lieu régulièrement pendant toute la durée de leur cours.

Hygiène de vie

Pendant la QMB, plusieurs leçons et discussions portent sur la santé mentale. Les candidats reçoivent des outils pour gérer le stress et ils ont différentes opportunités de s’exprimer au sujet de leurs succès et défis. Ils sont accompagnés par un professionnel de la santé qui leur enseigne les bonnes habitudes à prendre et à garder pour rester en bonne santé.

Exercice élémentaire

La « drill » vise à optimiser l’efficacité opérationnelle et à promouvoir la discipline. Il constitue la base du travail d’équipe. La QMB comprend un cursus de « drill » sans armes qui permet aux recrues d’apprendre son importance, son origine et son objectif, les mots de commandement, les pauses réglementaires, la longueur des pas et leur cadence, ainsi que les saluts militaires.

Les marches forcées

En plus de garder les candidats en forme, ces marches développent la résilience face aux épreuves. Deux marches forcées de 3 km constituent les premiers défis physiques de la QMB. Deux autres marches – de 5 km cette fois – auront lieu dans les semaines suivantes.

Pour en savoir plus

n’est pas rare que les recrues prennent part à une marche forcée alors que le soleil n’est pas encore levé.
Des recrues s’exercent dans la salle de parade du bâtiment académique de la garnison Saint-Jean.

Fier de travailler à l’ELRFC

Donner au suivant !

Matelot-chef Stephen MacLeod

Poste : instructeur

Année d’enrôlement : 2011

Matelot-chef Stephen MacLeod est originaire de Back Bay, une municipalité en banlieue de Saint John, au Nouveau-Brunswick. Songeant depuis quelques années à devenir militaire, c’est en 2011 qu’il a eu l’opportunité de le faire après avoir perdu son emploi. « Cela m’a donné l’espace nécessaire pour aller de l’avant avec ce projet. Je n’ai jamais regretté mon choix. ».

Cela fait maintenant deux ans qu’il travaille comme instructeur à l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes (ELRFC). Il adore enseigner aux candidats les différentes règles et façons de faire. « Quand je suis passé ici il y a 11 ans, j’ai eu la chance d’avoir

d’excellents instructeurs. Pour moi, c’est une façon de redonner au suivant. »

Il explique qu’il est toujours impressionné par l’évolution des candidats au fil des neuf semaines de formation. « Il y a une énorme différence entre le moment où ils franchissent les portes d’entrée et le jour de la cérémonie de fin de cours. Ils ont beaucoup plus de maturité. »

Son rôle de mentor a une grande importance pour lui et il souhaite transmettre à chaque candidat son amour pour les Forces armées canadiennes. Pour être instructeur, il faut toutefois faire preuve de souplesse. « Il faut surtout être polyvalent, car nous sommes appelés à effectuer différentes tâches. J’aime bien cette façon de faire. »

Outre le défi physique qu’elles permettent de relever, les marches forcées sont aussi une occasion privilégiée de développer l’esprit de corps. Les chants accompagnent souvent la marche.

Portrait de candidat

Déjà pilote à 24 ans

Stephen Collins Âge : 24 ans

Métier : pompier

Stephen Collins est depuis longtemps un passionné de l’aviation. Âgé de 24 ans, il détient déjà sa licence de pilote. Pas étonnant qu’il ait décidé de s’enrôler au sein de l’Aviation royale canadienne.

Il suit ainsi les traces de son grand-père qui a été membre des Forces armées canadiennes (FAC). « Il était lui aussi dans l’aviation. Il est un peu effrayé et nerveux, mais il est néanmoins solidaire à mon choix de carrière. »

Il soutient que sa famille immédiate a aussi bien réagi quant à sa décision. « Mon frère, qui est policier, a bien compris mon désir de m’enrôler. Mon père, un pompier de longue date, a pour sa part démontré quelques craintes en lien avec mon désir de devenir pompier. Je lui ai expliqué que les dangers sont les mêmes qu’au civil. »

En ce qui concerne son passage à l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes, Stephen Collins dit qu’il se souviendra longtemps des camarades avec qui il a vécu ses neuf semaines de formation. « L’esprit de camaraderie est très bon entre nous. »

Un instructeur discute avec un candidat lors d’une inspection de son cubicule.

9 SEMAINES POUR DEVENIR MILITAIRES

1. Vie militaire

4. Maniement d’armes 7. CBRN

2. Exercice et tenue 5. Compétences militaires 8. Entraînement en campagne

6. Entraînement physique 9. Fin de cours

Les piliers d’entraînement

Conduite professionnelle et culture

Résilience

Condition

Compétences militaires

Chaque pilier a été nommé pour refléter les  orientations stratégiques et les initiatives organisationnelles récentes sur le changement de culture, l’éthos militaire, la santé et le bien-être des membres, la prévention des blessures et l’engagement continu envers la croissance personnelle et professionnelle.

Adoptant les valeurs de diversité et d’inclusion, le programme reconnaît les candidats là où ils sont dans leur vie lors de leur inscription et leur fournit les ressources nécessaires pour devenir des membres efficaces des Forces armées canadiennes.

RÉSILIENCE

Ce pilier propose de la formation sur la gestion du stress et les techniques de résilience issues du programme « Route vers la préparation mentale ». Chaque semaine, lors de discussions guidées, les candidats peuvent échanger sur les obstacles et les succès de la semaine et sur leurs stratégies pour se préparer aux défis de la semaine à venir.

Appliquant une approche de psychologie du sport, l’apprentissage de la résilience inclut notamment la rédaction d’un journal de performance avec des questions de réflexion pour aider les candidats à reconnaître les facteurs qui ont influencé leur performance et leur habileté à gérer les revers vécus lors de l’entraînement.

3. Premiers soins

Semaine 3

Premiers soins

Ces cours visent à offrir aux recrues les compétences, les connaissances et la confiance nécessaires pour intervenir en cas d’urgence médicale ou de blessure, que ce soit à la maison, au travail ou en public.

Une variété d’habiletés

Les cours de premiers soins permettent de couvrir une variété de sujets, allant des compétences de réanimation cardio-respiratoire à la gestion de blessures graves, en passant par la reconnaissance et la gestion des problèmes médicaux courants. Ils permettent aux recrues de reconnaître les signes et les symptômes de conditions médicales courantes, d’administrer les premiers soins de base, d’évaluer la gravité des blessures et des maladies, et de travailler efficacement en équipe.

Niveau avancé

Les cours de premiers soins incluent également des notions plus avancées telles que la gestion des arrêts cardiaques, l’utilisation d’un défibrillateur externe automatisé et la gestion des fractures et des luxations. En général, les cours sont conçus pour être pratiques et interactifs. Ils permettent aux candidats de mettre en pratique leurs apprentissages en temps réel et de recevoir de la rétroaction et des conseils pour améliorer leur technique.

Fier de travailler à l’ELRFC

Il faut s’ajuster aux besoins des candidats

Sergent Patrick Wojtyna

Poste : instructeur

Année d’enrôlement : 2011

Sergent Wojtyna, originaire de Montréal, dit avoir été soutenu par ses proches lorsqu’il a décidé de s’enrôler. « Autant les membres de ma famille que mes amis ont compris l’importance pour moi de devenir soldat. Ils ont été très encourageants. »

En 2019, Sgt Wojtyna a fait le choix de devenir instructeur à l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes (ELRFC). Après huit ans passés au sein de différents bataillons, il souhaitait une plus grande stabilité. « Le tempo élevé des bataillons était moins indiqué pour moi, car je songeais à fonder une famille. Je voulais un boulot pour lequel je n’aurais pas à être déployé à l’étranger. »

Transmettre les connaissances acquises au cours de ses années de service sur le terrain est devenu un objectif parfait pour lui. « Je songe à prendre ma retraite militaire dans un avenir rapproché. Un poste d’instructeur à l’ELRFC va me permettre de passer à la vie civile tout en conservant mon emploi et en gardant un lien avec les Forces armées canadiennes. »

Il aime beaucoup travailler auprès des futurs militaires. Depuis son arrivée à l’ELRFC, il dit avoir appris à utiliser différentes techniques d’enseignement. « J’ai compris l’importance de m’ajuster aux besoins de mes étudiants. Certains ont des problèmes d’apprentissage et il faut utiliser d’autres moyens pour les mener à la réussite. »

M. Robert Giguère est instructeur aux premiers soins. Sergent Ryan Clattenburg donne une séance de réanimation cardio-respiratoire.

Portrait de candidat

Il apprécie la dynamique de groupe

Jace Matamis-Fox Âge : 19 ans

Futur métier : technicien en systèmes d’information

Jace Matamis-Fox est originaire de Trenton, en Ontario. Une fois ses études collégiales terminées, il a décidé de suivre les traces de son arrière-grand-père et de s’enrôler au sein des Forces armées canadiennes. Il a choisi comme élément la Marine royale canadienne. Sa famille et ses proches sont très fiers de son choix de carrière.

Passionné d’informatique, le futur militaire entend devenir technicien en systèmes d’information. Une fois sa qualification militaire de base (QMB) terminée, il se rendra à Borden, en Ontario, pour suivre la formation relative à son futur emploi.

Au moment de l’entrevue, il en était à la troisième semaine de sa QMB. Il mentionnait apprécier tout ce qu’il avait appris depuis son arrivée à l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes. « Nous avons la chance d’avoir ici de très bons instructeurs. Je sens vraiment que je suis à la bonne place. »

Ce qu’il appréciait le plus de sa QMB était les relations d’amitié qu’il avait développées depuis son arrivée dans l’établissement. « J’aime l’esprit de camaraderie que je retrouve au sein de mon peloton. Il y a d’ailleurs trois candidats avec qui j’ai développé de très bons liens. C’est bien certain que nous allons garder contact une fois que nous aurons terminé notre formation. »

9 SEMAINES POUR DEVENIR MILITAIRES

1. Vie militaire 4. Maniement d’armes 7. CBRN

2. Exercice et tenue 5. Compétences militaires 8. Entraînement en campagne

Les piliers d’entraînement

Conduite professionnelle et culture

Résilience

Condition physique

Compétences militaires

Chaque pilier a été nommé pour refléter les orientations stratégiques et les initiatives organisationnelles récentes sur le changement de culture, l’éthos militaire, la santé et le bien-être des membres, la prévention des blessures et l’engagement continu envers la croissance personnelle et professionnelle.

Adoptant les valeurs de diversité et d’inclusion, le programme reconnaît les candidats là où ils sont dans leur vie lors de leur inscription et leur fournit les ressources nécessaires pour devenir des membres efficaces des Forces armées canadiennes.

CONDUITE PROFESSIONNELLE ET CULTURE

Pour ce pilier, l’enseignement est donné sur le modèle de la classe inversée : les candidats étudient des informations reçues avant les cours afin de pouvoir interagir en classe par la suite.

Différentes études de cas et des discussions guidées, basées sur des scénarios réels, sont présentées aux candidats. Elles se concentrent sur le comportement souhaité tout en enseignant les politiques des Forces armées canadiennes et les programmes de soutien liés au harcèlement, à l’inconduite sexuelle, à la profession des armes, aux conflits interpersonnels et au travail d’équipe.

3. Premiers soins
Le 30 mai, militaires et employés civils de l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes ont débuté la journée par une « marche forcée » de trois kilomètres autour de la garnison Saint-Jean.

Semaine 4

Enseigner la C7A2

Tout au long de la QMB, les candidats se familiarisent avec l’outil de travail principal de la profession des armes : l’arme de service C7A2. Durant cette 4 e semaine, leur arme leur est attribuée et ils doivent ainsi assumer un niveau de responsabilité accru.

Leur responsabilité

Dès que les candidats en prennent possession, ils ont la responsabilité d’en assurer le maniement adéquat et la sécurisation. Ils doivent l’entretenir régulièrement et maintenir son bon fonctionnement.

Pour en savoir plus

Maîtriser l’utilisation de son arme

Une gamme de cours permet aux recrues d’apprendre les diverses aptitudes nécessaires afin de manier leur arme de manière adéquate et sécuritaire, les habiletés de tir et les différentes positions de tir. Lors des semaines suivantes, les recrues seront soumises à divers exercices pratiques au simulateur de tir ainsi qu’au champ de tir.

Fier de travailler à l’ELRFC

Le plaisir de transmettre son savoir

Alex Lepage

Poste : opérateur de simulateur de tir

Année d'embauche : 2022

Alex Lepage connaît bien les Forces armées canadiennes (FAC), puisqu’il a été militaire pendant 14 ans. « Je me suis enrôlé en 2008 comme fantassin au Royal 22e Régiment. Après un an d’études collégiales, je me suis dit que ma place était plus dans l’armée que sur des bancs d’école. Il connaissait assez bien le monde militaire puisque son grand-père était passé par là et lui avait beaucoup parlé de cette période de sa vie. « Mon frère a aussi décidé de faire carrière dans les FAC. » M. Lepage avait le grade de sergent lorsqu’il a quitté les FAC.

À sa retraite en 2022, Alex Lepage a été embauché comme employé civil à l’ELRFC et est devenu opérateur de simulateur de tir. Il est content de continuer à œuvrer au sein des FAC. « Cela me permet de garder ma place au sein de la communauté militaire. Je suis content de pouvoir continuer de côtoyer des militaires. »

Ce qu’il aime particulièrement de son métier est de transmettre ses connaissances aux futurs militaires du rang et aux officiers. « Je me sens choyé de pouvoir vivre ça. J’aime pouvoir les aider et les conseiller quand ils viennent passer du temps au simulateur de tir. »

Portrait de candidat

Il veut être fantassin

Brandon Nowlan Âge : 24 ans

Futur métier : fantassin

Brandon Nowlan est originaire de Fredericton, au Nouveau-Brunswick. Il a toujours été attiré par le monde militaire. « Moi, je souhaite pratiquer un métier dans lequel on vient en aide aux gens. C’est pour ça que j’ai décidé de m’enrôler. »

Au moment de l’entrevue, il était très satisfait de l’enseignement qu’il recevait à l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes. « Nos enseignants sont excellents. Ce n’est pas facile tous les jours, mais j’adore ce que je vis ici. J’ai bien l’intention de me rendre jusqu’au bout. »

Il a particulièrement aimé la 4e semaine de cours qui aborde le maniement des armes. « On y a appris les techniques de base afin d’utiliser les armes de façon sécuritaire et de voir à leur entretien. Bien entendu, on a aussi eu la chance de commencer la pratique du tir pour savoir comment nous positionner et développer nos habiletés. »

Brandon Nowlan était étonné par l’esprit de camaraderie qui a rapidement pris naissance au sein de son peloton. « Je me suis fait des amis. Des liens forts se créent entre nous, car nous avons tous le même but, celui de compléter avec brio notre formation ici. »

Marilyn Duchesne est l’une des spécialistes de la Promotion de la santé qui enseigne aux candidats. Les cours visent à promouvoir l’acquisition de saines habitudes de vie afin d’aider les candidats à mieux performer durant leur passage à l’École.
Photo : Yves Bélanger

9 SEMAINES POUR DEVENIR MILITAIRES

1. Vie militaire

4. Maniement d’armes 7. CBRN

2. Exercice et tenue 5. Compétences militaires 8. Entraînement en campagne

3. Premiers soins

6. Entraînement physique 9. Fin de cours

Les

piliers d’entraînement

Conduite professionnelle et culture

Résilience

Condition physique

Compétences militaires

Chaque pilier a été nommé pour refléter les orientations stratégiques et les initiatives organisationnelles récentes sur le changement de culture, l’éthos militaire, la santé et le bien-être des membres, la prévention des blessures et l’engagement continu envers la croissance personnelle et professionnelle.

Adoptant les valeurs de diversité et d’inclusion, le programme reconnaît les candidats là où ils sont dans leur vie lors de leur inscription et leur fournit les ressources nécessaires pour devenir des membres efficaces des Forces armées canadiennes.

CONDITION PHYSIQUE

Tout au long de la Qualification militaire de base, des cours de conditionnement physique de haute et de moyenne intensité sont donnés ainsi que des cours de récupération axés sur les étirements et la mobilité.

Les candidats ont aussi droit à des ressources matérielles et à des plans d’entraînement qui leur permettent d’appliquer, au besoin, une stratégie de récupération. Ils peuvent ainsi adopter une routine de conditionnement physique quotidienne optimale tout en réduisant leurs risques de blessure.

Photos :
La pratique au simulateur permet aux candidats d’acquérir de la précision dans leur tir.

Semaine 5

Le métier des armes

Durant cette semaine, les candidats acquièrent des compétences militaires théoriques afin de travailler efficacement dans des situations où ils doivent se déplacer, utiliser les armes ou mener une opération en situation de conflit. Cette semaine marque la mi-parcours de la Qualification militaire de base. Elle est ponctuée d’entraînements physiques mettant à l’épreuve leur endurance et leur esprit d’équipe.

Simulateur de tir armes légères (STAL)

Après avoir appris à manipuler leur arme pendant la semaine 4, les recrues s’exercent au simulateur pour acquérir de la précision, de la rigueur technique et pour apprendre à toucher une cible. Ces exercices pratiques se concluent plus tard avec l’examen des armes au champ de tir.

Radiocommunications

Les candidats apprennent les codes qui régissent les communications militaires par radio afin de pouvoir relayer des informations cruciales de façon efficace et sécuritaire.

Loi sur les conflits armés

Ce cours permet d’apprendre le cadre et les limites du champ d’action des militaires en cas de conflit armé, ainsi que les lois fondamentales qui régissent notamment l’utilisation de la force armée.

Topographie

Savoir « lire » un terrain est une compétence militaire stratégique incontournable. Ces leçons permettent aux candidats d’apprendre à lire les distances et les reliefs sur une carte géographique ainsi qu’à effectuer la prise d’angle afin d’optimiser leurs déplacements et d’anticiper ceux de l’ennemi en situation de conflit.

Tous les futurs soldats doivent maîtriser la lecture de cartes topographiques. L’apprentissage s’effectue en classe et sur le terrain.

Fier de travailler à l’ELRFC

Le plaisir d’enseigner

Caporale-chef Andrée-Anne Rochette Poste : instructrice

Année d’embauche : 2014

Caporale-chef Andrée-Anne Rochette réside à Stanbridge-East. Elle a pris la décision de carrière au sein des Forces armées canadiennes (FAC) en 2014. Dix ans plus tard, elle est toujours aussi enchantée de son choix. « J’aime travailler au sein d’une équipe et pouvoir rencontrer une multitude de gens. Mes différentes mutations m’ont permis de vivre cela. »

Elle ajoute qu’elle aime bien que les FAC favorisent la bonne santé physique. « Nous avons l’opportunité de nous entraîner sur notre lieu de travail. Nous pouvons aussi nous joindre aux différentes équipes des sports militaires qui représentent les régions, et ce, dans différentes disciplines sportives. »

Il y a cinq ans, elle s’est jointe à l’équipe d’instructeurs de l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes. Elle aime le défi que ce travail représente. « Nous devons montrer l’exemple aux candidats. Cela nous oblige à toujours avoir un comportement exemplaire. J’aime ça ! Cela me donne la chance de transmettre ce que j’ai appris au cours de mes dix années de service. »

L’instructrice dit avoir beaucoup de plaisir à voir ses protégés évoluer au fil des semaines. « J’ai leur réussite à cœur et je suis toujours contente de les revoir quand ils sont de passage à la garnison Saint-Jean. »

Portrait de candidat

Se porter à la rescousse des gens en détresse

Alicia Leclerc

Âge : 20 ans

Futur métier : technicienne de véhicule

Originaire de la région de l’Abitibi-Témiscamingue, Alicia Leclerc a toujours été attirée par les métiers dédiés à la sécurité des citoyens. Elle avoue que c’est en voyant à l’œuvre les militaires et les équipes de la SOPFEU lors des incendies de forêt l’été dernier qu’elle a finalement pris la décision de s’enrôler.

Bien entendu, ses proches n’ont pas été surpris quand elle en a fait l’annonce. De plus, ses amis et les membres de sa famille sont fiers d’avoir une membre des Forces armées canadiennes parmi eux.

Elle avait hâte de débuter sa qualification militaire de base à l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes. Après quelques semaines passées au sein de l’établissement, elle ne regrette pas son choix. « Je me sens vraiment à ma place et j’ai hâte de faire officiellement partie des militaires du rang. »

Elle dit apprécier énormément l’enseignement donné par les différents instructeurs. « On sent qu’ils sont vraiment là pour nous et qu’ils souhaitent qu’on réussisse cette première étape de notre carrière militaire. »

L’entraînement physique est une composante essentielle de la Qualification militaire de base. Il a lieu en gymnase et à l’extérieur.

9 SEMAINES POUR DEVENIR MILITAIRES

1. Vie militaire

4. Maniement d’armes 7. CBRN

2. Exercice et tenue 5. Compétences militaires 8. Entraînement en campagne

6. Entraînement physique 9. Fin de cours

Les piliers d’entraînement

Conduite professionnelle et culture

Résilience

Condition physique

Compétences militaires

Chaque pilier a été nommé pour refléter les orientations stratégiques et les initiatives organisationnelles récentes sur le changement de culture, l’éthos militaire, la santé et le bien-être des membres, la prévention des blessures et l’engagement continu envers la croissance personnelle et professionnelle.

Adoptant les valeurs de diversité et d’inclusion, le programme reconnaît les candidats là où ils sont dans leur vie lors de leur inscription et leur fournit les ressources nécessaires pour devenir des membres efficaces des Forces armées canadiennes.

COMPÉTENCES MILITAIRES

Chaque semaine, le pilier des compétences militaires permet aux candidats d’apprendre des techniques qu’ils utiliseront tout au long de leur carrière, notamment le maniement d’armes avec la C7A2, les mouvements de l’exercice élémentaire (drill), les compétences d’autoprotection pour opérer dans un environnement chimique, biologique, radiologique et nucléaire (CBRN), les premiers soins, la réanimation cardio-respiratoire (RCR), la préparation de l’équipement militaire et la capacité à opérer dans un environnement austère.

Ces connaissances et compétences aideront les candidats à passer de la vie civile à la vie militaire. Ils auront les ressources et les habiletés de base pour réussir dans leurs prochaines phases de formation.

Photos : ELRFC
3. Premiers soins
L’exercice élémentaire, la drill , exige de la précision de la part des candidats et développe leur esprit d’équipe.

Semaine 6

S’entraîner intelligemment

Le programme d’entraînement physique est conçu pour développer la condition physique générale, la mobilité ainsi que la flexibilité tout en prévenant les blessures. Ce programme culmine à la semaine 6 avec l'évaluation Force. À la suite de cette évaluation décisive, les candidats reçoivent les outils nécessaires pour poursuivre leur entraînement de façon autonome.

Évaluation FORCE

Les candidats doivent réussir les quatre épreuves de leur évaluation FORCE pour poursuivre leur QMB. Ayant fait des entraînements pour s’y préparer au cours des cinq premières semaines, ils ont bâti la capacité d’atteindre les objectifs du test.

Examen de l’exercice élémentaire

Au cours de cette même semaine, les candidats se soumettront au test de l’exercice élémentaire (drill) qui évalue la précision individuelle et collective quant à la réponse aux mots de commandements, aux pauses réglementaires, à la longueur et à la cadence des pas, ainsi qu'aux saluts militaires.

Pour en savoir plus

Courses à obstacles

Ces courses permettent de développer résilience et endurance physique tout en favorisant le travail d’équipe. Sur les pistes de la garnison Saint-Jean et du site de Farnham, les candidats doivent entre autres escalader un mur de 1,8 mètre, grimper sur un filet situé à 6 mètres du sol et ramper sous une installation qui simule les fils barbelés.

Tous les membres des Forces armées canadiennes doivent se soumettre annuellement à l’évaluation FORCE qui compte quatre composantes : la course précipitée sur 20 mètres, le soulever des sacs de sable (20 kg), la course navette intermittente avec charge (sac de sable) et la traction de sacs de sable.
La course à obstacles apprend aux candidats à se dépasser individuellement tout en vivant une expérience terrain réaliste.

Fier de travailler à l’ELRFC

Le plaisir d’enseigner

Sergent Cyrus Chapman

Poste : instructeur

Année d’enrôlement : 2008

Sergent Cyrus Chapman a grandi dans les Maritimes, plus précisément dans la province de Terre-neuve. Une fois ses études terminées, il a décidé de s’enrôler dans les Forces armées canadiennes. « Je cherchais un bon travail dans lequel je pourrais faire une différence. »

Il y a quelques années, il a choisi de venir enseigner aux candidats de l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes (ELRFC). « Je voulais transmettre mes apprentissages. Je souhaitais aussi inspirer les hommes et les femmes qui choisissent la carrière militaire. »

En plus de l’enseignement, le militaire adore aussi jaser avec ses étudiants sur différents sujets pour mieux les connaître. « Je les encourage aussi dans leurs efforts tout au long de leur passage chez nous. »

Selon lui, l’enseignement à l’ELRFC est riche parce que les instructeurs ont tous un bagage différent et ont eu l’opportunité de pratiquer leur métier dans diverses unités. « Chaque instructeur a sa propre personnalité et sa façon de former les candidats. C’est excellent parce que cela permet aux étudiants d’aller chercher différentes aptitudes et d’apprendre à travailler de diverses façons. »

Portrait de candidat

Fière de s’être enrôlée

Moya Pyziak

Âge : 25 ans

Futur métier : technicienne en structure d’aéronef

Moya Pyziak a grandi à Hamilton, en Ontario.

Elle a pensé pendant plusieurs années à s’enrôler dans les Forces armées canadiennes (FAC) avant de choisir de la faire et de s’orienter vers l’Aviation royale canadienne.

Elle soutient que ses parents ont réagi positivement à son choix de faire une carrière militaire. « Ils sont fiers de moi. Ils trouvent honorable de travailler pour les FAC qui ont pour mandat de protéger les valeurs canadiennes. »

Dès qu’elle a franchi les portes de l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes, elle s’est sentie à sa place. « J’ai su tout de suite que j’avais fait le bon choix. »

Elle aime le mentorat qu’elle reçoit des instructeurs. « J’apprécie aussi l’esprit d’équipe qu’il y a entre mes frères et sœurs d’armes. Nous avons appris à nous connaître et nous nous soutenons entre nous. »

9 SEMAINES POUR DEVENIR MILITAIRES

1. Vie militaire

4. Maniement d’armes 7. CBRN

2. Exercice et tenue 5. Compétences militaires 8. Entraînement en campagne

6. Entraînement physique 9. Fin de cours

Les piliers d’entraînement

Conduite

professionnelle et culture

Résilience

Condition physique

Compétences militaires

Chaque pilier a été nommé pour refléter les orientations stratégiques et les initiatives organisationnelles récentes sur le changement de culture, l’éthos militaire, la santé et le bien-être des membres, la prévention des blessures et l’engagement continu envers la croissance personnelle et professionnelle.

Adoptant les valeurs de diversité et d’inclusion, le programme reconnaît les candidats là où ils sont dans leur vie lors de leur inscription et leur fournit les ressources nécessaires pour devenir des membres efficaces des Forces armées canadiennes.

RÉSILIENCE

Ce pilier inclut notamment des activités de formation qui posent des défis physiques et mentaux, comme la course à obstacles qui permet aux candidats d’appliquer leurs techniques de gestion du stress. Reflétant le cycle de performance « En route vers la préparation mentale », le programme de cours de neuf semaines prévoit des activités de récupération planifiées qui permettent aux candidats de réduire leur niveau de stress avant de relever le prochain défi.

Ces activités de rétablissement comprennent des cours de conditionnement physique à faible intensité et une visite au Musée canadien de la guerre à Ottawa lors de laquelle les candidats éprouvent la fierté de porter leur uniforme en public pour la première fois.

Photos : ELRFC
3. Premiers soins
Sur le site de Farnham, les recrues expérimentent la réalité d’un théâtre d’opération chimique, biologique, radiologique ou nucléaire.

Semaine 7

L’environnement

CBRN

Durant cette semaine, les candidats sont confrontés à la réalité d’un théâtre d’opération chimique, biologique, radiologique ou nucléaire (CBRN). Il s’agit d’une réalité nouvelle qui nécessite un haut niveau de préparation. En complément, ils apprennent la descente en rappel d’une hauteur pouvant aller jusqu’à neuf mètres et ils doivent relever le Warrior Challenge .

Techniques de survie

Les recrues doivent maîtriser différentes techniques de survie en environnement CBRN comme : se masquer, se démasquer, boire avec un masque, changer la cartouche du masque et procéder à la décontamination personnelle. Le tout culmine par des évaluations théoriques et un exercice pratique en présence d’un gaz lacrymogène. Cet exercice matérialise l’ensemble de l’enseignement et martèle sur l’importance de bien maîtriser les divers concepts CBRN.

Pour en savoir plus

Nouveaux apprentissages

Les candidats prennent connaissance de la doctrine militaire CBRN qui inclut les normes et directives des Forces armées canadiennes. Ils font aussi l’apprentissage de principes de base. Les leçons pratiques leur permettent de saisir toute l’importance de se préparer adéquatement pour mener une opération dans des conditions de

CBRN.
Le Warrior Challenge est une série d’épreuves créée par les moniteurs en conditionnement physique des Programmes de soutien du personnel. Tous les candidats doivent s’y soumettre et le réussir. Consultez la compilation des articles déjà parus

Fier de travailler à l’ELRFC

Poursuivre sa carrière au sein des FAC

Gino Lamarre

Poste : chef d’équipe, simulateur de tir et formation environnement CBRN

Avant de devenir employé civil à l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes (ELRFC), Gino Lamarre a fait une carrière de plus de 24 ans au sein des Forces armées canadiennes (FAC). « J’ai été militaire de 1984 à 2008 », lance-t-il fièrement.

Il a fallu peu de temps pour qu’une fois à la retraite, il postule pour se joindre à l’équipe civile de formation de l’ELRFC. « J’avais envie de poursuivre ce que j’avais commencé en 1984. »

Travailler au simulateur de tir et à l’enseignement de la doctrine militaire relative aux opérations en environnement

chimique, biologique, radiologique ou nucléaire (CBRN) est très valorisant pour ce vétéran. « En tant qu’ancien militaire, j’ai un grand plaisir à transmettre mon savoir à la nouvelle génération. »

Gino Lamarre soutient que la passion est la plus belle chose que l’on peut transmettre aux autres. « J’ai adoré ma vie au sein des FAC. Pour moi, c’était plus qu’un simple travail. C’était une vocation. J’espère réussir à influencer positivement les futurs militaires, membres du rang et officiers, au cours de leur passage au sein de notre institution. »

C’est au Musée canadien de la Guerre à Ottawa que les recrues portent leur uniforme pour la première fois en public.
Photo : Facebook – Musée canadien de la guerre

Portrait de candidat

Il réalise son rêve de devenir fantassin

Benoit-Michel Girouard

Âge : 29 ans

Futur métier : fantassin

Benoit-Michel Girouard habite à Moncton, au Nouveau-Brunswick. Plusieurs membres de sa famille ont servi au sein des Forces armées canadiennes.

Pas étonnant que depuis l’enfance, il rêve de devenir militaire. « Je devais m’enrôler il y a une dizaine d’années, mais un accident m’a obligé à reporter ce projet. » Pendant la guérison de ses blessures, il a travaillé dans le milieu de la restauration à titre de chef de cuisine.

Il est aujourd'hui complètement rétabli. Au printemps 2023, il a enfin pu s’inscrire au Centre de recrutement des Forces armées canadiennes. « Je veux devenir fantassin. »

Il adore son passage à l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes. « Je suis une personne qui aime s’améliorer dans ce qu’elle fait. Ici, j’ai la chance de pouvoir me dépasser. Cela me permet de vivre des situations que je ne pourrais pas vivre ailleurs. »

Un candidat s’exerce à la tour de rappel du site de Farnham.

9 SEMAINES POUR DEVENIR MILITAIRES

1. Vie militaire

4. Maniement d’armes 7. CBRN

2. Exercice et tenue 5. Compétences militaires 8. Entraînement en campagne

3. Premiers soins

6. Entraînement physique 9. Fin de cours

Les piliers d’entraînement

Conduite professionnelle et culture

Résilience

Condition physique

Compétences militaires

Chaque pilier a été nommé pour refléter les orientations stratégiques et les initiatives organisationnelles récentes sur le changement de culture, l’éthos militaire, la santé et le bien-être des membres, la prévention des blessures et l’engagement continu envers la croissance personnelle et professionnelle.

Adoptant les valeurs de diversité et d’inclusion, le programme reconnaît les candidats là où ils sont dans leur vie lors de leur inscription et leur fournit les ressources nécessaires pour devenir des membres efficaces des Forces armées canadiennes.

COMPÉTENCES MILITAIRES

La Qualification militaire de base s’inscrit dans le cadre du système de l’Évaluation de la performance et des compétences des Forces armées canadiennes. Elle met l’accent sur les comportements attendus – au quotidien – à l’égard de l’éthos des Forces canadiennes : « Digne de servir ».

Enfin, des entretiens formels et de la rétroaction immédiate sur les comportements positifs et négatifs démontrés tout au long du cours favorisent le développement personnel et professionnel des recrues.

Au site d’entraînement de Farnham, des candidats s’exercent à un poste de contrôle de véhicules.

Semaine 8

Mettre la théorie en pratique

Rien de mieux que la pratique pour s’assurer que les candidats ont bien assimilé la théorie ! Cette semaine entière est consacrée à l’application de leurs nouvelles connaissances sur le terrain, au site d’entraînement de Farnham.

Entraînement en campagne

Les candidats apprennent notamment à établir un point de vérification pour les véhicules et vivent dans un bivouac pendant toute la semaine, question d’expérimenter des conditions de vie plus difficiles. Ils font aussi la course à obstacles Gladius et la traverse maritime.

Test CBRN

Les recrues doivent se soumettre au test pratique d'opération CBRN (chimique, biologique, radiologique et nucléaire) et le réussir afin d’obtenir leur Qualification militaire de base. Afin de maximiser leurs chances de succès, les recrues auront eu l’occasion de faire plusieurs exercices pour s’y préparer au cours de la semaine précédente.

Pour en savoir plus

Exercice final

Il consiste en une mission en terrain amical ou hostile, afin de consolider les connaissances acquises au cours des sept semaines précédentes. Cela inclut l’application de premiers soins aux blessés, les règles d’engagement et le fonctionnement en tant que section pour accomplir les tâches assignées. Cet exercice final met l’accent sur le développement des compétences de base comme la communication et le travail d’équipe.

Des recrues se soumettent au test pratique d’opération CBRN (chimique, biologique, radiologique et nucléaire) dans les installations de Farnham.
Consultez la compilation des articles déjà parus

Fier de travailler à l’ELRFC

Relever de nouveaux défis

Matelot-chef Steve Deschamps Poste : instructeur

Matelot-chef Steve Deschamps a fait son entrée dans les Forces armées canadiennes (FAC) en 2005, une décision qu’il n’a jamais regrettée. « Je souhaitais faire partie de la communauté militaire. J’aime avoir une vie active et relever des défis. La Marine royale canadienne était tout indiquée pour moi. »

L’an dernier, il s’est joint à l’équipe d’instructeurs de l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes. Il dit adorer ce boulot qui lui permet de rencontrer des candidats provenant de partout au pays. « C’est un beau cadeau de pouvoir transmettre mes apprentissages à la relève. »

Son but premier est d’amener les candidats à développer un sentiment d’appartenance au sein des FAC. « Je les entraîne aussi à développer leurs habiletés reliées au travail d’équipe. C’est un élément essentiel quand on travaille au sein des Forces. C’est une des clés qui mène au succès. »

Son rôle d’instructeur lui a aussi permis de développer de nouvelles forces et de relever de nouveaux défis. « J’ai appris à faire preuve de flexibilité à l’intérieur d’un cadre strict. Tout comme mes collègues, j’apprends à composer avec la diversité. Je trouve cela fort intéressant. »

Durant l’exercice final au site d’entraînement de Farnham, les candidats prennent part à une opération terrain qui leur permet de mettre en application les connaissances acquises depuis leur arrivée à l’ELRFC.

Portrait de candidat

Il a trouvé sa place au sein de l’armée

Caleb Anderson

Âge : 31 ans

Futur métier : fantassin

Originaire de Timmins, en Ontario,

Caleb Anderson a décidé de s’enrôler dans les Forces armées canadiennes en 2023.

« C’était important de faire ma part pour défendre les valeurs canadiennes, ici comme à l’étranger. »

Son apprentissage militaire lui a demandé de relever différents défis, mais il a rapidement apprécié l’esprit de camaraderie que les candidats développent entre eux au fil des semaines.

« C’est l’fun de voir que même entre les différents pelotons, l’esprit d’équipe est très présent. »

Étant un homme qui adore se dépasser, il a trouvé ce qu’il cherchait à l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes. « Il n’y a aucun autre endroit où je pourrais vivre tout cela aussi intensément. En plus, nous côtoyons d’excellents instructeurs. Je sens vraiment que je suis à la bonne place. »

Il espérait depuis longtemps vivre la semaine d’entraînement extérieur qui se déroule au site de Farnham. « Je sais que cette semaine sera très intense, mais je suis certain que je vais me plaire à la vivre. Je me sens prêt ! »

Des candidats utilisent leurs connaissances en topographie au site d’entraînement de Farnham.
Un candidat, lors de l’exercice final.

9 SEMAINES POUR DEVENIR MILITAIRES

1. Vie militaire

4. Maniement d’armes 7. CBRN

2. Exercice et tenue 5. Compétences militaires 8. Entraînement en campagne

3. Premiers soins

6. Entraînement physique 9. Fin de cours

Compétences militaires Photos :

Les piliers d’entraînement

Conduite professionnelle et culture

Résilience

Condition physique

Chaque pilier a été nommé pour refléter les orientations stratégiques et les initiatives organisationnelles récentes sur le changement de culture, l’éthos militaire, la santé et le bien-être des membres, la prévention des blessures et l’engagement continu envers la croissance personnelle et professionnelle.

Adoptant les valeurs de diversité et d’inclusion, le programme reconnaît les candidats là où ils sont dans leur vie lors de leur inscription et leur fournit les ressources nécessaires pour devenir des membres efficaces des Forces armées canadiennes.

COMPÉTENCES MILITAIRES

Chaque semaine, le pilier des compétences militaires permet aux candidats d’apprendre des techniques qu’ils utiliseront tout au long de leur carrière militaire, notamment les mouvements de l’exercice élémentaire (drill), la préparation de l’équipement militaire et les premiers soins.

Les connaissances transmises et les compétences acquises grâce à l’instruction soutenue par ce pilier aideront les candidats à passer de la vie civile à la vie militaire. De plus, ils détiendront les ressources et les habiletés de base pour réussir dans leurs prochaines phases de formation.

La dernière semaine offre l’occasion aux candidats de se pencher sur leurs nombreux apprentissages afin d’embrasser leur nouvelle carrière militaire.

Semaine 9

La grande finale

Au cours de cette ultime semaine, les candidats pratiquent leurs mouvements de parade en compagnie d’instructeurs et avec un ensemble de musique afin d’être prêts pour l’événement qui marque la fin de leur qualification militaire de base (QMB). Après neuf semaines d’efforts soutenus, c’est devant famille et amis que les candidats célèbrent le début de leur carrière militaire lors de la cérémonie de fin de cours.

Là où tout commence

Les candidats procèdent à l’administration de fin de cours. Ils rapportent les biens qui leur avaient été prêtés le temps de leur QMB. Ils reçoivent les instructions qui les guideront vers leurs cours de métier respectifs. C’est la tête pleine de souvenirs et le cœur plein de fierté qu’ils voient la porte de l’École se refermer derrière eux et qu’ils voient celle de leur avenir militaire s’ouvrir devant.

Expérience

Les recrues profitent des derniers instants de réflexion auprès des différents mentors qui les ont épaulés tout au long de leur parcours. C’est aussi le dernier moment de partage sur leurs apprentissages et les acquis qui les suivront pendant toutes leurs années de service. Force, résilience, gestion du stress, habiletés professionnelles, compétences militaires, santé et bien-être : les différentes clés du succès leur appartiennent désormais. C’est à partir de ce moment que ces nouveaux militaires commenceront à récolter les fruits de leur labeur. Pour

Consultez la compilation des articles déjà parus
Lors de la cérémonie de

Fier de travailler à l’ELRFC

Se dépasser au travail

Sergent Josaphat Nicolas-Marchal Poste : instructeur

Sergent Josaphat Nicolas-Marchal est originaire de Port-au-Prince, en Haïti. La présence des Casques bleus après le tremblement de terre de 2010 a été significative pour lui. Quelques années plus tard, il s’est installé au Canada. Une fois adulte, il était clair pour lui qu’il tenterait sa chance au sein des Forces armées canadiennes.

Il a fait ses débuts comme fantassin au sein du Royal 22e Régiment. En 2023, il s’est joint à l’équipe d’instructeurs de l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes. « J’avais envie de partager mes connaissances et d’influencer positivement les membres de la relève. »

Sgt Nicolas-Marchal aime son rôle de mentor auprès des candidats, car il s’agit d’une façon de toujours se dépasser. « C’est génial de les accompagner dans leur cheminement, de les voir évoluer et développer des compétences. » Il explique que ses fonctions l’amènent lui aussi à faire de nouveaux apprentissages. « Travailler auprès des candidats m’a obligé à mieux planifier mes tâches. Cela m’a aussi permis d’apprendre la gestion d’un groupe d’étudiants. »

Les épreuves vécues au cours des neuf dernières semaines sont derrière. La satisfaction et la fierté sont palpables au terme de la cérémonie.

Portrait de candidat

Il

voulait suivre

Arnold Lund

Âge : 34 ans

les traces de son grand-père

Futur métier : ingénieur de combat

Originaire de l’Île-du-Prince-Édouard, Arnold Lund a passé les dernières années en Ontario. « Depuis mon enfance que je rêvais de m’enrôler dans les Forces armées canadiennes. Mon grandpère a servi dans les FAC et je me souviens de lui à ce moment-là. Pour moi, il était un super héros. Je voulais suivre ses traces. »

Toutefois, la vie l’a mené vers d’autres horizons. Au cours des dernières années, il occupait un poste de superviseur pour une entreprise ontarienne spécialisée dans la gestion environnementale des déchets. Papa de trois enfants, il a décidé en 2023 de réaliser son rêve.

Il dit avoir adoré son passage à l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes. « C’est génial d’avoir des militaires qui nous nous transmettent leur savoir. Ils sont de bons mentors et j’espère avoir la chance de les croiser à nouveau au cours de mes années de service. »

Sa semaine préférée a été la huitième, celle de l’entraînement sur le terrain au site de Farnham. « J’avais l’impression de vivre concrètement ce qui m’attend au cours de mes prochaines années. »

Une nouvelle vie commence pour ces soldats et soldates ainsi que pour leur famille.

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