


19 mars 2025
Vol. 31 / No. 03
Prochaine parution 16 / 04 / 2025
Date de tombée 31 / 03 / 2025
19 mars 2025
Vol. 31 / No. 03
Prochaine parution 16 / 04 / 2025
Date de tombée 31 / 03 / 2025
Les membres du Bataillon d’infanterie légère – Réserve (BIL-R), qui regroupe des fantassins de différentes unités du 34e Groupe-brigade du Canada, étaient dans la région de Chisasibi les 1 et 2 mars dans le but de participer à l’exercice XÉRUS NORDIQUE.
Garnison Saint-Jean
Bur. M-206, B.P. 100, Succ. bureau-chef Richelain QC J0J 1R0
450 358-7099 servir@forces.gc.ca journalservir.com
Tirage : Édition numérique seulement
Éditeur : colonel Mathieu Dallaire commandant GS 2 Div CA
Conseiller militaire : Claude Tourville 514 252-2777 # 4993 claude.tourville@forces.gc.ca
Gestionnaire : Guylaine Fortin 450 358-7099 # 7426 guylaine.fortin@forces.gc.ca
Journaliste : Yves Bélanger 450 358-7099 # 7330 450 357-5103 (cell.) yves.belanger@forces.gc.ca
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ISSN 0384-0417
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Le scénario auxquels ils ont été confrontés était de mener une avance en forêt pour intercepter un groupe ennemi installé un peu plus à l’est. Le déplacement se faisait à pied afin de conserver un élément de furtivité et de surprise. Cet entraînement crucial a permis l’atteinte de deux objectifs du BIL-R : démontrer sa capacité à se déployer et à opérer dans un contexte de guerre hivernale, mais aussi de démontrer l’importance que revêt la défense de la souveraineté du Nord canadien pour les Forces armées canadiennes.
Le lendemain, les militaires déployés ont eu la chance d’échanger avec des membres de la Nation crie de Chisasibi, notamment pour leur présenter Carcajou, un programme d’instruction militaire destiné aux Autochtones.
Les Services techniques: ils ont bien changé ces dernières années ! 4
L’art d’effectuer un transfert tout en douceur ! 6
Les Rangers canadiens s’établissent à Waswanipi 8
Le 8 mars et la place des femmes : deux carrières pour être au cœur de l’action 10
Le 8 mars et la place des femmes : que représente cette journée pour vous ? 13
Matelot de première classe
Nicholas Miller : musicien et réserviste ! 14
Collecte de sang au NCSM
Donnacona : un geste de solidarité et de générosité 15
16
La Semaine des travailleurs sociaux : célébrons une profession indispensable 18
Mois de la nutrition : d’où viennent nos habitudes alimentaires 19
Programmation printemps/été du CRFM : plusieurs activités pour les familles militaires 20
Accueil Bonneau : vos dons feront une différence 21
La résilience racontée aux membres des Services techniques 22
Ils ont essayé de boire différemment 22
Les PSP : toujours là pour vous ! 23
Maître de 2 e classe
Carben Hamilton : et si vous essayiez le camogie ? 25
Du volleyball de haut calibre 27
| Yves Bélanger, Servir
L’objectif des Svc Tech est de permettre aux unités de mener à bien leurs opérations et accomplir leur mission. Ils offrent des services de soutien institutionnel dans les domaines suivants :
• Maintenance
• Gestion du matériel
• Gestion du transport
• Gestion du mouvement
• Munitions et explosifs
• Mise en service de l’équipement
• Passation des marchés
Que vous soyez militaire ou employé civil, il y a fort à parier que les Services techniques (Svc Tech) du Groupe de soutien de la 2e Division du Canada (GS 2 Div CA) ont un impact sur vous et/ou sur votre travail. Avec ses différentes équipes réparties à travers la province, cette organisation est un joueur clé au sein de la 2 Div CA.
Lieutenant-colonel Enrico Pelle commande cette organisation depuis juin 2023. C’est avec fierté qu’il parle de son équipe formée de 300 militaires de la Force régulière, de 11 réservistes, de 170 employés de la fonction publique ainsi que de dix entrepreneurs externes sous contrat. « Notre mandat est très large, car nous desservons toutes les unités intégrées et hébergées de la 2 Div CA, incluant le 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada (5 GBMC), les 34e et 35e Groupes-brigades du Canada, l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes, le Collège militaire royal de Saint-Jean, l’Unité régionale de soutien aux cadets (Est), la 3e Unité de soutien du Canada et le 202e Dépôt d’ateliers pour ne nommer que ceux-là. »
Pour mieux servir ses clients, les Svc Tech ont des installations un peu partout au Québec. « Nos principaux emplacements sont à la Base de soutien (BS) Valcartier ainsi qu’aux Garnisons Saint-Jean et Montréal. Toutefois, nous offrons également la majorité de nos services à partir de nos installations satellites au site de Saint-Hubert, à Farnham, à Sherbrooke, à Boucherville, à Shawinigan, à Saint-Malo et à Rimouski. »
Lcol Pelle explique que les années 2023 et 2024 ont été marquantes pour son unité qui a connu différents changements majeurs afin de s’aligner avec la stratégie de modernisation de l’Armée canadienne. Depuis l’automne 2022, la 2 Div CA planifie, organise et exécute cette importante initiative de modernisation de ses structures de soutien afin d’optimiser ses ressources de service de soutien au combat dans la région de l’Est. « En septembre 2023, nous avons connu le premier changement important avec la création de la compagnie Transport et Maintenance à la BS Valcartier avec des ressources provenant du 5 GBMC, et plus particulièrement du 5e Bataillon des services (5 Bon Svc) et du Quartier général et Escadron des transmissions. En avril 2024, la compagnie d’Approvisionnement du 5 Bon Svc est passée sous le commandement des Svc Tech, ce qui a marqué une autre étape importante. »
Tous ses changements cadrent dans le projet pilote de la 2 Div CA qui vise le réalignement des pouvoirs, des responsabilités et des obligations des structures de soutien opérationnel et institutionnel dans la région Est. « Tout cela vise à optimiser l’agilité et l’efficacité de nos services et de nos ressources. C’est la plus importante initiative de modernisation des services de soutien des 20 dernières années ! »
Contrairement à plusieurs organisations, les Services techniques comptent sur l’expertise de très nombreux corps de métier. « Les femmes, qu’elles soient militaires et employées civiles, représentent 26 % de notre personnel », précise le commandant. « Nous recherchons des individus talentueux, motivés, compétents et déterminés à relever les défis d’aujourd’hui et de demain », conclut le Lcol Pelle.
Voici un aperçu des emplois disponibles autant aux Garnisons Montréal et Saint-Jean ainsi qu’à la Base Valcartier.
Pour les militaires seulement
• Officier en logistique
• Officier en génie électrique et mécanique
• Officier des transmissions
• Technicien des mouvements
• Technologue en génie de l’équipement terrestre
Pour les employés civils seulement
• Administrateur des ressources humaines
• Agent des finances
Pour les militaires et employés civils
• Technicien de véhicules
• Technicien d’armement
• Technicien des matériaux
• Technicien en électronique et optronique
• Technicien en gestion du matériel
• Technicien des munitions
• Conducteur de matériel mobile de soutien
• Technicien des transmissions
Pour obtenir de l’information sur ces emplois : RHSvcTechEM@forces.gc.ca
Le projet se résume à ce que le 5 Bon Svc du 5 GBMC se concentre sur le mandat de soutien opérationnel aux forces générées pour des opérations nationales et expéditionnaires, tandis que les Svc Tech du GS 2 Div CA ont pour mandat d’offrir le soutien institutionnel sur les bases, garnisons et sites. Dans le passé, le 5 Bon Svc devait assumer les deux mandats dans la région Est, ce qui pouvait poser problème lors de la priorisation des tâches, notamment lorsqu’il manquait de ressources.
Actuellement, le principal objectif des Svc Tech consiste à offrir les meilleurs services aux militaires et aux différentes unités soutenues. « Lorsque le major-général Dave Abboud commandait la 2 Div CA et la Force opérationnelle interarmées (Est), il a donné un mandat clair à tous les militaires. Nous sommes exactement rendus à cette étape. »
Le mandat évoqué par Lcol Pelle consistait à s’assurer que toutes les unités intégrées et hébergées dans la zone de responsabilité
de la 2 Div CA aient accès à des services de soutien institutionnel optimaux dans les domaines suivants : maintenance, mise en service de l’équipement, passation de marchés et gestion du matériel, du transport, du mouvement, ainsi que des munitions et explosifs. Les Svc Tech desservent les régions Ouest (Montréal, Sherbrooke, Saint-Jean et les environs) et Est (Valcartier, Rimouski, Saint-Malo et les environs).
Comme plusieurs entreprises privées, les Svc Tech souffrent de la pénurie de main-d’œuvre spécialisée et technique. « Nous avons plusieurs postes d’employés civils à combler et nous travaillons aussi activement pour assurer la rétention de notre précieux personnel », explique Lcol Enrico Pelle. « Nous avons plus particulièrement besoin de chauffeurs et d’agents de passation des marchés. »
Du côté des emplois militaires, la situation s’améliore. « L’année financière 2023-2024 est la première depuis sept ans où l’on constate une croissance de l’effectif militaire », conclut le commandant Pelle. Les postes où le recrutement est le plus difficile sont ceux de techniciens en gestion du matériel et de techniciens en mouvement.
| Yves Bélanger, Servir
Le transfert de la Compagnie d’approvisionnement du 5 e Bataillon des services (5 Bon Svc) aux Services techniques (Svc Tech) s’est effectué sans difficulté majeure au cours de la dernière année.
Majore Marie-Claude Otis, aujourd’hui commandante de la Compagnie d’approvisionnement des Svc Tech, a été très impliquée dans ce réalignement des pouvoirs, responsabilités et obligations des structures de soutien à la 2e Division du Canada. Elle explique que ces changements sont bénéfiques, notamment pour tout ce qui concerne le soutien aux opérations. « La beauté de la chose est que notre réalité est beaucoup mieux comprise par la nouvelle chaîne de commandement des Services techniques. La raison est simple, nous travaillons dans le même créneau. »
Elle rappelle que la priorité du 5 Bon Svc est d’offrir le soutien opérationnel aux unités générées pour des opérations domestiques ou à l’extérieur du pays. Autrement dit, cette unité doit supporter les opérations outre-mer comme REASSURANCE, UNIFIER, IMPACT et les opérations nationales comme LENTUS, lorsqu’il y a des désastres naturels au Canada. « Le support aux opérations est important et occupe une grande partie de l’horaire de ce bataillon. C’est donc normal que notre mandat institutionnel et nos besoins n’étaient pas nécessairement priorisés à la hausse lorsque nous relevions du 5e Bataillon des services. »
Maj Otis mentionne que le transfert a simplifié et surtout amélioré le service à la clientèle de sa sous-unité. « Nous avons un peu moins de ressources disponibles, mais nous sommes maintenant uniquement dédiés à répondre plus rapidement et efficacement à nos clients à partir de nos installations. »
De son côté, capitaine Élodie Bédard, commandante adjointe de la Compagnie d’approvisionnement des Svc Tech, explique que lors du projet pilote, de nombreuses analyses des tâches et des capacités de l’unité ont été réalisées. « Le but était de déterminer le meilleur mode d’action à suivre pour effectuer une transition harmonieuse, sans bris de service. Nous gardons toujours en tête des facteurs qui peuvent affecter notre habileté à soutenir les tâches, soit le temps, l’espace et le personnel. »
Elle aussi affirme que la transition s’est très bien déroulée. « Actuellement, nous sommes dans la phase d’ajustement à la suite des multiples changements. Cela inclut une nouvelle chaîne de commandement, de nouveaux processus administratifs, une réorganisation des équipes qui ont été transférées aux Svc Tech, un nouveau rythme de bataille et plus encore ! »
Elle ajoute que pour la suite des choses, l’intention est de concentrer tous les efforts de la Compagnie d’approvisionnement exclusivement sur le soutien institutionnel. « C’est pour mieux distribuer les tâches de support à la Brigade et à nos dépendances, selon les mandats de chacune des unités. »
Dans sa prochaine édition, Servir présentera un reportage sur différents services des Services techniques du Groupe de soutien de la 2e Division du Canada.
| Capitaine Eric Messier, officier des affaires publiques, 2 GPRC
Le 14 février 2025, la communauté de Waswanipi a célébré l’ouverture d’une section de Rangers canadiens. Cette cérémonie s’est tenue en présence d’Irene Neeposh, cheffe de la communauté de Waswanipi.
Cette cérémonie marque le début officiel de la présence des Rangers du 2e Groupe de patrouilles des Rangers canadiens (2 GPRC) dans la communauté et elle permet de concrétiser un souhait exprimé par la communauté en 2019.
L’ouverture d’une patrouille ou l’établissement d’une section résulte d’un travail de planification, de préparation et d’entrainement afin de permettre aux Rangers, membres de la patrouille, d’être pleinement
équipés, formés et prêts à assumer les responsabilités qui leur sont confiées. Cette préparation implique une étroite collaboration avec la communauté comme nous le souligne capitaine Christophe Audy, officier des opérations au 2 GPRC. « Nous sommes heureux d’avoir pu compter sur la pleine collaboration de la communauté, tout au long du travail de planification de l’établissement de la section de Rangers canadiens à Waswanipi. Cette collaboration a permis de faciliter la formation des Rangers. »
Les membres de la nouvelle section des Rangers canadiens à Waswanipi ont été formés pour répondre à diverses situations d’urgence, telles que les catastrophes naturelles, les recherches et sauvetages et la surveillance du territoire. Cette formation inclut des compétences en utilisation de l’équipement individuel et de patrouille incluant le maniement de l’arme de service des Rangers canadiens, qui sont des compétences essentielles à l’accomplissement des tâches confiées aux Rangers canadiens.
L’intégration des Rangers canadiens à Waswanipi contribue également à renforcer l’identité et la fierté communautaire. Les membres des Rangers sont souvent perçus comme des modèles et des leaders au sein de leur communauté. Leur engagement et leur dévouement inspirent les autres membres de la communauté à s’impliquer et à contribuer au bien-être collectif.
De plus, la présence des Rangers canadiens à Waswanipi permet de renforcer les liens entre la communauté et les Forces armées canadiennes. Cette collaboration favorise une meilleure compréhension mutuelle et un respect accru. La cheffe Irene Neeposh a souligné cette collaboration lors de son allocution : « Je souhaite remercier tant les nouveaux Rangers que nous félicitons que les divers intervenants de la communauté qui ont étroitement collaboré afin d’assurer le succès de l’établissement des Rangers canadiens au sein de la communauté de Waswanipi. »
| Yves Bélanger, Servir
Sergente Brigitte O’Driscoll est une femme dynamique qui a toujours aimé bouger, relever des défis et développer sa vigilance. Réserviste au 438 e Escadron tactique d’hélicoptères (438 ETAH), elle est aussi pompière pour la ville de Montréal.
Sgt O’Driscoll s’est enrôlée dans la Réserve le 19 janvier 2013, devenant fantassin au Royal Montreal Regiment (RMR). Six années plus tard, elle apprend par des confrères qu’une sélection de mitrailleurs de bord est ouverte au 438 ETAH. Elle tente le coup et tombe littéralement en amour avec ce métier.
En 2019, elle devient la toute première femme mitrailleuse de bord au 438 ETAH. « Le RMR m’a en quelque sorte prêtée au 438 ETAH. » La militaire a rapidement fait ses preuves au sein de son équipe. Pas étonnant qu’en septembre 2020, elle ait été promue au poste de chef des mitrailleurs de bord et a complété sa formation de maître mitrailleur de bord. Aujourd’hui, elle est la première et la seule femme de l’Aviation royale canadienne (ARC) à occuper ce poste.
Elle relève désormais du 438 ETAH. « Je conserve toutefois mon béret vert, car je demeure membre de l’armée. Je suis une militaire de l’armée de terre qui travaille dans une unité de l’ARC. »
En plus de ses tâches régulières, ses nouvelles fonctions consistent à s’assurer que les treize autres mitrailleurs de bord soient à jour dans leurs entraînements, leurs évaluations et qu’ils ont tous les prérequis leur permettant de voler. « C’est également moi qui vois à la préparation de l’équipement nécessaire et qui donne les instructions avant un exercice. »
Sgt O’Driscoll compte parmi les femmes militaires dont le métier a longtemps été réservé à la gent masculine. Elle se dit consciente de devenir un modèle pour les femmes qui aspirent à une carrière dans les FAC. « Moi, je suis convaincue depuis longtemps que les femmes sont capables d’occuper tous les métiers que l’on trouve dans les Forces armées canadiennes (FAC). Tant mieux si je peux servir d’exemple à ce sujet ! »
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Lorsqu’on lui demande si le métier de mitrailleuse de bord était parmi ses choix de carrière lors de son enrôlement, elle répond immédiatement que jamais, elle n’y avait pensé. « En fait, je ne savais même pas qu’on pouvait faire ce travail au sein des FAC. »
L’entraînement : une nécessité
Sgt O’Driscoll explique qu’être mitrailleuse de bord exige un grand niveau de concentration. « Tout se passe rapidement à bord d’un hélicoptère. C’est très facile de perdre notre objectif de vue. »
Pour rester vigilants, les mitrailleurs de bord prennent part à plusieurs exercices. « Chaque année, nous passons aussi un examen écrit
et nous nous soumettons à une évaluation en vol. Une année, l’évaluation a lieu la nuit et l’année suivante, le jour. Nous alternons, car nous devons être en mesure de travailler autant à la lumière du jour que dans l’obscurité. »
Dans la région, c’est surtout dans le secteur du site de Farnham que les entraînements à bord des hélicoptères Griffon ont lieu. « Nous survolons la Rive-Sud de Montréal, la région de Magog et le secteur de la frontière américaine entre Sherbrooke et l’ouest de la Montérégie. »
Aucune arme n’est permise lors de ces exercices étant donné que les hélicoptères survolent des zones civiles. « Nous imaginons des cibles au sol et faisons les procédures d’engagement sans avoir de vraies armes et munitions pendant le vol. »
Heureusement, quelquefois par année, l’escadron est invité à participer à des exercices de grande envergure, organisés conjointement avec d’autres éléments des FAC. « À ces occasions, nous avons des scénarios qui sont les plus réalistes possibles. Nous utilisons donc nos armes, mais celles-ci sont chargées avec des balles à blanc. »
D’autres formations de mise à niveau ont aussi lieu régulièrement. La militaire indiquequ’elle revient tout juste d’Halifax où elle a
eu l’opportunité de participer à un exercice qui simulait un écrasement sur une surface aquatique. « Ce cours, RUET (Rotary-wing Underwater Egress Training), est obligatoire aux cinq ans. Nous utilisons un simulateur
qui est une réplique d’un Griffon. Celui-ci est submergé dans une piscine et est viré à l’envers. Nous devons pratiquer les différentes techniques pour sortir de l’hélicoptère. »
Jusqu’à maintenant, Sgt O’Driscoll n’a pas eu l’opportunité d’être déployée à l’étranger. « J’ai commencé le métier de mitrailleuse de bord au moment où le 438 ETAH quittait l’Irak et le Mali. Depuis, ce sont d’autres escadrons des FAC qui sont appelés à participer aux principales opérations à l’étranger. »
L’été dernier, avec le 438 ETAH, elle a toutefois participé à l’Opération LENTUS en sol canadien lors des feux de forêt en Abitibi et dans le nord du Québec. « J’étais au nombre des militaires qui ont donné un coup de main aux pompiers en Abitibi. « Cela a été une expérience intéressante, même si elle différait quelque peu de mon métier de mitrailleuse de bord. Cependant, mon expérience de pompière a été mise à profit. »
Alors qu’elle était réserviste au RMR, elle a aussi été commandante adjointe de peloton lors de l’Op LASER dans les Centre d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) en 2020. En 2017, j’ai également participé à l’Op LENTUS lors des inondations printanières.
Elle termine en indiquant qu’elle aimerait beaucoup avoir l’opportunité de vivre son premier déploiement à l’étranger d’ici 2027. « Probablement que je serai appelée à participer à l’opération REASSURANCE. J’ai bien hâte de pouvoir vivre cette expérience et de mettre à profit mon expérience là-bas. »
| Affaires publiques, NCSM Donnacona
Matelot de 3 e classe Béatha Charles est membre de l’équipage du Navire canadien de Sa Majesté depuis 2020. Originaire de Montréal, elle nous parle de son emploi de réserviste et de sa vision de la place des femmes dans le monde du travail.
D’entrée de jeu, Mat 3 Charles explique qu’elle s’est enrôlée dans la Marine royale canadienne pour servir son pays autrement. « Je voulais sortir de ma zone de confort et donner le meilleur de moi-même pour le bien de cette nouvelle famille. » Son poste de cuisinière est très important pour elle puisqu’il lui permet d’amener de la joie et un moment de détente dans le cœur de ses collègues en leur préparant un bon repas.
Lorsqu’on lui demande ce que la journée internationale des droits des femmes représente pour elle, elle cite Simone de Beauvoir. « Elle a écrit que « c’est par le travail que la femme a en grande partie franchi la distance qui la séparait du mâle ; c’est le travail qui peut seul lui garantir une liberté concrète » Pour moi, le 8 mars représente les combats que nos prédécesseuses ont menés pour la liberté et les droits des femmes d’aujourd’hui. C’est aussi une journée pour nous rappeler le travail
que nous devons continuer à faire pour les générations présentes et futures. »
Mat 3 Charles mentionne que le principal défi qu’elle a eu à relever en tant que membre de la Marine royale canadienne (MRC) est la conciliation entre ses études, son emploi civil et son emploi de réserviste. « J’ai réussi à relever ce défi en trouvant un emploi civil qui facilite mes entraînements militaires et j’ai remplacé mes études en classe par des études à distance. »
Rencontrer et collaborer avec des collègues qui proviennent de différents milieux est l’aspect qu’elle apprécie le plus de son emploi dans la MRC. « En janvier dernier, je me suis rendue à Victoria, en Colombie-Britannique, pour un exercice réunissant plusieurs navires de classe Orca. J’y ai rencontré d’autres cuisiniers de haut niveau qui m’ont chapeautée durant mon apprentissage. Travailler sur un navire a été une expérience véritablement mémorable ! »
Lorsqu’on lui demande ce qu’elle dirait à une personne qui envisage de s’enrôler dans la Marine, Mat 3 répond : « Au sein de la MRC, on apprend des connaissances de base pour la vie. L’environnement dans lequel j’évolue est cordial. Je me sens bien entourée et écoutée par mes supérieurs. »
| Servir et Affaires publiques du NCSM Donnacona
Du 16 au 19 janvier 2025, des membres de la Musique du Navire canadien de Sa Majesté Donnacona ont eu la chance de participer à un exercice organisé par la Musique du NCSM Montcalm au Domaine Forget, dans la région de Charlevoix. Matelot de première classe Nicholas Miller nous partage ses impressions et nous parle de son travail de réserviste.
Devenu un événement annuel, cet exercice a également rassemblé des musiciens et musiciennes de l’École navale de Québec, du Quartier général de la Réserve navale, des Voltigeurs de Québec, du Royal 22e Régiment et des Fusiliers Mont-Royal. Il offre aux militaires de la grande famille des Forces armées canadiennes (FAC) une précieuse occasion de perfectionner leur jeu instrumental.
« Il s’agissait de mon sixième exercice », explique Mat 1 Miller, tubiste à la Musique du NCSM Donnacona depuis l’automne 2022 et professeur de trombone et de tuba aux écoles Rosemont et Saint-Thomas. « Cet entraînement est amusant. Nous avons passé de nombreuses heures à répéter et à enregistrer, ce qui, en tant que musicien, est quelque chose que j’apprécie.
Mais ce qui m’attire le plus dans ce genre d’événement, c’est la possibilité de rencontrer des membres d’autres unités et de travailler avec eux ! »
Est-ce si différent d’être un
Mat 1 Miller est dans la Réserve depuis six ans et se dit fier de faire partie des FAC et de servir en tant que musicien. « À l’origine, je cherchais une harmonie dans laquelle jouer, et le fait d’être payé était un avantage supplémentaire. Il y a tellement d’occasions intéressantes que je n’aurais jamais eues en tant que citoyen, comme voyager à travers le pays pour des activités telles que cet exercice dans Charlevoix
ou pour représenter le Canada lors d’événements comme le Tattoo militaire d’Halifax ! »
Lorsqu’on lui demande comment ses proches perçoivent sa carrière militaire, Mat 1 Miller est spontané : « La première question qu’ils me posent, c’est si j’ai dû suivre la Qualification militaire de base (QMB) comme les candidats des métiers de combat. La réponse est oui et je leur explique qu’ensuite, chaque métier reçoit une formation spécifique. » Mat 1 Miller raconte qu’une fois cette curiosité initiale dissipée, la plupart considèrent sa carrière militaire comme n’importe quel autre emploi. « À l’exception du fait que j’ai dû être formé à l’utilisation d’une arme à feu dans le cadre de mon travail ! »
Le tubiste explique que sa pratique musicale au sein de la Musique du NCSM Donnacona n’est pas si différente de celle que l’on retrouve dans des ensembles civils. « Mais c’est quand même un peu plus complexe que cela ! La Musique du Donnacona comprend un orchestre à vents (ou harmonie), un big band et un ensemble de parade (ou marching band). La musique de l’orchestre à vents et du big band est très similaire à celle que je joue – ou que j’avais l’habitude de jouer – dans des orchestres civils. Avant de me joindre à la Réserve, je n’avais jamais défilé comme nous le faisons au sein des musiques des FAC. J’ai donc été exposé à de nouveaux styles musicaux, tout en apportant mon expérience civile à l’ensemble. »
Au nom du NCSM Donnacona, Mat 1 Miller a tenu à remercier le NCSM Montcalm pour cette invitation à une expérience musicale exceptionnelle. « Cela nous a permis de travailler un répertoire varié au sein d’un ensemble à vent d’envergure. C’est une aventure enrichissante qui nous a permis de grandir en tant que musiciens militaires. »
Le prochain concert public de la Musique aura lieu à la fin de l’année d’entraînement du NCSM Donnacona. Restez à l’affût des médias sociaux de l’unité pour les informations relatives à cet événement !
| Capitaine Fatou Camara, représentante des affaires publiques, NCSM Donnacona
Le 6 février, le Navire canadien de Sa Majesté (NCSM) Donnacona a accueilli une collecte de sang qui a été un véritable succès. Grâce aux donneurs, des vies seront sauvées, des familles retrouveront espoir et des patients recevront les soins essentiels à leur rétablissement.
Chaque don est un acte de solidarité qui dépasse les frontières de notre unité et s’étend à toute la communauté. Dans un contexte où les besoins en sang sont constants, voire grandissants, notre engagement collectif fait toute la différence. Le succès de cette collecte démontre une fois de plus l’esprit d’entraide et de camaraderie qui caractérise le NCSM Donnacona. Nous tenons à exprimer notre profonde gratitude à tous ceux et
déroulement de la collecte. Votre professionnalisme et votre dévouement ont permis d’accueillir les donneurs dans les meilleures conditions et d’assurer une expérience fluide et agréable pour tous. Nos plus sincères remerciements à tous !
Nous sommes fiers de l’engagement de chacun et de l’impact positif de cet événement. Cette collecte n’est qu’une étape. Continuons à nous mobiliser pour répondre aux besoins en sang, car chaque don compte et peut sauver une vie. Ensemble, poursuivons cette belle aventure solidaire et faisons une réelle différence dans la vie de ceux qui en ont besoin.
La période de nomination pour la Mention d’honneur commémorative Liz Hoffman est maintenant ouverte. est maintenant ouverte.
Nommez une personne ou un groupe pour leurs efforts en vue d'améliorer la communauté de la Défense.
The nomination period for the Liz Hoffman Memorial Commendation is now open. is now open.
Nominate a person or group for their efforts to improve the Defence community.
Turbulences : le Canada face à la crise climatique était le thème de la conférence annuelle Leadersphère organisée par le Collège militaire royal de Saint-Jean (CMR Saint-Jean) en partenariat avec le Centre d’excellence de l’OTAN pour la sécurité et le changement climatique (CECCS). L’événement a eu lieu au CMR Saint-Jean le 25 février.
Pour aborder ces enjeux liés à la sécurité climatique et anticiper les défis émergents, les organisateurs ont réuni des experts issus des milieux militaire, universitaire, scientifique et gouvernemental lors de trois panels thématiques. Les invités, Anne Shibata Casselman, journaliste spécialisée dans les domaines scientifiques et dans les questions environnementales, Mathieu Bussières, directeur du CECCS, lieutenant-général Blaise Frawley, commandant adjoint du NORAD, ainsi que major-général Simon Bernard, commandant adjoint du Commandement des opérations interarmées du Canada et ancien commandant du CMR Saint-Jean, ont abordé les défis de sécurité climatique en proposant une vision prospective des enjeux auxquels seront confrontées les prochaines générations. Des membres de la communauté militaire, des citoyens, des aspirants de marine et des élèves-officiers du CMR SaintJean ont également assisté à la conférence, en personne ou en virtuel.
Le mardi 8 avril, de 9 h à 15 h, une collecte de sang aura lieu à la rotonde de la garnison Saint-Jean. Les personnes intéressées doivent prendre rendez-vous auprès d’Héma-Québec. Rappelons que l’organisme livre chaque année plus de 800 000 produits biologiques d’origine humaine aux hôpitaux du Québec.
Information et rendez-vous : 1-800-343-7264
Le 20 février, après une tempête de neige mémorable, une dizaine de membres du Centre de transition des Forces armées canadiennes –Saint-Jean (CT FAC – Saint-Jean), accompagnés de membres des Programmes de soutien du personnel (PSP) – Région Montréal, ont fait une randonnée en raquettes au Club de golf St-Jean, situé à Saint-Jean-sur-Richelieu.
Cette activité conjointe a permis à tous de s’évader dans un cadre naturel, de profiter de la beauté hivernale tout en renforçant les liens et en favorisant l’esprit de camaraderie. « Nous espérons que de telles initiatives continueront à renforcer l’esprit d’équipe et la solidarité entre le Centre de transition et nos collègues des PSP, et qu’elles permettront d’initier de futures activités conjointes », a indiqué sergente Joanie Ouellet, du CT FAC – Saint-Jean. »
Préparation financière: le secret d’une transition de carrière réussie
Votre sécurité financière est importante pour votre bien-être. Une situation stable, avec des ressources su santes, représente un objectif à atteindre ou à maintenir pour la paix d’esprit. Or, les militaires en transition de c arrière changent de sources de revenus et risquent de subir une réduction de leur rémunération. Ils doivent trouver un revenu d’emploi régulier et su sant pour couvrir leurs dépenses.
Pour cette raison, il est très important de comprendre les conséquences financières de la transition de c arrière afin de vous préparer à l’évolution de vos revenus et maintenir votre qualité de vie dans le civil.
Identifier l’éc art de revenus pour préparer ses options financières et adapter son niveau de vie
Il faut connaître les conséquences financières de sa transition de c arrière AVANT de l’entamer, surtout en identifiant l’éc art entre les revenus militaires et les revenus civils anticipés. Ainsi, avant votre transition, il est important de connaître cet éc art de revenus, mais surtout de bien l’analyser
Vous devrez commencer par comparer les revenus totaux nets mensuels qui sont déposés dans votre compte courant avec ce qui sera déposé comme revenus nets de la ou des pensions militaires. Cet éc art est probablement plus petit que vous ne le pensez c ar il n’y aura pas de retenues à la source des programmes sociaux sur votre revenu de pension.
Après avoir chiffré cet éc art, vous serez alors en mesure de c alculer le nombre d’heures de travail rémunérées au salaire minimum requis pour venir le combler Cette information, très importante, est celle qui vous permettra de bien identifier et de contrôler les répercussions financières de votre transition sur le budget de la famille et sur votre niveau de vie
En suivant cette démarche simple, vous diminuerez l’anxiété Vous pourrez prendre les mesures nécessaires pour conserver la même qualité de vie que celle dont vous profitez au sein des Forces.
L a transition est propre à chacun. S a planific ation aussi. Un accompagnement personnalisé de votre conseiller financier à cette étape importante de votre vie apporte beaucoup: moins de stress, moins de temps de recherche en ligne et des oublis fâcheux.
PATRICE BERGERON Directeur général
| CRFM
Du 24 au 30 mars, le Centre de ressources pour les familles des militaires (CRFM) région Montréal mettra en lumière l’importance de cette profession essentielle, qui soutient les individus, les familles et les communautés. Depuis ses débuts, le travail social a évolué pour répondre aux défis sociaux et économiques, et son impact est particulièrement marqué au sein des Forces armées canadiennes (FAC).
Le travail social est une profession relativement récente, née au début du 20e siècle, en réponse aux conditions sociales causées par l’industrialisation et l’urbanisation. Avant cette époque, les philanthropes bénévoles, souvent des femmes, apportaient une aide aux démunis dans les grandes villes. Cependant, c’est au début du 20e siècle que la profession se structure véritablement avec la création des premières écoles de travail social. Ces formations se concentraient sur l’accompagnement des familles pauvres et la promotion de la justice sociale.
Au fil des décennies, la profession a évolué pour inclure de nouveaux domaines d’intervention, tels que la santé mentale, l’éducation, et la justice pénale. Dans les années 1940 et 1950, les travailleurs sociaux ont étendu leur rôle en s’occupant également de nouvelles problématiques sociales. Aujourd’hui, le travail social couvre une multitude de spécialisations : en santé, en milieu scolaire, en justice, ainsi que dans des secteurs comme le soutien aux personnes âgées et les services militaires. Les travailleurs sociaux sont devenus des acteurs essentiels dans la gestion des crises, des conflits et des problèmes sociaux. Leur rôle a pris une ampleur particulière dans les milieux militaires, où la gestion du stress et des traumatismes liés aux missions est devenue une priorité.
Au sein du CRFM, les travailleurs sociaux jouent un rôle fondamental en offrant un soutien direct aux familles des FAC. Leur présence est cruciale pour aider les membres des FAC et leurs proches à faire face aux défis liés à la vie militaire, tels que les longues périodes de séparation, les blessures ou le stress posttraumatique. En plus des services de counseling, les travailleurs sociaux des CRFM sont impliqués dans des programmes de prévention, de gestion du stress, ainsi que dans des activités de réadaptation pour les militaires blessés.
Ils fournissent également un soutien aux familles qui traversent des périodes difficiles, en les aidant à naviguer à travers les diverses ressources disponibles, qu’il s’agisse d’aide psychologique, de programmes de soutien à l’intégration ou d’une certaine assistance financière. Leur rôle est essentiel pour renforcer la résilience des familles militaires, en les aidant à maintenir un équilibre émotionnel et social, malgré les défis uniques auxquels elles sont confrontées.
Barry Crago, travailleur social au CRFM, exprime parfaitement la signification de cette profession : « Pourquoi le travail social a-t-il du sens pour moi ? Je crois en la justice et en la possibilité pour les gens d’être bienveillants et d’apprendre des expériences des autres. Toute ma vie, j’ai voulu toucher les émotions des gens, d’abord à travers la musique, ma première carrière, puis à travers le travail social, la « relation d’aide ». À une époque où nous nous sentons impuissants face à la pression sociale écrasante qui nous pousse à accuser les autres pour nos espoirs et rêves brisés, cela a du sens pour moi de m’asseoir calmement avec les gens
et de les accompagner pendant qu’ils travaillent pour devenir de meilleures personnes. Cela me donne le sentiment que je n’ai pas perdu mon temps, et que j’ai aussi appris à être une meilleure personne. »
Sergente Isabelle Caya, quant à elle, témoigne de l’impact du soutien apporté par les travailleurs sociaux dans le cadre des FAC : « Je suis reconnaissante du soutien inconditionnel reçu par votre équipe. La disponibilité et les conseils me sont d’une grande aide. »
Dans la communauté militaire et au sein des FAC, les travailleurs sociaux sont des piliers du soutien aux militaires et à leurs proches. Leur expertise, leur dévouement et leur engagement à défendre les droits et le bien-être des autres sont des atouts inestimables.
Cette semaine, célébrons leur contribution essentielle à la santé mentale, sociale et émotionnelle de ceux et celles qui servent notre pays !
| Mathieu Boudreau, spécialiste, Promotion de la santé
Nous sommes en mars. Ce mois qui évoque le dieu de la guerre. Le temps de l’année où le printemps arrive à nos portes. Le moment où l’on a peut-être envie de manger une tablette de chocolat avec du nougat et du caramel… Du chocolat ? Eh oui ! C’est le mois de la nutrition, mais n’oublions pas que la majorité d’entre nous aime la nourriture !
Nous apprécions ses mille et un parfums et ses arômes, mais aussi ce qu’elle représente pour nous. Mangeons-nous seulement parce que nous avons faim, parce que c’est cette raison biologique qui nous garde en vie ? Je vous propose cinq pistes de réflexion pour vous donner envie de comprendre pourquoi nous mangeons !
• Nous avons besoin de carburant pour faire fonctionner nos organes et nos cellules.
• Il s’agit d’une obligation pour assurer la survie de notre espèce.
Voilà deux bonnes raisons qui expliquent pourquoi certaines dépendances alimentaires peuvent être si difficiles à gérer. Contrairement à la cigarette, nous ne pouvons pas supprimer la nourriture de notre vie.
• Celui de humer un plat, de le goûter et de le savourer longuement.
• Toutes les fonctions vitales nous procurent du plaisir. Pensons à la reproduction !
• Le sucre et certains produits ultras transformés nous procurent une hyper dose de dopamine.
• Le marketing et l’industrie alimentaire nous vantent et nous vendent le plaisir de manger, manger de nouveau et manger encore…
• J’ai de la peine. Je m’ennuie. Je suis stressé. Mécaniquement, automatiquement, je me dirige vers la cuisine. J’ouvre le frigo ou le garde-manger… Et je mange !
• Je mange bien, mes p’tits snacks sont sains, mais parfois, je les mange même si je n’ai pas faim !
• Le cycle des repas : chez nous, on soupe toujours à 18 heures.
• Nos traditions personnelles : je n’écoute jamais un film sans popcorn !
• L’influence de la culture : à Pâques, on mange du chocolat !
• Notre éducation : on profite du congé du 24 juin pour cueillir des fraises et faire nos confitures pour l’hiver.
• La publicité qui nous fait croire que nous serons plus heureux si…
• Les adages :
– « Tu ne vas pas partir le ventre vide »
– « Termine tes légumes sinon, pas de dessert ! »
– « L’heure du souper, c’est maintenant ! »
Vous me direz : « Mais à quoi ça nous sert de savoir tout ça, Mathieu ? » À mieux comprendre nos habitudes alimentaires. Celles qui sont bonnes pour nous et celles que nous aimerions peut-être modifier !
Si ce genre de réflexions alimentaires vous interpelle, je donnerai bientôt deux conférences en français, en mode virtuel, les vendredis 21 et 28 mars, de 11 h 50 à 12 h 30.
Joignez-vous à moi !
Pour obtenir le lien Teams, écrire à promosantemtl@forces.gc.ca
| CRFM
Le printemps et l’été 2025 s’annoncent riches en événements et en activités pour les familles des Forces armées canadiennes (FAC). Le Centre de ressources pour les familles des militaires (CRFM) de la région de Montréal a préparé une programmation variée qui, du mois d’avril à août, offrira un soutien précieux à tous les membres des familles militaires.
Voici la nouveauté majeure ! « Papas militaires » est un projet pilote conçu pour soutenir les pères militaires dans leurs rôles familiaux. En partenariat avec les CRFMs de Kingston et Trenton, le CRFM de Montréal est fier de proposer cette initiative, la seule en son genre en français. Elle vise à renforcer les compétences parentales des pères tout en les aidant à gérer l’équilibre entre leur carrière militaire et leurs obligations familiales.
Le programme s’étendra sur 10 semaines, du début avril à juin 2025, au CRFM de Saint-Jean. Il comprendra trois rencontres individuelles et 10 ateliers pratiques, animés par des professionnels et un aumônier. Chaque atelier, d’une durée de trois heures, abordera des sujets clés tels que la gestion du stress familial, l’éducation des enfants en milieu militaire, et l’équilibre travail-famille.
L’objectif principal est d’offrir aux pères des outils concrets pour améliorer leur rôle parental et leur bien-être familial. En plus de bénéficier de ce programme enrichissant, les participants seront libérés de leurs obligations professionnelles durant les ateliers, leur permettant ainsi de se concentrer pleinement sur leur développement personnel. Les groupes seront composés d’un minimum de huit personnes, créant ainsi une dynamique de soutien entre pairs. Il est nécessaire que les participants complètent le programme dans sa totalité pour en tirer les meilleurs bénéfices.
Le 5 avril prochain aura lieu la 3e édition de cet événement incontournable qui se tiendra à la Corporation du Fort Saint-Jean. Les enfants seront invités à célébrer aux côtés de leurs parents et à prendre un moment pour être reconnus pour leur soutien et leur résilience.
Ce gala est un événement que nous attendons avec fierté chaque année. Nous espérons pouvoir continuer à offrir cette belle occasion de mettre en lumière les enfants des militaires et leur consacrer une soirée spéciale pour qu’ils se sentent valorisés et célébrés.
Cette série d’activités vise à favoriser leur épanouissement et leur développement.
En juin, le CRFM proposera des cours tels que « Gardiens avertis » et « Prêts à rester seuls ». Ces formations permettront aux jeunes d’acquérir des compétences pratiques et essentielles en matière de sécurité et d’autonomie.
En juillet et août, les semaines d’animation au Centre d’intégration communautaire jeunesse (CICJ) feront leur grand retour. Ces semaines d’activités ludiques et éducatives sont entièrement gratuites et ouvertes à tous les enfants des familles militaires. Les inscriptions se feront sur le portail du CRFM, à partir du mercredi précédent chaque semaine d’animation, jusqu’à ce que les groupes soient complets.
Ces ateliers seront organisés pour encourager l’expression personnelle et renforcer les liens familiaux :
• En avril, les participants pourront créer leur propre terrarium, une activité idéale pour les amateurs de nature.
• En juin, un atelier de confection de couronnes décoratives en fleurs séchées permettra aux familles de partager un moment convivial tout en développant leur créativité.
• Un atelier de bande dessinée sera proposé aux jeunes, pour leur permettre de découvrir l’univers de la BD et d’exprimer leur imagination à travers l’art graphique.
En mai et juin reviendront les sessions d’information spécialement conçues pour aider les familles militaires à se préparer à l’absence ou au retour d’un proche. Ces sessions visent à offrir des conseils pratiques et du soutien émotionnel aux familles confrontées à ces périodes de transition. Qu’il s’agisse d’un déploiement ou d’un retour après une absence prolongée, ces rencontres permettront aux familles de mieux gérer les défis qui en découlent.
Ces initiatives ont été pensées pour soutenir les familles militaires dans leur quotidien et pour renforcer les liens familiaux, tout en offrant un espace de rencontre, de partage et de soutien. Profitez-en !
Les inscriptions débuteront bientôt sur le portail du CRFM. Les places étant limitées, il est recommandé de s’inscrire rapidement pour ne pas manquer ces activités enrichissantes.
| Matelot de 3e classe Jean Wamba Okoko Récemment, je me suis porté volontaire pour aller porter des dons à l’Accueil Bonneau en compagnie du capitaine Éric Généreux, padre au Service de l’aumônerie du Groupe de soutien de la 2 e Division du Canada. Au nom de l’organisme, j’aimerais remercier tous les membres de l’Équipe de la Défense qui ont rendu ceci possible.
L’Accueil Bonneau est un organisme à but non lucratif créé en 1877 à Montréal. Il accompagne de manière inclusive les personnes à risque ou en situation d’itinérance vers un logement, une plus grande autonomie et l’épanouissement. Ainsi, en se basant sur l’une des valeurs canadiennes, chaque individu doit être traité avec respect et humanité à tout moment et en tout lieu.
De nos jours, et ce de plus en plus, nous constatons une augmentation des personnes en situation de crise et démunies. Elles s’adressent à des organismes qui n’arrivent plus à subvenir aux besoins. Une des missions de l’Aumônerie est de pouvoir donner un coup de pouce à ces organismes en leur transmettant les dons des membres de l’Équipe de la Défense, reçus tout au long de l’année lors de cueillettes.
Ces six boîtes, remplies de chaussures et de vêtements, serviront à apporter de la joie, du réconfort et du soulagement à des personnes vulnérables. Elles témoignent de l’empathie des membres de Forces armées canadiennes et des employés civils de la Défense. Ce geste reflète un sentiment d’accomplissement vis-à-vis de l’Accueil Bonneau.
Enfin, tout cela n’aurait pu être possible sans les efforts incessants du padre Généreux qui n’a cessé, sans relâche et sans répit, de sensibiliser les membres de l’Équipe de la Défense à l’importance de faire un don à l’Accueil Bonneau.
Le 25 février, le commandant des Services techniques du Groupe de soutien de la 2e Division du Canada, lieutenant-colonel Enrico Pellé, a tenu une rencontre de type town hall à l’auditorium de la Garnison Saint-Jean à l’intention des membres de son équipe de la région Montréal-SaintJean. Le thème de la résilience était à l’honneur.
Le padre (Capt) Éric Généreux, aumônier à la garnison Montréal, et Janika Chartrand, spécialiste en Promotion de la santé à lagarnison Saint-Jean, ont parlé de la capacité à surmonter de grandes difficultés et à s’épanouir en présence de grands risques. Le vétéran Denis Perrier a pour sa part livré un touchant témoignage.
Les unités intéressées à obtenir du soutien pour aborder la résilience et la force mentale peuvent s’adresser à l’équipe de la Promotion de la santé à promosantemtl@forces.gc.ca
Dans le cadre du Défi 28 jours sans alcool qui a eu lieu en février, les équipes de la Promotion de la santé, en collaboration avec la 2 e Division du Canada, ont lancé un défi aux garnisons et escadre situés sur le territoire de la 2 Div CA : convaincre le plus grand nombre de membres de l’Équipe de la Défense à participer !
Les militaires et les employés civils (Fonds non publics et fonction publique) pouvaient participer de trois manières : passer les 28 jours sans alcool, ne boire que pendant les fins de semaine, ou ne boire que les jours de semaine.
C’est Bagotville qui a remporté le défi avec 146 participants. À Valcartier, on a pu compter 93 participants et pour la région de Montréal, 44 participants. Au moment de publier Servir, il était impossible de connaître le nombre de participants dans chacune des catégories.
Au cours des prochaines semaines, divers prix seront tirés parmi tous ceux et celles qui ont relevé le défi, notamment une valise remplie de boissons sans alcool.
L'équipe des Programmes de soutien du personnel de la région de Montréal offre une vaste gamme de services aux membres de la communauté militaire et aux citoyens. Profitez-en !
La programmation du printemps des loisirs communautaires de la Garnison Saint-Jean est maintenant en ligne. Plusieurs nouveautés vous attendent !
Plans d’entraînement personnalisé
Après vous avoir rencontré et en fonction de votre forme physique, de votre âge et de vos objectifs, un moniteur des loisirs des PSP vous préparera un d’entraînement personnalisé.
Yoga Hatha
Cette pratique permet de travailler la souplesse du corps et, associée à des étirements, elle permet de dénouer les tensions accumulées.
Activités du programme Circonflexe
Plusieurs activités seront offertes comme un rallye photo nature, une initiation au canot
de rivière, une initiation au paddleboard, une chasse au coco de Pâques en plein air ou une introduction à la cartographie. À noter que ces activités sont gratuites pour les résidents de la Montérégie
Accréditations d’escalade
Des formations seront offertes pour vous permettre d’obtenir votre accréditation d’escalade en moulinette ou premier de cordée. Une évaluation est obligatoire et sera possible à compter du 3 avril. Les participants devront venir accompagnés d’une personne qui grimpe. L’équipement sera fourni (moulinette) ou disponible en location (premier de cordée).
C’est le 11 avril, de 7 h à 13 h, qu’aura lieu le Triathlon annuel PSP au Centre des sports de la Garnison Montréal.
L’activité est ouverte aux militaires de la Force régulière ou de la Réserve, aux membres de leur famille, aux vétérans et aux employés civils de la Défense (Fonction publique et Fonds non publics). Les détenteurs de la carte PSP peuvent aussi y prendre part.
En équipe ou individuellement, les participants devront effectuer deux kilomètres de rameur, cinq kilomètres de vélo stationnaire (spinning) et deux kilomètres de course à pied.
Pour la première fois, le triathlon PSP comptera une vague compétitive pour les femmes, une vague compétitive pour les hommes et une vague récréative.
Participez à l’un des évènements phares des PSP pour vous dépasser ou simplement bouger !
Les participants aux volets compétitifs devront se qualifier lors d’essais supervisés par le personnel des PSP. Seuls les temps réalisés durant ces plages horaires seront considérés.
Programme d’entraînement et guide du participant
Ces essais auront lieu :
• mardi 1er avril, à 11 h
• mercredi 2 avril, à midi
• jeudi 3 avril, à 6 h 30.
Les places sont limitées et seront offertes selon la formule « premiers arrivés premiers servis ».
Les participants qui se seront qualifiés seront contactés par courriel le 4 avril.
Embauchée à la Promotion de la santé il y a 15 ans, Marie-France Brunelle a à cœur de promouvoir les saines habitudes de vie en offrant à la communauté militaire divers ateliers et présentations ainsi que de la formation. Sur rendez-vous, elle rencontre aussi individuellement les militaires pour les aider dans leur processus de changement, que ce soit pour un arrêt tabagique ou améliorer leurs habitudes alimentaires.
J’adore mon travail ! Il me permet de collaborer avec les chaînes de commandement et les autres équipes des PSP pour améliorer les environnements de travail et favoriser les saines habitudes de vie. » Elle aime également planifier et participer aux événements des PSP ainsi que s’impliquer dans le groupe de travail national de la Promotion de la santé.
Marie-France Brunelle pratique plusieurs activités de loisirs afin de décrocher et rester zen : elle skie l’hiver, jardine en été et assiste à des matchs de football américain l’automne. Elle affectionne aussi le cinéma et la musique. « Je dois aussi admettre que j’ai développé une certaine passion pour le pickleball. Je le pratique toute l’année à raison de deux à trois fois par semaine. »
Marie-France Brunelle
Spécialiste de la Promotion de la santé. S’est jointe aux PSP en janvier 2010.
Hey oui ! En avril, ce sera le temps de penser à inscrire les enfants dans un camp de jour. À la Garnison Saint-Jean, le camp de jour Plein Soleil aura lieu du 25 juin au 15 août. Il offre une programmation variée et bilingue, et ce dans un environnement sécuritaire et stimulant.
Organisé par les loisirs communautaires de la Garnison Saint-Jean, le camp est arrivé en troisième place parmi tous les camps de jour offerts par les Programmes de soutien du personnel au pays. Il s’est démarqué par ses animateurs formés et compétents, son encadrement sécuritaire, ses installations uniques, ses thématiques hebdomadaires attrayantes et, surtout, un service de qualité et certifié, reconnu par l’Association des camps du Québec.
Une période d’inscription réservée aux militaires et aux détenteurs d’une carte PSP aura lieu à compter du 7 avril. L’inscription sera ouverte à tous à compter du 14 avril.
Numérisez le code QR pour accéder aux différentes plateformes des PSP !
Vous souhaitez apprendre à jouer au golf ou à améliorer votre jeu ? Une session de cours sera offerte aux militaires (hommes et femmes) de la Force régulière et de la Réserve de la région de Montréal. Vous pourrez bénéficier des conseils de spécialistes afin de perfectionner votre technique.
Les personnes inscrites qui le désirent pourront par la suite participer à la qualification locale pour représenter la Région de Montréal lors du Championnat régional de golf des Forces canadiennes qui aura lieu au mois de juillet 2025.
Où et quand ?
Les cours débuteront dans la palestre à la Garnison Saint-Jean, le vendredi 11 avril de 14 h 30 à 16 h 30. Ils se poursuivront à un champ de pratique sur la Rive-Sud de Montréal.
| Yves Bélanger, Servir
Le sport occupe une grande importance dans la vie de maître de 2 e classe Carben Hamilton, membre du Navire canadien de Sa Majesté (NCSM) Donnacona. Adepte du rugby et du football gaélique, iel nous explique ce qu’est le camogie.
M 2 Hamilton garde les buts de l’équipe montréalaise de camogie, The Shamrocks. Iel explique qu’il s’agit de l’un des sports nationaux de l’Irlande.
« C’est un sport d’équipe qui se joue avec une petite balle (sliotar) et un bâton (hurl ou caman). Les deux équipes comptent 15 joueuses qui évoluent sur un terrain gazonné de 145 m x 90 m. La zone des buts est située à chaque extrémité. Il s’agit d’une structure en forme de H. Sous la barre du H, un filet est tendu comme au soccer. »
L’objectif du camogie est de déplacer la balle sur le terrain à l’aide du hurl afin d’atteindre la zone des buts et de marquer des points. Si le sliotar passe par-dessus la barre du H entre les poteaux, l’équipe remporte un point. Si la balle passe sous la barre et s’engouffre dans le filet, l’équipe remporte trois points. « C’est un jeu complexe.
Par exemple, les joueurs ne peuvent faire que quatre pas en tenant le sliotar, après quoi elles doivent faire une passe ou un solo. » Un solo consiste à frapper le sliotar tout en courant et en devenant ainsi vulnérable aux mises en échec des membres de l’équipe adverse.
C’est en 2022 que M 2 Hamilton a découvert le camogie. « En 2023, j’ai également joué au sein de l’équipe canadienne lors des Jeux mondiaux de la Gaelic Athletic Association. Les prochains mondiaux auront lieu en 2026 et j’espère avoir encore la chance d’y représenter le Canada. »
Comme n’importe quel sport, le camogie a ses défis. « N’ayant jamais eu l’occasion de pratiquer un sport avec bâton dans le passé, j’ai dû m’adapter au début. Il faut un certain temps pour comprendre la façon de ramasser le sliotar et de le frapper. Toutefois, quand on y prend goût, relever chacun de ces défis procure un sentiment extrême d’accomplissement ! »
Découvrez l’équipe
Puisqu’il s’agit d’un sport méconnu de ce côté-ci de l’Atlantique, les équipes sont ouvertes à accepter des membres qui n’y ont jamais joué. « Les équipes sont toujours ravies d’avoir des gens intéressés à faire un essai. Les membres sont d’ailleurs toujours enthousiastes de partager leur sport et la culture irlandaise. »
M 2 Hamilton explique que garder le but comporte des défis uniques. « Lorsque le sliotar est frappé, il peut atteindre des vitesses impressionnantes. Des athlètes professionnels ont déjà enregistré des vitesses allant jusqu’à 180 km/h. Mon rôle est de me tenir devant ces tirs pour les bloquer. Ce n’est pas une position très populaire, car les chances sont contre moi. Mais quand je bloque la balle de l’équipe adverse, je ressens un puissant sentiment de triomphe ! »
Les gardiens de but ne bénéficient d’aucune protection spéciale ou de privilège, ce qui complexifie leur tâche. « Je n’ai ni protection supplémentaire ni zone d’exclusion. En plus, comme n’importe quel autre joueur sur le terrain, mes adversaires peuvent tenter de me plaquer. »
| Vanessa Mc Alpine, coordonnatrice des Sports militaires
Du 25 au 28 février, la Garnison Saint-Jean a accueilli le Championnat régional de volleyball des Forces canadiennes. Au cours de l’événement, quatre équipes féminines et quatre équipes masculines représentant les régions de Montréal, Valcartier, Ottawaet Bagotville se sont affrontées. Du côté masculin, l’équipe des Lions de Valcartier a remporté le championnat. Chez les femmes, l’équipe The National d’Ottawa a terminé en première place.
Durant le tournoi à la ronde, l’équipe masculine de la région de Montréal a terminé en première place. Les joueurs ont affronté l’équipe de Valcartier en ronde éliminatoire et se sont rendus à la 5e manche. Malgré leur défaite de 15-13, ils sont allés en demi-finale contre Ottawa et en finale contre Valcartier le vendredi matin. Les manches étaient très serrées, mais l’équipe de Valcartier a gagné après la 3e manche.
L’équipe féminine de la région de Montréal a terminé troisième lors du tournoi à la ronde et a perdu en demi-finale contre Valcartier. L’équipe s’est rendue à la 5e manche, perdant 15-11. Malgré la défaite, les échanges étaient exceptionnels et les deux équipes ont donné le maximum de leur capacité.
À la cérémonie de fermeture, le joueur numéro 15 des Patriotes, sergent Cyrus Chapman, de l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes, a remporté la mention du joueur le plus utile du tournoi pour les Patriotes. Il a fait des arrêts exemplaires, se démarquant des autres joueurs. Chez les femmes, capitaine Fanny Beaudin (chandail numéro 7) a remporté le titre de la joueuse la plus utile du tournoi, ne laissant aucun ballon passer.
Ce fut une belle semaine de championnat. Les participants disent avoir adoré leur expérience à la Garnison Saint-Jean. Notons que l’événement n’aurait pu avoir lieu sans l’aide des différentes équipes des Programmes de soutien du personnel : installations, magasin des sports, services intégrés, promotion de la santé, mess,
conditionnement physique et des sports. Merci également aux soigneurs sportifs, aux arbitres de l’Association d’arbitrage de volleyball Rive-Sud, ainsi qu’à Desjardins et CANEX qui ont soutenu financièrement l’événement. Votre aide a permis de faire du régional de volleyball un succès !
Les équipes gagnantes représenteront le Québec au Championnat national de volleyball des Forces canadiennes qui aura lieu à Borden du 26 au 29 avril pour les hommes et du 1er au 4 mai pour les femmes.