Les demandes de publication doivent être acheminées en format Word à servir@forces.gc.ca. La gestionnaire se réserve le droit de rejeter ou de modifier tout matériel rédactionnel ou publicitaire.
ISSN 0384-0417
Servir est une publication non officielle autorisée. Elle est publiée avec la permission du commandant du Groupe de soutien de la 2e Division du Canada. Les opinions et les points de vue exprimés ne sont pas nécessairement ceux du MDN, des FAC et des SBMFC/ Personnel des FNP. Les articles publiés dans ce journal sont la propriété de Servir Ils ne peuvent être publiés, utilisés ou reproduits sans l’autorisation du gestionnaire ou de l’auteur.
Pour qu’ils restent
dans nos mémoires
Du 5 au 11 novembre se déroulera la Semaine des vétérans. Encore une fois cette année, Servir rend hommage à ceux et celles qui ont choisi de s’enrôler au fil des ans.
Au cours de cette semaine annuelle et particulièrement lors du jour du Souvenir, prenons le temps de penser à tous ces militaires qui ont perdu la vie lors d’une guerre, d’une mission ou d’un entraînement ainsi qu’aux militaires dont le corps ou l’âme a été blessé alors qu’ils défendaient les valeurs canadiennes.
N’oublions jamais le sacrifice que ces hommes, ces femmes et les membres de leurs familles ont fait pour assurer un monde meilleur.
Voici quelques photos historiques illustrant le travail de régiments de notre région au cours de la Deuxième Guerre mondiale.
Dans cette édition
Dévoiler l’héritage du Black Watch : la Première Guerre mondiale 4
L’art des tranchées : l’histoire méconnue des œuvres issues de la guerre 6
Faites connaissance avec des vétérans qui ont marqué notre histoire 7
Bataille de Châteauguay : les Autochtones ont fait la différence 9
Pauline Paquette, une des dernières CWAC 10
Le matériel militaire au fil des ans 11
Il se maintient au niveau Platine depuis 2017 à l’Évaluation FORCE 12
C’était la Festi Fête PSP 14
Un réserviste au cœur de la jungle : l’aguerrissement se poursuit 16
Les Wildcats célèbrent leurs 90 ans en grand 20
Une quinzaine de Rangers juniors se réunissent sur la Côte-Nord 22
Le commandant de l’ELRFC souhaite accueillir 6 500 candidats en 2025 24
Dans l’espoir de créer un pays fondé sur le respect 26 CCMTDN
Photo : Michael M Dean / Bibliothèque et Archives Canada / 3210493
Sergent Réal Lalonde appelant le reste de sa section de la compagnie « D », Le Régiment de Maisonneuve, Cuyk, aux Pays-Bas, le 23 janvier 1945.
Photo : Lt Daniel Guravich / Bibliothèque et Archives Canada / 3226042
Des fantassins des Fusiliers Mont-Royal chargent les chargeurs de leur mitrailleuse Sten, à Munderloh, en Allemagne, le 29 avril 1945.
Photo : Michael M Dean / Bibliothèque et Archives Canada / 3211977
Le sergent Jim Nelson et le soldat Del McLean de la compagnie « B », The Black Watch (Royal Highland Regiment) of Canada, dans leur abri, en Allemagne, le 3 février 1945.
Dévoiler l’héritage du Black Watch La Première Guerre mondiale
| Sous-lieutenant Felipe Posada
Cette série d’articles, commencée en juillet, raconte l’illustre histoire du Black Watch (Royal Highland Regiment) of Canada en présentant des objets choisis dans son musée du manège de la rue Bleury. Cet article est consacré à la Première Guerre mondiale.
Le Black Watch, qui à l’époque était devenu
The Royal Highlanders of Canada, est le seul régiment à avoir eu trois bataillons (13th, 42nd, 73rd Battalions) pour servir dans le Corps expéditionnaire canadien pendant la Grande Guerre.
Les trois bataillons ont joué un rôle essentiel dans de nombreuses batailles, qu’il s’agisse des horribles attaques au chlore gazeux de Saint-Julien, du triomphe stratégique de la crête de Vimy ou de l’épuisante guerre de tranchées de la Somme et de Passchendaele. Leurs contributions lors de l’offensive des Cent Jours, y compris les actions à Amiens et à Mons, ont joué un rôle déterminant dans la victoire des Alliés.
Flora la chèvre
En avril 1915, le 13th Battalion relève ses camarades montréalais du 14th Battalion (Royal Montreal Regiment) et vit son premier combat majeur lors de la brutale deuxième bataille d’Ypres. Le 13th Battalion en souffre énormément : douze officiers et 454 autres militaires sont tués.
Alors que le 13th Battalion quittait la bataille avec ses cornemuses et ses tambours, « Flora Stewart Macdonald », un bébé chèvre, aurait été trouvée abandonnée dans une ferme flamande en ruine. Soignée et dressée par les cornemuseurs, elle devint un élément chéri du bataillon, une source de fierté et un baume pour le moral. Elle guida les troupes sur de nombreux kilomètres.
La troupe du 13 th Battalion marche en compagnie de “Flora Stewart Macdonald”, une chèvre que des membres du bataillon avaient trouvée dans les ruines d’une ferme après la 2 e bataille d’Ypres.
La Croix de Victoria reçue par Lance Corporal Frederick Fisher. En raison de sa valeur monétaire élevée, elle est conservée dans le coffre-fort d’une banque et n’est sortie que lors d’occasions spéciales.
Photos : Black Watch
Lance Corporal Frederick Fisher, un diplômé de l’université McGill originaire de Westmount a été le premier Canadien à recevoir la Croix de Victoria durant la Première Guerre mondiale.
Comme le rappelle R.C. Fetherstonhaugh, conservateur des archives de guerre de McGill, lors d’un rassemblement des régiments des Highlands, la Retraite a été interprétée par 24 corps de cornemuses et « à la tête de la colonne centrale, débordant de fierté et suivant le rythme à la fraction de seconde près, marchait Flora Macdonald ». Flora a assisté à toutes les grandes batailles de 1915 à la fin de la guerre, lorsqu’elle a mangé de l’herbe empoisonnée et est décédée en octobre 1918. Aujourd’hui, ses cornes occupent une place d’honneur dans le musée régimentaire.
Les journaux de Moyes
Le lieutenant John McQueen Moyes a rejoint le 13th Battalion en tant que simple soldat en 1914 et a gravi les échelons jusqu’au grade de sergent avant d’être commissionné en 1917. En raison de sa carrière d’artiste professionnel diplômé du Royal College of Arts de Londres, il a été chargé d’illustrer le journal de guerre du commandant entre 1915 et 1916.
Grâce à son travail artistique, ces journaux ne ressemblent à aucun autre journal du Corps expéditionnaire canadien. L’ensemble des données, des textes et des cartes est complété par les dessins de Moyes, qui donnent un aperçu différent de l’âpreté de la guerre des tranchées, que le texte ou même des photographies n’auraient pu saisir. L’œuvre d’art a ensuite été présentée au général Loomis, qui l’a léguée au régiment.
La première Croix de Victoria canadienne
Au total, tous bataillons confondus, 11 246 Royal Highlanders of Canada ont combattu pendant la guerre et 2 235 y ont laissé leur vie. Ce sacrifice est illustré par les quatre Croix de Victoria, la plus haute et la plus prestigieuse récompense pour bravoure face à l’ennemi, décernées aux membres du régiment.
Une imposante peinture grandeur nature représente Lance Corporal(1) Frederick Fisher, diplômé de l’Université McGill, originaire de
Westmount (Québec), et premier Canadien à recevoir la Croix de Victoria au cours de la Première Guerre mondiale.
Sa citation se lit comme suit (traduction maison) : « Le 23 avril 1915, dans les environs de Saint-Julien, il s’est avancé avec la mitrailleuse dont il avait la charge, sous un feu nourri, et a très courageusement aidé à couvrir la retraite d’une batterie, perdant quatre hommes de son équipe de tir. Plus tard, après avoir récupéré quatre hommes supplémentaires, il se rendit à nouveau sur la ligne de feu et fut lui-même tué alors qu’il mettait sa mitrailleuse en action sous un feu très nourri, afin de couvrir l’avancée des soutiens »
La Croix de Victoria reçue par Lance Corporal Fisher fait partie de la collection du régiment. Toutefois, en raison de sa valeur monétaire élevée (ces décorations atteignent souvent un demi-million de dollars lors d’une vente auxenchères), elle est conservée dans le coffre-fort d’une banque et n’est sortie que lors d’occasions spéciales.
En conclusion
La Première Guerre mondiale est souvent considérée comme le moment où le Canada est devenu une nation, car il a montré la maturité du Dominion et lui a valu une place de leader dans l’ordre international. Le Corps expéditionnaire canadien s’est surpassé et a remporté des batailles décisives pour les forces alliées. Le prix de la victoire a été immensément élevé, et peu de régiments ont versé autant de sang dans les champs du front de l’Est que les Black Watch (Royal Highlanders) du Canada.
Le premier article de cette série portait sur la période allant de la création du régiment en 1862 à la guerre d’Afrique du Sud (1899-1903). Le prochain article présentera des objets de la Seconde Guerre mondiale.
(1) Lance Corporal est un grade des armées britanniques de l’époque
Pour lire le premier article – Page 14
Lisez notre histoire et visitez notre musée
Les soldats des Highlands ont combattu pendant la majeure partie de la guerre, même pendant les hivers rigoureux et les printemps boueux, en portant leur kilt. Le tablier kaki était porté par-dessus le kilt du régiment en tartan pour le protéger.
Les cornes de “Flora Stewart Macdonald”. Dressée par les cornemuseurs, cette chèvre a été présente à toutes les batailles, de 1915 jusqu’à son décès, en 1918, alors qu’elle a mangé de l’herbe empoisonnée.
Pour en apprendre davantage, vous pouvez consulter notre histoire régimentaire, publiée récemment en trois volumes. Vous pouvez vous procurer ces livres à notre manège ou sur le site de McGill-Queen’s University Press.
Pour acheter notre livre d’histoire
Le Black Watch Museum est ouvert le mardi de 18 h à 20 h, et sur rendez-vous en écrivant à museum@blackwatchcanada.com
Lieutenant John McQueen Moyes était diplômé du Royal College of Arts de Londres. Entre 1915 et 1916, il a illustré le journal de guerre du commandant du 13 th Battalion.
L’art des tranchées
l’histoire méconnue des œuvres issues de la guerre
| Musée du Fort Saint-Jean
Le 11 novembre 1918, la Première Guerre mondiale prend fin après plus de quatre années de combats acharnés. Ce conflit dévastateur qui oppose l’Autriche-Hongrie, l’Allemagne et l’Italie au Royaume-Uni, à la France et à la Russie, est l’un des plus meurtriers du 20e siècle. En tant que dominion du Royaume-Uni, le Canada s’engage dès le début de la guerre. Des 425 000 soldats canadiens envoyés en Europe, 61 000 ne reviendront pas. Plus de 171 000 rentreront au pays blessés, marqués à jamais par les horreurs de la guerre.
Ce conflit qui devait durer quelques mois au départ s’enlise rapidement et est marqué par ce qu’on appelle la « guerre des tranchées ». Les deux camps s’enfoncent ainsi rapidement dans des trous creusés dans le sol afin de maintenir leurs positions et de se protéger contre les tirs d’artillerie. Les soldats de la Première Guerre mondiale décrivent la vie dans les tranchées comme étant un « enfer sur Terre » où la mort rôde en permanence. Pour échapper à cette pénible réalité, les soldats récupèrent souvent des balles, des douilles d’obus et diverses pièces en métal qu’ils modifient ensuite pour créer des objets utilitaires ou décoratifs.
Le Musée du Fort Saint-Jean présente un exemple de cet art des tranchées, un obus commémoratif, appartenant au Musée Royal 22e Régiment. Sur cet artefact, le nom « Verdun » évoque la célèbre bataille qui a eu lieu en 1916 tandis que l’année « 1918 » rappelle la fin des hostilités. Un drapeau américain, un drapeau français et une fleur ornent également cette fascinante œuvre.
Aujourd’hui, au Canada, le jour du Souvenir est souligné chaque 11 novembre, en référence à l’armistice de la Première Guerre mondiale. Toutefois, cette journée va bien au-delà de ce seul conflit ; elle rend hommage aux 2 300 000 soldats qui ont servi dans les Forces armées canadiennes depuis la fondation du pays, incluant plus de 118 000 hommes et femmes qui ont sacrifié leur vie pour notre liberté.
Partout au Canada, des cérémonies commémoratives se déroulent chaque année dont une sur le site du Collège militaire royal de Saint-Jean à 11 h le 11 novembre. Pour en savoir plus, n’hésitez pas à consulter les réseaux sociaux du Collège. Si vous souhaitez explorer l’évolution de la profession des armes au Canada, le Musée du Fort Saint-Jean vous invite à réserver une visite pour plonger au cœur de notre riche patrimoine militaire.
Site Web du Musée du Fort
Page Facebook du Musée
Facebook du Collège militaire royal Saint-Jean
Instagram Collège militaire royal Saint-Jean
Le 22 nd Battalion (French-Canadian) dans les tranchées, juillet 1916.
Source : Bibliothèque et Archives Canada, PA-000262
Obus commémoratif de la Première Guerre mondiale.
Source : Musée Royal 22 e Régiment
Faites connaissance
avec des vétérans qui ont marqué notre histoire
La Légion royale canadienne présente Histoires de coquelicots , une initiative qui permet aux Canadiens et Canadiennes de faire la connaissance de soldats tombés au champ d’honneur et dont le récit est mémorable. Vous apprendrez où et comment ces soldats ont grandi au Canada, l’histoire de leur famille, leur carrière avant la guerre et même certaines de leurs passions. À partir du 25 octobre, utilisez votre téléphone cellulaire pour accéder à www.HistoiresdeCoquelicots.ca. En balayant du doigt votre écran, vous découvrirez ces militaires remarquables qui ont donné leur vie au service de notre pays.
Bataille de Châteauguay
les Autochtones ont fait la différence
| Julie Genest, coordonnatrice aux affaires publiques École de leadership et de recrues des Forces canadiennes
Le 3 octobre dernier, lors de la cérémonie de fin de cours du Programme d’enrôlement des Autochtones des Forces armées canadiennes (PEAFAC), M. Ray Deer, ancêtre autochtone invité, a raconté une anecdote à propos de la bataille de Châteauguay survenue en 1813, affirmant que sans l’aide des Premières Nations, l’armée britannique l’aurait perdue contre les Américains.
La bataille de Châteauguay a eu lieu pendant la guerre qui opposait les États-Unis et la Grande-Bretagne de 1812 à 1814. Cette guerre puisait notamment ses racines dans le fait que les Britanniques, alors en conflit avec la France, voulaient empêcher les échanges commerciaux entre la France et les États-Unis, échanges qui allaient bon train pendant le conflit et qui en amoindrissaient les conséquences pour la France. Pour riposter aux Britanniques qui bloquaient le passage à bon nombre de leurs navires commerciaux qui voulaient se diriger vers l’Europe, les États-Unis leur déclarèrent la guerre. Toutefois, les Américains n’avaient pas les ressources pour partir en mer ; ils décidèrent donc d’attaquer les Britanniques qui s’étaient installés dans le Haut et le Bas-Canada afin de leur bloquer leurs canaux d’approvisionnement.
Ce conflit fut le théâtre de nombreuses batailles dont celle de Châteauguay, décisive pour l’avenir du Canada, car elle a protégé Montréal d’une imposante attaque si les Américains avaient réussi à en gagner les rives.
Mais le 26 octobre 1813, les Américains ont été menés en bateau ( !) grâce aux ruses du lieutenant-colonel Charles-Michel de Salaberry, officier canadien-français au service de l’armée britannique depuis deux décennies. Ce dernier a crié ses ordres en français, a abusé des clairons feignant ainsi
l’arrivée de renforts et a demandé aux hommes des Premières Nations qui avaient accepté de le suivre, de se disperser dans les bois et de crier à tout rompre. Toutes ces stratégies ont été déstabilisantes pour l’ennemi qui ne comprenait pas ce que Salaberry disait à ses hommes et qui, grâce aux cris des Autochtones venant d’un peu partout, a cru qu’ils avaient affaire à des milliers de combattants, bien qu’ils n’étaient que 300 !
Après quelques heures de combat, les Américains comptaient cinquante victimes alors que les Canadiens n’en déploraient que quatre. Les quelque 1 600 soldats venus des États-Unis rentrèrent chez eux, croyant qu’ils ne suffiraient pas à la tâche face à un si grand nombre de soldats dans le camp ennemi.
Le Service des plaques porte -clés protège vos clés et finance des programmes essentiels pour les personnes amputées.
Commandez vos plaques porte‑clés en ligne.
C’est gratuit!
514 398-0759 • 1 800 250-3030 amputesdeguerre.ca
Photo : Bibliothèques et archives Canada, no 2837496
L’œuvre Bataille de Châteauguay , du peintre Henri Julien, créée en 1884.
Pauline Paquette,
une des dernières CWAC
| Eric de Wallens, Le Vétéran magazine
J’ai le plaisir de vous présenter la vétérane Pauline Paquette, qui a travaillé au sein du Service féminin de l’Armée canadienne, le Canadian Women’s Army Corps, qui a existé de 1941 à 1946.
Mme Paquette aura 100 ans le 5 novembre 2024. Elle représente une partie de l’histoire de notre pays. C’est l’une des dernières « CWAC » encore en vie. Voici un résumé de son histoire.
Pauline Paquette est née à Trois-Rivières. Son père est décédé en 1939 alors qu’elle avait 15 ans. Quand elle a su que l’Armée canadienne recrutait des femmes, elle a tenté de s’enrôler. On lui a tout de suite expliqué qu’elle devrait attendre d’avoir 18 ans.
En 1942, lorsqu’elle a enfin atteint l’âge requis, plus rien ne pouvait l’empêcher de s’enrôler. « J’étais tellement contente d’être acceptée que j’aurais fait n’importe quoi. Je me suis habituée très vite à ce changement de vie et d’environnement. »
Elle a dû se rendre à Kitchener, en Ontario, pour faire son entraînement. « J’allais m’entraîner de la même façon que les hommes : la chambre à gaz, les courses à pied, les sacs sur le dos. À ce moment-là, je recevais également des injections, des vaccins, exactement comme ces messieurs. Après cela, on décidait où nous voulions aller et ce que nous aimerions faire. »
Pour lire l’article intégral publié dans Le
Pour en savoir plus sur le Service
La recrue a tout d’abord été formée pour être cuisinière. Après cinq mois, elle est devenue secrétaire et l’est restée jusqu’à la fin de la guerre, en juillet 1945. Rappelons qu’à cette époque, les femmes n’étaient pas destinées à combattre. Elles pouvaient exercer des métiers dans les cuisines et les ateliers de couture. D’autres occupaient des postes dans les secteurs de la santé, des transmissions, de la conciergerie et de l’administration.
Une vie bien remplie
À la fin de la guerre, le Canadian Women’s Army Corps comptait 21 624 femmes. Aucune n’a été tuée au cours du conflit. Seules quatre d’entreelles ont été blessées en 1945, lors de l’explosion d’une fusée V2, à Anvers, en Belgique.
Pauline Paquette a quitté l’Armée en 1945. Elle avait alors le grade de Lance Corporal. Elle s’est inscrite dans une école commerciale de TroisRivières. « J’y ai appris la sténo, l’anglais, le français. Après, j’ai travaillé comme sténographe bilingue pour une compagnie d’assurance. »
Elle s’est mariée en 1950 avec un policier, Gilles Coulombe. Au fil des années, ils ont eu six enfants : Denis, Chantal, Serge, Michèle, Yves et Louis.
La vétérane n’a jamais regretté une seconde son séjour dans l’Armée.
Vétéran magazine
féminin de l’Armée canadienne
Photo : Eric de Wallens – Le Vétéran magazine
Photo : courtoisie
Pauline Paquette sera sous peu centenaire.
Pauline Paquette alors qu’elle faisait partie du Service féminin de l’Armée canadienne.
Le matériel militaire au fil
des ans
Les premiers modèles du char T-34 surpassent généralement les chars allemands. Quand l’Allemagne réagit en lançant des chars et des canons antichars plus puissants, les Soviétiques répliquent en fabriquant le T-34/85, une version améliorée. Pendant et après la Seconde Guerre mondiale, l’Union soviétique et d’autres pays produisent des dizaines de milliers de chars de ce modèle.
Ce char a été construit à Nizhny Tagil, en Union soviétique, en 1944. Il a servi au combat en Ukraine. Le gouvernement soviétique l’a offert au Musée canadien de la guerre en 1988.
Lieutenant-colonel Marc Kieley (à gauche), commandant de l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes, remettant la certification Platine de l’Évaluation FORCE au sergent Marc-André Néron, en présence du sergent maître instructeur de l’institution, François Jean (à droite).
Il se maintient au niveau
Platine depuis 2017 à l’Évaluation FORCE
| Yves Bélanger, Servir
Sergent Marc-André Néron œuvre aux Opérations à l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes (ELRFC). Il a récemment obtenu le niveau Platine à l’Évaluation FORCE avec un résultat de 400 points sur une possibilité de 400. Homme plutôt réservé, il a accepté de confier à Servir pourquoi il tient tant à avoir une excellente forme physique.
Servir a d’abord rencontré Jean-François Bernard, gestionnaire du Conditionnement physique et des sports à la garnison Saint-Jean, pour mesure l’importance de ce résultat. « Atteindre le niveau Platine, c’est une grande réalisation », explique-t-il. « S’y maintenir pendant huit ans, c’est exceptionnel ! En 20 ans aux Programmes de soutien du personnel (PSP) – Région Montréal, je n’ai jamais vu ça. Cela demande une discipline d’entraînement et une profonde mobilisation envers sa santé et son conditionnement physique. Toutes mes félicitations au sergent Néron ! »
Le militaire compte à ce jour plus de 15 ans de service au sein des Forces armées canadiennes (FAC). Depuis 2019, il travaille à la garnison Saint-Jean. Il raconte qu’il est friand de sport depuis longtemps. « Parmi ceux que je préfère,
il y a le football, le tennis, le pickleball et le hockey sur glace. »
En moyenne, le militaire s’entraîne en solo 13 heures par semaine. « Je le fais, que je sois ou non en congé. Cela fait partie de mon quotidien. Il n’y a pas d’excuses. » Son entraînement est intense et varié. « Je combine musculation, cardio et étirements. Je crois que l’effort doit être constant, que ce soit dans la salle de musculation ou ailleurs, et qu’il s’effectue dans des conditions difficiles. C’est la discipline qui fait la différence, jour après jour, que l’on soit fatigué ou non. »
La rigueur paie
Comme tous les militaires des FAC, Sgt Néron se soumet chaque année à l’Évaluation FORCE. « Je ne peux pas dire que je m’entraîne plus
Pour obtenir du soutien des moniteurs en conditionnement physique :
avant. Puisque je le fais sur une base quotidienne, je suis toujours prêt à relever un tel défi. » Sgt Néron ne prend pas pour autant cette épreuve à la légère. « Je donne tout ce que j’ai le jour du test. Chaque fois, je vise à m’améliorer et à repousser mes limites. » Pour lui, atteindre le niveau Platine n’est pas une option, c’est un standard.
Bruno Lavergne, moniteur de conditionnement physique pour les Programmes de soutien du personnel (PSP) – Région Montréal, était présent lorsque le Sgt Néron a fait son Évaluation FORCE. Il explique que seulement 0,1 % des militaires canadiens réussissent à atteindre ce niveau et confirme que Sgt Néron présente une excellente forme physique. « Nous le voyons souvent dans le gymnase et dans une des salles de musculation du Centre des sports de la garnison Saint-Jean. »
M. Lavergne mentionne que l’assiduité du Sgt Néron est un facteur clé de sa réussite. « C’est un homme calme et persévérant qui prépare lui-même ses entraînements.
Garnison Saint-Jean
Garnison Montréal
Photos : ELRFC
Parce que tout le monde est différent, les moniteurs de conditionnement physique des PSP sont là pour accompagner les militaires qui le souhaitent. Nous pouvons leur préparer un programme personnalisé afin de les aider à améliorer leur performance ou à se remettre en forme en vue de leur Évaluation FORCE. »
Influencer son entourage
Le militaire explique que sa bonne forme physique lui est très utile pour mener à bien ses tâches au travail. « Cela me permet de rester performant, même dans les périodes de fatigue ou de stress intense. J’ai plus d’énergie, je récupère plus vite et je suis moins exposé aux blessures. » Dans sa vie personnelle, il dit que cela l’aide à affronter les défis avec plus de résilience et de confiance.
Sgt Néron adore repousser ses limites et ses résultats à l’Évaluation FORCE en sont la preuve. Il aime pouvoir inspirer certains de ses collègues. « Lorsque tu te donnes à
fond, ça se voit, et je pense que cela pousse les autres à repousser leurs propres limites. Je crois en l’idée de montrer l’exemple, d’inspirer par l’action. »
Quand on lui demande quelles sont ses suggestions pour ses frères et sœurs d’arme qui souhaitent réussir leur Évaluation FORCE, il répond que ceux-ci doivent adopter une mentalité de guerrier. « Les difficultés ne sont jamais des excuses. L’effort, la persévérance et la discipline quotidiens sont les clés du succès. »
Dis-moi ce que tu manges et…
Pour arriver et maintenir un tel niveau, la saine alimentation et une bonne hygiène de vie sont aussi très importantes. « Je n’adopte pas un régime strict, mais je m’efforce d’avoir une alimentation équilibrée. Je mange pour performer, donc chaque repas compte. J’évite les excès, mais je ne me prive pas non plus. Ce que je consomme doit servir mon objectif de rester au sommet de ma forme », conclut Sgt Néron.
Qu’est-ce que l’Évaluation FORCE ?
Tous les militaires canadiens doivent se soumettre à cette évaluation annuelle qui reflète la norme minimale d’emploi physique liée aux fonctions de défense et de sécurité communes.
Les militaires peuvent cumuler jusqu’à 100 points pour la composante « Condition physique liée à la santé ». On y évalue la capacité aérobique (75 points) et le tour de taille (25 points).
La seconde composante, « Condition physique opérationnelle », permet de cumuler jusqu’à 400 points. Elle regroupe les quatre épreuves (100 points chacun) suivantes :
1 – La course précipitée sur 20 mètres
Départ en position couchée au sol ; effectuer deux courses-navettes (une course-navette = 20 m aller, 20 m retour), adopter la position couchée au sol tous les 10 m, sur une distance totale de 80 m. L’épreuve doit être exécutée en 51 secondes ou moins.
2 – Le soulever des sacs de sable
Soulever des sacs de sable de 20 kg à une hauteur de plus de 1,0 m du sol, 30 fois, en alternant de gauche à droite, avec 1,25 m de distance entre chaque sac. L’épreuve doit être exécutée en 3 minutes et 30 secondes ou moins.
3 – La course-navette intermittente avec charge
Effectuer 10 courses-navettes consécutives (une course-navette = 20 m aller, 20 m retour) en alternant une fois avec charge (sac de sable de 20 kg), une fois à vide, sur une distance totale de 400 m. L’épreuve doit être exécutée en 5 minutes et 21 secondes ou moins.
4 – La traction de sacs de sable
Transporter 1 sac de sable de 20 kg tout en traînant un minimum de 4 sacs de sable de 20 kg sur le sol sur une distance de 20 m sans interruption. Le nombre de sacs de sable utilisés dépend du type de sol et de la friction.
Le Programme de récompense FORCE
En s’appuyant sur plus de 109 000 résultats aux évaluations FORCE réalisées entre 2016 et 2018, les Services de bien-être et moral des Forces canadiennes ont établi un système de pointage afin de permettre à 50 % des militaires d’atteindre des niveaux d’encouragement et de recevoir des récompenses en conséquence.
Pointage Niveau
Pourcentage de militaires canadiens
397 à 400 Platine 0,1*
383 à 397 Or 2**
332 à 383 Argent 14***
238 à 332 Bronze 34
Récompense :
* Certificat, coton ouaté et épinglette
** Coton ouaté
*** Bouteille d’eau
En ayant obtenu 400 points sur une possibilité de 400, sergent Marc-André Néron est tout au sommet de la catégorie Platine, ce qui représente tout un exploit.
Sergent Marc-André Néron lors d’un de ses entraînements quotidiens.
C’était la Festi Fête PSP
|Yves Bélanger, Servir
Les 13 et 19 septembre, la deuxième édition de la Festi Fête PSP a eu lieu aux garnisons Saint-Jean et Montréal. Les militaires et les employés civils de la Défense (fonction publique et fonds non publics) ont pu découvrir les différents services offerts par les Programmes de soutien du personnel (PSP) – Région Montréal tout en s’amusant et dégustant un excellent repas.
Étienne-David Fortin, gestionnaire de la Promotion de la santé, mentionne que plus de 300 membres de la communauté militaire de la région de Montréal ont participé aux activités proposées par les différents départements des PSP. « Nous avons présenté nos services de façon ludique, festive et informelle. Cela a répondu au besoin de la communauté militaire de mieux connaître ce que les PSP ont à leur offrir. » Le tout s’est terminé par la dégustation d’un repas de brochettes servi dans un mess à l’heure du dîner.
Pour M. Fortin, l’objectif de présenter la grande équipe des PSP, leurs partenaires des Services de bien-être et moral des Forces canadiennes ainsi que l’éventail de leurs services a été réussi. « Je tiens à remercier tous les militaires et employés civils qui ont pris le temps de venir nous rencontrer et de s’amuser. Je salue également les partenaires qui ont contribué à la tenue de ces deux journées : CANEX, la Financière SISIP et Desjardins Caisse des militaires. »
Photos : Claude Tourville, Marie-Josée Bouchard et Servir
Les participants ont pu s’exercer au hockey-balle.
Vanessa McAlpine, coordonnatrice des Sports militaires, était présente à Saint-Jean et à Montréal pour inviter les militaires à se joindre aux équipes des Patriotes.
Audrey Loignon, préposée au Centre des sports de la garnison Saint-Jean, en compagnie de visiteurs venus s’informer sur les boutiques sports et plein air.
Mathieu Boudreau, spécialiste en promotion de la santé à la garnison Saint-Jean, était très fier de pouvoir présenter les services offerts par son département.
Caroline Boucher, spécialiste en reconditionnement physique, explique un exercice à un militaire.
Geneviève Jacques, conseillère en sécurité financière (assurance vie) et représentante en épargne collective à la Financière SISIP, explique différents services financiers offerts aux militaires.
Josée Nadeau, gérante au CANEX de la garnison Saint-Jean, propose à un participant de déguster une collation, nouvellement mise en vente en magasin.
Marika Gosselin, spécialiste en reconditionnement physique, explique un exercice à un militaire de la 3 e Unité de soutien du Canada.
Un réserviste au cœur de la jungle
L’aguerrissement se poursuit
| Sergent Quentin Szumski, Fusiliers Mont-Royal et Servir
N.D.L.R. L’hiver dernier, sergent Quentin Szumski a séjourné pendant huit semaines en Guyane française pour effectuer le stage Jaguar, un stage de commandant de peloton en milieu équatorial. Donné par le 3 e Régiment étranger d’infanterie (3 REI) de la Légion étrangère, ce stage se classe parmi les plus difficiles au monde. Servir publie ici la seconde partie de son récit.
La phase d’aguerrissement du stage Jaguar est la plus connue, la plus médiatisée et la plus dure physiquement et mentalement. Elle se déroule au Centre d'entraînement en forêt équatoriale (CEFE).
Nous avons commencé notre deuxième phase de survie avec une mise en condition de deux heures où nous avons vidé nos sacs et présenté chaque article à l’instructeur. Il s’agissait d’une fouille complète où l’on a retiré un article à la
fois de notre personne, veste tactique et sac à dos, en faisant des pushups ou la marche du prisonnier en attendant les autres pendant deux heures. Une fois tout le matériel contrôlé, nous n’avions plus accès qu’à certains articles pour la survie. Ça s’est terminé par une course en caleçon, avec des bottes sans lacets, jusqu’à la rivière où nous avons enlevé notre dernier morceau de linge pour nous assurer que personne ne tricherait pendant la survie.
Photos : 3 REI
Période d’aguerrissement – fouille avant la période de survie : les stagiaires ont dû retirer jusqu’à leur dernier article. Après deux heures de mise en condition physique, l’eau était agréable et tous ont profité d’un moment de répit. Un bon souvenir pour le sergent Quentin Szumski.
Nous serons affamés pendant les trois prochains jours
Nous nous sommes déployés, allégés, avec un kit de survie, des bottes sans lacets, une machette, une bouteille d’eau vide et une bonne déshydratation ! Cette phase a duré trois jours. On nous a évalués sur nos capacités à construire un abri de peloton, un radeau et une table de boucanage, ainsi qu’à faire un feu de signalisation et du trappage. Pas facile à accomplir avec peu d'eau et aucune nourriture
Les patrouilles de reconnaissance nous ramenaient très peu de fruits. Aucun gain avec la pêche et le trappage. Lors de la dernière journée, moyennant une promesse de virement Interac, des pêcheurs nous ont légué trois poissons et un caïman. Je n’avais jamais vidé un poisson de ma vie ni même un caïman ( !), mais je l’ai fait pour le dîner avant notre extraction. Une fois les instructeurs arrivés, nous avons dû nager pendant une heure avec notre radeau, le tout suivi de la piste à obstacles Pécari pour nous remettre en condition.
L’épreuve de la piste Jaguar a été difficile. Chaque obstacle est un casse-tête où, à tour de rôle, les candidats sont évalués comme chef de groupe. La piste s’exécute avec un sac de patrouille contenant un bidon d’eau et une arme factice bleue. Pour la plupart des obstacles, nous sommes immergés dans la boue jusqu’à la taille ou nous sommes dans les arbres. On souffre pendant 5 à 6 heures en se demandant si l’on arrivera un jour à la fin. Malheureusement, nous avons dépassé l’entièreté des obstacles. Notre groupe a donc échoué en raison des pénalités.
L’épreuve ultime a été la piste Brancardage où nous avons porté un brancard de 70 kg sur 400 mètres, avec un de la boue jusqu’au nombril. Certains ont dit que cela avait été le défi le plus difficile de leur vie, car ils sentaient qu'ils allaient mourir coincés dedans. La boue était tellement dense et profonde qu'aucune technique ne fonctionnait. Il fallait sortir sa hargne pour accomplir chaque petit pas et avoir la chance de tomber sur une racine. Après deux heures à nous débattre, il nous restait environ 100 mètres à parcourir. Notre groupe a échoué à l’épreuve.
Période d’aguerrissement – la piste Jaguar. L’épreuve consiste en une série d’obstacles casse-tête et de commandement.
Période d’aguerrissement – piste Brancardage : le groupe du sergent Quentin Szumski en action. Un beau moment de remise en question !
Période d’aguerrissement – piste Brancardage : dans la boue jusqu’au nombril, les membres du groupe du sergent Quentin Szumski ont porté un brancard de 70 kg sur 400 mètres avec leurs ruck sacks . La boue était dense et profonde. Après deux heures à se débattre, ils avaient encore 100 mètres à parcourir. Ils ont échoué à l’épreuve.
Période d’aguerrissement – la piste Brancardage. Une photo qui témoigne de la souffrance et de la résilience ressenties par les stagiaires.
Sergent Quentin Szumski
La phase d’aguerrissement se
termine
Cette phase s’est terminée par la journée synthèse de l’aguerrissement, exclusive au stage Jaguar. Dès l’aube, on commence par l’évaluation de la piste combinée chronométrée : nager à travers la rivière, courir une montée pour atteindre la piste Liane, exécuter la piste Liane, courir en descente jusqu’à la piste Pécari et l’exécuter. Aucun dîner et on poursuit avec des évaluations : identifier des plantes, allumer des feux sous une légère pluie, traverser une coupure humide. On nous fournit ensuite un GPS et un point de ralliement, ce dernier étant situé à deux heures de pirogue ! Une marche avec ruck sack de deux heures suit où nous affrontons, à contre-courant et avec pagaies, un marécage et des courbes de niveau. Nous arrivons finalement au CEFE après une montée de 90 minutes en forêt pendant laquelle nous avons brancardé un collègue.
Après cette grosse journée sans approvisionnement calorique, nous avons découvert que le supposé barbecue à la fin de la phase n'était qu'une fausse rumeur. Nous sommes revenus à la réalité avec des rations et le nettoyage des armes jusqu’à 3 heures du matin.
À ce stade-ci de mon expérience, mes constats étaient les suivants :
• L’environnement est extrêmement agressif.
• Nous souffrons de plusieurs infections durant cette phase.
• L’hygiène est plus importante que tout.
• L’humidité est extrême ; nous sommes toujours mouillés et en sueurs.
• Dès que je bois, l'eau ressort immédiatement en sueur.
Dans la prochaine édition de Servir : la phase de combat
Les instructeurs
« Afin de soumettre constamment les stagiaires à une pression mentale et physique, les instructeurs sont très exigeants et rudes », explique le sergent Quentin Szumski. « La méthode Légion pour le stage Jaguar, c’est “on te le montre une fois et c’est tout”. Ensuite, tu es censé avoir acquis la compétence et la restituer sans erreur ». Le réserviste poursuit en indiquant que les instructeurs, surtout les adjudants-chefs, sont des machines de guerre physique et mentale. « C’est une armée plus rustique où les priorités sont l’excellence des compétences et détruire l’ennemi. Le reste semble être secondaire. »
Période d’aguerrissement – journée synthèse : l’épreuve finale de brancardage avec simulation de blessé.
Période d’aguerrissement – inspection des installations de la survie de groupe par les instructeurs : on aperçoit à l’avant-plan un piège pour la pêche rustique.
Les Wildcats célèbrent leurs 90 ans en grand
| Capitaine Frédérique Rousseau, officière des affaires publiques, 438 ETAH
Le 438 e Escadron tactique d’hélicoptères (438 ETAH) a célébré son 90 e anniversaire en présence de plus de 300 Wildcats actifs et anciens le 30 août 2024, à Saint-Hubert.
C’était une soirée festive et le hangar s’est transformé en salle de bal, avec des jeux de lumière, des tables de cocktails et de réception, des hélicoptères CH-146 Griffon et un avion Harvard. Le commandant du 438 ETAH, lieutenant-colonel Dominique Bertrand, a offert une surprise à ses invités… son talent de chanteur ! Un délicieux buffet méchoui a été servi aux invités, sous la merveilleuse ambiance créée par la Musique du 438 ETAH. Un DJ a pris la relève en fin de soirée et a animé la piste de danse.
Événement rassembleur pour les militaires et leurs proches, le Centre de ressources pour les familles des militaires était présent. Équipé d’un photomaton, il a permis aux invités d’immortaliser ces retrouvailles uniques et de repartir avec des souvenirs précieux !
Le célèbre emblème des Wildcats, dessiné par Walt Disney en 1944.
Photo : cplc René Dubreuil
Photo : cplc René Dubreuil
Grâce au photomaton du Centre de ressources pour les familles des militaires, capitaine Jules Poirier et sa conjointe ont pu repartir avec un souvenir bien spécial de cette soirée.
Photo : CRFM
Photo : Cplc René Dubreuil
Photo : Cplc René Dubreuil
Une quinzaine de Rangers juniors
se réunissent sur la Côte-Nord
En septembre dernier, les patrouilles de Rangers juniors canadiens (RJC) de Harrington Harbour, Chevery et Tête-à-la-Baleine ont participé à une activité conjointe à Harrington Harbour.
Les 15 jeunes présents ont pris part à différentes activités comme la pêche en mer, la cuisine traditionnelle, le tir à l’arc et l’exercice militaire élémentaire (la drill). D’une durée de deux jours, le séjour était organisé par la caporale-chef Jessica Ransom de la communauté de Harrington Harbour.
Âgé de 15 ans, le Ranger junior Louis Marcoux est membre de la patrouille Junior de Chevery depuis trois ans. Il participe à toutes les activités organisées par le programme des Rangers juniors canadiens. « Les activités avec les Rangers juniors me permettent de sortir de la maison et de rencontrer mes amis dans un autre contexte que l’école. Lors des activités qui ont lieu le soir avec le caporal-chef Peter Waye, nous apprenons à faire de la mécanique sur plusieurs types d’engins. Ces connaissances sont vitales dans le milieu où nous vivons. Nous devons apprendre à nous débrouiller par nous-mêmes en tout temps. Comme mon père qui fait partie de la patrouille de Rangers de Harrington Harbour, je suis aussi fier de développer mes compétences Rangers afin d’en devenir un lorsque je serai adulte. »
Rappelons que le 2e Groupe de patrouilles des Rangers canadiens (2 GPRC) est responsable de 36 patrouilles de RJC. Chaque patrouille est unique et son programme est adapté pour répondre aux besoins de sa communauté. Il comporte généralement de la formation sur les trois thèmes suivants : les compétences de Rangers, les compétences pratiques et les compétences traditionnelles. Ce sont des Rangers canadiens qui coordonnent et animent les activités au sein des patrouilles de RJC.
Les Rangers juniors canadiens ont eu l’opportunité de pêcher à la palangre.
Des Rangers juniors en train de s’exercer à lire une carte topographique.
Le Ranger junior Louis Marcoux lors d’une activité hivernale.
Photos : courtoisie
SAINT-JEAN / MONTRÉAL
JOURNÉE DU SPORT DES FAC CAF SPORT DAY 2024
25 octobre / October 25th
EN SAVOIR PLUS
Ouvert aux militaires (actifs et retraités) et aux employés civils de la Défense (Fonction Publique et Fonds non publics).
READ MORE
Open to military personnel (active and retired) and civilian Defence employees (Public Service and Non-Public Funds).
Le commandant de l’ELRFC
souhaite accueillir 6 500 candidats en 2025
| Yves Bélanger, Servir
Arrivé en poste en juin, le nouveau commandant de l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes (ELRFC), lieutenant-colonel Marc Kieley, désire augmenter de 2 000 le nombre de candidats (membres du rang et officiers) qui entreprendront leur formation de base.
Le militaire indique qu’il était vraiment fier et heureux que le Groupe de la Génération du personnel militaire fasse appel à lui pour diriger l’ELRFC pour les deux prochaines années. « Je me suis enrôlé en 2006. J’ai adoré mon passage au sein de cet établissement quand j’y ai suivi ma Qualification militaire de base des officiers (QMBO). À tel point que l’année suivante, je souhaitais y devenir instructeur. Malheureusement, j’ai dû mettre ce projet de côté pour diverses raisons. C’est 17 ans plus tard que mon rêve se réalise en devenant commandant de l’École. »
Le parcours du lieutenant-colonel Kieley
Lieutenant-colonel Marc Kieley détient un diplôme avec mention en Droits de l’Homme et relations internationales ainsi qu›une maîtrise en études sur la Guerre.
C’est après avoir terminé ses études à l’Université Carleton, en 2006, qu’il s’enrôle dans les Forces armées canadiennes en tant qu’officier d’infanterie. Après avoir terminé sa formation professionnelle et linguistique, il a été affecté au 1st Battalion, Royal Canadian Regiment, à Petawawa.
Au fil des ans, il a été déployé en Afghanistan et en Irak, et muté à différents postes dont ceux de capitaine-adjudant et officier des opérations au régiment The Brockville Rifles, en Ontario.
En 2016, il a été promu officier des opérations pour le 1st Battalion, Royal Canadian Regiment.
En 2020, Lcol Kieley a suivi le Programme de commandement et d’état-major interarmées au Collège des Forces canadiennes. Par la suite, il a été affecté à l’État-major interarmées stratégique à Ottawa, en 2021, en tant que planificateur pour la Direction des plans stratégiques. Au cours de cette période, il a été responsable du développement et de la mise en œuvre du programme de dons d’aide militaire pour l’Ukraine, ainsi que de l’expansion du Groupement tactique de la présence avancée renforcée de l’OTAN en Lettonie afin qu’il devienne une brigade multinationale dirigée par le Canada.
En 2022, il a été affecté au Quartier général de l’Armée canadienne en tant que principal planificateur opérationnel.
Lcol Kieley indique qu’il a pris le temps de faire des recherches et de lire sur l’ELRFC avant d’en prendre les rênes. « J’aime ça commencer une nouvelle fonction en étant bien préparé. Je voulais comprendre la philosophie actuelle de l’École. Mes prédécesseurs ont travaillé sur des dossiers et mis en branle des projets. Je voulais savoir où tout cela en était. »
Bien entendu, l’arrivée d’un nouveau commandant au sein d’une unité ne signifie pas un changement général au niveau des opérations. « L’important, c’est de s’assurer que nos objectifs concordent avec ceux des Forces armées canadiennes et de poursuivre le travail amorcé par les précédents commandants, tout en y ajoutant ma touche personnelle. »
L’École formera plus de candidats
Parmi ses projets, le commandant Kieley entend apporter des changements au processus de recrutement. « Je ne peux rien dévoiler pour le moment, car il y aura une annonce officielle au cours des prochaines semaines. Ce que je peux dire, c’est que cela devrait nous permettre d’augmenter considérablement le nombre de candidats en formation. »
Lcol Kieley prévoit ainsi une augmentation considérable des candidats au cours des prochaines années. « Actuellement, nous formons en moyenne 4 500 candidats chaque année. Mon but est d’en ajouter plus de 2 000 afin d’en former entre 6 500 et 7 000. »
Pour être en mesure de maintenir la qualité de l’enseignement, le commandant compte demander à sa chaîne de commandement une hausse du nombre d’employés, notamment des instructeurs. « Parmi ces embauches, je veux une vingtaine d’employés civils. Leur présence est essentielle, car ce sont eux qui conservent la mémoire corporative de l’établissement. Ils assurent la transmission des valeurs et la bonne continuité des opérations. »
Ses autres projets
Au cours de son mandat, Lcol Kieley compte maintenir à neuf semaines la QMB et à douze semaines, la QMBO. Il compte toutefois apporter quelques petits changements. « J’aimerais que les recrues, les élèves-officiers et les aspirants de marine soient mieux préparés en vue de la huitième semaine de formation qui se déroule principalement à l’extérieur, au site de Farnham. »
Pour ce faire, il aimerait que la 7e semaine compte quelques jours de formation à Farnham. « Nos candidats pourraient en profiter pour mieux s’adapter à la vie à l’extérieur et dans les bivouacs. Cela permettrait d’augmenter le nombre d’heures de formation au cours de la neuvième semaine. »
Le commandant Kieley souhaite aussi améliorer certaines formations. « Entre autres, nos candidats ont actuellement des cours de premiers soins lors de leur troisième semaine parmi nous. Ces cours sont excellents. J’aimerais toutefois aller plus loin en offrant à nos candidats une formation encore plus avancée. »
En ce qui concerne la QMB offerte à Borden et supervisée par l’ELRFC, elle sera maintenue pour le moment. « Cela facilite l’accès à certaines recrues », assure Lcol Kieley. Il soutient toutefois que le nombre de futurs membres du rang formés à Borden a été réduit de moitié au cours de la dernière année. « Deux sessions pouvaient s’y tenir simultanément. Maintenant, c’est une seule à la fois, ce qui représente tout au plus 90 recrues par session », conclut-il en précisant que pour la prochaine année l’objectif est de former 480 recrues à Borden.
Photos : ELRFC
Lieutenant-colonel Marc Kieley, nouveau commandant de l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes.
Lieutenant-colonel Marc Kieley, lors d’une cérémonie de fin de cours de recrues tenue récemment.
Dans l’espoir de créer un pays
fondé sur le respect
| Yves Bélanger, Servir
Le 30 septembre est la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation. Dans plusieurs installations de la Défense, des cérémonies commémoratives ont eu lieu.
« Nous nous sommes unis pour honorer la résilience des peuples autochtones du Canada, commémorer les enfants disparus et rendre hommage aux survivants des pensionnats autochtones », a déclaré lieutenant-colonel Nicolas Hilaréguy, commandant du 2e Groupe de patrouilles des Rangers canadiens et Champion de la 2e Division du Canada – Cultures autochtones, lors de la cérémonie tenue à la garnison Saint-Jean le 26 septembre.
Rappelons que la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation est une occasion pour chaque Canadien de réfléchir à l’histoire complexe du pays, de reconnaître les torts du passé et de s’engager à bâtir un avenir fondé sur le respect mutuel, la compréhension et la réconciliation. « En ce jour, nous nous sommes rappelé les leçons tirées du passé et avons réaffirmé notre engagement à travailler ensemble pour un avenir plus juste et équitable... Ensemble, nous avons affirmé qu’il est possible de faire la différence et de créer un Canada où chacun est respecté et valorisé », a mentionné Lcol Hilaréguy.
Le 26 septembre, des cérémonies ont également eu lieu à la garnison Montréal et au site de Saint-Hubert. Pour sa part, le Collège militaire royal de Saint-Jean a souligné cette journée le 27 septembre, en donnant l’opportunité aux étudiants et aux membres du personnel de s’immerger dans la culture autochtone grâce aux savoirs et traditions partagés par un groupe d’invités issus des Premières Nations. Ce moment de partage visait à rappeler l’importance de l’écoute, de l’apprentissage et de la réconciliation.
Bernard Nelson, un survivant des pensionnats autochtones, discutant avec lieutenant-colonel Nicolas Hilaréguy, commandant du 2 e Groupe de patrouilles des Rangers canadiens et Champion de la 2 e Division du Canada – Cultures autochtones, lors de la cérémonie à la garnison Saint-Jean.
Des membres du 34 e Groupe-brigade du Canada lors de la cérémonie tenue au site de SaintHubert. De gauche à droite : Jacques Coiteux, G1 soutien personnel, colonel David Shane, commandant du 34 GBC, caporal Patrick Brunette, chauffeur (34 e Bataillon des services) et maître de cérémonie, et adjudant-chef Mathieu Giard du quartier général de la 2 e Division du Canada.
Colonel Luc-Frédéric Gilbert, chef d’état-major de la 2 e Division du Canada, et major Jean-Claude Sénécal, coordonnateur de la garnison Montréal, lors de la cérémonie de levée du drapeau à la garnison Montréal.
Photo : Cpl Yongku Kang – Imagerie Saint-Jean
Photo : courtoisie
Photo : Cplc Dominic Duchesne-Beaulieu – 2 Div CA
CCMTDN
soyons généreux
Vos activités de collecte de fonds
Vous aimeriez annoncer une activité de collecte de fonds ou en faire le compte-rendu ? Écrivez-nous à servir@forces.gc.ca
Pour vous sucrer le bec Jusqu’au 9 décembre
Les fameuses et délicieuses tartes au sucre, cuisinées par sergent François Pomerleau de l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes, sont de retour. Vendues 15 $, vous pouvez les commander en écrivant à francois.pomerleau@forces.gc.ca
Vente de pâtisseries
Jeudi 31 octobre – Garnison Saint-Jean
Le jour de l’Halloween, il y aura une vente de pâtisseries maison dans la rotonde de la Méga à compter de 10 h. Voilà une excellente façon de se gâter tout en effectuant un don ! L’activité est organisée par une équipe des Services au personnel du groupe de soutien de la 2e Division du Canada.
Friperie
Mardi et mercredi 29 et 30 octobre –Garnison Saint-Jean
Les Programmes de soutien du personnel tiendront une vente de vêtements d’occasion pour adultes et enfants dans la Méga de la garnison Saint-Jean. La friperie sera installée à proximité du CANEX. La plupart des morceaux seront vendus 2 $. Passez faire un tour pour y dénicher de beaux vêtements à bas prix. Information : 450 358-7099 # 6020
Repas thématique
Jusqu’au 3 décembre – CMR Saint-Jean
Les organisateurs de la campagne de charité du Collège militaire royal de Saint-Jean proposent des repas thématiques aux employés civils de la Défense (fonction publique et fonds non publics) et aux militaires. Servi entre 11 h 30 et 12 h 30, chaque repas coûte 10 $ et l’activité a lieu à la salle Grand Fort du pavillon Dextraze. Les organisateurs ont pour objectif d’amasser 1000 $.
Les prochains dîners
6 novembre : poutine
19 novembre : poulet général Tao avec riz basmati, rouleaux impériaux et dessert assorti
26 novembre : demi-côtes levées avec pomme de terre au four garnie, salade de chou crémeuse et pudding chômeur
3 décembre : poulet piri piri avec frites de patates douces, haricots verts et verrine de ganache au miel et caramel salé
Un tirage… à l’arc !
Mercredi 20 novembre –Garnison Saint-Jean
À compter de midi, l’équipe des loisirs vous propose un tirage nouveau genre. En échange d’un don de 5 $, vous obtiendrez cinq flèches pour crever des ballons contenant des chèques cadeaux pour la boutique sports et plein air. Le grand prix : la location de l’équipement de votre choix pour la période hivernale.
Les billets sont en vente à la réception du centre des sports. Information : 450 358-7099 # 6105.
Lunchez
en compagnie du PSP Band
Vendredi 6 décembre – Garnison Saint-Jean
Le PSP Band vous donne rendez-vous au mess O’Mega pour un dînerconcert de 11 h 30 à 13 h 30. Apportez votre lunch et venez chanter avec l’équipe des Programmes de soutien du personnel (PSP). Au programme, des chansons françaises et anglaises. Vous aurez même la possibilité de télécharger les paroles des chansons ! Frais d’entrée : un don minimal de 5 $. Si vous n’êtes pas employé de la Défense, communiquez avec yves.belanger@forces.gc.ca avant le 1er décembre pour faciliter votre entrée sur la garnison.
Eric Huneault
Courtier immobilier agréé
D.A. depuis 23 ans. Fournisseur accrédité BGRS (relogement militaire)
Me référer est le plus grand des remerciements
L’achat ou la vente d’une résidence est probablement le geste le plus important qu’une personne aura à faire dans toute sa vie et j’aimerais être la personne qui vous guidera à travers un tel processus.
Le 6 septembre dernier, à la garnison Saint-Jean, a eu lieu la 3 e édition du tournoi de hockey-balle de l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes (ELRFC) pour la Campagne de charité en milieu de travail de la Défense nationale (CCMTDN). Ce bel avant-midi de hockey-balle a non seulement permis de faire vivre une belle activité de cohésion aux membres de l’ELRFC, mais aussi d’amasser 420 $ pour la CCMTDN.
Organisé par adjudant Steeven Allaire de la division Soutien, le tournoi rassemblait les division A, C, Spécialisée (Spec), Avancée et Soutien. Plus de 40 joueurs s’étaient réunis pour y participer et aussi pour faire de l’activité physique pour une bonne cause. Rappelons que l’an dernier, les divisions Spécialisée et Bravo avaient remporté la finale.
Le coup d’envoi a été donné à 8 h 30 avec la mise au jeu officielle effectuée par le commandant de l’ELRFC, Lieutenant-colonel Marc Kieley et adjudant-chef Marc Boucher. S’en est suivi le 1er match opposant l’effort unifié des divisions Spec et C contre la division A. Chaque équipe a joué trois parties en ronde de qualification. La demi-finale opposait la division Soutien à la division A et l’équipe Spec/Div C à la division Avancée. La division Soutien a aisément remporté sa partie tandis que l’équipe Spec/ Div C a dû batailler farouchement pour remporter la sienne.
La grande finale opposait donc la division Soutien contre l’équipe Spec/ Div C. Nous avons eu droit à un colossal duel de gardiens de but entre Adj Allaire (Soutien) et maître de 2e classe David Lavoie (Spec). Aucun des deux ne voulait céder, et ce, malgré de nombreux tirs de l’équipe adverse. Mais à environ 30 secondes de la fin de la dernière période, Adj Jonathan Maurice (Spec) a marqué le but de la victoire après cinq tirs répétés sur le gardien adverse, ce qui a permis à l’équipe Spec/ Div C de remporter les honneurs. L’équipe gagnante était formée de Sgt Vaudreuil, bombardier-chef Éric Godin, M2 Lavoie, Adj Maurice, sergent Jason Chiasson, caporal-chef Jonathan Guilmette-Tétreault, adjudant David Paquet, matelot-chef Chris Green et caporal-chef Alexandre Pucci.
L’équipe gagnante, de gauche à droite : caporal-chef Alexandre Pucci, adjudant David Paquet, matelot-chef Chris Green, sergent Alexandre Vaudreuil, caporal-chef Jonathan Guilemette-Tétreault, sergent Jason Chiasson, adjudant Jonathan Maurice (gardien) et maître de 2 e classe David Lavoie.
À l’avant : sergent Alexandre Vaudreuil et major Pierre-Luc Larochelle. Derrière : adjudant-chef Marc Boucher, lieutenant-colonel Marc Kieley et adjudant Steeven Allaire.
Photo : ELRFC
Six Wildcats
reçoivent leurs ailes
C’est devant tous les membres du 438 e Escadron tactique d’hélicoptères (438 ETAH) que six nouveaux mitrailleurs de porte ( Door Gunner ) ont reçu leurs ailes le 12 septembre dernier, après avoir réussi l’exercice WILDCAT FURY. Celui-ci visait à qualifier de nouveaux mitrailleurs de porte et à faire la requalification annuelle des mitrailleurs de porte déjà présents à l’escadron.
Les caporaux-chefs Cédric Hollingdrake, Mohamed Kazwini, Jérôme Mack-Veilleux, Jeremy Roberts, François Simard et le caporal Tomas Elias-Amaral proviennent d’unités de la réserve du 34e Groupe-brigade du Canada. Ils seront attachés au 438 ETAH pour les trois prochaines années, tout en continuant de remplir leurs fonctions à leur unité d’origine.
La maître mitrailleur de porte, la sergente Brigitte O’Driscoll, engage une cible durant l’exercice WILDCAT FURY.
Photo : Cpl Patrice Corbeil, 438 ETAH
Félicitations !
le 16 septembre
après 19
Capt Jean-Philippe Grenier
4 Gp Svc S Commission d’officier au grade de capitaine
Lt Claudia Whittom
4 Gp Svc S Brevet d’officier
Sgt Étienne Bergeron
6 R22 e R, Pièce du commandant CI 2 Div CA, Pour son leadership inspirant et pour s’être assuré de préparer son personnel de manière optimale en vue des nombreuses activités.
Vos remises n’ont pas été publiées ?
Elles le seront dans une édition ultérieure.
Vous souhaitez nous faire parvenir vos remises ?
Écrivez à servir@forces.gc.ca
Sgt Daniel Leblanc Centre de transition – Saint-Jean Promotion
Maj Tania Desroches Centre de transition des FAC – Saint-Jean Promotion
Cpl Steven Bolduc
Départ dans la dignité en juillet après 20 ans de service
Sgt Michael Howell
Départ dans la dignité
2024
ans de service
Cplc Cédric Gi-Kwong Fus de Sher Promotion
De gauche à droite : le caporal Tomas Elias-Amaral et les caporaux-chefs Mohamed Kazwini, François Simard, Jérôme Mack-Veilleux, Cédric Hollingdrake et Jeremy Roberts.
Photo : Cpl Laura Landry, 438 ETAH
9 SEMAINES POUR DEVENIR MILITAIRES
1. Vie militaire
4. Maniement d’armes 7. CBRN
2. Exercice et tenue 5. Compétences militaires 8. Entraînement en campagne
6. Entraînement physique 9. Fin de cours
Les piliers d’entraînement
Conduite
professionnelle et culture
Résilience
Condition physique
Compétences militaires
Chaque pilier a été nommé pour refléter les orientations stratégiques et les initiatives organisationnelles récentes sur le changement de culture, l’éthos militaire, la santé et le bien-être des membres, la prévention des blessures et l’engagement continu envers la croissance personnelle et professionnelle.
Adoptant les valeurs de diversité et d’inclusion, le programme reconnaît les candidats là où ils sont dans leur vie lors de leur inscription et leur fournit les ressources nécessaires pour devenir des membres efficaces des Forces armées canadiennes.
RÉSILIENCE
Ce pilier inclut notamment des activités de formation qui posent des défis physiques et mentaux, comme la course à obstacles qui permet aux candidats d’appliquer leurs techniques de gestion du stress. Reflétant le cycle de performance « En route vers la préparation mentale », le programme de cours de neuf semaines prévoit des activités de récupération planifiées qui permettent aux candidats de réduire leur niveau de stress avant de relever le prochain défi.
Ces activités de rétablissement comprennent des cours de conditionnement physique à faible intensité et une visite au Musée canadien de la guerre à Ottawa lors de laquelle les candidats éprouvent la fierté de porter leur uniforme en public pour la première fois.
Photos : ELRFC
3. Premiers soins
Sur le site de Farnham, les recrues expérimentent la réalité d’un théâtre d’opération chimique, biologique, radiologique ou nucléaire.
Semaine 7
L’environnement CBRN
Durant cette semaine, les candidats sont confrontés à la réalité d’un théâtre d’opération chimique, biologique, radiologique ou nucléaire (CBRN). Il s’agit d’une réalité nouvelle qui nécessite un haut niveau de préparation. En complément, ils apprennent la descente en rappel d’une hauteur pouvant aller jusqu’à neuf mètres et ils doivent relever le Warrior Challenge .
Techniques de survie
Les recrues doivent maîtriser différentes techniques de survie en environnement CBRN comme : se masquer, se démasquer, boire avec un masque, changer la cartouche du masque et procéder à la décontamination personnelle. Le tout culmine par des évaluations théoriques et un exercice pratique en présence d’un gaz lacrymogène. Cet exercice matérialise l’ensemble de l’enseignement et martèle sur l’importance de bien maîtriser les divers concepts CBRN.
Nouveaux apprentissages
Les candidats prennent connaissance de la doctrine militaire CBRN qui inclut les normes et directives des Forces armées canadiennes. Ils font aussi l’apprentissage de principes de base. Les leçons pratiques leur permettent de saisir toute l’importance de se préparer adéquatement pour mener une opération dans des conditions de CBRN.
Consultez la compilation des articles déjà parus
Le Warrior Challenge est une série d’épreuves créée par les moniteurs en conditionnement physique des Programmes de soutien du personnel. Tous les candidats doivent s’y soumettre et le réussir.
Fier de travailler à l’ELRFC
Poursuivre sa carrière au sein des FAC
Gino Lamarre
Poste : chef d’équipe, simulateur de tir et formation environnement CBRN
Avant de devenir employé civil à l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes (ELRFC), Gino Lamarre a fait une carrière de plus de 24 ans au sein des Forces armées canadiennes (FAC). « J’ai été militaire de 1984 à 2008 », lance-t-il fièrement.
Il a fallu peu de temps pour qu’une fois à la retraite, il postule pour se joindre à l’équipe civile de formation de l’ELRFC. « J’avais envie de poursuivre ce que j’avais commencé en 1984. »
Travailler au simulateur de tir et à l’enseignement de la doctrine militaire relative aux opérations en environnement
chimique, biologique, radiologique ou nucléaire (CBRN) est très valorisant pour ce vétéran. « En tant qu’ancien militaire, j’ai un grand plaisir à transmettre mon savoir à la nouvelle génération. »
Gino Lamarre soutient que la passion est la plus belle chose que l’on peut transmettre aux autres. « J’ai adoré ma vie au sein des FAC. Pour moi, c’était plus qu’un simple travail. C’était une vocation. J’espère réussir à influencer positivement les futurs militaires, membres du rang et officiers, au cours de leur passage au sein de notre institution. »
C’est au Musée canadien de la Guerre à Ottawa que les recrues portent leur uniforme pour la première fois en public.
Photo : Facebook – Musée canadien de la guerre
Portrait de candidat
Il réalise son rêve de devenir fantassin
Benoit-Michel Girouard
Âge : 29 ans
Futur métier : fantassin
Benoit-Michel Girouard habite à Moncton, au Nouveau-Brunswick. Plusieurs membres de sa famille ont servi au sein des Forces armées canadiennes.
Pas étonnant que depuis l’enfance, il rêve de devenir militaire. « Je devais m’enrôler il y a une dizaine d’années, mais un accident m’a obligé à reporter ce projet. » Pendant la guérison de ses blessures, il a travaillé dans le milieu de la restauration à titre de chef de cuisine.
Il est aujourd'hui complètement rétabli. Au printemps 2023, il a enfin pu s’inscrire au Centre de recrutement des Forces armées canadiennes. « Je veux devenir fantassin. »
Il adore son passage à l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes. « Je suis une personne qui aime s’améliorer dans ce qu’elle fait. Ici, j’ai la chance de pouvoir me dépasser. Cela me permet de vivre des situations que je ne pourrais pas vivre ailleurs. »
Un candidat s’exerce à la tour de rappel du site de Farnham.
Au Centre de transition
des FAC – Saint-Jean
Le 17 septembre, majore Tania Desroches a pris le commandement du Centre de transition des FAC – Saint-Jean. Elle succède au major Frédéric Dastous.
De gauche à droite : adjudant-chef Mathieu Cloutier, sergent-major de l’Unité de transition des FAC – Québec, majore Tania Desroches, commandante désignée, et lieutenant-colonel Claudie Thériault, commandante de l’UT FAC – Qc.
Photo : courtoisie
En bref
Surveillez le prochain
2 $ que vous aurez
en main
Le 18 septembre, la Monnaie royale canadienne a mis en circulation une pièce de circulation commémorative de 2 $ afin de souligner les 100 ans de l’Aviation royale canadienne (ARC). La pièce représente des aéronefs qui ont joué un rôle important pour l’ARC au cours du dernier siècle.
Conçu par l’illustratrice canadienne Pui Yan Fong, le revers de la pièce présente des images stylisées d’aéronefs. Le disque central présente la rondelle de l’ARC au-dessus d’un CC-130H Hercules, l’aéronef phare de l’ARC depuis plus de 60 ans. Il est montré en ascension, nez vers le haut, en guise de clin d’œil à la devise de l’ARC, Sic itur ad astra (« Telle est la voie vers les étoiles »). L’inscription « 1924 2024 » figure sous le CC-130H en vol.
Sur l’anneau extérieur figurent huit aéronefs de l’ARC. À gauche, de haut en bas : le Finch Mk. II, le CSR 123 Otter, le F-86 Sabre Mk. 6 et le CF-100 Canuck Mk. 5. À droite, de haut en bas : le CT-114 Tutor, le CC-115 Buffalo, le CF-188 Hornet et l’hélicoptère CH-146 Griffon
L’effigie de Sa Majesté le roi Charles III, selon l’artiste canadien Steven Rosati, figure sur l’avers.
D’autres articles de collection ont été produits par la Monnaie royale canadienne afin de souligner le centenaire de l’ARC.
Membres de la fonction publique et militaires
Possédez-vous un régime de soins dentaires auprès de Canada Vie ?
Si la réponse est positive, confirmez votre adhésion à votre Régime de soins dentaires de la fonction publique (RSDFP) avant le 1er novembre !
En septembre, Canada Vie a commencé à communiquer avec les pensionnés et les personnes qui participent au RSDFP, par la poste ou par courriel, afin de confirmer qu’ils avaient bien effectué leur adhésion préalable au nouveau RSDFP ainsi que de leur fournir leur nouvelle carte de prestations du RSDFP et leur numéro de régime.
Outre le personnel de la fonction publique, le RSDFP couvre les membres des Forces armées canadiennes (FAC) inscrits au régime de soins dentaires à l’intention des personnes à charge des militaires des FAC et au régime de soins dentaires de la Réserve.
Si vous n’avez toujours pas reçu de courriel ou de lettre de Canada Vie, veuillez communiquer avec le Centre de services aux membres du RSDFP de Canada Vie pour obtenir des renseignements sur les mesures à prendre afin d’éviter toute interruption de votre régime de soins dentaires.
Une adhésion préalable au nouveau RSDFP est nécessaire, car Canada Vie a obtenu un nouveau contrat en vue d’administrer le RSDFP et le Régime de services dentaires pour les pensionnés en plus du Régime de soins de santé de la fonction publique qu’elle administre depuis juillet 2023.
Vous pouvez soumettre des demandes de règlement avant ou après l’entrée en vigueur du nouveau contrat.
Découvrez le nouveau régime
Préparation en vue du nouveau contrat
Visitez le site de la Monnaie royale canadienne
Centre de services aux membres du RSDFP
Adjudant-chef Patrick Robatel, gestionnaire de carrière senior pour l’Armée suisse, lieutenant-colonel Alexandre Boisvert-Novak, commandant – Institut Osside, Mme Mélanie Paquette, gestionnaire de l’évaluation et des normes de formation – Institut Osside, adjudant-chef Claude Bélisle – Institut Osside, adjudant-chef Richard Blanc, conseiller principal senior pour l’Armée suisse et major-général Marco Schmidlin, attaché de
militaire,
et
États-Unis et au Canada.
L’Institut Osside reçoit des visiteurs
L’Institut de la profession des armes Adjudant-chef Robert-Osside (Institut Osside) a récemment accueilli une délégation de militaires suisses dans ses locaux. Leur visite avait pour but de prendre connaissance de la formation offerte aux militaires du rang canadiens. Les deux pays espèrent éventuellement former un accord afin qu’un militaire suisse soit muté temporairement parmi le personnel dirigeant de l’Institut Osside.
Ils ont donné de leur sang
Le 25 septembre, l’équipe d’Héma-Québec était à la garnison Saint-Jean dans le but d’y tenir la collecte de sang automnale. Tout comme 67 autres personnes, caporal François Xavier Racine, des Services techniques du Groupe de soutien de la 2e Division du Canada, y était afin de faire un don de vie. « Il y a eu 15 donneurs qui en étaient à la première expérience », indique caporale-chef Laurie Virique, technologiste de laboratoire médical, au 41e Centre des services de santé des Forces canadiennes, et principale responsable de la tenue de l’événement. Rappelons que chaque don de sang peut permettre de sauver jusqu'à trois personnes.
Avertisseurs de fumée : quatre conseils pour vous
| Servir
Saviez-vous la moitié des décès par incendie surviennent dans des domiciles sans avertisseurs de fumée ou sans avertisseurs de fumée fonctionnels ?
Du 6 au 12 octobre avait lieu la Semaine de la prévention des incendies. Michel Lepage, chef de prévention des incendies aux Garnisons Saint-Jean et Montréal, précise que dans un incendie domestique, les avertisseurs de fumée réduisent le risque de décès de 54 %, soit de plus de la moitié.
« Nous devrions tous nous assurer que dans notre domicile, nous avons des avertisseurs de fumée à tous les endroits nécessaires et qu’ils fonctionnent touscorrectement. Lors d’un incendie, c’est ce qui donnera le temps à vos proches de sortir en sécurité ! »
Voici quatre conseils à retenir :
• Installer des avertisseurs de fumée dans chaque chambre à coucher, dans les corridors ou couloirs menant aux chambres à coucher, et à chaque niveau (y compris le sous-sol) du domicile.
• S’assurer que les avertisseurs de fumée répondent aux besoins de tous les membres de la famille, y compris ceux ayant des handicaps sensoriels ou physiques.
• Tester les avertisseurs de fumée au moins une fois par mois en appuyant sur le bouton de test.
• Remplacer tous les avertisseurs de fumée 10 ans après la date de fabrication.
Pour plus d’informations, n’hésitez pas à joindre le service de prévention incendie :
Garnison Saint-Jean : 450 358-7099 # 5111
Garnison Montréal : 514 252-2777 # 2459
Caporal François Xavier Racine.
Photo : Yves Bélanger
défense,
naval
aérien aux
Photo : CMR Saint-Jean
Militaires : c’est le temps de vous faire vacciner
| Section immunisation, 41e Centre des services de santé
La saison de l’automne signifie l’arrivée de la période de la grippe. Les cliniques médicales des garnisons Saint-Jean et Montréal tiendront bientôt leur campagne de vaccination contre l’influenza et le vaccin contre la COVID-19 (dose de rappel) sera offert aux militaires qui le désirent.
L’efficacité du vaccin contre l’influenza est acquise deux semaines après l’administration : il est donc important de se faire vacciner en début de saison.
La grippe est une affection respiratoire contagieuse qui peut causer de graves complications pouvant parfois entraîner l’hospitalisation des personnes atteintes. La vaccination est le moyen le plus efficace de protéger sa famille et soi-même.
Votre protection contre le virus de la COVID-19 doit être renouvelée si vous n’avez pas reçu de dose de vaccin COVID ni eu la maladie dans les six derniers mois. Une dose de rappel vise à maintenir adéquatement la série vaccinale primaire. Si vous n’avez jamais reçu de dose de vaccin contre la COVID-19, vous pourrez recevoir la première dose cet automne durant la campagne de vaccination.
Garnison Saint-Jean
Des séances de vaccination auront lieu à la clinique médicale les 23 et 25 octobre ainsi que le 1er et le 7 novembre en avant-midi, sans rendez-vous. Une journée sera réservée pour des rendez-vous le 24 octobre. Si vous ne pouvez être présent lors de ces occasions, veuillez communiquer avec la section d’immunisation pour prendre un rendez-vous à une autre date au 450 358-7099 # 7704.
Garnison Montréal
Vous pouvez prendre un rendez-vous en appelant au 514 252-2777 # 4916
De la formation pour le Programme Sentinelle
Le Programme Sentinelle des Forces armées canadiennes vise à soutenir le bien-être mental et physique des membres de l’Équipe de la Défense. À cet effet, l’Aumônerie invite les militaires et les employés civils (fonction publique et employés des Fonds non publics) à se joindre au programme. Elle rappelle également aux sentinelles formées que des séances de perfectionnement auront lieu au cours des prochains mois.
À la garnison Saint-Jean et Montréal, ainsi qu’au site de Saint-Hubert, padre (capt)
T.M. Tchougboui Medjiko coordonne les activités du Programme Sentinelle. « Chaque année, nos sentinelles interviennent et apportent du réconfort à leurs collègues qui en ont besoin », explique-t-il. Les formations seront offertes cette année et pour s’inscrire, il faut obtenir une nomination de sa chaîne de commandement et la faire parvenir à papken.topjian2@forces.gc.ca et Tchougbouimedjiko.tchougbouimedjiko@forces.gc.ca
Inscrivez-vous rapidement, car les places sont limitées.
Rappelons que les sentinelles aident à prévenir et identifier la détresse chez leurs collègues, et à leur offrir du soutien. Une fois formées, elles doivent suivre une séance de perfectionnement annuelle afin de maintenir leurs connaissances et découvrir les nouvelles ressources à leur disposition.
Information : 450 358-7099 # 7797
Formation pour devenir sentinelle
Garnison Saint-Jean
• En français : 21 janvier – 9 h à 15 h
• En anglais : 28 janvier – 9 h à 15 h
Garnison Montréal
• Bilingue : 4 février – 9 h à 15 h
Formation continue pour les sentinelles formées
Garnison Saint-Jean
• Sensibilisation suicide en français : 19 novembre – 9 h à 15 h
• Gestion des émotions en français : 18 février – 9 h à midi
Garnison Montréal
• Sensibilisation suicide Bilingue : 26 novembre – 9 h à 15 h
• Gestion des émotions en Bilingue : 25 février – 9 h à midi
Concours Jeunes journalistes
Faites connaître votre talent !
| SBMFC
À l’occasion de la Semaine nationale des journaux, qui célèbre le rôle vital des journaux dans la diffusion d’information fiable, le Concours des jeunes journalistes des journaux des Forces canadiennes est de retour. Les enfants de famille militaires, de vétérans, les cadets et les Rangers juniors sont invités à participer !
Au fil des ans, les jeunes ont exploré des thèmes allant des déploiements aux réinstallations fréquentes, offrant ainsi un aperçu puissant du mode de vie militaire. Cette année, les jeunes des familles des militaires sont invités à s’attaquer à un thème important : les défis liés à l’emploi des conjointes et conjoints. La catégorie « Au-delà de la base » encourage les jeunes à explorer l’expérience de leur parent non militaire pour mettre en lumière les difficultés et les succès rencontrés dans le maintien d’une carrière intéressante malgré des réinstallations fréquentes.
« Nous avons hâte de voir comment les jeunes aborderont cette question importante et relateront les réussites », a déclaré Laurie Ogilvie, vice-présidente supérieure des Services aux familles des militaires (SFM). « En en apprenant davantage sur le parcours professionnel de leurs parents non militaires,
ils auront une meilleure compréhension de la manière dont les opportunités et les transitions de carrière ont pu influer sur la dynamique familiale. Ils poseront un nouveau regard sur la réalité de la vie familiale au sein des Forces. »
Le programme CarrièrePRO+ a été conçu par les SFM, une division des Services de bien-être et moral des Forces canadiennes (SBMFC). Il offre un accompagnement virtuel bilingue, individuel, et gratuit avec des spécialistes en orientation professionnelle, ainsi que des ressources, des outils et des modèles en ligne accessibles en tout temps pour apprendre à son propre rythme.
Le concours ne s’arrête pas là. Cette année, la catégorie de la Natasha’s Wood Foundation, « Voyages narratifs », encourage les jeunes à explorer leur créativité par le biais de la fiction. Inspirée par Fay Maddison, autrice et créatrice
de la Natasha’s Wood Foundation, cette catégorie invite les participantes et participants à créer des histoires originales, captivantes et inspirantes.
Pour participer
Cette année, les jeunes peuvent présenter des articles dans quatre catégories différentes : Au-delà de la base : histoires de carrières des parents non militaires, Ma vie militaire, Esprit, corps, communauté : s’épanouir ensemble et Voyages narratifs : écris ton monde.
Les gagnantes et gagnants de chaque catégorie recevront une bourse de 1 000 $ et pourront bénéficier d’un mentorat avec des spécialistes du secteur. La Fondation Natasha’s Wood et ses bienfaiteurs ont gracieusement financé les quatre bourses.
Les personnes participantes doivent soumettre un texte en fonction de la catégorie. Toutes les soumissions doivent être présentées avant le 17 novembre 2024.
Pour obtenir des informations et soumettre votre candidature
Elle remporte la médaille ANAVET
| Corps de cadets 2595 Saint-Jean et Servir
Récemment, la cadette sergente Marie-Soleil Laporte, âgée de 15 ans, s’est distinguée lors de son passage au centre d’entraînement des cadets de Valcartier en remportant la prestigieuse et très convoitée médaille ANAVET.
Cette récompense est remise afin de reconnaître le rendement exceptionnel d’un cadet lors d’un cours d’été. Marie-Soleil a brillamment réussi le cours de chef expédition de quatre semaines, un cours mettant l’accent sur le développement des qualités de leadership, de civisme et d’entraide en pleine nature. Cette réalisation témoigne de son engagement et de ses compétences exceptionnelles au sein de l’organisation des cadets.
Membre active du corps de cadets 2595 Saint-Jean depuis quatre ans, Marie-Soleil consacre ses mercredis à parfaire ses connaissances et à partager son enthousiasme pour le programme avec ses camarades. Son dévouement et sa détermination en font un modèle inspirant pour les jeunes adolescents de notre communauté.
Elle mentionne que la vie au sein d’un corps de cadet lui permet de développer son raisonnement critique, à relever des défis et surmonter des obstacles. « Devant l’adversité, je suis assurément mieux outillée pour trouver des solutions et travailler en équipe pour atteindre un objectif commun. »
Marie-Soleil apprécie aussi de pouvoir donner des leçons d’instruction aux cadets plus jeunes. « Ça nous permet de comprendre la réalité de l’enseignement. Mon but est de transmettre les connaissances de la façon la plus dynamique possible. »
Nous félicitons chaleureusement Marie-Soleil Laporte pour cet exploit remarquable et lui souhaitons beaucoup de succès dans ses projets à venir au sein des cadets.
Rejoignez-nous pour notre
FOIRE DE L’EMPLOI VIRTUELLE
19 NOVEMBRE
La cadette sergente Marie-Soleil Laporte reçoit la Médaille ANAVET. Gauche à droite : Brady Smith et Linda Caron, deux membres de ANAVET, cadette sergente Marie-Soleil Laporte et major Patrice Daoust, commandant adjoint du Centre d’entraînement des cadets de Valcartier.
Photo : courtoisie
Une étape à la fois,
il retrouve sa santé
| Yves Bélanger, Servir
Il y a près de trois ans, adjudant-maître Philippe Jolicoeur, du Quartier général de la 2 e Division du Canada et de la Force opérationnelle interarmées (Est), a décidé de reprendre sa santé en main. Grâce à un changement d’alimentation, une chirurgie et un retour à l’entraînement, il a perdu 50,1 kg (112 livres).
Le militaire de 1,8 mètre (5,9 pieds) explique qu’avant 2020, il avait l’habitude de pratiquer du sport et de s’entraîner. Les confinements imposés par la pandémie de la COVID-19 ont toutefois été fatals pour lui. « J’ai vraiment arrêté de bouger pendant cette période.
C’est à ce moment que je me suis mis à prendre du poids de façon importante. »
En 2021, Adjum Jolicoeur a remarqué qu’il allait de moins en moins bien physiquement. Il pesait alors 145,2 kg (320 livres). Il éprouvait des problèmes de santé et voyait la situation dégénérer. « Je n’arrivais plus à monter des escaliers sans être essoufflé, au point que je devais m’arrêter une fois rendu en haut. C’est à ce moment que j’ai décidé de reprendre ma vie en main. »
Il a recours à une chirurgie bariatrique
Il a alors décidé de changer son alimentation et a recommencé à faire de l’activité physique. Pour s’assurer de bien faire les choses, il a consulté l’équipea des Programmes de soutien du personnel (PSP) de la garnison Montréal. « J’ai tout d’abord fait appel à Carl Coicou, spécialiste de la Promotion de la santé dans le cadre du programme À l’assaut des kilos. En collaboration avec les moniteurs en conditionnements physiques et sports, M. Coicou a été super pour m’aider avec mon alimentation, en plus de m’amener à faire un retour sécuritaire à l’entraînement. Ils m’ont aussi conseillé d’avoir une hygiène de vie plus équilibrée, notamment en matière de sommeil. »
Malgré ses efforts, Adjum Jolicoeur a eu de la difficulté à perdre du poids. En accord avec son médecin, il a eu recours à une chirurgie bariatrique (sleeve gastrectomie), une intervention visant à réduire de façon significative le volume de son estomac. Cette chirurgie a été effectuée en janvier 2023. « L’opération a été un réel succès. Peu de temps après, j’ai pu recommencer l’entraînement physique. »
Il adapte son rythme à sa condition
Depuis son virage santé, le militaire a perdu plus de 50,1 kg (112 livres). « Je suis tellement content ! Je n’ai plus mal au dos et j’ai recommencé à faire du vélo ainsi que de la course à pied. »
Carl Coicou, qui a suivi Adjum Jolicoeur tout au long de ses semaines de remise en forme, est très heureux de voir que le plan qu’il a préparé avec Michael Maillet a porté fruit. « Récemment, j’ai fait l’évaluation de sa composition corporelle. Le test a confirmé qu’il est sur la bonne voie. Il a encore amélioré son résultat et poursuit sa progression. » Le militaire a également réussi son Évaluation FORCE avec brio. « J’étais à deux secondes seulement d’atteindre le niveau or. Mais, cela n’est que partie remise pour l’année prochaine ! »
Le militaire assure que ses entraînements se font de façon sécuritaire. « Je ne pousse pas la machine au maximum pour éviter les blessures. Je prends mon temps pour atteindre mes objectifs. C’est là que je me rends compte que je suis plus mature dans mon approche, même si je conserve un esprit compétitif. »
Adjum Jolicoeur s’est fixé comme objectif de descendre sous la barre des 90,7 kg (200 livres) en 2025. « Je vise à atteindre mon poids santé qui est de 81,6 kg (180 livres). » Côté sport, il compte participer l’an prochain à un duathlon qui se tiendra entre Saint-Jérôme et MontTremblant. « C’est un parcours de 200 km. J’ai vraiment hâte de pouvoir vivre cette expérience. »
Photos : courtoisie
Michael Maillet, moniteur en conditionnement physique et sports à la garnison Montréal, adjudant-maître Philippe Jolicoeur, du Quartier général de la 2 e Division du Canada, et Carl Coicou, spécialiste de la Promotion de la santé à la garnison Montréal.
Il partage son expérience et montre
l’exemple
Quand il compare des photos prises il y a trois ans avec celles d’aujourd’hui, Adjum Jolicoeur est très fier de lui. « Ça fait toute une différence. Je suis heureux d’avoir pu montrer à mes enfants que lorsqu’on met les efforts nécessaires, il est possible d’atteindre nos objectifs. »
Il espère aussi que son exemple inspirera ses frères et sœurs d’arme sédentaires à recommencer à faire du sport et s’entraîner. « En tant que militaires, nous devons être opérationnels en tout temps. En plus, quand je vois à quel point tout va mieux dans ma vie depuis ma perte de poids, je ne peux qu’encourager mes pairs à modifier eux aussi leur mode de vie pour le rendre plus sain », conclut-il.
Nous sommes fiers de bientôt administrer les prestations dentaires pour tous les employés et les pensionnés du gouvernement du Canada. Les nouveaux contrats de prestations dentaires entrent en vigueur le 1er novembre, 2024.
Transition de carrière : plan financier et son déploiement
En prévision de votre transition de carrière, il est essentiel de mettre en place un plan financier.
Un plan commence par un bilan de votre situation financière et vous permet de mieux gérer vos revenus. Il sert de boussole afin d’orienter vos décisions financières lors des prochaines étapes de votre vie.
Cette analyse de votre situation financière tient compte de votre mode de vie, de vos besoins et de vos priorités. Elle permet d’obtenir un portrait clair, de prévoir vos entrées et sorties de fonds et de vérifier si vous atteignez vos objectifs.
Lorsque la vie et vos objectifs changent, surtout après une transition de carrière, votre plan financier doit évoluer si vous en avez un, ou vous devez en mettre un en place si vous n’en avez pas encore.
Ce plan, adapté pour votre aprèstransition, comprend généralement plusieurs stratégies financières et fiscales qui tiendront compte de vos objectifs à court, moyen et long termes. Ce plan vous permettra de voir comment votre argent peut travailler pour vous, il réduira votre anxiété financière. Le plan offre ainsi une belle tranquillité d’esprit.
Votre plan sera donc en mesure de répondre à plusieurs de vos questions sur votre situation financière mais, surtout, à cette question que tout le monde qui fait une transition de carrière se pose : «Est-ce que ça va bien aller du côté financier après ma transition de carrière?»
En conclusion, en période d’incertitude, il est plus important que jamais de revoir ses objectifs et de s’assurer de disposer des bons outils financiers pour le futur : la mise en place d’un plan financier devient donc essentielle.
Chaque parcours de transition de carrière et chaque situation sont différents. Il est recommandé d’obtenir un accompagnement personnalisé de votre conseiller financier.
La métamorphose d’adjudant-maître Philippe Jolicoeur, après deux ans de changements à son mode de vie.
Avant
Après
PATRICE BERGERON Directeur général
St. Jean and Montreal Servir
Un vétéran sur des plateaux de tournage
| Yves Bélanger, Servir
Nouvellement retraité du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), le vétéran Denis Perrier n’est pas du genre à s’ennuyer à la maison. Chaque année, il consacre plusieurs heures à Ambulance Saint-Jean comme premier répondant médical. Il est aussi pompier volontaire à Saint-Jacques-le-Mineur. Mais ce que plusieurs ignorent, c’est que depuis une trentaine d’années, il tient le rôle de figurant et de consultant dans de nombreuses séries et films tournés au Québec.
Denis Perrier est un vétéran du Royal 22e Régiment. Il y a travaillé trois ans au sein de la Force régulière. Par la suite, il a fait son entrée dans la Réserve. Il a notamment servi au sein du 4e Bataillon, Royal 22e Régiment (Châteauguay). Il a pris part à des opérations des Nations Unies et a servi pendant plus de 28 ans. Parallèlement, il a fait carrière dans la police civile.
Le vétéran avoue avoir toujours été un grand consommateur de télévision. Par contre, il n’aurait jamais pensé qu’il se retrouvait un jour au petit écran et qu’il deviendrait membre de l’Union des artistes.
C’est à son arrivée au SPVM qu’il a entendu parler de la possibilité de participer à des tournages comme figurant ou consultant. « Souvent, ils ont besoin de gens qui connaissent bien
le métier de policier ou qui ont déjà été membres des Forces armées canadiennes pour jouer ces rôles. Cela leur permet de s’assurer que tout soit réaliste à l’écran. »
Plus de 500 tournages à son actif
Au fil des ans, on a pu voir Denis Perrier dans plusieurs séries télévisées tels que 19-2 (versions française et anglaise), L’échappée, Sorcières, Mégantic, Cerebrum et District 31. Récemment, il a aussi fait une apparition dans la série Alertes. « Cette fois, je n’étais pas policier ou soldat, mais plutôt médecin. C’est moi qui réanime la capitaine Stéphanie Duquette (Sophie Prégent) dans le dernier épisode de la saison 4. »
Il explique qu’à quelques reprises, il a eu l’opportunité de figurer dans des séries et qu’il y tenait un rôle parlant. « C’est le cas dans Dumas et dans Indéfendable. Pour cette série, j’ai joué le policier qui arrête Ti-Bill (Jean Maheux), le père de Léo Macdonald (Sébastien Delorme). »
Récemment, il a aussi fait de la figuration dans la série américaine The Last Frontiers. « C’est une série de dix épisodes, tournée à Saint-Jean-surRichelieu. J’y incarne un marshal. » Au cinéma, il a entre autres eu la chance de décrocher des rôles de figuration dans les films Karaté Kid 5 et X-Men 4.
Pas tous les jours facile
Bien qu’il adore se retrouver sur les plateaux de tournage, le vétéran explique que faire de la figuration comporte certaines difficultés. « L’action de The Last Frontiers se déroule au cours du mois de février. Nous devions donc porter des vêtements chauds, des tuques ou des chapeaux. Le problème, c’est que le
Denis Perrier incarne à nouveau un policier dans la version 2018 du film américain Death Wish dans lequel Bruce Willis tenait le rôle principal.
Photos : courtoisie
tournage a été fait en juillet. Nous étions en pleine canicule. Je n’ai jamais eu aussi chaud de ma vie. Mais, il ne fallait pas que cela paraisse du tout. »
En général, il aime beaucoup l’ambiance sur les plateaux de tournage. « C’est l’fun de pouvoir discuter avec les membres de l’équipe. La plupart des comédiens sont fort sympathiques. »
Cette ambiance, il dit la retrouver un peu moins sur des plateaux de tournage américains. « Certaines vedettes ne nous regardent même pas. C’est comme si nous n’existions pas. »
Heureusement, il y a quelques exceptions.
« J’ai eu beaucoup de plaisir à jaser avec Jackie Chang lors du tournage de Karaté Kid 5. »
Laisser son empreinte
Denis Perrier soutient que faire de la figuration ou être consultant représente pour lui une façon de laisser sa marque. « J’aime sentir que je fais partie de quelque chose qui va perdurer. »
Pour plusieurs séries télé, Denis Perrier a servi de consultant pour des scènes mettant en vedettes des policiers ou des militaires.
« Entre autres dans 19-2, c’est moi qui ai coaché Julie Perreault qui interprétait la sergente-détective Isabelle Latendresse. Je lui ai appris à tirer pour qu’elle sache comment tenir une arme adéquatement. »
Dans District 31, il a également assisté à différentes scènes où on pouvait voir des policiers dans le fil de l’action. « Avec des consultants, les réalisateurs s’assurent que les acteurs principaux sont crédibles dans leurs scènes. Nous sommes là pour observer et montrer aux acteurs la façon de bouger et les gestes à poser. Pour moi, c’est une excellente façon de transmettre mes compétences. »
C’est de la fiction
Denis Perrier aurait bien aimé pouvoir figurer dans la nouvelle série Les armes actuellement diffusée à TVA. « J’ai donné mon nom à plusieurs reprises, mais la distribution est jeune. Il semble que je sois rendu trop vieux », lance le vétéran en riant.
Bien que ce soit souvent de vrais policiers ou militaires qui sont appelés à faire de la
figuration dans les séries et films pour incarner ces types de métiers, il tient à rappeler qu’il ne faut jamais oublier que tout cela relève de la fiction. « Il ne faut pas être trop critique lorsque l’on regarde une série comme Les armes. De nombreux vétérans critiquent la série parce que les médailles ne sont pas placées dans le bon ordre sur les uniformes ou qu’un militaire salue son supérieur en ne portant pas de coiffure. »
Il mentionne que ces erreurs ne sont que des détails. « Il vaut mieux se concentrer sur l’histoire et le jeu des acteurs. Nous devrions nous réjouir qu’il y ait enfin une série dont l’intrigue se déroule au sein de la communauté militaire. Cela fait changement des séries policières qui ont la cote depuis quelques années. »
Au cours des deux dernières années, Denis Perrier a participé à de nombreux tournages, à la télé et au cinéma. Il préside également la succursale Major-général Alain Forand de l’Association canadienne des vétérans des forces de la paix des Nations Unies. Ne soyez pas surpris si vous le croisez lors d’une cérémonie militaire ou d’un événement destiné aux vétérans. C’est un homme engagé !
> S2425-9
Le vétéran a œuvré au sein des Forces armées canadiennes pendant 28 ans.
Denis Perrier dans le rôle d’un policier dans la série District 31
Les PSP : toujours là pour vous !
L'équipe des Programmes de soutien du personnel de la région de Montréal offre une vaste gamme de services aux membres de la communauté militaire et aux citoyens. Profitez-en !
Garnison SaintJean : soyez au rendez-vous le vendredi
L’équipe du conditionnement physique et des sports invite les militaires actifs à participer aux séances d’entraînement qui ont lieu au centre des sports tous les vendredis, de 8 h à 9 h, dans le stade intérieur (plateau C).
Information : t homas.schwarz@forces.gc.ca
Garnison Saint-Jean : retour du programme d’entraînement personnalisé
L’équipe des moniteurs en conditionnement physique offre à nouveau aux militaires son programme d’entraînement personnalisé. Voilà une excellente occasion de se remettre en forme cet automne !
Les plans d’entraînement sont désormais accessibles avec Hexfit, un logiciel téléchargeable sur les téléphones cellulaires Apple et Androïd Hexfit comporte divers avantages :
1. Programme directement sur l’application mobile ;
2. Photos et vidéos pour chaque exercice ;
3. Contact direct avec l’entraîneur par l’espace conversation (chat) de l’application mobile ;
4. Inscription des progressions (temps, charge, etc.) ;
5. Quantification des progressions avec graphiques à l’appui ;
6. Possibilité de lier le logiciel à une montre intelligente. Inscription et information
Je suis fière de vous servir !
J’ai commencé à travailler avec nos militaires en novembre 2020. J’ai pris une pause en 2022 afin de retourner aux études puis je suis revenue en janvier 2023.
J’ai toujours été intriguée par la profession et l’environnement militaires. Mon oncle était dans l’armée et il nous a toujours encouragés à nous enrôler. Même si je ne suis pas militaire aujourd’hui, j’ai la chance de les entraîner et j’adore ça !
Mon travail consiste entre autres à développer des entraînements physiques pour les unités de la Réserve et de la Force régulière. Je participe aussi à la création d’événements et d’activités sportives. Je crée des programmes d’entraînement personnalisé ou de groupe pour les militaires. En 2023, j’ai eu l’opportunité d’occuper en intérim le poste de coordonnatrice du conditionnement physique, sports et loisir. Ces quelques mois m’ont permis de me familiariser avec ce type de boulot.
Dans mes temps libres, j’aime bien m’entraîner, faire de l’escalade et jouer à des jeux de société. »
Jade Cantin
Monitrice en conditionnement physique et sports – garnison Montréal S’est jointe aux PSP en novembre 2020
Une sortie réussie à Rougemont
Une quinzaine de personnes ont participé à l’activité Randonnée et cidre qui a eu lieu le 6 octobre en présence de Jasmin Tondreau et Catie Gaboury, spécialistes en plein air au département des loisirs de la garnison Saint-Jean. La randonnée pédestre a permis de découvrir les beautés de la région. L’activité s’est poursuivie avec une interprétation et une dégustation d’alcools de pommes. Rappelons que cette activité était offerte gratuitement aux résidants de la Montérégie, grâce au programme Circonflexe prêt-pour-bouger.
Découvrez les sorties plein air à venir
Pour vous entraîner à la maison
Savez-vous qu’il est possible de s’entraîner à la maison en compagnie des moniteurs en conditionnement physique des PSP ? Eh oui ! Une quarantaine de capsules expliquant divers types d’entraînement sont toujours disponibles sur le site du Réseau des sports (RDS).
Numérisez le code QR pour accéder aux différentes plateformes des PSP !
Pour visionner les vidéos
À l’agenda
Activité Halloween
Dimanche 27 octobre, 9 h à 12 h et 13 h à 16 h
Centre d’intégration communautaire jeunesse – Saint-Hubert
Pour les enfants de familles militaires (5 à 12 ans)
Coût : gratuit
Date limite d’inscription : jusqu'au samedi précédent l'activité
Le Centre de ressources pour les familles des militaires invite les jeunes à participer à des activités sous la thématique de l'Halloween. Surprises et plaisir garantis ! Les enfants peuvent être costumés s'ils le souhaitent. Il s’agit de l’occasion parfaite pour les jeunes nouvellement arrivés dans la région de créer des liens avec d’autres jeunes vivant la même réalité.
Séance d'information post-déploiement
Mardi 5 novembre, 18 h 30 à 20 h
En ligne – plateforme Microsoft TEAMS
Pour toute personne qui désire mieux se préparer au retour d’un proche militaire
Gratuit | Date limite d’inscription : 3 novembre
Cette rencontre offerte par le Centre de ressources pour les familles des militaires permet d’explorer les défis liés à l’absence du proche militaire et de se préparer de manière éclairée pour mieux vivre son retour.
Vous désirez annoncer une activité ? Écrivez à servir@forces.gc.ca
Atelier d’art-thérapie
Dimanche 3 novembre, 10 h à 11 h 30
CRFM Saint-Jean
Pour les enfants de 5 à 12 ans de familles militaires
Gratuit | Date limite d’inscription : 31 octobre
Offert par le Centre de ressources pour les familles des militaires, cet atelier permet à l'enfant d'explorer sa créativité dans une démarche thérapeutique. Il offre plusieurs bienfaits au niveau de sa santé mentale : prise de conscience, résolution de problème, croissance personnelle, etc.
Atelier prima danse
Jeudi 7 novembre, 16 h 30 à 20 h
Centre d’intégration communautaire jeunesse – Saint-Hubert
Jeunes de familles militaires âgés de 9 à 17 ans
Gratuit | Date limite d’inscription : jusqu’au mercredi précédent l’activité
Offert par le Centre de ressources pour les familles des militaires, l'atelier aborde les défis partagés par les enfants de familles des militaires ainsi que la prévention de la violence et la sensibilisation à l'intimidation. Il n'est pas nécessaire d'avoir un talent pour la danse, l'important c'est de bouger !
Atelier d’art-thérapie
Dimanche 10 novembre, 10 h à 11 h 30
Centre d’intégration communautaire jeunesse – Saint-Hubert
Pour les enfants de 5 à 12 de familles militaires
Gratuit | Date limite d’inscription : 31 octobre
Offert par le Centre de ressources pour les familles des militaires, cet atelier permet à l'enfant d'explorer sa créativité dans une démarche thérapeutique. Il offre plusieurs bienfaits au niveau de sa santé mentale : prise de conscience, résolution de problème, croissance personnelle, etc.
Activité techno (Génilab)
Dimanche 17 novembre, 9 h à 12 h
CRFM de Saint-Jean
Pour les enfants de 5 à 12 ans de familles militaires
Date limite d’inscription : jusqu’au jeudi de la semaine même de l’activité
Le Centre de ressources pour les familles des militaires invite les jeunes à découvrir les nouvelles technologies. Au programme : robotique, circuit électrique et plus encore.
Atelier employabilité : fonction publique fédérale
Vendredi 22 novembre, 9 h 30 à 11 h 30
En ligne – plateforme Zoom
Pour les membres des familles de militaires (18 ans et plus) –priorité aux conjointes et conjoints
Gratuit – Date limite d’inscription : jusqu'au 8 novembre
Le Centre de ressources pour les familles des militaires offre cet atelier pour permettre aux participants (maximum 25 personnes) d’établir un contact avec des responsables des ressources humaines de la fonction publique fédérale. L’atelier vise à présenter la démarche pour postuler et à donner des trucs et astuces pour mettre de l’avant votre candidature.
Rassemblement des Fêtes
Dimanche 24 novembre, 10 h à 13
Zoo de Granby
Pour les familles des militaires et vétérans Gratuit
Le Centre de ressources pour les familles des militaires vous invite à vivre la magie des Fêtes au Zoo de Granby. Date limite d’inscription : 18 novembre
Initiation au tir à l’arc intérieur
Samedi 7 décembre, 13 h
Centre des sports de la Garnison Saint-Jean, Saint-Jean-sur-Richelieu
Pour tous (10 ans et +)
Gratuit pour les citoyens de la Montérégie et les détenteurs de la carte PSP plein air ou illimitée. Il y a des frais pour les autres.
Date limite d’inscription : avant le 29 novembre
Les loisirs communautaires de la garnison Saint-Jean vous invitent à tester votre calme, votre précision et votre instinct avec leur nouvel équipement de tir à l’arc.
Initiation à l’escalade intérieure
Samedi 14 décembre, 13 h
Centre des sports de la Garnison Saint-Jean, Saint-Jeansur-Richelieu
Pour tous (5 ans et +)
Gratuit pour les citoyens de la Montérégie et les détenteurs de la carte PSP plein air ou illimitée. Il y a des frais pour les autres.
Inscription avant le 6 décembre
Les loisirs communautaires de la garnison Saint-Jean vous convient à une activité d'initiation à l'escalade intérieure. Venez tester notre mur d'escalade en moulinette, en premier de cordée ou simplement en bloc.
Course de l’armée
Faites comme eux et demandez
votre remboursement !
| Yves Bélanger, Servir
Le 21 septembre, plusieurs militaires de la région Montréal ont pris part à la Course de l’armée du Canada et trois d’entre eux nous partagent leur expérience à Ottawa. Le département des loisirs en profite quant à lui pour rappeler aux autres participants qu’il est encore temps de faire une demande de remboursement de leurs frais d’inscription.
L'escale-transition vers le mode de vie civil
Du 24 janvier au 26 janvier 2025
Lieu à déterminer
Pour les militaires en voie de libération, les vétéran(e)s et les conjoint(e)s âgés de 18 ans et plus
Gratuit – Date limite d’inscription : avant 22 décembre
Le Centre de ressources pour les familles des militaires propose aux participants de prendre une fin de semaine d’arrêt dans un lieu champêtre, en couple ou célibataire. Ce séjour se veut une occasion de réfléchir aux stratégies de transition de la vie militaire à la vie civile et d’échanger avec d’autres personnes vivant des enjeux similaires.
Information et inscription
Caporale-chef Crystal Noel.
« Les militaires et les membres de leur famille qui ont pris part à la Course de l’armée, que ce soit en personne ou virtuellement, peuvent soumettre une demande », explique Marie-Josée Bouchard, coordonnatrice aux loisirs à la garnison SaintJean. « Le comité de direction des Biens non publics - région Montréal déterminera le montant des remboursements en fonction du nombre de personnes qui soumettront une demande d’ici au 17 novembre 2024 ».
Encore une fois cette année, le Collège militaire royal de Saint-Jean était bien représenté à l’événement. Une délégation d’une cinquantaine d’élèves-officiers et d’aspirants de marine était présente. Certains ont participé à la course de 5 km alors que d’autres ont préféré celles de 10 km ou de 21 km.
Caporale-chef
Crystal Noel
Hygiéniste dentaire à la 1re Unité dentaireDétachement Saint-Jean, Cplc Noel en était à sa première expérience à la Course de l’Armée. Elle était inscrite au 10 km. « C’est un événement auquel je voulais participer depuis 2011. J’ai toujours entendu dire que c’était une course formidable. »
La militaire soutient qu’elle ne court pas sur une base régulière. « Cette année, je n’ai vraiment pas eu l’opportunité de le faire beaucoup. Je me suis inscrite à la Course de l’Armée pour me motiver. J’espère vraiment recommencer à pratiquer cette discipline et maintenir le rythme. »
Elle compte bien participer à nouveau lors de l’édition 2025. « C’était un super événement. Il y avait tellement de gens le long du parcours qui étaient là avec des pancartes pour nous encourager, que c’était incroyable à voir ! Les bénévoles étaient également géniaux et sympathiques. »
Capitaine Mihai Soare
Le gérant du Centre d’essais et d’expérimentation en munitions Nicolet, en était pour sa part à sa troisième participation à la Course de l’armée. Cette année, il était inscrit au Défi du commandant, soit un parcours de 5 km et un autre de 21,1 km.
Il affirme que c’est l’atmosphère qui entoure cette course qui l’incite à y participer. « Je ne participe pas à d’autres courses officielles. J’aime courir, mais je le fais pour le plaisir et non pour me mesurer à d’autres coureurs. Une à trois fois par mois, je cours 21,1 km, la distance d’un demi-marathon. »
Quand on lui demande s’il compte participer à la Course de l’armée l’an prochain, il répond « Oui, sans hésitation ! »
Capitaine
Daniel Desroches
Capitaine Daniel Desroches, officier attraction/ rétention au Quartier-général de la 2e Division du Canada et de la Force opérationnelle interarmées (Est), en était aussi à sa troisième participation à la Course de l’armée. « Je l’avais fait en 2013 et 2014. Cette année, c’était un retour pour moi à cet événement annuel. »
Il a pris part à la course de 10 km. « C’est un objectif que je m’étais fixé avec ma sœur, qui est également membres des Forces armées canadiennes. » Le militaire se présente comme un coureur saisonnier. Pour être en mesure de relever le défi, il s’est entraîné de façon plus intense au cours des 30 jours précédant la course.
Lui aussi compte bien être de retour à Ottawa en septembre 2025. « Cette fois, j’aimerais relever le Défi du sergent-major qui consiste en un parcours de 5 km suivi d’un autre de 10 km. »
Pour obtenir un remboursement
Photo : courtoisie
Pourriez-vous courir 125 km
comme major Donald Viel ?
| Yves Bélanger, Servir
Major Donald Viel, commandant de la compagnie A au 34 e Bataillon des services et officier supérieur des opérations logistiques au 34 e Groupe-brigade du Canada, pratique la course à pied depuis tout juste trois ans. Il a relevé tout un défi le mois dernier en courant les 125 km de l’Ultra-Trail Harricana du Canada.
C’est en 2021 que le militaire a commencé à s’adonner à la course à pied. « Avec la pandémie, il était plus difficile de se rendre au gymnase pour s’entraîner. Courir est devenu un moyen efficace pour moi de maintenir une bonne forme physique. » Il a rapidement développé une passion pour cette discipline, tellement que l’année suivante, il a participé à son premier marathon.
Cela lui a littéralement donné la piqûre des courses sur de longues distances. « En 2023, je m’étais donné comme défi de participer à une épreuve de 65 km à l’Ultra-trail Harricana, qui se tient annuellement dans la région de Charlevoix. L’accomplissement de ce défi m’a incité à vouloir aller encore plus loin. »
Il aime particulièrement courir dans des sentiers. « C’est très agréable d’évoluer dans un si bel environnement. » Pas étonnant
qu’il ait décidé cette année de retourner dans Charlevoix. « Au départ, j’avais prévu m’inscrire à la course de 80 km. Puis, je me suis dit pourquoi pas 125 km ? »
Un départ houleux
Le début de la course a été plutôt difficile pour Maj Viel. « Au 8e kilomètre, je me suis mis à avoir une crampe dans une jambe. Heureusement, elle a fini par passer. Toutefois, peu de temps après, j’ai cassé un bâton de marche, je me suis fait piquer par une guêpe et je me suis enfargé dans une roche. »
Il a toutefois persévéré et le reste de sa course s’est effectuée sans anicroche. Un ami, sa fille Érika et sa conjointe Amélie ont été présents tout au long du parcours pour le ravitailler et l’encourager. « J’ai réussi à terminer en 29 heures » lance-t-il fièrement.
Préparation
Bien entendu, il serait imprudent d’effectuer une aussi longue course sans être bien préparé. « À partir du mois de juillet, j’ai commencé à
allonger mes heures d’entraînement. En général, je consacre 10 heures par semaine au maintien de ma forme physique. Jour après jour, j’ai augmenté le nombre de minutes pour totaliser 15 heures d’entraînement hebdomadaire. »
En termes de distance, il a aussi augmenté graduellement le nombre de kilomètres lors de ses entraînements. « Je me suis rendu jusqu’à une distance de 40 km. »
Prochain défi
Ce 125 km de course n’a pas mené Maj Viel au bout de ses forces et de ses désirs. L’an prochain, il espère être en mesure d’augmenter encore son nombre de kilomètres. « J’ai l’intention de m’inscrire à un parcours de 135 km, peut-être même que je me risquerai à y aller pour 160 km. »
Il est pleinement confiant en ses capacités pour accomplir une telle distance. « Dans la vie, notre pire ennemi, c’est nous-mêmes. Il ne faut pas se laisser abattre par les obstacles sur notre route. » Voilà la philosophie qu’il souhaite inculquer à sa fille, aujourd’hui âgée de 14 ans. Résilient et persévérant, le militaire est fier de ses accomplissements sportifs et de l’impact que ceux-ci ont sur son entourage. « Ma conjointe et un de mes amis d’enfance ont maintenant l’intention de se mettre à la course. Je suis content de voir que ce que je fais incite les autres à bouger plus », conclut-il.
Major Donald Viel, en compagnie de sa fille Érika (à gauche) et de sa conjointe, Amélie Lavoie (à droite).
Major Donald Viel.
Photos : courtoisie
Honda se lance dans l’électrification
avec le Prologue 2024
| Caporal (retraité) Jean-Frtançois Ross
L’entrée de Honda sur le marché des VUS électriques avec le Prologue 2024 marque une étape importante pour le constructeur automobile japonais. Le Prologue Touring, en particulier, offre un mélange de style, de performances et de technologie qui plaira à coup sûr à un large éventail de conducteurs.
Basé sur l’architecture Ultium de General Motors, le Prologue partage la même plateforme que le Chevrolet Blazer EV et le Cadillac Lyriq. Merci au constructeur américain GM de permettre à Honda de se lancer dans l’aventure de l’électrification, car avouons-le, le constructeur nippon était très en retard dans ce domaine. Malgré le logo Honda, il est indéniable que le Prologue bat au rythme de la technologie des voitures électriques de General Motors. Honda affirme appliquer les mêmes contrôles de qualité au Prologue qu’à n’importe lequel de ses véhicules, ce qui est une bonne chose en soi.
À bord, le grand écran de la console centrale et l’écran devant le conducteur sont très conviviaux et procurent toute l’information nécessaire à son utilisateur. Le tout incorpore l’Android Auto et l’Apple Carplay. Pour ce qui est des fonctions de chauffage et de climatisation, les touches sont situées sous l’écran central, ce qui est beaucoup moins distrayant que
sur l’écran tactile ! La position de conduite est bonne, l’habitacle est spacieux et l’ergonomie est au rendez-vous !
Du côté de la motorisation, le tout développe 288 chevaux et le couple est de 333 livres-pieds, le tout en mode intégral. Avec un poids de 2 392 kg, ce véhicule multisegment est tout de même très lourd. Malgré tout, l’accélération qui en résulte permet de passer de 0 à 96 km/h en 6,0 secondes et l’autonomie est de 439 kilomètres. C’est correct, mais le Tesla Model Y fait mieux à ce chapitre !
Parlons maintenant du temps de recharge selon le type de borne de recharge utilisée. Si vous optez pour une borne de recharge de niveau 2, soit une prise semblable à celle d’une cuisinière ou d’une sécheuse, donc 240 volts en courant alternatif (CA), vous obtiendrez 54,9 km à l’heure par recharge. Pour une recharge encore plus soutenue,
il y a les chargeurs rapides de 400 volts en courant continu (CC) de niveau 3 qui vous donneront 99,7 km en 10 minutes et une recharge de 20 % à 80 % en 35 minutes. Fait à noter, la capacité de la batterie est de 85 kWh, ce qui est convenable pour le Honda Prologue !
Le Honda Prologue Touring 2024 représente une entrée intéressante sur le marché des VUS électriques. Cette technologie n’est pasparfaite en raison du temps de recharge. Si vous êtes résident du Québec, ce véhicule est admissible aux subventions suivantes : 7 000 dollars du Gouvernement du Québec (jusqu’au 31 décembre 2024) et 5 000 dollars du Gouvernement du Canada. Son prix varie entre 62 108 $ et 72 108 $ et s’il vous convient, vous pourriez dire adieu à nos chères pétrolières !
Je tiens à souligner l’excellente collaboration de Honda Canada pour l’essai routier du Honda Prologue Touring 2024.
Si vous désirez regarder toutes nos chroniques automobiles en français et en anglais, visitez Christopher Car Reviews sur YouTube.