21 août 2024
Vol. 30 / No. 08
Prochaine parution 18 / 09 / 2024
Date de tombée 03 / 09 / 2024
21 août 2024
Vol. 30 / No. 08
Prochaine parution 18 / 09 / 2024
Date de tombée 03 / 09 / 2024
Le lundi 5 août, les équipes de commandement et des vétérans des Fusiliers Mont-Royal et du Black Watch (Royal Highland Regiment) of Canada ont participé à une cérémonie visant à commémorer le raid sur Dieppe de 1942.
L’événement s’est déroulé à l›extrémité de la presqu›île de la Cité-du-Havre à Montréal. Il avait été organisé par le Normandy Highlands Pipe Band de France, un groupe qui reconstitue les cornemuses et les tambours du Black Watch pendant la Seconde Guerre mondiale.
Garnison Saint-Jean
Bur. M-206, B.P. 100, Succ. bureau-chef Richelain QC J0J 1R0
450 358-7099 servir@forces.gc.ca journalservir.com
Tirage : Édition numérique seulement
Éditeur : colonel Mathieu Dallaire commandant GS 2 Div CA
Conseillers militaires :
• Capitaine Frédéric Thouin
514 252-2777 # 4530 frederic.thouin717@forces.gc.ca
• Claude Tourville 514 252-2777 # 4993 claude.tourville@forces.gc.ca
Gestionnaire : Guylaine Fortin
450 358-7099 # 7426 guylaine.fortin@forces.gc.ca
Journaliste : Yves Bélanger 450 358-7099 # 7330 450 357-5103 (cell.) yves.belanger@forces.gc.ca
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ISSN 0384-0417
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Des membres des familles des soldats ayant participé au raid et présents à la cérémonie ont chacun reçu un galet prélevé sur la plage de Dieppe. Le nom du soldat et l’insigne de son régiment ont été gravés sur la pierre. Ce présent visait à reconnaître les sacrifices consentis par les soldats canadiens pour libérer la France et d’autres pays européens du régime nazi.
Un marin américain soutient ses racines familiales à l’occasion du Rendez-vous naval de Québec 7
Bureau de l’engagement des partenaires stratégiques : un rôle important pour la défense nationale 9
Le français : une langue et une culture : l’approche de l’École de langues des FC pour un apprentissage complet 10
Festival fierté Montréal : les Forces armées canadiennes y étaient 11
Une bicyclette qui a marqué l’histoire 12
Honorons nos Gardiens de la paix onusiens canadiens 14 Un service pour les réservistes
La foi occupe une place importante dans la vie de caporal Kang
Recherche d’emploi : le
peut vous aider
L’absence : entre résilience et fierté une réalité des familles militaires 24
Au retour des vacances, je combats le spleen 25
Une troisième carrière pour la vétérane Yvette Labrie 26
Les PSP : toujours là pour vous ! 27 Sport en bref 29
L’équipe d’Ottawa triomphe
À l’arrière : premier maitre de 1 re classe Dave Bliss, adjudant-chef du Groupe cadets et rangers juniors canadiens, et adjudant-chef Marc Gabanna, adjudant-chef de l’URSC (Est). À l’avant : lieutenant-colonel Philippe Guidoin, commandant sortant, brigadière-générale Dominique Brais, commandante du Groupe cadets et rangers juniors canadiens, et lieutenant-colonel Frédéric Harvey, commandant désigné.
| Capitaine Lissa Rivet, officière des affaires publiques – URSC (Est)
La cérémonie de changement de commandement entre le commandant sortant, lieutenant-colonel Philippe Guidoin, et le commandant désigné, lieutenant-colonel Frédéric Harvey, s’est déroulée le vendredi 19 juillet au Centre d’entraînement des cadets (CEC) de Valcartier.
Sous la présidence d’honneur de la brigadièregénérale Dominique Brais, commandante du Groupe des cadets et des rangers juniors canadiens, la cérémonie comportait une touche spéciale en incluant plusieurs cadets actuellement inscrits à des cours du CEC Valcartier. En mettant de l’avant-plan l’un des principes fondamentaux de l’organisation du cadet par les cadets, plusieurs éléments de la parade ont été sous la responsabilité de cadets du camp, allant d’agir comme
maitre de cérémonie aux pratiques nécessaires pour la parade et la musique.
Le commandant sortant, Lcol Philippe Guidoin, a eu l’occasion de s’adresser une dernière fois aux membres de son unité et aux cadets. « À tous les membres de l’Unité régionale de soutien aux cadets (Est) (URSC (Est)), merci pour votre dévouement, votre soutien et votre honnêteté », a-t-il exprimé. « Tout au long de mon mandat, c’était une fierté de vous représenter dans les forums nationaux. Il y a eu des moments
où j’ai dû prendre des décisions audacieuses et accepter des risques : j’ai pu le faire parce que j’avais confiance en votre engagement, dans votre compétence et en votre loyauté. »
Enfin, le commandant entrant, Lcol Frédéric Harvey, a manifesté sa gratitude de prendre le commandement d’une unité responsable de près de 12 500 cadets et 2 000 personnels adultes. « Merci du privilège et de la confiance que vous m’accordez en me remettant aujourd’hui ce commandement », a-t-il exprimé. « Soyez sans crainte que je vais vous donner le meilleur de moi-même afin d’accomplir la mission que vous me conférez ainsi que de continuer de faire progresser le Programme des cadets. »
Le 25 juillet, à la garnison Montréal, lieutenant-colonel Alykhan Alibhai a remis le commandement du Service des opérations du Groupe de soutien de la 2e Division du Canada (Svc Ops GS 2 Div CA), au lieutenant-colonel Félix St-Jean.
La cérémonie a été présidée par colonel Mathieu Dallaire, commandant du GS 2 Div CA. Rappelons que Lcol Alibhai avait été nommé commandant intérimaire du Svc Ops GS 2 Div CA en janvier 2024, suite au départ du lieutenant-colonel François Laroche.
| Yves Bélanger, Servir
Les 13 et 19 septembre, les militaires actifs et retraités, leur famille et les employés civils de la Défense (fonction publique et Fonds non publics) sont invités à la Festi-Fête des Programmes de soutien du personnel (PSP) aux garnisons Saint-Jean et Montréal. Cette activité gratuite vous permettra de déguster un lunch entre collègues et amis et de découvrir les différents services offerts par les PSP –Région Montréal.
Étienne-David Fortin, gestionnaire de la Promotion de la santé et principal responsable de l’organisation de la Festi-Fête PSP, explique que l’événement aura lieu à la garnison Saint-Jean le vendredi 13 septembre, de 9 h à 13 h. « À la garnison Montréal, ce sera le jeudi 19 septembre, aux mêmes heures. »
Il rappelle que la Festi-Fête se veut avant tout une vitrine pour les PSP. « C’est une activité de cohésion qui nous permet de faire connaître nos services à notre clientèle. » Chaque département des PSP aura son chapiteau et proposera des activités ludiques. « Il y en aura une quinzaine à laquelle les gens seront invités à participer. Il y aura aussi des équipements sportifs mis à la disposition de tous. » Les équipes de CANEX et des mess seront quant à elles sur place pour offrir des rafraîchissements et des collations. Les gens obtiendront leur billet pour un repas gratuit en visitant les différents kiosques. « Nous avons un service de traiteur qui sera sur place. Il y aura des brochettes de poulet et des brochettes végétariennes, cuites sur le BBQ, avec un choix de salades et un dessert. »
Vendredi 13 septembre
Activités de 9 h à 13 h
Repas servi de 11 h à 13 h
Point de départ : rond-point du stade intérieur
- Tir à l’arc
- Défi planche à pagaie
- Défis avec tâches de proprioception
- Défis sportifs
- Présentation du programme Circonflexe
- Jeu Qui suis-je ?
- Jeu-questionnaire
- Dîner au Mess O’Méga
Jeudi 19 septembre
Activités de 9 h à 13 h
Repas servi entre 11 h et 13 h
Point de départ : accueil du centre des sports
M. Fortin invite les gens à participer en grand nombre à cette deuxième édition de la Festi-Fête PSP. « Cela sera le temps parfait pour faire des découvertes et passer un bon moment avec les nombreux collègues de chacune des garnisons. » Information
- Défi parcours en vélo fat bike
- Défi sur Bosu
- Chamaillage dans les cerceaux
- Jeux de camping
- Défis sportifs
- Présentation programme Circonflexe
- Jeu Qui suis-je ?
- Jeu-questionnaire et tirage
- Dîner au mess Excalibur
| Enseigne de vaisseau de 1re classe Megan FitzGibbon, officier des affaires publiques, Quartier général de la Réserve navale
Un matelot américain a renoué avec sa famille québécoise lors du Rendez-vous naval de Québec 2024 au Vieux-Port de Québec récemment. Damage Controlman (DC) [spécialiste en contrôle des avaries] 1 Allison Lavoie-Tousignant, du navire des États-Unis USS Carney , a retrouvé son arrière-grand-mère et sa tante, Dorilda et Hope Lavoie-Lizotte, le 7 juillet 2024.
À 19 ans, la DC Lavoie-Tousignant s’est jointe à la fière histoire militaire de sa famille, qui s’étend sur deux guerres mondiales, deux siècles et deux pays. Elle s’est enrôlée dans la Marine des États-Unis il y a un an, et a ainsi suivi les traces de son arrière-arrière-grand-père, Edmond Lizotte. Ce dernier a servi le Canada lors de la Première et de la Seconde Guerre mondiale. Pendant son court séjour à bord du destroyer américain de classe Arleigh Burke, elle a déjà été déployée au Moyen-Orient.
L’occasion de visiter le Canada en tant que marin était unique. La DC Lavoie-Tousignant a eu la chance de pratiquer son français.
Des milliers de résidents locaux ont participé au Rendez-vous naval de Québec 2024, et ont visité des navires et fait l’expérience des traditions navales. Les marins de cinq navires ont présenté la vie en mer : l’USS Carney, le His Majesty’s Ship Protector, le navire de patrouille de l’Antarctique du Royaume-Uni ; le Navire canadien de Sa Majesté Fredericton et le tout nouveau navire de patrouille extracôtière et de l’Arctique William Hall ; et le bâtiment de soutien et d’assistance métropolitain Rhône de la France.
Les Lizotte étaient ravies de passer du temps avec leur marin. Alors que sa famille élargie vit au Québec, dont à Sainte-Catherine sur la rive sud de Montréal, la DC LavoieTousignant est née à New York et a été élevée en Floride. Lors de leur visite, les Lizotte ont également rencontré le capitaine de vaisseau honoraire (Capv hon.) Moïse Tousignant. En tant qu’ambassadeur de la Marine royale du Canada, le Capv hon. Tousignant était heureux de rencontrer le marin américain qui portait le même nom de famille : « Mon rôle de capitaine de vaisseau honoraire pendant toutes ces années m’a permis de rencontrer de nombreuses personnes intéressantes. Ma récente visite au Rendez-vous naval, dans la belle ville de Québec, n’a pas fait exception. Le lien inattendu avec la jeune Allisson LavoieTousignant, un marin du USS Carney, et la visite des membres de sa famille canadienne à bord témoignent de la fière tradition militaire des deux pays. »
La DC Lavoie-Tousignant fait partie d’une équipe de dix marins, composée de secouristes. Ils luttent contre les incendies et les inondations à bord du navire et prodiguent les premiers soins aux blessés dans les situations d’urgence. Leur travail est essentiel ; un navire sur l’océan est seul et doit être en mesure de gérer toute situation dangereuse. La partie de son travail qu’elle préfère est la montée d’adrénaline qu’elle ressent lorsqu’elle « se rend sur les lieux et lutte contre l’incendie. Elle ajoute en riant : c’est plutôt amusant. » Le travail pose toutefois des difficultés. Elle était préparée à l’aspect physique de la lutte contre les incendies et les avaries. Elle a fait partie d’une équipe de compétition de meneuses de claque pendant 12 ans et a travaillé dans la construction avec son père avant de s’enrôler dans la Marine des États-Unis. À bord de l’USS Carney, elle et son équipe s’entraînent ensemble pour rester en forme et prêts.
Le plus grand défi ? « Le fait d’être loin de chez soi, a déclaré la DC Lavoie-Tousignant, mais cela devient plus facile. Les petits moments passés ensemble sont d’autant plus appréciés. »
Avec la fin du Rendez-vous naval de Québec 2024, elle et l’USS Carney ont mis le cap sur leur port d’attache en Floride. Un après-midi à visiter les sites du Vieux-Québec n’est pas une longue visite, mais elle est d’autant plus significative pour une famille militaire dont les membres sont éloignés.
1 - Il s’agit d’une traduction libre. Dans la Marine des États-Unis, on utilise le groupe professionnel ainsi que le grade des marins pour indiquer leur position dans la structure hiérarchique. Dans le cas du présent article, seul le groupe professionnel a été fourni. Il est donc utilisé comme un grade dans le système hiérarchique des Forces armées canadiennes.
| Capitaine Matt Zalot et Gabrielle Rivest, BEPS-E
Dans un contexte de sécurité mondiale complexe et imprévisible, le ministère de la Défense nationale (MDN) et les Forces armées canadiennes (FAC) comptent sur l’expertise de professionnels et d’universitaires des secteurs de la défense et de la sécurité afin de relever les défis émergents et s’adapter aux circonstances changeantes. C’est là qu’intervient le Bureau d’engagement des partenaires stratégiques (BEPS), qui constitue une plateforme unique, permettant aux experts, aux universitaires et aux leaders d’opinion du Canada entier de connecter, communiquer et travailler de concert pour traiter des enjeux de défense et de sécurité.
Le BEPS fonctionne par l’intermédiaire de trois bureaux régionaux, répartis sur l’ensemble du territoire canadien, le bureau national étant situé à Ottawa. En informant les Canadiens sur le rôle, les membres et la mission des FAC, ces bureaux visent à modifier les perceptions et à favoriser une meilleure compréhension des opérations militaires et de défense du pays. L’objectif étant de transformer les impressions négatives ou neutres en un appui éclairé à l’organisation et aux personnes qui y servent.
Au Québec et dans les provinces atlantiques, le BEPS-Est joue un rôle crucial. Le bureau établit et entretient des relations avec les principaux leaders d’opinion dans les milieux universitaires, culturels et d’affaires. Avec une équipe dévouée de six membres à temps plein et à temps partiel, le BEPS-E sert de pont entre le public et les FAC, offrant une perspective unique sur ce que signifie faire partie de l’Équipe de la Défense.
Contrairement aux affaires publiques traditionnelles, qui se concentrent sur les relations avec les médias et les communications opérationnelles, le BEPS met l’accent sur l’établissement de relations et les relations publiques. Travaillant en étroite collaboration avec ses partenaires de la 2e Division du Canada/Force opérationnelle interarmées (Est) ainsi que de la 5e Division du Canada/ Force opérationnelle interarmées (Atlantique), le BEPS-E offre au public un aperçu approfondi du travail des gens en uniforme.
Grâce à ces efforts, les BEPS de tout le Canada s’efforcent de favoriser une meilleure compréhension et appréciation du MDN et des FAC, contribuant ainsi à bâtir une société canadienne mieux informée.
| Élève-officier Matthew Ferrer
L’École de langues des Forces canadiennes – Détachement Saint-Jean (ÉLFC – Det Saint-Jean) offre une formation pour apprendre les deux langues officielles du Canada. Au cours de l’été, j’y ai suivi une formation en langue française avec mes collègues du Collège militaire royal du Canada à Kingston.
À tous les jours, nous avons étudié la grammaire, la structure et le vocabulaire du français sous la direction de nos professeurs compétents. Grâce à l›environnement structuré offert en classe, nous avons acquis une solide base de connaissances en français, telles que le vocabulaire et la structure des phrases. Cependant, une véritable maîtrise de la langue ne peut pas être atteinte uniquement par des exercices et l’étude en classe.
Ainsi, les activités culturelles que nous réalisons tout au long de notre séjour à l’ÉLFC nous aident à maîtriser la langue française en nous offrant des opportunités de nous immerger dans la
culture francophone. Des activités comme la visite de musées ou l’écoute de podcasts interactifs en français nous permettent d’améliorer notre compréhension et nos compétences orales dans des environnements authentiques.
Ces activités nous offrent également des occasions d’apprendre et de tisser des liens profonds avec la culture francophone, ce qui nous motive à en apprendre davantage sur la langue française. De plus, l’opportunité de parler avec d’autres francophones dans un environnement non structuré nous permet d’apprendre les expressions québécoises
et de communiquer de façon plus fluide. Surtout, je crois que ces activités ont rendu l’apprentissage de la langue française agréable et pertinent pour nous. Elles ont transformé ce qui aurait pu être une simple quête académique en un parcours dynamique.
En somme, mon séjour à l’ÉLFC – Det SaintJean a été une expérience merveilleuse et enrichissante. Non seulement j’ai pu améliorer significativement ma maîtrise du français, mais j’ai également élargi ma compréhension de la culture francophone et développé un intérêt accru pour la langue française. Avec ces connaissances, je suis maintenant plus confiant pour parler français et j’ai hâte d’utiliser mes compétences tout au long de ma carrière dans les Forces armées canadiennes.
| Yves Bélanger, Servir
Du 9 au 11 août, les Forces armées canadiennes étaient représentées aux journées communautaires et au défilé tenus dans le cadre du Festival fierté Montréal.
Parmi les participants, il y avait des militaires du Navire canadien de Sa Majesté (NCSM) Donnacona et de la 2e Division du Canada, dont des membres d’unités de réserve relevant des 34e et 35e Groupes-brigades du Canada (GBC). Lors du défilé, le contingent était accompagné du brigadiergénéral James Hawthorne, champion 2ELGBTQI+ de l’Équipe de la Défense.
Le colonel David Shane, commandant du 34 GBC, a pris part aux trois jours du festival. Dans une publication Facebook du 34 GBC, il a insisté sur l’importance pour les FAC de participer à de tels événements. « Les militaires canadiens sont le reflet de la population qu’ils servent : une communauté diversifiée, vibrante et passionnée. Célébrer ainsi la fierté envoie donc un message clair à l’ensemble de la population canadienne et aux militaires, celui qu’ils doivent appartenir à un milieu de travail sain et sécuritaire, qu’ils doivent pouvoir s’afficher tels qu’ils sont et s’épanouir tant au travail qu’à domicile », a-t-il déclaré.
Il a ajouté que les journées communautaires qui ont précédé le traditionnel défilé ont été une occasion pour l’ensemble de la communauté militaire de Montréal de célébrer la diversité dans les rangs, reflet de la diversité de la communauté montréalaise.
| Yves Bélanger, Servir
Quelque 80 années après le Débarquement de Normandie, on retrouve dans le hall du Centre Juno Beach, à Courseulles-sur-Mer, en France, une des rares bicyclettes ayant subsisté. Utilisée par un soldat canadien lors du Jour J, M. Gilles Samson nous raconte son histoire.
« Le 6 juin 1944, plus de 15 000 Canadiens sont débarqués sur les côtes de la Normandie équipés des vélos pliants nommés Airborne Folding Bicycles », raconte Gilles Samson, membre de la Filiale 10 de la Légion royale canadienne Sherbrooke et de la Société de généalogie des Cantons-de-l’Est.
Une de ces rares bicyclettes encore fonctionnelles a fait son entrée au musée de Courseulles-sur-Mer. Elle appartenait au caporal Marius Aubé, de Sherbrooke. Membre du Corps royal d’intendance de l’Armée canadienne, il a donné le vélo à un ami français, Christian Costil, lorsqu’il n’en a plus eu besoin.
Après avoir travaillé à la ferme familiale jusqu’à ses 28 ans, M. Costil est parti travailler comme releveur de compteurs pour une compagnie d’électricité. Il gardait toujours le vélo dans son véhicule. Rendu à destination, il l’utilisait pour effectuer sa tournée des maisons. Il s’en est servi jusqu’à sa retraite en 1985 et le vélo a ensuite été soigneusement entreposé. Christian Costil a toujours refusé de s’en séparer et l’a conservé pendant 76 ans.
Il y a quatre ans, à la veille de Noël, Marie-Claude Halot et Joëlle Letellier ont offert au musée cette pièce de collection ayant appartenu à leur père. Elles ont ainsi exaucé son souhait. « C’est anecdotique puisque Nathalie Worthington,
directrice du Centre Juno Beach, cherchait un Airborne Folding Bicycle depuis 18 ans. C’est un beau cadeau de Noël qu’elle a reçu ! »
En plus du vélo, Marie-Claude Halot et Joëlle Letellier ont donné au Centre Juno Beach sept lettres de Marius Aubé adressées à Christian Costil. Voulant en apprendre un peu plus sur le vétéran, le Centre a communiqué avec les responsables de la Filiale 10 de la Légion royale canadienne Sherbrooke.
Deux des membres, Gilles Samson et Jean-Marie Dubois, se sont mis à la tâche pour trouver toutes les informations possibles afin de rédiger la biographie et la généalogie de Marius Aubé.
Leurs recherches ont permis de découvrir que leur filiale était dépositaire des médailles du Cpl Aubé depuis plusieurs années. « Après avoir obtenu le consentement de la famille du défunt, nous les avons offertes au Centre Juno Beach. Ils ont ainsi pu réunir la bicyclette, les médailles et la biographie de M. Aubé. Cela a une valeur inestimable pour les conservateurs du musée », mentionne M. Samson.
Originaire de Sherbrooke, caporal Marius Aubé était membre du Corps royal d’intendance de l’Armée canadienne. Il a utilisé un Airborne Folding Bicycle durant son déploiement et l’a ensuite donné à un ami français, Christian Costil, lorsqu’il n’en a plus eu besoin.
Cpl Aubé est revenu au Canada et a vécu toute sa vie à Sherbrooke. Il a gardé contact avec son ami français et pendant 40 ans, les deux hommes ont correspondu par lettres. À deux reprises, le vétéran est retourné en Normandie. En raison de mauvais concours de circonstances, Christian Costil et lui ne se sont cependant jamais revus.
Cpl Aubé est décédé le 28 juillet 1988. Il n’a pas eu d’enfants. Sa dépouille repose au cimetière Saint-Michel de Sherbrooke, dans la partie réservée aux vétérans.
Les médailles ont été remises au Centre Juno Beach le 3 juin en présence des responsables du musée, de neuf membres de la Légion de Sherbrooke et de trois membres actifs des Forces armées canadiennes. « C’était dans le cadre d’un voyage de 14 jours en Europe organisé dans le cadre du 80e anniversaire du Débarquement. Nous en avons profité pour remettre en mains propres les médailles du Cpl Aubé. »
Selon les informations publiées sur le site Internet du Centre Juno Beach, 1 117 vélos ont débarqué sur Juno Beach le 6 juin 1944. Ils ont permis aux soldats de parcourir de plus grandes distances tout en restant silencieux et indétectables. Ils étaient souvent abandonnés lorsqu’ils devenaient plus encombrants qu’utiles.
Après la Seconde Guerre mondiale, alors que l’Europe souffrait d’une pénurie de carburant, les citoyens utilisaient ces derniers vélos militaires pour leurs déplacements quotidiens.
| Yves LaBarre, vétéran
Comme le veut la tradition depuis 2005, des cérémonies ont eu lieu le vendredi 9 août afin de souligner la Journée nationale des Gardiens de la paix onusiens canadiens au parc des Vétérans de Chambly et au Square du Royal 22 e Régiment à Saint-Jean-surRichelieu. Elles étaient organisées par la succursale Major-général Alain R. Forand de l’Association canadienne des vétérans des Forces de paix des Nations Unie (ACVFPNU)
Des vétérans onusiens, quelques citoyens et des représentants municipaux se sont rassemblés malgré la pluie pour hisser le drapeau des Nations Unies. Les cérémonies se sont avéré un moment de réflexion et de quiétude alors que la Musique de l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes (ELRFC) a interprété des pièces de circonstance.
Le maire suppléant de Chambly, Carl Talbot, la mairesse de Saint-Jean-sur-Richelieu, Andrée Bouchard, ainsi que Denis Perrier, président de la succursale Mgén Forand de l’ACVFPNU et maître de cérémonie, ont rendu hommage aux soldats de la paix. Ils ont rappelé notre devoir de mémoire envers eux et souligné leur dévouement et les sacrifices qu’ils ont faits en tant que Canadiens en territoires étrangers.
Suite aux cérémonies, un goûter a été servi à la filiale 79 Richelieu de la Légion royale canadienne. Son président et des représentants du conseil exécutif ont remis des courtepointes de la Vaillance à la mairesse Bouchard, au Mgén (ret) Alain Forand ainsi qu’à certains de leurs membres : Serge St-Arnaud, Gaston Lemieux, Yves Lavoie et Yvon Roberge.
Fier d’avoir servi
| Yves Bélanger, Servir
Plusieurs services sont offerts aux militaires de la Force régulière lorsqu’ils traversent des moments difficiles et ressentent le besoin d’en parler. Les réservistes ont également accès à ce type d’aide. Autrefois nommée ligne d’assistance du 34 e Groupe-brigade du Canada (34 GBC), elle porte depuis avril le nom de ligne d’assistance des padres et sentinelles. Elle est opérationnelle 24/7, depuis 13 ans.
Sergent Roberto Sforza, du 34 GBC, est le coordonnateur de ce service. Le militaire, qui a 36 ans de service, travaille en collaboration avec sept autres pairs, des militaires bénévoles. Chacun d’entre eux a le cellulaire en main pendant une période de 7 jours. « Nous travaillons en rotation hebdomadaire et cela fonctionne bien. »
La ligne d’assistance reçoit un peu moins de 50 appels annuels. « Il y a encore beaucoup de militaires de la Réserve qui ignorent notre existence. Nous essayons de mieux nous faire connaître auprès d’eux. Éventuellement, un code QR sera affiché par nos sentinelles dans les différentes unités de la Réserve et sur nos garnisons. »
Sgt Sforza indique qu’une telle ligne est essentielle pour répondre aux besoins des réservistes. « Si un de nos pairs ressent
le besoin de parler, il est important d’être opérationnel, car cela nous permet de développer immédiatement un lien avec lui ou elle. Nous pouvons écouter la personne et la référer aux services les plus appropriés pour lui venir rapidement en aide. »
En plus d’être membre du Programme des sentinelles, Sgt Sforza mentionne que chaque membre de l’équipe de téléphonistes d’urgence a reçu une formation spéciale pour offrir l’aide adéquate aux membres. « Tout au long de l’année, nous suivons aussi des formations d’appoint, notamment avec l’équipe de la Promotion de la santé. »
Les réservistes qui appellent la ligne d’assistance des padres et sentinelles vivent diverses problématiques. « Cela peut aussi bien être une personne qui songe à mettre fin à sa vie, qu’une autre qui est aux prises avec des problèmes financiers ou conjugaux. »
Le trouble de stress post-traumatique est aussi une des raisons pour lesquelles les membres appellent. « Par exemple, un membre a vécu un incident dans sa vie personnelle. Quand il nous a appelés, plusieurs semaines s’étaient écoulées et il n’allait vraiment pas bien. Après avoir pris le temps de bien l’écouter et de nous assurer qu’il n’était pas un danger pour lui-même, nous avons pu le référer auprès d’intervenants qui pouvaient l’aider à traverser cette épreuve. »
Sgt Sforza rappelle que la ligne est aussi accessible aux familles, incluant les parents des réservistes. « Une fois, c’est la mère d’un réserviste qui a contacté la ligne d’assistance. Son enfant était revenu blessé d’une mission à l’étranger et en gardait des séquelles psychologiques. La dame s’inquiétait. Elle voulait savoir comment intervenir. Nous avons pu la mettre rapidement en contact avec des intervenants sociaux spécialisés dans ce domaine. »
Que ce soit pour une question de séparation, de deuil, d’acceptation d’une maladie ou de problèmes au travail, toutes les personnes qui communiquent avec la ligne d’assistance sont écoutées, reçues et orientées vers une bonne ressource.
Bien que cette ligne soit dédiée aux réservistes du 34 GBC, Sgt Sforza assure que tous les appels sont acceptés. « On ne peut pas refuser un appel de détresse parce qu’il ne vient pas d’un de nos membres. Nous sommes là pour offrir notre aide. Par la suite, nous redirigerons la personne vers les services adéquats », conclut-il.
Pour rejoindre un pair aidant : 1-844-423-4769
1. Vie militaire
4. Maniement d’armes 7. CBRN
2. Exercice et tenue 5. Compétences militaires 8. Entraînement en campagne
3. Premiers soins
6. Entraînement physique 9. Fin de cours
Conduite professionnelle et culture
Résilience
Condition physique
Compétences militaires
Chaque pilier a été nommé pour refléter les orientations stratégiques et les initiatives organisationnelles récentes sur le changement de culture, l’éthos militaire, la santé et le bien-être des membres, la prévention des blessures et l’engagement continu envers la croissance personnelle et professionnelle.
Adoptant les valeurs de diversité et d’inclusion, le programme reconnaît les candidats là où ils sont dans leur vie lors de leur inscription et leur fournit les ressources nécessaires pour devenir des membres efficaces des Forces armées canadiennes.
Tout au long de la Qualification militaire de base, des cours de conditionnement physique de haute et de moyenne intensité sont donnés ainsi que des cours de récupération axés sur les étirements et la mobilité.
Les candidats ont aussi droit à des ressources matérielles et à des plans d’entraînement qui leur permettent d’appliquer, au besoin, une stratégie de récupération. Ils peuvent ainsi adopter une routine de conditionnement physique quotidienne optimale tout en réduisant leurs risques de blessure.
Durant cette semaine, les candidats acquièrent des compétences militaires théoriques afin de travailler efficacement dans des situations où ils doivent se déplacer, utiliser les armes ou mener une opération en situation de conflit. Cette semaine marque la mi-parcours de la Qualification militaire de base. Elle est ponctuée d’entraînements physiques mettant à l’épreuve leur endurance et leur esprit d’équipe.
Simulateur de tir armes légères (STAL)
Après avoir appris à manipuler leur arme pendant la semaine 4, les recrues s’exercent au simulateur pour acquérir de la précision, de la rigueur technique et pour apprendre à toucher une cible. Ces exercices pratiques se concluent plus tard avec l’examen des armes au champ de tir.
Radiocommunications
Les candidats apprennent les codes qui régissent les communications militaires par radio afin de pouvoir relayer des informations cruciales de façon efficace et sécuritaire.
Loi sur les conflits armés
Ce cours permet d’apprendre le cadre et les limites du champ d’action des militaires en cas de conflit armé, ainsi que les lois fondamentales qui régissent notamment l’utilisation de la force armée.
Topographie
Savoir « lire » un terrain est une compétence militaire stratégique incontournable. Ces leçons permettent aux candidats d’apprendre à lire les distances et les reliefs sur une carte géographique ainsi qu’à effectuer la prise d’angle afin d’optimiser leurs déplacements et d’anticiper ceux de l’ennemi en situation de conflit.
Caporale-chef Andrée-Anne Rochette Poste : instructrice
Année d’embauche : 2014
Caporale-chef Andrée-Anne Rochette réside à Stanbridge-East. Elle a pris la décision de carrière au sein des Forces armées canadiennes (FAC) en 2014. Dix ans plus tard, elle est toujours aussi enchantée de son choix. « J’aime travailler au sein d’une équipe et pouvoir rencontrer une multitude de gens. Mes différentes mutations m’ont permis de vivre cela. »
Elle ajoute qu’elle aime bien que les FAC favorisent la bonne santé physique. « Nous avons l’opportunité de nous entraîner sur notre lieu de travail. Nous pouvons aussi nous joindre aux différentes équipes des sports militaires qui représentent les régions, et ce, dans différentes disciplines sportives. »
Il y a cinq ans, elle s’est jointe à l’équipe d’instructeurs de l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes. Elle aime le défi que ce travail représente. « Nous devons montrer l’exemple aux candidats. Cela nous oblige à toujours avoir un comportement exemplaire. J’aime ça ! Cela me donne la chance de transmettre ce que j’ai appris au cours de mes dix années de service. »
L’instructrice dit avoir beaucoup de plaisir à voir ses protégés évoluer au fil des semaines. « J’ai leur réussite à cœur et je suis toujours contente de les revoir quand ils sont de passage à la garnison Saint-Jean. »
Alicia Leclerc
Âge : 20 ans
Futur métier : technicienne de véhicule
Originaire de la région de l’Abitibi-Témiscamingue, Alicia Leclerc a toujours été attirée par les métiers dédiés à la sécurité des citoyens. Elle avoue que c’est en voyant à l’œuvre les militaires et les équipes de la SOPFEU lors des incendies de forêt l’été dernier qu’elle a finalement pris la décision de s’enrôler.
Bien entendu, ses proches n’ont pas été surpris quand elle en a fait l’annonce. De plus, ses amis et les membres de sa famille sont fiers d’avoir une membre des Forces armées canadiennes parmi eux.
Elle avait hâte de débuter sa qualification militaire de base à l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes. Après quelques semaines passées au sein de l’établissement, elle ne regrette pas son choix. « Je me sens vraiment à ma place et j’ai hâte de faire officiellement partie des militaires du rang. »
Elle dit apprécier énormément l’enseignement donné par les différents instructeurs. « On sent qu’ils sont vraiment là pour nous et qu’ils souhaitent qu’on réussisse cette première étape de notre carrière militaire. »
la nouvelle programmation du CRFM
La programmation biannuelle des activités du Centre de ressource pour les familles des militaires (CRFM) – Région de Montréal est maintenant disponible en format papier à chaque point de service, en ligne sur le portail www.crfmmfrcmtl.ca. Vous y trouverez un vaste choix d’activités qui auront lieu entre les mois de septembre et de février, inclusivement.
Profitez de l’envoi gratuit de colis aux militaires déployés outre-mer grâce au Centre de ressources pour les familles des militaires (CRFM) – Région de Montréal.
Les amis et la famille d’un militaire déployé peuvent profiter de ce moyen privilégié pour entretenir le moral de leur proche et lui apporter du réconfort.
Il suffit de déposer votre colis à l’un des points de service du CRFM situés à Saint-Hubert et à la garnison Saint-Jean. Pour la garnison Montréal, il faut appeler avant de se présenter : 514 252-2777 # 4984 (lundi) ou # 2918 (mardi au vendredi).
Le CRFM offre ce service de livraison tout au long de l’année.
Membres et amis du Royal 22e Régiment, réservez la soirée du samedi 19 octobre puisqu’un souper sera organisé dans le cadre du 110e anniversaire du régiment. L’événement aura lieu au Centre des congrès de Québec. Il sera précédé du 3e cocktail de reconnaissance aux retraités. Plus de détails à venir au cours des prochaines semaines, entre autres sur la page Facebook du régiment.
Le 25 septembre, de 9 h à 15 h, une collecte de sang aura lieu à la rotonde de la garnison Saint-Jean. Les personnes intéressées doivent prendre rendez-vous auprès d’Héma-Québec. Rappelons que l’organisme livre chaque année plus de 800 000 produits biologiques d’origine humaine aux hôpitaux du Québec.
Information et rendez-vous : 1-800-343-7264
Avec le début des classes qui approche à grands pas, le Centre de ressources pour les familles des militaires – Région de Montréal rappelle l’existence de du programme Éveil à la lecture. Il s’agit de l’envoi gratuit à la maison d’un livre en français ou en anglais, selon la préférence mentionnée lors de l’inscription. Chaque mois, de septembre à juin, l’équipe de bénévoles du CRFM prépare l’envoi d’une centaine de livres.
Pour les livres en français, les auteurs et illustrateurs sont principalement Québécois, ceci afin de faire découvrir aux enfants de magnifiques ouvrages de chez nous.
Les livres en anglais sont distribués à la suite d’une adhésion au programme Dolly Parton Imagination Library, qui s’occupe entièrement de la sélection des livres et de l’envoi postal.
À ce jour, le programme qui a débuté en 2022 touche en moyenne 130 enfants par année.
Pour s’inscrire
Garnison Saint-Jean : 450 358-7099 #7955 Saint-Hubert : 450 462-8777 #681
À la garnison Montréal, le lancement de la Campagne de charité en milieu de travail de la Défense nationale (CCMTDN) aura lieu le mercredi 4 septembre à 9 h 30. La formule sera quelque peu différente cette année, puisque les organisateurs ont décidé d’opter pour un lancement plus matinal au cours duquel seront vendus des muffins et du café. Les profits amassés seront remis à la CCMTDN.
À la Garnison Saint-Jean, c’est le mardi 10 septembre prochain, à 9 h 30, qu’aura lieu le lancement de la campagne de charité. Le tout se déroulera à la rotonde de la Méga. Pour l’occasion, l’équipe de la coordination de la garnison, CANEX, la Financière SISIP et Desjardins Caisse des militaires invitent tous les militaires et le personnel de la Défense nationale à venir profiter d’une délicieuse pause-café. Moyennant un don de 2 $, il sera possible d’obtenir un café et une viennoiserie.
Cette année encore, les organisateurs ont fixé l’objectif à 220 000 $, soit 110 000 $ pour Montréal et Saint-Hubert, ainsi que 110 000 $ pour Saint-Jean. L’an dernier, 222 500 $ ont été amassés grâce aux dons en argent et aux différentes activités de collecte de fonds.
Courtier immobilier agréé D.A. depuis 23 ans. Fournisseur accrédité BGRS (relogement militaire)
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Me référer est le plus grand des remerciements
L’achat ou la vente d’une résidence est probablement le geste le plus important qu’une personne aura à faire dans toute sa vie et j’aimerais être la personne qui vous guidera à travers un tel processus.
| Yves Bélanger, Servir
Plusieurs connaissent caporal Yongku Kang pour son travail de technicien en imagerie à la garnison Saint-Jean. On peut régulièrement le voir à l’œuvre avec sa caméra lors des événements organisés aux garnisons Montréal et Saint-Jean. Ce que plusieurs ignorent, c’est qu’il est également pasteur.
Cpl Kang explique que lorsqu’il était enfant, sa mère fréquentait l’église baptiste de Séoul, en Corée du Sud. « Je l’accompagnais et c’est ainsi que j’ai commencé à développer ma foi. »
Notons qu’en Corée du Sud, le protestantisme chrétien, dont fait partie l’Église baptiste, est la religion la plus pratiquée (19,7 %). Le bouddhisme occupe la seconde place (15,5 %) et le catholicisme (7,9 %), la troisième.
La famille du Cpl Kang est arrivée au Québec en 1994. Une fois installés, les Kang ont trouvé une église baptiste pour continuer à développer leur spiritualité et leur foi. « Disciples Christians Fellowship of Montreal (DCFM) est celle qui
correspondait le mieux à nos valeurs et nos attentes. Il s’agit d’une église évangélique située dans le quartier Ville-Émard à Montréal. On y retrouve plusieurs fidèles d’origine sud-coréenne. »
Le militaire était alors adolescent. Au fil des ans, Cpl Kang a senti l’appel pour approfondir sa foi. « Chaque jour, je consacrais beaucoup de temps à la prière, car j’ai découvert que Dieu me donnait beaucoup de force dans ma vie quotidienne. »
Pour parfaire ses connaissances, le militaire s’est inscrit en divinité au Collège et séminaire universitaire de Tyndale. « J’y ai également effectué une maîtrise en divinité ministère pastorale. » Parallèlement, il s’impliquait de plus en plus au sein de sa communauté. « Le pasteur m’a demandé si j’aimerais m’occuper d’un groupe de jeunes. J’ai répondu par l’affirmative. »
En 2016, il s’est rendu à Waterloo, en Ontario. « Une communauté cherchait un jeune pour aider le pasteur principal dans ses tâches. J’ai accepté d’y aller. J’ai adoré mon expérience. Cela m’a convaincu que j’étais vraiment fait pour être pasteur. »
Depuis son retour au Québec en 2023, Cpl Kang s’est joint à l’équipe de pasteurs de la DCFM. « Je suis responsable des groupes de jeunes et des jeunes adultes et adolescents. » Il est aussi le pasteur responsable de la cérémonie des louanges tenue le vendredi et dimanche.
Le militaire est aujourd’hui marié et père de quatre enfants âgés de 16, 13, 5 et 3 ans. « Mes enfants sont habitués et confortables avec le rôle que je tiens au sein de ma communauté. Ils comprennent bien l’importance de mon travail. »
Cpl Kang dit adorer travailler auprès des jeunes. « J’aime échanger avec eux sur leurs croyances, sur ce qui les rend heureux ou ce qu’ils craignent. » Il mentionne que comme un peu partout, les jeunes fréquentant la DCFM se questionnent beaucoup sur le rôle qu’ils ont à jouer au sein de la société, sur leur identité. « Ils ont aussi des craintes par rapport au futur, à ce qui les attend. »
Les protégés de Cpl Kang ont également beaucoup de questions sur la mort. « Certains s’inquiètent de ce qui arrivera une fois que leur vie terrestre sera terminée. Ils se demandent aussi si les personnes décédées vont directement au ciel. »
Son implication dépasse les rencontres tenues au sein de la DCFM. « Je fais beaucoup d’activités extérieures avec eux. À l’occasion, certains viennent également souper à la maison. Je les soutiens également dans leur engagement missionnaire », conclut-il.
| Yves Bélanger, Servir
Les mutations à travers le pays où à l’étranger font partie de la réalité des familles militaires. Très souvent, les conjoints et conjointes doivent à nouveau chercher un nouvel emploi. Plusieurs familles anglophones sont confrontées à la barrière de la langue. Heureusement, pour les soutenir dans leurs démarches, le Centre de ressources pour les familles des militaires (CRFM) – Région de Montréal offre différents types de soutien.
Estelle Auger, coordonnatrice du soutien à l’emploi et éducation, explique que l’organisme offre des services gratuits en matière de recherche d’emploi tels que la mise à jour du curriculum vitae et de la lettre de présentation, en plus de donner des informations sur l’équivalence des études. « Nous tenons aussi diverses sessions d’information pour ceux et celles qui désirent travailler à la fonction publique fédérale. La prochaine est prévue le 22 novembre », lance-t-elle en précisant que des représentants des ressources humaines de la fonction publique seront présents.
Dans le cadre de son volet de soutien à l’entrepreneuriat, le CRFM innove cette année en permettant à plusieurs entrepreneurs de la région de venir rencontrer les familles
Que ce soit pour :
• Mandat BGRS, accepté
• Votre testament
de militaires. « Nous avons pensé qu’il serait bon de les inviter à notre Fête d’accueil qui se tiendra le 7 septembre, à la garnison SaintJean. Ils y donneront des informations sur leur entreprise et remettront des cartes de visite ou des dépliants. C’est une bonne façon de briser la glace et de créer des liens. »
Une autre nouveauté cette année : le CRFM offrira aux chercheurs d’emploi la possibilité de visiter des salons de l’emploi en groupe. « De nombreux salons auront lieu à l’automne, dont ceux au Palais des congrès de Montréal le 2 octobre prochain et au complexe sportif CN à Brossard le 17 octobre prochain. » D’autres salons de l’emploi de plus petite envergure seront aussi ajoutés à la liste des possibilités.
Pour les anglophones qui ont de la difficulté à se trouver un emploi, le CRFM offre un service d’accompagnement vers la francisation à temps plein avec Emploi-Québec. « Ce service donne la possibilité d’obtenir du soutien financier du gouvernement provincial pendant la formation. »
L’organisme offre aussi aux conjoints et conjointes de militaires des cours de langues secondes à la garnison Saint-Jean, au site de Saint-Hubert ou en virtuel, et ce, gratuitement. « Que ce soit pour apprendre le français ou l’anglais, ces cours de groupe sont adaptés à tous les niveaux. Les cours débuteront en septembre. »
Afin d’aider les parents militaires nouvellement installés dans la région, le CRFM vient de mettre en ligne le Guide éducation 2024. « Ce document virtuel est disponible en anglais et en français sur notre site Internet. Ce document répertorie les principaux Centres de services scolaires anglophones et francophones. On explique aussi les particularités du système scolaire au Québec, qui est différent de celui des autres provinces canadiennes. » Un chapitre est quant à lui consacré à la nomenclature de tous les services que le CRFM offre aux familles militaires en matière d’éducation.
Deux adresses pour mieux vous servir :
• Votre mandat de protection ou de succession 630, rue Claude-de-Ramezay, Marieville 450 460-7101 205-201, rue Principale Est, Farnham 450 293-6678
Notre équipe attentionnée est à votre service!
| CRFM
La carrière militaire est une étape de la vie qui oblige à traverser des situations particulières, à la fois pour le militaire lui-même ainsi que pour sa famille. Une de ces situations est l’absence, terme très large qui peut signifier un départ pour un exercice ou un cours, pour une mission de dernière minute ou un déploiement à l’étranger. Vous et vos proches, comment vivez-vous ces périodes ?
Pour bien se préparer à vivre ce moment inévitable, il faut savoir reconnaître que l’absence est un moment particulièrement stressant qui amène son lot d’émotions : incompréhension de la part de la famille, peur de l’inconnu, manque du membre de famille militaire, conflit éventuel en réaction à la situation, etc. Par ailleurs, l’absence peut être également une opportunité de changement, de résilience devant l’adversité, de gain de confiance du partenaire qui reste auprès de la famille, globalement une occasion de grandir de cette expérience.
« Chaque absence est différente et peut être vécue à plusieurs niveaux par chaque individu. Les circonstances entourant le départ peuvent être diverses. Si, par exemple, un premier déploiement s’est bien déroulé et, qu’entre temps, il y a un nouveau-né dans la famille ou un défi de la vie qui se rajoute, il se peut que l’équilibre familial soit plus fragile et qu’on ait besoin de plus d’appui durant cette période. Si une famille a vécu des absences à répétitions et qu’elle a déjà un système en place, il se peut que l’expérience gagnée facilite l’adaptation à ce nouveau déploiement. Cependant, qu’on soit habitué ou non, plusieurs facteurs hors de notre contrôle peuvent faire en sorte qu’une absence soit vécue plus difficilement », dit Karyne Falardeau, intervenante à l’accueil psychosocial au Centre de ressources pour les familles des militaires (CRFM) - Région de Montréal.
Heureusement, le CRFM est très bien outillé en ressources pour vous accompagner à traverser cette période. Présentement, il y a six travailleurs sociaux qui œuvrent au sein de l’organisme et dont la mission est, entre autres, d’accompagner les familles dans ce processus avant, pendant et après l’absence.
Le CRFM, avec des points de service à Montréal, Saint-Hubert, Saint-Jean et Sherbrooke, organise gratuitement une multitude d’ateliers et de groupes de soutien afin de créer un réseau de support pour les familles et mieux les préparer à vivre l’absence. L’organisme met également à la disposition des familles des trousses et documents écrits qui servent de guides pour se préparer et des aide-mémoires pour le choix des services offerts et les actions à poser durant cette période.
« Autant le CRFM offre des services pour accompagner la famille et les plus proches parents, autant nous portons une attention particulière au bien-être des enfants »,
rajoute Karyne. « Les services des travailleurs sociaux et des techniciennes en éducation spécialisée leur sont aussi accessibles en tout temps. Compte tenu de nombre grandissant de déploiements cette année, nous avons organisé des ateliers de lecture de conte abordant la thématique de l’absence, ce qui permet d’introduire en douceur ce sujet aux enfants. »
Ce qui est à retenir, c’est que chaque famille, chaque individu peut réagir différemment face à l’absence et qu’il y a une variété de moyens et de ressources pour vous soutenir à toutes les étapes durant le processus. L’absence est une réalité dans la vie des familles militaires. Il vaut mieux l’accueillir avec résilience, comme une occasion de renforcer le lien familial et de grandir.
Pour toute information, n’hésitez pas à contacter l’accueil psychosocial au 450 462-8777 #6821 (Saint-Hubert) et au 450 358-7099 #2917 (Saint-Jean) ou à envoyer un courriel au SvcPersCRFMSoutienPsyStJean@forces.gc.ca.
| Mathieu Boudreau, spécialiste en promotion de la santé
Le 12 août 1992, j’ai 14 ans et mes allergies saisonnières sont sur le point de commencer. J’écoute l’Omnium Du Maurier. Eh oui ! Ça s’appelait comme ça en 92 ! Il me reste encore deux semaines de vacances et ma vie va quand même assez bien. Mais tout à coup, entre deux « sets », une publicité des pharmacies Jean-Coutu : « profitez des rabais pour la rentrée ». Noooooonnnnn !
Cahiers Canada, compas, crayons et duo-tangs. J’avais presque oublié, l’école recommence bientôt… J’ai une petite boule d’anxiété dans l’estomac, juste à l’idée que les vacances achèvent. Il me reste deux semaines. Je dois en profiter au maximum : je vais aller jouer au tennis au lieu de l’écouter à la télévision.
Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais les « blues » du retour des vacances, je les vis depuis longtemps. Devenu adulte et père de famille, leur impact est beaucoup moins grand qu’à l’adolescence. Mais quand même, il me reste toujours cette petite nostalgie lorsque mes vacances tirent à leur fin…
1. Si c’est possible, ne recommencez pas un lundi. Revenez au travail un mardi, voire un mercredi. Une petite semaine de travail est toujours plus facile à gérer qu’une semaine complète.
2. Si votre travail le permet, commencez par des dossiers plus légers. Vos plus gros dossiers ont survécu sans vous pendant deux semaines. Vous pourrez les reprendre la semaine suivante !
3. À votre première journée, accordez-vous des pauses actives Faites une petite marche ou des étirements. Si vos collègues sont aussi sympas que les miens, jasez un peu de vos vacances avec eux.
4. Préparez-vous des lunchs appétissants et réconfortants pour votre première semaine. Mettez-y plus d’amour qu’à l’habitude !
5. Mettez l’accent sur l’activité physique et un sommeil réparateur quelques jours avant votre retour. Une bonne dose de dopamine et d’endorphine sera très efficace pour combattre le spleen. Et en passant, ce conseil est valable toute l’année, pas juste au retour des vacances !
Lors de votre transition de carrière, vous pourriez être admissible à une indemnité de départ qui sera calculée en fonction de vos années de services au sein des Forces.
L’accumulation des années de service admissibles pour calculer une indemnité de départ versée à la retraite (ou en cas de démission) a cessé en 2011 et 2012, selon les cas. Seules les années de service antérieures à ces dates sont donc prises en considération*. Un militaire peut recevoir une indemnité de départ reposant sur les années de service admissible, jusqu’à concurrence de 30 ans.
Si un militaire choisit de recevoir son indemnité de départ à sa libération, c’est le taux de son dernier solde mensuel qui servira à la calculer. Elle sera alors considérée comme une allocation de retraite en vertu de la Loi de l’impôt sur le revenu et sera soumise aux règles de l’impôt. L’impôt sera retenu directement à la source, de la partie versée directement au prestataire.
Le paiement versé pour l’indemnité de départ est considéré comme un revenu d’emploi et il est assujetti à l’impôt sur le revenu. Il sera indiqué en tant que revenu sur le feuillet T4 (Relevé 1 au Québec).
Pour les montants versés directement à un REER, l’impôt n’est pas retenu à la source,
conformément à la Loi de l’impôt sur le revenu. Le processus d’exonération fiscale s’applique donc aux militaires qui comptent verser leur paiement dans un REER, en respectant la limite des contributions annuelles.
Les instructions concernant le traitement de votre indemnité devront être complétées et transmises par des formulaires au moment de votre libération. Afin d’éviter des coûts ou des frais inutiles, vous devriez établir un plan avant de recevoir l’indemnité.
Chaque parcours de transition de carrière est différent, votre conseiller financier peut vous accompagner en tenant compte de votre situation particulière.
* Attention, l’accumulation des années de service admissible se poursuit pour les militaires qui sont libérés pour raison médicale.
PATRICE BERGERON Directeur général
| Yves Bélanger, Servir
À 62 ans, alors que plusieurs songent à retraite, la vétérane Yvette Labrie a décidé d’entreprendre une troisième carrière. Après avoir été membre des Forces armées canadiennes et commissionnaire, elle vient de terminer ses études en technique de travail social et souhaite aider les gens.
C’est à l’âge de 18 ans qu’Yvette Labrie a décidé de s’enrôler. « Je rêvais depuis longtemps de faire une carrière de policière. Depuis que je suis petite que je souhaite aider les gens et leur porter assistance. »
Elle a eu une carrière militaire pendant 18 ans. « J’ai adoré évoluer au sein de la Police militaire. Cela m’a permis de travailler un peu partout au Canada et en Europe de l’Est. » Tout au long de ces années, elle a habité principalement au Québec.
Après avoir pris sa retraite, Mme Labrie avait toujours les FAC tatouées sur le cœur. En 1995, sa famille est déménagée dans la région de Montréal. Quand elle a su que Commissionnaires du Québec recrutait des vétérans pour assurer la sécurité dans les bases et garnisons, elle a vite sauté sur l’occasion. « C’était un travail parfait pour moi. Il me permettait de conserver un certain lien avec le milieu militaire. » Elle est commissionnaire depuis maintenant 25 ans.
Yvette Labrie est mère de trois enfants. Comme elle, sa fille Danielle voulait se sentir utile et aider les autres. Elle a entrepris il y a quelques années des études universitaires en travail social. « Ma fille continue toujours à étudier malgré son combat contre une tumeur à l’hypophyse. Elle est très courageuse et m’a inspirée à entreprendre ma troisième carrière. »
La mère d’Yvette Labrie est de la nation Oneida, dont la communauté est installée à quelques kilomètres de London, en Ontario. « En 2021, j’ai appris que le First Nations Technical Institute offrait une formation en technique de travail social et que j’y avais accès. C’est là que j’ai compris que ce projet était tout indiqué pour moi et j’ai décidé de relever ce nouveau défi. »
Yvette Labrie a pu suivre ses cours en ligne et dit avoir beaucoup aimé ses deux années d’apprentissage. « J’ai réalisé que j’étais vraiment faite pour œuvrer dans ce domaine. » Ayant à faire un stage de trois mois, elle a sollicité le Centre de ressources pour les familles des militaires (CRFM) - Région de Montréal. C’est donc à la garnison Saint-Jean qu’elle a pu développer ses compétences. « Encore là,
cette expérience m’a permis de continuer à travailler auprès de la communauté militaire. »
Elle dit avoir beaucoup aimé son passage au CRFM. « Ils m’ont beaucoup soutenue. Je me sens choyée d’avoir pu faire mon stage dans un milieu avec lequel j’étais familière. »
Le 31 mai a été un grand jour dans la vie de la sexagénaire. Elle a pu vivre l’aboutissement de ses efforts des deux dernières années.
« J’étais vraiment fière de recevoir mon diplôme Programme de service social avec les honneurs. J’ai tellement hâte de débuter ma carrière de technicienne en travail social ! »
L'équipe des Programmes de soutien du personnel de la région de Montréal offre une vaste gamme de services aux membres de la communauté militaire et aux citoyens. Profitez-en !
L’équipe des Sports militaires recrute des joueurs pour les équipes représentatives de basketball mixte, hockey junior, hockey féminin ainsi que volleyball masculin et féminin.
Joignez-vous aux Patriotes et portez les couleurs de la région
Montréal lors des Championnats des Forces armées canadiennes.
Les loisirs communautaires de la garnison Saint-Jean mettent la dernière touche à leur programmation d’automne. Elle sera accessible au cours de la première semaine de septembre.
Voici un avant-goût de ce qui vous attend !
Grappling
Apprenez les rudiments de ce sport de combat non violent, qui utilise uniquement des techniques de contrôle, de projection, d’immobilisation et de soumission. Vous améliorerez votre confiance en soi, votre maîtrise de vous-même et l’acceptation de l’échec.
Initiation au tir à l'arc intérieur
Testez votre calme, votre précision et votre instinct avec notre nouvel équipement de tir à l'arc.
Randonnée pédestre avec coucher en refuge chauffé
Sortie à Orford pour s’initier à la randonnée autonome et aux nuits hors de la maison. L’équipement sera fourni et l’activité se déroulera sur deux jours.
Je suis fier de vous servir !
Né à Rimouski, c'est à l'âge de deux ans que je suis arrivé à Saint-Jean-sur-Richelieu, ville garnison, avec ma famille. Si on m’avait dit qu’un jour je travaillerais auprès de la communauté militaire, je n’y aurais sans doute pas cru. Par contre, depuis mon arrivée au journal Servir, j’ai eu la chance de découvrir un monde captivant !
Mon travail consiste à écrire des articles et reportages destinés à informer les membres de l’Équipe de la Défense. J’adore mon métier, il m’a permis de rencontrer de nombreuses personnes toutes plus intéressantes et passionnantes les unes que les autres.
Quand je ne suis pas au travail, j’aime bien lire des romans policiers, jouer à des jeux vidéo, marcher, patauger dans la piscine ou écouter des séries télévisées. Depuis une vingtaine d’années, je me passionne pour l’art. J’aime bien faire la découverte de nouveaux artistes peintres. Je consacre aussi quelques moments à la musique en tant que chanteur au sein du PSP Band et du duo jazz Contrevoix. »
Yves Bélanger
Journaliste au journal Servir
S’est joint aux PSP en mai 2017
Le 13 juillet, le département des loisirs de la garnison Saint-Jean a tenu l’une des premières activités de plein air à l’Estacade de Saint-Paul-de-l’Île-aux-Noix. Il s’agissait d’une initiation au tir à l’arc en compagnie du spécialiste plein air, Marc-Antoine Mercier. L’activité était gratuite, grâce au programme Circonflexe.
Il reste des places pour les dernières activités de l’été, dont la sortie en canot et kayak sur la Richelieu et l’initiation à la survie. Ces activités sont gratuites pour les détenteurs d’une carte PSP illimitée ou plein air et pour les citoyens de la Montérégie.
Information
Si vous cherchez un endroit sécuritaire pour stationner votre VR cet hiver, pensez à nous ! Des espaces de stationnement sont toujours disponibles à la Garnison Montréal et aux sites de Farnham et de Saint-Hubert.
Numérisez le code QR pour accéder aux différentes plateformes des PSP !
golfeurs se rappellent de leur ami « Sam »
| Yves LaBarre, vétéran
Le soleil était au rendez-vous le mercredi 7 août pour plusieurs golfeurs et golfeuses réunis au Club de golf Farnham pour la 18e édition de l’Omnium « Sam » Saumier organisé par l’Association des vétérans Royal 22e Régiment Saint-Jean-sur-Richelieu.
L’activité, organisée par Jean-Guy Bonneau, s’est terminée par un souper où l’on a couronné l’équipe gagnante. Les militaires présents n’ont pas manqué d’avoir une pensée particulière à la mémoire de leur confrère, Lionel « Sam » Saumier. Merci à tous et à l’an prochain !
| Yves LaBarre, vétéran
En juillet dernier, le 8 ½ a tenu sa 30 e rencontre annuelle de golf. Il s’est déplacé vers Rimouski, Montmagny et Saint-Damien-de-Bockland où ses 16 golfeurs et 3 golfeuses ont pu pratiquer leur sport favori en compagnie de quelques amis.
Organisée par Jean-Guy Bonneau, l’activité leur a également permis de faire d’agréables rencontres autour de bons repas. Toutes sortes d’histoires - réelles, inventées et même douteuses, ont été racontées pour le plus grand plaisir de tous. Nous avons même eu droit à une discussion loufoque sur les rapports d’évaluation personnelle de nos membres !
Lors de sa fondation, le 8 ½ était composé de membres de l’Association des vétérans du Royal 22e Régiment – Saint-Jean-sur-Richelieu et de vétérans provenant de différentes unités. Au fil des ans, ses membres se sont rendus sur différents terrains de golf, tant au Québec qu’en Ontario et aux États-Unis.
Cette année, Henri Vachon, un des membres fondateurs, et sa conjointe Monique ont décidé d’accrocher leurs bâtons. Nous les remercions chaleureusement pour ces 30 années de service ! Pour la petite histoire, suite à leur départ, il ne restera plus que quatre des huit membres ayant fondé le groupe : Jean-Guy Bonneau, Frederick Lawrence, Yves LaBarre et Ronald Rocray.
À l’année prochaine !
| Yves Bélanger, Servir
Les équipes féminine et masculine des Nationals d’Ottawa sont reparties avec les grands honneurs du Championnat régional de golf des Forces canadiennes qui avait lieu à Saint-Jean-sur-Richelieu, du 22 au 26 juillet.
Le régional a accueilli 28 joueurs et joueuses. La région de Montréal était représentée par sergent Shane Sweetman et capitaine Frédéric Morin, tous deux instructeurs à l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes, ainsi que par caporal Alexandre Haché, casernier à la garnison Saint-Jean.
En remportant le championnat, les équipes ottaviennes ont obtenu leur laisser-passer pour participer au Championnat national de golf des Forces canadiennes qui a eu lieu à Shilo, au Manitoba. Les grands champions dans les Forces ont été couronnés le 15 août. L’équipe de l’Atlantique a remporté les honneurs chez les hommes. Chez les femmes, il s’agit de l’équipe de l’Ontario. Pour obtenir tous les résultats, visitez la page Facebook CFB Shilo CAF Sports & Fitness.
Les golfeurs et golfeuses militaires qui souhaitent se joindre à l’équipe de la région Montréal peuvent communiquer avec la coordonnatrice des sports militaires à vanessa.mcalpine@forces.gc.ca
Le tir à la volée, communément appelé tir au pigeon d’argile, est une discipline sportive qui demande de l’habilité avec les armes, de la rapidité et de la précision. Le caporal Fady Egeileh, de l’Unité régionale de soutien aux cadets (Est), et des membres de sa famille reviennent d’une compétition où ils ont bien performé.
Cpl Egeileh et son épouse, Roula Zeilah, pratiquent le tir depuis plusieurs années. Leurs deux fils, caporal Ricky Egeileh, de la 4e Compagnie du renseignement, et lieutenant Rudy Egeileh, officier du Cadre des instructeurs de cadets pour l’Escadron 100 Laval des cadets de l’Air, font de même. Du 24 au 28 juillet, ils ont obtenu d’excellents classements lors du Championnat provincial de tir à la volée à Valleyfield.
Vous n’êtes pas familier avec cette
En octobre, Servir publiera une entrevue avec les membres de la famille Egeleih afin d’en apprendre davantage. Mais d’ici là, pour vous permettre d’apprécier pourquoi la famille est si fière, voici les catégories dans lesquelles les tireurs peuvent s’inscrire :
• les simples : un pigeon d’argile est lancé selon un angle variable et le tireur est à 14,6 mètres (16 verges) du lance-pigeon.
• les doubles : deux pigeons sont lancés à angle fixe et le tireur est à 14,6 mètres (16 verges) du lance-pigeon.
• le handicap : un pigeon est lancé selon un angle variable et le tireur est entre 17,37 mètres (19 verges) et mètres 24,7 mètres (27 verges) du lance-pigeon, selon son habileté démontrée par le passé.
• le combiné : total des points accumulés dans les trois premières disciplines
Caporal Fady Egeileh
• Championnat du handicap : 5e place (91 cibles sur 100)
Lieutenant Rudy Egeileh
• Championnat du handicap : 2e place (93 cibles sur 100)
Caporal Ricky Egeileh
• Championnat des simples, junior : 1re place (195 cibles sur 200)
• Championnat des doubles, junior : 1re place (88 cibles sur 100)
• Championnat du handicap, toutes catégories : 1re place (95 cibles sur 100)
• Championnat combiné : 1re place (378 cibles sur 400)
Roula Zeilah
• Championnats des simples, dame 2 : 1re place (181 cibles sur 200)
• Championnats des doubles, dame 2 : 1re place (60 cibles sur 100)
• Championnat du handicap, dame 2 : 1re place (86 cibles sur 100)
Vous connaissez des membres de l’équipe de la Défense ou de leur famille qui pratiquent des disciplines sportives qui sortent de l’ordinaire ? Écrivez à servir@forces.gc.ca pour que nous les présentions dans nos pages !
| Yves Bélanger, Servir
Du 5 au 7 juillet, capitaine Rudy Allen, de l’Unité régionale de soutien aux cadets (Est), et majore Ran Tao, du 41 e Centre des services de santé des Forces canadiennes –Saint-Jean, étaient à Gatineau afin de participer au Championnat national de triathlon des Forces armées canadiennes (FAC). Ils ont accepté de nous parler de leur expérience et de leur passion pour cette discipline sportive.
Maj Tao participe à des triathlons depuis sept ans. Il s’agissait de sa première participation au Championnat national des FAC. Elle indique que le sport occupe une place importante dans son horaire hebdomadaire. « Pour moi, c’est un style de vie. Je trouve important de garder une bonne forme physique. »
Le sport a toujours occupé une grande place dans sa vie. Depuis 2009, elle est membre d’une équipe de bateau-dragon et a participé à des compétitions internationales en 2010 et 2011. Elle continue de pratiquer cette discipline, mais à des fins récréatives. « Au cégep, j’ai fait
partie d’une équipe de rugby. À l’université, d’une équipe de cheerleading et d’une équipe de nage synchronisée. »
Elle a commencé à pratiquer le triathlon en 2017. « J’ai participé à diverses compétitions
jusqu’en 2019. J’ai ensuite pris une pause en raison de deux grossesses et de la pandémie de la COVID-19. » Elle a pu garder la forme en pratiquant d’autres activités physiques accessibles aux nouvelles mamans. « J’ai entre autres fait du yoga, de la randonnée et j’ai fait de la course. » Elle est revenue au triathlon en 2023.
Elle soutient que la rythmicité du triathlon et pouvoir s’entraîner en plein air sont des éléments qui lui apportent un sentiment de paix qui contrebalance l’adrénaline ressentie
lors des compétitions. « J’aime aussi le sentiment d’accomplissement que j’en retire à la fin de chaque course. Ce sport m’a aussi permis de montrer l’exemple à mes enfants. Je m’investis dans mes passions et je leur inspire l’amour de l’activité physique. »
De son côté, capitaine Rudy Allen fait du triathlon depuis 14 ans. Il dit que ce sport lui permet de rester en bonne condition physique et de pratiquer trois disciplines différentes (nage, vélo et course). « Ça me permet de m’évader, de repousser mes limites physiques et de garder un équilibre de vie. »
Il s’entraîne en moyenne neuf heures par semaine. « Je tiens à garder un bon équilibre entre ma vie professionnelle, ma vie personnelle et l’entraînement. Je préfère maximiser la qualité de mes entraînements que leur nombre. »
Travaillant auprès des cadets, Capt Allen trouve important de leur inculquer le plaisir de bouger et d’être un modèle pour eux. « Je veux leur montrer qu’il est possible de réaliser ses rêves, quels qu’ils soient. Je veux également être un exemple de persévérance et de détermination au sein de mon équipe de travail. »
Capitaine Rudy Allen
« Il est important de s’entourer de personnes expérimentées qui savourent la même passion, que ce soit avec un entraîneur ou un club de triathlon. L’aspect social du triathlon aide grandement à garder sa motivation et à perdurer dans ce sport. »
Majore Ran Tao
« Commencez doucement, un pas à la fois, et graduellement. C’est un sport de longue haleine. Il ne faut pas se presser. La beauté du triathlon, c’est qu’on peut commencer à n’importe quel âge. Ça peut être bénéfique et motivant de se joindre à un club de triathlon. Avant chaque compétition, je me demande toujours pourquoi je fais cela. Mais, je me rappelle vite que je suis tombée en amour avec ce sport pour le défi qu’il me fait vivre et pour ce qu’il m’apporte, notamment en matière de forme physique, confiance et connexion à la nature. »
Vous aimez la course et le triathlon, l’équipe des Sports militaires recrute des sportifs en tout temps. Joignez-vous aux Patriotes et portez les couleurs de la région Montréal lors des Championnats des Forces armées canadiennes. N’hésitez pas à communiquer avec les responsables pour connaître toutes les modalités.
Deux types de triathlon étaient proposés aux athlètes militaires : le sprint (750 m de nage, 20 km de vélo et 5 km de course) ou l’olympique (1,5 km de nage, 40 km de vélo et 10 km de course).
Rappelons que le Championnat national de triathlon des Forces canadiennes se déroule lors du Triathlon de Gatineau. Nos athlètes militaires compétitionnent à la fois entre eux et avec tous les autres participants. Ils obtiennent donc un double classement.
Capt Allen a terminé en 9e position parmi tous les athlètes masculins de 40 à 44 ans à prendre part à l’épreuve olympique avec un temps de 2:36:51. Au classement militaire, il a obtenu une dixième place chez les hommes de la catégorie maître.
Maj Tao est arrivée en troisième position parmi toutes les femmes de 35 à 39 ans à l’épreuve sprint. Au classement militaire, elle a obtenu la 7e place chez les femmes de la catégorie open.
Deux représentants du CMR Saint-Jean
Deux représentants du Collège militaire royal de Saint-Jean, élève-officier Alex Labrie et aspirante de marine Alyssa Roberge, étaient au nombre des 69 militaires à prendre part au Championnat national des FAC.
Élève-officier Alex Labrie a obtenu une 2e place au triathlon sprint parmi tous les hommes de 20 à 24 ans avec un temps 01:05:12. Au classement militaire, il a obtenu la 2e place chez les hommes de la catégorie open.
Aspirante de marine Alyssa Roberge est arrivée en 2e position parmi toutes les femmes de 20 à 24 ans à l’épreuve sprint. Au classement militaire, elle a obtenu la 1re place chez les femmes de la catégorie open.
Le 28 juillet, l’équipe représentative de soccer des Forces armées canadiennes (FAC) de la région Montréal affrontait celle de Faisons ce que nous pouvons (NSK), un organisme à but non lucratif. La partie s’est terminée avec un score de 4-2 en faveur des Patriotes.
NSK est une organisation ayant a pour mission de soutenir la jeunesse et les aider à trouver le sourire en faisant des activités socioculturelles. « Nous sommes contents, car ce match a donné une belle visibilité à NSK, aux FAC et au 34e Groupe-brigade du Canada »,
Les membres de l’unité de réserve The Black Watch (Royal Highland Regiment) of Canada ont de nouveau participé cette année aux Jeux écossais de Montréal qui ont eu lieu le 4 août à Verdun. En plus d'être une occasion pour ce régiment de perpétuer les traditions écossaises, ces jeux leur permettent de tisser des liens entre les citoyens de Montréal et la communauté militaire. La musique du régiment a fait bonne figure lors de la compétition de cornemuses et tambours. D’autres ont démontré leur force dans le cadre du défi de souque à la corde.
indique sergent Alcide Tchamabo, quartiermaître à la 51e Ambulance de campagne et entraîneur de l’équipe. Le commandant et le sergent-major du 34 GBC, colonel David Shane et adjudant-chef Ken Jalbert, étaient présents à cet événement.