Servir – Vol. 30/No 04 – 24 avril 2024

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Lieutenant de vaisseau Simon Bullock

Il se déploie et réalise un exploit sportif

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Journal mensuel de la communauté militaire, région de Montréal journalservir.com | PSP région Montréal 24 avril 2024 Vol. 30 / No. 04

24 avril 2024

Vol. 30 / No. 04

Prochaine parution

22 / 05 / 2024

Date de tombée

06 / 05 / 2024

Garnison Saint-Jean

Bur. K-125, B.P. 100, Succ. bureau-chef Richelain QC J0J 1R0

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Gestionnaire : Guylaine Fortin

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ISSN 0384-0417

Servir est une publication non officielle autorisée. Elle est publiée avec la permission du commandant du Groupe de soutien de la 2e Division du Canada. Les opinions et les points de vue exprimés ne sont pas nécessairement ceux du MDN, des FAC et des SBMFC/ Personnel des FNP. Les articles publiés dans ce journal sont la propriété de Servir Ils ne peuvent être publiés, utilisés ou reproduits sans l’autorisation du gestionnaire ou de l’auteur.

Merci, les enfants !

| Ana-Maria Neagu, responsable des communications, CRFM région Montréal

Depuis plusieurs années déjà, avril est désigné le mois des enfants de militaires afin de rappeler le rôle des jeunes dans la communauté et leur résilience face aux réalités de la vie de militaire. Entourés de leur famille, ils font réellement partie de la force derrière l’uniforme. Vivant une vie pas comme les autres, ils doivent composer avec beaucoup de changements au fil du temps et se déraciner souvent, des pissenlits qui vont et s’épanouissent là où la vie les amène.

En guise de reconnaissance, le Centre de ressources pour les familles des militaires (CRFM) de la région de Montréal a organisé plusieurs activités telles qu’un atelier d’art-thérapie ou une activité pour les jeunes bénévoles. Il a pu compter sur l’implication des bénévoles adultes à la création des pissenlits qui vont servir à la décoration de la salle pour le Gala de reconnaissance du 27 avril. Événement-phare

qui clôture le mois, la soirée sera honorée par la présence du lieutenant-colonel François Lagacé, comandant-adjoint de la 2e Division du Canada.

Le 27 avril également, le CRFM vous invite à porter du turquoise, couleur qui représente tous les éléments militaires. Soyons solidaires en ce mois spécial et reconnaissons les qualités et les contributions des enfants à l’effort collectif des Forces armées canadiennes !

Dans cette édition

Quelque 115 ans d’histoire pour Les Fusiliers de Sherbrooke 4 Ils voulaient capter les émotions du moment 12 9 semaines pour devenir militaires 14 Le Programme de retour au service : conjuguer les forces de chacun 20 Il gère les PSP Formation Europe 22 34 e Bataillon des service : Quand le travail s’allie au plaisir ! 24 Félicitations ! 25 En bref 26 Découvrez plus de 350 ans d’histoire militaire sur le site du CMR Saint-Jean 29 Envoie-moi un ange , un roman signé François Therrien 30 Le Mazda CX-30 GT Turbo 2024 un choix sensé ! 31 En mai, on pédale… C’est le Mois du vélo au Québec ! 32 Il a adoré son expérience à La Voix 33 Merci à nos bénévoles ! 34 Les PSP : toujours là pour vous ! 35 Il réalise un marathon à -50 degrés Celsius 37 Voici la nouvelle coordonnatrice des sports militaires 38 Il décroche l’or au Tournoi OSM d’escrime 40 Nager pour son bien-être avant tout 41
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Quelque 115 ans d’histoire pour Les Fusiliers de Sherbrooke

| Yves Bélanger, Servir

Au Canada, on compte une cinquantaine d’unités d’infanterie. Opérationnelle depuis 1910, celle des Fusiliers de Sherbrooke relève du 35 e Groupe-brigade du Canada. En plus d’avoir participé aux deux grandes guerres mondiales et au conflit en Afghanistan, les membres de cette unité de l’Estrie ont participé à diverses opérations domestiques et missions de paix à travers le monde sous l’égide de l’ONU.

Un certain nombre d’unités de la Réserve des Forces armées canadiennes (FAC) se sont vu attribuer des tâches de mission précises. Les Fusiliers de Sherbrooke ont été formés pour employer divers systèmes d’armes d’infanterie lourde pour fournir un appui-feu direct à un groupement tactique. Actuellement, l’unité compte de 220 membres actifs.

Un nouveau commandant

Le 27 janvier, le lieutenant-colonel Jean Janelle a pris le commandement des Fusiliers de Sherbrooke. Le Lcol André Morin a cédé sa place dans le cadre d’une cérémonie de passation de commandement présidée par colonel Denis Roussel, commandant du 35e Groupe-brigade du Canada. Par la même

occasion, l’adjudant-chef Gabriel Chrétien a transféré ses responsabilités de sergent-major à l’adjudant-chef Martin Dubé.

Le Lcol Janelle compte près de 41 ans de service dans les FAC. « J’ai été 23 ans dans la Réserve, plus précisément avec les Fusiliers de Sherbrooke où j’ai atteint le grade de capitaine. » Par la suite, il est devenu membre de la Force régulière. Il y est demeuré pendant 18 ans.

En 2021, il a pris sa retraite des FAC au grade de lieutenant-colonel. « L’automne dernier, on a fait appel à moi et j’ai répondu positivement. Pour moi, c’est un retour au sein de la Réserve. Je suis d’ailleurs le plus vieux commandant de l’histoire des Fusiliers de Sherbrooke », lance-t-il en riant.

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Photo : Fusiliers de Sherbrooke – Sgt Lafond Photo : Fusiliers de Sherbrooke – Sgt Lafond Photo : Fusiliers de Sherbrooke – Sgt Lafond
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Photo : Cpl Dominic Ouellet, Services d'imagerie de la 14 e Escadre, Greenwood

Recruter et former

Pour les deux années à venir, c’est au tour de la 2e Division du Canada de déployer le maximum de militaires pour desservir les opérations en sol étranger, notamment pour les opérations REASSURANCE (Europe de l’Est) et IMPACT (Moyen-Orient). Environ 20 % des militaires déployés proviendront de la Réserve. Cela représente près de 800 réservistes. Lcol Janelle et son équipe ont donc passablement de pain sur la planche. Plusieurs membres des Fusiliers de Sherbrooke seront déployés au cours des 24 prochains mois. « Une dizaine d’entre eux partiront dès le mois de juin pour la Lettonie. Actuellement, nous avons une soixantaine de volontaires parmi nos membres. »

Pour cette raison, les efforts de l’équipe de commandement sont axés sur le recrutement et la formation de nouveaux fantassins. Lcol Janelle rappelle que les unités de Réserve doivent demeurer opérationnelles en tout temps pour les opérations domestiques. « On doit donc prévoir les déploiements de nos membres en nous assurant de pouvoir répondre aux besoins si une catastrophe survient ici. »

La qualification rapide des nouveaux membres des Fusiliers de Sherbrooke doit aussi être prévue. « Nous devons nous assurer que nos nouveaux membres peuvent être opérationnels dans un court délai. Nous offrirons donc des sessions de formation supplémentaires. Celles-ci devraient débuter en mai. »

Le mandat du commandant Janelle se terminera à l’automne 2027.

Pour découvrir l’unité ou s’y enrôler

La petite histoire du régiment

Réserviste depuis 1996, Capitaine Sylvain Côté a servi jusqu’à maintenant sous la direction de neuf commandants. Il a aussi dirigé pendant 22 ans la Musique des Fusiliers de Sherbrooke. « Le fait de servir 28 ans pour la même unité est intéressant, car je peux constater son évolution au fil du temps. »

En 2010, dans le cadre du centième anniversaire de l’unité, l’auteur Michel Litalien a publié le livre Les Fusiliers de Sherbrooke, 1910-2010 – L’épopée d’une institution des Cantons-de-l’Est et Capt Côté, aujourd’hui capitaine-adjudant de l’unité, a participé au travail de mise en page de cette œuvre. « Je m’intéresse beaucoup à l’histoire. C’était donc naturel pour moi de donner un coup de main à la création de notre livre régimentaire. »

Il nous rappelle quelques moments importants dans l’histoire des Fusiliers de Sherbrooke.

1910

Création d’un premier régiment canadien-français à Sherbrooke par le docteur J. Ferdinand Rioux. Il est commandé par le docteur Pantaléon Pelletier lors de l’autorisation officielle qui a lieu le 1er avril 1910. Le régiment a alors pour nom 54e Régiment Carabiniers de Sherbrooke.

1914

Participation à la Première Guerre mondiale. Le Régiment entraîne et fournit 900 hommes pour le service actif au sein d’autres unités du Corps expéditionnaire canadien.

1920

Le régiment adopte le nom Les Carabiniers de Sherbrooke.

1933

Le régiment change à nouveau de nom pour celui de Les Fusiliers de Sherbrooke.

1939

Au début de la Seconde Guerre mondiale, Les Fusiliers de Sherbrooke forment un régiment avec l’unité The Sherbrooke Hussars afin de combattre au front.

V
Photo : Fusiliers de Sherbrooke À l’arrière, colonel Denis Roussel, commandant du 35 e Groupe-brigade du Canada, et lieutenant-colonel André Morin, commandant sortant des Fusiliers de Sherbrooke. À l’avant, lieutenant-colonel Jean Janelle, commandant désigné des Fusiliers de Sherbrooke. Visitez la page Facebook du Régiment
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Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale

Les membres des Fusiliers de Sherbrooke ont participé à diverses missions de paix sous l’égide de l’ONU. Voici leurs principaux déploiements :

– Depuis 1985

Opération Callumet – Égypte

Opération indépendante de maintien de la paix dans la péninsule du Sinaï.

– 1992 à 1995,

Opération Harmony – Ex-Yougoslavie

Elle visait à assurer la protection et la démilitarisation en Croatie, à surveiller la démilitarisation de la péninsule de Prevlaka et à assurer l’application de divers accords de cessez-le-feu en Croatie et en BosnieHerzégovine.

– 1993 à 1996

Opération Minuha – Haiti

Elle visait à aider Haïti à moderniser ses forces armées et à créer un nouveau service de police.

– 1995 à 1997

Opération Fordeprenu – Ex-République yougoslave de Macédoine

Elle visait à surveiller la situation dans les zones frontalières et faire état de tout élément nouveau qui pourrait ébranler la confiance et la stabilité dans la région de la Macédoine.

– 2003 à 2011

Opération Athena – Afghanistan

Elle visait à soutenir la paix à Kaboul et Kandahar.

– 2004 à 2017

Opération HamLet – Haïti

Elle visait à rétablir la sécurité et la stabilité, encourager le processus politique, renforcer les institutions et les structures de primauté du droit du gouvernement, promouvoir et protéger les droits de la personne, désarmer, réintégrer et réconcilier des insurgés, réformer les systèmes judiciaire, policier et correctionnel, assurer la sécurité publique et frontalière et aider aux efforts de reconstruction (après séisme de 2010).

– Depuis 2018

Opération Impact – Irak/Syrie

Elle vise à renforcer les capacités militaires de l’Irak, de la Jordanie et du Liban et à réunir les conditions nécessaires pour leur succès à long terme.

– Depuis 2015

Opération Unifier – Ukraine

Cette mission d’instruction militaire vise le renforcement des capacités en soutien aux Forces armées de l’Ukraine

– Depuis 2017

Opération REASSURANCE – Lettonie

Vise à protéger le pays balte des visées expansionnistes russes Le Canada est à la tête de cette opération comprenant dix pays.

Photo : courtoisie Photo : Les Fusiliers de Sherbrooke
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Les Fusiliers de Sherbrooke, 1910-2010 – L’épopée d’une institution des Cantons-de-l’Est , écrit par Michel Litalien, est un excellent outil de référence pour mieux connaître l’histoire de ce régiment d’infanterie.

Les armes utilisées par cette unité d’infanterie

Voici les armes actuellement utilisées par les fantassins des Fusiliers de Sherbrooke.

Mitrailleuse lourde M2 Browning de calibre .50

Munie d’un canon lourd, cette mitrailleuse de 38 kg (84 lbs) est actionnée par recul et refroidie par air. L’alimentation se fait par bandes-chargeurs et les balles traçantes perforantes C44 sont les munitions standards. Cette mitrailleuse peut être opérée et déclenchée électriquement ou mécaniquement. Elle peut être montée sur différents véhicules de combat et sur trépieds pour les opérations au sol. Dans les missions débarquées, elle fournit le tir d’appui. Elle a une cadence maximale de 635 coups par minute et une portée de 1 850 m (6 000 pi).

Fusil automatique C7A2 de 5,56 mm

Arme individuelle légère refroidie par air, ce fusil peut tirer par coup ou de façon automatique. Il s’agit d’un modèle muni de mécanismes de contrôle ambidextres qui possède entre autres une crosse extensible. Une baïonnette peut être fixée au fusil pour les combats rapprochés. Avec son chargeur plein, sa lunette de tir et sa bretelle, cette arme pèse 4,58 kg (10 lbs) et peut tirer jusqu’à 65 coups par minutes sur une portée de tir maximale de 3 000 m (9 800 pi).

Lance-grenades C16

Cette arme moderne de 40 mm à haute vélocité est dotée d’un système de conduite de tir. Elle permet d’effectuer des tirs directs et indirects, en plus d’être munie d’un système de positionnement global et d’un télémètre laser. Elle dispose aussi un berceau, un trépied, un viseur thermique et permet de tirer des munitions qui explosent dans les airs.

Un amateur de défis

Caporal Guillaume Lachapelle s’est enrôlé avec les Fusiliers de Sherbrooke en 2019. Il s’agissait d’un retour dans les Forces armées canadiennes, car il avait déjà servi de 1995 à 2003 dans la Force régulière. C’est le plaisir et l’énergie ressentie lors des exercices et des opérations qui lui manquaient le plus.

Guillaume Lachapelle est actuellement enseignant en littérature et communication au Cégep de Sherbrooke. Il dit avoir toujours été passionné par la vie militaire. « En 1995, j’ai donc décidé de m’enrôler et de faire mes études universitaires au Collège militaire royal de Kingston. J’ai fait une majeure en études françaises, assortie d’une mineure en sciences politiques. »

Alors qu’il souhaitait devenir fantassin, on lui propose plutôt de devenir officier dans la Marine royale canadienne. Il a donc complété sa formation à Victoria, en Colombie-Britannique. Cinq ans plus tard, il a toutefois mis fin à sa carrière militaire. « Pour diverses raisons, je ne me sentais pas bien dans le rôle que j’avais et de souhaitais revenir au Québec pour, entre autres, fonder une famille. »

Quand il a vu dans les médias que des militaires étaient déployés sur l’opération LENTUS en raison des inondations survenues dans plusieurs régions du Québec, le goût de la vie militaire lui est revenu. « C’est vraiment à ce moment que j’ai décidé de m’enrôler de nouveau, mais cette fois, chez les Fusiliers de Sherbrooke. Le concept de réserviste me plaisait beaucoup, surtout au sein d’une unité d’infanterie. »

Photo : MDN – Sgt Dennis Power
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La mitrailleuse lourde M2 Browning de calibre .50.

Un bâtiment historique

| Yves Bélanger, Servir

En 2021, le Manège Colonel Gaëtan-Côté, situé rue Belvédère sud à Sherbrooke, a été fermé en raison de son état jugé dangereux. Construit en 1908, ce bâtiment souffre d’une détérioration très avancée.

Suivant cette annonce, plusieurs militaires et citoyens de Sherbrooke ont manifesté dans le but de sauver le bâtiment. En mai 2021, le ministère de la Défense nationale s’est engagé à réaliser les travaux de restauration.

À la fin de 2023, le ministre de la Défense nationale, Bill Blair, a annoncé qu’une première phase devrait être finie d’ici la fin de 2025. Le début des travaux de réfection est prévu pour 2027. « C’est en 2030 que les Fusiliers de Sherbrooke devraient être en mesure

de réintégrer le manège de la rue Belvédère sud », assure lieutenant-colonel Jean Janelle, commandant de l’unité.

En attendant la réfection du bâtiment, Les Fusiliers de Sherbrooke et le 35e Régiment des transmissions, également une unité de la Réserve, ont été relocalisés dans l’édifice Blue Mountain situé dans le quartier industriel de la ville. Ce manège temporaire a été aménagé dans une ancienne usine de la rue Woodward. « Actuellement, les autres unités de réserve

de la région, la 57e Ambulance de campagne et The Sherbrooke Hussars, sont installées dans ce bâtiment puisque le manège William est lui aussi fermé et en attente d’une réfection majeure », explique Lcol Janelle.

Un élément du patrimoine militaire Le manège des Fusiliers de Sherbrooke a été reconnu en 1991 comme édifice fédéral du patrimoine en raison de son importance historique et de la place qu’il occupe dans son milieu. Le nom du colonel Gaëtan J. Côté (1913-1997) a été attribué au manège militaire en 2008 par Les Fusiliers de Sherbrooke en hommage à un membre illustre du Régiment.

C’est en tant que militaire du rang qu’il a décidé de porter à nouveau l’uniforme. « Je préfère être sur le terrain que faire de la gestion. Cela me correspond vraiment mieux. »

Dépassement de soi

Cpl Lachapelle est très heureux en tant que réserviste. Pour lui, c’est ce qu’il peut y avoir de mieux comme situation. « J’ai ma vie civile et je suis disponible en tant que militaire quand on a besoin de moi dans les opérations domestiques. »

En 2023, il a notamment adoré participer à l’exercice GUERRIER NORDIQUE à Resolute Bay, au Nunavut. « Je suis originaire de l’Abitibi. Je suis donc un amoureux de la saison froide.

C’était génial de se retrouver dans cette région du pays et d’affronter les rigueurs de l’hiver. »

L’été dernier, il a aussi été déployé dans sa région natale pour aider à éteindre les feux de forêt. « C’est ce que j’aime de mon travail de réserviste. Il m’amène toujours à relever de nouveaux défis et à me dépasser. Je me sens vraiment dans mon élément. »

Il aimerait bien, d’ici quelques années, avoir la chance de vivre une opération en sol étranger. « Mes enfants seront bientôt grands et ce sera plus facile pour moi de quitter ma famille pour participer à des opérations à plus long terme. »

Photo : courtoisie Photo : courtoisie Les travaux de réfection du manège militaire de la rue Belvédère sud devraient débuter en 2027.
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Caporal Guillaume Lachapelle à Resolute Bay dans le cadre de l’exercice GUERRIER NORDIQUE.

En avant la musique

Au sein des Forces armées canadiennes (FAC), diverses unités ont un ensemble musical. C’est le cas des Fusiliers de Sherbrooke, dont l’ensemble est formé d’instruments à vent et de percussions.

La Musique des Fusiliers de Sherbrooke a vu le jour au milieu des années 1940. Elle était alors dirigée par lieutenant Sylvio Lacharité. « C’est lui qui a composé notre marche régimentaire », mentionne adjudante-maître Catherine Sévigny, sergente-majore de la Musique des Fusiliers de

Sherbrooke. Lt Lacharité est aussi le fondateur et ancien chef de l’Orchestre symphonique de Sherbrooke.

Cette formation compte aujourd’hui 32 musiciens qui représentent fièrement les FAC à diverses occasions telles que des parades et des concerts. « Plusieurs sont des musiciens professionnels qui évoluent au sein de divers orchestres. C’est avant tout pour la musique qu’ils se sont enrôlés au sein de notre unité. Nous sommes toujours en recrutement et souhaitons un jour compter 35 musiciens. »

Le directeur musical est le lieutenant Martin Ringuette. « Nous sommes très chanceux de pouvoir travailler avec lui. En plus d’enseigner au Cégep de Trois-Rivières, à l’Université de Sherbrooke et à l’Université Bishops, il est tromboniste pour les Grands Ballets canadiens et pigiste pour plusieurs orchestres dont l’Orchestre symphonique de Montréal et l’Orchestre symphonique de Québec. »

En dehors du calendrier régulier de la Musique des Fusiliers de Sherbrooke, plusieurs musiciens de la formation peuvent obtenir des contrats d’été, entre autres avec La Musique de la Garde en rouge, à la citadelle de Québec et celle de la Garde de cérémonie, à Ottawa. « Tout au long de l’année, nous offrons notre soutien à tous

les ensembles de musique militaire, dont celle du Royal 22e Régiment. Nous assurons aussi une présence aux cérémonies de fin de cours de l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes », mentionne Adjum Sévigny.

Déjà 28 ans de service

C’est en 1996, qu’Adjum Sévigny a décidé de s’enrôler au sein des Fusiliers de Sherbrooke. Un an plus tard, elle faisait ses débuts avec la musique du régiment. « Depuis mon enfance, j’ai joué de quelques instruments. Tout au long de mon passage à l’école primaire et au secondaire, la musique occupait une grande place dans ma vie. Un travail de musicienne au sein de cette unité était tout indiqué pour moi », mentionne-t-elle en précisant qu’elle est clarinettiste au sein de la Musique des Fusiliers de Sherbrooke.

Adjum Sévigny avoue s’être enrôlée afin d’avoir un emploi pour l’été avant de retourner aux études. Elle ne se voyait pas faire carrière dans les FAC. Mais, elle a littéralement eu la piqûre et a décidé de poursuivre sa carrière de réserviste. « Au sein de cette organisation, j’ai eu de belles opportunités pour me développer au niveau professionnel. », conclut-elle.

Voir les musiciens à l’œuvre

Pour joindre les Fusiliers de Sherbrooke

Photo : courtoisie La Musique des Fusiliers de Sherbrooke compte une trentaine de musiciens aguerris. Photo : courtoisie
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Adjudante-maître Catherine Sévigny, sergentemajore de la Musique des Fusiliers de Sherbrooke.
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Un des moments forts de la
en
12 | | 24 avril 2024
cérémonie capté par caporal YongKu Kang, technicien
imagerie.

Ils voulaient capter les émotions du moment

Bien qu’il s’agît d’un événement triste et solennel, les funérailles de l’ancien premier ministre canadien Brian Mulroney, qui ont eu lieu récemment à Montréal, ont permis à deux membres du Service des opérations du Groupe de soutien de la 2 e Division du Canada de vivre une expérience unique.

Caporal YongKu Kang est technicien en imagerie pour la région de Montréal. Il est arrivé en poste à la garnison Saint-Jean au mois de février. Pour sa part, caporale Mildred Laurent est en  attente pour une formation de technicienne en imagerie et apprend actuellement les techniques du métier au sein de l’équipe de l’Imagerie.

Les deux militaires racontent qu’ils étaient contents de pouvoir couvrir un tel événement. « Cela représentait un beau défi pour nous », mentionne Cpl Laurent. Cpl Kang ajoute qu’au départ, il a refusé l’offre qui lui a été faite puisqu’il avait un engagement personnel prévu depuis longtemps. « Mais, quand j’ai bien pris le temps de réfléchir, je me suis dit que je devais sauter sur l’opportunité », lance-t-il en riant.

Bien que nerveux de couvrir un événement d’une telle envergure, les deux photographes étaient heureux de pouvoir travailler ensemble. « C’était rassurant et réconfortant d’avoir un collègue sur place avec moi pour vivre ma première expérience du genre », explique Cpl Laurent.

Les deux collègues soutiennent que ce qui les stressait le plus était d’avoir à se positionner pour prendre les meilleurs clichés, saisir les émotions, sans pour autant être dérangeants pour les gens venus assister à la célébration. « Nous avons toutefois bien réussi à nous faire discrets », raconte Cpl Kang.

Pour ce qui est des plus grandes difficultés de la journée, les deux photographes s’entendent

pour dire qu’il s’agissait de la neige et du froid. « Par moment, les chutes de neige étaient intenses. Ce n’était pas évident de faire notre travail tout en protégeant nos appareils. C’est sans compter qu’après plusieurs minutes passées à l’extérieur, nous étions frigorifiés », précise Cpl Laurent.

Somme toute, les deux militaires ont trouvé l’expérience très intéressante. « C’était très émouvant comme événement. Pour nous deux, il s’agissait en même temps d’un extraordinaire moment de formation et je peux dire que nous en avons profité au maximum », conclut Cpl Kang.

La neige et le froid ont été les pires difficultés de la journée selon caporale Mildred Laurent. Caporale Mildred Laurent et caporal YongKu Kang travaillent au service de l’Imagerie de la garnison Saint-Jean.
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Photo : Cpl Zamir Muminiar – Imagerie Saint-Jean

Les piliers d’entraînement

Conduite professionnelle et culture

Résilience

Condition physique

Compétences militaires

Chaque pilier a été nommé pour refléter les orientations stratégiques et les initiatives organisationnelles récentes sur le changement de culture, l’éthos militaire, la santé et le bien-être des membres, la prévention des blessures et l’engagement continu envers la croissance personnelle et professionnelle.

Adoptant les valeurs de diversité et d’inclusion, le programme reconnaît les candidats là où ils sont dans leur vie lors de leur inscription et leur fournit les ressources nécessaires pour devenir des membres efficaces des Forces armées canadiennes.

CONDITION PHYSIQUE

Avec son approche scientifique pour prévenir les blessures, ce pilier encourage un mode de vie sain par de l’activité quotidienne qui respecte le niveau de forme physique des candidats.

Dès la première semaine, ils passent un test initial d’évaluation de la condition physique basé sur les exigences de l’évaluation FORCE. Ceux qui échouent courent un risque élevé de blessures musculosquelettiques pendant l’entraînement. Ils sont donc retirés pour suivre un programme supervisé par des spécialistes au terme duquel ils pourront se reclasser au test initial.

9
Vie militaire 4. Maniement d’armes 7. CBRN 2. Exercices et tenues 5. Compétences militaire 8. Entraînement en campagne 3. Premiers soins 6. Entraînement physique 9. Fin de cours
SEMAINES POUR DEVENIR MILITAIRES 1.
Photos: ELRFC
14 | | 24 avril 2024
Les candidats viennent de recevoir l’équipement de base qui les suivra tout au long de leur carrière.

Semaine 1

l’entrée vers la profession des armes

D’ici la fin de l’année, en collaboration avec l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes (ELRFC), Servir vous présentera le contenu de chaque semaine de la Qualification militaire base (QMB). En cette première semaine, les candidats font leur arrivée à la garnison Saint-Jean.

L’arrivée à l’ELRFC peut sembler un peu bouleversante à certains candidats. Une équipe de militaires professionnels est présente pour faciliter leur installation. Ce sera l’occasion de les guider pour faire de ce premier contact avec les Forces armées canadiennes, une ouverture vers une nouvelle vie et vers une belle carrière.

Établir le profil militaire

La première semaine de la QMB est dédiée à l’installation des candidats dans leurs quartiers et à l’administration rattachée à la vie militaire. Ils reçoivent leur équipement et apprennent comment l’installer dans leur cubicule en prévision des futures inspections.

Santé et encore santé !

Les candidats visitent la section médicale pour y ouvrir leur dossier. Puisque la QMB préconise une approche préventive, ils sont soumis à un test de condition physique afin de déterminer s’ils sont à risque de développer des blessures lors d’entraînements soutenus.

Période d’endoctrinement

Pendant les trois premières semaines de leur QMB, les candidats doivent demeurer dans l’édifice Général-Jean-Victor-Allard, communément appelé « la Méga ». Le personnel militaire leur explique alors toutes les restrictions que l’endoctrinement impose afin qu’ils puissent se consacrer entièrement à leur intégration à la vie militaire.

Une visite au magasin militaire CANEX permet aux candidats d’acheter le nécessaire pour présenter une tenue irréprochable et passer un séjour agréable à la Méga.
15 | | 24 avril 2024
Grâce au travail de la section Habillement des Services techniques du Groupe de soutien de la 2 e Division du Canada, chaque recrue aura un uniforme parfaitement ajusté.

L’instruction à l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes

L’équipe d’instructeurs à l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes (ELRFC) est composée de 316 militaires et de 34 employés civils.

Chaque année, l’ELRFC accueille quelque 6 000 candidats. Ces candidats sont répartis en divers pelotons comptant un maximum de 60 candidats. Chaque peloton est divisé en quatre section allant jusqu’à 15 candidats afin de mieux répartir la tâche des instructeurs. C’est aussi idéal pour recréer les bonnes conditions d’intervention en terrain hostile, car si l’on est trop nombreux, l’ennemi peut nous entendre.

Les instructeurs militaires

Le commandant de peloton

Il est responsable la gestion globale de l’instruction pendant les neuf semaines que durent la QMB.

Il donne lui-même les formations sur les sujets suivants :

• Éthique

• Ethos

• Conduite professionnelle

• Diversité

• Règles d’engagement

• Ordres

Ce poste est réservé aux capitaines et adjudants.

Le commandant en second de peloton

Il voit à ce que l’ensemble des instructeurs soient constamment à jour dans leurs propres formations pour qu’ils offrent de la formation de qualité. Il voit aussi à ce que les horaires soient adéquats. Au besoin, il remplace le commandement de peloton pour ces mêmes formations.

Il est aussi responsable de la révision de l’exercice de base et de son évaluation.

Ce poste est réservé aux adjudants et sergents avec beaucoup d’expérience.

Le commandant de section

Il donnera les formations sur les sujets suivants :

• L’exercice de base

• Les leçons théoriques de la profession des armes

Il est également le marcheur, soit celui qui se déplace toujours avec le peloton. Il est responsable d’une section lors de l’entraînement en campagne, sur le terrain.

Ce poste est réservé aux sergents et caporaux-chef.

Le second en commande de section

Il a pour mission de mentorer les recrues au jour le jour, d’exercer la discipline. Il est le marcheur du peloton dans l’édifice Méga pendant la période d’administration. Il anime la réunion préparatoire des activités du lendemain à la fin d’une journée.

Ce poste est réservé aux caporaux-chef.

Les instructeurs civils

Ils donnent les formations sur les sujets suivants :

• Tir

• Éléments chimiques, biologiques, radiologiques et nucléaires

Pour en savoir plus

Page Facebook de l’ELRFC Flickr Pour vous enrôler
Durant la première semaine de formation, à la garnison Saint-Jean.
16 | | 24 avril 2024
À la 8 e semaine, sur le site de Farnham.

Fière de travailler à l’ELRFC

Elle montre aux candidates qu’elles ont leur place dans les FAC

Sergent Meegan Morin

Poste : instructrice

Année d’enrôlement : 2008

Sergente Meegan Morin est originaire de Terre-Neuve. L’an dernier, elle a fait le choix de devenir instructrice à l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes (ELRFC), une décision importante pour sa carrière.

En tant qu’instructrice, elle souhaite avoir une influence positive auprès des candidats. « Je veux aussi inspirer les jeunes femmes et leur montrer que nous avons une place dans les Forces armées canadiennes (FAC). »

La militaire n’en est pas à sa première expérience en enseignement. « Avant de venir ici, j’ai eu la chance d’être instructrice pour des pelotons

du Corps de génie électrique et mécanique royal canadien (GEMRC), à la base des Forces canadiennes Borden, en Ontario. J’ai adoré l’expérience. C’est ce qui m’a motivée à postuler à l’ELRFC. »

Elle dit adorer le contact qu’elle a avec les candidats et aimer en apprendre sur leurs expériences de vie. « Je trouve cela aussi intéressant de savoir pourquoi ils ont choisi de s’enrôler. J’aime bien leur parler de ma propre expérience et les conseiller lorsqu’ils en ont besoin. »

Depuis son arrivée à l’ELRFC, elle constate que chaque instructeur a sa façon d’enseigner, ce qui apporte des expériences complémentaires aux candidats. « Cela nous permet d’interagir de différentes façons avec les pelotons. »

GUIDE de la communauté militaire Military Community GUIDEBOOKDisponible en ligne GUIDE de la communauté militaire Military Community GUIDEBOOK 23 24 GUIDE de la communauté militaire Military Community GUIDEBOOK Tout au long de la formation, des instructeurs accompagnent les candidats lors des entraînements physiques. 17 | | 24 avril 2024

Portrait de candidat

Le moment ou jamais de passer à l’action !

Âge : 3 2 ans

Futur métier : manœuvrier

Au moment de son enrôlement, Matthew Loveless habitait le Yukon. Il rêve depuis longtemps de participer à des missions en mer et de découvrir la planète. Pas étonnant qu’il ait choisi la Marine royale canadienne (MRC) comme élément.

Ses amis et ses parents n’ont donc pas été surpris quand il a annoncé qu’il partait en direction du Québec pour faire sa Qualification militaire de base (QMB) à l’École de leadership

et de recrues des Forces canadiennes. « Cela faisait des années que je parlais de ce projet. Je me suis dit qu’à 32 ans, c’était le moment ou jamais de passer à l’action. Tous mes proches ont très bien réagi et sont fiers d’avoir un membre des Forces armées canadiennes dans leur entourage. »

Le futur marin est un homme qui carbure aux défis et au dépassement de soi. « C’est un peu pour cette raison que je voulais intégrer la MRC. J’ai vraiment hâte de terminer ma QMB et de me rendre à Esquimalt pour débuter ma carrière militaire. »

Les candidats font leur entrée par la grande porte de l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes.
18 | | 24 avril 2024
C’est bientôt en uniforme que les candidats assisteront à leurs cours.

NOUS EMBAUCHONS LES VÉTÉRANS & RÉSERVISTES

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> 160003 19 | | 24 avril 2024

Le Programme de retour au service :

conjuguer les forces de chacun

et transition, CT FAC - Saint-Jean

Les militaires malades ou blessés peuvent compter sur différentes ressources pour se refaire une santé et retourner au travail. Le maître de 2 e classe Heris Lokombe, de l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes, en témoigne et partage son expérience.

Le Programme de retour au service (PRAS) des Forces armées canadiennes (FAC) est un programme de rétablissement et de réintégration complet pour les membres de la Force régulière ou de la Force de réserve, malades ou blessés. Il a comme objectif de rendre les membres aptes à retourner à leurs fonctions générales et opérationnelles. Le Centre de transition des FAC joue un rôle important dans la gestion de ce programme en appuyant la chaîne de commandement et les membres, tout au long du programme.

Afin d’illustrer ce que le PRAS représente au quotidien, nous vous présentons le point de vue du M2 Lokombe et de deux autres personnes qui s’investissent dans ce programme qui a fait ses preuves.

Le

bénéficiaire : au cœur du processus

Membre des FAC depuis 2010, M2 Lokombe a une carrière militaire bien remplie. Papa de cinq enfants et très présent pour ses frères et sœurs, conjuguer devoirs professionnels et personnels est son quotidien ; être le roc est son mode de vie. C’est le décès de sa maman qui  viendra le fragiliser au point où il a dû prendre un temps d’arrêt. C’est à ce moment qu’un PRAS a été mis de l’avant. Par son témoignage, il vise à briser les tabous.

Qu’est-ce qui vous a mené à prendre conscience et reconnaître que vous étiez épuisé et que vous aviez atteint un point de rupture ?

Suite au décès de ma mère, je n’allais vraiment pas bien, mais je ne m’en rendais pas compte. Mon superviseur l’a remarqué. Il m’a questionné et m’a encouragé à consulter. C’est ainsi que le premier pas s’est fait.

Comment s’est passée la première rencontre avec le représentant d’unité en matière de retour au service ?

La première chose qu’il m’a demandée c’est « Et puis, comment tu vas ? ». Il n’a pas commencé par des détails administratifs, il s’est intéressé à moi. Cette phrase et son écoute m’ont démontré qu’il avait un intérêt réel envers moi et qu’il voulait m’aider. Par la suite, nous avons jasé, discuté de son rôle et comment il m’accompagnerait. C’est ainsi que le lien de confiance a pris forme.

Quel type de relation aviez-vous ?

Une relation basée sur le respect. Nous pouvions discuter de tout et de rien. Je savais que s’il me disait qu’il vérifierait quelque chose, ce serait fait et j’aurais un retour. Il m’encourageait, m’accordait du temps et était disponible lorsque j’en avais besoin.

Qu’est-ce qui a fait la différence lors de votre PRAS ?

Dès le départ, mon représentant d’unité m’a encouragé à prendre tout ce que l’on m’offrait pour me permettre d’aller mieux, que ce soit le temps en gymnase, le support en santé mentale et le temps libre. Et même si ce n’était pas toujours facile, je l’ai fait.

J’ai également trouvé une activité à faire pour moi, quelque chose qui allait me faire du bien et plaisir. Dans mon cas, ce fut la pêche et la reprise de l’entraînement physique. J’ai également modifié mon horaire journalier afin de briser la routine et trouver du temps pour passer des moments de qualité avec ma famille. Aujourd’hui, le défi est de maintenir ces changements.

Quel conseil souhaiteriez-vous transmettre aux membres qui débutent ou ont entamé un PRAS ?

Les différentes étapes du PRAS passent vite. Il faut s’impliquer et accepter les services offerts. Chaque jour où on reporte une tâche ou un rendez-vous, c’est une journée perdue sur la route du rétablissement. Il faut faire confiance au représentant d’unité et exprimer nos besoins clairement, car cela permet de personnaliser l’accompagnement.

Photos : courtoisie 20 | | 24 avril 2024
Maître de
2
e classe Heris Lokombe
Le représentant d’unité : un joueur clé qui change tout

Adjudant Boris Pistoia est représentant d’unité pour le programme de retour au service depuis trois ans à l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes. Il a accompagné le maître de 2e classe Heris Lokombe pendant son PRAS. S’impliquer auprès de ses pairs et aider à faire une différence est important pour lui. Par son témoignage, il souhaite mettre à l’avant-plan le rôle clé que joue un représentant local et à quel point il peut faire la différence.

Comment avez-vous débuté votre implication en tant que représentant d’unité pour le PRAS ?

Je suis une personne qui s’entend généralement bien avec tout le monde. Je suis facile d’approche et les gens viennent vers moi naturellement. Cela a été remarqué par la chaîne de commandement et on m’a demandé de devenir représentant d’unité. J’ai accepté et j’ai complété la formation requise.

Comment résumez-vous le rôle de représentant d’unité ?

C’est un accompagnateur, un facilitateur. Il faut être capable d’avoir de bonnes discussions avec le membre afin de bien cerner ses besoins, voir comment on peut l’aider et le réorienter selon le cas. Il faut également maintenir un bon contact avec la chaîne de commandement afin de s’adapter aux besoins opérationnels tout en identifiant des options pour faciliter le PRAS du membre. Par exemple, l’identification des tâches selon l’horaire du PRAS.

Quelles sont les qualités requises ?

Être capable d’écouter et prendre le temps requis pour bâtir une relation de confiance. Il faut être ouvert d’esprit et ne pas avoir de préjugés, car chaque situation est différente. Il faut également être honnête et ne pas prendre les choses « personnellement ». Par exemple, lors d’une mauvaise journée, il faut être capable de prendre du recul et suivre le rythme du membre.

Pourquoi continuez-vous à vous impliquer dans ce rôle ?

J’ai le sentiment que mon implication peut faire une différence pour la personne que j’accompagne et cela me fait du bien également.

Quels conseils souhaiteriez-vous transmettre aux futurs représentants d’unité ?

Dès la première rencontre, il faut prendre son temps, car c’est la création du lien de confiance. Il faut demander au membre comment il ou elle va, l’écouter et questionner pour bien comprendre sa situation. Il faut identifier comment on peut rapidement adresser certains de ses besoins et demandes, l’objectif étant de lui faire sentir qu’on peut faire la différence en s’occupant de certaines choses pour lui ou elle. Il faut faire ce que l’on dit que l’on fera et, si ce n’est pas possible, le reconnaître. Il est important de clarifier le rôle du représentant d’unité et comment la communication se fera au cours des semaines du PRAS. Puis, il faut se faire confiance.

Le Centre de transition : l’évolution du service au fil des ans

Mme Maggy Martel est coordonnatrice des services au Centre de transition de Saint-Jean depuis 2017.

Quel est votre rôle ?

Je m’occupe de la coordination, de la planification et de l’élaboration des plans de retour au service des membres malades et blessés pour la région de Saint-Jean. Je suis responsable de la gestion des relations avec les différents intervenants (représentant d’unité, chaîne de commandement, 41e Centre des services de santé des FC et Programmes de soutien du personnel).

Je suis la première personne qui rencontrera un membre au début de son PRAS afin de lui expliquer le fonctionnement du programme. Par la suite, je ferai le suivi du déroulement. J’agis comme conseillère auprès des représentants d’unité et des chaînes de commandement pour l’application du programme

Comment décrivez-vous la relation entre les représentants d’unité et les chaînes de commandement ?

Vous aimeriez devenir un représentant du PRAS au sein de votre unité ? Vous êtes invités à discuter avec votre chaîne de commandement et à contacter Mme Maggy Martel, au Centre de transition des FC Saint-Jean, au 450 358-7099, poste 6648. Pour

C’est un travail de collaboration. Le but est de mettre en place les conditions requises pour permettre au membre de se rétablir puis de reprendre le travail.

Comment le PRAS a-t-il évolué depuis votre entrée en poste ?

Le PRAS est maintenant le programme couramment utilisé par les médecins pour appuyer le rétablissement et la réintégration des membres. Il est maintenant bien connu des militaires qui sont moins réticents à y participer.

Qu’est-ce qui distingue le PRAS ?

C’est la nomination d’un représentant d’unité dont la responsabilité est de supporter le militaire tout au long de son rétablissement. Son implication permet de briser l’isolement du membre et devient une force motrice. Le représentant d’unité agit également comme facilitateur dans les relations entre la chaîne de commandement et le membre. Son approche bienveillante et objective contribue à éviter des imbroglios.

davantage sur le PRAS
M me
21 | | 24 avril 2024
en apprendre
Adjudant Boris Pistoia
Maggy Martel

Il gère les

PSP–Formation Europe

| Yves Bélanger, Servir

Il n’y a pas qu’au Canada que les employés des Programmes de soutien du personnel (PSP) ont la chance de contribuer au bien-être physique et moral des militaires. Quelques-uns d’entre eux évoluent à l’étranger dans les différentes bases de l’OTAN, et ce, autant en Europe, qu’au Moyen-Orient et en Afrique.

C’est le cas de Jacques Béland qui, en juillet 2023, a quitté le Québec et son poste de gestionnaire supérieur des PSP de la région de Montréal pour se rendre en Allemagne accompagné de son épouse Nadine. Il a décidé d’accepter un contrat de trois ans comme gestionnaire supérieur des Programmes de soutien du personnel (PSP) - Formation Europe. Le journal Servir a communiqué avec lui pour en savoir plus sur son nouveau boulot et sur son adaptation au mode de vie européen.

Tout comme pour la région de Montréal, le poste de gestionnaire supérieur PSP en Europe planifie, coordonne, gère et contrôle les opérations et la prestation des PSP. « Cela comprend aussi les opérations des magasins

et cantines, les boutiques hors taxes, les services d’accueil (mess), le conditionnement physique, les sports et les loisirs à travers les opérations européennes. » La gestion du personnel des PSP des six bases européennes ainsi que la supervision financière de divers fonds sont aussi sous sa responsabilité.

Les PSP - Formation Europe sont présents dans différentes bases de l’OTAN situées en Allemagne, au Royaume-Uni, en Belgique, aux Pays-Bas, en Italie et en Lettonie. « Nous avons un représentant PSP dans chacune de ces bases qui agit à titre de coordonnateur. En général, il travaille en solo. » C’est à partir de son bureau situé à Geilenkirchen, en Allemagne, que Jacques Béland voit au bon fonctionnement des services (entraînement physique, activités sportives et de loisirs) offerts aux militaires et aux membres de leurs familles.

Il explique que son travail diffère un peu de celui de gestionnaire supérieur des PSP de la région de Montréal, car les employés sont dispersés sur le continent européen et qu’ils sont beaucoup moins nombreux. « Avant, mon rôle était plus de coordonner

l’équipe formée de deux gestionnaires adjoints ainsi que de plusieurs gestionnaires et coordonnateurs de départements. Ici, je travaille directement avec les coordonnateurs qui dirigent les opérations des PSP réparties dans six pays européens. Bien souvent, ils ne sont pas familiers avec les politiques et programmes de l’organisation. Beaucoup plus de choses reposent directement sur mes épaules. »

Rassembler les troupes

Dès son arrivée en poste, Jacques Béland a tenu un symposium où tous les membres de l’équipe PSP et des Services aux familles des militaires (SFM) ont été invités. « Ensemble, nous avons analysé les différents services offerts. Je voulais fait un état de la situation pour voir avec l’équipe comment il était possible de bonifier les services offerts aux militaires et aux membres de leur famille. »

Le but de l’exercice était de voir comment les différentes équipes offrant les services aux familles de militaires déployés peuvent travailler encore plus dans la même direction.

Photo : courtoisie Lors d’une fête d’Halloween organisée pour les militaires déployés. Photo : courtoisie
22 | | 24 avril 2024
Jacques Béland, gestionnaire supérieur des Programmes de soutien du personnel - Formation Europe.

« Mon objectif est d’éliminer les barrières entre nos services et d’arrêter le travail en silo. Tout cela, bien sûr, pour être encore plus efficaces. »

Il ajoute que les SFM ont une grande présence sur le terrain. « Ce sont eux qui aident les familles de militaires à bien s’intégrer dans leur milieu de vie temporaire. Les PSP offrent quant à eux des services complémentaires par le biais de diverses activités récréatives.

Travail à distance

Ayant son bureau en Allemagne, Jacques Béland travaille beaucoup à distance avec les membres de son équipe. « Nous tenons nos réunions en visioconférence. » Il affirme que la distance entre ses coordonnateurs et lui est le plus grand défi auquel il fait face. « Il faut travailler fort pour créer un esprit d’équipe quand il y a plusieurs kilomètres qui nous séparent les uns des autres. Je dois assurer une présence sans y être physiquement. »

Il mentionne que c’est très différent que d’être entouré d’une équipe en présentiel. « Il y a peu de monde présent autour de moi. J’avoue que les conversations de couloirs ou autour de la machine à café me manquent. Cela me rappelle

la période du confinement lors de la pandémie de la COVID-19. Heureusement, tout le reste de mon travail me plaît beaucoup. »

En septembre dernier, il a effectué une grande tournée des différents sites pour rencontrer tous les membres de son équipe. Il a pu se présenter et mieux connaître les membres de son personnel, ainsi que des différentes communautés.

Intégration

Après huit mois vécus en Allemagne, Jacques Béland et sa conjointe commencent à trouver leurs repères dans leur nouveau milieu de vie. « C’est dépaysant au début de vivre dans un pays et de ne rien comprendre de sa langue. Mais ça va de mieux en mieux de ce côté. Je comprends mieux l’allemand et je réussis même à pouvoir dire quelques mots. Ma conjointe est meilleure que moi, car chaque matin, elle suit des cours. Elle commence à faire des phrases complètes. »

Habiter en Europe de l’Ouest comporte plusieurs avantages non négligeables, dont celui de pouvoir découvrir de nombreux pays facilement. « Nous habitons à seulement sept kilomètres des PaysBas. En ce qui concerne la Belgique, la frontière

est à peine à 60 kilomètres. Cela permet d’y aller en automobile que ce soit pour une sortie d’un jour ou pendant tout un week-end. »

Tout récemment, le couple a eu l’opportunité de se rendre à Barcelone, en Espagne, pour y passer la fin de semaine. « L’autre jour, nous avons aussi pu admirer les beautés du Luxembourg. Nous aimons découvrir de nouveaux endroits et de nouvelles cultures. La proximité des pays rend cela facile et nous en profitons au maximum. »

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> S2425-1 23 | | 24 avril 2024

34e Bataillon des services

Quand le travail s’allie au plaisir !

| Sous-lieutenante Christèle Mbounja, 34 Bn S

À la fin de l’hiver, à Valcartier, s’est tenu l’exercice XÉRUS ENDURCI auquel ont pris part des membres des 34e et 35e Bataillons des services (34 & 35 Bn S). L’objectif était d’appuyer le Bataillon d’infanterie légère de Réserve (BIL-R) du 34e Groupe-brigade du Canada.

Cet événement avait pour objectif de renforcer les compétences opérationnelles des participants dans des conditions hivernales. L’accent a été mis sur le perfectionnement et le développement des compétences nécessaires pour évoluer efficacement dans un environnement froid. En plus de son aspect pratique, cet exercice revêtait une importance cruciale pour renforcer l’esprit d’équipe et la cohésion au sein des 34e et 35e Bn S, grâce à une série d’activités ludiques. Le samedi matin, l’exercice a débuté avec la présentation du programme détaillé des activités prévues pour le week-end. Des cours de premiers secours ainsi qu’une compétition amicale entre équipes étaient au programme. Quatre équipes, composées de dix membres chacune, ont été constituées pour participer à diverses activités telles que le tir au C7, la pratique de manœuvres hivernales incluant l’utilisation d’un toboggan et le montage d’une tente pour dix personnes, ainsi que des épreuves de navigation et de topographie.

Tout en participant à ces activités, les membres ont également apporté leur soutien aux opérations du BIL-R.

En fin de journée, les participants ont eu le plaisir de déguster un délicieux repas préparé par le peloton d’alimentation. Par la suite, ils se sont réunis autour d’un feu de camp pour échanger des anecdotes et clôturer cette journée mémorable dans une ambiance conviviale.

Fous rires, complicité, cohésion, compétition et travail ont été les maîtres mots de ce week-end, rappelant à nos membres qu'il est possible d'allier travail et plaisir. En effet, un soldat efficace ne se nourrit pas uniquement de discipline et de détermination, mais aussi de moments de détente pour maintenir son équilibre mental et sa résilience.

Devoir avant tout !

Photos : 34 BnS 24 | | 24 avril 2024

Félicitations !

Adjum (ret) Jean-Guy Bonneau

Mention élogieuse du ministre des Anciens Combattants

Pour son dévouement envers

l’Association des vétérans du Royal 22 e Régiment – Saint-Jeansur-Richelieu, la Légion royale canadiennes et d’autres organismes caritatifs.

Sgt Nadine Casamayou

Svc Corp – GS 2 Div CA

Pièce du commandant du GS 2 Div CA

Pour avoir offert de la formation au peloton (sur l’Évaluation de la performance et des compétences et sur les politiques à appliquer aux réclamations) et fait preuve de proactivité quant aux tâches à accomplir, ce qui facilite la tâche de ses superviseurs.

Vos remises n’ont pas été publiées ?

Elles le seront dans une édition ultérieure.

ELRFC

Représentée par Lcol Chung Wong

Certificat de remerciement du Prieuré de l’Ordre de Saint-Jean

En reconnaissance des services et du soutien dévoués et exemplaires accordés par l’École à l’Ordre de Saint-Jean au Canada.

Capt (ret) Frederick Lawrence Médaille du souverain pour les bénévoles

En reconnaissance de ses contributions importantes et de ses nombreuses années de dévouement à l’Association des vétérans du Royal 22 e Régiment et à la Légion

Vous souhaitez nous faire parvenir vos remises ?

Écrivez à servir@forces.gc.ca

VOUS VOUS DEMANDEZ QUOI FAIRE SI VOUS OU L’UN DE VOS PROCHES PENSEZ AU SUICIDE?

Une nouvelle série de ressources sur la prévention du suicide – créées pour et par les vétérans et les membres de leurs familles – est maintenant disponible pour aider à soutenir vos proches et vousmême, de la façon qui vous convient le mieux.

Consultez ces outils à: atlasveterans.ca/prevention-du-suicide

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CFB_9.75 X 6.14 Suicide Prevention_FR_v3.indd 1 2024-02-28 5:14 PM > 7231B 25 | | 24 avril 2024

En bref

La Saint-Patrick célébrée en musique

De nombreux musiciens de la Réserve navale, dont ceux du Navire canadien de Sa Majesté Donnacona, et du Black Watch (Royal Highland Regiment) of Canada ont participé aux parades de la Saint-Patrick tenues à Hudson, en Montérégie, le 16 mars, et le lendemain dans les rues de Montréal. Encore une fois, ils ont démontré leur talent aux diverses personnes rassemblées le long des deux parcours.

Voir le défilé de Montréal en images

Marc Garneau fait son entrée au Temple de la renommée

Il y a quelques semaines, le nom et la photo de l’honorable Marc Garneau ont été ajoutés à la liste des anciens élèves du Collège militaire royal de Saint-Jean (CMR Saint-Jean) intronisés au Temple de la renommée de l’établissement.

Marc Garneau a amorcé sa carrière militaire au CMR Saint-Jean à la fin des années 1960. En 1970, il a obtenu un baccalauréat en génie physique. Il a servi au sein de la Marine royale canadienne pendant 19 ans. À son départ, il était capitaine de vaisseau. En 1984, Marc Garneau est devenu le premier Canadien à se rendre dans l’espace à bord de la navette Challenger. Il a participé à deux autres missions dans l’espace, en 1996 et en 2000. Après avoir œuvré à titre de spécialiste de mission à la NASA, il est revenu au pays en 2001 pour occuper le siège de président de l’Agence spatiale canadienne jusqu’en novembre 2005. C’est à ce moment qu’il a entrepris une carrière en politique fédérale. Il a été député de 2008 à 2023. Au Parti libéral du Canada, il a été leader à la Chambre, en 2011 et 2012. Il a ensuite été ministre des Transports de 2015 à 2021 et ministre des Affaires étrangères en 2021.

Photo : Facebook Corporation du Fort Saint-Jean L’ancien astronaute et ministre canadien a obtenu son baccalauréat en génie physique en 1970. Des musiciens du The Black Watch (Royal Highland Regiment) of Canada, lors de la parade sur la rue Maisonneuve, à Montréal, le 17 mars.
26 | | 24 avril 2024
Photo : Facebook

Vivez votre foi à la garnison Saint-Jean

Le dimanche de Pâques, ce 31 mars 2024, quelque 120 personnes de confession catholique et protestante se sont réunies à la chapelle du Saint-Esprit de la garnison Saint-Jean afin de partager leur foi. Ces membres de la communauté militaire, principalement des vétérans et des candidats de l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes, ont répondu à l’invitation du Service de l’aumônerie pour prendre part à cette célébration œcuménique égayée par des chants de madame Audrey Assad.

Les membres de l’Équipe de la Défense et leur famille sont invités tous les dimanches à se joindre aux services spirituels et religieux suivants :

• Messe dominicale catholique bilingue à 9 h

• Célébrations protestantes bilingues à 10 h 30

Information : 450 358-7099 # 7420

Militaires : faites votre demande d’indemnité différentielle de logement !

L’an dernier, l’indemnité différentielle de logement des Forces canadiennes (IDLFC) a remplacé l’indemnité différentielle de vie chère. L’IDLFC est un paiement mensuel conçu pour vous aider à trouver un logement adéquat partout au Canada. Les taux de l’IDLFC reflètent la situation économique, et ils varient en fonction du lieu de service et de la solde des militaires.

Cette année, 24 lieux de service profitent d’une augmentation de taux supérieure à 10 %. Les taux ont été mis à jour et ils sont maintenant affichés. Ils entreront en vigueur le 1er juillet 2024. Les membres des FAC admissibles n’ayant pas encore présenté de demande pour l’IDLFC sont encouragés à le faire dès aujourd’hui. Ceux et celles qui sont déjà inscrits n’ont pas besoin de présenter une nouvelle demande, sauf s’ils ont déménagé.

Pour obtenir plus de détails

TRANSITION :
une trousse importante

Comme je le disais dans ma dernière chronique, un parcours de transition de carrière comporte plusieurs étapes essentielles à franchir. Devant l’incontournable, chaque personne doit s’informer le plus possible sur la façon de passer ces étapes. Faire des choix après avoir bénéficié d’un accompagnement adapté à sa situation permet d’éliminer plusieurs sources de stress.

L’analyse et le traitement des documents administratifs de la trousse de transition de carrière représentent un processus un peu terne, mais qui est obligatoire et inévitable.

Cette trousse doit être commandée quelques mois avant votre date de libération. Elle renferme l’ensemble des documents à compléter pour indiquer vos instructions et vos décisions prises après l’analyse de ce qui serait le mieux pour vous.

De plus, vous y retrouverez un relevé d’estimation des prestations de retraite avec vos paramètres de calcul personnalisés tels que votre date d’enrôlement, votre date de libération, votre salaire moyen, votre service accumulé donnant droit à pension, votre service accumulé racheté ouvrant droit à pension (si applicable) et votre service ouvrant droit à pension.

Ces montants ne sont que des estimations, mais ils seront très près de la réalité. Il y a deux prestations mensuelles présentées :

Deux adresses pour mieux vous servir :

Que ce soit pour :

• Mandat BGRS, accepté

• Votre testament

• Votre mandat de protection ou de succession

Notre équipe attentionnée est à votre service!

205-201, rue Principale Est, Farnham 450 293-6678

630, rue Claude-de-Ramezay, Marieville 450 460-7101

celle avant l’âge de 65 ans et l’autre, dès l’âge de 65 ans, indiquée en raison de l’intégration au Régime de pensions du Canada ou au Régime de rentes du Québec.

Vous retrouverez également dans la trousse les formulaires de déclaration pour retenues d’impôts à la source sur votre pension. Ces formulaires seront à compléter et transmettre aux autorités fiscales: le formulaire TP-1015 pour Revenu Québec et le formulaire de déclaration des crédits personnels TD1 pour l’Agence du revenu du Canada.

La procédure et l’analyse pour compléter ces formulaires et ainsi désigner l’impôt à retenir seront abordées lors d’une prochaine chronique.

En résumé, compléter sa trousse de transition est une étape importante et nécessaire qui demande une bonne préparation et une bonne réflexion. Des ressources existent : à vous d’en profiter!

PATRICE BERGERON

Directeur général

Me Simon Charbonneau et Me Diane Lépine

Un notaire S.V.P. Inc.
> S2425-5
> S2324-8
27 | | 24 avril 2024

Un nouveau logo pour la maison des jeunes

En janvier, le Centre des ressources pour les familles des militaires (CRFM) de la région de Montréal a lancé un concours auprès des jeunes du territoire. L’objectif était de soumettre des idées de logo pour la maison des jeunes qui porte dorénavant le nom de Centre d’intégration communautaire jeunesse (CICJ).

Six adolescents, Mira Khalil, Elias Khalil, Joya Khalil, Leo Chap, Isaac Tomadji et Esteban Turbide ont accepté l’invitation et proposé chacun un croquis. C’est à partir de ces six esquisses que le nouveau logo a été conçu par l’entreprise Miromedia. Les participants ont tous reçu une carte-cadeau d’une valeur de 100 $ du magasin Best Buy. Rappelons que le CICJ est situé dans le secteur des unités résidentielles de logement (communément appelées PMQ), dans l’arrondissement Saint-Hubert de la ville de Longueuil.

Découvrez le CICJ

ST-JEAN AND MONTREAL e-SERVIR

Vous connaissez une famille militaire qui arrivera bientôt dans la région ?

Le projet IGLU, de l’Association de l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes (AELRFC), a été lancé en novembre dernier pour soutenir les familles militaires qui souhaitent venir s’installer dans le Haut-Richelieu, peu importe leur unité. Parlez-en à vos frères et sœurs d’armes qui préparent leur mutation dans notre région ! « Chaque année, environ 300 familles s’établissent à Saint-Jean et dans les municipalités limitrophes », explique Véronique Tougas, présidente de l’AELRFC. « Elles rencontrent différents défis comme la barrière linguistique et la crise du logement. Le projet IGLU est là pour les aider lors de leur voyage de recherche de domicile, lorsqu’elles cherchent un appartement ou une maison, et quand le conjoint souhaite trouver un emploi. » C’est grâce à de nombreux partenariats que l’AELRFC peut offrir ces services.

Fondée en 2016, l’AELRFC a pour mission de contribuer au bien-être de la communauté militaire en offrant des services à valeur ajoutée et complémentaires à ceux offerts par d’autres organismes de la région. Elle vise aussi à tisser des liens entre les militaires et les citoyens. Pour suivre l’avancement du projet IGLU, visitez la page Facebook de l’AELRFC.

Devenez bénévole !

Vous déménagez en cette période des affectations?

Nous avons des solutions hypothécaires pour la vie de militaire.

Pour en savoir plus, consultez la page bmo.com/sbcdc/periodedesaffectations.

* Des modalités s’appliquent.

Que vous soyez militaire, employé civil, conjoint ou adolescent d’une famille militaire, vous pouvez faire une différence et participer à ce mouvement inspirant. « Nous sommes à la recherche de bénévoles. Leur contribution permettra aux familles militaires d’être mieux accueillies et de vivre une intégration beaucoup plus agréable dans leur nouveau milieu de vie », conclut Mme Tougas.

> 160 010
Pour obtenir de l’aide de l’AELRFC ou de l’information Page Facebook de l’AELRFC
28 | | 24 avril 2024

Découvrez plus de 350 ans d’histoire militaire sur le site du CMR Saint-Jean

Source : Archives

Source :

| Musée du Fort Saint-Jean

Saviez-vous que le fort Saint-Jean, situé sur le site du Collège militaire royal de Saint-Jean (CMR Saint-Jean), est l’un des plus vieux sites militaires au Canada ? Construit à l’origine en 1666, le fort sert d’abord de poste de ravitaillement aux troupes françaises durant les guerres franco-iroquoises. Abandonné peu de temps après, son emplacement stratégique sur la rivière Richelieu incite les Français à y construire un deuxième fort d’approvisionnement dès 1748.

Après la guerre de la Conquête et la victoire de la Grande-Bretagne en 1760, la Nouvelle-France, incluant le fort Saint-Jean, passent officiellement aux mains des Britanniques en 1763. À peine douze ans plus tard, la Province of Quebec est envahie cette fois par les rebelles américains qui souhaitent en faire la 14e colonie américaine. À l’automne 1775, ils remontent donc la rivière Richelieu et assiègent le fort. Les 500 soldats britanniques du major Preston résistent ainsi 45 jours face aux 1 500 soldats américains du général Montgomery.

Au plus fort de la bataille, ce sont plus de 1 000 obus et bombes qui déferlent au-dessus de leurs têtes. Malgré la capitulation de l’armée britannique au début du mois de novembre, ce siège permet de ralentir significativement l’avancée des troupes rebelles. Le gouverneur Carleton a ainsi le temps d’organiser avec succès la défense de la ville de Québec. L’armée britannique mène une contre-offensive dès l’arrivée du printemps et le fort Saint-Jean est alors converti en chantier de construction navale.

À la suite de la Confédération de 1867, le site se transforme encore pour devenir un lieu de formation pour l’Armée canadienne. Cette vocation est toujours d’actualité avec la présence, depuis 1952, du CMR Saint-Jean.

Nouvelle saison d’activités

Ouvert au public depuis 1974, le Musée du Fort Saint-Jean a pour mission de préserver et de mettre en valeur cette riche histoire. Par le biais de cartes thématiques, de maquettes, d’uniformes, d’armes, d’artefacts et de documents d'archives, plongez dans cette épopée historique captivante !

Cette année encore, le musée vous propose de nombreuses activités qui enchanteront autant les familles que les gens friands d’histoire militaire et d’archéologie. Une activité archéoludique ainsi que des visites guidées de l’exposition permanente et du site extérieur seront offertes tout l’été.

Le musée ouvrira ses portes le 8 mai prochain et sera accessible du mercredi au dimanche, entre 10 h et 17 h. Et devinez quoi ? L’entrée est gratuite pour tous ! Alors cet été, rendez-vous au Musée pour vivre une aventure historique inoubliable !

Musée du Fort Saint-Jean (pavillon Les Forges) 15, rue Jacques-Cartier Nord

Saint-Jean-sur-Richelieu (Québec) J3B 8R8

Source : Musée du Fort Saint-Jean, MFSJ19400802001 nationales d’outre-mer, FR CAOM 3DFC504C Le plan du fort, construit par l’ingénieur militaire Joseph-Gaspard Chaussegros de Léry fils en 1748. Bibliothèque et Archives Canada, NMC-2771 Le plan des redoutes, érigées à Saint-Jean lors de l’été 1775. Le plan des redoutes, érigées à Saint-Jean lors de l’été 1775. Le dernier rassemblement monté, le 2 août 1940.
Site Internet Facebook Instagram YouTube LinkedIn
info@mfsj.ca ou 450 358-6500 # 5769 29 | | 24 avril 2024

Envoie-moi un ange un roman signé François Therrien

Le vétéran François Therrien a commencé à écrire en 1981. Après avoir gardé pour lui ses écrits pendant plus de 40 ans, il a accepté de briser la glace en présentant un premier roman.

François Therrien est commis aux finances du 41e Centre des services de santé des Forces canadiennes. Il mentionne qu’il a commencé à écrire à ses débuts dans les Forces armées canadiennes. « Je suivais mon cours de métier à la base Borden. Je trouvais les soirées très longues. À un moment donné, je me suis mis à passer le temps en mettant sur papier les choses qui me touchaient et/ou qui me portaient à réflexion. » Cette activité s’est rapidement transformée en passion et le jeune militaire a commencé à écrire des histoires de plus en plus longues.

Il soutient que l’empathie est une de ses forces. « J’écris en me mettant dans la peau de mes personnages. J’exprime leurs sentiments. » Il dit aussi laisser beaucoup de place à l’imagination des lecteurs. « C’est pourquoi je donne très peu de détails en ce qui concerne le physique de mes personnages. Je laisse les gens se faire leur propre idée. »

Ce sont ses proches qui l’ont convaincu d’écrire en vue de publier. « De temps en temps, j’acceptais de montrer certains de mes textes. Chaque fois, je recevais de beaux compliments. Ils me disaient que je devrais faire profiter les gens de mes écrits. » À force de se faire répéter cela, l’idée du roman Envoie-moi un ange a germé et François Therrien s’est mis à raconter un pan de la vie de Frank Beck, un ancien militaire qui devra faire preuve de persévérance et trouver la force d’émerger de son marasme.

L’histoire

Le roman débute au moment où Frank s’apprête à partir pour son service militaire. La veille de son départ, il avoue son amour à Joyce, une jeune femme qu’il a connue à l’école.

Le roman couvre une dizaine d’années de la vie de Frank. Au fil des pages, le lecteur en apprend un peu plus sur lui par le biais des gens de son entourage. On assiste à divers instants, heureux et malheureux, vécus par le soldat.

La musique au cœur de l’expérience du lecteur

La particularité du roman de François Therrien est que dans son texte, il indique le titre des chansons qui jouaient à la radio au moment où l’histoire se déroule. « Les chansons sont porteuses de souvenirs. Souvent, lorsque nous entendons une vieille chanson, on pense automatiquement à ce que nous faisions à cette époque. Les paroles des chansons que j’ai choisies parlent d’elles-mêmes. Elles ont un lien direct avec l’histoire. »

La musique est un moyen de communication pour l’auteur qui invite les lecteurs à écouter les chansons nommées pendant qu’ils lisent son roman. « J’ai préparé un signet sur lequel on retrouve la liste de toutes ces pièces musicales. Les lecteurs peuvent ainsi enregistrer une liste d’écoute et faire jouer les chansons au moment où l’action se déroule. »

Ce n’est pas une autobiographie

L’auteur mentionne que ce roman n’est pas une autobiographie. « Bien entendu, je m’inspire de ce que j’ai vécu et vu au cours de mes 29 ans de service au sein des Forces armées canadiennes (FAC), mais ce n’est pas mon histoire personnelle. »

Le vétéran a choisi d’autoproduire son œuvre. « J’ai découvert la maison d’édition Les carnets de Dame Plume, qui s’est donné comme mission d’accompagner les auteurs dans toutes les étapes de production d’un livre. Cela correspondait bien à ce que je recherchais pour publier ma première œuvre. »

La suite en préparation

François Therrien soutient que les réactions de ses lecteurs sont très positives. « Plusieurs me disent qu’ils attendent la suite avec impatience », lance-t-il fièrement. Il termine en avouant qu’il est en train d’écrire les dernières pages du deuxième volet de la vie de Frank Beck. « Si tout va bien, ce deuxième roman devrait être disponible au cours du mois de septembre. »

Notons que le roman de François Therrien est vendu exclusivement à La librairie moderne, située à Saint-Jean-sur-Richelieu. On peut aussi s’en procurer en communiquant avec l’auteur.

Pour communiquer avec l’auteur

Visitez Les carnets de Dame Plume

Au cours de sa carrière militaire, caporal (retraité) François Therrien a travaillé aux cuisines, en administration et aux opérations. Photo : courtoisie
30 | | 24 avril 2024
Envoie-moi un ange est le premier roman publié par le vétéran François Therrien.

Le Mazda CX-30 GT Turbo 2024  un choix sensé !

| Caporal (retraité) Jean-François Ross, chroniqueur automobile

Avec l’inflation qui sévit et le prix moyen des véhicules neufs atteignant 67 000 $ au Canada en 2023, il est plus important que jamais de faire des choix intelligents. C’est pourquoi le Mazda CX-30 GT Turbo 2024 mérite votre attention.

Fidèle à la tradition Mazda, le CX-30 arbore une ligne élégante et distinctive. L’intérieur est confortable, avec une planche de bord abaissée pour une meilleure visibilité et un nouvel écran multi-information un peu petit et un peu complexe pour la navigation avec la molette. L’espace pour les jambes à l’arrière est un peu restreint, mais c’est le prix à payer pour que le véhicule ait une silhouette élégante.

Sous le capot, les versions GX, GS et GT sont munies du moteur quatre cylindres

Skyactiv de 2,5 litres qui produit 191 chevaux à 6 000 tours/minute et 186 livres-pieds de couple à 4 000 tours/minute. Les versions plus huppées, GT Turbo et Édition Suna sont équipées du moteur quatre cylindres

Skyactiv de 2,5 litres turbocompressé qui génère 250 chevaux à 5 000 tours/minute et 320 livres-pieds de couple à 2 500 tours/

minute avec de l’essence suprême. Si vous optez pour de l’essence ordinaire, vous obtiendrez 227 chevaux et 310 livres-pieds de couple. Ces deux moteurs de 2,5 litres sont bien adaptés et font un bon travail. Côté transmission, une boîte automatique à six rapports équipe toutes les versions. Elle est un peu lente à réagir et n’a que six rapports. Pour en améliorer l’économie de carburant, une boîte automatique à huit rapports devrait être privilégiée par le manufacturier !

Le CX-30 offre une conduite agréable et précise. La suspension est un peu ferme, ce qui peut rendre la conduite un peu sautillante sur les routes accidentées. Cependant, cela contribue également à la maniabilité agile du véhicule.

Le Mazda CX-30 GT Turbo 2024 est un excellent choix pour les conducteurs qui recherchent un véhicule élégant, performant et abordable. Il n’est pas parfait, mais ses qualités l’emportent largement sur ses défauts (une transmission un peu lente à réagir, une suspension un peu sautillante à l’occasion et un habitacle moins volumineux que la concurrence).

Le Mazda CX30 2024 offre quand même une conduite agréable, une finition intérieure de belle facture et une signature visuelle qui

attire l’œil des autres automobilistes… et des piétons. Disponible dans une plage de prix allant de 31 577 $ à 43 627 $, il est sûrement un choix rationnel pour votre porte-monnaie !

Je tiens à souligner l’excellente collaboration de Mazda Canada pour l’essai routier du Mazda CX-30 GT Turbo 2024.

Si vous désirez regarder toutes nos chroniques automobiles en français et en anglais, YouTube : Christopher Car Reviews

31 | | 24 avril 2024

En mai, on pédale…

C’est le Mois du vélo au Québec !

| Maxime Brouillard, spécialiste, Promotion de la santé

Cyclisme sur route, vélo de montagne, cyclotourisme, vélo sur neige ou BMX : bien qu’il soit utilisé dans une multitude de disciplines sportives et de loisirs, le vélo est à la base un formidable moyen de transport. Ses avantages sont nombreux : économique, écologique, ludique, pratique, agile, sans oublier ses nombreux bienfaits sur la santé de son ou sa pilote ! Dans notre quotidien québécois, son utilisation demeure toutefois peu répandue comparativement à plusieurs autres endroits dans le monde et ce, malgré les efforts des municipalités pour créer davantage de voies cyclables.

À l’approche du Mois du vélo au Québec, voici quelques conseils pour vous motiver à pédaler davantage lors de vos déplacements quotidiens :

• S’acheter un nouveau vélo (neuf ou usagé)

• Donner une cure de jeunesse à son vélo actuel (l’apporter en boutique pour un entretien)

• Se procurer de nouveaux accessoires (vêtements, casque)

• Garder son vélo accessible (comprendre ici : facilité d’accès dans le cabanon !)

• Ajouter des pièces au vélo pour le rendre plus pratique (ex. : garde-boue, porte-bagage, garde-chaîne, cadenas)

• Planifier une ou des activités cyclistes durant la saison : les déplacements quotidiens à vélo contribueront à la préparation physique ! (comprendre ici : endurcissement du popotin !)

• S’inscrire à un concours ou un défi (visiter Accueil : Love to Ride Québec)

• Se rendre à vélo à une crèmerie ou un café

• Se fixer un objectif (ex. : « Je vais me rendre au boulot à vélo au moins une journée par semaine ce mois-ci »)

• … Et planifier se récompenser lorsqu’on atteint l’objectif !

Louer un vélo à bon prix

Les boutiques sports et plein air des garnisons Saint-Jean et Montréal louent différents types de bicyclettes et des accessoires. Profitez-en !

Information et tarifs

32 | | 24 avril 2024

Il a adoré son expérience à La Voix

Le 24 mars, l’aventure à l’émission La Voix a pris fin pour le caporal Charles Goelen, du 34 e Bataillon des services.

Il se dit heureux d’avoir pu monter sur scène devant tout le Québec et de partager avec les téléspectateurs son amour de la musique. « Les rencontres que j’ai faites au cours de cette expérience sont plus belles les unes que les autres. Je suis très content de pouvoir garder contact avec ces belles personnes. »

Le militaire parle de son passage à La Voix comme ayant été une expérience formidable, et ce, à plusieurs niveaux. « Je suis privilégié d’avoir pu vivre ça. Ce n’est que le début de mon aventure dans le milieu de la musique. »

Il explique que ce qu’il a trouvé le plus difficile a été de choisir les chansons qu’il allait interpréter. « Il y a tant de possibilités ! Ce n’est pas facile de n’en trouver qu’une que l’on aime et qui nous mettra en valeur. Malgré tout, avec l’aide de l’équipe de production, j’ai trouvé des morceaux qui me plaisent beaucoup et qui, je pense, ont su toucher le public à la maison. »

Rappelons que lors de son audition à l’aveugle, le 11 février, Cpl Goelen a ébloui les quatre coachs de l’émission, Mario Pelchat, Corneille, France D’Amour et Roxanne Bruneau qui se sont tous retournés. Il avait alors choisi de travailler avec Corneille, mais quelques semaines plus tard, il a été « volé » par Mario Pelchat.

Notons en terminant que l’artiste compte publier une composition originale sur sa page Facebook au cours des prochains mois. C’est à surveiller !

Pour suivre l’artiste

Pour entendre la prestation de Cpl Charles Goelen lors des auditions à l’aveugle

Pour lire un article de Servir sur la carrière musicale de Cpl Goelen

Photo : Captation d’écran
33 | | 24 avril 2024
Caporal Charles Goelen, du 34 e Bataillon des services, lors de son dernier passage à l’émission La Voix.

Pour une expérience gourmande et chaleureuse, le Resto Belgo vous accueille en salle à manger afin de déguster ses spécialités telles que le cochon braisé, la poutine et son fameux

Crousti-Belgo (morceau de cochon braisé pané à la bière, servi avec mayo épicée maison).

Plusieurs plats prêts à emporter sont aussi disponibles au congélateur.

Merci à nos bénévoles !

| Yves Bélanger, Servir

Le samedi 13 avril, les bénévoles des mess, du département des loisirs des Programmes de soutien du personnel (PSP) ainsi que ceux du Centre des ressources pour les familles des militaires (CRFM) de la région de Montréal ont été invités à bruncher dans cadre de la 50 e Semaine de l’action bénévole.

Une quarantaine de personnes ont accepté l’invitation du CRFM et des PSP. L’événement a eu lieu au Vieux-Mess du Collège militaire royal de Saint-Jean et divers prix de présence ont été tirés au cours de la journée.

L’activité visait souligner l’engagement des bénévoles et leur contribution. « Nous tenons à les remercier chaleureusement pour leur implication dans la communauté militaire. Leur aide est essentielle », a mentionné Marie-Belle Meunier, agente à l’intégration communautaire au CRFM.

Belgo c’est cochon, depuis 15 ans! Consultez le site web ou rendez-vous sur la page Facebook pour connaître les nouveautés ainsi que le menu traiteur pour vos événements festifs.

restobelgo.com 153 rue Champlain, St-Jean-sur-Richelieu

> S2425-6
Photo : CRFM Photos : Marie-Josée Bouchard De gauche à droite : Michèle Séguin, Linda Côté, Marion Turbide, Darlene Ritchie, Diane Gaze, Diane Bérubé, Frédéric Blanchard, Caroline Lao Se Mai, Carole-Anne Roux, Stéphanie L. Sauvé, Anne Marcotte, Joanne Saccomani, Lise Berteau et Nathalie Prud’homme, tous bénévoles au Centre de ressources pour les familles des militaires. De gauche à droite : France Lalande, Pierrette Jetté, Gabriel Fortin, Jocelyn Lemay, Michel Déa et Pierre Lefebvre. De gauche à droite : Théa Blackburn, bénévole au mess Patriote, et son conjoint Louis Demers. Des bénévoles du Club de golf : Jean-Louis Turcotte, conjoint de Francine Sirois, Francine Sirois, Chantal Lavoie, conjointe de Robert Bélanger, et Robert Bélanger.
34 | | 24 avril 2024
Les organisatrices de l’événement : Gabrielle Sexton, coordonnatrice des loisirs à la garnison Saint-Jean, Marie-Belle Meunier et Maude Laflamme, agentes à l’intégration communautaire, au Centre de ressources pour les familles des militaires.

Les PSP : toujours là pour vous !

L'équipe des Programmes de soutien du personnel de la région de Montréal offre une vaste gamme de services aux membres de la communauté militaire et aux citoyens. Profitez-en !

Un programme pour devenir moniteur de camp de jour

Cette année encore, le camp de jour Plein soleil innove en offrant aux jeunes de 13 à 16 ans la possibilité de suivre une formation pour devenir moniteur de camp de jour. Le Programme d’aspirant-moniteur prépare les ados à occuper un futur rôle d’animatrice ou d’animateur de camp. Cette formation théorique et pratique, gratuite, est d’une durée de 200 heures. Elle aura lieu cet été, durant le camp de jour Plein soleil. Elle permettra aux jeunes de vivre l’expérience de l’animation d’un camp de jour, sans en assumer la pleine responsabilité.

Un aperçu de ce qu’offre le programme :

• Comment animer auprès d’enfants d’âge préscolaire et scolaire (4 à 12 ans)

• Comment choisir des activités adaptées

• Quelles sont les responsabilités des animatrices et animateurs

• Savoir bien prévenir les risques et assurer la sécurité des enfants

• Savoir travailler en équipe

• Recevoir la formation certifiée High Five, reconnue à l’échelle canadienne

• Recevoir, après une deuxième année au sein du Programme d’aspirant-moniteur, la certification DAFA (diplôme d’aptitudes aux fonctions d’animateurs) reconnue à l’échelle provinciale.

• Recevoir une formation en premiers soins

Pour postuler, envoyer une lettre de présentation à camppleinsoleil@cfmws.com avant le 15 mai. La lettre doit contenir les informations suivantes : âge, ville de résidence, occupation, loisirs pratiqués et motivations à participer au programme.

Vous êtes militaire et vous aimez le sport ?

L’équipe des Sports militaires recrute des joueurs pour les équipes représentatives de balle lente, badminton, golf, grappling, soccer, triathlon et volleyball. Joignez-vous aux Patriotes et portez les couleurs de la région Montréal lors des championnats des Forces armées canadiennes.

N’hésitez pas à communiquer avec les responsables pour connaître toutes les modalités. Voilà une excellente façon de s’intégrer dans la région et de développer de nouvelles amitiés et relations de travail !

Découvrez les équipes représentatives

35 | | 24 avril 2024
Un aperçu du camp de jour Plein Soleil

Je suis fière de vous servir !

«

Au quotidien, je m’occupe d’offrir une programmation variée d’activités de loisirs. Que ce soit par des cours en groupe, des sorties en plein air, des activités au camp de jour ou des projets spéciaux, je m’assure de la satisfaction de notre clientèle.

J’ai toujours trouvé le milieu militaire captivant et très motivant. Avec mon expérience comme entraîneuse de gymnastique, j’ai remarqué que la population était de plus en plus sédentaire. J’avais comme objectif de mettre l’activité physique et les loisirs au cœur de la mission de chacun. Avec très peu de connaissance de la communauté militaire, je me suis lancée dans mes fonctions de coordonnatrice en misant sur les loisirs. Ancienne gymnaste et entraîneuse, je dois dire que ce sport prend encore beaucoup de place dans ma vie, car j’agis comme officielle en gymnastique artistique féminine ainsi qu’en sport de trampoline. Les voyages font également partie de ce que je préfère. J’aime apprendre sur les différentes cultures de ce monde. J’aime également l’entraînement et toutes sortes d’activités sportives. Maintenant maman, je tente d’inculquer de saines habitudes de vie à ma fille pour qu’elle soit en mesure de prendre de bonnes décisions et vivre pleinement sa vie ! »

Gabrielle Sexton

Coordonnatrice des loisirs communautaires, s’est jointe aux PSP en juin 2022

Prêtes à l’utilisation !

Les amateurs d’entraînement physique et de dynamophilie ont maintenant accès à des cages d’entraînement de premier choix au Centre des sports de la garnison Saint-Jean. « Solidement ancrées au sol à l’aide de plaques d’acier, les cages sont maintenant mises à la disposition des militaires et de l’ensemble de la clientèle », mentionne Philippe Daneau, coordonnateur du conditionnement physique pour les Programmes de soutien du personnel – région Montréal. Responsable de l’installation de ces nouvelles structures, il explique qu’il y a quatre structures d’entraînement, chacune disposant de cinq zones de travail différentes.

Numérisez le code QR pour accéder aux différentes plateformes des PSP !

Philippe Daneau, coordonnateur du conditionnement physique pour les Programmes de soutien du personnel de la région de Montréal Photo : Yves Bélanger
36 | | 24 avril 2024

Il réalise un marathon à -50 degrés Celsius

Lieutenant de vaisseau Simon Bullock, du Navire canadien de Sa Majesté Donnacona est membre de l’équipe de course du Conseil international du sport militaire (CISM). Il a profité d’un déploiement dans les Territoires du Nord-Ouest pour découvrir la région en courant plus de 40 kilomètres. C’est par un temps équivalent à -50 degrés Celsius en raison du facteur éolien qu’il a réalisé ce marathon hors de l’ordinaire.

Ltv Bullock explique qu’il s’est rendu pour une semaine à Yellowknife au début du mois de mars dans le cadre de l’opération NANOOKNUNALIVIT. « J’étais là pour appuyer le groupe de plongée. En raison de la disponibilité des vols, il était nécessaire d’arriver quelques jours à l’avance. J’ai donc décidé de profiter d’une journée libre pour relever un défi personnel, soit de courir 42,2 kilomètres dans des conditions météo extrêmes. »

Après de longs mois d’entraînement extérieur à Montréal, l’officier de la Marine a eu l’idée de relever un défi de taille. « J’ai mis ma résilience à l’épreuve en courant sur la route glacée du Grand Lac des Esclaves en direction de la localité de Dettah ! »

Une préparation rigoureuse

Au cours de la soirée précédant son aventure, Ltv Bullock a testé ses équipements, ses vêtements et sa stratégie d’hydratation en effectuant une course de cinq kilomètres. « En seulement quelques minutes, j’ai entre autres pu constater que pour que mes appareils électroniques et flacons d’hydratation soient fonctionnels, il fallait que je les conserve dans des poches intérieures de mes vêtements. »

Il a pris le départ le lendemain matin, vêtu de deux couches de vêtements thermiques, d’un couvre-visage, de lunettes de ski, de deux couches de chaussettes avec des poches chaudes activées entre elles, ainsi que des gants. « Par mesure de sécurité, j’ai aussi préparé un sac à dos avec des vêtements supplémentaires et des chauffemains. Tout cela pesait approximativement 11,3 kilogrammes (25 livres). »

Après quelques kilomètres parcourus, le coureur a réalisé que ses lunettes s’embuaient assez rapidement. « C’est à ce moment que mon expertise de plongeur a été utile. J’ai décidé d’alterner entre le port des lunettes et leur retrait. Cela m’a permis d’éviter le gel de mes globes oculaires tout en m’assurant de voir où j’allais. »

Un moment inoubliable

Ltv Bullock raconte qu’il a été ébloui par la beauté du paysage alors qu’il courait sur la route de glace. « C’était à couper le souffle. Le ciel était d’un bleu immaculé. Tout autour, il y avait le vaste horizon blanc à travers un brouillard lointain. »

Courir dans un froid extrême a demandé à l’officier de la Marine d’effectuer des auto-évaluations constantes et fréquentes. « Il fallait que je m’assure que tout continuait à bien aller au niveau corporel. « Je surveillais

aussi ma fréquence cardiaque pour m’assurer de dégager assez de chaleur pour continuer, sans pour autant être surmené. »

Vers le 34e kilomètre, les défis habituels d’un marathon ont commencé à s’installer. « J’ai commencé à avoir les jambes lourdes. Chaque kilomètre devenait de plus en plus long et la volonté d’en finir grandissait. C’est là que le vrai défi a commencé. D’un côté mon corps devenait réticent à poursuivre, mais à chaque pause pour me ressaisir, je me heurtais au froid polaire. »

Ltv Bullock a tout de même atteint son objectif et est revenu à Montréal avec beaucoup de fierté. « C’est très gratifiant pour moi d’avoir réalisé cela. En plus, cela a été une façon mémorable d’explorer cette magnifique région. »

Lieutenant de vaisseau Simon Bullock, du Navire canadien de Sa Majesté Donnacona. La ligne bleue représente la distance parcourue sur la terre ferme et la ligne verte, celle effectuée sur la route du lac gelé.
37 | | 24 avril 2024
Photos : courtoisie

Voici la nouvelle coordonnatrice des sports militaires

Dynamique et très motivée, Vanessa McAlpine est depuis janvier dernier la nouvelle coordonnatrice des sports militaires, un poste qu’elle convoitait depuis son arrivée aux Programmes de soutien du personnel (PSP) de la région de Montréal. Elle nous partage ses expériences professionnelles et nous parle des nouveautés à venir dans son département.

Mme McAlpine a commencé à travailler à la garnison Saint-Jean en août 2020 en tant que monitrice de conditionnement physique et sport. Elle souhaitait travailler avec les militaires et n’a jamais regretté son choix. Depuis, elle a participé à deux déploiements à l’étranger. Le premier était en Lettonie, en 2022. Le deuxième a eu lieu en 2023, au Koweït. « C’est ce qui a retardé mon arrivée aux sports militaires. J’ai obtenu mon nouveau poste en juin 2023, mais quelques semaines après, je quittais en direction du Moyen-Orient. Je suis revenue au pays à la fin de l’année dernière. »

Une expérience formatrice

La coordonnatrice explique que les six mois passés au Koweït ont été une belle pratique pour le poste qui l’attendait à son retour. « Je suis arrivée là-bas et j’ai dû collaborer à l’organisation de la fête du Canada. Pour l’occasion, j’ai réussi à mettre en place un tournoi de volleyball, ainsi que des activités d’entraînement physique et de loisirs. »

Immédiatement après, elle a commencé à préparer une activité spéciale. « Avec les représentants d’autres bases militaires des environs, nous avons mis sur pied des jeux interbases. Plus de 200 militaires du Canada, des États-Unis, du Danemark et de l’Italie ont participé à l’une des disciplines proposées : football, hockey, soccer, volleyball, dynamophilie, course à pied, course en montagne et basketball. « Chaque base accueillait deux de ces compétitions. »

On a aussi confié à Mme McAlpine l’inscription des joueurs au sein des équipes masculines et féminines. « Je devais également trouver les entraîneurs et des capitaines pour chacune des équipes. Cela ressemblait beaucoup aux tâches que je dois effectuer dans mon nouveau poste. Cela m’a vraiment permis de me familiariser avec ce type de boulot. »

Étant seule représentante au conditionnement physique des PSP sur la base canadienne au Koweït, elle a eu un horaire particulièrement chargé tout au long de son déploiement. « En plus d’organiser les événements spéciaux et les loisirs, je devais chaque semaine offrir dix classes d’entraînement physique aux militaires déployés. »

Elle soutient que les deux déploiements auxquels elle a participé lui ont permis de mieux comprendre le travail des militaires canadiens. « Nous avions beaucoup plus de proximité avec eux et cela a permis de découvrir un peu plus ce qu’ils peuvent vivre en déploiement ainsi que la mission des Forces armées canadiennes. »

Joignez-vous aux équipes représentatives !

Aux sports militaires de la région Montréal, le mandat de Vanessa McAlpine consiste à soutenir les équipes représentatives locales, nos Patriotes, et à organiser des championnats régionaux et nationaux pour les Forces armées canadiennes (FAC). « Nous fournissons également du soutien administratif aux militaires qui participent à ces événements. Par exemple, nous obtenons les autorisations de leurs unités, nous nous occupons de leur hébergement, de leur transport, nous nous assurons qu’ils auront des uniformes sportifs et autres. Nous appuyons aussi les militaires qui pratiquent des sports qui ne font pas partie des disciplines officielles des FAC et qui prennent part à des compétitions civiles. »

Découvrez les équipes des Patriotes

Les sessions d’entraînement physiques étaient au nombre des tâches de Vanessa McAlpine (sur le vélo) lors de son déploiement au Koweït.
38 | | 24 avril 2024
Photo : courtoisie

La nouvelle coordonnatrice a bien hâte d’organiser son premier championnat et de recevoir des sportifs venus de partout au pays. Elle est sûre que nos Patriotes sauront faire bonne figure. « Je compte mettre beaucoup d’efforts pour recruter de nouvelles têtes au sein de nos équipes, et ce, autant parmi les membres de la Force régulière que chez les réservistes. »

Elle mentionne que depuis la pandémie de la COVID-19, il est plus difficile de trouver des joueurs, mais surtout des joueuses. « J’invite les militaires à communiquer avec moi ou avec les représentants de nos équipes représentatives pour discuter des possibilités de se joindre à une ou quelques équipes. On ne cherche pas des athlètes de haut niveau. Les apprentis sont les bienvenus ! »

Mme McAlpine rappelle que le fait de maintenir une bonne condition physique est primordial chez les militaires. « Intégrer une de nos équipes sportives est une excellente façon de rester en forme et vigilant. En plus, cela permet de créer des liens avec les autres joueurs et sortir de la routine du travail. »

Les militaires qui souhaitent s’impliquer dans l’organisation des championnats sont les bienvenus. « Nous avons aussi besoin de soigneurs sportifs pour ces événements. D’ailleurs, à l’automne, nous aimerions offrir des formations de niveau 1 et 2. J’invite les personnes intéressées à communiquer avec moi. »

C’est parti pour le grappling

Dans la région de Montréal, il y a une équipe féminine et masculine des Patriotes pour les sports suivants : badminton, balle lente, basketball, course à pied, golf, hockey (junior, régulier et vétéran), hockey-balle, natation et sauvetage, soccer, squash, triathlon et volleyball. « Nous sommes aussi en train de former des équipes de grappling. »

Les entraînements de grappling sont offerts aux hommes comme aux femmes militaires. Ils ont débuté le 18 avril à la garnison Saint-Jean. « Ils ont lieu au local M-211, les jeudis, de 11 h 45 à 12 h 45. Il devrait y en avoir aussi bientôt à la garnison Montréal. », conclut-elle.

Photo : courtoisie Vanessa McAlpine, coordonnatrice des sports militaires aux Programmes de soutien du personnel de la région de Montréal. Le grappling englobe toutes les techniques des sports de combat, incluant la projection, l’immobilisation et la soumission d’un adversaire dans un combat debout ou au sol, à mains nues. Pour en savoir plus sur le grappling
39 | | 24 avril 2024
Photo : Imagerie Saint-Jean

Il décroche l’or au Tournoi OSM d’escrime

| Yves Bélanger, Servir

Matelot de 2 e classe Jake Gouchie-Provencher, du Navire canadien de Sa Majesté (NCSM) Donnacona , a obtenu une première place à l’épée chez les hommes seniors lors de sa récente participation au Tournoi Circuit OSM Fencing qui a eu lieu en Colombie-Britannique.

Mat 2 Gouchie-Provencher vient tout juste de revenir d’un séjour de trois mois dans la région de Victoria. « C’était dans le but de suivre mon cours de communicateur naval QL5A. J’ai profité de cette occasion pour m’inscrire à cette compétition d’escrime. Il ne s’agissait pas d’un tournoi majeur, mais j’avais envie de me mesurer aux escrimeurs de ce coin de pays. »

Il explique que cela a représenté un défi pour lui puisqu’au cours de ses trois mois intensifs de formation, il a été plus difficile de maintenir ses compétences et ses habiletés. « Sans accès à mon club à Montréal et aux ressources pour m’aider à pratiquer, j’étais un peu inquiet quant

à ma performance. Cependant, ma victoire m’a rassuré sur le fait que j’étais encore en bonne forme et que je suis toujours capable de produire de bons résultats et de bien représenter les Forces armées canadiennes. »

De retour à Montréal, il compte consacrer beaucoup de temps à l’entraînement à l’épée au cours des prochaines semaines. « Je participerai aux Championnats canadiens d’escrime qui auront lieu à Saskatoon la fin de semaine du 18 mai. Je souhaite continuer à y développer mes compétences tout en visant de bons résultats. »

Matelot de 2 e classe Jake Gouchie-Provencher lors de sa participation au Tournoi Circuit OSM Fencing qui a eu lieu en Colombie-Britannique. Photos : Mat 1 Josh Gagnon – NCSM Regina
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Nager pour son bien-être avant tout

Membre de l’équipe de natation représentative des Forces armées canadiennes (FAC) de la région de Montréal, les Patriotes, majore Shona Couturier, commandante adjointe des Services techniques du Groupe de soutien de la 2 e Division du Canada, avoue s’adonner à cette discipline sportive avant tout pour son propre plaisir.

C’est à l’âge de 10 ans que la militaire a commencé à s’intéresser aux sports aquatiques. « Je m’étais inscrite en nage synchronisée, mais j’ai vite compris que ce n’était pas tout à fait ce que je cherchais », lance-t-elle en riant.

C’est donc la natation qui est devenue sa principale discipline. « J’aime être dans l’eau. En plus, j’aime bien pratiquer un sport où les filles ne sont pas jugées en fonction de leur apparence physique. » Elle apprécie également le fait que la natation soit un sport accessible à tout le monde. « Cela est peu coûteux et beaucoup de municipalités disposent d’une piscine pour pratiquer tout au long de l’année. »

Dès qu’elle se retrouve dans une piscine, Maj Couturier a le sentiment d’être complètement libre. « La natation m’apporte vraiment une réelle détente psychologique et du bien-être. C’est tellement agréable de se mouvoir dans l’eau. »

La militaire s’est entraînée dans un club de natation tout au long de son adolescence. « J’ai toutefois pris une pause de l’entraînement lorsque j’ai effectué mes études collégiales et universitaires. »

Retour en force

Il y a trois ans, des amis de Maj Couturier ont décidé de s’inscrire à un demi-Ironman. « J’ai aimé l’idée de travailler en équipe et d’y aller chacun avec l’épreuve dans laquelle on excelle. Bien entendu, j’ai choisi la natation. » La militaire a par contre dû faire face à une difficulté. « Je n’avais jamais nagé en eau vive avant. C’est très différent. J’ai malgré tout réussi à m’en sortir honorablement. »

Cette expérience lui a permis de reconnecter avec le bien-être ressenti dans l’eau. Elle a donc décidé de retourner à la piscine publique sur une base régulière. « C’est là que j’ai fait la connaissance d’un groupe de femmes qui s’entraînaient à la nage. Elles m’ont dit que je pourrais devenir maître-nageuse et faire de la compétition avec eux. J’ai accepté de relever le défi. » Elle a reçu quelques mois plus tard sa certification de maître-nageuse.

Elle s’est jointe à l’équipe des Patriotes

En 2023, elle s’est qualifiée pour faire partie des Patriotes, l’équipe représentant la région de Montréal au Championnat national de natation des FAC. « Cela m’a permis de rencontrer d’autres militaires qui ont la même passion que moi pour ce sport. J’aime beaucoup l’esprit d’équipe qu’il y a entre nous. »

Du 22 au 25 mars, Maj Couturier était donc au nombre des nageurs qui se sont affrontés dans le cadre du championnat national qui a eu lieu en Ontario. Elle est fière des résultats obtenus dans la catégorie des femmes de 30 à 34 ans. Elle a entre autres terminé en troisième place au 200 mètres quatre nages individuelles (QNI) et au 50 mètres brasse. « Au relais, l’équipe féminine a décroché la deuxième place au 4 x 50 QNI et la troisième place au 4 x 100 mètres libre. Au relais mixte, nous avons obtenu la quatrième place au 4 x 50 mètres QNI. »

Notons en terminant que diverses compétitions civiles attendent Maj Couturier au cours des prochains mois.

Pour rejoindre l’équipe militaire de natation

Photos : courtoisie Majore Shona Couturier lors d’une compétition qui a eu lieu à Victoriaville en 2023.
41 | | 24 avril 2024
Majore Shona Couturier lors du Championnat national de natation des Forces armées canadiennes.
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