Servir - Vol. 30/No 03 – 20 mars 2024

20 mars 2024

Vol. 30 / No. 03

Prochaine parution

24 / 04 / 2024

Date de tombée

08 / 04 / 2024

Garnison Saint-Jean

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ISSN 0384-0417

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Les opinions et les points de vue exprimés ne sont pas nécessairement ceux du MDN, des FAC et des SBMFC/ Personnel des FNP. Les articles publiés dans ce journal sont la propriété de Servir Ils ne peuvent être publiés, utilisés ou reproduits sans l’autorisation du gestionnaire ou de l’auteur.

Place aux femmes

Le 8 mars, à l’occasion de la Journée internationale des femmes, le Collège militaire royal de Saint-Jean (CMR Saint-Jean) a présenté des femmes qui se démarquent au sein de l’établissement : caporale Jennifer Adlhoch, l’enseignante Krystel Boucher et l’élève-officière Arielle Bremshey.

Caporale Jennifer Adlhoch, technicienne en gestion du matériel

Cpl Adlhoch s’est enrôlée en 2017. Rien ne la destinait à une carrière militaire puisqu’elle avait une formation plutôt artistique, en designer d’intérieur. Elle a aussi été finaliste pour entrer à l’École nationale de l’humour en 2013. Sa décision de se joindre aux Forces armées canadiennes (FAC) à l'âge de 30 ans a été plutôt intimidante et pleine de défis. Cependant, la persévérance acquise en tant qu'athlète de patinage de vitesse pendant plusieurs années lui a été bénéfique. Sa première affectation été à Petawawa en 2017, au 2e Bataillon des services. En 2020, elle a été déployée pendant six mois sur l'Opération REASSURANCE, en Lettonie, où elle a reçu la Mention élogieuse du commandant pour son travail exemplaire.

Cpl Adlhoch travaille présentement à l’escadre de soutien, plus précisément au quartier-maître du CMR Saint-Jean. Son engagement, sa fiabilité exemplaire et son désir constant d'améliorer les processus font d'elle une militaire très respectée au Collège. Également très sportive, elle est une source d'inspiration pour les aspirants de marine et élèves-officiers qui remarquent sa grande discipline et sa détermination. Elle voit son engagement dans les FAC comme plus qu’un simple honneur. Il s’agit d’une opportunité de mettre de l’avant la force et les compétences des femmes, de les inspirer à se joindre aux FAC en toute confiance, et de contribuer de manière positive au leadership militaire.

Dans cette édition

Les

Caporale Jennifer Adlhoch travaille au quartier-maître du Collège militaire royal Saint-Jean.

Photos : CMR Saint-Jean

Lisez son portrait

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Plus de 2 000 militaires de chez nous seront déployés en 2024

| Yves Bélanger, Servir

L’année 2024 est très importante pour la 2 e Division du Canada (2 Div CA) et la Force opérationnelle interarmées (Est) (FOIE) qui déploieront des milliers de militaires de la Force régulière et de la Réserve en Europe de l’Est et au Moyen-Orient. Les premiers contingents partiront en Lettonie vers le mois de juin.

Rencontrés en décembre dernier, le brigadier-général (Bgén) Dave Abboud et l’adjudant-chef (Adjuc) Patrice Chartrand, respectivement commandant et sergent-major de la 2 Div CA et de la FOIE, ont expliqué que les six premiers mois de leur mandat ont été fort occupés. « Nous sommes entre autres arrivés en poste en plein cœur d’un déploiement domestique - Opération LENTUS -, qui visait à combattre les intenses feux de forêt qui sévissaient dans plusieurs régions du Québec et ailleurs au Canada », explique le commandant.

Pour sa part, l’Adjuc Chartrand soutient que le Bgén Abboud et lui sont excessivement fiers du travail effectué par chaque membre de l’organisation au cours de la dernière année. « C’est impressionnant de voir tout ce qui a été accompli dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre. Nous sommes reconnaissants de l’engagement de notre personnel militaire et civil. »

Opérations REASSURANCE, UNIFIER et IMPACT

Pour la 2 Div CA, l’année 2024 est capitale puisque c’est son tour de déployer le maximum de militaires pour desservir les opérations en sol étranger. Ainsi, à partir de juin prochain, environ 1 400 de nos militaires seront déployés sur des opérations internationales, notamment en Pologne et au Royaume-Uni (Op UNIFIER) et en Irak (Op IMPACT).

Mais c’est en Lettonie, sur l’Opération REASSURANCE, que sera déployé le plus gros contingent composé d’environ 1 100 militaires. « Ce qu’il y a de particulier avec ce déploiement, c’est que pour la première fois, ce sont nos équipes qui assureront sur place le leadership de la brigade multinationale composée de centaines de militaires de nos pays alliés dans le but de former une force apte au combat », indique Bgén Dave Abboud. « Vingt pour cent de ces militaires seront des membres de la Réserve », précise pour sa part l’Adjuc Patrice Chartrand.

Photo : Lt Michael Kearney – FAC Des membres du groupement tactique de la présence avancée renforcée s’apprêtent à récupérer un VBL 6.0 au cours de l’exercice Cadre intégré qui se déroule dans le secteur d’entraînement du Camp Adazi, le 20 septembre 2023.

Le commandant de la 2 Div CA rappelle que l’Op REASSURANCE est très profitable pour la collaboration internationale. « Beaucoup de militaires et d’employés civils travaillent très fort pour le bon fonctionnement de l’opération et leur travail est reconnu. » Avec ce déploiement, il entend bien démontrer que les militaires canadiens ont toutes les compétences et les capacités pour mener à bien cette mission.

Bgén Abboud demande aussi à tous les membres qui resteront au pays de s’interroger sur la manière dont ils peuvent contribuer aux missions. « Même si on n’est pas déployé en Lettonie ou ailleurs, on doit identifier comment, individuellement, on peut soutenir nos confrères et consœurs déployés à l’étranger. »

À la fin de l’année 2024, 1 900 militaires de la 2 Div CA seront déployés sur l’une ou l’autre des missions. Encore une fois, 20 % d’entre eux proviendront des unités de la Réserve.

Nos troupes se préparent

La montée en puissance, que l’on appelle aussi la phase « bâtir », s’est déroulée au cours de l’année dernière et se poursuit en ce début d’année, dans l’objectif de former l’état de préparation au combat des troupes.

Les phases « commise OTAN » et « commise (autre) » correspondent au déploiement de nos troupes sur les opérations internationales.

Beaucoup de militaires de la 2 Div CA, notamment à la base Valcartier, se préparent présentement pour leur départ en Lettonie, prévu en juin, durant la phase « commise OTAN ».

En ce qui concerne la répartition de ces militaires, Bgén Abboud soutient que les décisions se prendront particulièrement en fonction des métiers qui sont actuellement recherchés en Lettonie. « Nous devons nous assurer de déployer les bonnes personnes tout en nous assurant de maintenir le taux d’efficience ici afin d’être les plus efficaces possibles. »

Il précise qu’actuellement, les métiers où il y a une pénurie de main-d’œuvre sont entre autres ceux concernant les transmissions et les communications. « Les emplois en technique de soutien logistique sont également très prisés. »

Photo : Yves Bélanger

Photo : Lt Michael Kearney - FAC

Photo : Cpl Bryan Bodo, technicien en imagerie FAC

Brigadier-général Dave Abboud et adjudant-chef Patrice Chartrand.

Des membres du groupement tactique de la présence avancée renforcée s’apprêtent à récupérer un VBL 6.0 au cours de l’exercice Cadre intégré qui se déroule dans le secteur d’entraînement du Camp Adazi, le 20 septembre 2023.

En Lettonie, des soldats du 2 e Bataillon, The Royal Canadian Regiment, déployés au sein du groupement tactique de la présence avancée renforcée, mènent une attaque offensive au cours de l’exercice Ares Strike, dans le cadre de l’opération REASSURANCE, le 2 février 2024.

Nos troupes disposeront d’équipements plus sophistiqués

Une des priorités de l’Armée canadienne en 2024 est de moderniser plusieurs équipements de la flotte actuelle. Il est essentiel que les membres qui feront partie de la brigade multinationale soient bien équipés pour optimiser leur potentiel et faciliter leurs tâches. Voici de nouveaux équipements innovants qui seront disponibles pour nos militaires cette année.

1. L’uniforme de combat modernisé DCamC, multi-terrain, offrira un rendement exceptionnel dans toute la gamme d’environnements dans lesquels les soldats canadiens sont susceptibles de mener des opérations. La sélection de la nouvelle combinaison de couleurs réduit les possibilités de détection par une plus grande gamme de technologies.

2. Le pistolet Sig Sauer P320, qui remplacera le vénérable Browning 9 mm, sera plus léger, avec une meilleure capacité d’ammunition que son prédécesseur, et sera adapté autant pour les droitiers que les gauchers.

3. Le nouvel ensemble de matériel militaire pour le Projet d’équipement intégré du soldat, permettra quant à lui à nos militaires de rester mieux connectés avec leurs équipes pendant les opérations. Il générera des renseignements précis de navigation et fournira de meilleures capacités de commandement et contrôle pour les unités de l’Armée.

4. Le nouveau véhicule blindé d’appui tactique (VBAT), qui sera la nouvelle ambulance opérationnelle des FAC, pourra transporter quatre blessés comparativement à deux pour son prédécesseur, le Bison. De plus, le véhicule sera sur la même base que le VBL 6.0, ce qui présente des avantages en plus de faciliter l’entretien.

5. Les nouveaux systèmes d’aéronefs télépilotés seront quant à eux conçus et certifiés selon les normes de navigabilité rigoureuses applicables aux aéronefs avec pilote à bord. Ils seront sophistiqués et approximativement de la taille d’un avion de chasse.

Tous ces équipements modernes seront à la disposition de nos militaires d’ici quelques mois afin de rehausser les capacités opérationnelles de nos équipes et de faciliter l’accomplissement des diverses tâches qui seront effectuées en déploiement.

À plus long terme, nous remplacerons aussi les véhicules Coyotes, avec un véhicule blindé léger de reconnaissance moderne qui sera doté du plus récent système de surveillance numérique qui repousse les limites de la technologie en termes de détection, de reconnaissance et d’identification.

L’année 2024 sera donc une année bien remplie en ce qui a trait à la modernisation de nos équipements. Nous sommes fiers de pouvoir compter sur de l’équipement à la fine pointe de la technologie !

Photo : 2 Div CA

Le nouveau véhicule blindé d’appui tactique (VBAT).

Le pistolet Sig Sauer P320 sera adapté autant pour les droitiers que les gauchers.

Photo : FAC

Reconstituer l’Armée

Tout comme le secteur privé, les Forces armées canadiennes (FAC) font face depuis quelques années à des difficultés de recrutement et de rétention du personnel. La priorité sera donc mise sur la génération du personnel militaire. « Il est clair que nous devons investir du temps et des efforts en ce sens. Si nous ne le faisons pas maintenant, nous perdrons au change », mentionne Bgén Dave Abboud, commandant de la 2 Div CA.

En juillet dernier, lieutenant-général (Lgén) Jocelyn Paul, commandant de l’Armée canadienne, a fait part de ses directives en vue de la reconstitution de la force. « Nous avons travaillé très fort afin de créer un momentum qui permettra d’avoir du succès au cours des prochaines années. »

Quatre priorités ont été adoptées par la 2 Div CA pour atteindre les directives de l’Armée canadienne en matière de reconstitution : l’évolution de la culture, l’amélioration de la préparation opérationnelle, l’augmentation de la génération du personnel et la modernisation des capacités. « Pour continuer d’opérer efficacement dans le contexte actuel, nous devons unifier nos efforts tout en assurant un haut degré d’efficience. Nos décisions devront désormais être parfaitement ancrées à ce cadre de priorités », ajoute le Bgén Abboud.

La 2 Div CA compte donc tout mettre en œuvre pour démontrer les avantages à s’engager dans les FAC et à faire preuve d›ouverture et de flexibilité à certains niveaux. « Par exemple, depuis la pandémie, nous avons mis en place des modalités de télétravail pour notre personnel militaire et civil qui respectent nos besoins opérationnels tout en permettant une certaine flexibilité. »

Le commandant de la 2 Div CA veut aussi miser sur le développement du sentiment d’appartenance aux FAC. « Ce que nous offrons, aucun autre employeur ne l’offre », lance-t-il en faisant entre autres allusion aux possibilités de déploiements à court et moyen terme en sol étranger. L’arrivée de nouveaux véhicules et équipements est aussi

Parcours militaire : naviguer avec succès la transition de carrière

Pendant les 30 dernières années, j’ai été aux côtés d’employés du ministère de la Défense nationale pour les aider à passer d'une carrière à une autre, que ce changement soit volontaire, obligatoire ou pour des raisons médicales. Ce sont des centaines d'entre eux, chacun avec leurs particularités financières et fiscales, que j'ai accompagnés pour faciliter leur transition.

Avec les années, j’ai remarqué, avec tous ces programmes et règles fiscales qui changent, que les choix à faire pour la transition de carrière sont plus complexes. Mon expérience m’a enseigné que les militaires ont tous un parcours de transition différent et que chacun d’entre eux a sa propre réalité. Il est donc important d’avoir un plan où la personne est au centre des préoccupations.

C’est la raison qui motive ma chronique. Chaque mois, je présenterai un parcours qui regroupe plusieurs étapes de la transition de carrière à réaliser en tant que militaire. Bien entendu, ce ne sont pas des étapes obligatoires, mais plutôt une référence ou un guide de différentes actions à réaliser pour aider à surmonter les difficultés qui peuvent se présenter.

Face aux défis de la transition, il est essentiel d'explorer de nombreuses options afin de choisir ce qui convient le mieux à sa situation. Pour prendre les décisions avantageuses, il faut connaître les différentes possibilités et s’informer en consultant les différents professionnels du milieu. Avec mes chroniques, je m'engage à vous fournir autant d'informations que possible pour permettre la prise de décision éclairée. Il est important de ne pas rester passif face à la transition de carrière. Être proactif, c’est la clé du succès et le processus devient moins stressant. Plus vous serez informé, moins le poids de la transition vous pèsera, rendant l'ensemble de l'expérience plus agréable.

PATRICE BERGERON Directeur général

Photo : FAC

Le lieutenant-général Jocelyn Paul, commandant de l’Armée canadienne, lors de la parade de fin de cours du programme Carcajou, en 2023.

un bon incitatif pour attirer des gens vers la vie militaire. « Au cours des prochaines années, les militaires des FAC auront aussi l’opportunité de voir et d’opérer des systèmes jamais utilisés auparavant. »

Adjuc Patrice Chartrand, sergent-major de la 2 Div CA, poursuit pour sa part en rappelant que la Réserve et la Force régulière offrent des opportunités de développement professionnel uniques. « Nos militaires n’auraient pas accès aussi facilement à de telles opportunités ailleurs. Je pense ici à la possibilité d’apprendre un métier et, au fil des ans, de faire de la formation, d’acquérir de nouvelles compétences et de pouvoir ensuite occuper un poste de niveau supérieur ou dans une toute nouvelle branche. » Peu d’employeurs civils peuvent, par exemple, embaucher un cuisinier et lui offrir la formation nécessaire s’il désire changer de métier et devenir technicien en approvisionnement. « Les FAC accompagnent leurs membres tout au long de leur carrière pour les aider avec leurs aspirations professionnelles. Lorsque vient le moment de leur libération, il est encore possible pour eux de profiter de services d’orientation et de développement professionnel. Peu d’entreprises peuvent se vanter d’en offrir autant ! »

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La force de l’Armée : ses gens

Le moins que l’on puisse dire, les prochains mois seront donc fort occupés au sein de la 2 Div CA. Les défis seront nombreux certes, mais les opportunités, tant pour les membres réguliers que ceux de la Réserve, le seront tout autant. « La réputation du Canada en matière de leadership militaire doit être préservée, et c’est pourquoi aucun effort ne sera lésiné afin de mener à bien la mission qui nous sera confiée en Lettonie et ailleurs », affirme le Bgén Abboud.

« Il est vrai que le contexte de préparation en vue des déploiements apporte un certain niveau de pression sur notre personnel. Mon équipe de commandement et moi-même sommes tout à fait conscients des impacts que cela peut avoir sur nos membres et leurs familles. Je tiens à les remercier pour leur dévouement, leur professionnalisme et leur sens du devoir. »

Lorsque le Bgén Abboud jette un regard sur les six premiers mois de son commandement, il ne peut qu’être fier de tout le travail accompli par les membres de la 2 Div CA et être confiant que ceux-ci seront à la hauteur des responsabilités qui leur seront confiées à l’étranger, principalement celle de diriger une brigade multinationale de l’OTAN en Lettonie.

Deux adresses pour mieux vous servir :

205-201, rue Principale Est, Farnham 450 293-6678

630, rue Claude-de-Ramezay, Marieville 450 460-7101

Me Simon Charbonneau et Me Diane Lépine

> S2425-5

L’expertise de François Laroche utilisée pour l’achat de systèmes anti-drones

| Yves Bélanger, Servir

L’ex-commandant du Service des opérations du Groupe de soutien de la 2 e Division du Canada, lieutenant-colonel (retraité) François Laroche, poursuit sa carrière à la Défense nationale. Membre de l’équipe responsable de l’achat des systèmes antidrones, il nous parle de ces équipements que les Forces armées canadiennes (FAC) espèrent recevoir d’ici la fin de l’année.

Lcol (ret) Laroche a annoncé son retrait de la vie militaire à la mi-novembre 2023. « Dans mon plan de carrière, je prévoyais annoncer mon départ en juin 2024, une fois mon mandat terminé au Service des opérations. Toutefois, l’opportunité qui s’offrait à moi m’a obligé à mettre fin à mon mandat plus rapidement. »

Ingénieur de formation, l’ex-militaire agit principalement comme conseiller technique et relève du Directeur général – Gestion du programme d’équipement terrestre. « Je suis très content de travailler sur ce projet d’achat des systèmes anti-drones et de pouvoir continuer à mettre mon expertise au profit de l’armée canadienne. »

Son équipe est composée de quatre ingénieurs dont un agit à titre de superviseur. « Mon superviseur et moi sommes d’anciens militaires. Cela nous permet d’apporter une expertise de terrain essentielle à ce projet. »

« Les FAC prévoyaient faire l’achat de systèmes anti-drones à long terme. La guerre menée par l’armée russe en Ukraine depuis 2022 a précipité les choses. Les appareils que nous achetons présentement seront en majorité acheminés à nos militaires actuellement déployés en Lettonie. » François Laroche précise que toutes les étapes d’acquisition de matériel ont été respectées. « La seule différence est que nous avons été en mode accéléré étant donné l’urgence de la situation. »

La première phase d’achats

Le 15 février, le ministre de la Défense nationale, Bill Blair, a annoncé l’investissement des FAC pour l’achat de ces systèmes anti-drones. François Laroche explique que dans la première phase, trois modèles seront achetés : une centaine de systèmes portatifs déclinés en trois capacités distinctes.

Le premier système ressemble à un fusil. « Il est portatif, léger et a une portée de tout au plus deux kilomètres. Il fonctionne lorsqu’on le pointe vers un drone visible à l’œil nu. Il permet de brouiller les signaux de géolocalisation et de certaines fréquences radio des petits drones ressemblants à ceux vendus dans les grands magasins », mentionne l’ingénieur.

Le deuxième modèle est muni d’un sac à dos et il est activé à l’aide d’une tablette numérique. Il est aussi démontable et portatif. « Il a une portée un peu plus grande, soit un périmètre de cinq kilomètres. » En plus de brouiller les ondes du drone ennemi, l’utilisateur peut manipuler son protocole. Il peut notamment obliger le drone à retourner vers ses opérateurs. Cela peut être utile pour découvrir où ils se cachent. »

Contrairement aux deux premières capacités, le troisième est un système fixe au sol. « Son but sera de protéger des lieux stratégiques. Il n’a pas de capacité de brouillage, mais il est doté de capteurs visuels et thermiques de haute résolution. » Une fois qu’un drone ennemi sera détecté, l’opérateur sera en mesure de changer son protocole. « On pourra ainsi faire croire à l’ennemi que son drone survole une certaine région, alors qu’il se trouvera en réalité à plusieurs kilomètres de distance. »

François Laroche espère que ces trois modèles de système anti-drones seront acheminés à l’automne. « Notre but est que d’ici le mois de décembre, nos équipes sur le terrain en Lettonie commencent à recevoir la formation adéquate pour travailler avec ces appareils. »

La deuxième phase d’achats

La deuxième phase du projet consistera en l’achat d’un système anti-drone destiné à être fixé directement sur les véhicules. « Pour le moment, nous sommes à l’étape d’élaborer les besoins et de valider les capacités avec l’industrie de la défense afin de s’assurer que ce système corresponde parfaitement à nos besoins opérationnels. » Plus de détails seront éventuellement dévoilés concernant cet appareil. Bien entendu, ce modèle aura des particularités que l’on ne retrouve pas sur les trois autres.

Après quelque 29 ans de vie militaire, François Laroche s’habitue petit à petit à sa nouvelle vie en tant que civil.

Photo : courtoisie

Photo : CACI

Photo : TRD Singapore

Le système anti-drone

Orion sera acheté chez

TRD Systems Singapore Il s’agit d’un modèle H9.

Le système anti-drone BEAM 3.0 fabriqué par CACI se porte sur le dos de son opérateur.

Les drapeaux défilent

les troupes. Ils incarnent l’esprit du régiment et servent de points de ralliement et d’emblèmes d’honneur lors des cérémonies. L’insigne régimentaire au centre, entouré de chardons écossais et de feuilles d’érable canadiennes, les honneurs de bataille et le chiffre royal symbolisent une fière histoire de service et de sacrifice, ainsi que l’allégeance

Le Black Watch célèbre son 162e

anniversaire lors d’une cérémonie des tambours

| Sous-lieutenant J. Felipe Posada

Bien que les origines du Black Watch (Royal Highland Regiment) du Canada remontent au XVIII e siècle, son histoire actuelle remonte au 31 janvier 1862, date à laquelle il a été créé en tant qu’unité de milice à Montréal. Comme le veut la tradition, l’unité commémore chaque année sa création par une cérémonie des tambours solennelle et poignante. Cet événement, imprégné de tradition et de patrimoine militaire, ne célèbre pas seulement une autre année de l’illustre histoire du régiment, mais se veut un rappel poignant des sacrifices consentis et de l’héritage forgé par le régiment.

Ce défilé a été l’occasion pour le nouvel aumônier du régiment, le capitaine Richard Bernier, de jouer un rôle majeur devant les troupes. L’aumônier souligne que « la cérémonie fait écho à une coutume militaire vieille de quelques siècles où les aumôniers demandaient la bénédiction des troupes en invoquant la bénédiction de leurs couleurs (drapeaux régimentaires), placées sur une table de fortune construite à partir des tambours que l’unité avait sous la main ».

En ce qui concerne son nouveau rôle d’aumônier, le capitaine Bernier note qu’« un rapport de l’armée datant de 1942, traitant du raid de Dieppe, décrivait l’aumônier militaire comme un « ami des troupes » ». Cela reste le cœur de la mission de l’aumônier d’aujourd’hui. Historiquement, les aumôniers avaient

également pour rôle de soutenir la vie religieuse et spirituelle des membres. Aujourd’hui, cela fait aussi partie de leur travail à l’occasion, sous une grande variété de formes en fonction des croyances et des besoins des membres.

La cérémonie annuelle des tambours est une tradition ancestrale qui revêt une importance particulière pour les Black Watch. C’est l’une des rares occasions où le drapeau du roi et le drapeau régimentaire quittent leur enveloppe, fièrement portés par des officiers subalternes et gardés par des sous-officiers, afin de défiler devant l’unité. Des représentants de l’association régimentaire, des dignitaires de la communauté et des anciens combattants étaient présents pour honorer les sacrifices consentis par ceux qui les ont précédés et pour formuler des bénédictions pour les membres actuels et futurs.

Photos : Peter Matulina

devant

à la Couronne. Les drapeaux actuels ont été remis au régiment par Sa Majesté le Roi en 2009.

En outre, l’anniversaire du régiment comprend également la remise de récompenses, de promotions et la reconnaissance des personnes ayant contribué à la communauté des Black Watch. Parmi les faits saillants, mentionnons le transfert du poste de présidente de la Division de la famille des Black Watch, traditionnellement occupé par l’épouse du commandant, de Mme Chantale Ménard à Mme Sophie Barsalou, ainsi que la présentation d’un tambour au sergent (retraité) Ross Larman pour ses 42 années de service et ses huit années de bénévolat au sein du corps de cornemuses, ce qui représente un total de 50 années admirables au service de l’unité.

La soirée s’est terminée par une réception au mess des officiers, où un gâteau a été coupé à l’aide d’une claymore écossaise pendant que « Happy Birthday » était chanté au son d’une cornemuse. Alors que le régiment continue à préserver son héritage, des événements comme celui-ci servent de pont entre le passé et le présent, garantissant que l’esprit du Black Watch perdure pour les générations à venir.

Le sergent (retraité) Ross Larman reçoit un tambour à l’occasion de son départ à la retraite après 50 ans de service.

Chantale Ménard (2 e à gauche) passe le flambeau de la Division de la famille à Sophie Barsalou.

Neuf articles pour expliquer la formation des recrues

| Yves Bélanger, Servir

En avril prochain, Servir présentera le premier article d’une série sur la Qualification militaire de base (QMB) offerte à l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes (ELRFC). Mois après mois, vous découvrirez, en mots et en images, le contenu de la formation et vous lirez des entrevues avec du personnel de l’École et des recrues.

Lieutenant-colonel Chung Wong, commandant de l’ELRFC, est très fier de collaborer avec le journal de la communauté militaire de la région de Montréal. « Cela va permettre aux militaires actifs et aux vétérans de voir à quoi ressemble maintenant chacune des semaines de formation au sein de notre établissement. Pour les employés civils de la Défense et les citoyens, ce sera l’occasion de mieux comprendre la réalité des recrues. »

Depuis avril 2023, la nouvelle QMB est basée sur quatre piliers fondamentaux : conduite professionnelle et culture, résilience, condition physique et compétences militaires. Cette nouvelle approche a été priorisée pour favoriser à la fois le savoir-faire et le savoir-être.

« Nous avons aussi misé sur le renforcement positif auprès des candidats. S’ils commettent une erreur, ils ne font pas qu’en subir les conséquences : nous regardons avec eux comment ils auraient pu éviter cela. »

Mission accomplie

Lcol Wong commande l’École depuis juin 2022 et terminera son mandat sous peu. Il est heureux que l’ELFRC soit désormais en mesure d’accueillir adéquatement 6 400 candidats par année. « Nous y sommes parvenus tout en gardant un bon équilibre entre le besoin opérationnel, le bien-être et la santé de nos membres et de leur famille. » Il précise que l’arrivée de 240 instructeurs supplémentaires à l’été 2022 a été un atout majeur pour atteindre ce premier objectif. « Nous avons désormais 550 instructeurs en fonction en plus de 70 employés civils pour assurer les services de qualité offerts à ces candidats. »

L’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes est en mesure d’accueillir 6 400 candidats annuellement.

Pour en savoir plus sur l’ELRFC

Le commandant s’était fixé comme deuxième objectif d’inculquer les bons comportements et les valeurs des Forces armées canadiennes aux futurs militaires du rang et aux officiers. « Dès mon arrivée, j’ai fait connaître ma philosophie de commandement à tout le personnel de l’École. »

Cette philosophie promeut notamment le respect et l’inclusion, le professionnalisme, le travail d’équipe et la quête de l’excellence, sans oublier l’intégrité, valeur pour laquelle sa position est très claire : « Dites-moi ce que j'ai besoin de savoir et non ce que vous pensez que je veux entendre. J’accepterai vos commentaires d’égal à égal, gage d’un lien de confiance, et vous pouvez vous attendre à la même chose de moi. Faites toujours ce qui est juste, respectez les directives et les instructions et suivez votre instinct. Ne tolérez jamais aucune forme d'inégalité ou d'injustice, de discrimination ou de harcèlement ».

Lieutenant-colonel Chung Wong, commandant de l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes.

L’entraînement en campagne se déroule au cours de la huitième semaine de formation.

Page Facebook de l’ELRFC

Nouveau bâtiment académique de l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes.

Photos : ELRFC

56 ans d’histoire

1968

Fondation de l’établissement qui porte alors le nom d’École de recrues des Forces canadiennes (ERFC). À cette époque, l’École forme uniquement des militaires du rang. Une section d’entraînement en campagne est ouverte au Camp Farnham.

1979

L’ERFC prend possession de ses nouveaux locaux dans l’édifice Général-Jean-Victor-Allard (Méga).

1987

Les pelotons mixtes font leur apparition à l’École. Jusque-là, l’ERFC formait les hommes et les femmes séparément.

1994

À la suite de la fermeture de la Base des Forces canadiennes de Cornwallis en Nouvelle-Écosse, l’ERFC reçoit le mandat d’offrir l’entraînement de base aux recrues anglophones. L’établissement devient bilingue.

1996

La base des Forces canadiennes de Chilliwack en Colombie-Britannique est fermée, ce qui amène l’École des aspirants-officiers des Forces canadiennes à déménager à Saint-Jean. L’ERFC est renommée École de leadership et de recrues des Forces canadiennes. Son mandat consiste à donner l’entraînement de base aux futurs officiers et militaires du rang de la Force régulière.

2022

Ouverture du nouveau bâtiment académique de l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes. D’une superficie de 20 925 mètres carrés (225 235 pieds carrés), le bâtiment de trois étages dispose de divers bureaux et d’une salle de parade de 8 090 mètres carrés (87 080 pieds carrés).

Les installations d'entrainement aux armes portatives comme elles étaient à la fin des années 1960.

Photo : ELRFC

De précieux collaborateurs

Au cours des neuf semaines de formation, l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes bénéficie du soutien de différentes unités, organisations et institutions, pour mener à bien son mandat.

• SISIP

• CANEX

• Programmes de soutien du personnel

• 41e Centre des services de santé des Forces canadiennes Saint-Jean

• Services techniques (Magasin d’habillement)

• Services du personnel (Services alimentation)

• Centre Exacta (Hébergement)

• BMO

• Desjardins caisse des militaires

9 QM B S E MAIN E S

Article après article, vous découvrirez les thèmes suivants :

Semaine 1

Vie militaire

Semaine 2

Exercices et tenues

Semaine 3 Premiers soins

Semaine 4 Maniement d’armes

Semaine 5 Compétences militaires

Semaine 6 Entraînement physique

Semaine 7

CBRN

Semaine 8

Entraînement en campagne

Semaine 9

Fin de cours

Photo : ELRFC

Au début de leur formation, les recrues visitent le magasin CANEX pour y acheter différents articles dont ils auront besoin durant leur séjour à la garnison Saint-Jean.

Place au leadership féminin !

| Yves Bélanger, Servir

Majore Shona Couturier a trouvé sa place au sein des Forces armées canadiennes (FAC). Elle souhaite qu’il en soit de même pour le plus grand nombre de femmes possible. Il y a deux ans, elle a décidé de s’impliquer au sein de l’Organisation consultative des femmes de la Défense (OCFD). Aujourd’hui, elle est coprésidente de l’équipe desservant la région de Montréal.

C’est en 2009 que Maj Couturier a décidé de tenter sa chance au sein des FAC. « C’était à l’époque de la guerre en Afghanistan. J’étudiais au Cégep Dawson et je me sentais perdue dans cet environnement. J’avais besoin d’autre chose. J’ai regardé mes options et la vie militaire semblait faite pour moi. Je me suis donc enrôlée et je suis partie en direction du Collège militaire royal du Canada, à Kingston. »

Elle connaissait assez bien la réalité de la vie au sein des FAC puisque son père avait été militaire. « Il a pris sa retraite de l’armée alors que j’étais âgée de huit ans. Mais, il m’a beaucoup raconté son parcours dans l’armée. »

Femme militaire

L’officière a su faire son chemin dans ce milieu qui, il y a à peine 50 ans, était réservé aux hommes. « J’ai été privilégiée, car des femmes étaient passées avant moi et avaient tracé la voie. »

Bien que la vie n’ait pas toujours été un jardin de rose pour elle durant son parcours dans les FAC, cela n’a jamais affecté sa passion pour la vie militaire. Au fil des ans, elle a réussi à gravir les échelons. Aujourd’hui, elle occupe un poste qu’elle apprécie énormément et dans lequel elle doit faire preuve de leadership.

Femme impliquée

Il y a trois ans, quand une amie lui a parlé de la possibilité de s’impliquer au sein de l’OCFD, elle n’a pas hésité à se joindre au groupe. « Je me sens utile dans cette organisation qui vise à améliorer la condition des femmes militaires et civiles qui oeuvrent au sein de l’organisation. »

L’équipe locale de l’OCFD se rencontre mensuellement via la plateforme Teams. Elle est formée de femmes et d’hommes, autant civils que militaires. Son mandat est d’aider la haute direction et le personnel de la Défense nationale et des Forces armées canadiennes à établir un environnement de travail plus équitable. Son but est aussi d’améliorer les possibilités de carrière des femmes en identifiant les problèmes systémiques et en donnant des conseils sur les politiques à adopter.

Deux changements positifs pour les femmes

Maj Couturier mentionne que les salles d’allaitement aménagées au cours des dernières années dans certaines installations de la Défense de la région sont une initiative de l’OCFD. « Nous avons aussi été impliqués dans le processus de sélection des futurs uniformes féminins des FAC pour nous assurer qu’ils soient mieux adaptés. »

Actuellement, l’OCFD travaille en collaboration avec la DirectionAdministration du programme de l’équipement du soldat en vue de l’achat de nouveaux gilets anti-fragmentation. « Cet équipement est rarement adapté au corps des femmes. Nous voulons que celles-ci se sentent à leur place et en sécurité lors des exercices et opérations. »

Prochainement, des séances d’essayage seront tenues dans les garnisons de la 2e Division du Canada. « Cela va vraiment permettre aux militaires de sexe féminin de choisir la veste qui correspond le mieux à leur physique. Pour celles dont la morphologie ne correspond pas aux modèles disponibles, nous aurons la possibilité de faire fabriquer une veste sur mesure. »

Une fois que ce travail sera terminé auprès des femmes, Maj Couturier espère que le même processus sera offert aux militaires masculins. « Même eux n’ont pas nécessairement le modèle de veste correspondant à leur gabarit. Ils doivent aussi se sentir en sécurité », conclut-elle.

Pour rejoindre l’OCFD

Photo : courtoisie

Majore Shona Couturier est commandante adjointe des Services techniques du Groupe de soutien de la 2 e Division du Canada.

L’ELRFC rend hommage au vétéran Pierre Gauthier

| ELRFC

Le 15 février, à la garnison Saint-Jean, le commandant de l’École de leadership et des recrues des Forces canadiennes (ELRFC), le lieutenant-colonel Chung Wong, a inauguré une salle VIP dans son bâtiment académique, la salle Pierre-Gauthier.

Nommée en l’honneur de ce militaire de la région qui s’est illustré pendant la Deuxième Guerre mondiale, c’est dans cette salle que sont reçus les dignitaires, notamment lors des cérémonies de fin de cours.

« Monsieur Gauthier incarnait la bravoure et le Canada doit beaucoup à son sens du devoir », a mentionné Lcol Wong. « Il a par ailleurs été membre actif de la légion dès son retour de la guerre. Pendant plus de 20 ans, il a été des nôtres lors des parades pour remettre le Trophée de la Légion royale canadienne à nos finissants et finissantes. C’est pourquoi nous lui dédions la salle qui représente tout le décorum qui entoure la graduation des recrues et des officiers : nous y recevons nos officiers réviseurs de parades et les faisons signer le livre officiel, nous y prenons les photos officielles de nos instructeurs de pelotons et nous y recevons aussi les vétérans présents aux parades. »

Sa carrière dans les Forces

Pierre Gauthier est né à Montréal le 4 janvier 1925. Il s’est enrôlé dans l’armée canadienne en 1942 au sein du Régiment de la Chaudière.

Après une formation militaire à Borden, il a été envoyé en Angleterre pour poursuivre son entraînement et attendre l’invasion de l’Europe. Il a débarqué sur la plage de Juno le jour J, le 6 juin 1944, et a participé activement aux combats de cette journée. Dans les semaines qui ont suivi, il a pris part aux batailles de Caen et de Falaise.

Il a été blessé le 23 décembre 1944 après avoir combattu dans la région d’Anvers en Belgique. Il a été envoyé en Angleterre où il a passé plusieurs mois à se remettre de ses blessures. C’est là qu’il a rencontré sa femme, avec qui il a été marié près de 70 ans. Après sa guérison, M. Gauthier est retourné en Europe et a participé à la libération des Pays-Bas au printemps 1945.

Il est récipiendaire des médailles de guerre suivantes : l’Étoile 1939-45, l’Étoile FranceAllemagne, la Médaille de la Défense, la Médaille du service volontaire et la Médaille de guerre 1939-45. Il a reçu la médaille du Jubilé de Diamant de Sa Majesté Elisabeth II, la Légion d’honneur française, la médaille de l’Assemblée nationale du Québec et la Mention élogieuse du ministre de la Défense nationale.

Au cours de son service pendant la guerre, M. Gauthier a été promu sergent sur le champ de bataille. Il a reçu une citation à l’ordre du jour pour sa performance extraordinaire et a été honorablement libéré de l’armée canadienne en juin 1946.

Un vétéran très engagé dans sa communauté

Depuis son retour de la guerre, M. Gauthier a été un membre actif de la Légion royale canadienne. Il a participé à diverses activités visant à promouvoir et perpétuer le Souvenir et l’engagement de nos anciens combattants. Il s’est notamment impliqué dans le projet Mémoire, qui vise à sensibiliser les jeunes élèves aux réalisations des anciens combattants, à partager leurs expériences militaires et à pérenniser l’héritage d’une époque marquante de notre histoire.

Il a été président de la filiale 34 (Chambly) pendant six ans et vice-président pendant deux ans. Il a également reçu une distinction de membre à vie de la Légion royale canadienne. M. Gauthier a été élu Légionnaire de l’année pour la région du Québec en 2005 et a reçu une mention élogieuse du ministre des Anciens Combattants en 2007.

En 2004, à l’occasion du 60e anniversaire du jour J, M. Gauthier est retourné en France et aux Pays-Bas. Il est retourné en Europe en mai 2015, lors du 70e anniversaire de la libération des Pays-Bas.

Ancien combattant d’honneur, M. Gauthier a participé activement pendant plus de vingt ans à des activités hebdomadaires au sein de l’École de leadership et de recrues des Forces armées canadiennes à Saint-Jean. Il est décédé le 12 mars 2021.

Pierre Gauthier s’était enrôlé en 1942 au sein du Régiment de la Chaudière.

Photo : courtoisie

Photo : courtoisie

Photo : ELRFC

Mme Helene Hartnell, épouse de feu Pierre Gauthier, était présente lors de l’inauguration de la salle.

En bref

De passage chez nous pour quelques mois

En janvier, les étudiants du Programme d’instruction et de coopération militaires (PICM), venus de différents pays, ont franchi la porte de l’École des langues des Forces canadiennes – Détachement Saint-Jean ÉLFC (Det Saint-Jean). Le 15 février, un cocktail de bienvenue a été tenu en leur honneur au Mess Patriote. Les étudiants ont eu la chance de partager entre eux ainsi qu’avec les militaires canadiens présents. Il s’agit de la plus grande cohorte que l'ÉLFC Det Saint-Jean ait accueillie depuis la pandémie de COVID-19. En plus d’apprendre le français ou l’anglais, les étudiants étrangers sont invités à voir du pays dans le cadre de différentes sorties prévues au calendrier.

5½ meublé à louer

À proximité de la garnison de Saint-Jean et à quelques minutes du Cégep. Disponible pour le 1er mai 2024 (négociable). Le logement inclut tous les électroménagers (sauf lave-vaisselle), plusieurs meubles, climatiseur, rangement et un espace de stationnement.

• Électricité et internet non inclus

• Chien interdit

• Référence et bon crédit obligatoires

1650 $ par mois

Voici Astra

La mascotte de l'Aviation royale canadienne (ARC) a maintenant un nom : Astra. Ce fier aigle a pris son envol récemment. Il incarne la puissance et la grâce de l’organisation. C’est le 1er avril que s’amorceront les festivités soulignant le centenaire de l’ARC partout au pays. Diverses activités sont prévues au cours de l’année.

Ceux et celles qui souhaitent offrir leurs vœux pour ces 100 ans peuvent partager leurs souvenirs ou annoncer leurs célébrations en utilisant le mot-clic #100eARC . Il est aussi possible de participer à la Course de l'ARC (du 31 mai au 16 juin) pour commémorer cet anniversaire de façon mémorable!

Page Facebook de l’ARC Course de l’ARC

Rénovations de l’appartement en cours

Photo : Facebook CFLS MTCP ÉLFC PICM

Le groupe d’étudiants lors d’une visite à Montréal le mois dernier.

Page Facebook du PICM

Photo : ARC

Félicitations !

Lieutenant-colonel

François Laroche

Svc Ops

Certificat d’appréciation du Svc Ops GS 2 Div CA

Pour ses loyaux services à titre de commandant entre juin 2022 et décembre 2023

PSP

Pièce du commandant du Collège militaire royal de Saint-Jean

Philippe Daneau PSP

Certificat des SBMFC pour 5 ans de service

Pièce de l’équipe de commandement Svc Ops GS 2 Div CA

Pour sa collaboration exemplaire dans l’acquisition d’équipements de conditionnement physique et sport

PSP Certificat des SBMFC pour 15 ans de service

Sergente Nadine Casamayou Svc Corp GS 2 Div CA Pièce du commandant du GS 2 Div CA

Pour avoir enseigné aux pelotons l'utilisation de EPC et en leur inculquant les bonnes politiques à appliquer

Certificat des SBMFC pour 15 ans de service

Capt Pierre-Luc Gauthier

Travailleur social Départ dans la dignité après 10 ans de service

Vos remises n’ont pas été publiées ?

Elles le seront dans une édition ultérieure.

Vous souhaitez nous faire parvenir vos remises ?

Écrivez à servir@forces.gc.ca

Pour une expérience gourmande et chaleureuse, le Resto Belgo vous accueille en salle à manger afin de déguster ses spécialités telles que le cochon braisé, la poutine et son fameux Crousti-Belgo (morceau de cochon braisé pané à la bière, servi avec mayo épicée maison).

Plusieurs plats prêts à emporter sont aussi disponibles au congélateur.

Belgo c’est cochon, depuis 15 ans! Consultez le site web ou rendez-vous sur la page Facebook pour connaître les nouveautés ainsi que le menu traiteur pour vos événements festifs.

restobelgo.com 153 rue Champlain, St-Jean-sur-Richelieu >

Julie Gagnon PSP

Mona Raouf PSP Certificat des SBMFC pour 15 ans de service

Janie Boudreault

Mathieu Doucet

Vétérans : l’Institut Atlas

vous invite à participer à des travaux de recherche

| Fardous Hosseiny

Président et chef de la direction de l’Institut Atlas pour les vétérans et leur famille À l’Institut Atlas pour les vétérans et leur famille, nous faisons appel aux vétérans des Forces armées canadiennes (FAC) et de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) ainsi qu’aux membres de leur famille dans nos travaux de recherche parce que nous croyons que le fait d’écouter l’expertise découlant de l’expérience améliore la recherche et favorise l’atteinte de résultats différents et meilleurs pour la collectivité.

La recherche de l’Institut Atlas repose sur un engagement envers l’équité en santé mentale et sur les sept domaines du bien-être, notamment les déterminants sociaux de la santé. Nous concevons nos projets de recherche de façon à ce qu’ils répondent aux questions qui comptent pour les vétérans et leur famille.

Les personnes ayant une expérience et une expertise vécues aident les chercheurs à cerner les enjeux et à déterminer lesquels sont prioritaires pour les personnes touchées. Non seulement aide-t-elle à définir les questions et les objectifs de la recherche, mais elle aide également à cerner les conséquences concrètes et donne des pistes de recherche à explorer. Du point de vue de la prestation de services, la participation de la collectivité touchée peut optimiser les approches de traitement dans les pratiques cliniques et la prestation des services.

Les domaines de recherche

Nos projets actuels consistent notamment à analyser les données probantes sur le soutien par les pairs, à créer un indicateur fiable des préjudices moraux et à évaluer la prévalence de la violence entre partenaires intimes dans les familles des militaires et des vétérans. Qu’il s’agisse de mener des études ou d’appuyer nos partenaires de recherche dans leurs projets, l’Institut Atlas oriente ses travaux de recherche avec les besoins uniques en matière de soins de santé mentale et de traitement dont les vétérans et leur famille nous font part.

En 2022-2023, l’Institut Atlas et nos partenaires de recherche ont amorcé de nouvelles études axées sur des sujets comme le vieillissement, le cannabis, les préjudices moraux, la transition de la vie militaire à la vie civile, la rétroaction neurologique comme option de traitement du trouble de stress post-traumatique (TSPT), les problèmes de colère, la prévention du suicide et les traumatismes cérébraux, entre autres. Aucun de ces projets n’aurait été possible sans la présence de groupes consultatifs composés de personnes ayant une expérience vécue.

Tournés vers l’avenir, nous recrutons actuellement des vétérans et des membres de leur famille des FAC et de la GRC qui pourraient souhaiter parler de leur expérience dans le cadre des études suivantes :

• Étude de l’efficacité et de la mise en place du yoga Sudarshan Kriya chez les vétérans canadiens ayant un trouble de stress post-traumatique

• Imagerie par résonance magnétique et mesures cérébrales liées à l’hyperexcitation dans le trouble de stress post-traumatique

• Expériences de violence conjugale et recherche d’aide chez les vétérans et les membres de leur famille

• Faisabilité et efficacité d’une intervention de réadaptation cognitive pour des vétérans ayant subi un traumatisme craniocérébral léger

Vos histoires personnelles comptent. Elles sont importantes pour vous, comme vos connaissances et votre sagesse collectives le sont pour d’autres personnes qui pourraient être confrontées aux mêmes problèmes. Si le fait de parler de votre propre expérience dans le cadre des recherches en cours vous interpelle, nous vous invitons à visiter notre site Web pour en savoir plus sur la façon d’apporter votre contribution, à l’adresse atlasveterans.ca/recrutement-etudes.

Des recherches sont en cours sur des sujets comme le vieillissement, le cannabis, la transition vers la vie civile ou la rétroaction neurologique comme option de traitement du trouble de stress post-traumatique. Photo : courtoisie

Le recyclage protéiné ou comment bien manger en

économisant

| Mathieu Boudreau, spécialiste – Promotion de la santé

On entend beaucoup parler de « meal prep » ou, en bon français, de préparation de repas. Cette façon de s’organiser et de cuisiner permet de sauver du temps, d’économiser et, pour certains, de faciliter la gestion du poids. Et si vous l’essayiez ?

En ce mois de la nutrition, la Promotion de la santé vous suggère une façon originale et savoureuse d’envisager la préparation de vos repas, le recyclage protéiné ! L’idée est simple : choisir une source de protéine qui vous permettra de préparer quatre à cinq repas.

Évidemment, comme pour n’importe quel mode de préparation, vous devrez investir un peu de temps et mettre à profit quelques ingrédients et aromates de base. Allons-y !

Votre protéine de base : un poulet entier

Quoi de plus réconfortant qu’un poulet qui cuit doucement au four ? Avec la viande qui restera de votre souper du dimanche soir, vous pourrez vous concocter plusieurs repas. Voici quelques suggestions d’ingrédients pour multiplier vos recettes !

1. Des sandwiches au poulet

• Poulet cuit

• Céleri coupé en dés

• Carotte coupée en dés

• Oignon coupé en dés

• Mayonnaise

• Votre touche personnelle : fines herbes, cari, canneberges séchées, noix grillées, etc.

2. Du riz frit au poulet

• Poulet cuit

• Riz déjà cuit (pourquoi pas un reste !)

• Oeufs

• Céleri coupé en dés

• Carotte coupée en dés

• Oignons verts

• Ail

• Votre touche finale : sauce soya, dés de poivron, graines de sésame, gingembre, etc.

3. Salade de poulet

• Poulet cuit

• Verdure : laitue, mesclun, chou, épinard, etc.

• Concombres (dégorgés)

• Carottes râpées

• Céleri

• Poivron

• Sauce crémeuse ou vinaigrette

• Votre touche finale : des croûtons, des pommes, des raisins secs ou frais, des noix ou des cubes de fromage si le poulet se fait plus rare, etc.

4. Bouillon pour une soupe tonkinoise

• Carcasse de votre poulet

• Oignon blanc

• Échalote française

• Gingembre

• Bâton de cannelle

• Graines de coriandre

• Anis étoilé

Les intervenants en travail social

Du soutien rapide et efficace pour les militaires et leur famille

| Yves Bélanger, Servir

Lorsqu’on parle de travailleur ou de travailleuse sociale (T.S.), plusieurs pensent immédiatement au Directeur de la protection de la jeunesse ou au placement d’une personne âgée. Pourtant, ces intervenants offrent des consultations pour tous les groupes d’âge et les problématiques qu’ils abordent sont aussi variées que celles traitées par les psychologues et les psychothérapeutes.

Du 24 au 30 mars aura lieu la semaine des travailleurs sociaux dont le thème est T.S. : au cœur de toutes les transitions. Le journal Servir a rencontré Audrey Gallant, une des travailleuses sociales du Centre de ressources pour les familles des militaires (CRFM) de la région de Montréal. Elle a accepté avec plaisir de nous parler de son travail.

Mme Gallant travaille au sein de cette organisation depuis 15 ans et est venue en aide à plusieurs familles de militaires. « Nous offrons différents services. En plus de faire des rencontres de groupe, de couple et individuelles, nous organisons aussi des ateliers de prévention et de sensibilisation sur différentes problématiques. »

Plusieurs raisons pour consulter, dont les déploiements

Au cours des deux prochaines années, de nombreux militaires de la région seront déployés en Lettonie dans le cadre des opérations REASSURANCE et IMPACT. La travailleuse sociale explique que leur départ pourra engendrer du stress chez leurs proches. « Nous aurons sans doute un bon nombre de rencontres avec ces personnes pour les aider à évacuer leur trop-plein et trouver de manière de composer avec les difficultés vécues. Nous serons disponibles pour les rencontrer, les écouter et les conseillers pour améliorer leur quotidien. »

L’anxiété et la dépression sont deux problématiques pour lesquelles les familles de militaires consultent auprès du CRFM. « Les conjoints et conjointes de militaires déployés n’ont pas la tâche facile. En plus de leur boulot, la charge mentale de la famille repose uniquement sur eux. »

Les difficultés conjugales sont aussi parmi les raisons pour lesquelles la clientèle du CRFM demande de l’aide psychologique. « Certains viennent nous rencontrer seuls alors que d’autres sont suivis en couple. »

L’équipe d’intervention du CRFM de la région de Montréal compte quatre travailleurs sociaux : Audrey Gallant, Bartholomew Crago, Myriam Dutour et Karyne Michaud. « Nous avons également deux stagiaires qui travaillent actuellement avec nous. » Les services sont donnés en virtuel ou en personne dans les différents points de service de l’organisme : Montréal, Saint-Hubert, Saint-Jean et Sherbrooke.

Audrey Gallant, Bartholomew Crago et Myriam Dutour sont trois des travailleurs sociaux œuvrant au CRFM de la région de Montréal

Photo : courtoisie

Une approche efficace

L’approche orientée sur les solutions et l’approche cognitive-comportementale sont les principales techniques d’intervention des travailleurs sociaux du CRFM. « Nous préconisons ces approches, car elles s’appliquent bien à notre rôle et mandat ; soit de rétablir un équilibre chez les personnes qui consultent, en ciblant des difficultés précises et en cherchant des solutions avec eux. Ses solutions sont parfois de soutenir la personne dans un changement de discours interne ou de comportement afin de diminuer la souffrance ressentie. »

Audrey Gallant termine en invitant tous les membres des familles des militaires qui éprouvent certaines difficultés à les consulter. « Nous sommes là pour eux et nous sommes en mesure de rencontrer les gens très rapidement lorsqu’ils demandent de l’aide. » Si une problématique nécessite une spécialisation quelconque, la personne sera immédiatement dirigée vers le bon service. »

à aux difficultés relationnelles, en passant par la dépression.

Pour joindre une intervenante à l’accueil psychosocial

Saint Hubert : 450 462-8777 #6821

Saint-Jean : 450 358-7099 #2917

SvcPersCRFMSoutienPsyStJean@forces.gc.ca

Veuillez noter que ces services sont offerts aux militaires actifs et aux vétérans, ainsi qu’aux membres de leur famille. Les parents de militaires et de vétérans peuvent également y avoir accès lorsque leur enfant est absent (cours, déploiement, exercices) ou lorsqu’il est blessé, malade ou décédé. Ils peuvent aussi y avoir accès s’ils sont une personne à charge du militaire ou du vétéran.

L’équipe d’intervention du Centre de ressources pour les familles des militaires aide les adultes et les enfants à surmonter diverses problématiques allant de l’anxiété

Pour tout savoir sur les pneus d’été

| Caporal Rémi Gauthier-Savard, Chroniqueur automobile Durant l’automne, les pneus d’hiver sont parmi les sujets les plus discutés dans l’industrie automobile. Étant habitués à la tradition du changement d’ensemble de pneumatiques, tous sont conscients de l’importance d’être bien chaussés pour la saison froide. Or, cela est tout aussi important pour la saison estivale.

Bien trop souvent négligés, les pneus d’été sont un élément essentiel à votre sécurité. Après tout, les pneumatiques sont le seul lien entre le véhicule et la chaussée. Au total, cette surface est égale à la superficie d’une feuille de papier. En d’autres mots, un pneu possède la même superficie de contact au sol que la paume d’une main.

Quand devrais-je songer à installer des pneus d’été ?

Bien que les pneus d’hiver soient obligatoires du 1er décembre au 15 mars inclusivement, nul besoin de vous ruer vers votre ensemble d’été dès le 16 mars. N’étant pas rare au Québec de recevoir une bordée de neige printanière, il est recommandé d’attendre en avril avant de se lancer vers le cric et la clé de roue. La date idéale variera selon votre région administrative, ainsi que la météo. Seuls les pneus à crampons (clous) devront être retirés au plus tard le 1er mai.

Il pourrait être tentant de conserver son ensemble d’hiver durant la saison estivale afin d’économiser. Cependant, cela est fortement déconseillé. La gomme des pneus d’hiver étant conçue pour demeurer flexible durant les grands froids, ils ne sont pas adaptés aux températures plus chaudes. Cela entraînera une usure rapide et une consommation d’énergie plus élevée. Ils seront plus bruyants, mais surtout, présenteront un risque plus élevé d’éclatement. Finalement, sachez qu’un pneu d’hiver n’évacue pas l’eau aussi efficacement qu’un pneu d’été et que sa distance de freinage est plus longue, affectant par le fait même la tenue de route.

Inspecter et changer ses pneus d’été

Avant d’installer des pneus, vérifiez en l’état. Les éléments suivants vous indiqueront si votre ensemble devrait être renouvelé : une bande de roulement inférieure à 2/32 de pouce (1,6 mm), une usure inégale, des dommages aux flancs, la présence de fissures, de hernies ou encore, une armature visible.

Finalement, vérifiez l’âge du pneu. Pensez également à vérifier vos jantes et soyez à l’affut de toutes bosses et fissures. En cas de doute, n’hésitez pas à demander l’aide d’un technicien, il vous conseillera avec plaisir.

Si vous devez choisir de nouveaux pneus, les grandes marques offrent toutes des pneus de différentes catégories comportant leurs avantages et leurs inconvénients. Évitez les marques méconnues ou à très faible

prix. Dans cette industrie, la valeur et le prix ont une influence directe sur la qualité. Des sites spécialisés dans le domaine ou votre technicien de confiance sauront vous guider vers le pneu idéal selon votre conduite, vos priorités (performance, confort, économie d’énergie) et votre véhicule.

Entretien printanier et entreposage des pneumatiques

L’arrivée du beau temps est un excellent moment pour préparer sa voiture pour l’été. Je vous invite à lire mon article sur la préparation hivernale de son véhicule, paru en octobre dernier dans votre journal préféré. Les entretiens automnal et printanier possèdent leur lot de similitudes. De plus, cela est particulièrement important si vous comptez effectuer de longues distances ou utiliser une remorque durant la belle saison.

Vous serez aussi gagnant à vérifier la pression de vos pneus régulièrement. En plus de prolonger leur durée de vie, vous obtiendrez de meilleures performances et minimiserez le risque de problèmes.

Quant à l’entreposage de votre second ensemble, identifiez d’abord la position du pneu (avant gauche, avant droit, arrière gauche, arrière droit). Ensuite, nettoyez et inspectez vos jantes et vos pneus tel que décrit plus tôt. Finalement, emballez-les dans des sacs de plastique désignés, puis rangez-les à la verticale, dans un endroit frais et sec, à l’abri de l’humidité, du soleil et de tout produit chimique.

En suivant ces simples étapes, vous serez prêt à profiter de la belle saison, l’esprit tranquille !

Bonne route !

Vos pneus sont-ils trop vieux ?

Selon le manufacturier, la durée de vie d’un pneumatique est de 6 à 10 ans. Pour déterminer l’âge des vôtres, consultez le code DOT à quatre chiffres qui apparait sur les flancs.

Les deux premiers chiffres représentent la semaine et les deux derniers, l’année de fabrication. Par exemple, 0918 signifie que le pneu a été fabriqué durant la 9e semaine de 2018. Âgés de six ans, vous pourriez donc les conserver encore si leur usure le permet !

VOUS VOUS DEMANDEZ QUOI FAIRE SI VOUS OU L’UN DE VOS PROCHES PENSEZ AU SUICIDE?

Une nouvelle série de ressources sur la prévention du suicide – créées pour et par les vétérans et les membres de leurs familles – est maintenant disponible pour aider à soutenir vos proches et vousmême, de la façon qui vous convient le mieux.

Consultez ces outils à: atlasveterans.ca/prevention-du-suicide

À l’agenda

Collecte de sang

Mardi 9 avril, 9 h à 15 h

Garnison Saint-Jean Ouvert à tous

Héma-Québec tiendra une collecte de sang à la rotonde de la Méga. Vous devez obligatoirement prendre rendez-vous pour faire un don : 1-800-343-7264 ou jedonne@hema-quebec.qc.ca

Pièce Projet Monarques

Mercredi 8 mai (en anglais seulement)

Jeudi 9 mai (en français seulement)

Hôpital de Sainte-Anne-de-Bellevue Pour tous | Gratuit

Le Centre de ressources pour les familles des militaires de la région de Montréal vous invite à la pièce de théâtre Projet Monarques. À partir de récits écrits par des vétérans et vétéranes, des militaires et leurs proches, les personnages y témoignent du quotidien des personnes affectées par les blessures de stress opérationnel et le syndrome de stress post-traumatique.

Information et billets

Salon des vétérans

Samedi 27 avril, 10 h à 15 h 120, rue Davignon – Cowansville Militaires (actifs et retraités) et leur famille

La Filiale 099 de la Légion royale canadienne vous invite à rencontrer les représentants des différentes organisations qui vous offrent des services.

Photo : courtoisie

Les PSP : toujours là pour vous !

L'équipe des Programmes de soutien du personnel de la région de Montréal offre une vaste gamme de services aux membres de la communauté militaire et aux citoyens. Profitez-en !

Pour plus de détails

Les inscriptions au camp de jour Plein Soleil approchent !

C’est déjà le temps de penser à inscrire les enfants au camp de jour de la garnison Saint-Jean qui aura lieu du 25 juin au 16 août. Il offre une programmation variée et bilingue, dans un environnement sécuritaire et stimulant.

En plus du camp régulier offert aux enfants de 5 à 12 ans, les Loisirs communautaires proposent deux camps spécialisés pour les enfants de 8 à 12 ans. Le premier est axé sur le sport et le plein air. Le deuxième est entièrement dédié aux arts et aux activités culturelles. Le tout est offert à prix avantageux.

Une période d’inscription privilégiée aura lieu le vendredi 5 avril, de midi à 18 h, pour les militaires et les détenteurs d’une carte PSP (classique ou illimitée). Une deuxième journée d’inscription sera ouverte à tous le 6 samedi avril, de 13 h à 16 h.

Place à la lecture !

L’équipe des loisirs communautaires vous invite à utiliser les Croque-livres disposés aux garnisons Saint-Jean et Montréal. Il s'agit d’un service de partage ou d'échange de livres en anglais et en français pour les adultes et les enfants. L'utilisation est simple et gratuite : vous prenez un livre et/ou vous en donnez un, sans aucune contrainte.

Où les trouver ?

À la garnison Montréal

• à l’entrée du centre des sports

À la garnison Saint-Jean

• Centre de ressources pour les familles des militaires (à l’entrée)

• Clinique médicale (à l’entrée)

• Réception du centre des sports

• Fieldhouse (à l’entrée)

• Rotonde de la Méga

• Mess Alouette/Patriote (à l’entrée)

• H-101 - Services techniques (à l’entrée)

• Secteur bleu de la Méga –École de leadership et de recrues des Forces canadiennes

• Secteur bleu de la Méga –Détachement de l’École de langues des Forces canadiennes

Je suis fier de vous servir !

«

J’ai commencé à travailler pour les Programmes de soutien du personnel comme moniteur en conditionnement physique et sport. C’est depuis septembre 2008 que j’occupe mon poste actuel.

Je travaille avec les militaires de la Force régulière et de la Réserve, les membres de leur famille, ainsi qu’avec les candidats de l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes et les étudiants du Collège militaire royal de Saint-Jean.

J’offre entre autres des leçons, programmes et ateliers de sensibilisation sur les saines habitudes de vie. Le suicide, la violence familiale, les dépendances et l’inconduite sexuelle font également partie des thèmes que j’aborde. Je peux accompagner les gens dans leur processus d’arrêt tabagique et réaliser des évaluations de la composition corporelle. Sur demande, je collabore à des événements cohésifs offerts aux militaires.

Dans mes temps libres, je pratique la course à pied avec mon chien. Je participe chaque année à diverses courses et marathons. La planche à pagaie et le vélo font aussi partie de mes équipements sportifs. L’hiver, je fais du ski alpin, de la raquette et du ski de fond. »

Maxime Brouillard

Spécialiste de la Promotion de la santé, s’est joint aux PSP en janvier 2006

Il est possible de réserver nos salles et  plateaux sportifs

Vous désirez louer l’une des installations sportives de la garnison Saint-Jean ? C’est possible. Les citoyens et les organisations peuvent louer les gymnases et la palestre et, l’été, nos terrains extérieurs (balle, soccer, deck-hockey, tennis, etc.).

Le département des loisirs communautaires offre également le service de location de salles de réunion munies de projecteurs et d’équipements informatiques. Il peut également vous faciliter l’accès aux mess de la garnison, des lieux de rassemblement conviviaux dans lesquels il est possible d’avoir un service de bar. Information : infoloisirst-jean@forces.gc.ca

Qui seront les plus forts ?

Le 18 mai se tiendra une compétition de dynamophilie (powerlifting) au Centre des sports de la garnison Saint-Jean. De 10 h à 17 h, les militaires (Force régulière et Réserve) amateurs de cette discipline sont invités à venir se mesurer à leurs pairs. Tour à tour, les participants enchaîneront les trois disciplines de la dynamophilie classique soit la flexion sur jambes (squat), le développé couché (bench press) ainsi que le soulevé de terre (deadlift). La date limite pour les inscriptions est le 7 mai.

Inscription

Numérisez le code QR pour accéder aux différentes plateformes des PSP !

Vous êtes militaire et vous aimez le sport ?

L’équipe des Sports militaires recrute des joueurs pour les équipes représentatives de balle lente, golf, grappling, soccer, triathlon et volleyball. Joignez-vous aux Patriotes et portez les couleurs de la région Montréal lors des Championnats des Forces armées canadiennes.

N’hésitez pas à communiquer avec les responsables pour connaître toutes les modalités. Voilà une excellente façon de s’intégrer dans la région et de développer de nouvelles amitiés et relations de travail !

Découvrez les équipes représentatives

L’équipe des vétérans est fière de sa performance

| Yves Bélanger, Servir

Malgré une cuisante défaite l’équipe des Patriotes est fière de ses accomplissements sur la glace lors du Championnat régional de hockey (vétérans) des Forces canadiennes qui s’est tenu à la base Valcartier du 19 au 23 février.

« Nos joueurs n’ont pas eu une année facile. Ils ont eu de la difficulté à former une équipe complète. Heureusement, six réservistes sont venus prêter mainforte peu de temps avant le championnat », explique caporal-chef Alexandre Turcotte, de l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes.

Il mentionne que les membres de l’équipe ont appris à travailler ensemble tout au long des jours passés à Valcartier. « Une bonne chimie s’est créée entre eux. Ils ont vraiment bien joué. » Ce n’était toutefois pas suffisant pour remporter le championnat. « Nous avons perdu les quatre parties disputées dans le cadre de cet événement. Toutefois, nous avons donné du fil à retordre à nos opposants. »

Cplc Turcotte joue habituellement au sein de l’équipe junior des Patriotes. Blessé à un genou, il a dû se contenter cette année de participer au championnat des vétérans, mais à l’extérieur de la glace. « Ce n’était pas facile de les voir jouer et de ne pas pouvoir les aider sur la glace. Mais j’ai bien aimé mon rôle d’assistant au sein de l’équipe d’entraîneurs. »

Les Juniors s’inclinent en finale

| Yves Bélanger, Servir

L’équipe des Patriotes a été vaincue 5-2 en finale par celle des Lions de Valcartier lors du Championnat régional de hockey junior des Forces canadiennes qui a eu lieu du 5 au 9 février à la base Valcartier.

L’entraîneur de l’équipe, sergent Alexandre Grenier, des Services techniques du Groupe de soutien de la 2e Division du Canada, assure que les Patriotes ont donné d’excellentes performances tout au long du championnat. Il explique que c’est le premier match qui a été le plus difficile pour les joueurs de la région de Montréal qui se sont inclinés 4-0 devant l’équipe d’Ottawa. « Au cours de la deuxième journée, les gars se sont mesurés à ceux de l’équipe de Bagotville. Notre équipe a remporté la partie 8-0. Par contre, en soirée, nous nous sommes inclinés 5-2 contre les Lions Valcartier. »

En demi-finale, Les Patriotes ont eu droit à une belle revanche contre Ottawa. « Nous avons remporté le match 4-1. »

Sgt Grenier est très satisfait du niveau de jeu de son équipe. « Nous avons eu cette année passablement de nouveaux joueurs au sein de l’équipe. Nos joueurs ont dû apprendre à jouer ensemble. Ils ont relevé le défi, mais l’expérience et le talent incomparables de l’équipe de Valcartier nous a coûté la victoire. Toutefois, ce n’est que partie remise ! »

C’est soldat Paul Jr Bourbeau, du 34e Régiment de génie de combat, qui a été nommé le joueur du tournoi pour la région de Montréal.

Photo : Sdt Jessica Dumais

L’équipe des vétérans.

L’équipe des juniors. À l’arrière : Sgt Alex Grenier, des Services techniques du Groupe de soutien de la 2 e Division du Canada (Svc Tech), Cpl Alexandre Labbé, de l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes (ELRFC), Lt Raphael Bernier, du 34 e Régiment de génie de combat (34 RGC), Sgt Samuel Pagé, des Svc Tech, Sgt Charles Dupuis, de l’ELRFC, Cpl Olivier Laperle, des Svc Tech, Cpl Phillip Labbé, de l’ELRFC, Capt Frédéric Thouin, du Service des opérations du Groupe de soutien de la 2 e Division du Canada, Lt Charles-Phillipe Beaulieu, de l’Institut Osside, Élof Antoine Montpellier et Élof William Falardeau, du Collège militaire royal de Saint-Jean (CMR Saint-Jean). À l’avant : Sdt Paul Bourbeau, du 34 RGC, Élof Ludovic Lehoux, du CMR Saint-Jean, Sgt Jean-Francois Bérubé, du 5 e  Régiment de la police militaire, Sgt

de la 3 e Unité de soutien du Canada, et Cpl Rafaele Izzo, du 438 e Escadron

En page 30, l’équipe des vétérans. À l’arrière : Capt Simon Thériault, Collège militaire royal de Saint-Jean, Cplc Alexandre Turcotte et Adj Mathieu Desrosiers-Ouellet, de l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes (ELRFC), Sgt Jeffrey Trottier-Harrison, de The Royal Canadian Hussars (Montreal), Sgt Éric Pruneau, des Services techniques du Groupe de soutien de la 2 e Division du Canada (Svc Tech), Sgt Alexandre Vaudreuil, de l’ELRFC, Capt Pierre-Marc Girard, du 77 e Régiment des lignes, Bdrc Éric Godin, de l’ELRFC, Sgt Curtis Drakes, de l’Unité régionale de soutien aux cadets (Est), Sgt Alexandre Raymond-Larocque, du 438 e Escadron tactique d’hélicoptères, Adjuc Ken Jalbert, du Régiment de Maisonneuve, Adj Nicolas Lemelin, de l’Institut Osside, et Sgt Samuel Page, des Svc Tech. À l’avant : Adj Johnathan Bisson, de l’ELRFC, Adj François Ranger, du quartier général du 34 e  Groupe-brigade du Canada, Adj Kevin Paquet, de l’ELRFC, Adj Tom Royer, des Svc Tech, Sgt Yannick Fredette, de l’ELRFC, Cpl Patrick Gagné, des Svc Tech, Adjum Guy Thivierge, du quartier général de la 2 e Division du Canada, et Bdrc Alexandre Lalancette, de l’ELRFC.

Simon Proulx, des Svc Tech, Adj Kevin Paquet, de l’ELRFC, Sdt Nicola Robichaud-Dubé, du 202 e Dépôt d’ateliers, Sgt Charles Lemieux,

tactique d’hélicoptères. Absent de la photo : Sdt Kobe Skidders, des Svc Tech.

Photo : Avr Anne-Julie St-Hilaire

Le gardien de but des Patriotes junior en action.

Photo : Sdt Jessica Dumais

L’équipe des juniors.

Sur le terrain de soccer, en été comme en hiver

| Yves Bélanger, Servir

Du soccer, sergent Alcide Tchamabo, de la 51 e Ambulance de campagne, en mange. Originaire du Cameroun, le militaire pratique ce sport depuis l’enfance. En plus d’être membre des Patriotes, il joue dans une ligue civile l’automne et l’hiver.

Sgt Tchamabo explique que le soccer est un sport accessible à tous. « Pas besoin de dépenser une fortune en équipement pour y jouer. C’est pour cela que j’ai commencé à en devenir passionné, très jeune. » Il dit entre autres adorer cette discipline sportive parce qu’elle se joue en équipe. « Le soccer nécessite de la technique et de la stratégie. Je trouve cela génial. »

Depuis son entrée dans les Forces armées canadiennes (FAC), Sgt Tchamabo évolue au sein des Patriotes, l’équipe représentative des FAC de la région de Montréal. Une blessure au genou l’empêche de jouer depuis quelques années. Il vit donc sa passion en se concentrant sur l’entraînement. Il soutient que la pratique du soccer est excellente pour les militaires. « Tout comme dans les FAC, pour réussir dans ce sport, il faut travailler en équipe. Le soccer permet de développer encore plus cette façon de faire et de mieux comprendre son importance. »

Véritable mordu, Sgt Tchamabo entraîne l’équipe des Patriotes qui évolue également au sein de la ligue senior du Club de soccer de Longueuil. L’équipe a d’ailleurs remporté

la coupe de la Ligue senior mixte du Club de Soccer de Longueuil dans la division D2 à l’été 2023. « Ce qui est agréable avec la ligue civile, c’est que nous avons accès à des terrains intérieurs. C’est parfait pour jouer pendant la saison froide et continuer à progresser. »

Bien qu’il y ait encore beaucoup d’équipes masculines et féminines, Sgt Tchamabo mentionne que le soccer est une discipline très inclusive. « Il y a de plus en plus d’équipes mixtes. Cet automne, nous avions trois femmes qui jouaient avec nous. »

Joueurs et joueuses militaires recherchées

Actuellement, l’équipe des Patriotes compte une trentaine de joueur et joueuses. En vue de la prochaine saison, Sgt Tchamabo invite les militaires à se joindre à eux. « Nous sommes ouverts à accueillir autant des joueurs qui ont de l’expérience que d’autres qui aimeraient commencer su soccer. »

Pour vous joindre aux Patriotes

Sergent Alcide Tchamabo de la 51e Ambulance de campagne.

Sergent Alcide Tchamabo (à gauche) et l’équipe des Patriotes lors de sa victoire de la coupe de la Ligue senior mixte du Club de Soccer de Longueuil, division D2.

Photos : courtoisie