Servir - Vol.30/No.11 - 21 novembre 2024

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21 novembre 2024

Vol. 30 / No. 11

Prochaine parution

05 / 12 / 2024

Date de tombée 26 / 11 / 2024

Le 34 Regt Trans termine en 10e position à

l’exercice Noble Skywave

Les 26 et 27 octobre, 379 équipes provenant de partout sur la planète ont pris part à l’exercice Noble Skywave. Le 34 e Régiment des transmissions (34 Regt Trans) s’est avantageusement classé en 10 e position.

Garnison Saint-Jean

Bur. M-206, B.P. 100, Succ. bureau-chef Richelain QC J0J 1R0

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Tirage : Édition numérique seulement

Éditeur : colonel Mathieu Dallaire commandant GS 2 Div CA

Conseillers militaires :

• Capitaine Frédéric Thouin

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• Claude Tourville 514 252-2777 # 4993 claude.tourville@forces.gc.ca

Gestionnaire : Guylaine Fortin

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ISSN 0384-0417

Servir est une publication non officielle autorisée. Elle est publiée avec la permission du commandant du Groupe de soutien de la 2e Division du Canada. Les opinions et les points de vue exprimés ne sont pas nécessairement ceux du MDN, des FAC et des SBMFC/ Personnel des FNP. Les articles publiés dans ce journal sont la propriété de Servir Ils ne peuvent être publiés, utilisés ou reproduits sans l’autorisation du gestionnaire ou de l’auteur.

Rappelons que l’objectif de cette compétition est de développer des compétences dans les liaisons radio via la propagation d›ondes ionosphériques à haute fréquence. Chaque équipe doit tenter de joindre les équipes qui se retrouvent le plus loin possible sur la planète.

Bien que dans notre monde moderne la technologie et les satellites permettent de joindre n’importe qui n’importe où, il est important que les militaires demeurent alertes avec les émissions d’ondes à haute fréquence. Le but est d’être prêt à intervenir s’il advenait une panne majeure des systèmes de communications au pays.

Dans cette édition

Le CRFM répond présent le jour du Souvenir 19

Chypre – Une île divisée une exposition à voir à Ottawa 20

Des stationnements gratuits et réservés aux vétérans 22

Un moment de transmission et de mémoire entre générations 22

La Légion de Sherbrooke se souvient 23

Pour se souvenir de l’histoire des vétérans autochtones 23 Un hommage sur la glace 24

Le matériel militaire au fil des ans 25

Un réserviste au cœur de la jungle : le début des missions évaluées 26

L’ELFC forme des enseignants en langue seconde 30

Elise Vallée a contribué au changement de la culture organisationnelle de la 2 Div CA 32

Une nouvelle subvention pour les sportifs militaires 33

l’agenda

Profitez de Movember pour discuter de la santé des hommes 44

Le CRFM présente son projet L’Escale lors d’un forum à Winnipeg 45

L’Halloween a été célébrée en grand ! 46

Le Camp de jour Plein Soleil se classe parmi les meilleurs au pays 48

Les PSP : toujours là pour vous ! 49

L’élof Labrie représente le Canada au Championnat du monde de triathlon 51

Capt Valérie Leone termine en 1 re place en dynamophilie 51

Une heure d’activité physique par jour pour caporale-chef Carol-Ann Rochette 52

Une première place à Victoria pour Mat 1 Gouchie-Provencher 53

Nissan Versa 2024 : le chant du cygne de la voiture abordable 54

Deux premières places

Lors de l’exercice Noble Skywave 2024, l’équipe du 34 Regt Trans, qui portait le nom de Inferior Groundwave, a remporté deux catégories spécifiques. « Nous avons terminé au premier rang dans les catégories 150-400 watts et Défi SSB », indique adjudant Charles-Alexandre Cantin, adjudant des opérations au 34 Regt Trans. En tout, l’exercice compte huit catégories.

150-400 W

La compétition segmente les gagnants selon trois niveaux de puissance d’émission radio, normalement mesurés en watts (150 W et moins, 150 W à 400 W et 400 W et plus). Cette catégorie tient compte du type d’appareil radio que les équipes utilisent pour rendre le processus équitable pour les équipes ayant des capacités radio moindres en watts.

Défi SSB

Le Single-Side-Band (SSB) est une configuration de la radio. Lors du Défi SSB, les équipes doivent opérer en mode manuel pour sélectionner la meilleure fréquence. Ce défi permet plus de flexibilité et sollicite davantage les habiletés de l’équipe d’opérateurs.

Photos : Cplc Dominic Duchesne-Beaulieu – 2 Div CA
Deux membres de l’équipe : lieutenant Adrien Oger-Chambonnet et soldat Nicolas Schellenberg.
L’équipe du 34 e Régiment des transmissions avait aménagé ses installations à la garnison Montréal.

Rendre hommage

Aux quatre coins de notre région, les membres de la communauté militaire et les citoyens se sont réunis pour honorer la mémoire de ceux et celles qui ont fait l’ultime sacrifice pour assurer notre liberté. Les familles de ces militaires, dont le soutien a été inestimable, n’ont pas été oubliées.

Alors que des conflits font rage un peu partout, ces commémorations ont aussi été l’occasion de témoigner notre reconnaissance à ceux et celles qui ont choisi la profession des armes malgré tous les risques et contraintes qu’elle comporte.

Nous nous souvenons de ceux etcellesquenousavonsperdus.

Nousremercionslesvétéransquiontprotégélapaix etlesmilitairesactifsquicontinuentàladéfendre.

Noustémoignonsnotreplusgrandrespect auxfamillesquiserventdansl’ombre.

Les cérémonies

Saint-Hubert

Le 11 novembre, les Wildcats du 438e Escadron tactiques d’hélicoptères (438 ETAH) ont défilé devant leur cénotaphe, au site de Saint-Hubert, sous la Musique du 438 ETAH. Des représentants de la Légion royale canadienne 159 et des membres des familles de militaires présents ont assisté à la c érémonie. Le nouveau padre du 438 ETAH, capitaine Daniel Ungureanu, s’est adressé à l’escadron. Suite au dépôt des couronnes, deux hélicoptères ont fait un survol de la cérémonie.

Lieutenant-colonel Dominique Bertrand (commandant) et adjudant-chef Serge Boilard (adjudant-chef), déposent une couronne devant le cénotaphe du 438 ETAH.
Des membres du 438 ETAH devant le cénotaphe du 438 ETAH.
Des membres du 438 ETAH s’approchent du cénotaphe du 438 ETAH.
Photos : Cpl Laura Landry – 438 ETAH

Montréal-Est

Le 10 novembre, le Régiment de Maisonneuve s’est joint à la filiale 173 de la Légion royale du Canada pour la cérémonie. Parmi les dignitaires, on retrouvait lieutenant-colonel Adam Baxter, commandant du Régiment.

Gatineau et Aylmer

Le Régiment de Hull a participé aux cérémonies tenues le 11 novembre dans les deux municipalités. Elles étaient respectivement organisées par les filiales 33 et 58 de la Légion royale canadienne.

Photo : Facebook R de Mais
Les membres du Régiment de Hull ont fièrement paradé dans les rues de Gatineau.
Un des dormeurs du Régiment de Hull au cours de la cérémonie tenue à Aylmer.
Lieutenante-colonelle honoraire
Danièle Henkel a déposé la couronne du Régiment de Maisonneuve.

Montréal –Place du Canada

Le 11 novembre, diverses unités et organisations de la Force régulière et de la Réserve, dont le Black Watch (Royal Highland Regiment) of Canada, le Canadian Grenadier Guards, le Navire canadien de Sa Majesté Donnacona et le Quartier général de la 2e Division du Canada, étaient présentes à la Place du Canada où s’est déroulée une cérémonie en présence du premier ministre du Québec, François Legault, et de la mairesse de Montréal, Valérie Plante. La Musique des Fusiliers Mont-Royal a contribué à l’animation.

Chambly

Le 9 novembre, une cérémonie a été tenue au parc des Vétérans sur la rue Bourgogne.

Des membres des Canadian Grenadier Guards.
Des coups de canon ont été tirés pour l’occasion.
Deux membres de la Légion royale canadienne, camarade Laura Derry (à gauche) et camarade Olga Luzeski, ont déposé une couronne au nom de toutes les mères qui ont perdu un fils ou une fille au combat ou dans l'exercice de leurs fonctions.
De la Légion royale canadienne, Camarade Roland Drouillard a lu l' Acte du Souvenir.
Photos : Cplc Dominic Duchesne-Beaulieu – 2 Div CA

Trois-Rivières

Garnison Montréal

Le 11 novembre, les troupes de la garnison ont tenu une cérémonie au cénotaphe.

Une couronne a été déposée au nom du Quartier général de la 2 e Division du Canada par lieutenant-colonel

du

et adjudant-maître

Des vétérans et des citoyens étaient également présents.
Des membres du Navire
Gabriele Roselli (comman dant
QG)
Philippe Jolicoeur (G2 plans).
Photos : Cplc Dominique Allaire – 2 Div CA
Photo: Facebook NCSM Radisson

Saint-Jean-sur-Richelieu

Cette année encore, une seule cérémonie a eu lieu dans la municipalité et regroupait les troupes de la garnison Saint-Jean et du Collège militaire royal de Saint-Jean (CMR Saint-Jean). Une fois le défilé arrivé sur le site du CMR Saint-Jean, les nombreux militaires, vétérans, futurs officiers, dignitaires et citoyens se sont recueillis au cénotaphe.

Laval

Le 11 novembre, les membres du 4e Bataillon, Royal 22e Régiment ont pris part à la cérémonie tenue au cénotaphe situé près de l’école SocratesDémosthène.

La cornemuse fait partie de la tradition des cérémonies du jour du Souvenir.
Les militaires ont défilé dans les rues du centreville de Saint-Jean-sur-Richelieu avant de se rendre au Collège militaire royal de Saint-Jean.
Les membres du 4 e Bataillon, Royal 22 e Régiment ont paradé jusqu’au cénotaphe situé près de l’école Socrates-Démosthène.
Des réservistes du 4 e Bataillon, Royal 22 e Régiment ont défilé dans les rues de Laval.
Photos : Cpl Yongku Kang –Imagerie
Saint-Jean
Photo: Facebook 4 R23 eR

Lacolle et Sainte-Clothilde

Les membres de la filiale 11 Lacolle de la Légion royale canadienne ont tenu différentes activités à l’occasion du jour du Souvenir, notamment un souper auquel près de 70 personnes ont assisté.

Le dimanche, la filiale a tenu une cérémonie au cénotaphe de Lacolle réunissant des vétérans de la région et des membres du 34e Bataillon des services. Les Corps de cadets 2698 Sieur de Beaujeu, 2595 Saint-Jean et 168 Richelieu ont également participé à la cérémonie.

Hemmingford
Une cérémonie a eu lieu le 11 novembre à laquelle de nombreux militaires ont pris part, notamment des membres du Royal Canadian Hussars
Les troupes ont défilé dans le village de Lacolle.
Le cénotaphe de Sainte-Clothilde.
À Lacolle, la cérémonie a eu lieu au cénotaphe situé devant la mairie.
Le samedi 9 novembre, les membres de la filiale 11 Lacolle de la Légion royale canadienne se sont rendus au cénotaphe de Sainte-Clotilde pour y tenir une cérémonie.
Photo : Facebook Royal Canadian Hussars
Photos : Daniel Demers

Otterburn Park

Vimy

Une délégation de la branche européenne de l’Association du Black Watch c’est déplacée à Vimy pour la cérémonie du jour du Souvenir. Ses membres sont accompagnés par un aumônier de la Gendarmerie française (extrême gauche).

Le 10 novembre, la filiale 121 Auclair de la Légion royale canadienne Park a tenu une cérémonie commémorative à son cénotaphe en compagnie de militaires venus de différentes unités.

La chorale de l'école élémentaire Mountainview a chanté durant la cérémonie.

Boucherville Le 10 novembre, des membres du 34e Régiment de génie de combat se sont joint à la filiale 266 Pierre-Boucher de la Légion royale canadienne pour défiler dans les rues de la municipalité et tenir une cérémonie.

Sherbrooke

Le dimanche 10 novembre, les célébrations du jour du Souvenir ont eu lieu en présence de nombreux membres des Fusiliers des Sherbrooke et The Sherbrooke Hussars, et d’autres unités de la Réserve comme le Navire canadien de Sa Majesté (NCSM) Donnacona. Messe, parade et cérémonie au pied du cénotaphe étaient au programme.

Les musiciens du NCSM Donnacona ont joué durant la cérémonie religieuse et le défilé.
Photo : Facebook NCSM Donnacona

Saint-Hyacinthe et Drummondville

Le dimanche 10 novembre, le 6e Bataillon, Royal 22e Régiment a honoré sa devise régimentaire Je me souviens en présence des citoyens, des députés fédéraux et provinciaux, des maires, de nombreux vétérans et de corps de cadets.

Les membres du 6 e Bataillon, Royal 22 e Régiment ont marché jusqu’à la place Saint-Frédéric, située rue Brock, à Drummondville.
À Saint-Hyacinthe, la cérémonie a eu lieu face à l’hôtel de ville. Des dormeurs du 6 e Bataillon, Royal 22 e Régiment au pied du cénotaphe de la place Saint-Frédéric, à Drummondville.
Photos : Facebook 6 R22eR

Pointe-Claire

Une cérémonie a eu lieu au cimetière du Champ d’honneur national le 11 novembre.

Saint-Lambert

Le dimanche 10 novembre, des membres du 34e Bataillon des services ont participé à la cérémonie au cénotaphe.

Photos : Facebook 34 Bon Svc –Cpl Lopez Corrales
Photos : PCJ Sport Photography
Des
Collège militaire royal de Saint-Jean étaient présents.

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No us no us s o uvi e ndro ns d' e ux .

Au Fonds du souvenir nous croyons

d’une pierre tombale militaire, dû à un manque de ressources financières au moment du décès. Nous tenons notre promesse. Tout comme ils ont

Au Fonds du souvenir nous croyons en l'importance de prendre soin de ceux qui ont pris soin de nous. Notre mission vise à ce qu'aucun Vétéran ne soit privé de funérailles, d’une inhumation dans la dignité et d’une pierre tombale militaire, dû à un manque de ressources financières au moment du décès. Nous tenons notre promesse. Tout comme ils ont tenu la leur.

Au Fonds du souvenir nous croyons en l'importance de prendre soin de ceux qui ont pris soin de nous. Notre mission vise à ce qu'aucun Vétéran ne soit privé de funérailles, d’une inhumation dans la dignité et d’une pierre tombale militaire, dû à un manque de ressources financières au moment du décès. Nous tenons notre promesse. Tout comme ils ont tenu la leur.

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Au Fonds du souvenir nous croyons en l'importance de prendre soin de ceux qui ont pris soin de nous. Notre mission vise à ce qu'aucun Vétéran ne soit privé de funérailles, d’une inhumation dans la dignité et d’une pierre tombale militaire, dû à un manque de ressources financières au moment du décès. Nous tenons notre promesse. Tout comme ils ont tenu la leur.

Au Fonds du souvenir nous croyons en l'importance de prendre soin de ceux qui ont pris soin de nous. Notre mission vise à ce qu'aucun Vétéran ne soit privé de funérailles, d’une inhumation dans la dignité et d’une pierre tombale militaire, dû à un manque de ressources financières au moment du décès. Nous tenons notre promesse. Tout comme ils ont tenu la leur.

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Nos valeurs, nos libertés et la paix dans laquelle nous vivons aujourd’hui ont été rendues possibles grâce au courage, au sacrifice et à l’engagement inébranlable de ceux qui ont revêtu l’uniforme pour servir le Canada.

À travers l’histoire, plus de 118 000 de ces braves Canadiens ne sont pas rentrés chez eux et nous en avons perdu d’innombrables autres en raison de blessures liées au service.

Nous honorons la mémoire de chacun d’entre eux.

George Metcalf Archival Collection Canadian War Museum Collection d’archives George-Metcalf Musée canadien de la guerre 20020045-1906

Les farmerettes et soldats du sol honorés

À l’occasion du jour du Souvenir, Postes Canada a émis des timbres afin de souligner les contributions des farmerettes et des soldats du sol pendant les deux guerres mondiales. Ces héros et héroïnes de guerre, ici et au front, ont aidé à remplir les assiettes.

Les deux timbres rendent hommage aux jeunes hommes et aux jeunes femmes qui ont prêté main-forte pour soutenir les efforts agricoles du Canada au moment où le pays et ses alliés en avaient le plus besoin.

Pendant les deux guerres mondiales, des civils sur le front intérieur ont joué un rôle déterminant dans la production de nourriture, de munitions

et d’autres fournitures pour soutenir l’effort de guerre. Le Canada s’est retrouvé au premier plan dans la production d’aliments pour la GrandeBretagne et les troupes alliées. Il a pu accomplir cette mission grâce à différents programmes fédéraux et provinciaux qui recrutaient des jeunes pour travailler dans les champs agricoles après le départ de milliers de Canadiens pour les champs de bataille en Europe.

Les farmerettes

Pour fournir de la main-d’œuvre agricole pendant la Première Guerre mondiale, le gouvernement de l’Ontario a créé le corps des services agricoles, employant des élèves du secondaire en 1917 et 1918. Ces travailleuses sont connues sous le nom de « farmerettes ».

Pendant la Seconde Guerre mondiale, plus de 20 000 filles ont participé à une initiative semblable, appelée la brigade des farmerettes des forces des services agricoles de l’Ontario.

Les farmerettes travaillaient dans des fermes, des vergers et des conserveries jusqu’à 10 heures par jour pour produire de la nourriture pour la population canadienne et soutenir l’effort de guerre. Elles gagnaient un salaire horaire, dont une partie servait à payer leur chambre et leur pension, et apportaient leurs effets personnels, y compris leurs vêtements de travail.

Les soldats du sol

Créée par le gouvernement fédéral en 1918, l’initiative des soldats du sol recrutait des adolescents pour travailler dans les champs jusqu’à la fin de la Première Guerre mondiale. Plus de 22 000 jeunes Canadiens se sont inscrits au programme.

Les soldats du sol plantaient, cultivaient et récoltaient des fruits et des légumes. Ils faisaient la fenaison et prenaient soin du bétail. À la fin de leur mandat, ils recevaient une épinglette en bronze au moment de leur « libération honorable », souvent lors d’une cérémonie communautaire pour souligner leur contribution à l’effort de guerre.

À propos des timbres

Imprimée par Lowe-Martin, l’émission comprend un carnet de 10 timbres PermanentsMC au tarif du régime intérieur, deux plis Premier Jour officiels et un feuillet de six timbres.

Le timbre des soldats du sol est oblitéré à La Rivière, au Manitoba, une région agricole où certains participants sont allés. Le timbre des farmerettes est oblitéré à St. Catharines, en Ontario, où plusieurs farmerettes ont travaillé.

Les timbres et les articles de collection sont en vente sur postescanada.ca et dans les comptoirs postaux partout au pays.

Des soldats du sol. De jeunes garçons récoltent du lin dans un champ près de Willowdale, en Ontario, vers 1917.
Des farmerettes. Quatre membres de la brigade prennent une pause du binage des céleris à Thedford, en Ontario, en 1945.

Le CRFM répond présent

le jour du Souvenir

La population canadienne comportant environ 640 000 vétérans et vétéranes, il est de notre devoir de continuer à honorer la mémoire des hommes et des femmes qui ont servi ou qui se sont sacrifiés pour favoriser la paix depuis la fin de la Première Guerre mondiale.

Le Centre de ressources pour les familles des militaires (CRFM) a été fièrement représenté lors des parades et des dépôts de couronnes à plusieurs endroits stratégiques sur notre territoire : le 9 novembre à Chambly et à Saint-Hubert, le 10 novembre à Otterburn Park et le 11 novembre au Collège militaire royal de Saint-Jean et au Mémorial Repos de Saint-François d’Assise à Montréal. Au même titre, nous tenions à souligner le 8 novembre également, Journée des vétérans autochtones.

Myriam Dutour, travailleuse sociale au CRFM depuis sept ans, est la coordinatrice du Programme pour les familles des vétérans. Depuis son arrivée, elle a pu aider plus d’une centaine de personnes et familles, que ce soit dans la transition de la vie militaire vers la vie civile ou bien dans l’accompagnement et l’intégration de tous les jours avec les enjeux que cela comporte. D’ailleurs, une des initiatives dont elle est la plus fière est le projet L’Escale. Conçu en collaboration avec sa collègue Audrey Gallant, travailleuse sociale, il s’agit d’une fin de semaine offerte aux célibataires et aux couples en transition vers la vie civile. Pour plus de détails sur l’activité et pour toute inscription, nous vous donnons rendez-vous sur le portail du CRFM (https://crfmmfrcmtl.ca/fr/accueil).

Une autre initiative que nous tenons à souligner est la campagne qui se déroule dans plusieurs médias à travers la province, fruit de la collaboration du CRFM de la région de Montréal avec les CRFM

de Valcartier et de Bagotville. Dans un effort collectif, les équipes tiennent à sensibiliser la population aux enjeux des vétérans et se montrent, une fois de plus, disponibles pour tout support pour les militaires en transition, vétérans et vétéranes et leurs familles.

Merci aux militaires actifs et aux vétérans de servir et d’avoir servi notre pays ! Et merci aux familles d’être présentes et de faire ou d’avoir fait tous ces sacrifices.

Pour toute information, vous pouvez contacter Myriam Dutour, travailleuse sociale et coordonnatrice pour les familles des vétérans, au 450 358-7099, poste 2910.

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Chypre – Une île divisée

une exposition à voir à Ottawa

Jusqu’au 31 janvier 2025, le Musée canadien de la guerre, à Ottawa, propose une exposition temporaire soulignant le 60 e anniversaire de la mission de maintien de la paix des Nations Unies à Chypre. Elle porte sur une des plus longues missions canadiennes de maintien de la paix.

L’exposition met en lumière les expériences de plus de 30 000 militaires du Canada qui ont joué un rôle important dans le maintien de la paix sur l’île entre 1964 et 1993. Andrew Burtch, historien spécialiste de la période post1945 au Musée canadien de la guerre, explique que l’exposition est composée de photographies historiques et d’une présentation audiovisuelle captivante intitulée Chypre – Une île divisée « Nous avons voulu illustrer les expériences et les récits personnels de militaires canadiens qui ont été déployés à Chypre. L’exposition met l’accent sur leurs contributions à la mission de maintien de la paix et sur les liens qui perdurent depuis la fin des hostilités. »

Pour l’historien, il était important d’expliquer les origines du conflit. « Pour cela, nous expliquons l’importance que Chypre a pour les opérations militaires contemporaines. Située entre les continents africains et asiatiques, cette île est un endroit des plus stratégiques d’un point de vue militaire. »

Rappelons que c’est à la suite de l’invasion turque de Chypre en juillet 1974, qui a conduit à l’occupation de 38 % du territoire chypriote et à sa partition, que l’Organisation des Nations Unies (ONU), y compris une représentation du Canada, a commencé à assurer une présence sur l’île située en pleine mer Méditerranée.

Cette exposition examine les origines de la mission, les premiers efforts de maintien de la paix pour stabiliser Chypre et la crise intense de 1974, au cours de laquelle les militaires du Canada ont négocié des cessez-le-feu, évacué des personnes et rétabli l’ordre au milieu des combats. « Cet été-là, deux militaires du Canada ont perdu la vie et 17 autres ont subi des blessures. »

M. Burtch mentionne que Chypre reste un lieu de mémoire pour les personnes qui y ont servi, ainsi qu’une plaque tournante pour les opérations contemporaines. « L’île a entre autres servi de point de passage pour les militaires du Canada rentrant de la guerre d’Afghanistan. Ils y ont fait escale afin de décompresser avant leur retour au pays. »

À Chypre, des membres du Lord Strathcona’s Horse Regiment effectuent une patrouille de reconnaissance.
Andrew Burtch, historien spécialiste de la période post-1945 au Musée canadien de la guerre.
Photo : Ministère de la Défense nationale / Bibliothèque et archives Canada / 4235973
Pour obtenir des détails sur l’exposition
Des membres du Royal Canadian Horse Artillery à Chypre.
Photo : Ministère de la Défense nationale / Bibliothèque et archives Canada / 4235917

Des stationnements gratuits

et réservés aux vétérans

Au Québec, une dizaine de municipalités permettent aux vétérans de stationner gratuitement dans leurs rues. Pour se prévaloir de ce privilège, les véhicules des militaires (retraités, mais également actifs) doivent être munis de la plaque d’immatriculation des vétérans, émise par la Société de l’assurance automobile du Québec.

Les villes participantes sont :

• Cowansville

• Granby

• Louiseville

• Magog

• Saint-Hyacinthe

• Saint-Jean-sur-Richelieu

• Saint-Jérôme

• Sherbrooke

• Trois-Rivières

• Val-d’Or

• Victoriaville

Depuis quelques années, on retrouve aussi dans divers stationnements de commerces et bureaux privés des places réservées aux vétérans. Ces places sont entre autres identifiées par un coquelicot peint sur le sol ainsi qu’une petite affiche portant la mention Stationnement réservé aux vétérans

Pour obtenir une plaque

Un moment de transmission et de mémoire entre générations

| Les Fusiliers Mont-Royal

Le 11 novembre, caporal (ret.) Claude G. Lalonde, vétéran de la Seconde Guerre mondiale, âgé de 105 ans, et caporal Martin Tanguay, mitrailleur aérien des Fusiliers Mont-Royal et chef au Service de sécurité incendie de Saint-Lazare, se sont rencontrés pour partager un instant empreint de respect et d’émotion.

Leurs échanges en cette journée de commémoration ont été un rappel poignant de la bravoure et du sacrifice de ceux et celles qui ont servi et qui continuent de servir notre pays.

À vous, merci de tout cœur.

Photo : Stéphane Brunet

La Légion de Sherbrooke se souvient

Le 9 novembre, la filiale 10 John Samuel Bourque de la Légion royale canadienne a tenu un souper afin de souligner le jour du Souvenir. Près de 90 personnes y ont pris part et le cornemuseur Sylvain Ross a agrémenté l’événement avec ses musiques de circonstances.

Pour se souvenir de l’histoire

des vétérans autochtones

L’histoire des militaires autochtones est étroitement liée à l’histoire du Canada. La télé de Radio-Canada propose un documentaire sur l’importance de la participation des Autochtones au cours des deux guerres mondiales et de la guerre de Corée.

Bien qu’exemptés de la conscription, près de 10 000 Autochtones de toutes les communautés – des Métis, des membres des Premières Nations, des Inuits – ont combattu sous le drapeau canadien. Pour la seule Grande Guerre, plus de 4 000 d’entre eux se sont enrôlés, ce qui, proportionnellement, représente un engagement plus important que celui de leurs compatriotes non autochtones. Dans certaines régions, c’est un homme sur trois aptes au combat qui s’est porté volontaire.

Dans les tranchées, Autochtones et autres Canadiens ont combattu d’égal à égal. Cependant, c’est à leur retour au pays que ces soldats autochtones sont victimes d’injustice et de discrimination. Ils sont renvoyés dans leurs communautés sans aucune forme de compensation et n’ont pas accès aux programmes offerts aux anciens combattants, comme l’octroi de terres de la Couronne ou de prêts à taux préférentiel, à moins de renoncer à leur statut d’Indien.

Ils devront patienter jusqu’en 1995, soit 50 ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, pour être enfin autorisés à déposer des couronnes, le jour du Souvenir, au Monument commémoratif de guerre du Canada pour honorer leurs camarades décédés.

Après avoir attendu pendant des décennies des excuses publiques pour les injustices et les mauvais traitements qu’ils ont subis à leur retour d’Europe et de Corée, les vétérans autochtones ne les obtiendront officiellement du gouvernement du Canada qu’en 2003, en même temps que des indemnisations.

Pour visionner le documentaire
Photo : capture d’écran
De gauche à droite : capitaine Alain Houle (aumônier humaniste), Clément Jacques (président honoraire de la filiale) et son épouse Danielle Cardin, François Sylvestre et son épouse Élisabeth Brière (députée fédérale de Sherbrooke), colonel Martin Barrette (invité d’honneur), Daniel Gosselin (2 e vice-président de la filiale), Sonia Lauzon et son époux Jean-Pierre Lemelin (1 er vice-président de la filiale).

Un hommage sur la glace

Le 8 novembre, dans le cadre de la Semaine des Vétérans et à l’approche du jour du Souvenir, le 6e Bataillon, Royal 22e Régiment a eu l’honneur d’être invité au match de l’équipe Le Bataillon de Saint-Hyacinthe LNAH, de la ligue Nord-Américaine de hockey. L’activité a eu lieu au Stade Louis-Philippe Gaucher de Saint-Hyacinthe.

Caporal Jonathan Benoît a interprété La Sonnerie aux Morts à la trompette ainsi que le Réveil. L’équipe de commandement a par la suite procédé à la mise au jeu officielle.

Le commandant du 6 R22 eR, lieutenant-colonel Sébastien Campagna, et adjudant-maître Vincent Rodier, sergent-major, ont procédé à la mise au jeu protocolaire. Photos : Facebook 6 R22 eR
Les interprétations à la trompette du caporal Jonathan Benoit ont été acclamées par la foule.

Le matériel militaire au fil des ans

Chaque équipement ou véhicule présenté dans le cadre de cette chronique est exposé

au gouvernement britannique. Les bénévoles qui conduisent ces cantines serviront plus de 7,5 millions de repas durant la guerre.

L’entreprise R. H. Patterson & Co. Ltd., concessionnaire Ford à Newcastle upon Tyne, en Angleterre, qui a adopté ce fourgon, existe encore aujourd’hui.

Les Amis du Musée canadien de la guerre ont aidé à financer l’acquisition et la restauration du véhicule, en plus d’avoir consacré temps et main-d’œuvre à ce projet.

Un réserviste au cœur de la jungle

Le début des missions évaluées

| Sergent Quentin Szumski, Fusiliers Mont-Royal, et Servir

N.D.L.R. L’hiver dernier, sergent Quentin Szumski a séjourné pendant huit semaines en Guyane française pour effectuer le stage Jaguar, un stage de commandant de peloton (PON) en milieu équatorial. Donné par le 3 e Régiment étranger d’infanterie (3 REI) de la Légion étrangère, ce stage se classe parmi les plus difficiles au monde. Servir publie ici la troisième partie de son récit.

Nous entamons la T2, c’est-à-dire la phase combat. Nos salles de classe étant devant la lisière de la jungle, nous avons commencé par les leçons sur les manœuvres tactiques, suivies des pratiques en direct. Presque quotidiennement, nous avions des cours de C4 (le cours de combat sans arme français) à saveur Légion. Un bon deux heures d’entraînement pour se réveiller, rien de mieux pour commencer une bonne journée après une nuit passée dans le clos !

Photos :
Sergent Quentin Szumski (à gauche) et son binôme, après la synthèse de combat sans arme. « On a dû se battre l’un contre l’autre lors des deux derniers rounds de combats. Au fil des semaines du stage, nous avons développé une très forte amitié. »
Sergent Quentin Szumski

Une fois la matière passée, les missions évaluées ont commencé sous le même format de procédure de bataille que lors de nos cours de carrière. La seule différence : il n'y a pas de blocs d’heures précises alloués à chaque candidat. Tu peux avoir une mission d'une demi-journée ou d'une journée, selon le verbe de mission et les déplacements à faire. À cause de la barrière linguistique, seuls les francophones (les Français, moi-même et le Belge) ont agi à titre de commandant de peloton, à l’exception des deux officiers des forces spéciales espagnoles qui ont pu faire leur mission dans leur langue.

J'ai passé mon évaluation de commandement sur une embuscade délibérée d’une section ennemie patrouillant sur un sentier. On a aussi effectué des champs de tir bushlanes live progressifs avec des cibles semblables à nos Lockheed Martin, et du tir de nuit avec lunettes de vision nocturne. De façon progressive, nous les avons commencés en trinôme pour atteindre un niveau avec plusieurs sections incluant simulations de blessés et booby trap.

La phase combat : presque chaque jour les stagiaires avaient des cours de combat sans arme.

avec une insertion en pirogue, suivie d’un long parcours à pied et d’une extraction sous contact en pirogue avec notre réponse en tir réel. À aucun moment nous ne devions nous retrouver avec un enrayage causé par un chargeur vide. Il fallait toujours faire une vérification de chargeur ou une transition avec le 9 mm avec une réponse en tir réel.

Nous allons subir les mauvais traitements de notre ennemi

Le gros bloc suivant a été le module SERE Bravo (Survie, Évasion, Résistance et Extraction). Il s’agissait d’une simulation de patrouille perdue en territoire ennemi. L’exercice a commencé par une procédure de bataille (un ordre de mission) jusqu’au déploiement en pirogue. Ensuite, les instructeurs nous ont inspectés et nous ont laissé l’équipement minimal : une bouteille d'eau vide, un briquet, un kit de survie, un hamac tactique, un coupe-coupe (machette), une ration de survie et nos armes. Une fois partis, on s’est fait embusquer sur les pirogues. Chaque section a dû rejoindre plusieurs points d'extractions, dispersés sur de longues distances, qui ont été compromis et surveillés par l’ennemi pendant trois jours.

Pendant tout ce temps, nous mangions des morceaux de notre ration de survie, en soupe, que nous partagions le soir. Le deuxième jour, nous sommes tombés sur une tortue. Cela apporte un peu de réconfort, mais c’est très peu nourrissant pour une dizaine de personnes. Sans compter le goût peu extraordinaire. Le troisième jour, nous avons trouvé un paquet de semoule d'ail, un oignon et des sachets de sucre dans un abri d'instruction en pleine jungle. La chance nous a apporté une collation de fortune. Lors du dernier point d'extraction, dans un village "abandonné" servant au trafic de nourriture par les orpailleurs, nous avons réussi à faire du chantage avec le gardien des lieux pour avoir une boîte de lentilles et un peu de riz. Ce fut la fin de la partie survie. La partie capture de l’exercice commençait !

La phase combat : lors d’une mission évaluée, les stagiaires devaient tirer à bord d’une pirogue.

maximal. Un par un, nous nous sommes fait interroger. Nous avons suivi les procédures de capture de l’OTAN et nous avons été remis dans le conteneur.

Environ une à deux heures plus tard, on nous a déplacés en haut sur le camp. On nous a fait faire des tours, prendre des positions inconfortables et l’on a rapidement vu le médecin pour une vérification rapide de notre état de santé après les trois jours de survie. Ensuite, on nous a emmenés dans un garage pour expérimenter la position que j’ai baptisée le dauphin mort. Nous étions allongés sur le bras et la hanche du même côté, notre corps faisant un arc de cercle avec l’autre bras dans le dos. Cela a duré assez longtemps pour qu’on se demande si notre bras allait survivre !

Pour finir, on nous a installés en position assise, sans support et menottés à un collègue. J’estime que nous sommes restés comme ça un minimum de six heures. Pour nous empêcher de dormir, nos ravisseurs aimés nous ont versé des verres d'eau froide dessus ou nous ont arrosés au tuyau.

Mon manque de flexibilité a encore plus amplifié la souffrance de mes jambes, mes fesses, du bas de mon dos. La peau de mes mains était complètement fripée et j’avais un début de mycose sur le postérieur. L'ennemi nous a offert une gorgée d'eau à deux reprises durant la nuit et un petit biscuit comme déjeuner. À 5 h 30, nous avons entendu de la musique enregistrée, des chants légionnaires, en provenance du centre. Merci pour le repère temporel ! Environ une heure plus tard, on nous a entassés dans

dans la rivière. On nous a emmenés dans un village et l’on nous a transmis un autre point d’extraction à pied, à trois kilomètres à vol d’oiseau. Cela nous a pris cinq heures, sans aucun équipement, sans eau ni nourriture pour rester dans l’esprit de l’exercice.

La synthèse finale de combat sans arme

Immédiatement après l’extraction finale du SERE Bravo, nous sommes revenus au Centre d'entraînement en forêt équatoriale (CEFE). Nous avons grignoté ce qui se trouvait dans nos sacs pendant qu’on s'équipait pour la synthèse finale de C4 (combat sans arme) avec rucksack, ce qui correspond à la 4e journée du scénario. Le tout a commencé par une course de la plage vers la pente abrupte qui mène au centre, suivie de stations d’exercice physique, de mises en situation et des combats finaux. À certaines stations, quelques staffs se sont amusés à nous donner des coups pleine puissance pour essayer de nous mettre K-O. Personnellement, n’ayant pas de protecteur buccal, je suis resté debout, mais j’ai eu mal aux dents.

Une fois l’exercice terminé, place au réconfort : pour le souper, les instructeurs nous ont amené une soupe faite maison et du jus de fruits.

Dans la prochaine édition de Servir : la dernière étape du stage Jaguar

Pour lire les deux premiers chapitres du récit de sergent Szumski

Quelques constatations :

• Ce n’est pas tous les pays qui investissent dans les compétences de soldat de base de leur officier. C’est dur de garder son sangfroid avec certains candidats du stage qui n’ont pas conscience d’être dangereux avec les arcs de leurs armes.

• C’est une phase très axée sur le leadership, le commandement et la prise d’initiative. La plupart des étrangers qui ne comprennent pas la langue ne s’impliquent presque pas.

• La fatigue commence à être chronique.

• On saute souvent des repas à cause des missions et on devient complètement accro aux aliments sucrés dans les rations.

Synthèse de combat sans arme : sergent Quentin Szumski (à gauche, avec le sac à dos et le couteau) répond à une agression par surprise.
La phase de combat : les stagiaires durant l’évaluation de traverse de coupures humides en peloton (la traverse de plan d’eau).

L’ELFC forme des enseignants en

langue seconde

| ELFC – Dét Saint-Jean

À la garnison Saint-Jean, depuis janvier 2023, l’École de langues des Forces canadiennes (ELFC) – Détachement Saint-Jean offre un nouveau programme dans le cadre du Programme d’instruction et de coopération militaires (PICM). Il s’agit du Cours de formation pour professeurs de langues (CFPL), qui vise à former une douzaine d’étudiants étrangers afin que de retour dans leur pays, ils puissent à leur tour enseigner une langue seconde aux militaires de leur unité d’appartenance.

Venus de Colombie, Mongolie, Ukraine, Tunisie, Maroc et d’autres pays, les étudiants enseignent déjà dans leur pays. Ils sont encadrés par Mme Katherine Barrett, chef d’équipe, Mme Patricia Rokas et Mme Yordanka Garkova, enseignantes au PICM. Pendant leur séjour, ils se familiarisent avec la méthodologie, la grammaire pédagogique et les accords de normalisation de l’OTAN (connus en anglais sous l’acronyme STANAG). Les élèves observent les enseignants dans les salles de classe et participent à l’enseignement en équipe. Leur séjour au Canada se terminera en décembre.

« Nous avons dû monter un tout nouveau programme pour leur apprendre les techniques de base de l’enseignement d’une langue

seconde », explique Katherine Barrett. « L’ELFC –Détachement Saint-Jean possède plus de 50 ans d’expérience en enseignement des langues secondes aux militaires canadiens et près d’une trentaine en enseignement aux militaires étrangers. » Pour l’instant, les étudiants qui suivent le CFPL sont formés pour enseigner l’anglais.

L’équipe de professeurs responsables de ce nouveau programme est fière de voir les progrès des étudiants. « Ils sont doués et se débrouillent très bien. Notre approche, qui inclut des sorties et activités culturelles, les rapproche les uns des autres et enrichit leur expérience », conclut Mme Barrett.

L’expérience qui a changé ma vie dans l’enseignement et au-delà

| Irina Asylharaieva, étudiante CFPL

N.D.L.R. L’auteure suit le Cours de formation pour professeurs de langues (CFPL) donné par l’École de langues des Forces canadiennes (ELFC) – Détachement Saint-Jean. Elle est une citoyenne ukrainienne qui enseigne l’anglais dans les forces armées ukrainiennes. En cette période de guerre, la connaissance de l’anglais est essentielle pour les membres des forces armées ukrainiennes, car la formation donnée par les pays de l’OTAN se déroule en anglais.

Ils participent au Cours de formation pour professeurs de langues. De gauche à droite, derrière : Mme Patricia Rokas (enseignante du CFPL), Capt Odai Al-Fukha (Jordanie), Mme Yordanka Garkova (enseignante du CFPL), Capt Pamela Leonor Ortiz Villafuerte (Pérou), M 2 Bryan Enrique Caraballo Garcia (Colombie), Mme Yuliia Hrynova (Ukraine), Capt Alexis Alcides Castillo Callahui (Pérou). Front row : 2 Sgt Nataly Martínez Roncancio (Colombie), Mme Natia Ivanelashvili (Géorgie), Mme Javzanpagam Nergui (Mongolie), Capt Laith Abuzenah (Jordanie), Mme Lia Beraia (Géorgie), Mme Irina Asylharaieva (Ukraine) et Mme Katherine Barrett (enseignante du CFPL).
Photo : M. Danis Leclerc

Dès que j’ai rejoint le CFPL au Canada, j’ai senti qu’il s’agirait de quelque chose de spécial. Pourtant, je n’aurais jamais pu prédire à quel point ce programme allait façonner la nouvelle personne que je suis, non seulement en tant qu’enseignante, mais aussi en tant que personne. Ce que je considérais au départ comme un cours professionnel s’est rapidement transformé en une expérience qui a changé ma vie, remplie d’idées, d’amitiés et de moments inoubliables qui ont transformé ma compréhension de ce que cela signifie d’être un bon enseignant.

Le CFPL ne consiste pas simplement à apprendre de nouvelles techniques ou théories, mais à remettre en question tout ce que je pensais savoir sur l’enseignement. Nous avons exploré des méthodes que je n’avais jamais rencontrées auparavant, comme la méthode silencieuse et l ‘approche inductive. Il ne s’agissait pas seulement de concepts abstraits, mais d’outils qui ont remodelé ma philosophie de l’éducation. Mieux encore, nous avons eu la chance de mettre ces outils en pratique et de voir s’ils fonctionnaient vraiment. J’ai appris que l’enseignement ne consiste pas seulement à transmettre un contenu, mais aussi à aider les élèves à trouver leur propre compréhension. Chaque trimestre m’a apporté une nouvelle clarté, et ces idées constituent désormais le fondement de ma nouvelle idéologie d’enseignement.

L’un des aspects les plus gratifiants de cette expérience a été les personnes remarquables que j’ai rencontrées à la garnison Saint-Jean. Mes mentors au CFPL ne sont pas seulement d’excellents enseignants, ils sont des exemples de ce que signifie vraiment être passionné par ce que l’on fait. Leur expertise et leur dévouement sont une pure source d’inspiration. Et mes pairs, des enseignants du monde entier, m’ont apporté des

perspectives et des histoires uniques. Ils sont rapidement devenus plus que de simples camarades de classe. Ensemble, nous avons créé une famille CFPL. Nous avons ri, appris et grandi ensemble. Nous avons partagé non seulement nos connaissances, mais aussi notre passion et notre amour de l’enseignement. Nous avons éclairé le chemin de chacun pour nous aider à devenir de meilleurs éducateurs.

Si les sessions en classe ont été extrêmement enrichissantes, certains des meilleurs souvenirs sont nés du temps passé à l’extérieur de la Méga. Explorer les magnifiques paysages du Canada, passer du temps ensemble, partager des repas et découvrir nos cultures respectives nous a rapprochés. Cela m’a appris que l’éducation va au-delà de tout programme formel. Elle se trouve dans chaque conversation, dans chaque expérience partagée, dans chaque sourire de soutien d’un pair ou d’un mentor. Le CFPL ne m’a pas seulement aidée à devenir une meilleure enseignante, il m’a montré l’importance de l’unité, de l’empathie et de l’acceptation de points de vue différents. Pour quelqu’un qui pensait autrefois qu’il n’y avait plus grandchose à faire pour m’impressionner, le CFPL a dépassé toutes mes attentes.

Avec le recul, je retiens une citation : « L’éducation ne consiste pas à remplir un seau, mais à allumer un feu ». Le CFPL a allumé en moi un feu que je croyais éteint. Pour moi, le feu est synonyme de passion pour continuer à grandir, à apprendre et à inspirer mes élèves de la même manière que mes mentors m’ont inspirée ici. J’espère que chaque enseignant aura la chance de vivre une telle expérience, car ce n’est que dans ce genre d’expérience que l’on peut comprendre le véritable esprit de l’enseignement.

Elise Vallée a contribué au changement de la

culture organisationnelle de la 2 Div CA

Elise Vallée, officière des plans et programmes en ressources humaines à la 2 e Division du Canada, a récemment reçu un hommage dans le cadre de la 23 e cérémonie de la Mention d’honneur commémorative Liz Hoffman.

Cette prestigieuse mention d’honneur reconnaît les membres des Forces armées canadiennes (FAC), les employés civils, les membres de leur famille et d’autres membres de la communauté de la Défense qui se dépassent pour résoudre des défis difficiles, apportant ainsi des changements positifs durables au sein du ministère de la Défense nationale (MDN) et des FAC.

Elise Vallée avoue avoir été très surprise de sa mise en candidature pour obtenir cet hommage. « Je ne savais rien de cette initiative prise par l’équipe de commandement de la 2e Division du Canada (2 Div CA) », mentionne-t-elle.

Elle est très fière du dénouement. « Cette reconnaissance du travail accompli, je la partage toutefois avec les membres actuels et passés de mon équipe à qui j’aime donner le nom de La Meilleure Équipe Ce sont eux qui ont mis en place les idées et accompli le travail de terrain. »

Plusieurs réalisations

Lors de la présentation du prix, un texte composé par major Sylvain Rhéaume, du Quartier général de la 2 Div CA, a été lu afin de souligner le dévouement d’Elise Vallée à transformer la 2 Div CA en un environnement juste, équitable et sain. « Au cours des 32 dernières années, le leadership d’Elise et sa reconnaissance de l’importance des initiatives en santé mentale ont conduit à la création de programmes qui répondent aux enjeux pressants au sein de la 2 Div CA. »

Le texte rappelait aussi que pendant la pandémie de COVID-19, Mme Vallée a élaboré un guide complet pour aider les gestionnaires à soutenir leurs équipes. « Elle a également produit un ensemble de ressources pour aider les membres des Forces armées canadiennes travaillant dans des maisons de soins de longue durée. »

En 2023, Elise Vallée a collaboré avec le Théâtre des petites lanternes pour présenter une pièce axée sur la blessure de stress opérationnel. « Cette production a permis de briser les préjugés et d’encourager les discussions parmi les leaders communautaires pour soutenir les personnes touchées par la blessure de stress opérationnel. »

L’engagement de Mme Vallée en faveur de l’inclusivité et de l’équité a été aussi été relevé. « C’est impressionnant de savoir qu’elle a produit deux publications pour sensibiliser le personnel aux expériences des

minorités visibles et des personnes avec handicap. Cela a considérablement renforcé la compréhension et l’engagement de ses collègues en faveur de la diversité au sein de leur division. »

Maj Rhéaume a terminé en indiquant que l’expertise d’Elise Vallée en matière d’analyse comparative entre les sexes plus (ACS Plus) l’a amenée à coordonner une Journée annuelle de sensibilisation à la transidentité. « Cela a joué un rôle crucial dans l’éducation de la communauté et de la chaîne de commandement. Cela a aussi favorisé un environnement plus inclusif et assuré que les politiques soutiennent tous les membres de la communauté des Forces armées canadiennes. »

Qui sont-elles ?

Elise Vallée est détentrice d’un baccalauréat en Relations industrielles de l’Université Laval et d’un certificat en Santé et sécurité au travail de l’Université de Montréal. Elle possède plus de 32 années d’expérience dans le domaine des ressources humaines au sein du Ministère. Elle a travaillé tant au niveau tactique et opérationnel au 5e Bataillon de services à Valcartier qu’au niveau stratégique au Quartier général de la 2e Division du Canada à Montréal où elle occupe actuellement le poste d’officier des plans et programmes des ressources humaines civiles et militaires.

Liz Hoffman était une enquêtrice du bureau de l’Ombudsman qui avait un sentiment de justice très profond et exhalait une force sans pareil pour obtenir des changements positifs. Cette mention d’honneur nous permet de reconnaître des personnes de la communauté de la défense qui, tout comme Liz, se dévouent à aider les autres et à faire une différence.

Les trois récipiendaires de la Mention d’honneur commémorative
Liz Hoffman. De gauche à droite : Jenn McStravick, Kristina Davis, représentant la Natasha’s Wood Foundation , et Elise Vall é e.
Photo : courtoisie

Une nouvelle subvention

pour les sportifs militaires

Le programme des sports des Services de bien-être et moral des Forces canadiennes vient de lancer un projet pilote de subventions afin de soutenir les militaires qui pratiquent des sports à l’extérieur du programme des Forces armées canadiennes. En voici les grandes lignes !

Le nouveau Programme de subvention de soutien à la participation sportive vient remplacer la subvention connue sous le nom « OUT-SERVICE ». Il permet aux militaires de compétitionner ou d’élargir leurs connaissances en lien avec leur sport que ce soit au niveau local ou national. Même les membres déployés y ont accès !

Ce programme de subvention apporte plusieurs bénéfices à la communauté militaire comme :

• Accroitre la participation sportive dans divers sports afin de contribuer à un mode de vie sain et actif, tout en favorisant le mieux-être mental, social et physique des militaires ;

• Fournir un soutien financier pour participer à des compétitions sportives civiles, et supporter l’apprentissage et le perfectionnement en matière de sport ;

• Contribuer au développement des compétences militaires que sont le leadership, le travail d’équipe, la discipline et la résilience.

Qui est admissible ?

• Les membres de la Force régulière et de Réserve ;

• Les membres reconnus et soutenus en service ;

• Les militaires dont l’Évaluation FORCE est valide ;

• Les militaires n’ayant aucun antécédent disciplinaire au sein du programme des Sports.

Maintenant, parlons d’argent !

Quelques membres de la Région Montréal ont déjà utilisé la subvention sportive. Ils pratiquent diverses disciplines, à différents niveaux, et ce, à travers le Canada. Ils sont notamment adeptes de dynamophilie, de course à pied, de camogie, d’escrime et de natation.

La subvention peut servir à défrayer :

• Les coûts d’inscription aux ligues et aux compétitions

• Une partie des frais de transport et d’hébergement

• Les frais de certification

• Les coûts reliés au perfectionnement professionnel

• … Et plus encore !

Comment faire une demande ?

Qu’il s’agisse d’un événement sportif, d’une formation ou d’un cours, le processus demeure le même.

Une fois que votre inscription est confirmée, vous devez remplir la demande de subvention et la transmettre au département des Sports militaires au moins 30 jours avant la date de l’événement. Cette période de temps nous est nécessaire pour réviser votre demande et l’acheminer au palier décisionnel approprié.

Vous aimeriez savoir si votre demande de subvention est éligible ? Vous voulez savoir comment soumettre votre demande ? Vous avez des questions ? N’hésitez pas à communiquer avec le département des Sports militaires à SvcOpsSportsMilitairesRegionMontreal@forces.gc.ca.

Le programme sera en vigueur jusqu’au 7 mars 2025. Ne tardez pas à identifier les activités auxquelles vous souhaitez participer et  soumettez-nous votre demande !

Pour obtenir tous les détails sur le Programme de subvention

Vanessa Mc Alpine invite les militaires à communiquer avec elle s’ils désirent plus d’information sur le programme de subvention.

Plus de 280 participants à la Journée du sport des FAC

Le 25 octobre, la Journée du sport des Forces armées canadiennes (FAC) a été un franc succès. Aux garnisons Saint-Jean et Montréal, militaires et employés civils de la Défense (fonction publique et fonds non publics) ont répondu en grand nombre à l’invitation des Programmes de soutien du personnel (PSP).

« Les gens des différentes unités ont pu s’amuser dans un contexte amical et jovial », explique Vanessa Mc Alpine, coordonnatrice des Sports militaires de la région de Montréal. À la garnison Saint-Jean, il y a eu des matchs amicaux de basketball, de volleyball et de hockey-balle ainsi que du grappling, du taï-chï et du tir à l’arc. À Montréal, les participants ont pu faire du grappling, du pickleball, du spikeball ou disputer des matchs de volleyball et de basketball.

Elle rappelle que l’objectif de cette journée spéciale était de souligner l’importance de la pratique sportive dans le cadre d’une vie saine et équilibrée. « Cela nous a aussi permis d’amener de nouveaux sports à l’essai, tels que le grappling, le pickleball et le tir à l’arc. »

Elle termine en remerciant tous les participants et les membres du personnel qui ont permis la réalisation de cette journée. « C’est une belle collaboration entre les départements des PSP, l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes et d’autres unités qui ont fait de cette matinée un succès. »

Mathieu Boudreau, spécialiste de la promotion de la santé, et Pascal Raymond, moniteur en conditionnement physique et sport, étaient présents à la garnison Saint-Jean pour offrir aux sportifs des breuvages et collations.
Les adeptes de basketball en ont profité pour disputer un match amical.
Le spikeball est un sport de plus en plus populaire auprès de la communauté militaire.
Quoi de mieux pour la relaxation qu’une séance de taï-chï.
Photos : Cpl Youngku Kang – Imagerie Saint-Jean et Cplc Dominic Duchesne-Beaulieu – QG 2 Div CA

Valider ses instructions de retenues d’impôt à la source

Dans une chronique passée, Transition de carrière et finance : ajuster les retenues d’impôts à la source, je vous avais expliqué que, dans votre trousse de transition de carrière, se trouvent deux formulaires à compléter pour donner vos instructions de retenues d’impôts à la source sur les versements de votre pension.

Après avoir complété et envoyé ces formulaires - le TP-1015 pour les montants additionnels d’impôt à retenir au provincial et - le TD 1 pour ceux au fédéral, il est très important de vérifier si vos instructions ont bien été appliquées. En vous assurant que l’impôt additionnel demandé a bien été retenu, vous éviterez d’avoir à payer un montant d’impôt résiduel important lorsque vous produirez votre déclaration de revenus.

Pour faire cette vérification, je vous recommande de consulter le relevé de paiement par dépôt direct de votre pension des Forces 60 jours après avoir effectué votre demande de retenue supplémentaire. Sur ce relevé, les retenues mensuelles pour le fédéral et le provincial seront inscrites dans la section «autres retenues».

Pour déterminer votre retenue annuelle, vous devez multiplier ces montants par 12. Vous pourrez ainsi analyser si l’écart d’impôt qui n’était pas encore retenu a bien été comblé. Idéalement, la perception via les retenues à la source doit être égale à votre montant d’impôts payable chaque année.

Il est important de vous assurer qu’il n’y a pas d’erreur. Autrement, vous aurez à composer avec des répercussions financières importantes après votre déclaration de revenus.

Lorsque les changements auront été apportés et que les retenues correspondront bien à votre impôt, vous n’aurez plus besoin de repasser par ce processus. Toutefois, si vous avez, dans le futur, plusieurs feuillets T-4, parce que votre situation professionnelle change, il faudra alors revalider le montant de vos retenues à la source.

Comme ces éléments de gestion financière peuvent sembler compliqués, il est judicieux de vous faire accompagner par votre conseiller qui vous aidera à régulariser votre situation vis-à-vis du paiement du montant juste d’impôts.

Directeur général

À la garnison Montréal, le grappling a attiré un bon nombre de sportifs.
Les participants ont pu essayer le tir à l’arc intérieur à la garnison Saint-Jean.
Le grappling est l’une des activités sportives mises de l’avant cette année par les Programmes de soutien du personnel.
Michael Maillet, moniteur en conditionnement physique et sport, Marc-André Déry, coordonnateur du conditionnement physique, du sport et du loisir, et Pierre-Alexandre Gervais, moniteur en conditionnement physique et sport, étaient parmi les organisateurs des activités à la garnison Montréal.

CCMTDN

soyons généreux

Vos activités de collecte de fonds

Vous aimeriez annoncer une activité de collecte de fonds ou en faire le compte-rendu ? Écrivez-nous à servir@forces.gc.ca

Nouveau spectacle du PSP Band

Vendredi 6 décembre – Garnison Saint-Jean

Depuis quatre ans déjà, des employés des Programmes de soutien du Personnel organisent un dîner-concert au profit de la CCMTDN. Formé de Pascal Vincent, gestionnaire supérieur adjoint (guitare et voix) ; Caroline Boucher, spécialiste du reconditionnement (guitare et voix) ; Jean-Philippe Daoust-Guernon, coordonnateur des installations (basse) ; Yves Bélanger, journaliste (voix) ; et Sylvie Laroche, conjointe de Pascal Vincent (voix), le PSP Band vous invite à apporter votre lunch au mess O’Mega et à chanter avec eux de 11 h 30 à 13 h 30. Au programme, des chansons françaises et anglaises dont vous pourrez télécharger les paroles !

Frais d’entrée : un don minimal de 5 $. Si vous n’êtes pas employé de la Défense, communiquez avec yves.belanger@forces.gc.ca avant le 1er décembre pour faciliter votre entrée sur la garnison.

Pour vous sucrer le bec

Jusqu’au 9 décembre –Garnison Saint-Jean

Les fameuses et délicieuses tartes au sucre, cuisinées par sergent François Pomerleau de l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes, sont de retour. Vendues 15 $, vous pouvez les commander en écrivant à francois.pomerleau@forces.gc.ca

Repas thématiques

Jusqu’au 3 décembre – CMR Saint-Jean

Les organisateurs de la CCMTDN du Collège militaire royal de Saint-Jean proposent des repas thématiques aux employés civils de la Défense (fonction publique et fonds non publics) et aux militaires. Servi entre 11 h 30 et 12 h 30, chaque repas coûte 10 $ et l’activité a lieu à la salle Grand Fort du pavillon Dextraze. Les organisateurs ont pour objectif d’amasser 1000 $.

Les prochains dîners

26 novembre

Demi-côtes levées avec pomme de terre au four garnie, salade de chou crémeuse et pudding chômeur

3 décembre

Poulet piri piri avec frites de patates douces, haricots verts et verrine de ganache au miel et caramel salé

Ils amassent 520 $ avec leur vente de pâtisseries

À la garnison Saint-Jean, le jour de l’Halloween, il y a eu une vente de pâtisseries maison dans la rotonde de la Méga. Les desserts avaient été préparés par des employés du Centre des ressources humaines militaires ainsi que du Centre de transition et des libérations. L’événement a permis d’amasser la somme de 520 $.

Plus de 550 $ amassés grâce à des déjeuners

Une équipe de l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes offrait le petit déjeuner complet (muffin anglais avec œuf et fromage, patates hachées et café) pour la somme de 5 $. L’activité a eu lieu à l’extérieur, près du bâtiment académique de l’ELRFC le 29 octobre. Plusieurs se sont régalés et ont permis à l’équipe d’amasser 565 $.

Une friperie qui rapporte 452 $

À la garnison Saint-Jean, une équipe des Programmes de soutien du personnel a organisé une vente de vêtements d’occasion pour adultes et enfants à la fin du mois d’octobre. Plusieurs morceaux ont trouvé preneur. L’activité a permis d’amasser 452 $. Les vêtements non vendus ont été donnés à un organisme communautaire de la région de SaintJean-sur-Richelieu.

Gagnez des billets pour un match des Canadiens

Jusqu’au 13 décembre – Garnison Saint-Jean

Une équipe du 41e Centre des services de santé des Forces canadiennes – Saint-Jean fera tirer une paire de billets pour le match des Canadiens de Montréal qui aura lieu le 28 janvier au Centre Bell. Le CH affrontera les Jets de Winnipeg.

Les billets de tirage sont vendus à l’entrée du centre médical de la garnison Saint-Jean. Vous pouvez vous procurer un billet pour 5 $, trois billets pour 10 $ ou 10 billets pour 25 $.

Informations : joany.piette@forces.gc.ca

9 SEMAINES POUR DEVENIR MILITAIRES

1. Vie militaire

4. Maniement d’armes 7. CBRN

2. Exercice et tenue 5. Compétences militaires 8. Entraînement en campagne

3. Premiers soins

6. Entraînement physique 9. Fin de cours

Les piliers d’entraînement

Conduite professionnelle et culture

Résilience

Condition physique

Compétences militaires

Chaque pilier a été nommé pour refléter les orientations stratégiques et les initiatives organisationnelles récentes sur le changement de culture, l’éthos militaire, la santé et le bien-être des membres, la prévention des blessures et l’engagement continu envers la croissance personnelle et professionnelle.

Adoptant les valeurs de diversité et d’inclusion, le programme reconnaît les candidats là où ils sont dans leur vie lors de leur inscription et leur fournit les ressources nécessaires pour devenir des membres efficaces des Forces armées canadiennes.

COMPÉTENCES MILITAIRES

La Qualification militaire de base s’inscrit dans le cadre du système de l’Évaluation de la performance et des compétences des Forces armées canadiennes. Elle met l’accent sur les comportements attendus – au quotidien – à l’égard de l’éthos des Forces canadiennes : « Digne de servir ».

Enfin, des entretiens formels et de la rétroaction immédiate sur les comportements positifs et négatifs démontrés tout au long du cours favorisent le développement personnel et professionnel des recrues.

Au site d’entraînement de Farnham, des candidats s’exercent à un poste de contrôle de véhicules.

Semaine 8

Mettre la théorie en pratique

Rien de mieux que la pratique pour s’assurer que les candidats ont bien assimilé la théorie ! Cette semaine entière est consacrée à l’application de leurs nouvelles connaissances sur le terrain, au site d’entraînement de Farnham.

Entraînement en campagne

Les candidats apprennent notamment à établir un point de vérification pour les véhicules et vivent dans un bivouac pendant toute la semaine, question d’expérimenter des conditions de vie plus difficiles. Ils font aussi la course à obstacles Gladius et la traverse maritime.

Test CBRN

Les recrues doivent se soumettre au test pratique d'opération CBRN (chimique, biologique, radiologique et nucléaire) et le réussir afin d’obtenir leur Qualification militaire de base. Afin de maximiser leurs chances de succès, les recrues auront eu l’occasion de faire plusieurs exercices pour s’y préparer au cours de la semaine précédente.

Pour en savoir plus

Exercice final

Il consiste en une mission en terrain amical ou hostile, afin de consolider les connaissances acquises au cours des sept semaines précédentes. Cela inclut l’application de premiers soins aux blessés, les règles d’engagement et le fonctionnement en tant que section pour accomplir les tâches assignées. Cet exercice final met l’accent sur le développement des compétences de base comme la communication et le travail d’équipe.

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compilation des articles déjà parus
Des recrues se soumettent au test pratique d’opération CBRN (chimique, biologique, radiologique et nucléaire) dans les installations de Farnham.

Fier de travailler à l’ELRFC

Relever de nouveaux défis

Matelot-chef Steve Deschamps Poste : instructeur

Matelot-chef Steve Deschamps a fait son entrée dans les Forces armées canadiennes (FAC) en 2005, une décision qu’il n’a jamais regrettée. « Je souhaitais faire partie de la communauté militaire. J’aime avoir une vie active et relever des défis. La Marine royale canadienne était tout indiquée pour moi. »

L’an dernier, il s’est joint à l’équipe d’instructeurs de l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes. Il dit adorer ce boulot qui lui permet de rencontrer des candidats provenant de partout au pays. « C’est un beau cadeau de pouvoir transmettre mes apprentissages à la relève. »

Son but premier est d’amener les candidats à développer un sentiment d’appartenance au sein des FAC. « Je les entraîne aussi à développer leurs habiletés reliées au travail d’équipe. C’est un élément essentiel quand on travaille au sein des Forces. C’est une des clés qui mène au succès. »

Son rôle d’instructeur lui a aussi permis de développer de nouvelles forces et de relever de nouveaux défis. « J’ai appris à faire preuve de flexibilité à l’intérieur d’un cadre strict. Tout comme mes collègues, j’apprends à composer avec la diversité. Je trouve cela fort intéressant. »

Durant l’exercice final au site d’entraînement de Farnham, les candidats prennent part à une opération terrain qui leur permet de mettre en application les connaissances acquises depuis leur arrivée à l’ELRFC.

Portrait de candidat

Il a trouvé sa place au sein de l’armée

Caleb Anderson

Âge : 31 ans

Futur métier : fantassin

Originaire de Timmins, en Ontario,

Caleb Anderson a décidé de s’enrôler dans les Forces armées canadiennes en 2023.

« C’était important de faire ma part pour défendre les valeurs canadiennes, ici comme à l’étranger. »

Son apprentissage militaire lui a demandé de relever différents défis, mais il a rapidement apprécié l’esprit de camaraderie que les candidats développent entre eux au fil des semaines.

« C’est l’fun de voir que même entre les différents pelotons, l’esprit d’équipe est très présent. »

Étant un homme qui adore se dépasser, il a trouvé ce qu’il cherchait à l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes. « Il n’y a aucun autre endroit où je pourrais vivre tout cela aussi intensément. En plus, nous côtoyons d’excellents instructeurs. Je sens vraiment que je suis à la bonne place. »

Il espérait depuis longtemps vivre la semaine d’entraînement extérieur qui se déroule au site de Farnham. « Je sais que cette semaine sera très intense, mais je suis certain que je vais me plaire à la vivre. Je me sens prêt ! »

Des candidats utilisent leurs connaissances en topographie au site d’entraînement de Farnham.
Un candidat, lors de l’exercice final.

En bref

Un concert de Noël à ne pas manquer !

Le dimanche 8 décembre, à 14 h, la Musique du 438e Escadron tactique d’hélicoptères présentera un concert de Noël à la garnison Saint-Jean. L’activité est gratuite et ouverte à tous, mais il sera possible de faire des dons au Fonds de charité des aumôniers de Saint-Jean et Montréal. Les places étant limitées, il est suggéré de se procurer des billets à l’avance aux bureaux de l’aumônerie situés près de la chapelle (local G-123), dans la Méga de la Garnison Saint-Jean. Des billets peuvent également être réservés par téléphone au 450 358-7099, poste 7420, ou à infoAumonerieST-Jean@forces.gc.ca

Il est toujours possible de se faire vacciner

| Section immunisation, 41e Centre des services de santé

Les militaires peuvent encore recevoir le vaccin contre l’influenza et celui contre la COVID-19 (dose de rappel) aux cliniques médicales des garnisons Saint-Jean et Montréal en prenant rendez-vous. Il est important de noter que l’efficacité du vaccin contre l’influenza est acquise deux semaines après l’administration. Aussi, votre protection contre le virus de la COVID-19 doit être renouvelée si vous n’avez pas reçu de dose de vaccin COVID ni eu la maladie dans les six derniers mois. Une dose de rappel vise à maintenir adéquatement la série vaccinale primaire. Si vous n’avez jamais reçu de dose de vaccin contre la COVID-19, vous pourrez recevoir la première dose à votre clinique.

Garnison Saint-Jean

Veuillez prendre rendez-vous avec la section d’immunisation au 450 358-7099 # 7704.

Garnison Montréal

Veuillez prendre rendez-vous avec la section d’immunisation au 514 252-2777 # 4916.

Guignolée des aumôniers : vous pouvez faire la différence

Jusqu’au 9 décembre, les aumôniers des garnisons Montréal et Saint-Jean tiennent leur guignolée annuelle afin d’apporter leur soutien aux militaires et aux employés civils de la Défense (fonction publique et fonds non publics).

En 2023, la Guignolée a permis de remettre 24 paniers à des familles de la communauté militaire et tout au long de l’année, 32 familles ont été supportées financièrement par le Fonds de charité des aumôniers.

Des boîtes bien identifiées ont été placées dans plusieurs installations de la Défense situées dans notre région afin d’y déposer les dons. Voici quelques suggestions de denrées non périssables nécessaires pour les paniers du temps des Fêtes :

• bouillons (poulet, légumes, bœuf)

• protéines en conserve (poulet, saumon, thon, etc)

• riz et pâtes alimentaires

• craquelins

• légumineuses et noix

• lait Grand Pré

• huile

• farine

• café et thé

• produits d’hygiène (savon, shampoing, papier de toilette, couches, serviettes hygiéniques/tampons)

Pour faire un don en argent (intranet de la Défense)

À l’agenda

Vous désirez annoncer une activité ? Écrivez à servir@forces.gc.ca

Groupe de soutien : le déploiement d’un proche

Jeudi 5 décembre, 19 h à 20 h 30

700, rue Woodward, Sherbrooke Pour les parents de militaires, conjoint(e)s et leurs enfants de 14 ans et plus Gratuit – Date limite d’inscription : 2 décembre

Le Centre de ressources pour les familles des militaires vous invite à vous joindre à ce groupe de soutien afin de partager votre vécu avec d’autres familles militaires qui vivent le déploiement d’un proche.

Information : 450 358-7099 # 2349 ou  catherine.sevigny2@forces.gc.ca

L'escale-transition vers le mode de vie civil

Du 24 janvier au 26 janvier 2025

Lieu à déterminer

Pour les militaires en voie de libération, les vétéran(e)s et les conjoint(e)s âgés de 18 ans et plus Gratuit – Date limite d’inscription : avant 22 décembre

Le Centre de ressources pour les familles des militaires propose aux participants de prendre une fin de semaine d’arrêt dans un lieu champêtre, en couple ou célibataire. Ce séjour se veut une occasion de réfléchir aux stratégies de transition de la vie militaire à la vie civile et d’échanger avec d’autres personnes vivant des enjeux similaires.

Information et inscription

Profitez de Movember pour

discuter de la santé des hommes

| Marie-France Brunelle, spécialiste – Promotion de la santé

Si le mois d’octobre est associé à la santé des femmes et à la sensibilisation et à la prévention du cancer du sein, le mois de novembre met l’accent sur la santé globale des hommes. Les thèmes habituellement abordés sont les cancers de la prostate et des testicules, la santé mentale et la prévention du suicide. Cette année, nous vous proposons de discuter de l’andropause.

Dans le cadre de Movember, l’équipe de la Promotion de la santé aimerait sensibiliser les membres de notre communauté à ce problème de santé masculin encore méconnu dont la cause principale est le vieillissement qui fait baisser la sécrétion de testostérone. Si l’andropause présente quelques points communs avec la ménopause, un des premiers symptômes constatés est une dysfonction érectile, qui est le principal motif de consultation.

Mais voici d’autres symptômes communs :

• Baisse générale de tonus

• Bouffées de chaleur

• Sudation importante en dehors de toute activité physique

• Troubles du sommeil

• Prise de poids avec une augmentation au niveau abdominal

• Nervosité accrue et irritabilité plus fréquente

• Fragilité osseuse

• Perte de masse musculaire

• Douleurs musculaires et articulaires plus fréquentes

• Régression de la pilosité (perte de cheveux)

• Baisse progressive de la libido

Il existe des traitements pour l’andropause, mais sachez que les bonnes habitudes de vie suivantes peuvent aider à gérer certains symptômes :

• Maintenir un poids santé

• Faire de l’exercice fréquemment

• Avoir une saine alimentation

• Apprendre à mieux gérer le stress

• Arrêter de fumer

N’attendez pas avant d’en discuter !

L’andropause peut débuter vers l’âge de 45 ans.  Or, en général, les personnes concernées consultent plutôt vers l’âge de 65 ans.

N’hésitez pas à parler de vos symptômes avec votre professionnel de la santé. Cette personne évaluera si ce que vous ressentez peut être lié à l’andropause.

Le CRFM présente son projet L’Escale

lors d’un forum à Winnipeg

Le Forum annuel de l’Institut canadien de recherche sur la santé des militaires et des vétérans (ICRSMV) a eu lieu à Winnipeg du 21 au 23 octobre 2024. Pour la première fois, un centre de ressource pour les familles des militaires (CRFM) été choisi pour faire une présentation sur un projet d’envergure pour ce type de clientèle.

La mission de l’ICRSMV est d’« optimiser la santé et le bien-être du personnel militaire canadien, des vétérans et de leurs proches en mobilisant et en exploitant les ressources nationales en recherche ». En développant un réseau de 46 universités canadiennes et 14 affiliations internationales, un forum est organisé annuellement où plus de 200 présentations de recherches sont offertes à une délégation de plus de 500 personnes.

Le CRFM de la région de Montréal a été représenté par une délégation composée de Francine Habel, directrice générale, Audrey Gallant et Myriam Dutour, travailleuses sociales, et Catherine Bourassa, directrice des ressources humaines. Au sein du CRFM depuis 15 ans, Audrey Gallant intervient auprès des familles des militaires blessés, malades ou décédés à titre d’officier de liaison avec les familles. Quant à Myriam Dutour, elle est la coordonnatrice du programme pour les familles des vétérans depuis sept ans maintenant.

Ensemble, elles ont mis sur pied L’Escale, une fin de semaine offerte aux militaires en voie de transition vers la vie civile pour des raisons médicales. Le programme, ouvert aux couples ainsi qu’aux célibataires, offre une variété d’ateliers psychosociaux afin de démystifier cette réalité et d’outiller les gens à traverser cette étape de leur vie avec plus de sérénité.

Cette année à Winnipeg, nos deux collègues ont eu le privilège d’être choisies pour présenter le programme devant un auditoire avisé. C’est la toute première fois qu’un CRFM avait la possibilité d’exposer un tel projet lors du Forum de l’ICRSMV. De plus, elles ont eu l’occasion d’interagir avec des interlocuteurs avertis, dont le sous-ministre d’Anciens Combattants Canada, monsieur Paul Ledwell, et madame Stéphanie Bélanger, directrice scientifique associée de l’ICRSMV.

« Avoir été sélectionnées pour faire cette présentation, c’est avoir la reconnaissance de ce qu’on a mis en place depuis plusieurs années. Les échanges avec les gens présents étaient très pertinents et très formateurs pour nous également. Cet atelier a permis de valider encore plus qu’on fait du bon travail pour notre clientèle », dit Myriam Dutour, à son retour de Winnipeg. Audrey Gallant rajoute : « Quelle fierté de pouvoir partager nos réussites et nos connaissances avec des collègues et des chercheurs de renommée ! Les discussions stimulantes, les idées nouvelles qui émergent, c’est ensemble qu’on fait évoluer la recherche afin d’améliorer les soins et les services destinés aux militaires en voie de transition, aux vétérans et vétéranes et à leurs familles. »

Pour toute information, vous pouvez contacter Myriam Dutour, travailleuse sociale et coordonnatrice pour les familles des vétérans, au 450 358-7099, poste 2910. Audrey Gallant, travailleuse sociale et officier de liaison avec les familles, peut être jointe au 450 358-7099, poste 5190.

Un notaire S.V.P. Inc.

Que ce soit pour :

• Mandat BGRS, accepté

• Votre testament

• Votre mandat de protection ou de succession

Notre équipe attentionnée est à votre service!

Deux adresses pour mieux vous servir :

205-201, rue Principale Est, Farnham 450 293-6678

630, rue Claude-de-Ramezay, Marieville 450 460-7101

De gauche à droite : Catherine Bourassa, Myriam Dutour et Audrey Gallant.
Me Simon Charbonneau et Me Diane Lépine

L’Halloween a été célébrée

en grand !

Comme le veut la tradition, la Garnison Saint-Jean a été envahie le 31 octobre au matin par de nombreux personnages loufoques, des licornes et des super héros.

L’activité a permis à une centaine d’enfants du centre de la petite enfance O Mille Ballons et du Centre de ressources pour les familles des militaires de recueillir des bonbons.

La joyeuse ribambelle s’est baladée dans les couloirs de la Méga où plusieurs sections, unités et organisations les attendaient.

Photos : Yves Bélanger
Des employés des programmes de soutien du personnel très heureux d’accueillir les enfants : Marie-Josée Bouchard, Roxanne Laniel, Étienne-David Fortin et Jean-Philippe Daoust-Guernon.
Un petit astronaute à la recherche de friandises.
Une Batgirl des plus mignonnes.
Les enfants ont pu faire des câlins à leurs personnages favoris.
Encore une fois cette année, créatures magiques, super héros et animaux de toutes sortes étaient au rendez-vous !

L’occasion de s’amuser entre collègues

Cette année encore, de nombreux militaires et employés civils de la Défense (fonction publique et fonds non publics) ont mis le paquet pour mettre de l’ambiance au sein de leur équipe de travail.

Toutes sortes de personnages étaient représentés.
Des spécialistes du reconditionnement physique de la garnison Saint-Jean. À l’arrière : Philippe Laplante et Mathieu Doucet. À l’avant : Caroline Boucher et Marika Gosselin.
Le trio roche-papier-ciseau interprété par Pierre Brasseur, Andréa Archambault et Johanne Archambault de la Boutique sports et plein air de la garnison Saint-Jean.
Caporal Vincent-Gabriel Lamarre, des Services techniques du Groupe de soutien de la 2 e Division du Canada, incarnait un personnage du jeu vidéo Halo.
Grand amateur de déguisements, capitaine Martin Pilote, chef de cabinet au quartier général du Groupe de soutien de la 2 e Division du Canada, pose en compagnie de Mélissa Alvaro, hygiéniste dentaire à la 1 re Unité dentaire –Détachement Montréal.
Tous ont pu choisir des gourmandises à chacune des unités visitées.
Un autre super héros présent à cette fête, accompagné d’amis.
Photo : courtoisie
Photo : Gabrielle Sexton
Photo : Facebook
Photo : courtoisie

Le Camp de jour Plein Soleil

se classe parmi les meilleurs au pays

Le camp de jour Plein Soleil 2024, organisé par les loisirs communautaires de la garnison Saint-Jean, est arrivé en troisième place parmi tous les camps de jour offerts par les Programmes de soutien du personnel (PSP) au pays.

« Le total de nos notes est au-dessus de la moyenne nationale », lance fièrement Gabrielle Sexton, coordonnatrice des loisirs et responsable du camp de jour Plein Soleil.

Elle explique qu’à deux reprises, les parents ont été invités à répondre à un sondage préparé par l’équipe nationale des PSP. « Je veux leur dire un gros merci pour leurs notes et leurs commentaires. Je les remercie aussi de nous faire confiance, année après année, et de nous confier leurs enfants. »

Mme Sexton explique que ces bonnes notes ont entre autres été données en raison de la qualité de l’équipe d’animateurs. « Un gros merci à nos superviseures du camp, Karelle Raymond-Choquette et Chloé Dion, ainsi qu’à tous les animateurs qui ont fait un travail extraordinaire. Nous les avions choisis pour leur dynamisme et leur envie de faire une différence pour la communauté militaire. Ils ont été formidables ! »

La coordonnatrice poursuit en indiquant que le camp de Jour Plein soleil a obtenu les meilleures notes de son existence. « Nous travaillons très fort pour offrir un service de premier choix. Nous détenons la certification

High Five, un programme qui favorise le développement sain des enfants de 4 à 12 ans. Nous avons également la certification de l’Association des camps du Québec. » Gabrielle Sexton a personnellement complété la formation du Programme DAFA (diplôme d’aptitude aux fonctions d’animateur), standard national en matière de formation en animation.

Chose certaine, ces résultats donnent des ailes à l’équipe des loisirs qui est déjà à l’œuvre pour préparer l’édition 2025 du camp de jour Plein Soleil. À l’été 2024, le camp a accueilli une centaine d’enfants chaque semaine. Le camp s’adresse en priorité aux enfants de familles militaires, d’employés civils de la Défense

Les résultats et quelques commentaires

Sur toutes les bases et escadres au Canada, les parents ont reçu le même questionnaire pour évaluer le camp de jour des Programmes de soutien du personnel que leur enfant fréquentait. Le questionnaire a été remis à deux reprises pendant l’été. L’équipe nationale des loisirs a compilé les résultats, établi le classement des camps et a remis à chaque équipe locale leurs résultats spécifiques.

Nombre de répondants

Note

Garnison

Saint-Jean Canada

Lors de ces sondages, les parents étaient invités à partager leurs commentaires sur leur expérience et celle de leur enfant à propos du camp. La responsable du camp, Gabrielle Sexton, en partage deux (de manière anonyme afin de préserver la confidentialité des familles).

« Continuez le bon travail, les enfants l’apprécient énormément. Mon enfant était déçu de savoir que l’année prochaine sera sa dernière année au camp et parle déjà de suivre le programme moniteur par la suite ! »

« J’apprécie le suivi rapproché de mon enfant qui a parfois des problèmes de gestion de la colère. Nous sommes toujours informés des progrès et des observations positives. »

Le camp de jour Plein Soleil sera de retour à l’été 2025.
Gabrielle Sexton, coordonnatrice des loisirs et responsable du camp de jour Plein Soleil.

Les PSP : toujours là pour vous !

L'équipe des Programmes de soutien du personnel de la région de Montréal offre une vaste gamme de services aux membres de la communauté militaire et aux citoyens. Profitez-en !

Tous ont réussi leur Évaluation FORCE

Le mois dernier, les employés des PSP qui travaillent auprès des militaires en conditionnement physique et sport ou en reconditionnement physique se sont soumis à l’évaluation FORCE. Tous l’ont réussi !

Jean-François Bernard, gestionnaire du conditionnement physique et du sport à la garnison Saint-Jean, rappelle que tout comme les militaires, les moniteurs des PSP doivent passer ce test chaque année. « Contrairement aux militaires qui doivent obtenir la note de passage, nous exigeons des membres de notre équipe qu’ils atteignent minimalement le niveau bronze. »

Résultats

Photos : Cpl Yongku Kang – Imagerie Saint-Jean
Vanessa McAlpine, coordonnatrice des sports militaires.
Caroline Boucher, spécialiste en reconditionnement physique, garnison Saint-Jean.
Francis Gaudreault-Roy, moniteur en conditionnement physique et sport à la garnison Saint-Jean, effectue son évaluation FORCE sous la supervision de Julie Gagnon, spécialiste en reconditionnement physique.

Je suis fière de vous servir !

«

C’est la curiosité qui a emmené Caroline Boucher à postuler à titre de monitrice en conditionnement physique et sports aux Programmes de soutien du personnel de la garnison Saint-Jean. « Cela me semblait un emploi hors du commun pour un kinésiologue. Travailler avec les militaires rendait cet emploi très intéressant pour moi ! »

Deux ans plus tard, elle a obtenu un poste de spécialiste en reconditionnement physique. Son travail consiste à entraîner des candidats de l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes (ELRFC) et des militaires blessés. « Nous les aidons à maintenir leur forme physique et la fonctionnalité de la partie non blessée de leur corps avec des programmes d’entraînement. Le but est de favoriser un entraînement sain et progressif du militaire blessé et ce, en tenant compte des exercices de réhabilitation du physiothérapeute. »

Caroline Boucher est aussi appelée à donner des classes théoriques sur la réadaptation et l’entraînement. « De plus, j’anime des classes d’entraînement physique adapté, et ce, autant pour les candidats de l’ELRFC que pour les militaires enceintes ou en congé de maternité. »

Dans ses temps libres, elle aime bien marcher en montagne ou faire du vélo. « Cuisiner est aussi un loisir que j’apprécie beaucoup tout comme jouer de la musique. » Rappelons que depuis 2018, elle est l’une des guitaristes du PSP Band. »

Caroline Boucher

Spécialiste en reconditionnement physique – garnison Saint-Jean S’est jointe aux PSP en novembre 2009

Une chasse au trésor moderne

Le samedi 9 novembre, une dizaine de personnes ont été initiées à la géocache sur le site de l’Érablière Charbonneau, à Mont-Saint-Grégoire. Le spécialiste en plein air Marc-Antoine Mercier a tout d’abord offert une formation de base sur la lecture de cartes et l’utilisation du GPS et des boussoles. Il a également parlé des origines des géocaches.

Par la suite, les participants ont formé deux équipes afin de trouver les quatre différents objets dissimulés par l’animateur. Les enfants ont eu beaucoup de plaisir à découvrir, notamment, des cartes Pokémon qu’ils ont pu conserver par la suite.

Numérisez le code QR pour accéder aux différentes plateformes des PSP !

Sport en bref

L’élof Labrie représente le Canada

au Championnat du monde de triathlon

L’élève-officier Alex Labrie de l’escadron Richelieu du Collège militaire royal de Saint-Jean était au nombre des participants au Championnat du monde de triathlon qui a eu lieu à Torremolinos, en Espagne le 20 octobre. Il a terminé au 30 e rang dans la catégorie des hommes âgés de 20 à 24 ans.

L’Élof Labrie représentait le Canada dans une course individuelle de distance olympique, soit 1,5 km de nage, 40 km de vélo et 10 km de course à pied. Il se dit satisfait de sa performance. « Je pense m’être bien débrouillé tout au long de la course. J’ai commencé par une bonne nage, avec un temps de 25 minutes et 27 secondes. Par la suite, j’ai perdu quelques positions sur le parcours de vélo, malgré un circuit plutôt plat. »

Malheureusement, une crampe à la jambe gauche a ralenti le jeune athlète lors de la deuxième transition. « J’ai réussi à regagner quelques places sur le parcours de course à pied pour terminer en 30e position. » Son temps final a été de 2 heures, 19 minutes et 24 secondes.

Capt Valérie Leone termine en 1re place en dynamophilie

Capitaine Valérie Leone, du 34e Groupebrigade du Canada, a remporté la première place, toutes catégories (hommes et femmes), lors de la compétition nationale de dynamophilie Shell Shock IX World Raw Powerlifting Federation tenue à Edmonton, en Alberta, en octobre dernier. Cette nouvelle victoire lui permet de conserver sa deuxième place chez les femmes en dynamophilie, toutes catégories de poids et de fédérations confondues à travers le Canada.

Photo : CMR Saint-Jean
L’élève-officier Alex Labrie lors d’une compétition qui a eu lieu au Canada en 2024.

Une heure d’activité physique par jour

pour caporale-chef Carol-Ann Rochette

Caporale-chef Carol-Ann Rochette est technicienne des mouvements à la 4e Unité de contrôle des mouvements des Forces canadiennes. Chaque jour, elle s’efforce de consacrer une heure de son temps à l’activité physique. Membre des Patriotes, elle nous explique ce que le sport lui apporte personnellement et professionnellement.

Cplc Rochette s’est enrôlée dans la Réserve en 2013 comme conductrice de matériel mobile de soutien au 34e Bataillon de service. Lorsqu’on lui demande ce qui la motive à bouger, elle ne tarde pas à répondre : « Ma condition physique m’aide dans ma vie personnelle et professionnelle. J’ai plus d’énergie. Je me sens bien après avoir fait du sport. Ma forme physique réduit mes risques de blessures et, finalement, c’est bénéfique pour ma santé mentale. »

La réserviste explique qu’elle s’entraîne sur une base régulière, en essayant de faire au moins une heure d’exercice chaque jour, quand c’est possible. « Je varie entre la salle de musculation, la course et la marche. Mes sports

préférés sont la balle lente, le hockey et le hockey-balle, mais j’aime à peu près tous les sports. J’adore essayer de nouvelles disciplines quand j’en ai l’occasion ! »

Cplc Rochette ne s’astreint pas à une diète sévère et ne se prépare pas spécifiquement en vue de son Évaluation FORCE. « J’essaie de bien manger, mais je ne me prive pas. Pour mon test FORCE, je participe aux entraînements matinaux que les Programmes de soutien du personnel offrent à mon unité. C’est tout ! »

Lorsqu’on lui demande si elle a un conseil pour ceux qui voudraient bouger davantage, elle n’hésite pas : « commencez par trouver une activité ou un sport que vous aimez, même si c’est juste 30 minutes par jour. Que ce soit la marche, un sport ou de l’entraînement en salle, c’est ce qui pourra vous donner le goût de continuer ! »

Les sports militaires solidifient les liens entre les athlètes

« Ma sœur, caporale-chef Andrée-Ann Rochette, et moi faisons partie du programme des sports militaires depuis 2016. En ce qui me concerne, j’en fais encore partie parce c’est ce qui me motive à rester dans l’Armée. Le programme me permet de prendre un break de la routine et de revenir plus motivée. »

Cplc Carol-Ann Rochette fait partie des équipes de balle lente, de hockey, de hockey-balle et de soccer des Patriotes. Elle note que le programme des sports est une opportunité de rencontrer des collègues et de tisser des liens forts. « C’est utile non seulement parce que nous nouons des amitiés, mais aussi parce que cela est favorable pour les relations de travail. J’ai rencontré une de mes meilleures amies en 2018, en jouant au hockey-balle. »

Même si elle observe que ses collègues militaires semblent avoir une perception positive des sports militaires, la réserviste aimerait les convaincre de s’inscrire dans les équipes des Patriotes. « Le sport est bon pour la santé physique et mentale. On y crée des amitiés. Faire partie des équipes sportives représentatives est bon pour développer l’esprit d’équipe et l’esprit de corps. »

Cplc Carol-Ann Rochette parle avec enthousiasme du championnat national de balle lente des Forces canadiennes qui a eu lieu en septembre, à Borden. « Être là-bas avec ma sœur a été une expérience unique et enrichissante. En étant ensemble pour représenter Valcartier, nous avons renforcé notre lien familial et nous nous sommes créé des souvenirs inoubliables. Même si nous n’avons pas gagné, l’expérience que nous avons partagée a été très profitable. Nous avons vécu notre passion commune tout en renforçant notre esprit d’équipe et notre fierté. »

Caporale-chef Andrée-Ann Rochette et caporale-chef Carol-Ann Rochette, lors de leur participation au Championnat national de balle lente des Forces canadiennes. Elles jouaient pour l’équipe féminine des Lions de Valcartier.

Une première place à Victoria

pour Mat 1 Gouchie-Provencher

Matelot de 1re classe Jake Gouchie-Provencher, superviseur de l’entraînement au Navire canadien de Sa Majesté (NCSM) Donnacona , a terminé en première place à l’épée au tournoi d’escrime OSM qui a eu lieu le 7 octobre, en Colombie-Britannique.

Il participait dans la catégorie hommes seniors. « Ce n’était pas un tournoi majeur, mais cela a tout de même représenté un bon défi. »

Suivant un cours intensif en renseignement militaire, il a été difficile pour Mat 1 Gouchie-Provencher de maintenir ses compétences et habiletés à l’épée au cours des mois précédant la compétition. « Sans accès à mon club à Montréal et aux ressources pour m’aider à pratiquer, j’étais un peu inquiet quant à ma performance. »

Sa victoire l’a cependant rassuré. « Cela m’a montré que je suis en bonne forme physique et que je suis toujours capable de bien représenter les Forces armées canadiennes lors de compétitions d’escrime. »

Championnats canadiens

Mat 1 Gouchie-Provencher a bien l’intention de poursuivre son entraînement au cours des prochains mois. Il s’est inscrit aux Championnats canadiens d’escrime qui auront lieu à Saskatoon en mai 2025. « Je suis sur une bonne lancée et je souhaite continuer à développer mes compétences afin d’obtenir d’autres bons résultats. »

Photos : Nathan Brunet
Matelot de 1re classe Jake Gouchie-Provencher.
L’athlète militaire (à gauche), lors d’une compétition ayant eu lieu cette année.

Nissan Versa 2024 :

Le chant du cygne de la voiture abordable

Alors que le prix moyen des véhicules neufs a atteint des prix record au cours des derniers mois, il est de plus en plus ardu d’acquérir une voiture sous les 25 000 $. Une catégorie complète, celle des voitures sous-compactes, est disparue. La Nissan Versa 2024, offerte à un prix d’entrée de 20 298 $, est plus pertinente que jamais et plaira à une clientèle recherchant une bonne valeur, sans faire de compromis.

Autrefois l’entrée de gamme chez les constructeurs, ces produits ont fait place aux VUS sous-compacts et aux voitures compactes qui sont maintenant la nouvelle porte d’entrée chez les concessionnaires. La Mitsubishi Mirage tirant sa révérence après 2024, la Nissan Versa, qui en sera à sa dernière année en 2025, est maintenant seule de son segment.

Au menu, trois versions sont offertes, S, SV et SR. En version de base à 20 298 $, la Versa S est offerte avec des roues de 15 pouces avec enjoliveurs et un écran de sept pouces. Pour 1 700 $ supplémentaires, la version SV, à mon avis la plus intéressante des trois, vous offrira un équipement beaucoup plus généreux, soit des roues en alliage de 16 pouces, des sièges avant chauffants à deux intensités, une climatisation automatique et un chargeur sans fil. L’écran de sept pouces abritera Apple Car Play et Android Auto. L’essentiel de l’équipement y est présent, et ce, sans trop faire grimper la facture. Finalement, la version la plus cossue, la SR, propose des roues d’alliage de 17 pouces, l’ensemble des phares avant au DEL, un volant gainé de cuir et un écran de huit pouces. Vous devrez débourser 23 398 $ pour obtenir cette variante.

Lorsqu’on prend place à bord, rien n’est dépaysant. Malgré une assise un peu courte, la position de conduite est confortable même pour une personne de grande taille. L’espace à bord et la visibilité sont étonnants. Des vide-poches dans les portières conviendront pour un usage quotidien.

Le tableau de bord est séparé en deux. La partie de gauche, numérique, montre le tachymètre ainsi que les éléments reliés aux aides à

la conduite. L’indicateur de vitesse quant à lui est à droite, via un cadran traditionnel. Malgré que le modèle ait été retravaillé l’an passé, le système d’infodivertissement trahit l’âge du produit. Bonne nouvelle cependant, il est simple et facile à utiliser. Les applications Apple Car Play et Android Auto sont des essentiels de nos jours, facilitant grandement la navigation et minimisant le besoin de concentration sur l’écran central. Les commandes physiques pour la radio et la climatisation sont ergonomiques et intuitives.

À l’arrière, l’espace est limité, mais suffisant pour que deux adultes y prennent place pour un court trajet. Si vous devez accueillir une cinquième personne, vous devrez tirer à la courte paille. Personne ne se portera volontaire pour la place du milieu. Quant au coffre, un volume honnête de 425 litres est disponible.

Sous le capot se cache un moteur atmosphérique de 4 cylindres de 1,6 litre développant 122 chevaux et 114 lb-pi de couple. Deux choix de transmission sont disponibles : une transmission manuelle à cinq rapports sur la version de base et une transmission à variation continue (CVT) offerte sur toutes les versions. Vous ne gagnerez aucune course d’accélération avec cette mécanique, mais le petit format de la voiture sauve la mise. Selon Ressources Naturelles Canada, la cote de consommation combinée est de 7,4 litres

par 100 kilomètres. Vous n’aurez pas de difficulté à atteindre ce nombre avec de l’essence ordinaire (taux d’octane de 87). Sur la route, le confort est respectable. Les 1 500 km que j’ai parcourus derrière le volant se sont effectués en toute tranquillité. Le groupe motopropulseur favorisant l’économie d’essence, vous entendrez son mécontentement lors des accélérations plus soutenues.

En conclusion, la Nissan Versa 2024 est une excellente valeur. Si vous êtes à la recherche d’une petite voiture pour vos trajets urbains, la sous-compacte de la marque japonaise pourrait répondre à plusieurs de vos besoins. Occasionnellement, elle pourra convenir à de plus longs trajets. Toutefois, si vous devez faire de tels déplacements plus fréquemment ou si vous les faites avec des passagers, l’acquisition d’un coffre de toit pourrait s’avérer nécessaire afin de vous offrir plus de logeabilité. Son plus gros défaut est la compétition des autres segments. Au moment d’écrire ces lignes, les taux d’intérêt en financement et en location étant respectivement de 6,49 % et 6,99 %, l’écart de coûts avec d’autres modèles plus spacieux et offrant de meilleures promotions s’en trouve réduit. Malgré cela, la berline Versa demeure une excellente option à considérer, particulièrement si votre budget est serré. Son prix abordable représente une alternative intéressante à la voiture d’occasion.

Photo : Cpl R. G.-Savard
La Nissan Versa, version SR.

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