Servir – Vol. 31/No 02 – 19 février 2025 

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Photo : Cpl Yongku Kang – Imagerie Saint-Jean

19 février 2025

Vol. 31 / No. 02

Prochaine parution

19 / 03 / 2025

Date de tombée 03 / 03 / 2025

Ils affrontent le froid de l’hiver

Du 24 au 26 janvier, les élèves-officiers et aspirants de marine du Collège militaire royal de Saint-Jean (CMR Saint-Jean) étaient de passage à la Base Valcartier afin de participer au traditionnel exercice BLIZZARD NORDIQUE.

Garnison Saint-Jean

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ISSN 0384-0417

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Pendant trois jours, ils ont dû lutter contre un terrible ennemi : le froid. Les participants ont pu constater à quel point une guerre hivernale comporte des défis supplémentaires. Montage de tente dans la neige, familiarisation avec les équipements nécessaires en saison froide, apprentissage des rudiments de la survie en hiver et divers exercices physiques et de localisation étaient au programme.

Pour voir plus de photos

Dans cette édition

Concours d’imagerie des FAC : Lcol Richard remporte un premier prix 4

Caporal Stéphane Morin : son rêve de se déployer se réalise enfin 6

CCMTDN 2024 : Merci, l’objectif a été largement dépassé ! 8

Frais de location des logements militaires : ils sont limités à 25 % du revenu familial brut 10

Ex SERVITIUM SERPENTIN : un convoi qui favorise la réconciliation 12

S’engager au service des Forces et du Canada 14

2 GPRC : un hommage au commandant sortant 15

Programme prénatal et post-partum des PSP: de l’entraînement adapté pour les militaires 16 L'Équipe sécurité informatique

protège les systèmes d'information 18

Les périphériques sans fil : les OSSI

Pourquoi diminuer notre consommation d’alcool ? 25

Transition vers la vie civile : le Programme L’Escale de nouveau reconnu 26

La prévention du suicide, on n’en fait jamais assez ! 28 À l’agenda 29

Les PSP : toujours là pour vous ! 31

Kathleen Laperle : son équipe se distingue en Floride 34

Amère défaite pour les Patriotes 36

Natation : gérant d’équipe et entraîneur en chef recherchés 36

Sergente Jessica Morin : une fervente du culturisme au naturel 37

Volvo EX-30 2025 : le petit qui veut jouer dans la cour des grands 38

Photo : CMR Saint-Jean
Photo : Lcol Richard

Concours d’imagerie des FAC

Lcol Richard remporte un premier prix

Lieutenant-colonel Éric Richard, du quartier-général de la 2 e Division du Canada et de la Force opérationnelle interarmées (Est), a récemment été honoré pour son talent en photographie. Il a remporté la première place dans la catégorie Fierté canadienne du Concours d’imagerie des Forces armées canadiennes (FAC). Sa photo intitulée  Un sacrifice plus grand que les cieux  a captivé le jury par sa profondeur et son émotion.

Le Concours d’imagerie des FAC, qui en est à sa 57e édition, célèbre les œuvres de photographes qui capturent la vie et l’esprit de la communauté militaire canadienne. Cette année, les participants ont soumis leurs œuvres dans trois catégories : Vie de la communauté militaire, Opérations militaires et Fierté canadienne.

Les photos du Lcol Richard ont été prises lors d’un voyage en Europe avec sa conjointe, également militaire. Le couple a décidé de suivre le parcours emprunté par le 1er Bataillon de parachutistes canadiens lors de la Seconde Guerre mondiale. « J’ai fait mes études universitaires en histoire. Je suis donc un fervent de tout ce qui raconte ce qu’ont vécu nos soldats canadiens au fil des décennies », a-t-il expliqué. Le voyage s’est terminé par un passage à Vimy pour visiter le site du Mémorial national du Canada. C’était la deuxième visite du Lcol Richard à ce site dédié aux soldats canadiens morts durant la Première Guerre mondiale. C’est là qu’il a capté la photo primée. « C’était une journée où le ciel était couvert de gros nuages gris. J’ai quand même pris quelques clichés de l’endroit. Au moment du départ, après quelques pas, je me suis retourné et là, un rayon de soleil perçait à travers les nuages pour jeter sa lumière sur le Mémorial. C’était magnifique et je n’ai pas pu résister à capturer ce moment », a-t-il raconté.

Lcol Richard participait pour la première fois au Concours d’imagerie des FAC. « Cela faisait quelques années que je pensais à y participer, mais je me disais que je ne serais jamais aussi bon que les participants des années précédentes dont on peut voir les photos sur le site du concours. » Malgré ses doutes, il a décidé d’envoyer sa photo, et son talent a été récompensé.

Fier de terminer en première place de l’une des catégories, Lcol Richard compte bien continuer de parfaire ses techniques en photographie. « C’est évident que je vais participer à nouveau à ce concours annuel en 2025. »

Pour voir les autres photos gagnantes

Une trousse incontournable pour sa transition de carrière

Comme je le disais dans ma dernière chronique, un parcours de transition de c arrière comporte plusieurs étapes essentielles à franchir. Devant l’incontournable, chaque personne doit s’informer le plus possible sur la façon de passer ces étapes. F aire des choix après avoir bénéficié d’un accompagnement adapté à sa situation permet d’éliminer plusieurs sources de stress.

L’analyse et le traitement des documents administratifs de la trousse de transition de c arrière représentent un processus un peu terne, mais qui est obligatoire et inévitable

Cette trousse doit être commandée quelques mois avant votre date de libération. Elle renferme l’ensemble des documents à compléter pour indiquer vos instructions et vos décisions prises après l’analyse de ce qui serait le mieux pour vous.

De plus, vous y retrouverez un relevé d’estimation des prestations de retraite avec vos paramètres de c alcul personnalisés tels que votre date d’enrôlement, votre date de libération, votre salaire moyen, votre service accumulé donnant droit à pension, votre service accumulé racheté ouvrant droit à pension (si applic able) et votre service ouvrant droit à pension.

Ces montants ne sont que des estimations, mais ils seront très près de la réalité. Il y a deux prestations mensuelles présentées :

celle avant l’âge de 65 ans et l’autre, dès l’âge de 65 ans, indiquée en raison de l’intégration au Régime de pensions du C anada ou au Régime de rentes du Q uébec.

Vous retrouverez également dans la trousse les formulaires de déclaration pour retenues d’impôts à la source sur votre pension. Ces formulaires seront à compléter et transmettre aux autorités fiscales: le formulaire TP-1015 pour Revenu Q uébec et le formulaire de déclaration des crédits personnels TD1 pour l Agence du revenu du C anada.

L a procédure et l analyse pour compléter ces formulaires et ainsi désigner l’impôt à retenir seront abordées lors d’une prochaine chronique

En résumé, compléter sa trousse de transition est une étape importante et nécessaire qui demande une bonne préparation et une bonne réflexion. Des ressources existent : à vous d’en profiter!

Lieutenant-colonel Éric Richard (à droite) a reçu son prix des mains du major-général Jeannot Boucher, chef d’état-major de Chef – Conduite professionnelle et culture.
Photo : courtoisie
PATRICE BERGERON Directeur général

Depuis son arrivée, caporal Stéphane Morin a eu l’occasion de prendre quelques heures pour visiter la région d’Al Jahra.

Caporal Stéphane Morin du 2 e Groupe de patrouilles des Rangers canadiens est déployé au Koweït.

Son rêve de se déployer se réalise enfin

Caporal Stéphane Morin, membre du 2 e Groupe de patrouilles des Rangers canadiens (2 GPRC), est déployé depuis le 11 novembre 2024 sur l’Opération IMPACT à la base aérienne d’Ali Al Salem, au Koweït. Il réalise un rêve qu’il caressait depuis plus de trente ans.

Enrôlé comme réserviste en 1991, Cpl Morin explique que maintenant que ses fils Charlie (20 ans) et Olivier (14 ans) sont plus âgés et autonomes, il se permet enfin de vivre l’expérience d’un déploiement à l’étranger. « J’attendais depuis longtemps l’opportunité de venir en aide aux gens et de défendre les valeurs canadiennes. »

Bien qu’il s’agisse de son premier déploiement en théâtre opérationnel, Cpl Morin n’est pas étranger aux missions militaires. Il a participé à des déploiements domestiques, notamment lors de la crise du verglas en 1998. « J’ai aussi eu le privilège de soutenir l’opération DISTINCTION pour le 75e anniversaire du Jour J en France et le 100e anniversaire du jour du Souvenir en Belgique. »

Des tâches variées

Au cours de son passage au Koweït, Cpl Morin occupe plusieurs postes, allant de répartiteur à chauffeur, en passant par la manutention de conteneurs et la planification de la maintenance. « Les débuts et fins de mois sont très occupés ici avec l’administration reliée à la gestion de la flotte de véhicules. » Il ajoute que ses tâches incluent également le transport par autobus, la récupération de visas et l’assistance offerte à la section opérationnelle.

Le militaire, qui occupe un poste de commis au 2 GPRC, explique que plusieurs de ses mandats en déploiement sont similaires à ceux qu’il a dans son unité. « Par exemple, au sein du 2 GPRC, la communication et la coopération avec les Premières Nations sont primordiales aux bonnes relations. Il s’agit d’une très grande unité de la Réserve. C’est la même chose ici au Koweït. Le travail d’équipe et la bonne communication sont la clé pour mener la mission à bon terme. »

Caporal Morin dit acquérir de nouvelles compétences, notamment en gestion de la flotte et en opérations. « J’ajoute plusieurs cordes à mon arc. Elles me seront très utiles au 2 GPRC et tout au long de ma carrière militaire, autant au niveau opérationnel, professionnel que personnel. J’apprends de nouvelles connaissances en plus de développer une meilleure confiance en moi. »

Un bon soutien de sa famille

Être loin de ses proches est l’un des aspects les plus difficiles du déploiement pour la majorité des militaires. Cpl Morin en fait actuellement l’expérience. « C’est vrai que ce n’est pas facile d’être physiquement absent pour soutenir pleinement mes fils. Cependant, la technologie m’aide à maintenir le contact grâce aux appels vidéo. »

Il se dit chanceux, car ses fils font preuve de compréhension et ils sont soutenants. « Ils me rendent la tâche facile en étant de bons garçons. Cela me permet de me concentrer sur la mission et mes tâches sans trop m’inquiéter », dit-il avec fierté.

Cpl Morin ajoute que ce déploiement lui permet de transmettre à ses fils et à son entourage un message de persévérance. « Il est très important de trouver son propre chemin, d’avoir des passions et des buts dans la vie. Il faut être patient et ne jamais lâcher, car ce n’est pas toujours facile. J’ai attendu 33 ans pour être déployé. J’aimerais que cela leur serve d’exemple. »

De belles découvertes

Malgré un temps libre restreint, Cpl Morin a eu l’occasion depuis son arrivée au Moyen-Orient de découvrir la ville de Koweït et d’assister à une course de chameaux. « Nous avons également eu la chance de partager un copieux repas traditionnel tout en appréciant la chicha, la pipe à eau utilisée pour fumer du tabac. »

Notons en terminant que le retour du Cpl Morin en sol canadien est prévu pour la fin du mois d’avril.

CCMTDN 2024

Merci, l’objectif a été largement dépassé !

Les cérémonies de clôture de la Campagne de charité en milieu de travail de la Défense nationale (CCMTDN) ont eu lieu le 3 février à la garnison Montréal et le 6 février à la garnison Saint-Jean. Le commandant du Groupe de soutien de la 2 e Division du Canada, colonel Mathieu Dallaire, et le sergent-major de l’unité, adjudantchef Steve Tremblay, ont présidé les événements.

Encore une fois cette année, les militaires et employés civils ont fait preuve de grande générosité. Pour l’année 2024, 239 762 $ ont pu être amassés, soit 19 762 $ de plus que l’objectif initial.

Garnison Saint-Jean

Major Érick Marcoux-Poussart, commandant intérimaire du Centre des opérations de la garnison Saint-Jean, était fier d’annoncer que 131 002 $ ont été amassés. « Grâce à votre générosité, nous avons atteint et même largement dépassé notre objectif. » À Saint-Jean, on compte 65 grands donateurs (don de 500 $ et plus).

Pour l’année 2024, l’équipe s’étant la plus démarquée, à tous les égards, est le 41e Centre des services de santé des Forces canadiennes - Saint-Jean. Elle a reçu le trophée Étoile.

Garnison Montréal

À la garnison Montréal, 99 % de l’objectif de 110 000 $ a été atteint, grâce aux nombreuses activités organisées par les employés des différentes unités. Le montant final amassé est de 108 760 $. On compte 67 grands donateurs. C’est le 225e Dépôt d’approvisionnement des Forces canadiennes qui a raflé le trophée Étoile.

La chef de campagne, Gladys Bertrand, officière d’administration au Service des opérations du Groupe de soutien de la 2e Division du Canada, affirme que le commandant du Centre des opérations de la garnison Montréal, major Jean-Claude Sénécal, et elle sont fiers et satisfaits de la participation des membres de l’Équipe de la Défense. « Merci à toutes les personnes qui ont accepté de faire un don et/ou de participer aux différentes activités organisées cette année. »

Trophée Étoile 2024 – Garnison Saint-Jean

41e Centre des services de la santé des Forces canadiennes – Saint-Jean

Trophée Étoile 2024 – Garnison Montréal

25e Dépôt d’approvisionnement des Forces canadiennes

Photo : Cpl Yongku Kang – Imagerie Saint-Jean
Photo : Claude Tourville

Prix Salut de la campagne – Saint-Jean

Maryse Phaneuf – Services corporatifs - Saint-Jean

Pour son engagement envers la qualité dans l’exercice de ses responsabilités et ses efforts pour organiser des activités de collecte de fonds.

Trophée Étoile –

2e place Saint-Jean Collège militaire royal de Saint-Jean

Représenté par major Jean-Pierre Carrier.

Prix Organisatrice la plus enthousiaste – Saint-Jean

Sergente Jessica Morin –École de leadership et de recrues des Forces canadiennes

Pour son enthousiasme exceptionnel, son dynamisme et ses grands efforts.

Prix Service platine –Saint-Jean

Carole Doré – PSP Promotion de la santé

Pour son soutien constant à la CCMTDN, de diverses manières, depuis de nombreuses années. Sa volonté à sensibiliser ses collègues à la collecte de fonds et son esprit d’équipe ont contribué au succès de la campagne.

Trophée Étoile –

3e place Saint-Jean

Centre de transition – Saint-Jean

Représenté par capitaine

Achille Awoutsop-Tchinda et Stéphanie Ricard.

Photos : Cpl Yongku Kang –Imagerie Saint-Jean

Frais de location des logements militaires

Ils sont limités à 25 % du revenu familial brut

Depuis quelques années, partout au Canada, les frais de location des logements ont largement augmenté. Il en va de même pour les coûts de rénovation et d’embellissement. Le ministère de la Défense nationale (MDN) n’est pas épargné par l’inflation. En décembre dernier, il a révisé ses règlements et politiques en matière de logement. L’Agence du logement des Forces canadiennes (ALFC) a déjà avisé ses locataires à Saint-Hubert et Valcartier. L’augmentation des frais de location sera, en moyenne, de 73 $ par mois à compter du 1 er mai.

Colonel Mathieu Dallaire, commandant du Groupe de soutien de la 2e Division du Canada (GS 2 Div CA), explique qu’il n’est jamais agréable d’annoncer de telles hausses. Il se réjouit toutefois que l’augmentation reste sous les 100 $ par mois. « Je tiens également à rappeler que nos membres sont protégés : leur loyer ne pourra jamais dépasser 25 % du revenu familial brut mensuel. »

À titre indicatif, la Société canadienne d’hypothèques et de logement estime qu’une famille ne devrait pas dépenser plus de 33 % de son revenu familial brut pour se loger. « Avec nos normes actuelles, les frais de location de l’ALFC demeurent en deçà de ce plafond. »

Col Dallaire soutient que la révision de la politique était un mal nécessaire. « Elle était projetée depuis 2015. Si nous avions attendu davantage avant de procéder à des hausses de loyer, les montants auraient été encore plus élevés en raison de l’inflation. »

Priorité aux militaires nouvellement enrôlés

La révision de la politique touche également la liste d’attente pour l’obtention d’un logement militaire. La priorité sera dorénavant accordée aux nouveaux membres des Forces armées canadiennes (FAC). « Les membres qui viennent de terminer leur Qualification de base ou qui sont dans leurs cinq premières années de service auront la priorité. Cela découle directement de la stratégie de recrutement des FAC et des efforts déployés pour assurer la rétention de nos nouveaux membres. »

Col Dallaire rappelle que les militaires qui suivent sur leur formation élémentaire ou universitaire, qui sont mutés pour des motifs personnels, qui reviennent d’une mutation à l’étranger ou qui sont enrôlés comme candidat militaire qualifié étranger auront également la priorité pour l’obtention d’un logement de l’ALFC.

Le quartier de logements militaires de Saint-Hubert compte actuellement 190 unités.
Photo : courtoisie

Le futur est prometteur

Avec la révision de la politique, le MDN cesse d’appliquer les lois provinciales sur le contrôle de loyers. Cette mesure a soulevé plusieurs questions au sein de la communauté militaire. « Cela ne change strictement rien pour les familles militaires hébergées dans la province de Québec, car cette mesure n’était pas en vigueur ici. Nos locataires n’ont pas à tenir compte de ce changement. »

Actuellement, le quartier de logements militaires de Saint-Hubert compte 190 unités, dont quelques-unes sont en rénovation. Le commandant du GS 2 Div CA signale que son taux d’occupation est à son maximum, tout comme celui situé à la Base Valcartier. « Nous avons une liste d’attente bien remplie pour les deux sites. La bonne nouvelle, c’est que des projets sont en développement dans les deux régions afin d’augmenter l’offre de logement. Des annonces seront faites éventuellement à ce sujet. »

Pour joindre l’Agence du logement des FC à Saint-Hubert : alfc-cfha.montreal@forces.gc.ca

Ex SERVITIUM SERPENTIN

Un convoi qui favorise la réconciliation

| Caporale Valérie Duclos-Péloquin, représentante des affaires publiques, 34 Bon Svc

La fin de semaine du 10 au 12 janvier, des membres du 34 e Bataillon des services (34 Bon Svc) ont pris part à un exercice de mouvement routier de longue distance. Vingt véhicules militaires ont ainsi quitté le site de Saint-Hubert le 11 janvier à destination d’Amos.

Leurs objectifs : maintenir les compétences des chauffeurs, assurer l’état de préparation des véhicules et aller à la rencontre de la communauté Abitibiwinni de Pikogan, en Abitibi-Témiscamingue.

Les membres du 34 Bon Svc ont été chaudement accueillis par la cheffe Chantal Kistabish, représentante politique pour la communauté de Pikogan, ainsi que par un convoi de policiers coordonné par la cheffe de police Annick Wylde. Une fois les véhicules stationnés, les membres ont assisté aux discours des cheffes et ont eu le plaisir de déguster un plat traditionnel de la communauté composé de viande d’orignal et de banik, un pain à base de farine de maïs.

La troupe du 34 e Bataillon des services en compagnie d’Edouard Kistabish, Annick Wylde et Oscar Kistabish, membres de la communauté de Pikogan.
Photos : Cpl Valérie Duclos-Péloquin

S’ouvrir à la réalité d’une communauté autochtone

Les discours des deux cheffes portaient sur l’importance de la réconciliation entre les Premières Nations et sur la vie dans les réserves autochtones où l’eau potable et l’électricité sont souvent manquantes. Ce n’est que récemment que les médias ont mis au grand jour les souffrances subies dans les pensionnats autochtones au Canada. Beaucoup de survivants en ont gardé des traumatismes. Le père de la cheffe Kistabish, M. Edouard Kistabish, et plusieurs autres aînés de la communauté en sont des survivants. Ces blessures profondes prendront encore plusieurs générations à guérir.

Le pensionnat autochtone de Saint-Marc-de-Figuery, où plusieurs enfants et adolescents des communautés Abitibiwinnik ont été amenés de force, a fermé ses portes en 1973. Aujourd’hui, il n’en reste plus qu’une plaque commémorative en l’honneur des victimes et des souvenirs douloureux portés par la communauté de Pikogan, composée de 700 habitants et de plus de 2 000 membres vivant à l’extérieur.

Cheffe Kistabish a souligné que nous ne vivons plus dans le passé et qu’il nous faut avancer. Les Abitibiwinnik de Pikogan sont des gens résilients qui, malgré les souffrances qui leur ont été imposées, ont créé une communauté effervescente. En effet, Pikogan possède une école, un centre médical, plusieurs maisons unifamiliales et des bâtiments à appartements comportant un maximum de six unités pour y loger les résidents. Lors des feux de forêt de 2023, Pikogan a accueilli et hébergé plusieurs sinistrés de la région. Pour ses habitants, le sens de la communauté et des traditions sont deux valeurs importantes.

Après les discours, l’adjudant Diego Pérez, coordonnateur de l’exercice SERVITIUM SERPENTIN, a remis la pièce du 34 Bon Svc à la cheffe Kistabish en signe d’appréciation pour l’accueil chaleureux, l’ouverture et la générosité que la communauté de Pikogan a démontrés envers les membres du 34 Bon Svc.

Parfaire leurs compétences

L’exercice SERVITIUM SERPENTIN a permis de maintenir les compétences de conduites sur de longues distances des chauffeurs ainsi que de vérifier l’état de préparation des véhicules du bataillon pour les conditions hivernales.

La conduite hivernale entraîne plusieurs défis supplémentaires en raison des conditions enneigées et glacées des routes. « Les chauffeurs n’ont pas d’autre choix que d’adapter leur conduite ! », explique Adj Pérez. « De plus, de simples détails comme la quantité de lave-glace, la propreté des phares et celle des miroirs peuvent avoir un impact crucial sur la visibilité et la sécurité des chauffeurs lors d’un convoi routier. C’est lors des haltes routières que les chauffeurs et leurs co-chauffeurs peuvent assurer l’entretien de leur véhicule. »

Adj Pérez mentionne également que cet exercice a été une excellente opportunité pour tester les compétences en conduite hivernale et renforcer l’état de préparation. « L’accueil de la communauté de Pikogan a été incroyable et partager un repas traditionnel avec eux fut un moment fort. Nous tenons à exprimer notre profonde gratitude au caporal Patrick Brunette dont les précieux contacts dans la communauté ont été essentiels à la réalisation de cet exercice. »

SERVITIUM SERPENTIN augure bien du succès du prochain exercice de mouvement routier que tiendra le 34 Bon Svc, Ex XÉRUS NORDIQUE, qui aura lieu à Chisasibi, du 26 février au 9 mars prochains.

Devoir avant tout

Trois membres discutent lors d’une halte routière sur la route 177. De gauche à droite : le soldat Poclaire Gtougaimbo Kenmogne, le caporal-chef Brian Laplante et le soldat Tristan Goyette.

S’engager au service des Forces et du Canada

| Bureau des affaires publiques de la Base Valcartier

Afin de souligner le Mois de l’histoire des Noirs, Servir vous présente le sous-lieutenant Pierre Laurent Foko, stagiaire au Groupe de soutien de la 2 e Division du Canada à la Garnison Montréal.

Avant de se joindre aux Forces armées canadiennes (FAC), Slt Foko, qui est originaire du Cameroun, a enseigné pendant 14 ans, puis a travaillé dans l’industrie chimique, où il opérait des procédés de lixiviation (extraction d’un composé soluble à partir d’un produit pulvérisé). Son expertise en chimie, acquise grâce à un baccalauréat de l’Université de Dschang, au Cameroun, et son diplôme d’études collégiales (DEC) en techniques des procédés industriels du Collège de Maisonneuve l’ont préparé à relever de nouveaux défis.

Un engagement motivé par le service et la stabilité

Le Slt Foko s’est joint aux FAC pour combiner stabilité professionnelle et engagement envers son pays d’accueil. « Je voulais joindre l’utile à l’agréable : avoir un travail stable et remercier mon pays d’accueil tout en protégeant son patrimoine », explique-t-il.

S’intégrer dans un nouveau pays et une nouvelle institution

Son arrivée au Québec a été une expérience enrichissante, marquée par la découverte d’une nouvelle culture. Son parcours personnel lui permet aujourd’hui de mieux comprendre les défis de l’intégration et de s’adapter à son environnement militaire.

Diversité

et inclusion au sein des FAC

Le Slt Foko apprécie les efforts des FAC pour promouvoir la diversité et l’inclusion, notamment à travers des événements multiculturels et des mois de reconnaissance comme celui de l’histoire des Noirs. Ces initiatives sont essentielles pour valoriser les contributions des militaires issus de divers horizons.

Un accueil chaleureux et une intégration réussie

Il affirme ne pas avoir rencontré de défis majeurs liés à son parcours multiculturel : « Depuis mon enrôlement, je me suis toujours senti comme dans ma famille et croyez-moi, les FAC, c’est ma famille ! » Ses collègues et supérieurs ont accueilli sa diversité culturelle avec respect et curiosité, ce qui a facilité son intégration.

Des valeurs fortes issues de ses racines africaines

L’humilité, le respect et la courtoisie sont des valeurs fondamentales pour le Slt Foko. Il les applique quotidiennement dans son travail et ses relations avec ses pairs.

Un message pour les immigrants intéressés par une carrière militaire

À ceux qui envisagent de se joindre aux FAC, il conseille de ne pas hésiter : « L’Armée est une famille où chacun peut faire valoir ses talents et bâtir une carrière solide. »

Un avenir ambitieux dans les FAC

Son objectif est clair : devenir un leader inspirant et servir avec fierté en tant que commandant de troupe, puis éventuellement chef d’escadron.

Célébrer le Mois de l’histoire des Noirs

Pour le Slt Foko, ce mois est une occasion précieuse de reconnaissance et de célébration des contributions des militaires noirs aux FAC. Il souligne l’importance de valoriser ces parcours inspirants afin d’encourager d’autres personnes à suivre le même chemin.

Avec son engagement indéfectible, il incarne la diversité et la richesse humaine qui font la force des FAC.

Un hommage au commandant sortant

Le lieutenant-colonel Nicolas Hilaréguy a récemment quitté ses fonctions au sein du 2 e Groupe de patrouilles des Rangers canadiens (2 GPRC). Les membres de l’unité se sont réunis le 6 février 2025 afin de marquer le départ de leur commandant.

Lcol Hilaréguy a rejoint le 2 GPRC il y a huit ans à titre de commandant adjoint et, le 16 mai 2022, il s’est vu remettre le commandement.

Sous son commandement, plusieurs évènements significatifs ont eu lieu dont l’ouverture de la patrouille d’Oujé-Bougoumou, les célébrations du 75e anniversaire de la création du Corps des Rangers canadiens, le 25e anniversaire de fondation du 2 GPRC, et le 25e anniversaire des Rangers juniors canadiens. Sous sa direction, l’unité a également renforcé ses liens avec les communautés locales, favorisant une meilleure compréhension et coopération entre les Rangers canadiens et les membres des communautés où les Rangers canadiens sont présents.

Pour marquer son départ, une cérémonie a été organisée au sein du quartier général du 2 GPRC et, à cette occasion, Lcol Hilaréguy s’est vu remettre la hache des Rangers canadiens,

un symbole qui souligne son passage au sein du 2 GPRC et son dévouement à la cause des Rangers canadiens. Cette hache représente également l’esprit de camaraderie et de solidarité qui règne au sein de l’unité.

De nombreux témoignages de reconnaissance ont été exprimés lors de la cérémonie. Les membres du 2 GPRC ont salué la détermination du Lcol Hilaréguy, ainsi que son engagement envers la cause des Rangers canadiens et des cultures autochtones.

Lcol Hilaréguy a partagé les souvenirs de son passage au sein du 2 GPRC. « Servir au sein du 2 GPRC a été une expérience significative, non seulement en raison de la nature de notre travail, mais également, car j’ai eu le plaisir de servir aux côtés de membres dévoués, avec un engagement collectif sans compromis envers la réussite de notre mission. Je tiens à exprimer ma reconnaissance pour le soutien, l’esprit de corps et le professionnalisme dont vous avez fait preuve à chaque étape de notre parcours commun. De plus, assumer le rôle d’ambassadeur des cultures autochtones au sein de la 2e Division du Canada a constitué un privilège et une expérience d’apprentissage des plus enrichissantes. »

Qui sont les Rangers canadiens ?

Le major Henrico Laprise, commandant adjoint du 2 GPRC, occupera les fonctions de commandant par intérim jusqu’à l’entrée en fonction du nouveau commandant.

Le 2e Groupe de patrouilles des Rangers canadiens est responsable du Norddu-Québec, de la Baie-James ainsi que de la Basse-Côte-Nord sous le commandement de la 2e Division du Canada et de la Force opérationnelle interarmées (Est). Son quartier général est situé à Saint-Jean-surRichelieu et compte dans ses rangs plus de 700 Rangers répartis au sein de 29 patrouilles ainsi que plus de 700 Rangers juniors canadiens répartis dans 35 patrouilles.

Les Rangers fournissent une présence des Forces armées canadiennes dans les régions nordiques, côtières, isolées et peu peuplées du Canada en conduisant des opérations de protection du territoire et en soutenant les opérations nationales. Ils fournissent une expertise et une connaissance du milieu local, par exemple lors d’opérations de recherche et sauvetage. Ils sont très impliqués dans leur communauté, entre autres en soutenant l’instruction et la supervision des Rangers juniors canadiens.

De gauche à droite, à l’avant : lieutenante-colonelle Geneviève Auclair, lcol honoraire, lieutenant-colonel Nicolas Hilaréguy, sa conjointe, Camille Assémat, major Henrico Laprise, commandant adjoint. Derrière : major Jonathan Talbot, commandant de la compagnie de commandement, major Dexter Ruiz-Lang, commandant de la compagnie d’entraînement, capitaine de corvette Mathieu Vigneault, commandant de la compagnie de services, et capitaine Traian Constantin, aumônier.

Programme prénatal et post-partum des PSP

De l’entraînement adapté pour les militaires

Depuis l’automne, les femmes militaires qui souhaitent maintenir une bonne forme physique pendant et après leur grossesse ont accès à des séances d’entraînement spécifiquement adaptées à leurs besoins. Dans la région de Montréal, le Programme prénatal et post-partum des PSP (PNP3) est offert à la garnison Saint-Jean par les spécialistes du reconditionnement physique, en collaboration avec deux spécialistes de la Promotion de la santé.

Ce programme national a pour but d’améliorer la santé physique et mentale. « Cet entraînement hebdomadaire favorise un meilleur accouchement et une bonne récupération physique. Il offre aussi un espace social où les femmes peuvent sortir de l’isolement et participer à des activités de groupe, avec ou sans leur bébé », explique Mona Raouf, gestionnaire du Programme de reconditionnement physique adapté pour la région de Montréal.

Le PNP3 aide les militaires à acquérir une condition physique optimale en vue de leur accouchement. Après la naissance de leur enfant, le programme leur permet de se remettre en forme. « Cela permet aussi aux nouvelles mamans de sortir de la maison et de côtoyer d’autres femmes militaires dans la même situation », rappelle Julie Gagnon, spécialiste en reconditionnement physique.

Chaque mercredi, les futures et nouvelles mamans peuvent participer à une séance d’entraînement adaptée à leur condition. « On veut que nos femmes militaires, qui sont déjà actives, continuent de bouger et qu’elles puissent maintenir la meilleure forme possible. Éventuellement, nous aimerions être en mesure d’offrir deux séances d’entraînement de groupe par semaine. »

Mis sur pied par l’équipe nationale des Programmes de soutien du personnel, le PNP3 est offert dans toutes les bases, escadres et garnisons des Forces armées canadiennes (FAC). Dans la région de Montréal, il a été confié à l’équipe de spécialistes en reconditionnement physique. « Avant de développer notre façon de faire, j’ai rencontré les médecins du 41e Centre

des services de santé des Forces canadiennes - Saint-Jean, pour comprendre la réalité des militaires enceintes ou qui viennent de donner naissance. À partir des infos recueillies, nous avons élaboré la structure et le contenu de notre programme », signale Mme Raouf.

« Ma collègue Caroline Boucher et moi avons aussi suivi une formation intensive de deux jours pour nous préparer adéquatement à offrir ce programme », ajoute pour sa part Mme Gagnon.

Un entraînement personnalisé

Avant d’être intégrée au PNP3, chaque participante est évaluée individuellement par les spécialistes en reconditionnement physique. « Aucune femme n’a un accouchement similaire. Il y en a qui vivent cela plus difficilement que d’autres. Cela peut entraîner des répercussions. Le but de notre évaluation est de garantir des exercices adaptés aux réels besoins de chacune afin, entre autres, de s’assurer de retrouver un bon gainage aux niveaux pelvien et abdominal. »

Chaque militaire reçoit la trousse Maman en forme comprenant plusieurs accessoires d’exercice physique tels qu’un rouleau en mousse, un bloc de yoga, une balle de Pilates, une balle de massage et divers élastiques de résistance. « Ainsi, elle peut poursuivre le travail à la maison. Grâce au logiciel Hexfit, chaque femme a accès facilement aux entraînements sur son cellulaire. »

Collaboration

À la garnison Saint-Jean, l’équipe de spécialistes en reconditionnement physique a eu l’idée d’inclure leurs collègues de la Promotion de la santé afin de bonifier le programme. Au Canada, seules les équipes de la région Montréal et de Borden ont opté pour cette approche.

« Nous proposons une discussion ouverte d’environ 15 minutes avec les participantes », mentionne Marilyn Duchesne, spécialiste de la Promotion de la santé. « Nous parlons de divers sujets qui interpellent les futures et nouvelles mamans. »

Les sujets abordés touchent entre autres la santé physique, la santé mentale, la nutrition et le sommeil. « Nous regardons tous les changements qui peuvent arriver chez la nouvelle mère en plus de partager des petits trucs pour améliorer leur quotidien », note Mme Duchesne qui fait équipe avec Janika Chartrand, également spécialiste à la Promotion de la santé.

Quand s’inscrire ?

Dès qu’elles savent qu’elles sont enceintes, les femmes militaires sont invitées à adhérer au PNP3. « Elles peuvent participer au programme jusqu’à ce que leur poupon atteigne 18 mois », mentionne Mme Gagnon.

Actuellement, sept femmes sont inscrites. « Ce sont toutes des militaires qui ont donné naissance au cours des derniers mois. Nous espérons que le programme se fera connaître de plus en plus pour inciter aussi les futures mamans à se joindre à nous. Nous avons hâte de voir le nombre de participantes augmenter. Nous pourrons ainsi offrir une plus grande variété d’activités et augmenter le nombre de sessions hebdomadaires », conclut Mona Raouf.

Information et inscription

Deux nouvelles mamans en forme !

Servir a eu l’opportunité de rencontrer deux participantes du PNP3, matelot-chef Marie-Ève Long, de l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes, et sergente Sandra Hillers, de l’Unité régionale de soutien aux cadets (Est).

Matc Long est inscrite au programme depuis sa mise sur pied en octobre 2024. « J’ai toujours aimé l’activité physique. Je trouvais plaisant de pouvoir apprendre à réhabiliter mon corps à la suite de mon accouchement. »

De son côté, Sgt Hillers apprécie le fait de venir accompagnée de son bébé et que celui-ci soit constamment sous la surveillance des membres du groupe ou des monitrices. « À la maison, ce n’est pas toujours facile de penser à l’entraînement avec un bébé et un chien. Le fait de venir ici me fait sortir de chez moi et m’oblige à prendre soin de moi. Cela me motive à poursuivre mon entraînement à la maison. »

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Photos :
Le Programme prénatal
grossesse.
Lors des séances, l’ambiance est chaleureuse afin de créer un espace social propice aux échanges entre les participantes.
Mona Raouf, gestionnaire du Programme de reconditionnement physique adapté pour la région de Montréal, bébé Liam, sergente Sandra Hillers, matelot-chef Marie-Ève Long, Marilyn Duchesne, spécialiste de la Promotion de la santé, Caroline Boucher et Julie Gagnon, toutes deux spécialistes en reconditionnement physique.

L'Équipe sécurité informatique

protège les systèmes d'information

Nous vivons dans un monde de plus en plus numérisé. Les archives et les documents de travail sont stockés dans un nuage. Les appels téléphoniques font place aux conversations sur plateformes numériques. La sécurité informatique (SI) est devenue un enjeu crucial dans toutes les organisations, qu’elles soient civiles ou militaires. À la 2e Division du Canada (2 Div CA), un groupe de spécialistes y travaille : l’Équipe sécurité informatique.

Dirigée par François Marcil, elle relève des Services des technologies de l’information du Groupe de soutien de la 2 Div CA. « L’équipe est composée d’une dizaine de spécialistes qui travaillent à partir des garnisons Montréal et Saint-Jean, ainsi que de la Base Valcartier. « Notre mission est de protéger les systèmes d’information du  MDN afin de garantir la classification, l’intégrité et la disponibilité des données qu’ils contiennent », souligne M. Marcil.

Il signale que son département compte cinq principaux champs d’expertise : avis et conseils, gestion d’événements, analyse des nouveaux besoins, investigation ainsi que sensibilisation et prévention. « Souvent, les gens nous voient comme les spécialistes des virus et des bogues informatiques, mais notre mandat est beaucoup plus large ! »

L’analyse des nouveaux projets informatiques et des logiciels est primordiale pour les Forces armées canadiennes afin d’assurer la sécurité du réseau informatique. « Chaque logiciel que nous mettons à la disposition de l’Équipe de la Défense doit être compatible et répondre aux normes de sécurité avec le Réseau étendu de la Défense (RED), mieux connu sous le nom DWAN. »

M. Marcil explique que le processus de mise en ligne des logiciels a été modifié récemment. « Auparavant, l’expertise de notre département était sollicitée à la toute fin, juste avant la prise de décision finale. » Afin d’éviter d’avancer et de reculer durant le processus, les spécialistes de la sécurité sont maintenant les premiers consultés. « Une fois que nous avons analysé la compatibilité et la fiabilité d’un logiciel, si nous donnons un avis positif, le reste du travail est effectué par Centre de gestion des services de technologie de l’information (CGS TI). Cette façon de faire crée beaucoup moins de frustrations. »

Investiguer pour protéger le RED

Depuis environ trois ans, l’Équipe sécurité informatique est sollicitée pour investiguer sur différents incidents susceptibles de mettre en danger la sécurité informatique. « Cela nous amène à travailler en étroite collaboration avec différents partenaires tels que la Police militaire, Service Partagés Canada ou les membres du groupe des « G » (des unités spécialisées qui fournissent différents types de soutien aux opérations militaires) de la 2e Division du Canada.

Par exemple, M. Marcil raconte qu’il y a quelques mois, deux ordinateurs portables du ministère de la Défense nationale (MDN) ont été retrouvés dans un terminus d’autobus à Montréal. « Voyant qu’ils portaient des autocollants du MDN, la personne qui les a trouvés a communiqué avec les policiers militaires. Ils nous ont immédiatement appelés pour être épaulés avec la suite des choses. »

La première réaction des spécialistes en sécurité informatique a été de s’assurer qu’en aucun cas, ces portables ne soient branchés au RED. « Une fois que nous avons eu les appareils en main, mon équipe les a analysés. Nous avons trouvé les numéros d’inventaire et retracé à qui les appareils appartenaient. »

L’Équipe sécurité informatique a découvert que les portables étaient sous la responsabilité d’un membre du MDN travaillant à Ottawa. « Il était de passage à Montréal et les ordinateurs ont été volés dans le coffre de sa voiture. Nous croyons qu’en se rendant compte que les appareils appartenaient au MDN, les voleurs ont eu peur d’être facilement retrouvés et les ont abandonnés. »

Photos : courtoisie
Maxime Rose-Dagenais, officier de la sécurité des systèmes d’information de la Garnison Saint-Jean, donne une séance virtuelle de sensibilisation à la sécurité informatique.
Michael Gagnon, officier de la sécurité des systèmes d’information de la base Valcartier, François Marcil, chef de la sécurité des Services des technologies de l’information du Groupe de soutien de la 2 Div CA, et adjudant David Morissette officier de la sécurité des systèmes d’information adjoint de la base Valcartier.

Les

périphériques sans fil

Les OSSI veillent sur vos ordinateurs

Alors que les clés USB ont été pendant de nombreuses années la bête noire des analystes en sécurité, ce sont dorénavant les souris, écouteurs et autres périphériques sans fil qui leur donnent des maux de tête. Heureusement, un logiciel est de garde 24/7 et le réseau d’officiers de la sécurité des systèmes d’information (OSSI) veille aussi au bon fonctionnement du Réseau étendu de la Défense (RED).

Marc Bouchard, technicien en sécurité aux Services des technologies de l’information du Groupe de soutien de la 2e Division du Canada (GS 2 Div CA) et OSSI à la garnison Saint-Jean, rappelle que les accessoires utilisant la technologie Bluetooth sont interdits d’utilisation avec les ordinateurs de la Défense nationale. « Ce ne sont pas les accessoires euxmêmes qui causent des problèmes. C’est plutôt leur mode de connexion. Les périphériques sans fil fonctionnent par radiofréquence. Cette technologie est une porte d’entrée facile pour les pirates informatiques. » Même si les nouveaux appareils fonctionnant avec Bluetooth sont plus sécuritaires, ils demeurent interdits à la Défense nationale. »

Chaque année, M. Bouchard se rend dans chaque unité de la Force régulière et de la Réserve opérant sur le territoire de la 2 Div CA. Entre Rouyn-Noranda et Sherbrooke, il y en a une centaine. « Mon homologue de la Base Valcartier s’occupe de l’autre partie de la province du Québec. Lors de ces visites, nous sommes accompagnés par les OSSI de ces unités. »

Au cours des dernières années, le technicien en sécurité a noté plusieurs infractions liées à des accessoires sans fil branchés dans les ordinateurs. « Récemment, une autre équipe des Services des technologie de l’information nous a développé une application permettant de mieux contrôler la situation. Il est capable de vérifier en ligne les ordinateurs de tous les utilisateurs de notre territoire. Il détecte si des périphériques sans fil y sont branchés et nous communique immédiatement le numéro de l’ordinateur et le moment précis où l’infraction a été commise. Cela nous aide beaucoup à prévenir les potentiels incidents. »

M. Bouchard soutient que la planification des visites est la partie la plus difficile de son travail. « Étant donné le nombre d’unités ou de services que je dois visiter, ce n’est pas toujours évident de s’assurer que tous les employés seront sur place au moment de mon passage. »

L’échange d’informations

L’insertion de clés USB provenant de sources externes est interdite dans les ordinateurs du RED. « Cette problématique est presque devenue chose du passé. Grâce à l’espace de stockage OneDrive, les utilisateurs ne se servent pratiquement plus de cet accessoire. »

Les sites Web d’échange de fichiers comme We Transfer et Smash ont été bloqués. « Nous ne sommes pas en mesure de contrôler les informations qui sont envoyées ou reçues par nos utilisateurs. Cela peut rendre notre réseau vulnérable. »

Un peu moins de 400 OSSI

Sur le territoire desservi par l’Équipe sécurité SI des garnisons Saint-Jean et Montréal, on compte 387 OSSI d’unité et OSSI d’unités adjoint, nommés par leur chaîne de commandement. Ils sont là pour faire le pont entre les membres de l’Équipe de la Défense et les OSSI des garnisons.

Samuel Paradis, analyste adjoint en sécurité aux Services des technologies de l’information du GS 2 Div CA et OSSI à la garnison Saint-Jean, est responsable d’assurer le lien avec les OSSI d’unité. « L’OSSI peut aussi bien être un employé militaire ou civil. Une base en informatique n’est pas nécessaire pour devenir OSSI d’unité, mais cela peut s’avérer pratique. »

M. Paradis explique que les OSSI d’unité sont essentiels et facilitent le travail de son équipe. « Ce sont eux qui connaissent le mieux les membres du personnel de leur secteur. En plus, ils sont bien informés des nouvelles embauches ou des départs d’employés dans leur unité. »

Au sein de la 2 Div CA, plusieurs tâches qui relevaient autrefois de l’Équipe sécurité SI sont maintenant réalisées par les OSSI d’unité afin d’accélérer le service. « Par exemple, les utilisateurs s’adressent désormais à leur OSSI d’unité s’ils ont oublié leur mot de passe. Le problème se règle beaucoup plus rapidement comme ça ! »

M. Paradis conclut en mentionnant qu’un des plus gros défis est de nommer plus d’OSSI d’unité, notamment des adjoints. « Chaque unité devrait avoir deux ou trois OSSI adjoints. Cela leur permettrait d’assurer le service quand l’OSSI principal est en vacances ou en absence prolongée. Nous travaillons fort pour sensibiliser toutes les unités à cette problématique. »

Maxime Rose-Dagenais, officier de la sécurité des systèmes d’information de la Garnison Saint-Jean, Samuel Paradis analyste en sécurité TI, Marc Lemay officier de la sécurité des systèmes d’information de la Garnison Montréal et Marc Bouchard, technicien en sécurité TI à la Garnison Montréal.
Photo : courtoisie

Félicitations !

La Médaille du couronnement du roi

Charles III

Plusieurs membres de la  communauté militaire ont récemment reçu cette distinction commémorative. Cette médaille est remise à des Canadiennes et  Canadiens afin de souligner leur dévouement et leur engagement dans leur communauté et la société canadienne.

Capt Richard Parker 4 Gp Svc S Médaille du couronnement du roi Charles III
Capt Kevin O’Connor
4 Gp Svc S Médaille du couronnement du roi Charles III
Capt Jean-Philippe Grenier 4 Gp Svc S Commission d’officier
Médaille du couronnement du roi Charles III
Adj Michèle Bouchard
Gp Svc S
du couronnement
roi Charles III
Capt Jim Durocher
4 Gp Svc S Médaille du couronnement du roi Charles III
Adj Jessie Brochu-Blais 4 Gp Svc S Médaille du couronnement du roi Charles III

438 ETAH

du

Adj Michel Joannette

438 ETAH

Certificat pour 1 000 heures de vol

Sgt Brigitte O’Driscoll

438 ETAH

Médaille du couronnement du roi Charles III

Capt Jules Poirier 438 ETAH

Médaille du couronnement du roi Charles III

CRFM Médaille du couronnement du roi Charles III

Cde Guy-Julien Mayné

Légion royale canadienne –Lacolle

Médaille du couronnement du roi Charles III

438 ETAH

Médaille du couronnement du roi Charles III

Sgt Isabelle Brochu

Départ dans la dignité le 5 décembre 2024 après 23 ans de service

Nathalie Prud’homme CRFM

Médaille du couronnement du roi Charles III

Cplc Kim Draper

Départ dans la dignité le 25 novembre 2024 après 19 ans de service.

Cpl Louis-Philippe Dubeau

438 ETAH

Mention élogieuse du commandant du 438 ETAH

Pour le travail exemplaire de peinture fait sur l’appareil 438, soulignant le 90 e anniversaire de l’escadron et le 100 e anniversaire de l’Aviation royale canadienne.

438 ETAH 3 e agrafe – Décoration des FC Pour 42 ans de loyaux services

Estelle Auger CRFM

Médaille du couronnement du roi Charles III

Gabriel Barrière

Légion royale canadienne –Lacolle

Médaille du couronnement du roi Charles III

Sgt Jason Breton

438 ETAH

Mention élogieuse du commandant du 438 ETAH

Pour le travail exemplaire de peinture fait sur l’appareil 438, soulignant le 90 e anniversaire de l’escadron et le 100 e anniversaire de l’Aviation royale canadienne.

438 ETAH

Médaille du service spécial – Alert

Médaille du couronnement du roi Charles III

Légion royale canadienne –Lacolle

Médaille du couronnement du roi Charles III

Capt Majed Piedra Abu-Sharar

438 ETAH

Mention élogieuse du commandant du 438 ETAH

Pour le travail exemplaire de peinture fait sur l’appareil 438, soulignant le 90 e  anniversaire de l’escadron et le 100 e  anniversaire de l’Aviation royale canadienne.

Capt Martin Ringuette Fus de Sher

Bourse Major-général

John J. Dunn

Pour être reconnu comme l’officier par excellence des Fusiliers de Sherbrooke

au cours de la dernière année

Audrey Gallant CRFM
Médaille du couronnement du roi Charles III
Catherine Bourassa CRFM
Cde
Cde Daniel Demers Légion royale canadienne –Lacolle Médaille du couronnement du roi Charles III
Léo Gravelle
Cde François Cholette
Cplc Normand Levasseur
Sgt Danielle Martineau 438 ETAH 2 e agrafe – Décoration des FC Pour 32 ans de loyaux services
Cpl Andrew MacInnis-Blanchard
Capt Stefan Horvath
Médaille
couronnement du roi Charles III
Cplc Mario Laforest
Sgt Benoit Gosselin Fus de Sher Bourse des colonels honoraires des Fusiliers de Sherbrooke Pour son excellence en tant que sous-officier supérieur du Régiment qui s’est le plus illustré

Cde Kenneth Ouellet

Légion royale canadienne –

Lacolle

Médaille du couronnement du roi Charles III

Fus de Sher Médaille du couronnement du roi Charles III

NCSM Donnacona

Médaille du couronnement du roi Charles III

NCSM

Médaille

Cde Pierre Pellerin Légion royale canadienne –Lacolle Médaille du couronnement du roi Charles III

Cpl Samuel Létourneau Fus de Sher Médaille du couronnement du roi Charles III

NCSM Donnacona – Musique Trompette / Clairon-major

NCSM Donnacona

Médaille

Médaille du couronnement du roi Charles III

Cplc Frédéric Major Fus de Sher Médaille du couronnement du roi Charles III

M1 Iseut

Beauregard-Guérin

NCSM Donnacona

Médaille du couronnement du roi Charles III

NCSM Donnacona

Médaille du service spécial

Catherine Sévigny Fus de Sher – Musique Médaille du couronnement du roi Charles III

NCSM Donnacona

Médaille du couronnement du roi Charles III

NCSM Donnacona

Médaille

Cplc Vincent Demers Fus de Sher Décoration des FC Pour 12 ans de loyaux services

Adjuc Dean Griffin Départ dans la dignité le 17 janvier 2025 après 35 ans de service

NCSM Donnacona

Médaille du couronnement du roi Charles III

Cpl Guillaume Lachapelle
Cplc Benoit Van Bael GS 2 Div CA – Cons Ress Médaille du couronnement du roi Charles III
Adjum
Ltv Marianne Forest NCSM Donnacona Médaille du couronnement du roi Charles III
Mat1 Alexis Basque
Mat1 Matthieu Cholette
Matc Ameen Al-Shaibani
M1 Denis Falardeau NCSM Donnacona – Musique Tambour-major
M2 Simon Thibault NCSM Donnacona Médaille du couronnement du roi Charles III
Matc Ronald Hiscock
du couronnement du roi Charles III
Mat1 Ludovik Lesage-Hinse
du couronnement du roi Charles III
M2 Carben Hamilton
Donnacona
du couronnement du roi Charles III
Mat2 Olivier Jolicoeur
Matc Jonathan Ouellette
Cplc Labbé Fus de Sher Décoration des FC Pour 12 ans de loyaux services
Capt Sylvain Côté Fus de Sher

Le matériel militaire

au fil des ans

Le Ram Kangaroo

Utilisé par le Canada, 1944-1945

de l’espace pour 12 soldats. Le véhicule ainsi modifié reçoit le surnom de « Kangaroo », du nom de code de l’atelier canadien qui a créé le premier exemplaire.

Les premiers Kangaroo ont été produits en enlevant les principales armes des canons automoteurs M7 Priest. La majorité des Kangaroo utilisés pendant la guerre étaient des chars Ram modifiés, comme celui que possède le Musée.

Ces véhicules fonctionnent si bien que les Canadiens et les Britanniques s’en servent dans toutes les batailles importantes jusqu’à la fin de la guerre. Richard Iorweth Thorman et les Amis du Musée canadien de la guerre ont aidé à financer la restauration du véhicule. Les Amis ont également consacré temps et main-d’œuvre à ce projet.

En bref

Générale Carignan de passage dans notre région

| ELRFC

Les 30 et 31 janvier, la générale Jennie Carignan, chef d’état-major de la Défense, accompagnée de l’adjudant-chef des Forces armées canadiennes (FAC), adjudant-chef Bob McCann, est venue à la rencontre des troupes aux Garnisons Saint-Jean et Montréal.

C’est avec beaucoup de fierté que l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes (ELRFC) les a accueillis le jeudi. Tous deux ont animé avec éloquence et transparence une grande réunion de style townhall où militaires et employés civils ont pu poser des questions sur les préoccupations les plus courantes, notamment sur les enjeux liés à la reconstitution des FAC.

Ce sont ensuite les candidats et leurs proches qui ont pu profiter de la présence de Gén Carignan qui agissait comme officier réviseur de la cérémonie marquant la fin des cours pour quatre pelotons. Elle s’est ensuite rendue disponible pour aller serrer la main aux parents après la cérémonie.

Gén Carignan, première femme à la tête des FAC, est une leader accessible, qui sait donner l’heure juste et qui inspire confiance.

La Légion de Sherbrooke soutient les cadets

Récemment, la filiale 10 John S. Bourque de la Légion royale canadienne a remis des chèques à différents corps de cadets :

• 2 000 $ au Corps de cadets de la Ligue navale du Canada, Abénakis 110 Sherbrooke

• 1 000 $ au Corps de cadets royaux de l’Armée canadienne, 2449 Rock Forest – Saint-Élie - Deauville

• 1 040 $ au Corps de cadets royaux de l’Armée canadienne, 2721 Fusiliers de Sherbrooke

• 750 $ au Corps de cadets de la Ligue navale du Canada, Frontenac 191 Sherbrooke

À la garnison Saint-Jean.
Michel Rodrigue, sergent d’armes à la filiale 10 de la Légion royale canadienne, remet le chèque à capitaine Sandrine Charron, commandante, au premier maître de 1 re classe Élisabeth Morcet, toutes deux du Corps de cadets de la Marine, 191 Frontenac.
Photo : courtoisie
Photo : ELRFC

Pourquoi diminuer

notre consommation d’alcool ?

Promotion de la santé

Eh oui ! Nous sommes en février, en plein Défi 28 jours. Que vous y participiez ou non, voici quelques sujets de réflexion pour vous.

Suis-je alcoolodépendant ?

Si vous vous posez cette question, voici une série de comportements pour vous aider à y voir plus clair.

1. Votre tolérance à l’alcool a augmenté : vous avez besoin de boire plus pour ressentir son effet.

2. Vous ressentez des symptômes de manque : lorsque vous arrêtez de consommer, vous ressentez de l’anxiété ou de l’irritabilité. Vous avez peut-être des sueurs froides, des cauchemars, des tremblements ou des palpitations. Un autre indice : ces symptômes disparaissent lorsque vous recommencez à prendre un verre.

3. Vous persistez à consommer même si cela vous occasionne des problèmes : vous connaissez les conséquences négatives à la consommation d’alcool, mais vous continuez à boire même si vous expérimentez ces conséquences.

4. Vous ressentez une obsession pour la consommation d’alcool : vous avez réduit ou abandonné des choses ou des activités qui vous procuraient auparavant du plaisir. Vous procurer de l’alcool et la consommer occupent maintenant une plus grande partie de votre temps.

5. C’est devenu impossible pour vous de contrôler votre consommation de boissons alcoolisées : vous n’arrivez plus à espacer vos moments de consommation et lorsque cela se produit, vous buvez de plus en plus.

6. Votre désir de consommer des boissons alcoolisées est puissant et compulsif : vous recherchez des produits de plus en plus forts (pourcentage de plus en plus élevé en alcool). Il vous arrive parfois d’être incapable de résister à la tentation et vous vous retrouvez à la Société des alcools du Québec.

Si vous adoptez ce genre de comportement, il se pourrait que vous soyez alcoolodépendant. Mais n’oubliez pas ! De l’aide existe. Il faut juste aller la chercher !

Quels sont les avantages à diminuer,

voire arrêter de consommer de l’alcool ?

• Réduit les risques de développer le diabète

• Diminue le taux de cholestérol et prévient les maladies cardiovasculaires

• Améliore la qualité du sommeil, même pour un consommateur occasionnel

• Améliore le système immunitaire qui peut mieux lutter contre les maladies

• Améliore l’humeur

• Augmente la concentration et la mémoire

• Diminue le niveau d’anxiété

• Améliore la récupération après la pratique d’activités physiques

• Permet d’économiser de l’argent

• Augmente les chances de devenir enceintes

• Diminue les risques de troubles de l’érection

Mais Mathieu, pourquoi je n’arrive pas à arrêter ?

Évidemment, je ne suis pas un expert en dépendances. Toutefois, je peux vous dire que pour se sortir d’une dépendance, il faut que ça vienne de vous et non d’un article.

J’ai trois suggestions pour vous :

• Soyez intéressé et curieux Essayez de comprendre comment vous réagissez et comment vous fonctionnez. Faites des lectures sur le sujet. Par exemple, lisez pour comprendre le lien entre la dépendance et le fonctionnement du cerveau humain.

• Soyez aimant envers vous-même C’est ce qui vous permettra de vous choisir et de guérir.

• Consultez un professionnel Toutes les dépendances nécessitent d’aller chercher de l’aide et des connaissances pour s’en sortir.

Vous êtes militaire et avez besoin d’aide ?

Appelez le Programme d’aide aux membres des FAC : 1-800-268-7708

Transition vers la vie civile

Le Programme L’Escale de nouveau reconnu

Le 23 et 24 janvier dernier, le Centre de ressources pour les familles de militaires (CRFM) – région de Montréal était représenté au Sommet 2025 pour les familles de vétérans, organisé par l’Institut Atlas pour les vétérans et leur famille. Une fois de plus, son programme destiné à faciliter le passage de la vie militaire à la vie civile a suscité beaucoup d’enthousiasme.

Après avoir présenté le programme en octobre dernier à Winnipeg lors du Forum annuel de l’Institut canadien de recherche sur la santé des militaires et des vétérans, Myriam Dutour, travailleuse sociale et coordonnatrice du Programme pour les vétérans, de même qu’Audrey Gallant, travailleuse sociale et officier de liaison avec les familles, ont eu l’opportunité de renouveler cette expérience lors de cet événement virtuel.

Centré sur les besoins et les vécus des familles de vétérans des Forces armées canadiennes (FAC) et de la Gendarmerie royale du Canada (GRC), le Sommet 2025 visait à offrir un soutien aux familles et constituait une occasion unique pour les prestataires de services d’apprendre comment mieux accompagner la communauté des familles de vétérans. Gratuit, l’événement a attiré près de 900 participants, dont environ la moitié se sont identifiés comme membres de familles de vétérans et 25 % comme vétérans.

Ce qu’ils en ont pensé

Audrey Gallant se réjouit de cette expérience : « Mis à part le fait que c’était vraiment gratifiant, les réactions des participants, comme les applaudissements et les cœurs envoyés lors de certaines interventions, montrent l’intérêt suscité par notre programme. Nous avons également reçu plusieurs questions pertinentes, ce qui témoigne de l’engagement des participants envers notre projet. Une étudiante, présente au sommet, nous a même contactées pour une interview dans le cadre de son essai en travail social. »

Deux participantes, Lori-Anne (membre d’une famille de vétéran) et Hélène (vétérane), ont co-animé la session : « Certains commentaires

reçus et nos propres impressions suggèrent que ce programme est une ressource précieuse, que beaucoup auraient aimé avoir lors de leur transition hors des Forces armées canadiennes. Ce qui nous a particulièrement frappées lors de nos échanges, c’est la pertinence des questions adressées aux conjoints. Leurs sentiments comptent tout autant, et ils se trouvent souvent dans l’ombre de la carrière militaire de leur

partenaire ou mettent leurs propres difficultés de côté en soutenant la transition ou la blessure de ce dernier. »

Pour plus d’informations sur l’atelier L’Escale, le Programme pour les vétérans ou sur toute question relative à la transition vers la vie civile en cas de maladie ou de blessure :

• Myriam Dutour : 450 358-7099 # 2910 ou myriam.dutour@forces.gc.ca

• Accueil psychosocial du CRFM : 450 358-7099 # 2917 (Saint-Jean), 450 462-8777 # 6821 (Saint-Hubert) ou SvcPersCRFMSoutienPsyStJean@forces.gc.ca

Audrey Gallant et Myriam Dutour sont les deux intervenantes expérimentées du CRFM qui ont conçu le programme L’Escale.
Photo : CRFM

Dix-huit personnes profitent du programme

Myriam Dutour et Audrey Gallant, toutes deux intervenantes expérimentées au CRFM, ont conçu le Programme L’Escale. Il propose aux militaires en transition vers la vie civile pour des raisons médicales de vivre une fin de semaine de réflexion, seul ou en compagnie de leur partenaire de vie. Les intervenantes offrent une série d’ateliers psychosociaux destinés à aborder les enjeux vécus lors d’une transition vers la vie civile et fournissent des outils pour franchir cette étape de vie avec sérénité. Récemment, les intervenantes se sont rendues à West Brome pour mettre en pratique l’expertise accumulée au cours des six dernières années. Lors de cette fin de semaine, sept couples et quatre participants individuels ont pris part au programme, où des thèmes comme le deuil, le processus d’adaptation et l’identité ont été abordés.

Voici quelques termes utilisés par les participants pour décrire leur expérience : soutien, non-jugement, accueil, écoute, réflexion, communication et communauté. Les retours des participants ont été très positifs. Beaucoup ont souligné que cette fin de semaine leur avait permis de partager leur vécu et leurs défis, tant individuellement qu’en couple.

Les conjoints et conjointes ont particulièrement apprécié cet espace pour échanger sur leur propre réalité et se sentir validé(e)s dans leur expérience. Ils se sont dits satisfaits de pouvoir discuter avec leur partenaire de sujets difficiles, comme la maladie, la blessure et la transition.

La prévention du suicide,

on n’en fait jamais assez !

Du 2 au 8 février s’est tenue la 35 e édition de la Semaine de prévention du suicide sous le thème « Mieux vaut prévenir que mourir ». Le Centre de ressources pour les familles des militaires (CRFM) – région de Montréal, en profite pour vous rappeler qu’il est nécessaire de parler ouvertement du suicide, de normaliser la demande d’aide et de mieux comprendre les mécanismes de prévention.

Prévenir, c’est important !

Le message central de cette année était que tous peuvent agir et poser des questions directes pour déceler un potentiel passage à l’acte suicidaire. Comme le souligne Nancy Paquette, formatrice au Centre de crise et de prévention du suicide du Haut-RichelieuRouville, « la détresse et la douleur, ça hurle. L’espoir, ça murmure ». Cette citation met en lumière la difficulté d’exprimer sa souffrance, mais aussi l’importance d’écouter ces signes discrets.

La prévention passe aussi par une communication ouverte. En utilisant la question directe

Notre équipe est formée pour vous soutenir

Au Centre de ressources pour les familles des militaires – région de Montréal, nous jouons un rôle clé en offrant un soutien psychosocial spécialisé. Lorsqu’il s’agit d’un contexte de crise suicidaire, nous avons une équipe spécialement formée en évaluation et en intervention. Ses membres sont prêts à répondre aux besoins des individus en détresse et à leur fournir les ressources appropriées.

Pour toute demande non-urgente ou pour toute information complémentaire, n’hésitez pas à communiquer avec l’Accueil psychosocial :

• 450 358-7099 # 2917 (Saint-Jean)

• 450 462-8777 # 6821 (Saint-Hubert)

• SvcPersCRFMSoutienPsyStJean@ forces.gc.ca.

« Penses-tu au suicide ? », on crée un espace de dialogue où la personne en souffrance peut se libérer et, si nécessaire, être orientée vers des professionnels.

Chercher

de l’aide avant d’atteindre la crise

Si vous ne devez retenir qu’une chose en matière de prévention du suicide, c’est qu’il est primordial de chercher de l’aide dès les premiers signes de détresse. Trop souvent, les individus attendent d’être à la limite de la crise pour demander du soutien, une situation qui pourrait être évitée par une intervention précoce. Pour plusieurs, le défi reste de dépasser les barrières culturelles et sociales qui valorisent la force et l’indépendance, des valeurs qui parfois empêchent de demander de l’aide à temps.

Une réalité qui touche tout le monde

Gabrielle Rivard, travailleuse sociale au CRFM, rappelle que le suicide ne fait pas de discrimination. « Il touche tout le monde, indépendamment de l’âge, du sexe, de la culture et du métier », dit-elle.

Certaines professions présentent un risque accru en raison de la pression émotionnelle et psychologique constante. Par exemple, la perte d’identité qu’un vétéran ressent lorsqu’il remet son uniforme peut entraîner des sentiments de solitude et d’impuissance. Mais le suicide peut concerner n’importe qui, à n’importe quel moment de sa vie.

Une ligne d’écoute pour tous

La ligne nationale de prévention du suicide 988 reçoit 1 000 appels et textos par jour. Ce nombre témoigne de l’ampleur de la crise. C’est un appel à la vigilance collective et à l’engagement pour offrir des espaces sûrs où les personnes en détresse peuvent parler sans jugement.

Une autre ressource est la ligne 811 Info-Social, un service téléphonique offert gratuitement en toute confidentialité jour et nuit.

En conclusion : il faut briser le silence

La Semaine de prévention du suicide appelle à une prise de parole collective. Pour prévenir, il faut oser parler, poser la question, offrir de l’écoute et de l’accompagnement. Plus la société acceptera d’ouvrir des espaces pour discuter de la souffrance psychologique, plus elle contribuera à sauver des vies.

Oser parler du suicide, c’est un premier pas pour l’empêcher.

9-8-8 Ligne d’aide en cas de crise de suicide

À l’agenda

Journée multiactivités extérieures

Samedi 1 er mars, 10 h ou 13 h

Centre de villégiature de Jouvence, Orford

Pour tous (8 ans et +)

Les Loisirs communautaires de la garnison Saint-Jean vous invitent à essayer la randonnée en ski de fond, la marche en forêt avec raquettes, la trottinette des neiges et la glissade sur chambre à air en compagnie de ses animateurs.

Date limite d’inscription : 26 février

Tarifs et inscription

Animation jeunesse : les animaux

Jeudi 20 mars, 18 h

Centre d’intégration communautaire jeunesse - Saint-Hubert

Pour les jeunes de familles militaires (9 à 17 ans) | Gratuit

Le Centre de ressources pour les familles des militaires vous invite les jeunes à s’ancrer dans le moment présent, une technique qui aide à passer à travers les défis reliés au mode de vie militaire. En présence des animaux, nous abordons plusieurs thématiques comme la gestion des émotions et la gestion du stress.

Date limite d’inscription : 20 mars

Café-causerie – Vie militaire 101

Mercredi 12 mars, 18 h à 20 h

Garnison Saint-Jean – CRFM

Pour les proches des candidats de l’École de leadership et de recrues des FC | Gratuit

Le Centre de ressources pour les familles des militaires de la région de Montréal propose une soirée de discussion bilingue afin d’en apprendre davantage sur le mode de vie militaire et de tisser des liens avec d’autres membres de la communauté militaire.

Date limite d’inscription : 10 mars

et inscription

Initiation au ski de fond

Samedi 22 mars, 10 h ou 13 h

Garnison Saint-Jean – CRFM

SEPAQ de Saint-Bruno | Pour tous (8 ans et +)

Les Loisirs communautaires de la garnison Saint-Jean vous proposent de vous initier au ski de fond dans des sentiers tracés. Leurs spécialistes plein air offriront des conseils techniques afin que les participants, de manière autonome, puissent apprécier au maximum leur expérience.

Date limite d’inscription : 10 mars

Tarifs et inscription

Initiation au tir à l’arc intérieur

Samedi 29 mars, 10 h ou 13 h

Centre des sports de la Garnison Saint-Jean

Tous (5 ans et +)

Les Loisirs communautaires de la garnison Saint-Jean vous proposent une initiation sous la supervision de leurs spécialistes.

Date limite d’inscription : 24 mars

Tarifs et inscription

Activité jeunesse : cabane à sucre

Dimanche 23 mars, 9 h Centre d'intégration communautaire jeunesse, Saint-Hubert Pour les jeunes de familles militaires (5 à 12 ans) | Gratuit

Le Centre de ressources pour les familles des militaires de la région de Montréal invite les jeunes à s’amuser tout en tissant des liens avec d’autres jeunes vivant la même réalité.

Date limite d’inscription : 23 mars

Information et inscription

Gala de reconnaissance des enfants de militaires

Samedi 5 avril 2025, 15 h 30 Corporation du fort Saint-Jean, Saint-Jean-sur-Richelieu Pour les familles militaires

Le Centre de ressources pour les familles des militaires région Montréal vous invite à la 3e édition du Gala de reconnaissance des enfants de familles de militaires, une occasion de rendre hommage à la résilience remarquable de nos enfants.

Revêtez vos plus beaux habits et venez célébrer avec nous !

Date limite d’inscription : 28 mars

Information et inscription

Les PSP : toujours là pour vous !

L'équipe des Programmes de soutien du personnel de la région de Montréal offre une vaste gamme de services aux membres de la communauté militaire et aux citoyens. Profitez-en !

Vous pouvez y arriver !

Et si 2025 était la bonne année pour arrêter de fumer ou vapoter ? Pour vous aider avec l’une des plus importantes résolutions de votre vie, les spécialistes de la Promotion de la santé vous proposent de vous accompagner vers cette nouvelle vie avec un service confidentiel et personnalisé. N’hésitez pas à communiquer avec eux.

Une nouvelle cohorte pour Recharge ta machine

Depuis le 28 janvier et jusqu’au 20 mars, un nouveau groupe formé de militaires et d’employés civils de la Défense (fonction publique et fonds non publics) de la garnison Montréal ont débuté le programme Recharge ta machine offert par les départements de la Promotion de la santé et du conditionnement physique.

Pour joindre la Promotion de la santé : promosantemtl@forces.gc.ca

Ce programme vise à promouvoir les saines habitudes de vie. Les principaux thèmes abordés seront les clés de la motivation, le changement de comportements et de mode de vie, les principes et les méthodes d’entraînement, la saine alimentation, le contrôle du poids, l’hygiène du sommeil, la gestion du stress, la consommation d’alcool. Bon succès aux participants !

Profitez de votre programme d’entraînement personnalisé partout !

L’équipe des moniteurs en conditionnement physique de la garnison Montréal propose aux militaires actifs son programme d’entraînement personnalisé. Voilà une excellente occasion de se remettre en forme en vue du printemps, et ce, peu importe où l’on soit.

Ces plans d’entraînement sont accessibles avec Hexfit, un logiciel téléchargeable sur les téléphones cellulaires Apple et Androïd Hexfit comporte divers avantages :

1. Programme directement sur l’application mobile

2. Photos et vidéos pour chaque exercice

3. Contact direct avec le moniteur par l’espace conversation (chat) de l’application mobile

4. Inscription des progressions (temps, charge, etc.)

5. Quantification des progressions avec graphiques à l’appui

6. Possibilité de lier le logiciel à une montre intelligente

Inscription et information : SvcOpsPSPProgrammeEntrainement degroupe@forces.gc.ca

Les participants en compagnie des membres des Programmes de soutien du personnel (PSP). À l’arrière : caporal Melencio Domingo, sergent Ricardo Villafranca Astorga, caporal Jules Jean-Pierre, lieutenant-colonel John Shone, Pierre-Alexandre Germain (PSP), Jade Cantin (PSP), Lara Bargone (PSP) et caporale-chef Brigitte Aizprua. À l’avant : capitaine Rosul Khalique, Carl Coicou (PSP), Roxane Labelle et Marcisnei Oliveira (PSP). Absente de la photo : Chantal Landry.
Visionnez leur vidéo
Photo : courtoisie

Pour information et soumettre votre CV : campleinsoleil@cfmws.com

Des cours de dynamophilie pour les militaires

Depuis le 21 janvier, des cours de dynamophilie sont offerts au centre des sports de la garnison Saint-Jean. Ils sont parfaits pour perfectionner vos compétences dans les trois levées fondamentales : le développé couché (bench press), la flexion de la hanche (squat) et le soulevé de terre (deadlift).

Les classes sont données par capitaine Valérie Leone, du 34e Groupe-brigade du Canada, experte en dynamophilie. Chaque participant reçoit une planification d’entraînement sur mesure et profite d’un suivi personnalisé. Des discussions sur des sujets variés ont lieu durant les cours afin d’aider les participants à augmenter leur force musculaire et atteindre leurs objectifs.

Il est possible de commencer le cours à tout moment.

Mardi : 11 h 15 à 12 h 30, local M-202

Jeudi : 15 h à 16 h 15, local M-105

Le camp de jour

Plein Soleil recherche des employés

Le Camp de jour Plein Soleil sera de retour cet été à la garnison Saint-Jean et le département des loisirs communautaires est à la recherche d’animateurs et d’intervenants jeunesse.

Si tu as envie d’avoir du plaisir tout en travaillant cet été, n’hésite pas à faire parvenir ta candidature. Savais-tu que le camp de jour Plein Soleil est arrivé en troisième place parmi tous les camps de jour offerts par les Programmes de soutien du personnel au pays ? Voilà donc une opportunité de travailler et d’acquérir des compétences au sein d’une équipe des plus dynamiques et professionnelles.

Venez encourager nos athlètes

Les vendredi 14 mars et samedi 15 mars, une quarantaine de militaires de la Force régulière et de la Réserve s’affronteront dans le cadre d’une compétition de dynamophilie à la garnison Saint-Jean.

L’objectif des participants sera de soulever la charge maximale aux exercices de squat, de développé/couché et de soulevé de terre. L’événement, organisé par l’équipe des PSP de la garnison Montréal, se tiendra dans le grand gymnase (Field house).

Notons que les militaires intéressés à participer à la compétition peuvent s’y inscrire jusqu’au 2 mars.

Information et inscription

Je suis fière de vous servir !

«

Michelle Couture est arrivée à la garnison Saint-Jean en juin 2010. Elle était alors adjointe aux ressources humaines pour les Services de bien-être et moral des Forces canadiennes. Entre 2015 et 2021, elle a occupé différents postes au sein des PSP : adjointe administrative, coordonnatrice des opérations et coordonnatrice de l’approvisionnement.

Depuis juillet 2021, elle occupe le poste de gestionnaire supérieure adjointe des PSP –Région Montréal. Ses principales fonctions sont les finances, tant en fonds publics que non publics (FNP). Elle supervise également les équipes responsables de l’approvisionnement des services intégrés (qui regroupent le journal Servir, les communications et le marketing).

Son but est d’offrir à la communauté militaire un maximum de services. Concrètement, il peut s’agir d’offrir du soutien à un membre qui a besoin de soutien en FNP, d’épauler son équipe avec le renouvellement des équipements de conditionnement physique afin qu’ils soient au goût du jour en plus ou d’apporter son soutien au développement de l’image de marque des PSP. Travailler pour les militaires la rend fière. « Je trouve ce milieu fascinant et j’en apprends encore tous les jours ».

Elle essaie de son mieux pour concilier sa vie de famille et sa carrière. Quand elle a du temps libre, elle aime entre autres le passer avec son conjoint et ses deux filles, cuisiner, lire et s’entraîner. »

Michelle Couture-Montpetit

Gestionnaire supérieure adjointe. S’est jointe aux PSP en juin 2010.

Apprenez à vous défendre

Vous souhaitez être plus à l’aise dans des situations imprévisibles ? À compter du 25 mars, les Sports militaires proposent un cours d’autodéfense. Ce cours est offert seulement aux femmes de la Force régulière ou de la Réserve de la région de Montréal.

Les cours seront donnés par Gabriela Campos Mendanha. Ils sont conçus pour vous apprendre des techniques de jiu-jitsu efficaces. Les cours s’adressent aux débutantes comme aux plus expérimentées, et aucune expérience requise. L’inscription est obligatoire, car les places sont limitées. Date limite d’inscription : 20 mars, 16 h 30.

Garnison Montréal

Les mardis, à compter du 25 mars, de 11 h à midi, dans la salle de squash du centre sportif.

Garnison Saint-Jean

Les mercredis, à compter du 26 mars, de 11 h à midi, dans la salle M-166 du centre des sports.

Numérisez le code QR pour accéder aux différentes plateformes des PSP !

Kathleen Laperle Son équipe se distingue en Floride

Kathleen Laperle, monitrice en conditionnement physique et sport aux Programmes de soutien du personnel (PSP) de la garnison Saint-Jean, est une mordue d’entraînement fonctionnel (crosstraining ). Du 23 au 26 janvier, elle a participé au Tyr Wodapalooza avec ses deux coéquipières. Elles ont terminé en 9 e position dans la catégorie équipe féminine RX  (expérimenté).

Cette compétition internationale d’une durée de trois jours s’est déroulée à Miami, en Floride. Elle a véritablement permis à Mme Laperle de repousser ses limites et de relever de nouveaux défis. « J’ai eu la chance de travailler en équipe avec deux athlètes exceptionnelles, Julie Charbonneau et Ariane Gaudreau. Ce fut également une occasion unique d’observer 2050 athlètes venus de partout dans le monde. »

Photo : courtoisie
Kathleen Laperle accompagnée de ses proches venus en Floride pour l’encourager.

Elle raconte que ce sont Julie et Ariane qui l’ont approchée pour former une équipe. « Je les ai connues lors de compétitions locales. Les deux filles voulaient participer l’an dernier, mais elles n’ont pas réussi à se qualifier, car la fille qui complétait leur trio n’était pas du même calibre. Elles ont fait appel à moi l’été dernier et j’ai accepté avec plaisir. » Leur nom d’équipe : Peak to Peak.

Kathleen Laperle est une athlète passionnée d’activité physique et d’entraînement fonctionnel. Depuis 2010, elle a participé à de nombreuses compétitions, y compris des événements internationaux, en solo et en équipe. « C’était toutefois dans des quatuors. C’était ma première expérience dans une équipe formée de trois athlètes. »

L’entraînement fonctionnel, c’est quoi ?

L’entraînement fonctionnel, mieux connu sous le nom de marque commerciale CrossFit, repose sur des exercices pluriarticulaires. Ils sollicitent de grands groupes musculaires et sont basés sur les mouvements naturels que nous effectuons chaque jour.

Parmi les exercices, on retrouve du tir de traîneau, des squats, des soulevés de terre, des développés-couchés, ainsi que des épreuves d’haltérophilie comme l’arraché et l’épaulé-jeté. S’ajoutent enfin des exercices cardiovasculaires comme la corde à sauter, la course ou le rameur.

Mme Laperle explique que son amour pour ce type d’exercice vient du fait qu’il comporte une panoplie d’épreuves. « C’est un entraînement complet et varié qui me permet aussi d’exceller dans divers autres sports. »

Il fallait d’abord qu’elles se qualifient

L’entraînement des trois complices a débuté en septembre, à raison de huit heures par semaine « Nous étions chacune prêtes physiquement. Il fallait toutefois que nous nous assurions de bien accomplir les épreuves des qualifications qui ont eu lieu en octobre. »

Chaque équipe devait effectuer une série d’épreuves déterminées par les organisateurs de la compétition. « Nous avons dû filmer nos performances et leur acheminer le tout. » Les trois femmes étaient bien fières de recevoir un peu plus tard la confirmation qu’elles iraient au Tyr Wodapalooza 2025.

Mme Laperle mentionne qu’au cours de la compétition, la synchronisation des mouvements des membres de l’équipe et l’adaptation à des équipements non familiers ont été les aspects les plus difficiles. « Par exemple, nous avons du lever à trois un sac en forme de ver de terre rempli de sable. Il pesait 100 kg (222 lb). Toutes les trois en même temps, il fallait l’amener à nos épaules, le passer par-dessus notre tête et le laisser tomber derrière nous. N’ayant pas de sacs de cette forme chez nous, nous n’avions pas pu nous pratiquer avant. »

Malgré tout, Peak To Peak a terminé en 9e position parmi les 40 équipes de la catégorie femme, RX. « Nous sommes la deuxième équipe canadienne et la seule québécoise à finir dans le top 10. Nous sommes extrêmement fières de notre performance ! »

Kathleen termine en disant être prête à s’inscrire de nouveau l’an prochain. « Je pense que les filles aimeraient ça aussi. On se laisse du temps pour récupérer un peu. On en reparlera plus tard. »

Photo : Samuel Bériault
L’entraînement fonctionnel est une passion pour Kathleen Laperle.
Photo : courtoisie
Julie Charbonneau, Kathleen Laperle et Ariane Gaudreau, membres de l’équipe Peak to Peak.

À l'arrière : sergent Maxime Léger, élève-officier Louis Russel, sergent Charles Dupuis, soldat Kobe Skidders, caporal Alexandre Labbé, caporal Olivier Laperle, élève-officier Antoine Montpellier, élève-officier Emerick Boucher, élève-officier Jérémy Therrien-Watt et sergent Alexandre Grenier. À l'avant : caporal-chef Philip Labbé, élève-officier Ludovic Lehoux, sergent Jean-François Bérubé, élève-officier Étienne Ouellet, sergent Jean-Philippe Caron, caporal-chef Alex Lapierrre, adjudant Samuel Pagé et élève-officier Michelangelo Fiore.

Amère

défaite

L’équipe de hockey junior de la région de Montréal, Les Patriotes, est revenue les mains vides du Championnat régional de hockey junior des Forces canadiennes qui a eu lieu du 29 au 31 janvier à Valcartier.

Natation

pour les Patriotes

Malgré leur défaite, les joueurs ont apprécié leur participation et comptent bien se reprendre l’année prochaine. Pour une troisième année consécutive, ce sont Les Lions de Valcartier qui ont obtenu leur place au Championnat national de hockey junior des Forces canadiennes.

gérant d’équipe et entraîneur en chef recherchés

L’équipe internationale de natation et de sauvetage des Forces canadiennes est à la recherche de candidats et candidates pour combler les postes d’entraîneur en chef et de gérant d’équipe. Les postes sont ouverts aux membres réguliers, aux réservistes, aux employés des Programmes de soutien du personnel, aux vétérans ainsi qu’à tout membre du personnel à temps plein des Services de bien-être et moral des Forces canadiennes.

Les personnes intéressées doivent détenir un certificat d’entraîneur niveau 2 en natation et doivent avoir la certification de sauvetage ainsi que de l’expérience dans le domaine. Elles devront s’acquitter des tâches suivantes : déterminer la composition de l’équipe, collaborer avec différents départements, préparer les plans d’entraînement et assurer une bonne liaison avec les athlètes.

Les personnes intéressées et possédant les exigences requises peuvent soumettre leur candidature au département des sports militaires de la région Montréal : SvcOpsSportsMilitairesRegionMontreal@ forces.gc.ca

À noter que l’élève-officier Étienne Ouellet, du Collège militaire royal de Saint-Jean, a été nommé le joueur le plus utile chez Les Patriotes. Il en était à sa première expérience auprès de l’équipe.

Photo : Sdt K. Brochu-Harvey
Détails pour le poste d’entraîneur en chef
Détails pour le poste de gérant d’équipe

Sergente Jessica Morin

Une fervente du culturisme au naturel

Il y a deux ans, sergente Jessica Morin, instructrice de premiers soins à l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes (ELRFC), s’est remise au culturisme après quelques années de pause. Aujourd’hui, elle se classe parmi les meilleures culturistes de sa catégorie (femmes de 40 ans et plus) au pays.

Sgt Morin a commencé à pratiquer le culturisme il y a 13 ans. « Je traversais une période de dépression. Après 24 semaines de grossesse, j’ai perdu ma fille. Grâce à l’aide de psychiatres et de psychologues tout en me concentrant sur un projet de culturisme, j’ai réussi à surmonter cette épreuve sans médication. » Elle a continué à pratiquer cette discipline jusqu’à sa seconde grossesse.

Il y a deux ans, après avoir pris le temps de porter, mettre au monde et d’élever son fils, Sgt Morin a repris l’entraînement. Pour ce faire, elle s’est entourée de coachs spécialisés en bodybuilding : Guillaume Bernier (entraînement physique) et Justine Bouchard (pose obligatoire). « J’ai aussi eu le soutien de la coach Hannah Repesse (aussi connue sous le nom de Hannah Weideman) qui, en virtuel, a été de bon conseil pour améliorer ma posture et mon équilibre. »

Elle souligne l’importance d’être suivie par des experts lorsqu’on se lance dans ce genre d’entraînement qui nécessite une diète très sévère. « Cette discipline est très exigeante en ce qui concerne l’alimentation. Entre autres, il est important de prendre plusieurs suppléments alimentaires pour ne pas développer de problèmes de santé. Un suivi serré avec des spécialistes en la matière est essentiel pour s’assurer de consommer les bons produits et de ne pas dépasser les limites de notre corps. » Notons que Sgt Morin participe uniquement à des compétitions prônant l’alimentation naturelle.

Compétition

Sgt Morin a fait son retour sur les planches dans le cadre de la compétition International Drug Free Athletics -152 qui a eu lieu à Montréal le 5 octobre dernier. Sa prestation a été très remarquée par les membres du jury.

Elle a remporté la première place dans les catégories Master Fitness Model 40+ et Open Fitness Model, ainsi que la deuxième

place dans les catégories Master 40+ Bikini Model et Open Bikini Model. « J’ai aussi obtenu ma carte de pro comme fitness model. »

Un travail ardu

Devenir culturiste de compétition demande une grande volonté et surtout une discipline à toute épreuve. La militaire explique qu’au cours des derniers mois avant la compétition, elle s’est entraînée à raison de quatre séances de musculation et de cinq séances de cardio par semaine. « Chaque jour, j’envoyais des photos de mon évolution à mes coachs pour ajuster ma diète en conséquence. » Au cours de ces trois mois, elle est passée de 69 kilogrammes (152 livres) à 55 kilogrammes (122 livres).

Après la compétition, Sgt Morin a suivi une diète inversée pour éviter les conséquences drastiques d’un retour trop rapide à une alimentation normale. « La première fois où j’ai participé à une compétition, le lendemain, je me suis mise à manger de tout sans rien calculer. J’ai pris 4,5 kilogrammes (10 livres) en seulement sept jours. » Grâce à la diète inversée, qu’elle poursuivra jusqu’en mars, la militaire a repris 6,8 kilogrammes (15 livres), mais sur une période de trois mois.

Bien entourée

Sgt Morin se dit très chanceuse que ses proches la soutiennent dans cette aventure. « Autant mon conjoint, adjudant Dominic Veilleux, de l’ERLFC, que mes amis et mes collègues de travail sont fiers de moi et m’encouragent quotidiennement. » Elle précise que cela a été crucial tout au long de son parcours. « Mes collègues de travail et mes proches ont même fait imprimer des chandails avec ma photo. Ils portaient ce t-shirt lorsqu’ils ont assisté à ma compétition en guise de soutien moral. »

Elle conclut en soulignant également l’appui financier des FAC via les Programmes de soutien du personnel (PSP). « Le montant qu’on m’a octroyé m’a permis de payer une partie des coûts de ma participation à la compétition tenue à Montréal. C’est une bonne tape sur l’épaule que j’apprécie. »

La prochaine compétition de Sgt Morin est prévue pour novembre 2025. Notons qu’en plus du culturisme, elle pratique le volleyball. Elle fait aussi du vélo de montagne avec son conjoint et leur fils.

Sergente Jessica Morin pose fièrement en compagnie de son conjoint, adjudant Dominic Veilleux.
Photo : courtoisie

Volvo EX-30 2025

Le petit qui veut jouer dans la cour des grands

| Caporal Rémi Gauthier-Savard, chroniqueur automobile C’est en Italie, à l’été 2023, que Volvo lève le voile sur son tout nouveau VUS sous-compact électrique, l’EX-30. Dès son dévoilement, il séduira la galerie. Couronné véhicule urbain de l’année par The World Car Awards en 2024, le petit VUS arrive dans un des segments les plus en vogue en ce moment.

Dès le premier coup d’œil, on reconnaît la langue stylistique de Volvo. La compagnie suédoise a su bien intégrer la signature visuelle de ses phares dans le design de leur produit, tout en balançant l’aérodynamisme et l’esthétisme.

Lorsque l’on monte à bord, on constate immédiatement que les Scandinaves ont pris soin d’épurer l’intérieur à son maximum.

Le EX-30 est le véhicule avec la plus petite empreinte carbone jamais produite par le constructeur. L’intérieur est composé de matériaux recyclés très agréables au toucher. Vous ne retrouvez pas de cuir à bord de l’habitacle, ce dernier a été remplacé par des textiles d’une bonne facture.

L’ajustement des sièges est intuitif, et leur confort sera apprécié lors de vos déplacements

quotidiens. Aucun bouton ne se retrouve sur les portières ; les commandes pour le verrouillage des portes et les contrôles des fenêtres ont été déplacés au-devant de la console centrale. Pour la majorité de vos opérations, vous devrez passer par l’écran central de 12,3 pouces, placé en position verticale. Intégrant les fonctionnalités Google, cet écran détournera certainement votre attention de la route. Les commandes pour les rétroviseurs et la climatisation y sont notamment intégrées, alors vaut mieux prendre quelques minutes pour s’y familiariser avant de partir.

Le minimalisme a pris la place de l’ergonomie dans ce véhicule. La présence d’un tableau de bord aurait aussi été grandement appréciée. Cependant, vous pourrez vous consoler avec les contrôles des essuie-glaces et de la transmission, placés habilement de part et d’autre du volant. L’éclairage intérieur, jumelé au toit panoramique présent sur certaines versions, rend l’expérience à bord apaisante. La vocation urbaine de ce véhicule paraît aux places arrière. Elles seront toutefois suffisantes pour que deux adultes y prennent place pour de courts trajets. Quant à l’espace de chargement, 318 litres sont à votre disposition. Le faux plancher se déplace ingénieusement afin de favoriser le dégagement. Le coffre avant est petit, mais vous permettra de stocker votre câble de recharge ainsi que vos essentiels pour la route.

Trois versions sont disponibles : Core, Plus et Ultra. La version Core, débutant à 57 388 $, offre de série les bancs avant et le volant chauffant, le régulateur de vitesse adaptatif

ainsi que tous les éléments de sécurité habituels du constructeur. Quatre choix de couleurs extérieures sont disponibles et l’intérieur, lui, sera d’une teinte bleu marine.

La version Plus ajoutera principalement un toit panoramique, un système de son premium Harman Kardon, un chargeur de téléphone par induction ainsi qu’une peinture extérieure deux tons. Sur cette version, vous aurez aussi le choix d’une cinquième couleur appelée « Moss Yellow » qui a le mérite d’être très voyante. De plus, le choix d’un textile verdâtre pour habiller l’intérieur s’ajoute au catalogue. Pour cette version, vous devrez prévoir 3 200 $ supplémentaires.

Finalement, la version Ultra vous offrira un amalgame de caméra extérieure couvrant 360 degrés, en plus d’ajouter des tissus gris et bleu pâle pour alléger l’intérieur. Ajoutez 5 400 $ au prix de base afin de vous munir de cette version.

Sous le plancher se cache un des deux choix de groupe motopropulseur. De série, l’EX30 est équipé d’un seul moteur sur l’essieu arrière. Cette version boucle le 0-100 km/h en 5,3 secondes grâce à 268 chevaux et 253 livres-pied de couple. Avec cette dernière, vous pourrez parcourir jusqu’à 420 kilomètres dans les meilleures conditions.

Une version à rouage intégral (Twin Motor) est également offerte sur les modèles Plus et Ultra. Grâce à un moteur supplémentaire à l’avant, vous compléterez le 0-100 km en seulement 3,6 secondes. Quelque 422 chevaux et 400 livres-pied de couple seront disponibles

sous votre pied droit. La seule concession que vous devrez faire est au niveau de l’autonomie, s’abaissant à 402 kilomètres, puisque la batterie demeure la même, soit 69 kWh. Bonne nouvelle, une pompe à chaleur est présente sur toutes les versions, ce qui aide grandement à la gestion de la température du véhicule. Pour seulement 3 000 $, je crois qu’il va de soi de sélectionner le rouage intégral (Twin Motor). La perte d’autonomie est négligeable, et l’ajout de puissance, substantiel.

Sur la route, l’EX-30 brille de tous ses feux. Son petit format le rend particulièrement agile en ville. Sur l’autoroute, l’insonorisation effectue bien son travail, minimisant les bruits de vent et des pneumatiques. La tenue de route et le confort à bord en font un excellent véhicule de tous les jours. Les Scandinaves ont vu juste avec ce produit.

Possédant de nombreuses qualités, l’EX-3O m’a impressionné sur de nombreux aspects. L’autonomie est raisonnable et le petit VUS électrique est très compétitif dans le marché où il se trouve. Volvo étant une marque bien établie en Amérique du Nord, son fort réseau de concessionnaires est un net avantage par rapport à certaines marques. Vous n’aurez donc aucun problème lorsqu’il sera temps d’entretenir votre véhicule.

Si vous êtes à la recherche d’un véhicule électrique, l’EX-30 est sérieusement à considérer. Reste à voir si, avec le retrait récent des subventions, les Québécois seront toujours enclins à se tourner vers ce type de motorisation.

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