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ISSN 0384-0417
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À la 2e Division du Canada
Le 28 juin, brigadier-général Dave Abboud a cédé le commandement de la 2 e Division du Canada et de la Force opérationnelle interarmées (Est) à brigadier-général Patrick Lemyre, lors d’une cérémonie tenue à la garnison Montréal. Le tout s’est déroulé sous la présidence du lieutenant-général Jocelyn Paul, commandant de l’Armée canadienne.
Bgén Lemyre est originaire de Louiseville. Il s’est enrôlé dans les Forces armées canadiennes en 1990. Il détient un baccalauréat en sciences sociales, une maîtrise en études de la défense du CMR du Canada et une maîtrise en sciences politiques de l’Université de Haïfa, en Israël. Il est également diplômé du Collège des Forces canadiennes et du Collège israélien de la Défense nationale.
Au cours de sa carrière militaire, il a entre autres été affecté au 12e Régiment blindé du Canada (Valcartier), à l’École de l’Arme blindée (Gagetown), au Collège militaire royal du Canada (Kingston) en tant que directeur des élèves-officiers, à la Base des Forces canadiennes de Kingston comme commandant par intérim, et en tant que commandant du Groupe de soutien de la 3e Division du Canada (Edmonton). Il a été déployé en Bosnie-Herzégovine, en Égypte, en Syrie, au Koweït, en Israël et aux États-Unis.
Jusqu’à récemment, brigadier-général Lemyre occupait la fonction d’officier de liaison pour le Chef d’état-major de la Défense auprès du Président des chefs d’état-major interarmées, au Pentagone, à Washington DC.
Quant à lui, Bgén Abboud, commandant sortant, a été promu au grade de major-général. Il a été muté à Ottawa afin de diriger le Commandement du renseignement des Forces canadiennes et d’occuper le poste de Chef du renseignement de la Défense.
Dans cette édition
méthodes
des armées étrangères
vivent
débutante à compétente
l’École
L’officier des visites de l’ELRFC… et des cérémonies, des promotions, des jetons et des événements d’unité ! 10
Photos : Cplc Dominic Duchesne-Beaulieu – 2 Div CA
Brigadier-général Dave Abboud et brigadier-général Patrick Lemyre, respectivement commandants sortant et désigné, et lieutenant-général Jocelyn Paul, commandant de l’Armée canadienne.
Brigadier-général Patrick Lemyre, commandant désigné, reçoit le drapeau de la 2 e Division du Canada des mains du lieutenant-général Jocelyn Paul, commandant de l’Armée canadienne. 3 | | 17 juillet 2024
Passations de pouvoir
Lieutenante-générale Jennie Carignan.
Quartier général de la Défense nationale
Au début du mois de juillet, le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, a nommé lieutenante-générale Jennie Carignan cheffe d’état-major de la Défense nationale. Elle devient la première femme nommée au plus haut échelon des Forces armées canadiennes. Elle remplacera général Wayne Eyre dans ses fonctions.
La passation de commandement aura lieu le 18 juillet. Dans la région de Montréal, Lgén Carignan est bien connue pour avoir notamment dirigé le Collège militaire royal de Saint-Jean (2013 à 2015) et la 2e Division du Canada et la Force opérationnelle interarmées (Est) (2018 à 2019).
des langues des Forces canadiennes, lieutenante-colonelle Sophie
respectivement commandants sortant et
École de langues des Forces canadiennes –Détachement Saint-Jean
commandante
du
Le 12 juillet, à la garnison Saint-Jean, a eu lieu la passation de commandement du Détachement Saint-Jean de l’École de langues des Forces canadiennes (ELFC). La cérémonie s’est déroulée sous la présidence de lieutenante-colonelle Sophie Drolet, commandante de l’École des langues des Forces canadiennes. Devant dignitaires et proches, majore Geneviève Dagenais a cédé le commandement à major David Larouche-Couture.
Collège militaire royal de Saint-Jean
Le 20 juin, au Collège militaire royal de Saint-Jean, l’adjudant-chef Rick Plante a cédé le bâton de commandement au premier maître de première classe Cavel Shebib qui est ainsi devenu le nouveau sergent-major de l’établissement. Après 34 ans de service au sein des Forces armées canadiennes, l’adjudant-chef Rick Plante a pris sa retraite.
Premier maître de première classe Cavel Shebib, sergent-major désigné, colonel Guillaume Tremblay, commandant, et adjudant-chef Rick Plante, sergent-major sortant. Photo : CMR Saint-Jean
Adjudant-maître Simon Labadie, de l’École
Drolet,
de l’ELFC, major David Larouche-Couture et majore Geneviève Dagenais,
désigné
Détachement Saint-Jean de l’ELFC, et adjudant-maître Tommy Champagne, du Détachement Saint-Jean de l’ELFC.
Photo : Cpl Yongku Kang
Formation Europe
Le 26 juin, à Casteau, en Belgique, brigadier-général Gervais Carpentier a cédé le commandement de la Formation Europe à lieutenante-générale Frances Allen. Notons que le commandant de la Formation Europe est également le représentant militaire canadien au Grand Quartier général des puissances alliées en Europe.
Le commandant sortant, Bgén Gervais Carpentier, a profité de l’occasion pour annoncer qu’il prenait sa retraite de la vie militaire. Ces dernières années, dans la région de Montréal, il avait occupé les fonctions de commandant du Collège militaire royal de Saint-Jean (2017 à 2019) et de commandant de la 2e Division du Canada et de la Force opérationnelle interarmées (Est) (2019 à 2021).
Service des technologies de l’information
Le 21 juin, le Service des technologies de l’information (Svc TI) du Groupe de soutien de la 2e Division du Canada a assisté à la passation de commandement entre major Xavier Dubois et major Daniel Dubois. Major Xavier Dubois quitte son poste avec fierté après avoir dirigé le Svc TI avec succès, mettant l’accent sur la numérisation, le développement applicatif et la modernisation de la structure organisationnelle. Sous sa direction, le Svc TI a élargi ses capacités avec le développement infonuagique et une stratégie DevOps. Il a aussi renforcé l’éthos militaire par la participation à des exercices de brigade et internationaux. Quant à la modernisation organisationnelle, des changements significatifs ont été apportés, notamment la création de nouveaux postes civils pour stabiliser le commandement. Major Xavier Dubois est muté à Ottawa, tandis que major Daniel Dubois prend les rênes avec un héritage solide et des défis à relever. Les membres de l’unité sont enthousiastes à l’idée de travailler avec lui pour continuer à faire avancer l’excellence du Svc TI.
À l’avant : colonel Serge Ménard, commandant sortant, brigadier-général Dave Abboud, commandant de la 2 e Division du Canada et de la Force opérationnelle interarmées (Est) et colonel Mathieu Dallaire, commandant désigné. À l’arrière : adjudant-chef Patrice Chartrand, sergent-major de la 2 Div CA/FOI (E), et adjudant-chef Steve Tremblay, sergent-major désigné du Groupe de soutien de la 2 e Division du Canada.
Groupe de soutien de la 2e Division du Canada
Le 27 juin a eu lieu la cérémonie de passation de commandement du Groupe de soutien de la 2e Division du Canada (GS 2 Div CA) à la garnison Montréal, présidée par le brigadier-général Dave Abboud, commandant de la 2 Div CA et de la Force opérationnelle interarmées (Est).
Colonel Serge Ménard a cédé le commandement au colonel Mathieu Dallaire. Ce fut également l’occasion pour l’adjudant-chef Éric Normand de céder le flambeau à l’adjudant-chef Steve Tremblay, qui est ainsi devenu le nouveau sergent-major du GS 2 Div CA.
Colonel Serge Ménard, commandant sortant, salue adjudant-chef Éric Normand, sergent-major sortant, et adjudant-chef Steve Tremblay, sergent-major désigné.
Brigadier-général Dany Poitras, commandant intérimaire sortant, lieutenante-générale Frances Allen, commandante désignée de la Formation Europe, et brigadier-général Gervais Carpentier, commandant sortant.
De gauche à droite : major Xavier Dubois, commandant sortant, colonel Serge Ménard, commandant du Groupe de soutien de la 2 e Division du Canada, et major Daniel Dubois, commandant désigné.
Photo : Cpl Yongku Kang
Photos : Cpl Yongku Kang – Imagerie Saint-Jean
Quand nos méthodes d’enseignement
suscitent l’intérêt des armées étrangères
| Yves Bélanger, Servir
Du 27 au 31 mai, des représentants de six pays étaient de passage à l’Institut de la profession des armes Adjudant-chef Robert-Osside (Institut Osside) situ é au Collège militaire royal de Saint-Jean (CMR Saint-Jean). Leurs objectifs : s’informer sur l’enseignement offert aux sous-officiers et participer au Séminaire multinational du Programme de renforcement de la Défense de l’OTAN.
Les invités représentaient les forces armées de Bosnie, du Maroc, de Georgie, de Mongolie, de Moldavie et d’Ukraine. Tout au long de la semaine, ils ont pu découvrir les établissements de la région offrant de la formation aux militaires du rang. « Le Canada est très bien reconnu à l’international à cet égard. Cette visite avait pour but de leur présenter notre processus de formation ainsi que les standards exigés par l’OTAN », mentionne fièrement l’adjudant-chef Jean-Louis Proteau, coordonnateur international à l’Institut Osside.
La visite a notamment permis à ces militaires de découvrir les différentes facettes de l’Institut Osside et de mieux comprendre son fonctionnement. Pour ce faire, trois thèmes ont été abordés. Le premier concernait l’importance de la remise à niveau des politiques internes en ce qui concerne l’enseignement. « Ensuite, nous avons regardé ce qui doit être enseigné
aux militaires du rang. Enfin, ils se sont penchés sur la formation des militaires qui ont l’importante mission de former leurs frères et sœurs d’armes. »
Les visiteurs se sont également rendus à la garnison Saint-Jean afin de faire une tournée des installations de l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes et d’y rencontrer des membres du personnel. « Nous les avons aussi emmenés au site d’entraînement de Farnham. Ainsi, ils ont eu une vision complète de ce que nous offrons aux militaires du rang en matière de formation. »
Adjuc Proteau termine en indiquant que c’est la volonté de plusieurs pays d’enrichir la formation de leurs membres du rang. « En plus d’être gratifiant, ce genre de visite est une excellente façon de créer et, surtout, de renforcer des liens avec nos partenaires des pays étrangers. »
Les participants au Séminaire multinational du Programme de renforcement de la Défense de l’OTAN ont pu voir des instructeurs de l’Institut de la profession des armes Adjudantchef Robert-Osside à l’œuvre puisque le Programme de nominations supérieures se déroulait en même temps.
Quatre programmes de formation ont lieu chaque année à l’Institut de la profession des armes Adjudantchef Robert-Osside. « Généralement, nous formons entre 16000 et 1900 sous-officiers chaque année. Cette fois, l’objectif du programme était de préparer les premiers maîtres de 1re classe et les adjudantschefs à assumer des responsabilités institutionnelles à des échelons supérieurs », indique l’adjudantchef Keith Fuller, directeur adjoint du programme de leadership avancé de l’établissement.
Tout au long de la semaine, des présentations sur différents sujets d’actualités ont été offertes.
Lieutenant-colonel Andrew Brown, auteur du livre Building the Army’s Backbone : Canadian NonCommissioned Officers in the Second World War, a donné une conférence. Son livre détaille la façon dont l’Armée canadienne a accéléré le développement des positions de caporaux et sergents au cours de la Deuxième Guerre mondiale.
Les militaires étrangers lors de leur visite à l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes. Photo : ELRFC
Les Wildcats vivent
un moment historique
| Capitaine François Dutil, commandant de l’Escadrille de soutien logistique, 438 ETAH
Le jeudi 30 mai 2024, lors d’un gala tenu à l’Aéroport métropolitain de Montréal, le 438 e Escadron tactique d’hélicoptères (438 ETAH), les « Wildcats », a été intronisé au Panthéon de l’air et de l’espace du Québec.
Cette cérémonie d’intronisation, qui s’est déroulée sous l’égide de la Fondation Aérovision Québec, coïncidait avec le 100e anniversaire de l’Aviation royale canadienne (ARC) et du 90e anniversaire du 438 ETAH. L’unité a été citée et reconnue comme le tout premier escadron canadienfrançais de l’ARC, ouvrant ainsi aux francophones la voie vers des postes supérieurs au sein de notre force aérienne. Cela a été particulièrement notable durant la Seconde Guerre mondiale, durant laquelle ses membres ont occupé des postes de responsabilités de plus en plus importants, allant jusqu’au grade de vice-maréchal de l’air.
Jeter un regard derrière
Un autre fait unique du 438 ETAH, il a été formé à la demande de la population, plus précisément par un groupe de francophones de la région de Montréal, composé d’aviateurs vétérans de la Première Guerre mondiale, de membres de clubs d’aviation et de la presse locale. Dans la lettre adressée aux autorités militaires le 18 juin 1934, il était écrit : « Nous sommes particulièrement fiers de déclarer que le groupe que nous représentons est canadien-français. Nous, Canadiens de langue française, voulons, par ce geste, affirmer une fois de plus notre patriotisme envers notre pays. Nous voulons que cette escadrille soit composée de Canadiens français… »
Le 1er septembre 1934, l’unité a officiellement été autorisée à Montréal et les opérations de vol ont débuté à l’aéroport de Saint-Hubert en mai 1936. Il est important de mentionner qu’à l’exception des six années de la Seconde Guerre mondiale (lorsque l’Escadron a opéré sur les deux côtes du Canada, en Alaska et en Europe), le 438 ETAH a continué à opérer à Saint-Hubert et ce, jusqu’à ce jour.
L’Escadron a été présenté au distingué auditoire, composé d’éminents membres du monde de l’aérospatiale, par le Colonel honoraire du 438 ETAH, monsieur Jacques Duchesneau. Le symbole de l’intronisation a ensuite été accepté par le commandant des Wildcats, le lieutenantcolonel Dominique Bertrand, et l’adjudant-chef d’escadron, Serge Boilard.
Lors d’occasions spéciales, le capot des CH-146 Griffon est orné de l’emblème dessiné par Walt Disney en 1944.
Photo : 438 ETAH
De gauche à droite : adjudant-chef d’escadron Serge Boilard, colonel honoraire Jacques Duchesneau et lieutenant-colonel Dominique Bertrand, commandant.
Photo : Gilles Demers
De débutante à compétente
Mon expérience à l’École de langues des Forces canadiennes
| Sous-lieutenante Bridget Doyle, candidate diplômée de l’ELFC – Det Saint-Jean
La capacité de communiquer dans les deux langues officielles du Canada est une compétence importante pour un membre des Forces armées canadiennes (FAC). Certains postes et métiers de haut rang exigent que ses membres maîtrisent le français et l’anglais. Pour moi, je devais obtenir le profil de langue seconde nécessaire pour obtenir une commission d’officier dans les FAC au Collège militaire royal du Canada. Grâce à ma formation à l’École de langues des Forces canadiennes – Détachement Saint-Jean (ELFC – Det Saint-Jean), j’ai pu atteindre cet objectif.
L’ELFC – Det Saint-Jean est une école qui aide à améliorer les compétences existantes dans une langue seconde ou à partir de zéro pour les membres des FAC. Les cours sont programmés de façon à mieux répondre aux besoins des étudiants afin de les préparer aux tests de langue seconde du gouvernement du Canada. Les tests sont divisés en trois catégories différentes : la grammaire, la compréhension de l’écrit et l’oral. Dans mon cas, j’ai pu m’appuyer sur les connaissances existantes de ma langue seconde et j’étais mieux préparée à réussir le test de grammaire.
Les classes étaient composées d’un petit nombre (5 à 6 personnes), ce qui permettait de se concentrer davantage sur les besoins individuels. Les cours suscitaient l’engagement et les enseignants étaient expérimentés et compétents dans les deux langues pour offrir une meilleure éducation. Les semaines de travail comprenaient également des activités sportives amusantes qui ont permis de développer la cohésion entre les membres apprenant une langue différente.
À la fin du cours, j’avais l’impression d’être bien préparée pour mon test de langue seconde et que j’étais en mesure d’obtenir la qualification linguistique requise.
En bref, l’ELFC – Det Saint-Jean m’a permis de bien maîtriser ma seconde langue et m’a fourni les outils nécessaires pour continuer mon apprentissage et ma compréhension de la langue. Je peux désormais continuer à utiliser mes compétences pour établir de meilleurs liens avec tous mes collègues de travail, et ce, dans les deux langues officielles.
Un tournoi de volleyball aquatique à la piscine de la garnison Saint-Jean.
Photo : Cpl Yongku Kang, Imagerie Saint-Jean
Photo : Slt Bridget Doyle, candidate à ELFC Det Saint-Jean
Les élèves et du personnel du groupe Éducation et formation en seconde langue officielle (mieux connu sous son acronyme anglais SOLET) de l’été 2024.
Une année record !
| Sergent Pascal Caron, recruteur – Centre de recrutement des Forces canadiennes, Détachement Sherbrooke
C’est sous la présidence d’honneur du Colonel Guillaume Tremblay, commandant du Collège militaire royal de Saint-Jean (CMR Saint-Jean) qu’un remarquable nombre de 116 jeunes des régions métropolitaine et sherbrookoise ont été reçus officiers dans les Forces armées canadiennes (FAC) lors d’une cérémonie d’assermentation au CMR Saint-Jean le 26 juin dernier. Un record depuis une décennie au Canada !
L’auditorium du pavillon Vanier était plein à craquer pour applaudir chaleureusement cette impressionnante cohorte de nouveaux membres des FAC. Sans micro et d’une voix forte, mais rassurante, Col Tremblay a pris la parole pour rappeler aux jeunes leaders qu’ils ont été sélectionnés, tant pour leur potentiel académique que selon les autres piliers du Collège, soit la condition physique, le bilinguisme et le leadership. Ils peuvent être fiers d’avoir le courage d’entrer dans cette nouvelle aventure qui, pour plusieurs, impliquera une transition éprouvante. Ils devront garder leur détermination et dissiper leurs doutes puisqu’ils ont été choisis pour servir et qu’ils font déjà partie de la famille.
Il est à noter que ces nouveaux aspirants de marine et élèves-officiers consacreront les quatre ou cinq prochaines années à leurs études collégiales et universitaires. Ils fréquenteront le CMR Saint-Jean ou le Collège militaire royal du Canada à Kingston. Les FAC s’acquitteront de leurs frais de scolarité, manuels et matériel scolaire. De plus, ils bénéficieront d’une solde annuelle de départ de près de 31 000 $
Un grand défi les attend et nous leur souhaitons un bon succès !
L’élève-officière Maya Inazu est au nombre des candidats.
Vous l’aurez deviné, l’officier des visites (OV) reçoit notamment les officiers supérieurs et les commandants en visite à l’ École de leadership et de recrues des Forces canadiennes ( ELRFC). Toutefois, ses responsabilités s’avèrent plus importantes qu’elles ne le paraissent et touchent trois grands secteurs :
• les visites des dignitaires ;
• la cellule du Cérémonial et l’équipe des Fonds non publics (FNP) ;
• la coordination des honneurs et des récompenses
Les visites des dignitaires
C’est l’officier des visites qui invite les officiers supérieurs et les commandants des différentes unités à être les officiers-réviseurs lors des cérémonies de fin de cours des candidats. Et, en collaboration avec la cellule du Cérémonial, il s’assure qu’ils sont correctement informés de leur rôle et de leur conduite pendant l’événement. Il aura aussi, avec leur aide de camp ou leur adjoint, coordonné les itinéraires si ces dignitaires souhaitent également visiter l’ELRFC.
Il doit de plus garantir une expérience optimale à toute autre personne ou à tout groupe d’influence dont la venue peut contribuer au rayonnement de l’École.
La cellule du Cérémonial et l’équipe des Fonds non publics
Avec le sergent-maître instructeur (SMI), l’OV chapeaute les fonctions de la cellule du Cérémonial. Celle-ci s’assure que les cérémonies de fin de cours commencent à l’heure et que tous y respectent les normes de tenue, de comportement et d’exercice élémentaire.
C’est aussi l’OV qui supervise l’équipe attitrée aux FNP de l’École. Celle-ci a à sa charge la boutique-cantine adjacente au square de parade et ouverte aux visiteurs lors des cérémonies de fin de cours.
Les honneurs et les récompenses
Sa dernière responsabilité et non la moindre : la coordination des honneurs et des récompenses. En effet, toutes les demandes de remise de jetons, de promotions et autres mentions élogieuses convergent vers son poste.
À cet égard, il voit à faire respecter les standards opérationnels de l’unité, établit la liaison avec le quartier général supérieur si nécessaire, contrôle la qualité administrative et, en collaboration avec les Affaires publiques, organise les cérémonies afférentes.
L’officier des visites s’occupe par ailleurs de gérer d’autres événements comme les dîners régimentaires, le café de l’unité et les cérémonies de remise de médailles. Bref, il œuvre au respect du protocole et s’assure que l’ELRFC dégage une image professionnelle et accueillante.
L’officier de visite sortant, premier maître de 2 e classe David Lapointe, et adjudant Benoit Foucault qui le remplacera à partir du mois d’août.
Photo : Servir
Venez célébrer l’arrivée
des nouvelles familles militaires !
| Ana-Maria Neagu, responsable des communications - CRFM
Le samedi 7 septembre, le Centre de ressources pour les familles des militaires (CRFM) –Région de Montréal organise la fête d’accueil des familles qui viennent de s’installer dans la région. Occasion de connexion pour les familles des militaires et vétérans, l’activité est gratuite et se déroulera entre 10 h et 14 h à la Garnison Saint-Jean.
Vous êtes invités en grand nombre à leur souhaiter la bienvenue et à rencontrer d’autres familles militaires et vétérans de la communauté. Par la même occasion, vous pourrez connaître davantage les services offerts au CRFM en visitant les kiosques d’information.
Que vous soyez nouvellement arrivés ou pas, venez profiter d’une diversité de jeux et d’activités à caractère militaire. Un camion de rue servira gratuitement le repas. Vous devez vous inscrire sur le portail du CRFM à crfmmfrcmtl.ca
Une opportunité de réseautage pour les entrepreneurs
Si vous ou un membre de votre famille êtes entrepreneur ou vous voulez démarrer une entreprise, la fête d’accueil est l’occasion idéale pour vous faire connaître des membres de la communauté militaire. Vous pourrez y faire la promotion de vos services ou produits auprès d’une large clientèle.
Pour plus d’informations, joindre la coordonnatrice Emploi et éducation du CRFM au 450 462-8777 # 6827 (Saint-Hubert) ou 450 358-7099 # 6084 (Saint-Jean).
Une 30e édition pour le camp OKPIAPIK
| Caporal-chef Étienne Bertrand, technicien arts graphiques et médias sociaux, 2 GPRC
En cette année de célébration, le 2 e Groupe de patrouilles des Rangers canadiens (2 GPRC) a tenu le camp OKPIAPIK à la Base Valcartier. Provenant de 37 patrouilles, 208 Rangers juniors canadiens (RJC) et 41 Rangers se sont joints à 39 membres du quartier général du 2 GPRC pour planifier et tenir l’événement. Neuf cadets de l’Unité régionale de soutien aux cadets (Est) ont également pris part au camp.
Entre le 22 et le 30 juin, les participants ont pu faire des activités reliées aux trois cercles d’aptitude des RJC : les aptitudes Rangers, les aptitudes traditionnelles et les aptitudes de vie. Ainsi, ils ont pu notamment pêcher en pisciculture, s’exercer à la tour de rappel et pratiquer des arts traditionnels. Des visites étaient également au programme.
Nouveauté cette année, le conseil de RJC a tenu sa première réunion où douze RJC se sont rassemblés afin de discuter d’enjeux communs. Quatre de ces jeunes iront représenter le 2 GPRC lors du Conseil national des RJC à Ottawa, en juillet.
Le camp, en quelques chiffres
Tenu pour la première fois en 1995 à la Base Valcartier, le camp OKPIAPIK permet aux Rangers juniors canadiens (RJC) d’acquérir des connaissances et de vivre une expérience unique.
Effectifs
Quelque 37 patrouilles étaient représentées sur le camp
• 217 jeunes : 208 RJC et 9 cadets
• 41 Rangers canadiens
• 39 membres du quartiergénéral du 2 GPRC
• Un instructeur civil du Directorat Ranger canadien
Logistique
• Montage et préparation : 13 au 21 juin
• Arrivée des jeunes : 22 et 23 juin
• Camp : 23 au 29 juin
• Retour et démontage : 30 juin
Activités
• Canot
• Tir à l’arc
• Expédition en mini-raft
• Piste à obstacles
• Cuisson de repas traditionnels
• Entraînement en leadership
• Escalade et tour de rappel
• Art oratoire
• Sports divers et pêche
• Simulateur de tir et tir Daisy
Visites
• Arbre en arbre
• Citadelle de Québec et Musée Royal 22e Régiment
• Laser tag
• 1er et 3e Bataillons, Royal 22e Régiment
• Géo-explorateur et tyrolienne
Dévoiler l’héritage
du Black Watch
Sous-lieutenant Felipe Posada
Abritant l’une des collections d’artéfacts militaires les plus estimées du Canada, le musée régimentaire du Black Watch (Royal Highland) of Canada a fièrement rouvert ses portes à l’automne 2023, après des années de rénovations méticuleuses. L’avez-vous visité ?
Le régiment collectionne des trésors militaires depuis sa création, mais ce n’est qu’en 1947 qu’un espace a été aménagé au sein de son manège pour servir de mémorial à ceux qui y ont servi. Aujourd’hui, sous la responsabilité du conservateur Mike
Cher, le musée continue d’accueillir des visiteurs chaque semaine tout en faisant l’objet de vastes efforts de catalogage, de recherche et de préservation.
Cet article est le premier d’une série consacrée à l’illustre histoire du Black Watch, vue à travers certains des objets les plus captivants du musée.
Les premières décennies : la recherche d’une identité
Avant de prendre son nom actuel en 1930, le régiment a connu pas moins de six changements de nom depuis sa création sous le nom de 5th Battalion The Royal Light Infantry of Montreal. Il a vu le jour avec l’ordre du 31 janvier 1862, avec un effectif autorisé de huit compagnies.
Les premiers drapeaux régimentaires datant de cette même année ont été offerts par Lady Monck, l’épouse du gouverneur général, et étaient le cadeau des dames de Montréal et coûtaient six cents dollars (environ vingt mille dollars d’aujourd’hui). Ces premiers drapeaux ont été utilisés par le régiment pendant un demi-siècle, et ils sont toujours accrochés dans l’église régimentaire de St. Andrew and St. Paul.
Les uniformes ont également changé souvent, en fonction de facteurs tels que l’identité de l’unité, la disponibilité du matériel, les tendances de l’époque et les goûts des dirigeants.
Lorsque le régiment est passé du statut d’infanterie légère à celui de fusilier, il a également changé d’uniforme. Ce rare uniforme du 5th Royal Fusiliers, datant de 1875, a alors été adopté, à l’exception des deux compagnies de flanc qui portaient des pourpoints des Highlands (« doublets ») et des treillis en tartan des Black Watch. La coiffure de tous les grades devint alors le busby, habituel pour toutes les unités de fusiliers britanniques. Il présente une grenade sur le devant et un plumeau blanc (« hackle ») sur le côté droit.
L’identité du régiment a été délibérément affinée au cours des premières décennies, et ce, jusqu’aux années 1880, lorsqu’il a adopté l’uniforme complet des Highlands, pour finalement consolider son image actuelle dans les années 1930.
C’est sous le règne de la reine Victoria que le régiment a connu ses premières épreuves, en défendant la frontière contre les raids des Fenians en 1866 et 1870. Ces incursions dans les villes canadiennes étaient menées par des groupes nationalistes irlandais qui cherchaient à déstabiliser l’Empire britannique pour obtenir l’indépendance de l’Irlande. Par la suite, le régiment a été appelé, entre autres, à rétablir l’ordre pour aider le pouvoir civil à plusieurs reprises, notamment lors des émeutes d’Orange de 1876, des émeutes de la variole de 1885 et de la grève de Valleyfield de 1900.
À l’occasion du nouvel An 1900, la reine Victoria a offert une
La guerre d’Afrique du Sud 1899-1903
Lorsque la guerre éclate entre les Britanniques et les Boers, le Canada se mobilise rapidement pour aider l’Empire avec un contingent de sept mille volontaires. C’est la première fois que le Canada envoie des troupes à l’étranger. Le 5th Royal Scots répond à l’appel et fournit plus d’hommes proportionnellement à ses effectifs que tout autre régiment d’infanterie au Canada.
Au total, 62 membres du régiment ont servi en Afrique du Sud. La bataille de Paardeberg, en février 1900, marque une étape solennelle, car le caporal R.C. Goodfellow et le soldat F. Wasdell sont les premières victimes mortelles du régiment au combat. La médaille d’honneur de la bataille d’Afrique du Sud 1899-1900 est la première décernée à l’unité et porte ses couleurs. Elle comporte des barrettes pour les batailles de Johannesburg, Driefontein, Paardberg et Cape Colony. Elle appartenait au soldat J. A. Mac Donald.
Des boîtes de chocolat ont été distribuées par la reine Victoria à tous ses soldats servant en Afrique du Sud pour célébrer le Nouvel An 1900. Sur le dessus de la boîte, sous son portrait, figurent les mots « I wish you a happy New Year, Victoria Reg » (Je vous souhaite une bonne année, Victoria Reg).
Pour acheter notre livre d’histoire
Les premiers drapeaux régimentaires datent de 1862. Offerts par les Dames de Montréal, ils ont coûté six cents dollars, soit environ vingt mille dollars d’aujourd’hui.
Cette médaille appartenait au lieutenant-colonel T. Lyman. Elle porte des barrettes pour la rébellion de la rivière Rouge de 1870 (également connue sous le nom de Première rébellion de Riel) et les raids des Fenians de 1870 et 1866.
Cette médaille de la guerre d’Afrique du Sud comporte des barrettes pour les batailles de Johannesburg, Driefontein, Paardberg et de la colonie du Cap. Elle appartenait au soldat J. A. Mac Donald.
Lisez notre histoire et visitez notre musée
Le prochain article présentera des objets datant de la Première Guerre mondiale. Pour en apprendre davantage, vous pouvez consulter notre histoire régimentaire, publiée récemment en trois volumes. Vous pouvez vous procurer ces livres à notre manège ou sur le site de McGill-Queen’s University Press.
Le Black Watch Museum est ouvert le mardi de 18 h à 20 h, et sur rendez-vous en écrivant à museum@blackwatchcanada.com
boîte de chocolats à tous ses soldats servant en Afrique du Sud.
9 SEMAINES POUR DEVENIR MILITAIRES
1. Vie militaire 4. Maniement d’armes 7. CBRN
2. Exercice et tenue 5. Compétences militaires 8. Entraînement en campagne
Les piliers d’entraînement
Conduite professionnelle et culture
Résilience
Condition physique
Compétences militaires
Chaque pilier a été nommé pour refléter les orientations stratégiques et les initiatives organisationnelles récentes sur le changement de culture, l’éthos militaire, la santé et le bien-être des membres, la prévention des blessures et l’engagement continu envers la croissance personnelle et professionnelle.
Adoptant les valeurs de diversité et d’inclusion, le programme reconnaît les candidats là où ils sont dans leur vie lors de leur inscription et leur fournit les ressources nécessaires pour devenir des membres efficaces des Forces armées canadiennes.
CONDUITE PROFESSIONNELLE ET CULTURE
Pour ce pilier, l’enseignement est donné sur le modèle de la classe inversée : les candidats étudient des informations reçues avant les cours afin de pouvoir interagir en classe par la suite.
Différentes études de cas et des discussions guidées, basées sur des scénarios réels, sont présentées aux candidats. Elles se concentrent sur le comportement souhaité tout en enseignant les politiques des Forces armées canadiennes et les programmes de soutien liés au harcèlement, à l’inconduite sexuelle, à la profession des armes, aux conflits interpersonnels et au travail d’équipe.
3. Premiers soins
Le 30 mai, militaires et employés civils de l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes ont débuté la journée par une « marche forcée » de trois kilomètres autour de la garnison Saint-Jean.
Semaine 4
Enseigner la C7A2
Tout au long de la QMB, les candidats se familiarisent avec l’outil de travail principal de la profession des armes : l’arme de service C7A2. Durant cette 4 e semaine, leur arme leur est attribuée et ils doivent ainsi assumer un niveau de responsabilité accru.
Leur responsabilité
Dès que les candidats en prennent possession, ils ont la responsabilité d’en assurer le maniement adéquat et la sécurisation. Ils doivent l’entretenir régulièrement et maintenir son bon fonctionnement.
Maîtriser l’utilisation de son arme
Une gamme de cours permet aux recrues d’apprendre les diverses aptitudes nécessaires afin de manier leur arme de manière adéquate et sécuritaire, les habiletés de tir et les différentes positions de tir. Lors des semaines suivantes, les recrues seront soumises à divers exercices pratiques au simulateur de tir ainsi qu’au champ de tir.
Consultez
Fier de travailler à l’ELRFC
Le plaisir de transmettre son savoir
Alex Lepage
Poste : opérateur de simulateur de tir
Année d'embauche : 2022
Alex Lepage connaît bien les Forces armées canadiennes (FAC), puisqu’il a été militaire pendant 14 ans. « Je me suis enrôlé en 2008 comme fantassin au Royal 22e Régiment. Après un an d’études collégiales, je me suis dit que ma place était plus dans l’armée que sur des bancs d’école. Il connaissait assez bien le monde militaire puisque son grand-père était passé par là et lui avait beaucoup parlé de cette période de sa vie. « Mon frère a aussi décidé de faire carrière dans les FAC. » M. Lepage avait le grade de sergent lorsqu’il a quitté les FAC.
À sa retraite en 2022, Alex Lepage a été embauché comme employé civil à l’ELRFC et est devenu opérateur de simulateur de tir. Il est content de continuer à œuvrer au sein des FAC. « Cela me permet de garder ma place au sein de la communauté militaire. Je suis content de pouvoir continuer de côtoyer des militaires. »
Ce qu’il aime particulièrement de son métier est de transmettre ses connaissances aux futurs militaires du rang et aux officiers. « Je me sens choyé de pouvoir vivre ça. J’aime pouvoir les aider et les conseiller quand ils viennent passer du temps au simulateur de tir. »
Portrait de candidat
Il veut être fantassin
Brandon Nowlan Âge : 24 ans
Futur métier : fantassin
Brandon Nowlan est originaire de Fredericton, au Nouveau-Brunswick. Il a toujours été attiré par le monde militaire. « Moi, je souhaite pratiquer un métier dans lequel on vient en aide aux gens. C’est pour ça que j’ai décidé de m’enrôler. »
Au moment de l’entrevue, il était très satisfait de l’enseignement qu’il recevait à l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes. « Nos enseignants sont excellents. Ce n’est pas facile tous les jours, mais j’adore ce que je vis ici. J’ai bien l’intention de me rendre jusqu’au bout. »
Il a particulièrement aimé la 4e semaine de cours qui aborde le maniement des armes. « On y a appris les techniques de base afin d’utiliser les armes de façon sécuritaire et de voir à leur entretien. Bien entendu, on a aussi eu la chance de commencer la pratique du tir pour savoir comment nous positionner et développer nos habiletés. »
Brandon Nowlan était étonné par l’esprit de camaraderie qui a rapidement pris naissance au sein de son peloton. « Je me suis fait des amis. Des liens forts se créent entre nous, car nous avons tous le même but, celui de compléter avec brio notre formation ici. »
Marilyn Duchesne est l’une des spécialistes de la Promotion de la santé qui enseigne aux candidats. Les cours visent à promouvoir l’acquisition de saines habitudes de vie afin d’aider les candidats à mieux performer durant leur passage à l’École.
Photo : Yves Bélanger
PSP FESTI FÊTE
sera de retour !
Notez-le à votre agenda, deux matinées d’activités vous attendent cet automne.
La première aura lieu à la garnison Saint-Jean le vendredi 13 septembre, de 9 h à 13 h et la seconde à la garnison Montréal, le jeudi 19 septembre, de 9 h à 13 h. Organisés par les Programmes de soutien du personnel (PSP), ces événements permettront aux membres du personnel militaire et civil de la Défense nationale de participer à diverses activités et de déguster un succulent lunch.
Le but de la Festi-fête PSP est de favoriser le bien-être de la communauté militaire de la région Montréal et de promouvoir les services offerts par les PSP. Surveillez de près la page Facebook PSP Région Montréal pour en savoir plus sur les activités qui seront offertes.
Page Facebook PSP – Région Montréal
En bref
Cours de langue seconde (français et anglais)
Le Centre de ressources pour les familles des militaires (CRFM) – Région de Montréal offre à la garnison
Saint-Jean, au site de Saint-Hubert ou en virtuel, des cours de langue seconde, et ce, tout à fait gratuitement aux conjoints et conjointes de militaires. Que ce soit pour apprendre le français ou l’anglais, ces cours de groupe sont adaptés à tous les niveaux.
Session automne : début dans la semaine du 23 septembre
Session hiver : début dans la semaine du 13 janvier 2025
Âge : 16 ans et plus ainsi que les enfants de 6 à 10 ans
Horaire : selon les groupes, possibilité de jour ou de soir
Lieu : garnison Saint-Jean, CRFM Saint-Hubert et/ou en ligne avec la plate-forme ZOOM
Inscription à la session automne : du 26 août au 10 septembre 2024
Minimum 5 participants et maximum 15 personnes par groupe
Apprentissage virtuel
Les conjoints et conjointes de militaires peuvent aussi avoir accès au programme d’apprentissage de la langue seconde LRDG en français ou anglais. Ces cours s’adressent aux personnes qui désirent apprendre de manière autonome et à leur rythme.
Âge : 18 ans et plus
Lieu : en ligne
Coût : gratuit
Inscription cours de français – présentiel
Inscription cours de français – virtuel
Inscription cours d’anglais – présentiel
Inscription cours d’anglais – virtuel
Lacolle célèbre la fête du Canada
| Daniel Demers, président – Filiale 11 – Lacolle, Légion royale canadienne
Le 1 er juillet, près de 350 personnes se sont rassemblées au parc Gerald H. Murray pour participer aux activités familiales organisées par la filiale 11 – Lacolle de la Légion royale canadienne.
La journée a débuté vers 10 h alors que les jeunes étaient conviés à différentes activités telles que des jeux d’aptitudes et des jeux gonflables. De plus, les participants ont eu la chance de visiter divers kiosques d’organismes de la région et un camion du service d’incendie de Clarenceville.
Grâce à la générosité de plusieurs commanditaires et de Patrimoine Canadien, les activités étaient gratuites. Les légionnaires ont pour leur part servi gratuitement hot-dogs, chips, maïs soufflés, boissons et desserts. La journée s’est terminée vers 15 h avec le tirage du moitié-moitié remporté par Mme Caroline Boulianne.
La transition de carrière est un moment particulier durant une vie militaire, mais encore plus lorsqu’elle résulte d’une libération pour raison médicale. Ce processus de libération est généralement long et plus contraignant car les militaires concernés doivent parfois patienter longtemps pour que le traitement de leur demande de prestation aboutisse.
Cette situation apporte son lot de stress financier et d’anxiété, surtout si ce n’est pas volontaire. Cependant, dans cette situation, vous pourriez être admissible à une prestation d’assurance invalidité prolongée et recevoir des prestations jusqu’à l’âge de 65 ans.
Vous pourriez également être admissible à une allocation pour perte de revenus, mais qui serait modulée selon d’éventuels salaires tirés d’un travail qui viendraient en déduction de cette allocation. Cette allocation, étant imposable, produira également des feuillets annuels. Il est donc important de ne pas la confondre avec les pensions habituellement non imposables.
Enfin, les primes que vous avez versées relativement à l’assurance invalidité prolongée pourront être retranchées de votre revenu total. Pour ce faire, il sera important de conserver la lettre de confirmation afin de vous en servir au moment de votre déclaration de revenus.
Eric Huneault
Courtier immobilier agréé D.A. depuis 23 ans. Fournisseur accrédité BGRS (relogement militaire)
En transition médicale, vous percevez plusieurs revenus imposables. Il vous faudra alors changer vos retenues d’impôts à la source pour éviter les mauvaises surprises après votre déclaration d’impôts d’avril et devoir payer un montant d’impôts plus important que prévu. (Sur ce point particulier, voir la chronique : «Transition de carrière et finance : ajuster les retenues d’impôt à la source» que vous pouvez retrouver sur le site https://caissedesmilitaires.com/ transition-de-carriere-et-finance-ajusterles-retenues-dimpots-a-la-source/)
Chaque parcours de transition est différent et peut être plus complexe que vous ne le pensiez. Votre conseiller financier sera le plus à même de vous accompagner de façon adaptée, à chaque étape d’une transition pour raison médicale.
PATRICE BERGERON
Directeur général
Me référer est le plus grand des remerciements
L’achat ou la vente d’une résidence est probablement le geste le plus important qu’une personne aura à faire dans toute sa vie et j’aimerais être la personne qui vous guidera à travers un tel processus.
Photos : Robert Brosseau
Royal LePage du Quartier
Un concert enlevant
Dans le cadre d’une série de concerts estivaux, la Musique de l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes (ELRFC) a offert une prestation gratuite à l’église SaintAthanase, le dimanche 7 juillet. Quelque 200 personnes ont profité de cette pause musicale où il était possible d’effectuer des dons au profit de l’Association de l’ELRFC.
Photos
Capc Mario Richard 4 Gp Svc S Promotion
Capt Jean-Claude Sénécal GS 2 Div CA Mention élogieuse de la 2 e Division du Canada
Claudia Whittom 4 Gp Svc S Commission d’officier au grade de lieutenante
Adjuc Deborah Yaxley GS 2 Div CA Promotion
Major Nick Woods
4 Gp Svc S Mention élogieuse du
du 4 Gp Svc S
Sgt Pablo Riquelme-Pino 4 Gp Svc S Promotion
Capt Guillaume Fauteux-Brault 4 Gp Svc S Décoration des FC 12 années de service
Équipe du J4/J6 représentée par le Capc Frédéric Bouchard (au centre) 4 Gp Svc S Mention élogieuse du commandant du 4 Gp Svc S
Charles O’Leary (à gauche)
Adjum Pascal Girard
4 Gp Svc S Promotion
Mona Frenche
Gp Svc S Certificat de reconnaissance
Me Simon Charbonneau et Me Diane Lépine
Adj Dany Roy
Musée du Fort Saint-Jean
Un mois d’août riche en activités pour vous !
| Musée du Fort Saint-Jean
Depuis plusieurs siècles, le site actuel du Collège militaire royal de Saint-Jean occupe une position stratégique sur la rivière Richelieu. Situé en amont des rapides de Chambly, infranchissables pour les bateaux, le fort Saint-Jean servait autrefois d’escale incontournable. Quatre forts et deux chantiers navals ont ainsi été construits sur ce site au fil du temps, témoins d’une époque où la rivière Richelieu était au cœur de la vie des habitants.
Depuis 2016, des archéologues de l’Institut de recherche en histoire maritime et archéologie subaquatique (IRHMAS) explorent les profondeurs du Richelieu, à la recherche de vestiges oubliés. Intrigués par des structures ressemblant à un ancien quai, ils ont finalement pu confirmer, en 2018, qu’il s’agissait bel et bien d’une épave, datant de la fin du 18e ou du début du 19e siècle. Cette période fut riche au niveau historique, notamment avec le siège du fort Saint-Jean en 1775 qui opposa les rebelles américains à l’armée britannique durant la Guerre d’indépendance américaine. Cette année encore, les plongeurs archéologues retourneront dans la rivière pour tenter de percer les mystères de ce navire.
Archéologue d’un jour
Pour célébrer le Mois de l’archéologie, petits et grands sont invités à se transformer en archéologues et à explorer les secrets du site lors de cette activité inédite de simulation de fouilles. L’activité aura lieu tous les samedis et dimanches d’août, entre 10 h et 13 h. Aucune réservation requise, entrée gratuite.
Soirée Archéo-Terroir :
un voyage culinaire en Nouvelle-France
Le mercredi 7 août, embarquez pour un voyage gustatif et historique lors de la 7e édition de la soirée Archéo-Terroir. Dégustez un menu inspiré de la Nouvelle-France (1608-1763) et découvrez les traditions culinaires de cette époque. Réservation obligatoire au coût de 120 $ par personne (billet régulier). Rendezvous au https://www.jedonneenligne.org/facmr/ pour réserver votre place et vivre une soirée inoubliable !
Une animation spéciale
Le samedi 10 août, l’archéologue Marijo Gauthier-Bérubé ainsi que Dominic Paquin, reconstituteur historique, seront également présents au musée. Entre 10 h et 17 h, vous pourrez en apprendre davantage sur les trésors de la collection et sur la vie militaire en Nouvelle-France au 18e siècle.
Détective du passé
Curiosité, sens de l’observation et travail d’équipe seront nécessaires pour relever les défis de ce parcours archéoludique ! Munis de votre téléphone intelligent (vous devrez télécharger l’application
Parcours ludiques), embarquez pour une quête palpitante sur le site du fort Saint-Jean et rejoignez le prestigieux
Cercle des Archéos. L’activité est gratuite et dure environ 60 minutes.
Pour plus d’informations, consultez le site Web ou la page Facebook du Musée du Fort Saint-Jean.
Découvrez le Musée du Fort Saint-Jean sur ses différentes plateformes
Site Web www.mfsj.ca
Facebook facebook.com/museedufortsaintjean
Instagram instagram.com/musee-du-fort-saint-jean
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Fouilles archéologiques subaquatiques dans la rivière Richelieu.
Une équipe de l’Institut de recherche en histoire maritime et archéologie subaquatique (IRHMAS) au Musée du Fort Saint-Jean.
Photo : IRHMAS, Mathieu Mercier-Gingras
Photo : Musée du Fort Saint-Jean
En route
vers Bagotville
| Yves Bélanger, Servir
Après avoir passé sept années dans la région de Montréal, padre (capitaine) David Castonguay poursuivra sa carrière d’aumônier à Bagotville. Le journal Servir a eu l’opportunité de s’entretenir avec lui quelques jours avant son départ.
Au cours des quatre dernières années, padre Castonguay a travaillé auprès des élèves-officiers et aspirants de marine du Collège militaire de SaintJean (CMR Saint-Jean). C’est toutefois à l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes (ELRFC) qu’il a vécu ses premières expériences en tant qu’aumônier. « J’ai aimé mon expérience de travail auprès des candidats et candidates, qui sont majoritairement de jeunes adultes. »
Quatre ans plus tard, il a été transféré au CMR Saint-Jean. « Je trouvais cela l’fun de pouvoir continuer mon travail, mais cette fois en aidant les jeunes officiers en devenir. »
Il explique que l’approche est différente auprès des deux clientèles, malgré qu’elles aient pratiquement le même âge. « À l’ELRFC, il est rare que les candidats séjournent plus de trois mois. Ils ont moins le temps d’apprendre à nous connaître. Nous travaillons avec eux lorsqu’ils vivent des moments difficiles, mais on a moins la possibilité de faire un suivi. Pour leur part, les élèves-officiers et les aspirants de marine sont au Collège deux ans, possiblement plus. Nous avons plus le temps de bâtir une relation de confiance et de les voir évoluer. »
Il signale toutefois que les problématiques vécues par les deux groupes d’étudiants sont similaires. « Ils se remettent beaucoup en question. Ils ont beaucoup de choses avec lesquelles jongler. Ils s’inquiètent de ne pas faire les bons choix. En fait, ils ne sont pas si différents de nous au moment de la transition vers la vie d’adulte. Si je me rappelle bien, à leur âge, je me posais aussi ce genre de questions. »
Un choix de carrière inattendu
C’est à 17 ans que padre Castonguay a fait son entrée dans les Forces armées canadiennes. « À ce moment-là, je souhaitais faire carrière dans le milieu policier. Je me suis donc enrôlé comme réserviste au Navire canadien de Sa Majesté Radisson. Je me suis dit que cela m’aiderait à bien me préparer pour mon entrée à l’École nationale de police du Québec. » Son métier était alors celui de plongeur d’inspection portuaire.
Au sein de la Réserve, il a fait une rencontre qui a changé sa vie. « Majore Maria-Cristina Codina, aujourd’hui aumônière en chef de la région de Montréal, était la padre de mon unité. C’est elle qui m’a donné le goût de devenir aumônier. »
Il a donc entrepris des études en théologie. En 2017, il est devenu aumônier civil à la garnison Saint-Jean. « Dès mon arrivée, j’ai été mis au service de l’ELRFC. Étant jeune réserviste, je comprenais bien le langage militaire et celui des candidats. »
Il explique qu’au cours de cette période, padre Guy Brouillette, aujourd’hui décédé, a été d’une aide considérable. « Cet homme était comme un phare. Il a eu un rôle de mentor et je n’oublierai jamais tout ce qu’il a fait pour moi. »
Quelques années plus tard, les services du padre Castonguay ont été requis au CMR Saint-Jean. « Un poste s’était libéré là-bas et j’ai accepté de relever ce défi. » Au sein de cette institution, il a travaillé en collaboration avec majore Emmanuelle Dompierre. « J’ai été choyé depuis mes débuts en tant qu’aumônier. J’ai été vraiment bien entouré. Majore Dompierre est également une personne qui a été très importante dans mon cheminement professionnel. »
À la mi-juin, padre Castonguay a quitté son bureau du CMR Saint-Jean dans le but de relever de nouveaux défis à la base des Forces canadiennes Bagotville. Il mentionne qu’il gardera toujours un bon souvenir des années passées à la garnison Saint-Jean et au CMR Saint-Jean. « C’est là que j’ai commencé à travailler comme aumônier. On n’oublie jamais d’importants moments comme ceux-là. »
Padre (capitaine) David Castonguay, lors de la récente remise des brevets d’officiers.
Photo : Josué Plante – CMR Saint-Jean
Pour décrocher,
à petits prix !
| Marilyn Duchesne, spécialiste – Promotion de la santé
Les vacances estivales s’amènent à grands pas et il est temps de faire une pause afin de mieux se ressourcer. N’oubliez pas de vous adresser aux boutiques sports et plein air des garnisons Saint-Jean et Montréal pour louer les équipements qui vous manquent !
Les recherches le prouvent, les vacances ont des bienfaits sur la santé, tels que la réduction du stress et de l’absentéisme, l’augmentation de la productivité et la motivation au travail. Il va de soi que faire une coupure du travail et passer du temps en famille aidera à la santé mentale des travailleurs. Dans un temps où le surmenage est en croissance, il est important de ralentir, se reposer et profiter des plaisirs de l’été.
Voici quelques idées d’activités :
• Changer la routine avec les enfants en visitant un nouveau parc
• Se promener dans un parc de la SEPAQ
• Marcher en montagne
• Faire une activité sur un plan d’eau comme du canot, du kayak ou de la planche à pagaie (paddleboard)
• Se balader à vélo et profiter des beaux paysages
• Observer les étoiles en soirée
• Organiser un pique-nique
L’objectif n’est pas de se mettre de la pression pour faire une activité parfaite, mais de sortir de la routine et de s’amuser. Comme d’autres l’ont dit avant nous : « l’été c’est fait pour jouer ! »
Les mutations font partie de la vie militaire. Heureusement, le Centre de ressources pour les familles des militaires (CRFM) - Région de Montréal est là pour s’assurer que les déménagements se passent le mieux possible au sein de la famille.
Josiane Lagüe, éducatrice au CRFM, indique que bien souvent, le plus gros défi des parents de famille militaire est celui des enfants. « Tous s’inquiètent à savoir comment réagira leur enfant face au premier ou au nouveau déménagement. C’est pourquoi il est important de bien les préparer. »
Mme Lagüe propose donc différents trucs. « Pour les plus jeunes enfants, avoir un calendrier visible sur lequel il y a un X sur la date correspondant à celle du départ peut aider l’enfant à se préparer mentalement à la situation. »
Intégrer ses enfants dans le processus de déménagement, ne serait-ce qu’en ce qui concerne la décoration de leur future chambre, est aussi un moyen utile. « L’important, c’est que les parents doivent se montrer disponibles pour répondre aux questions des enfants. Ils doivent faire preuve d’ouverture face aux propos positifs et négatifs de leurs enfants envers le déménagement. »
Faire une visite virtuelle de la municipalité où la famille s’établira peut aider à réduire le stress chez les enfants. Accompagner nos petits lorsqu’ils vont au parc pour la première fois les aide à apprivoiser les nouveaux lieux. « Il peut être bon aussi d’aller visiter la nouvelle école quelques jours avant le retour en classe. »
Au service des familles militaires
Marie-Belle Meunier et Maude Laflamme, agentes à l’intégration communautaire au CRFM, s’efforcent de prendre contact avec les familles lorsque possible, et avant même que ces dernières soient mutées dans notre région. Cette communication brise-glace aide les familles à se sentir comprises et soutenues dans cette nouvelle étape de leur vie.
« Nous prenons le pouls de la famille nouvellement arrivée. Trois mois après, nous les recontactons pour vérifier si l’intégration se passe bien. Normalement, les familles sont contentes de ce deuxième contact, car c’est souvent à ce moment-là que certaines difficultés liées au déménagement surgissent. Nous sommes alors capables de trouver des solutions à ces situations particulières », mentionne Maude Laflamme.
Au fil des ans, elle a vu des familles pour qui changer de région est devenu une véritable routine, de même que faire appel aux services du CRFM. « Toutefois, pour d’autres, déménager est un cauchemar. Les familles ne savent pas comment s’y prendre et notre appui est encore plus précieux ».
Au-delà des inconvénients reliés à la réinstallation, les conjoints et conjointes de militaires doivent aussi vivre le stress de trouver un emploi dans leur nouvelle région. « Heureusement, le CRFM offre de l’aide en matière de recherche d’emploi grâce à notre coordonnatrice à l’Emploi et éducation, Estelle Auger », rappelle Mme Laflamme. Marie-Belle Meunier ajoute que pour les familles de militaires qui arrivent de partout du Canada, la barrière de la langue peut être un facteur de stress important. « Les informer sur la possibilité d’avoir des cours d’apprentissage du français est très rassurant pour elles. »
Services d’intégration
Briser l’isolement
Dès la réception du message de mutation, les portes du CRFM sont grandes ouvertes pour les familles. « Souvent, j’invite les conjoints et les conjointes à participer aux matinées bénévoles ou à d’autres activités organisées par le CRFM. C’est une excellente façon de sortir de chez soi, de développer des liens d’amitié et de se faire des contacts », rajoute Mme Meunier.
Maude Laflamme poursuit en indiquant qu’il lui arrive régulièrement de visiter les familles qui vivent dans le secteur des unités résidentielles de logements de Saint-Hubert, communément appelées PMQ. « On va marcher ou on organise une activité. C’est bon pour les familles de briser leur isolement. »
Elle termine en mentionnant que pour les enfants, le CRFM est également une excellente façon de créer des liens avec d’autres jeunes de leur âge et de développer des amitiés.
Photos : Imagerie Saint-Jean
Josiane Lagüe, éducatrice spécialisée au CRFM – Région de Montréal.
Maude Laflamme, agente à l’intégration communautaire au CRFM – Région de Montréal.
Marie-Belle Meunier, agente de bénévolat au CRFM de la région de Montréal.
communautaire du CRFM
Les PSP : toujours là pour vous !
L'équipe des Programmes de soutien du personnel de la région de Montréal offre une vaste gamme de services aux membres de la communauté militaire et aux citoyens. Profitez-en !
C’est parti pour le camp de jour Plein Soleil
Depuis le 24 juin, le camp de jour Plein Soleil accueille chaque semaine à la garnison Saint-Jean une centaine d’enfants francophones et anglophones. Il en sera de même jusqu’au vendredi 16 août. Le thème 2024 est celui du conte. Les enfants de 5 à 12 ans ont accès au camp régulier. Quant à eux, les ceux de 8 à 12 ans ont la possibilité de participer au camp sport/plein air ou au camp arts/culture.
Cette année, deux superviseures assurent la bonne gestion du camp en compagnie de dix animateurs. Quelques adolescents inscrits au Programme d’aspirant moniteur offrent aussi du soutien supplémentaire lors des activités et des sorties hebdomadaires. Au cours des prochaines semaines, les jeunes auront la chance de se rendre à Funtropolis, au Zoo de Granby et au Parc Aquatique Bromont
Baignade à la garnison
Saint-Jean
Il fait beau ! Il fait chaud ! Pourquoi ne pas en profiter pour patauger dans l’eau ? La piscine extérieure de la garnison Saint-Jean est accessible à tous pour la baignade libre. Située près du Centre des ressources pour les familles des militaires – Région de Montréal et des terrains de tennis, elle sera ouverte jusqu’au 16 août. Bonne baignade !
Horaire et tarifs
Quelques participants du camp de jour Plein Soleil avec un animateur de Exporail – Le Musée ferroviaire canadien.
Photo : courtoisie
Je suis fier de vous servir !
«
Les Forces armées canadiennes n’ont plus de secret pour moi puisque j’ai été militaire pendant 27 années. Au moment de ma retraite, j’étais 1er maître de 2e classe. La communauté militaire, c’est ma deuxième famille. Je n’ai donc pas hésité à me joindre à l’équipe des Programmes de soutien du personnel - Région Montréal au poste de gérant des mess.
Mon travail consiste entre autres à voir au bon fonctionnement des mess, à bien coacher les membres du personnel, à procéder à l’achat de marchandises, en plus de collaborer avec les comités de chacun des mess pour organiser des activités. Je suis également responsable de la préparation et du suivi des budgets.
Dans mes temps libres, j’adore aller marcher en pleine nature. Grand fan d’Elvis Presley, j’aime aussi reprendre ses grands succès au karaoké. Les soupers en famille en compagnie de mes enfants et ma conjointe sont pour moi une grande source de plaisir. »
Mario Pronovost
Gérant des mess
S’est joint aux PSP en mai 2019
La Course de l’Armée approche
La 17 e édition de la Course de l’Armée du Canada aura lieu le 22 septembre, à Ottawa. Cet événement rassemblera des militaires et la population canadienne et permettra d’amasser des fonds pour les programmes Sans limites et Appuyons nos troupes , deux œuvres de bienfaisance officielles des Forces armées canadiennes (FAC).
Les défis incluront des courses de 5 km et de 10 km, un demi-marathon (21,1 km) en plus de deux épreuves à distances multiples uniques –le Défi du Sergent-major (5 km + 10 km) et le Défi du commandant (5 km + demi-marathon).
La Course, à distance !
Du 6 au 27 septembre, il est également possible de participer à distance. Les coureurs pourront compétitionner dans les mêmes catégories que celles de la journée du 22 septembre.
Les tarifs pour s’inscrire varient entre 45 $ et 105 $ selon la distance choisie. Tous les participants recevront un chandail à manches courtes ou une casquette de la Course de l’Armée du Canada ainsi que d’autres articles.
Pour s’inscrire
Numérisez le code QR pour accéder aux différentes plateformes des PSP !
Photo : Facebook Army Run
Sport en bref
Envie d’une sortie plein air ?
| Yves Bélanger, Servir
C’est l’été et il faut en profiter au maximum pour faire des activités en plein air. Les Loisirs communautaires de la garnison Saint-Jean proposent trois sorties intéressantes qui auront lieu d’ici la fin du mois d’août.
L’équipe a tout mis en place pour offrir des activités qui sauront intéresser autant les personnes seules que les couples ou les familles. Bonnes vacances !
Photographie extérieure
Un cours de photos à l’extérieur sera donné sur les terrains du Centre de plein air l’Estacade. Ce cours s’adresse à la fois aux adultes et aux jeunes âgés de 13 ans et plus. On y donnera divers trucs et diverses techniques pour créer de magnifiques photographies en nature.
Date : samedi 27 juillet à 10 h
Durée : 2 h
Lieu : Centre de plein air l’Estacade, Saint-Paul-de-l’Île-aux-Noix
Inscription : avant le 19 juillet
Prérequis : avoir un appareil photo dont les réglages de base sont modifiables.
Transport : les participants doivent se rendre par eux-mêmes à l’activité.
Randonnée en montagne et centre de trampolines aériens
Pourquoi ne pas faire une randonnée pédestre en famille au mont Saint-Grégoire ? Plusieurs sentiers permettent à tous de profiter d’un bon moment en nature. L’activité sera suivie par un accès de deux heures au centre de trampolines aériens Uplå. Une super journée pour toute la famille à ne pas manquer.
Date : samedi 17 août à 10 h 30
Durée : 5 h
Lieu : Mont-Saint-Grégoire
Inscription : avant le 9 août
Prérequis :
• bâtons de marche et crampons fournis.
• les enfants de moins de 14 ans doivent être supervisés par un adulte en tout temps.
• les participants doivent prévoir un lunch pour le dîner ou de l’argent pour manger au restaurant sur place (choix limités).
Transport : les participants doivent se rendre par eux-mêmes à l’activité.
Sortie en canot/kayak et survie en plein air
Il s’agit d’une activité d’initiation aux différentes techniques de pagaie, combinée à une balade sur la rivière Richelieu en canot ou en kayak. Le tout se poursuivra par un souper sur feu de camp et une nuit de type survie. À noter qu’il est possible de réserver sa place pour participer à une seule de ces deux activités.
Voilà le moment rêvé pour relever un défi personnel pour tester vos compétences de survie tout en étant encadré par notre spécialiste. Selon le niveau de difficulté choisi, les Loisirs communautaires offrent du matériel pour vous permettre une expérience et un défi inoubliables. Allez-vous réussir votre objectif de 12 h de survie en forêt ?
Date : samedi 31 août, 13 h 30
Durée : 17 h
Lieu : Centre de plein air l’Estacade, Saint-Paul-de-l’Île-aux-Noix
Inscription : avant le 23 août
Prérequis :
• Les gilets de sauvetage, les embarcations et les pagaies sont fournis.
• Savoir nager.
• L’activité est offerte aux personnes âgées de 13 ans et plus
Transport : les participants doivent se rendre par eux-mêmes à l’activité.
Tarifs et inscriptions
Défi relevé pour Philippe Laplante en bodybuilding
| Yves Bélanger, Servir
À 35 ans, Philippe Laplante, spécialiste en reconditionnement physique aux Programmes de soutien du personnel – Région Montréal, a récemment remporté deux secondes places en bodybuilding à l’ International Drug Free Athletics (IDFA) 150 .
C’est dans les catégories homme novice bodybuilding et homme novice physique classique qu’il est monté sur la deuxième marche du podium. Le plus impressionnant, c’est qu’il a réussi son exploit après avoir passé plus de 10 ans sans participer à une compétition.
Philippe Laplante a compétionné pour la première fois à l’âge de 20 ans. « Je m’étais fixé un but et je me suis préparé en conséquence. » Bien qu’il ait aimé vivre l’expérience, il n’a pas ressenti le besoin de continuer à faire du bodybuilding
M. Laplante s’entraîne physiquement depuis fort longtemps sur une base régulière, principalement pour le plaisir de se sentir bien et de garder la bonne forme physique. « Quand j’ai eu 30 ans, je me suis dit que ce serait bien de réitérer l’expérience en bodybuilding pour voir si j’étais encore capable de participer à des compétitions. Je me suis fixé comme objectif de participer à l’IDFA 2024, année où j’atteindrais l’âge de 35 ans. »
Notons que l’IDFA 150 est une compétition qui prône l’entraînement naturel. Ceux qui participent doivent exclusivement préparer leurs corps sans utiliser de drogues ou d’autres produits aidant à gonfler les muscles.
Une préparation exigeante
Philippe Laplante a donc continué ses routines d’entraînement sur une base régulière. C’est à compter du mois de février dernier que la période la plus difficile a débuté. « Environ quatre mois avant une compétition, il faut suivre une diète très stricte dans le but de faire ressortir nos muscles au maximum. C’est très exigeant. On ne peut pas manger ce que l’on veut et il faut peser tous les aliments qui sont ingérés au cours d’une journée. »
Bien manger est une chose, mais pour affronter des bodybuilders de bons calibres, il faut également préparer des routines avec des poses qui montreront les muscles sous leurs plus beaux aspects. « Chaque mouvement doit être bien travaillé pour arriver à obtenir les positions parfaites lorsque nous arrivons sur la scène. En première partie de la compétition, les positions sont obligatoires et doivent être respectées. Il y a quand même des variantes possibles en fonction de nos forces et de nos faiblesses. En deuxième partie, les poses sont complètement aléatoires. Toutefois, elles ne sont pas jugées pour le pointage. »
Philippe Laplante soutient que le plus difficile lorsqu’il monte sur la scène n’est pas de faire les pauses, mais de les maintenir. « Il faut contracter tous les muscles du corps pour qu’ils soient vus par le juge, dans la position parfaite, et ce, en gardant le sourire pendant plusieurs longues secondes. »
Kinésiologue de profession, il a choisi d’être son propre entraîneur. « Pour bien comprendre comment créer les meilleures poses, j’ai visionné de nombreuses vidéos sur Youtube avec des hommes qui ont un physique semblable au mien. » Plusieurs heures de pratique lui ont permis d’arriver bien préparé à la compétition. « Dans ce domaine, il n’y a pas de magie. Il faut travailler intensément si on veut obtenir des résultats. »
Il s’est rendu à Montréal le 16 juin pour vivre le grand jour. « Aussi bizarre que cela puisse paraître, la compétition avait lieu 15 ans, jour pour jour, après avoir participé à ma première et seule compétition en bodybuilding ! » Il avoue avoir adoré son expérience. « L’ambiance était bonne. Tous les compétiteurs s’encourageaient entre eux. Je n’ai pas senti de rivalité malsaine entre les participants. »
Il est très fier des résultats obtenus. « J’étais surtout heureux de constater que 15 ans plus tard, j’étais en meilleure condition physique. »
À quand la prochaine compétition ?
Est-ce que Philippe Laplante réitèrera l’expérience pour ses 40 ans ? C’est la question qu’il se pose actuellement. « J’ai trouvé la préparation plus difficile que pour ma première compétition. La situation est très différente. Je suis maintenant papa de deux jeunes enfants, ce qui me confronte plus souvent à des aliments qui ne seront pas bons pour moi. L’entraînement prend aussi beaucoup d’heures par semaine, ce qui n’est pas évident quand on a un boulot et une famille. »
En même temps, l’athlète ne ferme pas la porte. Il a tellement aimé son expérience qu’il est demeure possible qu’il remonte sur scène avant ses 40 ans.
Photos : courtoisie
Philippe Laplante envisage de remonter sur scène dans cinq ans.
Philippe Laplante est particulièrement fier d’avoir atteint son but sans utiliser de drogues ou d’autres produits aidant à gonfler les muscles.
La Course PSP transformée
en marche en raison de la chaleur
| Yves Bélanger, Servir
La chaleur extrême n’aura pas eu raison de la Course des Programmes de soutien du personnel (PSP) - R égion Montréal qui a eu lieu au Mont-Royal le 27 juin. Les organisateurs ont toutefois préféré la transformer en une marche de 6 km. Quelque 142 personnes, principalement des militaires, ont participé à l’activité.
Le parcours proposé était tout nouveau. « Nous sommes partis du manège Côte-desNeiges, nous avons longé le Lac-aux-castors pour atteindre le sommet du Mont-Royal et redescendre. Certains en étaient leur première visite au Mont-Royal. Ils ont découvert un site des plus enchanteurs », mentionne Benoît Laurin-Jolicoeur, gestionnaire du conditionnement physique, sports et loisirs à la garnison Montréal.
Malgré la chaleur écrasante et la déception de certains en raison de la transformation de la course en marche, M. Laurin-Jolicoeur assure que les participants ont passé un bon moment. « Ils étaient bien heureux de profiter du plein air. En plus, le fait de marcher leur a donné l’occasion de discuter entre collègues, ce qui n’aurait pas pu être possible à la course. »
Une activités rassembleuse
Adjudante-maître Marie-Claude Pellerin, du 25e Dépôt d’approvisionnement des Forces canadiennes (25 DAFC) en était à sa deuxième participation à l’événement. « En 2022, alors
course. Elle se voulait un incitatif à reprendre l’activité physique après les deux années de pandémie. »
La militaire était contente de constater que la course était reprise cette année par les PSP et qu’elle n’était plus réservée à la 3 USC. « Je m’y suis donc inscrite. Plusieurs collègues du 25 DAFC m’ont accompagnée. »
Lieutenant-colonel Enrico Pellé, commandant des Services techniques du Groupe de soutien de la 2e Division du Canada, en était pour sa part à sa première expérience. « J’en avais entendu parler par des collègues de travail qui avaient beaucoup aimé participer à cette course. Étant moi-même adepte de cette discipline sportive, j’ai eu envie de m’inscrire à l’édition 2024. »
Deux coureurs de longue date
Les deux militaires pratiquent la course depuis plusieurs années. Adjum Pellerin soutient qu’en plus d’être un excellent exercice, la Course PSP a été un moment idéal pour socialiser. « Nous avons peu d’occasions de côtoyer les membres des autres unités dans le cadre de rencontres
Pour Lcol Pellé et Adjum Pellerin, l’entraînement physique est essentiel afin de maintenir une bonne condition physique. « En tant que militaire, je me dois d’avoir une bonne forme physique pour rester fonctionnelle. En plus, en tant que superviseure, j’essaie de montrer l’exemple en étant disciplinée et en adoptant de saines habitudes de vie », mentionne Adjum Pellerin en précisant qu’elle consacre neuf heures par semaine à la pratique du sport. En plus de la course, elle apprécie le vélo, la musculation, les circuits de type bootcamp et le rameur.
Lcol Pellé raconte pour sa part qu’il essaie de tenir une bonne forme physique, malgré son horaire chargé. « J’aime particulièrement faire de la course en sentier ou dans des environnements inspirants. » Pour lui, il n’y a rien de plus vrai que l’expression Un esprit sain dans un corps sain. « L’exercice physique contribue à mon bonheur. En plus de réduire significativement le risque de maladies chroniques, il aide à diminuer les effets du stress. » Il dit consacrer quatre à cinq heures par semaine à l’entraînement. En plus de la course, il aime pratiquer le soccer et effectuer des circuits d’entraînement ou faire de l’entraînement s’inspirant du Crossfit
Les deux sportifs comptent participer à nouveau à la Course PSP l’an prochain. Ils seront aussi au nombre des coureurs de la Course l’armée qui aura lieu en septembre, à Ottawa.
Lieutenant-colonel Enrico Pellé, commandant des Services techniques du Groupe de soutien de la 2 e Division du Canada, à la fin de la marche.
Quelques-uns des participants qui ont bravé la chaleur.