Un envol ambitieux pour l’Aéroport International Ahmed Sékou Touré...
CONNECT 2025 : AIAST valablement représenté...
Du 3 au 5 Février 2025, la SOGEAC était présente à Gerona, ville qui a abrité l’événement CONNECT de cette année.
Une équipe de la SOGEAC se rend à Dakar pour un échange d’expérience
À la suite des échanges initiés à Girona lors du Forum CONNECT, les directeurs Généraux de la SOGEAC et de LAS Dakar ont convenu d’un partenariat stratégique...
Femmes dans l’aviation en Guinée : entre contraintes et passion
Lesecteuraérien,longtempsperçucommeunbastionmasculin,connaîtpeuà peu une ouverture : celle de l’implication croissante des femmes...
Destination
Nous avons visité Conakry à travers les yeux d’un voyageur solitaire qui vient chez nous pour une première fois...
IMMERSION
« Un aéroport ne peut fonctionner sans sa tour de contrôle… »
A la découverte des Monts Nimba, un patrimoine naturel d’exception en Guinée
Majestueux et fascinants, les Monts Nimba invitent au voyage et à l’émerveillement...
La transformation d’un aéroport incarne une vision stratégique, celle d’un pays qui s’ouvre davantage au monde, d’un peuple résolument tourné vers l’avenir, et d’une institution – la SOGEAC – qui porte, à travers une volonté politique affirmée, l’ambition d’offrir une expérience aéroportuaire unique conforme aux standards internationaux les plus élevés. Aujourd’hui, cette vision prend corps sous l’impulsion du Président de la République, le Général Mamadi Doumbouya. Sa détermination s’est traduite par des avancées majeures dans la réalisation du projet d’expansion et de modernisation de l’Aéroport
International Ahmed Sékou Touré.
La première phase de ce chantier stratégique est en
Un envol ambitieux pour l’Aéroport
International Ahmed Sékou Touré
voie d’achèvement, avec un taux d’exécution avoisinant les 90 %. Elle comprend la mise en service des bâtiments administratifs, des installations d’Aviation Générale, du PARIF, du terminal Cargo ainsi que d’autres infrastructures connexes.
Très prochainement, nous franchirons une étape historique : l’inauguration des premières installations, marquant ainsi le basculement vers la phase 2 et une nouvelle ère aéroportuaire.
Un tournant décisif sera amorcé avec le lancement de la deuxième phase : la construction d’un terminal passagers ultra-moderne d’une capacité initiale de trois (3) millions de voyageurs par an, extensible à quatre (4) millions, ainsi que d’une nouvelle tour de contrôle et d’infrastructures clés destinées à soutenir durablement la croissance du trafic aérien. Au-delà de l’extension de capacité,
c’est toute l’expérience du voyageur qui sera réinventée. Chaque espace et chaque détail de cette nouvelle infrastructure ont été conçus pour améliorer significativement le parcours passager : des zones d’attente repensées, une signalétique fluide, des services digitaux de pointe, une offre commerciale diversifiée, des espaces de détente confortables, et un engagement fort en matière de durabilité environnementale. À cette modernisation physique s’ajoute une montée en compétences de nos équipes : la SOGEAC consacre chaque année en moyenne plus de 70 unités de formation pour nos collaborateurs. Une preuve concrète que l’investissement sur le capital humain reste au cœur de notre stratégie. Ce projet constitue une avancée décisive dans la réalisation des objectifs stratégiques de la SOGEAC : hisser l’Aéroport International
Ahmed Sékou Touré parmi les meilleures plateformes aéroportuaires du continent africain. Ce progrès serait incomplet sans rendre hommage aux femmes et aux hommes mobilisés sur le terrain. Parmi eux, de nombreuses ingénieures, techniciennes, cadres et opératrices incarnent la vitalité de notre engagement pour l’égalité. En mars dernier, à l’occasion du Mois de la Femme, nous avons tenu à mettre en lumière
leur contribution essentielle. Car il ne saurait y avoir de développement durable sans parité réelle dans tous les métiers.
Concrétiser cette ambition par la construction d’un terminal moderne, c’est bien plus qu’ériger un bâtiment : c’est faire émerger un symbole de fierté nationale, un levier de développement stratégique, et une passerelle tournée vers l’avenir qui rapproche davantage la Guinée du reste du monde.
À travers ce projet d’envergure, le Président de la République, par le biais du Ministère des Transports, réaffirme son engagement à placer le passager au cœur des priorités. Une seule exigence guide notre action : offrir les meilleures expériences aux passagers dès votre arrivée à l’Aéroport International Ahmed Sékou Touré.
Bonne lecture et à très bientôt…
CONNECT 2025 : l’Aéroport International Ahmed Sékou Touré valablement représenté
Du 3 au 5 Février 2025, la SOGEAC était présente à Gerona, ville qui a abrité l’événement CONNECT de cette année. CONNECT est conçu pour offrir une expérience de réseautage complète, alliant rencontres formelles et informelles pour tous les participants en quête de création de nouvelles connexions avec leurs escales.
Pour la 3ème fois consécutive, la SOGEAC a tenu à marquer sa présence à travers une représentation composée du Directeur Général, de son assistant exécutif et du Directeur Commercial.
Des ambitions étaient affichées en participant à cet événement, entre autres : l’accroissement de la visibilité de l’aéroport ; la présentation des travaux d’expansion et de modernisation entamés ; l’entame ou la poursuite des échanges avec les compagnies aériennes desservant ou qui souhaitent desservir l’escale Conakry en se basant sur le potentiel du marché ; la recherche de nouveaux partenaires pour accroitre le volume des activités aéronautiques et non aéronautiques.
Parmi les différents
rendez-vous conclus, on peut citer Vueling, Transavia, Binter, Royal Air Maroc, SN Brussels et aussi Limak –AIBD – Summa (LAS) pour un partenariat d’échange d’expérience entre les deux entités (qui va d’ailleurs avoir lieu quelques mois plus tard).
L’un des faits marquants de cette participation était aussi le temps de parole du Directeur Général lors du Panel intitulé : « opportunités pour l’Europe avec le marché africain », accompagné du Directeur Général de LAS, Dakar.
Durant le panel, le Directeur
Général, M. Namory
CAMARA a tenu à souligner que : «Ledéfimajeurpourles aéroports africains demeure les infrastructures, mais de nombreux efforts sont actuellement en train d’être fait et plusieurs aéroports ont été construits ces 10 dernières années (Luanda, Dakar, Niamey, Freetown, Praia), Conakry avec son projet en cours de 3 millions, extensible à 4 millions de passagers est en train de se projetersurles30prochaines années sur la même plateforme et ainsi mieux se positionner sur le marché. » Il rappelle également que : « La demande est croissante et les aéroports doivent tenir compte de plusieurs facteurs (augmentation de la démographie, jeunesse croissante, continent en pleine mutation avec des projets structurants en cours de développement, par exemple : le Programme Simandou2040,desafricains qui voyagent de plus en plus, etc.) »
Ce temps de parole a permis au Directeur Général de mieux parler des sujets impliquant le développement de l’aviation civile en Guinée
qui passe aussi par un meilleur positionnement de l’Aéroport International Ahmed Sékou Touré.
Les différentes rencontres auxquelles la SOGEAC a participé ont permis d’obtenir les décisions stratégiques suivantes : - Le renforcement des fréquences pour la Royal Air Maroc (RAM) soit dix (10) vols par semaine au compte du programme d’été et des discussions pour le maintien du programme complet de l’an 2026 ;
Cet événement a permis à l’Aéroport International Ahmed Sékou Touré d’accroitre sa notoriété et de réaliser par la même occasion quelques activités phares qui facilitent son positionnement parmi les aéroports d’élites en Afrique.
De telles initiatives sont encouragées par la Direction Générale, en vue de garantir sa politique de positionnement et d’accroissement.
- Le renforcement des fréquences pour Brussels Airlines avec cinq (5) vols par semaine durant le programme été et des discussions pour l’augmentation lors du programme hiver étaient enclenchées ; - Une série de missions conjointes pour partage d’expériences avec les équipes de LAS Dakar (qui a eu lieu au mois de Mars avec un retour d’expériences appréciable).
Immersion professionnelle : une équipe de la SOGEAC se rend à Dakar pour un échange d’expérience
Ala suite des échanges initiés à Girona lors du Forum CONNECT, les directeurs Généraux de la SOGEAC (Société de Gestion de l’Aéroport de Conakry) et de LAS Dakar (Limak-AIBD-Summa) ont convenu d’un partenariat stratégique axé sur le partage d’expériences. Renforcer la gestion aéroportuaire, optimiser les services et permettre aux équipes de terrain d’apprendre des pratiques mises en œuvre par leurs homologues étaient les objectifs assignés.
C’est dans ce cadre qu’une délégation de la SOGEAC, constituée de représentants de la Direction Commerciale et Marketing, de la Direction Administrative et Financière ainsi que la Direction d’exploitation (notamment des services Fret, Ground Handling et des Chefs Aérogares), s’est rendue à l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD) pour une mission de partage d’expérience.
Cette visite intervient à un moment propice à la SOGEAC, qui a entamé sa transition vers une modernisation de ses infrastructures. Dans la perspective de l’opérationnalisation des nouveaux bâtiments en cours de finalisation, il s’agissait d’anticiper les défis à venir, d’identifier les bonnes pratiques et d’éviter les erreurs souvent rencontrées dans les phases de mutation d’un aéroport.
Chaleureusement accueilli par les équipes de LAS Dakar et du Handler 2AS, les équipes ont immédiatement procédé à une série de visites des installations aéroportuaires : terminal passager, cargo, bâtiments administratifs, salle des opérations, bâtiments annexes, parking et autres services qui ont un lien avec la visite programmée. Chaque étape visait à nourrir une réflexion technique, opérationnelle et stratégique. Des travaux de petits groupes ont ensuite été organisés selon des différentes directions représentées. «
Nous avons travaillé avec le département commercial pour comprendre leur stratégie, leurs offres de services et leur approche du développement de lignes. Aussi, avec le département communicationetmarketing, nous avons abordé les questions stratégiques et actions marketings en lien avec le domaine de l’aviation civile. » M. Mamadou SYLLA, Directeur Commercial et Marketing, SOGEAC.
La Direction Administratives et Financière a quant à elle, travaillé avec son équivalent sur les stratégies de concession et les périmètres de gestion des deux entités (AIBD et LAS Dakar). Des échanges approfondis ont été orientés sur le type facturation appliquée.
De son côté, la Direction d’exploitation de la SOGEAC a observé les mécanismes de fonctionnement des salles d’opération et d’autres services relevant de ses responsabilités, le partage des procédures était à rendez-vous.
Le service fret et le Ground Handling ont, pour leur part, analysé le type de matériels
utilisés, les techniques d’amortissement, la facturation des services ainsi que les logiciels ou systèmes exploités.
Il faut retenir que chacun de ces entretiens a été mené à bon pour une meilleure compréhension des besoins de part et d’autre. Et ceci n’est que le point de départ d’un partenariat durable entre les deux aéroports qui travailleront même à distance afin de faciliter la phase d’opérationnalisation des nouveaux bâtiments de l’Aéroport International Ahmed Sékou Touré mais surtout celui du fret.
Les bénéficiaires se sont engagés à capitaliser sur les acquis de cette mission pour optimiser les procédures internes, rationaliser les coûts, repenser l’organisation de certains services et envisager le déploiement de nouvelles prestations adaptées aux standards internationaux. Une visite de retour des équipes de LAS Dakar à Conakry est d’ores et déjà prévue, dans un esprit de réciprocité et de collaboration mutuellement bénéfique.
Santé au travail, la SOGEAC s’engage pour le bien-être des travailleurs
Dans le cadre de sa politique de Responsabilité
Sociétale d’Entreprise (RSE), la SOGEAC a facilité l’organisation, les 10 et 11 Avril 2025, une journée de sensibilisation et de dépistage gratuit des maladies cardiovasculaires, en partenariat avec l’ONG AGUIPOMED. Cette initiative, ouverte à l’ensemble des travailleurs de la plateforme aéroportuaire, témoigne de l’engagement constant de la SOGEAC en faveur de la santé et du bien-être de ses équipes.
Organisée au sein même de l’Aérogare de voisinage, cette action a permis à de nombreux employés, agents opérationnels, administratifs, techniciens et autres personnels du site, de bénéficier d’un accompagnement médical de qualité. Au programme : prises de tension, évaluation du taux de glycémie, conseils personnalisés et sessions d’information sur la prévention des risques cardiovasculaires.
Ces journées proactives s’inscrivent dans une démarche plus large
visant à promouvoir un environnement de travail sain et sécurisant. En mettant la santé des collaborateurs au cœur de ses priorités, la SOGEAC réaffirme que la performance durable passe aussi par l’écoute et la prise en charge des besoins fondamentaux de son capital humain.
La collaboration avec l’ONG AGUIPOMED, reconnue pour son expertise dans le domaine de la santé communautaire, a permis d’assurer un encadrement médical rigoureux et adapté. Une alliance exemplaire entre le secteur privé et les acteurs de la société civile, au service du bien commun.
Parce que prévenir, c’est aussi agir, la SOGEAC entend pérenniser ce type d’initiatives, en diversifiant ses actions en faveur de la santé au travail. Un aéroport moderne, c’est surtout des travailleurs en bonne santé, mobilisés chaque jour pour offrir aux passagers une expérience de qualité.
8 mars 2025, la SOGEAC célèbre la femme
Chaque année, l’humanité célèbre les droits de la femme le 8 mars. Institué comme journée internationale, cette célébration a été instaurée par l’Organisation des Nations-Unies (ONU) en 1977. L’idée est de promouvoir les droits des femmes à travers le monde, d’attirer l’attention des dirigeants sur les violences faites aux femmes et multiplier des actions d’émancipation en faveur de la couche féminine. Cette année la journée du 8 mars a été célébrée sous le thème : « Pour toutes femmes et filles : droits, égalités et autonomisation. » La SOGEAC n’est pas restée en marge de la célébration du
8 mars organisée au sein du Ministère des Transports en compagnie des travailleuses de la SOGEAC et des autres directions relevant dudit Ministère.
Sous la clairvoyance de la Directrice Générale Adjointe et des représentants du syndicat des travailleurs de la SOGEAC, une forte mobilisation a été faite pour assurer une représentativité majeure tout en participant activement aux différentes activités au programme, il s’agit entre autres : des panels et temps de discussion. Deux panels ont été animés par les femmes leaders du secteur aérien autour des thèmes : « défis et vision : femmes pionnières du Ministère des
Transports » et « Voix féminines : l’avenir du transport aérien se conjugue au féminin. » Ces échanges avaient pour but de déterminer la place de la femme dans l’avenir du secteur aérien. D’importantes idées ont émergé et des perspectives sont à envisager dans ce sens.
La célébration s’est poursuivie par la distribution de quelques cadeaux pour encourager les efforts des femmes. Ceci est une preuve que l’union féminine est réelle et se matérialise au quotidien. Cette opportunité est à pérenniser pour que la femme guinéenne soit accomplie en termes de respect de ses droits. Rendezvous l’année prochaine pour de nouvelles initiatives.
Femmes dans l’aviation en Guinée : entre contraintes et passion
Le secteur aérien, longtemps perçu comme un bastion masculin, connaît peu à peu une ouverture : celle de l’implication croissante des femmes. En Guinée, comme ailleurs en Afrique, elles sont aujourd’hui nombreuses à occuper des postes stratégiques dans les aéroports ; c’est le cas au sein de l’Aéroport International Ahmed Sékou Touré d’où le poste de Directeur Général
Adjoint est occupé par une femme qui fait preuve de professionnalisme remarquable. Derrière cette présence affirmée, se cachent aussi des défis uniques, liés à la conciliation entre exigences professionnelles et responsabilités familiales : une immersion dans le quotidien de cette couche de l’aviation, leurs impacts, les contraintes et leur rôle d’inspiration pour les prochaines générations.
Une implication féminine de plus en plus remarquable dans les aéroports
Du comptoir d’enregistrement aux postes d’opérations, les
femmes ne se contentent plus de soutenir le secteur : elles en sont aujourd’hui des actrices incontournables. À la SOGEAC, la Directrice Générale Adjointe, Directrices, Administratrices, Cheffes Services, Agents de passage et de réconciliation bagages, Chauffeurs, jouent un rôle central dans la chaîne de service. Elles font preuve de professionnalisme, d’accueil et de gestion des situations d’urgence pour contribuer à garantir une expérience fluide en faveur des passagers et un fonctionnement optimal de la plateforme.
Impact féminin sur la qualité du service et la
culture d’entreprise
Au-delà de leurs fonctions, les femmes apportent une valeur humaine essentielle à l’environnement aéroportuaire : empathie dans le traitement des besoins des passagers et collaborateurs, sens du détail, patience et leadership collaboratif. Elles influencent positivement la culture de travail et d’engagement du personnel dans l’atteinte de leurs objectifs. Leur présence favorise aussi une plus grande diversité dans la prise de décision, ce qui renforce l’innovation, l’esthétique et la performance.
Des parcours exigeants : entre performance et équilibre familial
Mais cette présence en milieu professionnel n’est pas sans contraintes. Le travail en horaires décalés, les astreintes, la pression constante, les journées prolongées, le stress, tout cela s’ajoute aux responsabilités familiales que la société confie encore largement aux femmes. Beaucoup de femmes doivent jongler entre les exigences de leur poste et celles de leur rôle de mère, d’épouse ou de soutien familial. Il faut saluer cette résilience invisible, souvent ignorée mais cruciale pour la stabilité du secteur.
découvrir l’environnement aéroportuaire et comprendre les responsabilités qui incombent dans ce secteur. Pendant leur stage, des actions de sensibilisation, des programmes de mentorat sont activés afin de renforcer la féminisation du secteur. Avec les multitudes d’immersions, la SOGEAC mène en interne des actions et des campagnes de valorisation pour jouer un rôle essentiel dans l’industrie aéronautique.
En Guinée comme partout
ailleurs, les femmes sont bien plus que des contributrices à l’aviation : elles en sont les architectes silencieuses et résilientes. En mettant en lumière leurs efforts, leurs talents et leurs sacrifices, nous reconnaissons leur apport fondamental au bon fonctionnement de nos aéroports. Et surtout, nous envoyons un message fort aux futures générations : l’aviation a besoin de vous jeunes dames, et vous y avez toute votre place.
Un appel à l’action pour préparer la relève
Afin de construire un avenir plus ambitieux, il est essentiel de donner aux jeunes filles les clés du succès dans l’aviation, pour oser rêver d’un domaine accessible. L’Aéroport International Ahmed Sékou Touré reçoit en moyenne une fois chaque deux mois des demandes d’immersion issues d’écoles au bénéfice d’étudiants et étudiantes ambitionnant
Aéroport international Ahmed Sékou Touré : analyse comparative de l’évolution du trafic (Jan - Fév - Mars)
Conakry,
cinq jours à la découverte d’une capitale chaleureuse
Nous avons visité Conakry à travers les yeux d’un voyageur solitaire qui vient chez nous pour une première fois. Lisez-nous pour comprendre comment il est tombé sous le charme de la capitale guinéenne.
Je n’avais encore jamais mis les pieds en Guinée. Ce pays, je le connaissais à peine par quelques images de plage, de boubous colorés, d’échauffourées entre forces de sécurité et population et ce nom familier : Conakry. Mais c’est en descendant de l’avion, un soir de Mars, que tout a réellement commencé.
L’Aéroport International Ahmed Sékou Touré m’a accueilli dans une ambiance
chaleureuse. Les bousculades dans la salle livraison bagages à cause de son étroitesse, les opérations des agents réconciliation bagages avec rigueur, les panneaux de signalisation à peine visible mais aussi la rapidité du parcours passager. Il faisait chaud oui, mais c’était une chaleur vivante et familière pour les autochtones. »
Mes premières impressions
Dès ma sortie de l’aérogare, mon chauffeur m’attendait au meeting point, pancarte à la main sur laquelle était inscrit mon nom. Tout joyeux, je me suis précipité vers lui en me présentant puis il m’a orienté vers la voiture qui devait nous conduire à ma résidence. La route de l’aéroport jusqu’à mon Hôtel (prêché face à l’océan), était bordée d’ambiance et de petits matchs de football.
La ville m’offrait déjà ses premiers contrastes : une circulation dense, des klaxons de voitures, des motos qui roulent de partout, mais aussi la mer qui s’étendait infiniment. Ce soir-là, je suis resté sur la terrasse du restaurant de l’hôtel. Un plat de poisson grillé, du riz parfumé, une boisson bien fraîche et ma soirée était faite. La mer en fond sonore, je ne savais pas encore que j’allais tomber amoureux de cette ville.
Pour mon deuxième jour, cap sur les îles de Loos
Le matin, je suis parti tôt en
direction de l’embarcadère de Boulbinet, pour embarquer vers les îles de Loos. Il m’a juste fallu quelques petites minutes de trajet à moto, de mon hôtel vers le point de départ.
Il y avait déjà une bonne ambiance à l’embarcadère où un bateau d’une trentaine de places nous attendait. Après environ vingt-cinq minutes de traversée en mer, me voilà sur l’île de Room. Une plage de sable blond magnifique, où les enfants, accompagnés de leurs parents, couraient dans tous les sens. Une jeunesse très festive était présente, on pouvait apercevoir également quelques cabanes de fortune où étaient assaisonné
du poisson pêché. J’étais enthousiaste de visiter cette plage là où tout allait vite avec une ambiance incroyable.
J’ai marché pieds nus sur un sable chaud, et aussi dans l’eau. J’ai pris mon goûter avec les autres visiteurs qui étaient présents dans une ambiance familière. À partir de ce moment, j’étais déjà tombé sous le charme de cette capitale.
Un troisième jour répété par les mêmes envies
J’étais encore émerveillé par la sublime journée que j’ai eue à la veille, alors j’ai décidé de commencer ma journée à la plage de Camayenne, bien qu’elle soit moins naturelle que les îles, elle était aussi très vivante et plus moderne. Ici, les jeunes jouent au football de sable par endroit, les marchands ambulants proposent tout ce qui peut attirer enfants, jeunes et l’on entend de loin des musiques guinéennes et du Reggae par moment, à cela étaient mêlés les appels à la prière, car oui la population de Conakry est très pieuse. Ce qui m’a le plus marquée, ce sont les sculpteurs et revendeurs basés à quelques mètres
de la plage de Camayenne où on retrouve les objets traditionnels avec des récits poignants autour. La Guinée m’ouvrait une autre facette d’elle-même que j’appréciais déjà trop.
Mais c’est le soir, à Kipé au fameux centre émetteur, que j’ai compris le sens du mot convivialité. Sur une longue allée, des dizaines de grillades fument avec du monde à ne pas en finir. Le choix est vaste : poulets grillés, brochettes de bœuf, viande de mouton ou de chèvre, poissons braisés recouverts d’épices, accompagnés d’attiéké ou
d’aloko. Certains mangent débout ou assis sur un rebord de banc, tout au le long de la route, on sent la ville vibrer d’ambiance. Je me surprends sourire sans raison.
Le jour de la balade en boîte, vivre la nuit
Aujourd’hui, c’est mon 4ème jour à Conakry, je prends mon temps. Café dans un petit restaurant du coin, flânerie dans un marché d’artisanat pour enrichir mes souvenirs. J’achète un petit Djembé, un bracelet en perles et le masque Demba (symbole
de fécondité et de fertilité en Guinée) qui est d’ailleurs un symbole fortement représenté à Conakry. Mais le clou, c’est la nuit je l’ai enfoncé, car j’avais rendez-vous avec la Conakry nocturne ! Direction le Moov, une boîte de nuit emblématique et purement jeune. L’ambiance est électrique, afrobeat, zouk, musique mandingue au style guinéen. Tout le monde dansait, riaient et on pouvait remarquer les petits coups de séduction des uns et des autres. C’est une fête sincère, sans artifice, car à deux heures du matin, je suis encore là en
train de s’amuser avec des inconnus qui m’appellent déjà « Bro ».
Enfin mes derniers instants, promesse de retour
Je me réveille avec un pincement au cœur, ce dernier matin à Conakry a un goût particulier. Je retourne au marché Niger pour acheter un pagne en leppi, ce tissu sombre que portent les anciens, symbole d’élégance et de fierté. L’aéroport International Ahmed Sékou Touré m’accueille à nouveau, le même et pourtant je le vois différent maintenant à cause
de la proximité que j’ai eu avec sa population et les nombreux souvenirs que je traine dans mon cœur. J’ai très vite effectué mes formalités puis j’ai attendu mon vol dans la salle d’embarquement où j’ai rencontré quelques visages qui m’étaient familiers. Dans une ambiance conviviale, nous avons échangé les coordonnés et j’ai ensuite raconté mon ressenti durant mon séjour.
Conakry m’a surpris, elle n’a pas besoin de fard pour plaire. Elle est brute, naturelle, belle et entière. Cinq jours n’auront pas suffi, je reviendrai.
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« C’est de là est née ma passion pour le secteur de l’aviation, parce que j’avais envie d’apprendre et de réussir… »
Au compte de notre rubrique entretien, nous sommes allés à la rencontre d’Hadja Mariame condé qui a été la première femme ingénieure aéronautique civile guinéenne dans les années 1980. Dans cette aventure, elle nous fait revivre cette époque et les moments de gloires de sa carrière très enrichissante. Avec détermination et passion Hadja Mariame condé a su relever avec bravoure tous les obstacles sur son chemin dans une époque où tous ne croyaient pas au potentiel de la femme guinéenne.
Bonjour, présentez-vous et parlez-nous de votre parcours professionnel.
Très ravie de me confier à vous, je suis Mme Hadja Mariame CONDÉ, ingénieur aéronautique aujourd’hui à la retraite, je dirai que je suis l’une des premières à suivre cette voie. Mon parcours a commencé par ma candidature en 1976 à l’institut des ingénieurs de l’aviation civile de Kiev. J’ai terminé mes études en 1980, à l’issue desquelles je suis revenu en Guinée où on m’a pris en tant qu’aide ingénieure à la Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC) en attendant la validation de mon mémoire par la commission nationale qui était chargé de valider mon diplôme. Mon mémoire portait sur le perfectionnement de la perception des taux et taxes à l’aéroport de Conakry.
Dites-nous pourquoi ce choix de thème et quels en étaient les aboutissements ?
A l’institut même, ils nous exigeaient le choix d’un sujet à traiter et qui pouvaient avoir un impact sur le domaine choisît. Quand je suis revenue en Guinée pour le stage de mon mémoire, j’ai été mise à la disposition du ministère des transport qui m’a orientée à la direction nationale de l’aviation civile
et à la direction générale d’Air Guinée. C’est durant mon apprentissage que j’ai constaté que la perception des taux et taxes avaient besoin d’une amélioration. En prenant le seul exemple sur la taxe des passagers, à l’époque, il y avait un agent du trésor qui était présent à l’aéroport de Conakry auprès duquel les voyageurs devraient s’acquitter de leurs taxes, mais ce n’était pas tout le monde qui passait à son niveau. Surtout que lorsque c’était une personne influente, l’agent ne pouvait pas réclamer la taxe. Par ailleurs l’administration était très lourde, la direction nationale de l’aviation civile n’avait pas d’autonomie financière les moyens de travail étaient vétuste, voici entre autres ce qui a motivé le choix de mon sujet de mémoire. Lors de ma soutenance, le jury a beaucoup apprécié mon travail car ça suscité
des débats et favorisé un apprentissage des différentes parties présentes. J’ai aussi proposé la création d’une régie des voies aériennes guinéennes qui serait toujours sous la tutelle de la Direction Générale de l’Aviation Civile mais qui aurait une certaine autonomie financière. J’avais constaté que l’administration était concentrée, il fallait la déconcentrée. Aujourd’hui, je suis très heureuse de savoir qu’il y a une Autorité de l’Aviation Civile Guinéenne qui assume bien sa responsabilité
et il y a également l’ANA ainsi que la SOGAEC.
Comment vous vous êtes retrouvé dans le domaine de l’aviation ?
En 1973, j’étais la seule femme passionnée qui faisait les facultés maths physiques dans les deux instituts d’enseignement supérieurs de la Guinée. Et par la même occasion, il y a eu l’organisation d’un colloque avec pour thème : ‘’l’Étudiante guinéenne et l’émancipation de la femme
africaine’’ où une liste des participantes a été dressée à l’attention du Président Ahmed Sékou Touré, c’est là il s’est rendu compte que j’étais la seule femme dans cette spécialisation, puis il s’est intéressé à mon cas. Après quelques tests pour évaluer mes compétences auxquels je m’en suis sortie avec brio, il m’a octroyé une bourse pour continuer mes études à l’étranger. C’est de là est née ma passion pour le secteur de l’aviation, parce que j’avais envie d’apprendre
et de réussir à m’illustrer pour faire révolutionner ce secteur d’activité dans mon pays.
Êtes-vous au courant des dernières actualités dans le domaine de l’aviation civile guinéenne ?
Je sais qu’à date, nous avons une Autorité Guinéenne de l’Aviation Civile, chose qui est une avancée significative dans la prise de décision, j’ai toujours milité pour une décentralisation des tâches. Je sais aussi que notre aéroport n’est pas encore certifié mais dans son état actuel c’est très difficile.
Par ailleurs, j’ai été très ravie d’apprendre le démarrage des travaux d’expansion et de modernisation de notre aéroport, c’est une prouesse considérable. Je félicite toutes les parties prenantes dans ce processus, notamment le ministère des Transports, la SOGEAC, l’AGAC, l’ANA.
et de modernisation de l’Aéroport International Ahmed Sékou Touré ?
Faut-il faire un autre aéroport ailleurs ?
J’apprécie déjà le projet de modernisation lancé à date et je salue les efforts que la SOGEAC est en train de déployer, à sa tête le Directeur Général qui fait un travail remarquable. Mais depuis fort
Quel conseil aviez-vous à donner aux jeunes filles et femmes qui souhaitent faire carrière dans ce domaine ?
Pour tout métier il faut de l’amour, de l’implication et beaucoup de sacrifices. Le premier mari d’une femme c’est son métier, dit-on ! Je les encourage donc à s’adonner et redoubler d’efforts pour y parvenir. Ça demande une disponibilité totale pour évoluer dans cet environnement, elles doivent l’accepter et apprendre pour réussir.
Votre dernier mot ?
Que pensez-vous donc du projet de construction
longtemps (1970) on entend parler de la construction d’un autre aéroport à Maferinyah, j’encourage aussi cette initiative parce que l’Aéroport International Ahmed Sékou Touré est déjà assez chargé à mon avis, donc l’idée de construire un autre aéroport dans les environs ne devrait pas être abandonnée.
Je vous remercie pour cette opportunité que vous m’offrez, j’encourage les autorités actuelles à redoubler d’efforts pour révolutionner ce secteur en investissant dans les infrastructures et la formation des cadres. Merci au directeur général de la SOGEAC à sa cellule de communication et toute son équipe.
« Un aéroport ne peut fonctionner sans sa tour de contrôle… »
Entretien avec M. Souleymane SAMOURA, commandant de l’Aéroport International Ahmed Sékou Touré et chef du Département Navigation Aérienne à l’ANA, qui démystifie le fonctionnement de la tour de contrôle.
Bonjour commandant, pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs et retracer votre parcours professionnel ?
Je vous remercie de m’avoir donné l’opportunité de m’exprimer dans les colonnes de votre magazine. Je me nomme Souleymane SAMOURA, diplômé de l’Académie Internationale Mohamed VI de l’aviation civile de Casablanca au Maroc. J’ai intégré l’Agence de la Navigation Aérienne (ANA)
le 1er mai 2010 en tant que contrôleur de la circulation aérienne. Progressivement, j’ai occupé plusieurs fonctions : chef du Bureau de piste et Bureau d’Information Aéronautique (BDP/BIA), puis chef de la Tour de Contrôle pendant cinq ans. Par la suite, je suis nommé chef adjoint à l’exploitation au sein du Département Études et Orientations Stratégiques. Depuis le 11 mars 2022, j’assume les fonctions de commandant de l’Aéroport/ Chef du Département Navigation Aérienne.
En tant que commandant de l’Aéroport International Ahmed Sékou Touré, quelles sont vos principales responsabilités ?
Placé sous l’autorité du Directeur Général de l’ANA, je suis chargé de la gestion, de l’exploitation et du bon fonctionnement des services de la circulation aérienne relevant de l’agence. Mon rôle est d’assurer la disponibilité et la qualité des services offerts aux aéronefs utilisant l’AIAST, ainsi que l’espace aérien de la FIR de ROBERTS, placée sous la responsabilité de la République de Guinée.
La tour de contrôle est un mystère pour le grand public, démystifiez-la !
La tour de contrôle est, sans exagération, la structure la plus essentielle de tout aéroport. Elle coordonne les décollages, atterrissages et mouvements au sol, facilitant ainsi le trafic aérien. Elle utilise des systèmes de communication avancés pour garantir la sécurité et l’efficacité des opérations. Sans la tour de contrôle, on ne
saurait parler de l’existence d’un aéroport.
Quel est votre rôle principal dans les opérations aéroportuaires ?
Mon rôle principal est de superviser la régularité de tous les vols sur la plateforme, dans la zone de contrôle (la CRT), dans la région terminale (la TMA). Je veille aussi au strict respect des réglementations en vigueur relatives à la circulation aérienne.
Parlez-nous de la collaboration entre l’ANA et la SOGEAC, gestionnaire de l’aéroport.
La SOGEAC est un partenaire stratégique de l’ANA. Notre collaboration est fondée sur une convention qui définit précisément les rôles et responsabilités de chaque entité. Cette convention, approuvée par l’Autorité Guinéenne de l’Aviation Civile (AGAC), garantit une coordination efficace entre nos équipes pour assurer la fluidité et la sécurité des opérations aéroportuaires.
Vous serrez l’un des heureux bénéficiaires du
projet d’expansion et de modernisation, quel est votre appréciation de ce projet ?
Ce projet est, à mon sens, l’une des meilleures initiatives du gouvernement guinéen pour hisser notre aéroport aux standards régionaux et internationaux. Du côté de l’ANA, cela signifie disposer d’une tour de contrôle de nouvelle génération, équipée de systèmes de communication et de navigation à la pointe, conformes aux normes nationales et internationales.
Votre mot de la fin ?
Je voudrais profiter de cette occasion pour remercier l’ensemble des acteurs impliqués dans la réalisation de l’expansion de l’AIAST sans oublier de féliciter et encourager tous les travailleurs évoluant sur la plateforme aéroportuaire pour la bonne marche des activités, sans enregistrer un incident majeur, je veux parler là des contrôleurs aériens, pompiers, placeurs et les agents d’opération, pour ne citer que ceux-là.
Merci également à votre rédaction de m’avoir donné la parole.
A la découverte des Monts Nimba, un patrimoine naturel d’exception en Guinée
Majestueux et fascinants, les Monts Nimba invitent au voyage et à l’émerveillement. Ici, la nature s’exprime dans toute sa splendeur, entre sommets escarpés, forêts luxuriantes et vastes savanes. Nichée au cœur d’une région partagée entre la Guinée, le Liberia et la Côte d’Ivoire, cette chaîne montagneuse est l’un des plus précieux joyaux écologiques d’Afrique de l’Ouest.
Dominant les paysages alentour du haut de leurs 1 752 mètres, les Monts Nimba abritent une biodiversité exceptionnelle. Les
pentes, couvertes de forêts épaisses et d’alpages de graminées, offrent refuge à une faune et une flore d’une richesse incomparable. Parmi les trésors qu’elle protège, cette réserve naturelle compte le célèbre crapaud vivipare, unique au monde, ainsi que des groupes de chimpanzés capables d’utiliser des outils, illustrant une forme d’intelligence animale fascinante. Ce sanctuaire naturel est classé réserve naturelle intégrale pour son immense valeur écologique et scientifique.
Un site emblématique dans la stratégie touristique de l’ONT
Conscient du potentiel d’attraction des Monts Nimba, l’Office National du Tourisme (ONT) en a fait une priorité stratégique dans sa politique de valorisation et de diversification de l’offre touristique guinéenne. Ce site, symbole d’authenticité et de préservation, incarne les aspirations de la Guinée à devenir une
destination phare du tourisme d’aventure et de l’écotourisme durable.
La promotion des Monts Nimba répond à plusieurs enjeux majeurs : faire découvrir au monde les richesses naturelles de la Guinée, encourager un tourisme respectueux de l’environnement, et positionner le pays sur l’échiquier des destinations africaines engagées pour la conservation.
Une promotion ambitieuse et structurée
Pour mettre en lumière les Monts Nimba, l’ONT déploie une stratégie de communication dynamique, ciblée à la fois sur les marchés nationaux et internationaux. Cette approche comprend :
- La production de contenus inspirants (photographies, films documentaires, témoignages d’explorateurs) pour captiver l’imaginaire des voyageurs.
- La participation active aux grands salons du tourisme pour présenter l’offre écotouristique autour des Monts Nimba à un public de professionnels et de passionnés.
- Le développement de circuits écotouristiques organisés, associant découverte, immersion culturelle et sensibilisation à la préservation des écosystèmes.
- La collaboration avec les communautés locales, afin de construire une offre touristique inclusive, génératrice de revenus et vectrice de développement durable.
Les Monts Nimba, un symbole du tourisme durable en Guinée
En valorisant les Monts Nimba, l’ONT affirme son engagement pour un tourisme éthique et durable, qui allie conservation de l’environnement et bénéfices économiques pour les populations. Le développement d’infrastructures écoresponsables, la formation de guides locaux et la mise en œuvre de projets de sensibilisation à la biodiversité font partie intégrante de cette démarche.
Explorer les Monts Nimba, ce n’est pas seulement admirer
la beauté brute d’une nature intacte ; c’est ressentir la force tranquille des montagnes, s’immerger dans la magie des paysages, et vivre une aventure humaine et environnementale inoubliable.
Grâce à l’accompagnement de guides expérimentés, formés et certifiés dans le respect des normes écotouristiques, chaque randonnée devient une expérience sécurisée, enrichissante et profondément humaine. Ces guides, véritables passeurs de culture et de savoirs locaux, partagent avec passion les secrets des sentiers, la richesse de la biodiversité et l’histoire des Monts Nimba, site classé patrimoine mondial de l’UNESCO.
Les itinéraires proposés offrent des niveaux de difficulté adaptés à tous les profils, du randonneur amateur au marcheur aguerri. À chaque étape, le visiteur est invité à s’émerveiller devant des panoramas saisissants, à observer discrètement la faune dans son habitat naturel et à comprendre l’importance de préserver cet écosystème unique.
Chaque ascension vers les sommets du Nimba est aussi une leçon de respect et d’humilité face à la nature.
À travers cette approche encadrée et respectueuse, l’Office National du Tourisme (ONT) et ses partenaires locaux font de la découverte des Monts Nimba un modèle d’écotourisme durable, où la préservation
de l’environnement et le bien-être des visiteurs vont de pair.
S’aventurer sur les Monts Nimba, c’est ainsi s’engager aux côtés de l’ONT pour la protection d’un patrimoine naturel d’exception, tout en vivant une expérience hors du commun. Une aventure à la fois physique, émotionnelle et profondément inspirante.
«
Prévenir et intervenir : la sécurité incendie au cœur de l’aérogare… »
Parcourez notre entretien avec M. Bilal CAMARA, chef service sécurité Incendie et Assistance aux personnes dans les aérogares qui nous explique comment fonctionne son service.
Bonjour, présentez-vous et décrivez votre poste ?
Bonjour, très ravi de me prononcer auprès de nos chers lecteurs. Je suis CAMARA Bilal, chef service Sécurité Incendie et Assistance aux personnes dans les Aérogares, rattaché à la Direction Sécurité de l’Aéroport International Ahmed Sékou Touré. Notre mission principale consiste à mettre en œuvre les mesures
préventives pour limiter tout risque d’incident : la mise en œuvre des mesures préventives afin de limiter les risques d’incendies dans les terminaux. Parallèlement nous formons et sensibilisons l’ensemble du personnel de la plateforme à l’identification, à la maîtrise de ces risques et nous coordonnons l’accueil des services externes lors d’interventions ou de prises en charge de victimes.
Comment fonctionne votre service au quotidien ?
Notre service fonctionne 24H/24 à l’image des autres services de la Direction Sécurité. Chaque matin, je me rassure de la présence de mes agents. Comme c’est un service qui demande de la force physique, nous faisons des exercices à la caserne des pompiers. Après le réveil musculaire nous faisons le contrôle de nos dispositifs qui nous permettent de faire face à des éventualités, notamment : les extincteurs de feu, les défibrillateurs, Robinets d’Incendie Armés (RIA). À la fin de chaque journée, nous procédons au debriefing et la mise à jour de la main courante pour savoir ce qui a marché ou pas. Cette action nous permet d’élaborer des plans d’action pour rehausser la qualité de notre prestation vis-à-vis des usagers.
Décrivez-nous vos techniques d’intervention
en cas d’incident dans les aérogares ?
Tout dépend du type d’incident que nous aurons à gérer. Pour un cas de malaise d’un passager par exemple, nous revêtons d’abord nos équipements de protection individuelle (EPI), ensuite circonscrire l’environnement de la victime puis l’examiner rapidement pour prendre connaissance de son état. Par la suite, nous alertons les services médicaux en activité permanente sur la plateforme aéroportuaire. Si nécessaire, nous prodiguons les premiers soins d’urgence qui consistent à faire de petits gestes qui maintiennent la victime dans un état confortable en attendant l’arrivée des médecins. Pour des cas de départ de feux, grâce aux extincteurs répartis dans tout le terminal et à nos entraînements réguliers, nous sommes capables d’intervenir en quelques secondes pour circonscrire la source du feu avant l’arrivée des renforts spécialisés.
Ce service est-il nouveau au sein de notre aéroport et en quoi améliore-t-il nos performances ?
Oui ce service est nouveau dans notre aéroport : sa création permet de combler un écart vis-à-vis du respect des procédures et des exigences demandées par l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI). Disposer d’un service dédié à la prévention et à l’assistance dans les terminaux renforce notre capacité à gérer détresses et les incidents mineurs, assurant ainsi une
prise en charge rapide et conforme aux meilleures pratiques internationales.
Quelle est la différence entre votre service et celui du Service de Sauvetage et de Lutte contre les Incendies des Aéronefs ?
La différence entre notre service et celui du SSLIA est liée aux périmètres d’activité et au moment d’intervention.
Le service SSLIA est une unité qui est formée pour faire face aux incidents liés
aux aéronefs, survenus dans les aérodromes. Leur rôle principal est de sauver des vies humaines en cas d’accidents ou d’incendies liés aux aéronefs. Par contre, le service de sécurité d’incendie et d’assistance aux personnes dans les aérogares est un service de prévention. Il fonctionne pour élaborer des mesures préventives afin d’éviter les incidents ou les accidents dans les terminaux. En plus, c’est un service d’intervention rapide à cause de son caractère de proximité avec les voyageurs.
Aviez-vous suivi quelques formations pour assumer ce poste ? Si oui, citez-en quelques-unes ?
Il faut une formation de base pour assumer n’importe quel poste au sein de ce service, car c’est un domaine d’incendie et de risques, donc très délicats à gérer. Il faut avoir une large connaissance dans le domaine des incendies, des notions sur la naissance du feu, techniques d’extinction en fonction des catégories de feux, connaître la différence entre les types d’extincteurs. Pour ma part, j’ai suivi une formation dans une école
certifiée reconnue par l’Organisation Internationale
de l’Aviation Civile (OACI) me permettant de maîtriser convenablement mes tâches.
Comment cultivez-vous l’esprit d’équipe au sein de vos agents ?
En abordant souvent ce thème ou en réalisant quelques activités liées au travail d’équipes. La cohésion est essentielle dans la pratique de ce métier parce qu’il y a des tâches qu’on ne peut exécuter tout seul. Par exemple, la prise en charge d’une victime sur un brancard, c’est une tâche à accomplir à deux. C’est pourquoi mes agents travaillent très souvent à deux.
Parlez-nous de quelques difficultés auxquelles vous faites face dans l’exercice de votre fonction ?
Lors des arrivées simultanées de gros porteurs et de l’afflux massif des passagers dans l’aérogare, nous décuplons nos forces afin de couvrir tous les espaces et redoubler de vigilance que ça soit à l’enregistrement, à l’embarquement ou à la salle livraison bagages. Mais il nous est difficile d’être efficace dans ces moments
car nous ne sommes pas le plus grand service en termes d’effectif. Mais nous arrivons à jouer notre rôle en couvrant les espaces adéquats et en coordonnant avec les autres services présents dans l’aérogare qui nous assistent en nous fournissant les informations essentielles dont on a besoin.
Quels sont les défis à relever ?
Pendant les vacances ou au moment du hajj (périodes de forte affluence), on a du mal à canaliser parfois la foule et surtout les accompagnateurs. Nous allons investir dans l’achat de matériels supplémentaires afin de canaliser au mieux la foule, il s’agit là de barrières, des rubans de sécurité et pourquoi ne pas renforcer nos effectifs pour faire face à toutes ces éventualités !
« La salle de livraison bagages est très petite et il y’a parfois de petites bousculades autour du tapis bagages...»
Pour mieux vous servir et améliorer votre expérience au sein de notre aéroport, nous sommes à votre écoute. Nous avons posé des questions à un passager qui est passé récemment par nos portes. Il nous livre ses impressions sur ce qui marche ou pas dans notre aéroport.
Bonjour, présentez-vous et parlez-nous brièvement de votre dernier passage au sein de notre aéroport ?
Bonjour ! Je suis Moriba
Nicolas Guilavogui, mon passage au sein de l’aéroport International Ahmed Sékou Touré remonte à deux semaines à partir du moment où je réponds et mon expérience était géniale par endroit.
J’étais très heureux de savoir déjà que l’avion avait atterri dans de meilleure condition, ce soulagement est inexplicable (rire).
Quel sentiment aviez-vous ressenti lorsque vous êtes arrivés dans notre aéroport ?
À la descente de l’avion et le parcours était bref et facile à cause du personnel aéroportuaire qui nous guidait vers la police frontière, il y’avait un personnel à mon avis. Chacun a suivi la voie qui lui correspondait et comme j’avais
un passeport Guinéen, c’était très fluide pour moi, je me suis vite retrouvé à la frontière pour mes formalités.
Que pensez-vous de la prestation des policiers au niveau du contrôle documentaire ?
Au niveau du contrôle documentaire, le contrôle est très simple et fluide pour nous guinéens. Je pense que l’idée de séparer les détenteurs de passeports Guinéens et CEDEAO aux autres est une très bonne idée. C’est vrai qu’à des moments certains passent plus vite parce qu’ils sont favorisés, je n’ai pas compris pourquoi.
Avez-vous utilisé notre wifi gratuit ? comment le trouvezvous ?
Le wifi n’était pas si mal, il beug parfois mais l’avantage est qu’il n’y a pas de temps limité pour être connecté. J’ai pu surfer sans cesse jusqu’à sortir de l’aéroport.
Qu’en est-il de la salle livraison bagages ? Qu’avez-vous à dire par rapport à l’ambiance qui y existe ?
Je pense que le véritable problème de cet aéroport réside à ce niveau. La salle de livraison bagages est très petite et il y’a parfois de petites bousculades autour du tapis bagages. C’est pareil en sortant au niveau du contrôle Douanes, un sérieux problème sur lequel vous devrez vous pencher, trop de désordres à ce niveau.
Quel est votre ressenti par rapport aux services Douanes avant la sortie du terminal ?
Rien à dire par rapport à ça, j’avais juste mes bagages et je me suis fait contrôler normalement puis j’ai continué mon parcours. Ils ne m’ont vraiment pas inquiété. Mais je rappelle encore qu’il y a un véritable désordre à ce niveau.
Que faut-il améliorer sur le parcours du passager du terminal vers le meeting point ?
Les panneaux d’orientation, l’affichage en vrai. Pour quelqu’un qui se retrouve dans cet aéroport pour la première fois, il ne fera que suivre le mouvement sans trop s’orienter. Il n’a pas de guide, pas de signalisation ou du moins presqu’invisible. Mais je remettrai ça sur le fait que ça soit un petit aéroport.
Comment trouvez-vous l’expérience sur notre parking auto ?
L’expérience du parking auto est géniale, rien à dire. C’est simple et vraiment accessible.
Avez-vous d’autres suggestions à nous faire ? Si oui, nous sommes preneurs !
Vivement l’aboutissement du projet d’expansion et de modernisation pour se sentir tout heureux dans le prochain terminal. J’ai hâte (rire).
Disponible en version électronique sur toutes nos plateformes digitales et sur le site web : www.aeroportahmedsekoutoure.com