INFO IMMERSION VOYAGE INSIDE
J’ mon aéroport
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Édito
Le secteur aérien guinéen, un envol prometteur...
Quand le permis de conduire s’invite sur la piste
Depuis le lancement du processus de certification de l’Aéroport International Ahmed Sékou Touré...
Vers l’opérationnalisation de la ligne Conakry - Caire
C’est enfin officiel, la compagnie aérienne Air Cairo va bientôt desservir la ligne Caire - Conakry...
Le Ministre prend contact avec les acteurs du secteur aérien
Le Ministre des Transports a procédé à une série de visites auprès des acteurs du secteur aérien le Mercredi 27 Mars 2024...
Immersion
Nous sommes Mercredi 24 Avril 2024, il est 9H 3min, nous sommes à la base vie de l’entreprise Albayrak À la découverte de nos chutes
La Guinée compte plus de 1.300 cours d’eau...
Inside
Un bon chef de piste doit être un bon manager parce qu’il a toute une équipe sous ses ordres...
SOMMAIRE
La Guinée, jadis pionnière dans le développement du transport aérien qui disposait de sa propre flotte avec tous les métiers que cela engendre (pilotes, ingénieurs, techniciens de maintenance, agents commerciaux et services d’assistance au sol) a connu au cours de ces trois dernières décennies un retard largement préjudiciable.
C’est en raison de cet alarmant constat que notre pays amorce en ce moment une reprise ambitieuse des activités dans ce domaine, avec des décisions stratégiques prises par le gouvernement visant à moderniser et développer ses infrastructures aéroportuaires.
Cet élan, impulsé par le Président de la République, le Général de corps d’armée Mamadi Doumbouya , est symbolisé par le gigantesque projet d’expansion et de modernisation de l’Aéroport International Ahmed Sékou
ÉDITO
Le secteur aérien guinéen, un envol prometteur
Touré, ainsi que par la construction d’aérodromes régionaux à Labé, Kankan, Faranah et N’Zérékoré et l’idée de projet de création d’une compagnie aérienne ; marquant ainsi le début d’une nouvelle ère pour l’aviation civile guinéenne.
Les nouveaux horizons de l’Aéroport International Ahmed Sékou Touré
L’Aéroport International Ahmed Sékou Touré, cœur de l’aviation guinéenne, est au centre de cette mutation. Les travaux d’expansion en cours visent non seulement à augmenter la capacité d’accueil, mais aussi moderniser les infrastructures afin de répondre aux standards internationaux exigés par l’OACI. Ces améliorations permettront d’accueillir au moins 3.000.000 de passagers par an, quintuplant la capacité d’accueil actuelle et plaçant ainsi la Guinée sur la carte des destinations incontournables du continent Africain.
Cette transformation s’accompagne, s’il en était encore besoin, d’une volonté
ferme d’améliorer l’expérience des passagers à travers la qualité des services mise à leur disposition. Cette dynamique de modernisation reste soutenue par des investissements significatifs et une collaboration étroite avec des partenaires nationaux et internationaux de classe mondiale, garantissant ainsi la pérennité et la qualité des infrastructures.
Désenclaver le pays et stimuler le développement du transport aérien
Parallèlement à l’expansion et la modernisation de l’aéroport de Conakry, le démarrage des travaux de construction des aérodromes régionaux par le gouvernement, couplé de l’ambition de relance d’une compagnie aérienne, constituent un maillon essentiel de la stratégie de développement du transport aérien. Au-delà du désenclavement des régions éloignées pour assurer la mobilité des populations, il permet un très grand écoulement du fret de marchandises. Cette mise en œuvre effective jouera non seulement un rôle essentiel
EDITO
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dans le développement du pays, mais aussi elle constituera un effet de levier de croissance du trafic de l’Aéroport International Ahmed Sékou Touré de Conakry.
Une ambition soutenue
La hausse du trafic aérien, déjà perceptible grâce aux efforts de tous les acteurs du sous-secteur, en l’occurrence le ministère des transports, l’AGAC, l’ANA et la SOGEAC, témoigne de l’efficacité des mesures prises par le gouvernement. L’amélioration continue des services et des infrastructures, combinée à une vision claire et ambitieuse, positionnera la Guinée comme l’un des acteurs majeurs dans le secteur du
transport aérien international.
Ces changements portés par le Ministère des transports en première ligne ne se limitent pas uniquement aux infrastructures, ils englobent également la formation des personnels, l’amélioration des procédures de gestion, avec la ferme volonté de parvenir à la certification de l’Aéroport International Ahmed Sékou Touré par la mise en place effective de régulations plus strictes, garantissant la sûreté et la sécurité des services offerts.
Ces évolutions positives constatées ces derniers temps constituent une réalité perceptible. Par ce projet
structurant de construction et la modernisation de l’Aéroport International Ahmed Sékou Touré, qui connait la participation de partenaires de référence mondiale tels que l’aéroport de Munich, d’Istanbul, le constructeur Albayrak, prouve à suffisance le niveau élevé de notre ambition pour la réalisation de ce projet d’envergure.
Nous vous invitons à suivre de près cette évolution, à vous engager et soutenir cette dynamique porteuse de croissance et de développement de notre pays.
Merci et à très bientôt…
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Innovation, la DPSI vise la perfection dans son domaine
La Direction des Projets et Systèmes
d’Information (DPSI) joue un rôle essentiel dans le développement des systèmes de télécommunication aéroportuaire. Peu connue du grand public, cette direction est en charge de la sécurisation des systèmes d’information tout en restant à l’affut de la modernisation de l’Aéroport International Ahmed Sékou Touré.
Depuis sa création en 2022, plusieurs réformes ont été engagées, notamment l’analyse des exigences des systèmes informatiques qui a donné
l’orientation à suivre pour les trois prochaines années. La réorganisation de la direction a favorisé l’amélioration des compétences des ressources, ce qui a abouti ainsi à l’octroi des outils de travail à tous les services en commun accord avec les besoins de la direction générale. L’acquisition des outils SITA a permis d’améliorer le traitement du flux passagers et de mettre en place des outils pour faciliter le parcours des passagers.
En termes d’innovation, une centaine de caméras ont été installées sur la plateforme aéroportuaire pour permettre aux contrôleurs d’avoir un
aperçu 360° en temps réel sur tout ce qui se passe au sein de l’aéroport. Cette mesure vient renforcer aussi notre volonté d’être un aéroport sécurisé et optimum : « Nous prévoyons de renforcer la sécurité et d’améliorer le confort des passagers en mettant des caméras supplémentaires tout le long du périmètre aéroportuaire, y compris du côté de la piste car les équipes techniques ont besoin d’information en temps réel pour d’éventuelles interventions rapides. Nous estimons que notre aéroport connaîtra cette année une grande révolution dans le domaine de
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l’informatique et ce en commun accord avec toutes les parties prenantes. » M. Alhousseny Ousmane KALLO, Directeur des Projets et Systèmes d’Information (DPSI).
Cette année, la DPSI prévoit la mise en œuvre d’un AODB (Amadeus Airport Operations Data Base) permettant de créer une base de données centrale ou le référentiel de tous les systèmes opérationnels
qui fournit toutes les données relatives aux vols avec précision et efficacité dans un environnement en temps réel : « ce système va révolutionner l’information sur nos plateformes. Nos usagers n’auront plus besoin de nous appeler pour connaître quel est le statut d’un quelconque vol. Ils auront juste à suivre via notre site web. » enrichie M. Alhousseny Ousmane KALLO.
Le projet d’expansion viendra renforcer l’ambition de la Direction des Projets et Systèmes d’information à faire de l’aéroport international Ahmed Sékou Touré plus ou moins intelligeant et de devenir plus tard une référence dans la sous-région et pourquoi pas dans le monde !
Quand le permis de conduire s’invite sur la piste
Depuis le lancement du processus de certification de l’Aéroport International Ahmed Sékou Touré (AIAST), la Direction
Qualité, Environnement et SGS a initié plusieurs procédures de normalisation parmi lesquelles on peut citer la formation conduite sur l’aire de mouvement.
C’est pour minimiser les incidents et accidents qui se produisent dans les aéroports que l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI) a exigé la tenue de formation sur la conduite du côté de la piste. Soucieuse de la bonne application des normes édictées par l’OACI, la Direction
Qualité, Environnement et SGS a initié cette formation à
l’attention des travailleurs de l’AIAST et tous les partenaires susceptibles de conduire les engins et véhicules du côté de la piste.
La formation s’est tenue dans les locaux de la SOGEAC et elle était composée de deux parties (la partie théorique et pratique). Les notions abordées ont permis aux participants d’éclaircir leurs connaissances sur le concept d’aéroport, d’aérodrome, d’aire de trafic, d’aire de mouvement, d’identifier les priorités du côté de la piste, de comprendre à quoi servent les tracées de couleurs blanches, jaunes, rouges, pour ne citer que cela : « J’ai beaucoup appris durant cette formation, car au-delà de mes connaissances en sûreté et sécurité aéroportuaires que je
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connaissais déjà, j’ai pu réaliser combien il est important de garder ses sens éveillés lorsque nous sommes du côté de la piste et mieux, lorsque nous conduisons tout type d’engins ou véhicules. Pour conduire à l’aéroport, il faut une grande prudence et le respect d’un code de conduite particulier. »
Aïcha DJAMY, participante.
Avec une centaine de bénéficiaires, la formation a été dispensée par des formateurs de la SOGEAC qui ont été aussi formés par un spécialiste venu d’Abidjan. Il fallait des prérequis pour en bénéficier : « cette formation concerne toutes
les personnes qui évoluent du côté de la piste. C’est une mesure de contrôle pour nous exploitant et aussi une notion de rappel pour eux. Avant de bénéficier de la formation, nous exigeons le dépôt de dossiers, notamment : le permis de conduire national, pour s’assurer que le candidat sait déjà conduire, ainsi que le Titre de Circulation Aéroportuaire (TCA), qui confirme que le candidat peut avoir accès à la piste et bien sûr quelques documents complémentaires. Nous nous assurons ensuite que le candidat a validé son examen avant de lui délivrer le permis, sans quoi il sera obligé
de reprendre la procédure. »
Fatoumata NIANG, Directrice Qualité, Environnement et SGS.
Les permis de conduire sont délivrés après avoir validé le contrôle théorique et pratique auquel sont soumis les candidats. Deux types de permis sont délivrés pour les questions opérationnelles, le permis T pour l’aire de Trafic et le permis M pour l’aire de Manœuvre.
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Vers l’opérationnalisation de la ligne Caire – Conakry
Comme annoncé dans nos précédents numéros, c’est enfin officiel : la compagnie aérienne
Air Cairo va bientôt desservir la ligne Caire – Conakry en transitant par Niamey.
Dans le but d’améliorer la connectivité vers l’escale de Conakry et stimuler le trafic, la Direction commerciale et marketing de la SOGEAC multiplie les contacts auprès des compagnies qui sont susceptibles de desservir l’escale de Conakry. C’est dans cet élan que les contacts ont été accentués auprès de la compagnie Air Cairo pour l’ouverture d’une ligne entre l’Égypte et la Guinée : « Il y a eu un premier contact qui avait été interrompu pour des
raisons liées aux restrictions d’exploitation de l’espace aérien par lequel la compagnie devait passer. Quand cela a été résolu, ils nous ont contacté afin de discuter du démarrage des activités. C’est ainsi nous avons
convenu d’ouvrir la ligne Caire –Niamey – Conakry pour l’arrivée et le même trajet au retour avec une fréquence de deux fois par semaine. » Mamadou Saliou
SYLLA, Directeur Commercial et Marketing.
L’ouverture prochaine de cette ligne viendra renforcer la volonté des autorités d’accroire le trafic, d’améliorer la connectivité mais aussi de réduire le coût des billets en Afrique.
Il faut également louer les efforts
des autorités de l’aviation civile guinéenne qui ont facilité les procédures d’installation de cette compagnie.
Le vol inaugural est annoncé pour le mois de novembre à venir et ainsi débutera une nouvelle histoire entre les deux escales pour le grand bien des passagers.
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Réformes, la Direction d’exploitation se
La direction de l’exploitation de la SOGEAC compte en son sein plusieurs autres sous-directions, ce qui lui confère ainsi des missions assez larges et très essentielles pour le bon fonctionnement des opérations de l’aéroport.
Les réformes engagées courant 2023 ont valu à la scission de la direction de l’exploitation en plusieurs autres sous-directions qui sont entre autres : l’assistance en escale ou Ground Handling, la direction des aérogares et la direction de la sûreté.
Chacune d’elle a des missions concourant ainsi à l’amélioration de la performance de l’Aéroport International Ahmed Sékou Touré.
Dans sa globalité, la direction d’exploitation a pour
mission de coordonner et superviser l’ensemble des activités d’escale aériennes ; contrôler l’application des consignes de sécurité et de sûreté ; veiller au respect des engagements contractuels avec les compagnies aériennes, sous-traitants, prestataires ; contrôler et suivre les équipements et installations aéroportuaires.
Le Directeur d’exploitation a la charge de veiller parallèlement au bon fonctionnement des opération de la sous-direction des aérogares qui a fait un travail remarquable durant la période 2023 : « J’étais directeur des aérogares avant d’assumer cumulativement les postes de directeur d’exploitation et des aérogares. Nous avons engagé de gros chantiers pour améliorer considérablement le parcours des passagers au sein de notre
réinvente
aéroport : cela s’explique par la configuration revue dans le terminal passagers, la propreté des installations, la fluidité au niveau des différents points d’attente, le tout pour assurer une meilleure expérience client bien sécurisée au sein de notre aéroport. » M. Kabiné SYLLA, directeur d’exploitation et des aérogares.
Cette direction coordonne l’ensemble des chefs d’aérogares qui ont pour rôle de veiller à l’affection des ressources en zone réservée et en zone publique. Le défi est encore de taille, connaissance l’étroitesse des installations à date à l’Aéroport International Ahmed Sékou Touré. Nous osons tout de même croire que ce début est salutaire pour la maîtrise des flux de passagers dans les prochains terminaux qui seront mis à disposition après le projet de reconstruction et de modernisation.
Pour les prochains défis, l’organigramme sera revu et de nouvelles installations viendront renforcer le suivi des opérations au sein de la direction des aérogares.
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Sécurité des aéronefs, optimisation des compétences
des
agents du péril animalier
Dans le but de garantir la qualification des employés et de répondre aux exigences de l’OACI, les agents de prévention du risque animalier de l’aéroport international Ahmed Sékou Touré ont bénéficié d’une formation de la part des instructeurs de l’École Régionale de la Navigation Aérienne et de Management (ERNAM).
Le séminaire de formation qui s’est tenu du 29 Avril au 3 mai 2024 à l’aéroport international Ahmed Sékou Touré a été assuré par trois (3) formateurs venus de l’Aéroport Blaise Diagne de Dakar.
Plusieurs modules ont été abordés notamment, la reconnaissance des oiseaux, l’identification et comptage des oiseaux, la description des oiseaux, ainsi que la sécurité piste comme notions de rappel : « la formation était riche car nous avons appris à mieux connaître les oiseaux. Nous avions des difficultés à compter les oiseaux en transit, mais par cette formation nous sommes en mesure de le faire et de décrire les types d’oiseaux que
nous rencontrons dans notre espace aérien. Cette formation était un grand plus pour nous et nous espérons en tirer profit pour l’atteinte de nos objectifs.
» Lancinet KEITA, agent péril animalier, bénéficiaire.
Pour un meilleur renforcement de capacités, les formateurs ont misé sur une approche pédagogique très concrète, en y instaurant des exercices pratiques où à tour de rôle les agents étaient confrontés à des situations réelles : « la formation était une réussite parce que les agents avaient une bonne base, ce qui nous a permis d’accélérer leur mise à niveau. Nous sommes confiants
qu’après les notions reçues, ils seront mieux organisés et pourront être plus performants dans l’application de leur fonction. » Alioune THIAM, Chef Service Péril Animalier de l’Aéroport Blaise Diagne de Dakar, formateur.
Opérationnels depuis un moment, les agents péril animalier de l’Aéroport International Ahmed Sékou Touré sont déterminés à mettre en œuvre cet acquis pour atteindre de meilleures performances.
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Visite de travail : le Ministre des Transports, Ousmane Gaoual DIALLO prend contact avec les acteurs du secteur aérien
Le Ministre des Transports
Ousmane Gaoual Diallo, récemment nommé, a procédé à une série de visites auprès des acteurs du secteur aérien, le mercredi 27 mars 2024.
La visite a commencé à la direction de l’Autorité Guinéenne de l’Aviation Civile (AGAC). Cette direction a présenté ses activités à Monsieur le Ministre ainsi que
les obstacles auxquels elle est confrontée dans sa gestion quotidienne. Le Ministre a à son tour prodigué des conseils et réitéré sa disponibilité à faciliter la prise de décisions conséquentes pour la bonne marche des activités de ladite direction.
Il a par la suite rendu visite à l’Agence de la Navigation Aérienne (ANA), où un échange profond a aussi eu lieu sur le mode de fonctionnement et
les projets phares en cours.
Le ministre a ensuite effectué une visite des installations que gèrent l’ANA sur la plateforme de l’Aéroport International Ahmed Sékou Touré.
A son arrivée à la SOGEAC, le Ministre, accompagné d’une importante délégation, a été accueilli par le Directeur Général et toute son équipe. La rencontre a commencé par la présentation de l’organigramme actuel de la SOGEAC, où à tour de rôle les membres de la Direction se sont présentés, puis ils ont entamé les échanges autour d’autres sujets entre-autres : le mode de fonctionnement de la SOGEAC à travers les différents services présents sur la plateforme aéroportuaire, l’évolution du trafic qui connait une hausse considérable ces dernières années, les états financiers de la SOGEAC, ainsi que le projet d’expansion et de modernisation en cours. Le dernier point qui a fait l’objet d’un échange très profond et passionnant, car étant une priorité présidentielle, a été débattu de façon plus large pour trouver des solutions quant à l’exécution complète
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du plan qui a été préétabli. Par sa prise de parole, le Ministre a loué les mérites de son prédécesseur en l’occurrence M. Félix LAMAH, pour les différents efforts fournis dans sa gestion. Il a ensuite félicité la Direction Générale de la SOGEAC pour le dynamisme et l’engagement acharné pour l’atteinte des objectifs fixés. Dans son allocution, le Ministre a par la suite réitéré sa disponibilité à travailler durement et sa disponibilité pour l’atteinte des objectifs de la SOGEAC en général et particulièrement pour la réalisation du projet d’expansion et de modernisation en cours. Selon Monsieur Ousmane Gaoual
Diallo, la réalisation de ce projet revêt d’une importance prioritaire pour le Président de la République, Général de corps d’armée Mamadi Doumbouya et son gouvernement. Il s’engage ainsi à soutenir le projet à l’échelle nationale et aussi internationale, raison pour laquelle les consignes ont été données à Madame la Cheffe de cabinet pour un suivi quotidien.
Après les différents échanges, le Ministre et sa suite ont procédé à la visite des chantiers en cours, à commencer par le site de l’aviation générale,
celui du cargo et les bureaux administratifs de la SOGEAC. Par ailleurs, il a offert un point de presse aux médias présents, au cours duquel il a affirmé être satisfait de l’évolution rapide des travaux et encourager la presse à soutenir ce projet qui touche les guinéens.
Il faut préciser que cette rencontre marque le début d’une nouvelle collaboration avec un nouveau ministre visionnaire et ambitieux pour la prospérité des activités du secteur aérien guinéen.
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L’aéroport en chiffres
VISITES OFFICIELLES SOGEAC MAG 20DCI Présidence de la République ©
DCI Présidence de la République ©
Mercredi : une journée cruciale pour la bonne conduite du projet d’expansion et de modernisation
Le projet de construction et de modernisation de
l’Aéroport International Ahmed Sékou Touré (AIAST) avance à grand pas. Pour découvrir où nous en sommes à date, nous avons bien voulu suivre M. Habib Niang, Directeur Adjoint des Services Techniques dans sa routine.
Nous sommes Mercredi 24
Avril 2024, il est 9H 3min, nous sommes à la base vie de l’entreprise Albayrak où toutes les parties prenantes du projet de construction et de modernisation de
l’Aéroport International Ahmed Sékou Touré se rencontrent pour faire le point. M. Habib
Niang, muni d’un bloc note, portant un gilet et tenant son talkie-walkie à la main, est entouré de ses collaborateurs puis s’active d’un coup pour monter à bord du véhicule sur lequel est mentionné ‘’TRAVAUX SOGEAC’’ afin de se rendre sur les différents sites où s’effectueront les visites.
Après 8 minutes passées à bord du véhicule, nous voici sur le premier site, la future centrale électrique.
La première observation c’est de se rassurer que tous les ouvriers présents sur le site portent tous des Équipements de Protection Individuelle (EPI), avec des gilets pour respecter
AIAST
le protocole de sûreté qui est établi.
Pour entamer, il introduit un échange avec un ouvrier pris au hasard pour comprendre de quoi ils ont besoin, quels sont les facteurs bloquants et se rassurer si tout avance comme prévu. On retiendra à ce niveau qu’ils sont sur le ferraillage, le radier est coulé, ainsi que le béton de propreté. M. Niang prend soigneusement note dans son carnet. Ensuite nous nous avançons vers une autre infrastructure, la bâche à eau numéro 1. Même observation par rapport aux travailleurs, nous remarquons ensuite qu’il y a un grand engouement et chacun s’active dans sa tâche.
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M. Niang a pu observer à ce niveau que les travaux de ferraillage et coffrage des voiles et poteaux sont toujours en cours. Malgré le ronronnement des machines, il interpelle un représentant de la structure Albayrak pour attirer son attention sur la correction d’une situation antérieure : j’ai remarqué que les flaques d’eaux qui ont été constatées dans les regards lors de la visite précédentes sont asséchées. A celui-ci de le lui confirmer par un hochement de la tête, accompagné d’un sourire rassurant.
Nous avançon à nouveau sur le prochain chantier qui
correspond à celui du bâtiment de l’autorité ! Initialement prévu pour la cantine, ce bâtiment va abriter les bureaux de la future autorité aéroportuaire qui aura la charge de déployer la stratégie globale de la Guinée dans le domaine de l’aviation. Les travaux ont beaucoup avancé car la structure est entièrement fixée et les travaux d’élévation des mûrs à l’étage sont en cours. La plomberie sanitaire est installée à une profondeur de plus d’un mètre. Un collaborateur demande de prendre en compte la profondeur adéquate pour des travaux de maintenance qui pourraient avoir lieu dans le
futur. M. Niang répond : « cela est pertinent, il faudrait noter ce point pour en discuter plus tard ».
A quelques pas de marche, nous sommes en face du bâtiment qui abritera la Direction de la SOGEAC ! Nous marquons une petite pause pour admirer la structure que nous avons en face mais surtout la rapidité avec laquelle elle a jailli du sol. On a pu observer les travaux de finition, notamment : le rebouchage, le masticage pour préparer la peinture, la pose des chemins de câbles, pour ne citer que cela. Nous avons bien avancé à ce stade et d’ailleurs,
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nous tombons toujours sur une avancée majeure à chacun de nos passages les Mercredis, précise notre guide. Au niveau du poste d’accès routier d’inspection filtrage (PARIF), nous avons aussi remarqué les travaux d’enduits qui sont en cours. Cet édifice moderne démontre le passage de notre aéroport aux standards internationaux en matière de sûreté et de sécurité.
Il est 9H 52min, nous nous embarquons à bord du véhicule pour se rendre sur le site de l’Aviation Générale. De loin nous apercevons ce bâtiment avec sa forme ovale, il s’agit d’une infrastructure attrayante et imposante. On peut remarquer une avancée majeure, car le bâtiment est quasi achevé. M. Niang gribouille à nouveau sur son carnet, il prend note sur les travaux de câblage informatique qui sont en cours et surtout les travaux d’assemblage de la charpente qui ne passent pas inaperçus. Plusieurs bouts de métaux que les ouvriers relient par des vices. Très vite, la charpente prend la forme idéalement souhaitée. Sur le même bâtiment on peut constater les travaux de démarrage du
tirage des câbles électriques, la pose des tuyauteries RIA, alimentation et évacuation des eaux usées et vannes.
A quelques mètres, nous sommes face à la bâche à eau numéro 2 où des travaux de réalisation du béton de propreté et la couche d’étanchéité sont en cours. Il s’agit d’un espace qui commence à se transformer déjà. Juste à côté, nous avons remarqué la présence d’un espace bien déblayé où seront installés les transformateurs électriques. L’électricité fournit par la centrale électrique transitera à ce niveau pour être distribuée par la suite sur les bâtiments à alimenter. On peut constater que tout a été pensé minutieusement et que rien ne se fait au hasard.
Nous avons ensuite visité le site du futur Terminal Cargo, cette autre réalisation qui viendra répondre aux besoins majeurs de traitement du fret dans notre aéroport. C’est un bâtiment à construction mixte, de l’acier préfabriqué associé au béton. Il sera élevé à un niveau qui abritera les bureaux des occupants. On a pu constater que les travaux sont à 50% d’exécution globale et que le ferraillage et le coffrage
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des poteaux est en cours.
Après la ronde effectuée sur les différents chantiers, l’équipe s’est réunie dans la salle de réunion de la base vie du constructeur pour un débriefing. A l’ordre du jour : l’avancement des travaux ainsi que les observations du jour. On peut retenir de cette rencontre de façon générale la visite de chantier a permis de constater l’avancement des travaux sur les différents sites. Quelques recommandations ont été faites de part et d’autre et la rencontre a pris fin à 13H 6min permettant ainsi au Directeur des Services Techniques Adjoint de s’occuper de ses tâches du côté de la SOGEAC.
Il faut rappeler que ce suivi se fait tous les mercredis en incluant toutes les parties prenantes notamment : les représentants de la SOGEAC, du constructeur Albayrak, de l’AGAC, de SOCOTEC (ingénieur assistant contrôle du côté de la SOGEAC) et de l’ACGP (ingénieur représentant l’État). Cela démontre le côté inclusif de ce projet.
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À la découverte de nos chutes
La Guinée, dans l’hydrographie, compte plus de 1 300 cours d’eau. De nombreux
fleuves, tels le Niger, le Sénégal (Bafing), la Gambie, ainsi que leurs principaux affluents trouvent leur source en Guinée, faisant de ce pays le “château d’eau” de l’Afrique de l’ouest. Ces cours d’eau partent des massifs guinéens (les deux vieux massifs du Fouta Djalon et la dorsale guinéenne en région forestière). La Gambie et le Bafing vont vers le Sénégal
au nord. La source du Niger est à proximité de Kobikoro, il traverse Faranah, Kouroussa et va vers le Mali au nord-est. Les fleuves Tinkisso, Milo, Niandan sont ses affluents en Guinée. De nombreux fleuves côtiers descendent des massifs guinéens vers l’ouest, comme le Konkouré, ou vers le sud, comme le fleuve Mano. La Guinée Maritime ou Basse Guinée est l’une des quatre régions naturelles du pays. C’est la zone côtière, verte et festive, territoire de basses plaines qui s’étend entre les hauteurs du Fouta Djalon à l’est et l’ouest. Nous vous invitons dans la région de Kindia pour découvrir le paradis écotouristique de notre beau pays la Guinée.
La Cascade de la Soumba
Les Eaux de Kilissi
Situé à 135 km de la capitale précisément à Kindia Foulaya, Le Campement des eaux de Kilissi est un site écotouristique doté de deux (2) chutes ou cascade qui ne manquent jamais d’eau, même en saison sèche, à leur pied se trouvent deux très belles piscines naturelles pour les amoureux de la découverte. C’est également un endroit paradisiaque, idéal pour les retraites professionnelles et culturelles.
La Chute de Tabouna
La chute de Tabouna ou Cascade de Tabouna, est une chute d’eau de la basse guinée située à 9km de la commune urbaine de Kindia nichée dans un décor paradisiaque.
Le Voile de la Mariée
Située à deux heures de la capitale, précisément à Khorira dans la préfecture de Dubreka. La cascade de la Soumba est un incontournable parmi les merveilles de la République de Guinée. Ce lieu paradisiaque vous propose un cadre magnifique où vous pourrez passer de bons moments en famille ou entre amis en toute tranquillité.
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Situé à plus de 135 km de la Capitale Conakry, le voile de la mariée est un site écotouristique de la région de Kindia plus précisément à 10 km de la commune urbaine, dans le quartier Sègueyah.
Il s’agit d’un ensemble de deux chutes qui constituent un voile immaculé, d’une beauté exceptionnelle, d’où son nom voile de la mariée. Il mesure environ 80 mètres de hauteur et coule toute l’année avec un débit qui varie en fonction de la saison.
Le voile de la mariée demeure une destination incontournable en République de Guinée.
Vous observerez un magnifique décor naturel entouré de lianes et une atmosphère reposante.
À visiter absolument.
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« Un bon chef de piste doit être un bon manager parce qu’il a toute une équipe sous ses ordres... »
Pour notre série Inside, notre équipe est allée à la rencontre de M. Gabriel TAGBINO qui est Chef de piste à l’Aéroport International Ahmed Sékou Touré. Dans cette aventure, il nous fait découvrir son métier et nous explique quelle attitude adopter pour être un bon Chef de piste.
Parlez-nous de vos débuts à la SOGEAC ?
J’ai été recruté en 2017 comme placeur d’avion. Le début n’a pas été facile mais avec l’aide et le soutien de mes ainés, j’ai appris beaucoup de choses qui m’ont permis de surmonter tous les obstacles et aujourd’hui je suis chef de piste.
Comment êtes-vous passé de placeur d’avion à chef de piste ?
Mes chefs hiérarchiques ont vu en moi des compétences
et des talents pour assumer ce poste. C’est ainsi qu’ils m’ont sollicité pour assumer cette responsabilité. Je pense qu’aujourd’hui ils ne regrettent pas cette décision, car je me retrouve bien dans mon élément.
Parlez-nous du rôle et des missions d’un chef de piste ?
Le rôle d’un chef de piste, c’est la supervision et la coordination des opérations sur les aires de trafic et cela aussi implique la coordination des mouvements des opérations des
aéronefs. Quand je parle des mouvements des opérations des aéronefs, je fais allusions aux camions d’avitaillement, aux opérations de services qui vide les toilettes, au service d’eau potable, les opérations de chargement et de déchargement des passagers ainsi que leurs bagages et du fret. Il a pour rôle aussi d’assurer la communication quelque fois avec les pilotes, la communication avec le personnel intervenant au tour de l’aéronef, la gestion des situations d’urgences sur le tarmac. En résumé, le rôle d’un chef de piste c’est de garantir la sécurité et l’efficacité du traitement des opérations au sol.
Comment vous arrivez à coordonner toutes ces opérations ?
Par la planification ! Car avant l’arrivée de l’aéronef, nous faisons un petit briefing avec tous les intervenants sur l’avion. Nous avons aussi à notre
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disposition des documents tels que le CPM (Conteneur – Palette – Message) et LDM (Loading Message) où se trouve toutes les informations. A notre tour, nous passons ces informations aux personnels intervenants sur le vol. Une fois que l’aéronef est là, chacun connait la tâche qu’il doit accomplir. En tant que chef de piste, une fois que les opérations commencent, je vérifie si les consignes ont été appliquées conformément au plan de chargement ou de déchargement.
Quelles sont les qualités que doit avoir un bon chef de piste ?
Un bon chef de piste doit être un bon manager parce qu’il a toute une équipe sous ses ordres, avoir le sens de la responsabilité parce que la responsabilité d’un chef de piste est énorme. La responsabilité est l’un des noyaux dans le traitement des vols. Il doit aussi avoir le sens de l’organisation, comprendre comment fonctionne les machines pour le chargement ou le déchargement, avoir à coordonner les manutentionnaires, réceptionner et livrer les bagages dans le temps reparti. Ensuite, il faut savoir
bien communiquer avec ses collaborateurs, avoir une connaissance approfondie dans le domaine de la sécurité et des règlements aéronautiques.
Bénéficiez-vous de formations pour monter en compétence dans votre domaine ? Si oui, citez quelques-unes.
Depuis que je suis ici, j’ai bénéficié de plusieurs formations comme l’initiation au métier de chef de piste, c’est le basic pour assumer cette responsabilité, ensuite en marchandises dangereuses, en gestion des personnes à mobilité réduite, en calage, arrimage et balisage, pour ne citer que ceux-ci.
Quel conseil donneriez-vous à ceux qui désirent suivre vos traces ?
Pour une personne qui souhaiterait être chef de piste, je lui conseillerai d’être courageux, aimer son travail, fournir assez de sacrifices pour son travail afin de réussir sa mission.
Votre dernier mot ?
Je remercie la direction générale de la SOGEAC qui ne ménage aucun effort pour la formation du personnel pour que notre aéroport soit compétitif à l’échelle internationale. Je remercie également tous les travailleurs et je demande à chacun de redoubler d’efforts afin que l’Aéroport International Ahmed Sékou Touré soit parmi les meilleurs du continent.
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« Parfois nous n’avons pas du tout d’information et c’est angoissant quand tu attends ton vol... »
Pour mieux vous servir et améliorer votre expérience au sein de notre aéroport, nous sommes à votre écoute. Nous avons posé des questions à une passagère qui est passée récemment par nos portes pour comprendre ce qu’il apprécie ou pas chez nous.
Bonjour, présentez-vous et parlez-nous brièvement de votre denier passage au sein de notre aéroport ?
Bonjour, je m’appelle Touré Maciré, mon dernier voyage date du 19 Avril 2024 au compte de la compagnie Royale Air Maroc, donc un voyage de nuit.
Comment a débuté votre voyage ? Aviez-vous visité notre site web pour obtenir une information spécifique ? si oui quelle en a été la finalité ?
Ce n’était pas mon premier voyage, donc je n’ai pas eu besoin de visiter le site web. Je passe fréquemment par notre aéroport alors j’ai ma petite idée du parcours déjà en place.
Comment trouvez-vous l’expérience sur notre parking ? Est-ce accessible ?
Quand j’arrive d’habitude, je suis toujours accompagnée de mes frères, donc on prend
moins d’une heure pour se dire aurevoir et emballer les valises. J’avoue c’est très accessible, surtout pour l’heure à laquelle j’ai fait mon dernier voyage il y avait des places disponibles sur le parking. On trouve des gens très proactifs, dès que tu arrives, ils t’aident à descendre tes bagages, ils t’accompagnent pour emballer tes valises, il n’y a aucun problème à signaler à ce niveau.
Passer par l’espace d’emballage avant d’accéder au terminal passager, que pensez-vous de cette position ?
Je ne trouve pas cela mal, c’est d’ailleurs très bien parce que tu n’auras pas à ranger tes affaires au comptoir d’enregistrement au cas où tu as des excédents. La mauvaise expérience à ce niveau c’est lorsqu’on demande le prix d’eau, même s’ils te disent en toute honnêtété ce que coûtent les frais d’emballage ! parfois c’est très gênant de le constater parce que tu es
entourée d’étrangers à qui ils transmettent une mauvaise image du pays. Cela est à revoir.
Qu’avez-vous à dire par rapport à nos agents d’enregistrement ?
Je n’ai jamais eu d’altercation avec eux. J’aime beaucoup voyager du côté des hublots alors je leur fais cette demande. Très souvent quand il y a de la place disponible, ils m’offrent immédiatement.
Par contre il y a de petits manquements : le petit sourire, l’empathie, prendre le temps de comprendre nos tracas, ces petits trucs banals qui ont une grande importance dans nos relations. Certains font leur premier voyage, alors c’est important que de bonnes prestations leur marquent toute leur vie et je pense que les agents d’enregistrement ont ce pouvoir.
Pouvez-vous nous décrire un peu la façon dont la police et les douanes ont procédé à votre
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contrôle ? Que pensez-vous de leur prestation ?
Habituellement, quand je finis mon enregistrement au comptoir, on m’oriente vers le contrôle douanes pour vérifier si seulement mes bagages n’ont pas été retenus pour la nature du contenu. Je m’y suis rendue, j’ai vérifié et j’ai justement vu mes bagages passer au scanner. Après j’ai suivi mon parcours et je suis arrivée au contrôle douanes des capitaux, à ce niveau, une autre douanière est venue m’interpeller pour aller vérifier à nouveau mes bagages, mais je lui ai dit que je l’avais déjà fait, elle a vraiment insisté et j’y suis allée quand même. J’ai remarqué que mes bagages étaient justement passés. C’était finalement une perte de temps pour moi et je n’ai pas apprécié cette gymnastique inutile. Et ils m’ont ensuite demandé : « tu as combien à déclarer ? Et je dis mon montant qui était en devise. Ils me réclament ensuite les francs guinéens que j’avais, je n’ai pas apprécié leur prestation alors je ne l’ai pas fait. Je pense ne pas être la seule à subir ce genre d’harcèlement, c’est honteux.
Au niveau de la Police Aux
frontières (PAF), ils sont très froids. Ils te demandent sèchement tes documents et ils te posent des questions comme s’ils sont obligés de faire leur boulot. Un peu de gentillesse quand même, Messieurs les policiers (rire).
Le passage au Poste d’Inspection Filtrage est obligatoire pour accéder à la salle d’enregistrement, qu’aviez-vous à dire de la prestation des agents de Police postés à ce niveau ? Êtes-vous rassuré du contrôle qui y est effectué ?
Ça va dans l’ensemble, c’est très rassurant. Pour ceux qui voyagent très souvent, ils le savent donc ils n’ont pas de problème. Ma suggestion à ce niveau est d’avoir peut-être plus de deux agents, parce que j’en trouve toujours deux. L’un derrière l’ordinateur et l’autre après le scanner pour vous demander de vérifier vos affaires si tout y est ou pour faire le contrôle physique si c’est nécessaire. Dans d’autres aéroports on a beaucoup plus d’agents parce qu’il faut qu’on vous oriente, comme je le dis tantôt, certains sont à leur premier voyage. Il faut leur expliquer comment ça
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fonctionne, ça peut améliorer l’expérience du passager et ça peut faire gagner du temps à tout le monde.
Que suggérez-vous pour passer un meilleur moment dans la salle d’embarquement avant votre vol ?
Déjà les dames qui sont au Restaurant qui se situe juste après le Duty Free ne sont pas du tout accueillantes. Elles sourissent à peine, on dirait qu’elles n’ont pas envie d’y être (rire).
Il faut aussi des écrans d’affichage dans la salle d’embarquement pour savoir si le vol a retardé, ou s’il est enfin arrivé, ou aussi qu’elle est l’heure de départ retenue après un retard. Parfois nous n’avons pas du tout d’information et
c’est angoissant quand tu attends ton vol. C’est vrai qu’il y a des annonces au micro, mais l’affichage serait aussi parfait. Il faut aussi un espace de distraction qui fera voyager un peu partout en Guinée depuis la salle d’embarquement. Je fais référence à la réalité virtuelle, ça serait très bénéfique d’attendre sans trop s’ennuyer.
Je ne comprends pas aussi la climatisation au sein de l’aéroport. J’ai l’impression qu’il fait tout le temps chaud et ce n’est pas très appréciable. J’aimerais avoir une climatisation bien présente et cela permet aux passagers d’être très à l’aise malgré le stress du voyage.
Aviez-vous utilisé notre wifi gratuit ? Comment vous le trouvez ?
Je ne l’ai jamais utilisé pratiquement, parce qu’à mon départ j’ai très souvent la connexion et à mon retour, j’essaye parfois mais en vain. Je n’ai jamais pu m’y connecter.
Si vous avez d’autres suggestions à nous faire, nous sommes preneurs !
l’aéroport sans uniforme. Je vous conseillerai peut-être d’attribuer des uniformes à tout le monde. A l’enregistrement je vois des dames qui sont bien habillées et on sait les identifier facilement, mais d’autres se promène tout le temps dans le terminal sans uniforme, on ne sait pas de quel service ou direction ils relèvent. Créez des uniformes et communiquezen au grand public pour savoir à qui s’adresser au besoin. J’apprécie aussi les agents qui travaillent sur le parking, ils portent tous un uniforme et ils sont facilement identifiables, ainsi que ceux qui travaillent juste avant l’enregistrement et qui ont pour tâche de vérifier les documents de voyage.
Une autre chose que je n’apprécie pas aussi et que je vous conseillerais de revoir, ce sont les odeurs bizarres dans notre aéroport. Investissez beaucoup dans les diffuseurs de bonnes odeurs pour qu’on sente une odeur apaisante dès qu’on y entre.
J’ai constaté qu’il y a des gens qui travaillent au sein de
Par ailleurs, je vois les travaux d’expansion qui évoluent à grands pas, j’ai hâte d’être dans le nouvel aéroport qui va naître. Je sais qu’il sera plus moderne et ça fera bon vivre. Toutes mes félicitations pour les différents efforts.
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Vous avez un témoignage à nous faire ? N’hésitez pas de nous contacter au numéro suivant : (+224) 629 00 52 59 ou par E-mail : info@sogeac-conakry.com N’oubliez surtout pas, on fera tout pour améliorer votre passage chez nous !
Disponible en version électronique sur toutes nos plateformes digitales et sur le site web : www.aeroportahmedsekoutoure.com