SOGEAG, la nouvelle ère qu’entraîne l’aviation civile guinéenne...
Le Président de la République visite nos chantiers
Le Général Mamadi DOMBOUYA, Président de la République, Chef Suprême des Armées, a effectué une visite inopinée le vendredi 11 juillet 2025 sur les différents chantiers de construction et de modernisation en cours à l’Aéroport International Ahmed Sékou Touré.
Certification de l’Aéroport International Ahmed Sékou Touré, où en sommes-nous ?
Depuis plusieurs années, l’Aéroport International Ahmed Sékou Touré a lancé son processus de certification auprès de l’Autorité Guinéenne de l’Aviation Civile (AGAC)...
Les opérations du Hajj de plus en plus structurées et appréciées…
Le 11 mai 2025, le premier convoi de pèlerins s’envolait vers la Mecque. A son bord 607 fidèles musulmans, prêts à accomplir leur devoir religieux...
Destination
Nous sommes allés à la découverte d’Abidjan, une ville accueillante et très électrique. Entre vies nocturnes, visite d’Assinie, maquis et gastronomie bien variée, notre voyageur vous fait vivre trois jours extraordinaires dans une ville que vous découvrirez autrement...
L’ENTRETIEN
« Nous avons achevé la rénovation de l’aéroport de Beyla afin d’augmenter sa capacité. La piste d’atterrissage a été étendue et asphaltée, portant sa longueur à un total de 1,9 kilomètre... »
Lancement de la Saison Touristique 2025-2026 à Nzérékoré
: une vision au service au service de la promotion de nos Régions
Depuis trois ans, nous portons, avec détermination, l’ambition de faire du tourisme un levier de transformation économique, sociale et territoriale pour la République de Guinée....
Le Mercredi 9 Juillet 2025, une date mémorable dans l’histoire de l’évolution de la SOGEAG et aussi pour l’aviation civile guinéenne. Par un décret présidentiel, la Société de Gestion et d’Exploitation des Aéroports de Guinée (SOGEAG) a remplacé la Société de Gestion et d’Exploitation de l’Aéroport de Conakry (SOGEAC). Nous n’avons pas à faire là qu’à un simple ajustement administratif et à une simple modification de nom, mais une mutation stratégique qui redéfinit la place et l’ambition de notre structure dans l’écosystème aéroportuaire national, sous-régional et international.
De sa création jusqu’en 2025, la SOGEAC était exclusivement centrée sur le développement de l’Aéroport International
ÉDITO
SOGEAG, la nouvelle ère qu’entraîne l’aviation civile guinéenne
Ahmed Sékou de Conakry qu’elle a su transformer au fil des années à travers des projets d’envergure. À présent, la mission de notre entreprise s’élargit à l’ensemble des aéroports et aérodromes de la Guinée. Cette évolution s’accompagne d’une nouvelle organisation juridique et financière qui nous confère plus d’autonomie, plus de responsabilités et, surtout, une capacité renforcée à piloter la modernisation et le développement du réseau aéroportuaire guinéen.
Est-ce le choix stratégique qui manquait à la Guinée ?
Cette décision présidentielle s’inscrit dans une vision de long terme : stimuler le trafic aérien, améliorer les échanges, renforcer la connectivité du pays et créer un écosystème propice à l’investissement. En devenant la SOGEAG, notre entreprise s’aligne sur les standards de
gouvernance et de gestion déjà expérimentés dans plusieurs pays de la sous-région, où la gestion centralisée a permis d’harmoniser les infrastructures, d’optimiser les ressources et d’améliorer la qualité des services offerts aux compagnies aériennes et aux passagers. Nous sommes convaincus que cette décision viendra également améliorer la gestion de nos aéroports et développer un plan national aéroportuaire pour le grand bien des usagers et des populations guinéennes, pour qui la mobilité aérienne est encore un handicap. Soit par manque d’infrastructures, ou pour le manque de main d’œuvre qualifiée. Rien n’empêchera une connectivité améliorée entre les villes et régions guinéennes lorsque la vision globale est déterminée et que les moyens sont mis en place pour y parvenir.
L’ambition commune de la Guinée
Le changement d’échelle proposé par le Président de la République, Général Mamadi Doumbouya, n’est pas uniquement celui d’une entreprise, mais celui d’un pays tout entier qui affirme sa volonté de faire de l’aviation civile un levier de croissance économique et d’ouverture sur le monde. Il nous appartient désormais, nous gestionnaires, collaborateurs, partenaires institutionnels et stratégiques de s’inscrire pleinement dans cette
dynamique et de contribuer, chacun, à bâtir des aéroports et aérodromes modernes, sûrs et compétitifs. Il est temps pour la Guinée d’être accessible de partout et ouverte au monde, nous sommes confiants que cette prise de décision n’est que le point de départ de cette aventure. Avec la SOGEAG, nous entrons dans une nouvelle ère, guidée par l’exigence, l’innovation et la responsabilité. Cette mutation stratégique sera au
cœur de nos actions dans les mois et années à venir, et à travers SOGEAG MAG nous ferons l’écho régulier de cette transformation. C’est ensemble, en fédérant nos énergies, que nous réussirons à hisser l’aviation civile guinéenne au rang des références régionales.
Par ailleurs, je tiens à vous remercier pour votre soutien indéfectible durant ces années passées ensemble. J’ai été appelé à de nouvelles fonctions par le Général Mamadi DOUMBOUYA, à qui je déclare toute ma gratitude pour la confiance portée en ma personne. Je ne serai pas présent pour les prochaines aventures que vous mènerez avec SOGEAG MAG, mais sachez que je vous porte à jamais dans mon cœur. Cette révolution nous l’avons entamé ensemble, je serai ravi de nous voir réussir ce pari avec beaucoup de déterminations.
Merci et très bonne aventure…
Photo d’illustration
Le Président de la République visite les chantiers de l’Aéroport
International Ahmed Sékou Touré
Le Général Mamadi
DOMBOUYA, Président de la République, Chef Suprême des Armées, a effectué une visite inopinée le vendredi 11 juillet 2025 sur les différents chantiers de construction et de modernisation en cours à l’Aéroport International Ahmed Sékou Touré. Au cours de cette visite, le Président de la République s’est renseigné sur l’état d’avancement des chantiers, plutôt satisfaisant et a aussi exigé à poursuivre le projet qui viendront renforcer la modernisation de l’Aéroport International Ahmed Sékou Touré. Accueilli par le Directeur Général de la SOGEAG M. Namory Camara, il a été rassuré sur
la nette progression de cette première phase qui s’élève à 95% d’exécution des travaux et dont la livraison est prévue en Septembre 2025. Namory CAMARA nous rassure en ces termes : « Ceci n’est que 10% du projet global de reconstruction et de modernisation en cours. Il y a encore beaucoup de travaux à entreprendre sur la plateforme, notamment la construction du prochain terminal passagers, d’une capacité d’accueil de trois millions de passagers par an, extensible à quatre millions avec quelques travaux supplémentaires ; les travaux de reprofilage de la piste, la construction d’autres ouvrages pour
améliorer le service de l’aéroport. L’ambition est gigantesque, le Président de la République a donné des instructions et nous sommes bien engagés à les exécuter pour le grand bien de nos usagers et collaborateurs. »
Des travaux d’envergure seront déclenchés après la remise officielle des premières infrastructures pour la suite du projet. Cette initiative vise à rehausser l’Aéroport International Ahmed Sékou Touré aux standards internationaux et renforcer le niveau de service offert.
Après avoir doté la Guinée d’une gouvernance aéroportuaire qui déterminera la vision stratégique des aéroports et aérodromes, le Président de la République compte révolutionner l’aviation civile guinéenne en investissant dans les infrastructures modernes de standards internationaux pour que la notion de Hub sous-régionale soit réaliste. Ce projet s’inscrit dans le Programme Simandou 2040 dans le pilier 3 (infrastructures, Transports et Technologie).
AviaDev Africa 2025 : La SOGEAG à Zanzibar pour discuter de l’avenir de l’aviation en Afrique
Du 11 au 13 Juin, plus de 400 acteurs du secteur de l’aviation venus de toute l’Afrique et d’ailleurs se sont réunis sur l’île aux épices de Zanzibar pour AviaDev Africa 2025, le principal forum du continent consacré au développement des routes aériennes et à la connectivité.
Le sommet de cette année a réuni un groupe diversifié de participants, parmi lesquels des compagnies aériennes, des aéroports, des offices de tourisme, des représentants gouvernementaux et des prestataires de services, tous engagés dans des discussions stratégiques dans un paysage aéronautique mondial en pleine évolution.
La SOGEAG s’est fait remarquer à travers l’intervention du Directeur Général, Namory Camara au panel de haut niveau axé sur l’évolution du rôle des aéroports en tant que pôles d’expérience. L’objectif était d’explorer la manière dont les aéroports africains génèrent de plus en plus de revenus non aéronautiques. Durant son speech, M. Camara a indiqué que la SOGEAG a enregistré une croissance de ses revenus commerciaux grâce à la modernisation de ses infrastructures et à des solutions de stationnement numérique (faisant référence au parking autos entièrement modernisé et automatisé).
Par ailleurs, il a présenté
les plans ambitieux de transformation de l’aéroport international Ahmed Sékou Touré qui vise à en faire une plateforme dynamique pour les voyageurs et le commerce, reflétant une tendance plus large des aéroports à évoluer au-delà de simples points de transit.
Avec une participation de 48 compagnies aériennes, la SOGEAG en a profité pour approfondir les discussions avec une dizaine de compagnies. Le Directeur Commercial et Marketing, Mamadou Saliou Sylla a rappelé que : « Les résultats des discussions ont été concluants pour la plupart. Nous avons eu l’assurance de la part des représentants de compagnies basées telles que Brussels Airlines, Emirates, Air France et ASKY sur une augmentation de leur fréquence pendant l’été, ce qui représente un challenge au niveau des opérations étant donné les travaux d’expansion en cours et les charges additionnellesdetravailpour nos équipes. Par ailleurs, le développement stratégique de lignes aériennes, basé sur les données, a également
occupéuneplaceimportante dans nos discussions. »
Ce sommet s’est tenu dans un contexte marqué par les défis majeurs auxquels le secteur aéronautique mondial sera confronté en 2025 et l’un des thèmes centraux de la conférence était l’impératif de collaboration pour améliorer la connectivité.
Pendant que l’Aéroport
International Ahmed Sékou Touré connait une forte croissance de son trafic, la participation active de la SOGEAG à cette rencontre majeure a permis de renouveler son engagement à façonner un écosystème aéronautique africain résilient, connecté et tourné vers l’avenir.
Forum, l’Aéroport International Ahmed Sékou Touré présent à la 73ème conférence de l’ACI
La 73ème conférence du Conseil International des Aéroports africaines (ACI) s’est tenue du 24 au 30 avril 2025 à Arusha en Tanzanie. Placée sous le thème : « naviguer vers un avenir plus vert : Exploiter l’aviation et le tourisme durables pour la prospérité économique », L’Aéroport International Ahmed Sékou
Touré a été représenté par une délégation composée de M. CISSE Oumar Lucas, directeur de Sécurité ; M. DIALLO Abdoulaye, directeur de Sûreté ; KALLO Alousseny Ousmane, directeur des Projets et des Systèmes d’Informatiques et de Mme NIANG Fatoumata, directrice du Qualité, Environnement et SGS.
cybersécurité, l’intégration de nouvelles technologies (telles que l’IA dans le processus de surveillance), la gestion des risques liés aux drones, pour ne citer que ceux-ci.
Plusieurs sujets ont été abordés durant la rencontre, à savoir : la prise de conscience régionale, la nécessité de la mise en place d’une approche commune des standards de sécurité et de sûreté, l’importance croissante de l’innovation, l’importance des opportunités de réseautage, la
Cette mission en Tanzanie a été très fructueuse comme nous le confie le directeur de Sécurité Monsieur CISSE Oumar Lucas : « Cette rencontre m’a permis de m’imprégner des meilleures pratiques internationales appliquées dans les aéroports, notamment : la digitalisation des
services, la gestion durable des infrastructures et l’amélioration continue de l’expérience passager. En m’ouvrant à des approches innovantes adoptées par d’autres aéroports, je peux désormais initier des propositions concrètes pour accélérer la transformation digitale de notre aéroport, renforcer la sûreté aéroportuaire par des technologies de pointe, et inscrire durablement la SOGEAG dans une dynamique d’excellence opérationnelle. »
C’est le moment idéal pour les aéroports de s’illustrer
à travers les réalisations accumulées au cours d’une période précise. Ainsi, l’Aéroport International Ahmed Sékou Touré compte s’illustrer lors des prochaines rencontres à travers des actions concrètes, comme : l’obtention du niveau supérieur de la certification Airport Carbon Accréditation (ACA) ; la mise en œuvre d’un plan d’amélioration de la qualité du service axé sur la fluidité du parcours passagers ; l’introduction des solutions numériques (comme le self check-in) et par la modernisation des infrastructures. Lors des prochaines
rencontres, les représentants de la SOGEAG comptent s’illustrer à travers la présentation des retours d’expérience concrètes sur les projets en cours, notamment en lien avec la modernisation des installations et les partenariats stratégiques en matière de technologie, d’innovation de sécurité, de sûreté, de développement durable et de qualité de service. En jouant un rôle plus actif dans les réseaux professionnels africains de gestion aéroportuaire afin de partager sa vision et contribuer à l’émergence d’un hub sous-régional fort.
Certification de l’Aéroport International Ahmed Sékou Touré, où en sommes-nous ?
Depuis plusieurs années, l’Aéroport
International Ahmed Sékou Touré a lancé son processus de certification auprès de l’Autorité
Guinéenne de l’Aviation Civile (AGAC). Ce processus consiste à évaluer de façon rigoureuse les infrastructures, les équipements, les procédures d’exploitation et de gestion de la sécurité au sein de notre aéroport. Cette évaluation qui s’étend sur plusieurs étapes doit aboutir à l’obtention d’un certificat d’aérodrome qui est un gage de sécurité pour les compagnies aériennes ainsi que les passagers, contribuant à la crédibilité et à la fiabilité de l’aéroport.
La Direction Qualité : Environnement, SGS et SMS, à sa tête Mme KAMARA
Fatoumata Niang est en charge de la mise en œuvre de ce processus et nous explique comment ils s’en sont pris : « Cette démarche de certification entamée par notreaéroportviseàgarantir la sécurité des opérations aériennesenconformitéavec les normes internationales et nationales. Nous avons suivi plusieurs étapes à
savoir : l’expression d’intérêt qui consiste à manifester auprès de l’AGAC, l’intérêt de certifier notre aéroport ; ensuitelademandeformelle, où nous soumettons auprès de la même autorité le formulaire dument rempli, avec deux exemplaires du manuel d’aérodrome et ses annexes ainsi que le certificat de conformité environnementale, les preuves de paiement des frais de certification. La conformité de l’aérodrome est évaluée par des inspections techniques de l’infrastructure, des surfaces de limitation d’obstacles (OLS), des aides visuelles et de l’équipement d’aérodrome à l’usage des avions ; il y a également la vérification sur site : où l’AGAC effectue une visite sur site afin de s’assurer de la mise en œuvre effective du manuel et ses procédures associées conformément aux exigences nationales et internationales ainsi que l’efficacité de son système de gestion de la sécurité
dans son ensemble ; puis vient la délivrance du certificat d’aérodrome qui est assujettie au respect des normes sécuritaires de nos installations, de nos équipements et respect de la mise en œuvre du manuel d’aérodrome conformément aux exigences de règlements aéronautiques (RAGs) ; la dernière étape consiste à la publication du certificat dans l’Aeronautical Information Publication (API), rendant ainsi l’information officielle et accessibles à tous les partisans du secteur de l’aviation. »
L’Aéroport International Ahmed Sékou Touré est actuellement à la troisième étape menant à la certification. Au mois de Juin dernier, une visite sur site a été effectuée par les inspecteurs de l’AGAC en collaboration avec les experts de la sous-région, d’où un rapport d’audit a été réalisé suite auquel un plan d’actions a été soumis à l’AGAC pour une approbation. L’Aéroport International Ahmed Sékou Touré est donc en attente de son certificat.
Il est important de préciser qu’il est bien plus facile d’obtenir un certificat d’aérodrome que de le maintenir. L’Aéroport International Ahmed Sékou Touré sera donc dans un processus constant de perfectionnement à partir du moment où le certificat est acquis. L’importance d’obtenir un certificat d’aérodrome réside dans la conformité aux exigences de sécurité ; dans la capacité de maintenir les exigences d’exploitation sur l’aérodrome ; d’assurer la sécurité des aéronefs, des passagers et du personnel navigant ; de diminuer les risques associés
aux opérations aériennes et de rassurer les compagnies aériennes que l’Aéroport International Ahmed Sékou Touré répond aux normes nationales et internationales. Ceci est le défi à relever dans les prochains mois et années à venir et la SOGEAG est bien confiante quant à l’atteinte de ces objectifs. Cette démarche prépare également la Société de Gestion et d’Exploitation des Aéroports de Guinée à reprendre le processus de certification pour les prochains aéroports et aérodromes guinéens dont il aura la charge de gérer.
Renforcement des compétences, la SOGEAG mise sur formation continue
Disposer d’un personnel compétent et efficace représente un défi majeur pour la direction des ressources humaines de la SOGEAG, objectif assigné par la Direction Générale.
C’est dans ce cadre qu’un renforcement de capacités se fait tous les ans à l’attention des employés. Au premier semestre 2025, plusieurs
actions de formation ont été menées, soit 11 sessions de formation exécutées par le département en charge de la formation.
Ces sessions de formation incluent entre autres, des cours en ORAT Training, Achats durables, arrimage/ sanglage, Fret/palettisation, Ramp opération récurrente, Techniques sur les systèmes de détection par rayon
X-Rapiscan, l’initiation en anglais, pour n’en nommer que quelques-unes.
Ces formations, organisées en interne ou à l’extérieur, sont dispensées aux employés de la SOGEAG dans le but de renforcer leurs capacités à assumer avec professionnalisme leurs postes et accroître le rendement de
l’aéroport International Ahmed Sékou Touré et concernent également les services administratifs et opérationnels, tels que : l’escale ; le fret ; le passage qui est toujours en contact direct avec les voyageurs ; le litige bagage ; la centrale électrique ; le service balisage pour ne citer que ceux-ci.
Le département formation de la SOGEAG se fixe chaque année un objectif très ambitieux en termes de formations à réaliser, il
est donc prévu d’organiser au moins 54 programmes de formations pour l’année 2025, dont 17 réalisés lors des 4 premiers mois écoulés, ce qui représente un taux d’exécution de 32%.
Le but est d’intensifier ces initiatives de formations pour : maintenir les certificats à jour concernant les formations professionnelles et réglementaires ; être en adéquation avec les normes de sûreté et de sécurité édictée par l’OACI ; améliorer la préservation du niveau de
compétence des employés.
Plus les formations sont dispensées, mieux la compétence des employés est renforcée et les actions opérationnelles sont satisfaisantes. Nous y reviendrons dans nos prochaines éditions pour évaluer le niveau de réalisation des séances de formation et comprendre le niveau de satisfaction de la clientèle à l’Aéroport International Ahmed Sékou Touré
Les opérations du Hajj de plus en plus structurées et appréciées…
Le 11 mai 2025, le premier convoi de pèlerins s’envolait vers la Mecque. A son bord 342 fidèles musulmans, prêts à accomplir leur devoir religieux. Ce départ marquait ainsi le début d’une série de vols parfaitement coordonnés, grâce à la commission d’organisation mise en place par la SOGEAG (Société de
Gestion et d’Exploitation des Aéroports de Guinée), une organisation structurée et expérimentée en la matière. Forte de plusieurs années d’expérience, le comité de pilotage des opérations du Hajj a su innover au fil des années et gagner surtout la confiance des autorités, tant au sein de l’aéroport qu’auprès du Secrétariat Général des
Affaires Religieuses (SGAR) : « En 2022, nous avions une gestion de 4.000 pèlerins guinéens. Cela paraissait normal et adapté à notre réalitéd’alors.Maisgrâceaux effortsduSecrétariatGénéral des Affaires Religieuses, l’Arabie Saoudite a offert des places supplémentaires à la Guinée, ce qui nous rapproche vers une gestion de 10.000 passagers par an, une prouesse que nous saluons d’ailleurs. Mais cela n’est pas resté inaperçu car nous nous sommes retrouvés avec un effectif plus important et donc des exigences plus élevées en termes de logistique et de configuration. » M. Mohamed Doudou SYLLA, Président du comité Hajj SOGEAG
Des opérations rigoureusement planifiées à chaque étape
Pour assurer cette montée en charge, un comité de gestion a été mis en place par la SOGEAG composé d’un président, des vice-présidents, des directeurs opérationnels et de plusieurs membres
qui exécutent les tâches conformément au schéma établi : « Nous avons établi des plans de travail adaptés à chaque étape du déroulement des opérations du Hajj, soit au départ de Conakry ou à l’arrivée. À chaque niveau, une procédure à respecter et des mesures spécifiques prises pour améliorer l’expérience des pèlerins. Les opérations se tiennent à l’aérogare de voisinage où les pèlerins sont accueillis dans les bus en provenance du point de ralliementchoisiparleSGAR. Unefoissurplaceàl’aéroport, nous les accueillons et nous les installons dans le hall aménagé à cet effet, les hommes et les femmes sont dans des compartiments bien distincts. Ils restent sur place pendant que les opérations d’enregistrement se poursuivent jusqu’au moment de l’embarquement où nous sollicitons l’aide de chacun pour non seulement les assister à rejoindre leur siège et ranger les bagages.
» M. Oumar Lucas CISSE, Vice-président
embarquement et départ ensuite. L’édition 2025 a été marquée par une fluidité dans les opérations, sans incident majeur, permettant le départ de 33 vols transportant près de 10.000 pèlerins vers la Mecque. Cette année, la compagnie Ethiopian Airlines a été choisie pour transporter les pèlerins guinéens.
Un retour en Guinée satisfaisant et bien encadré par les autorités
Après avoir réalisé leur
pèlerinage, les fidèles musulmans ont rejoint Conakry par plusieurs convois à partir du Samedi 14 Juin 2025. En présence du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, du Ministre des Transports, du Ministre Secrétaire Général des Affaires Religieuses (SGAR) et des autorités aéroportuaires, le vol en provenance de la Mecque a été réceptionné, annonçant ainsi le retour des pèlerins plus que satisfaits des efforts déployés par le gouvernement guinéen dans
Chaque volet opérationnel est représenté, ce qui a fluidifié les activités de traitement de vol : accueil, enregistrement, chargement de l’aéronef ou
le cadre de l’organisation de ce pèlerinage. Un dispositif était visible sur le parcours du passager à l’arrivée. Un schéma d’accueil simple et bien structuré a été mis en place et permettait aux pèlerins de sortir en toute sécurité pour rejoindre le grand parking où leur famille leur attendait : « J’étais dans la commission de sécurité et nous étions en charge de gérer l’accueil des pèlerins pour les orienter vers le Parking autos où ils étaient reçus par leur famille.
Au même moment, nous leur communiquons le
programme pour récupérer les bagages qui étaient traités entre-temps par les manutentionnaires. Tous les bagages étaient laissés à bord de l’aéronef pour une réconciliation et planification delalivraisonquisedéroulait à l’aérogare de voisinage.
» Bilal CAMARA, Membre comité Hajj SOGEAG
Les efforts consentis ont permis d’assurer un pèlerinage fluide et globalement satisfaisant. Néanmoins, quelques plaintes ont été enregistrées concernant des bagages ouverts ou désorganisés. Ces
incidents, liés aux contrôles de sûreté à l’aéroport de départ en Arabie Saoudite, ont été pris en compte pour d’éventuels ajustements futurs.
A l’issue de l’opération, la Direction Générale de la SOGEAG a félicité et honoré l’ensemble du comité ainsi que les collaborateurs ayant contribué à cette réussite. Le Hajj 2025 s’inscrit ainsi comme une étape de consolidation, démontrant la capacité des équipes à anticiper, innover et s’adapter à une gestion de plus en plus complexe.
Hygiène, Santé, Environnement : une priorité pour l’aéroport...
Dans un environnement où la performance d’un aéroport ne se juge plus uniquement à ses infrastructures ou à son efficacité opérationnelle, la santé au travail, l’hygiène et la protection de l’environnement sont des actions incontournables pour le développement durable.
Soucieuse de cette réalité, la Société de Gestion et d’Exploitation des Aéroports de Guinée (SOGEAG) a franchi une nouvelle étape en mettant en place un comité en charge de la Santé, à l’Hygiène au travail, sous la supervision de la Direction Qualité, Système de Gestion de la Sécurité (SGS) et du Système de Management de l’Environnement (SME).
Une structure engagée et déjà opérationnelle
Cette équipe est constituée des représentants de plusieurs services clés de la SOGEAG, notamment : les opérations, les services techniques, les ressources humaines, pour ne citer que ceux-ci. Il a pour mission de
réfléchir, proposer et suivre des actions concrètes mises en place autour de trois axes majeurs :
- La santé et la sécurité au travail : prévenir les risques et garantir un environnement professionnel sain sur la plateforme aéroportuaire.
- L’hygiène en milieu aéroportuaire : instaurer des normes et bonnes pratiques d’hygiène adaptées à l’activité professionnelle et aéroportuaire, tant pour le personnel, collaborateurs et que pour les usagers.
- La gestion environnementale : adopter les pratiques responsables en matière de consommation d’énergie, de gestion des déchets, de déversement de matière liquide sur le tarmac.
Les premières orientations majeures sont déjà visibles et s’articulent autour du renforcement de capacités des membres du comité, l’identification des risques liés aux accidents de travail, l’implication du comité dans les procédures de choix des EPI, l’identification des points de rencontre en cas d’incident.
À travers cette initiative, la SOGEAG réaffirme son engagement à bâtir une culture d’entreprise responsable et durable, en phase avec les exigences du secteur aérien et les attentes sociétales. Chaque collaborateur, chaque service, chaque geste compte.
Une sensibilisation continue…
Sachant qu’une démarche de qualité ne peut se construire en peu de temps, nous vous retrouverons très souvent au même endroit et à la même rubrique pour aborder plusieurs questions autour de cette thématique.
À Très bientôt…
Aéroport international Ahmed Sékou Touré : analyse comparative de l’évolution du trafic (De Janvier à Juin)
Abidjan, trois jours festifs
Nous sommes allés à la découverte d’Abidjan, une ville accueillante et très électrique. Entre vies nocturnes, visite d’Assinie, maquis et gastronomie bien variée, notre voyageur vous fait vivre trois jours extraordinaires dans une ville que vous découvrirez autrement.
Départ à l’Aéroport
International Ahmed Sékou Touré, c’est la haute saison alors il y a de l’affluence dans le terminal pour ce vol de 10H. On m’oriente vers le comptoir d’enregistrement N°9 où je fais mes formalités avec bienveillance. Un tour rapide vers les Services des Douanes pour me rassurer du passage de mes bagages. Puis vient le passage au Poste d’Inspection Filtrage : contrôles fluides, gestes sûrs, passage
rassurant au portique de sécurité. Le temps de prendre un café chaud au Paradiso, je profite également de surfer un moment puis retentit l’annonce : « les passagers du vol HF755 à destination d’Abidjan sont priés de se présenter à la porte 2 pour un embarquement immédiat. » Le voyage prend ainsi son élan.
Nous sommes dans les airs depuis un moment, puis on
nous annonce l’atterrissage vers l’Aéroport International Félix Houphouët-Boigny
Tout se déroule parfaitement bien et nous voici au contrôle des passeports, bagages qui arrivent sans traîner et enfin AKWABA en Côte d’Ivoire.
Jour 1 - Abidjan est doux !
À peine sorti de l’aéroport, la route se déroule vers Port-Bouët, puis le taxi accélère avec assurance.
Photo d’illustration (Mayeul Akpovi)
Abidjan est une ville qui marche à un rythme incroyable : au Plateau on y voit des tours qui se dressent dans la ville comme des piquets ambitieux ; Treichville se réveille en couleurs, étals de fruits, tissus wax par ci ; parfums d’épices et attiéké par là. Une fois à destination, j’ai posé les affaires et je suis allé à la découverte de la ville. Déjeuner en terrasse, version maquis d’Abidjan : garba au thon, attiéké très fin, piment qui réveille les papilles avec un bissap bien glacé pour tempérer. Le serveur me glisse ceci avec un sourire : « bienvenue à Abidjan vieux-père. » La bouche pleine d’alocos, je hoche la tête en acquiesçant tout en lui rendant le sourire.
Chaque bouchée était une sensation unique et une satisfaction d’être dans cette ville bouillante de vie.
En fin de journée, j’ai fait un détour au plateau, qui est connu de zone administrative et d’affaires à Abidjan : on y constate des façades miroitantes, passages piétons à l’européenne, point de départ des bus express, un cadre assez bien rangé dans l’ensemble. Les gratte-ciels ne sauraient passer inaperçus car la plupart des institutions
financières du pays y sont représentées, c’est vraiment une partie centrale de la vie économique et politique de la Côte d’Ivoire.
La nuit, Abidjan change de tempo et j’ai cru en l’adage : « tous les chats sont gris. » C’était comme la même scène qui se reproduisait dans toutes les zones où je suis passé : les musiques coupé-décalé, zouglou, les DJs savent tellement lire les âmes des ambianceurs que nous sommes qu’on s’est enjaillé toute la nuit. L’hospitalité des ivoiriens est tellement réaliste au point de me sentir immédiatement de la maison.
J’enchaine l’ambiance de nuit et je ne rentre qu’au petit matin à mon appartement.
Jour 2 - À la découverte d’Assinie, cette destination prisée d’Afrique
Au petit matin, je commande très vite mon taxi pour me rendre à Assinie. C’est plutôt une route moderne avec des signalisations nettes ; l’infrastructure routière en Côte d’Ivoire est rassurante. C’était carrément un autre voyage d’Abidjan à Assinie, mais ça en valait la peine. À mesure qu’on se rapprochait, l’air prenait cette densité saline qui annonce l’océan
vers la destination finale.
Assinie est un long soupir de plages blondes et de filaos. À peine arrivé, j’ai été ébloui par la qualité du sable, très fin et des cocotiers bien alignés. Le cadre est paisible, mais je m’y suis rendu pour respirer, goûter, regarder et profiter de chaque instant.
Nous avons pris le petit-déjeuner les pieds étendus sur le sable : poison braisé, accompagné d’allocos, sauce verte comme marinade. J’ai savouré chaque bouchée car il a été braisé avec du charbon de bois, ce qui le confère une saveur assez
particulière.
Nous avons écouté quelques musiques tout en bavardant un peu, puis nous décidons de faire une balade en pirogue. On se lance à la découverte de la plage, des noix de coco à la main avec une paille, c’était tellement surréaliste qu’on s’est fait quelques cliqués de photos pour immortaliser le moment. Chaque instant passé à Assinie était essentiel, il fallait ainsi en profiter au maximum. J’y ai passé une journée incroyable et j’ai enrichi mon carnet d’adresse pour mes prochaines visites à Abidjan.
Au retour, la route déroule ses kilomètres avec la même fluidité, les péages s’enchaînent, bien tenus, éclairés ; on apprécie ce sentiment de sécurité et de prévisibilité qui fait, aussi, la qualité d’un séjour.
Dès mon retour à Abidjan, je fais une virée à la zone 4, précisément à Marcory : en terrasse animée pour un bon plat de Kedjenou de poulet avec sauce graine. Une bonne musique de jazz en fond sonore pour accélérer la digestion.
Jour3–Lesderniersinstants
avant le retour
Me voici déjà au troisième jour de mon séjour à Abidjan, je retourne dans l’après-midi alors j’ai décidé de faire un tour au marché de Treichville pour quelques achats à ramener à Conakry. C’est un grand marché où on y trouve tout et au goût de chacun : épices, pagnes aux motifs africains, l’atiéké, sculptures faites à la main. Dans cette effervescence, il y avait comme un parfum d’au revoir : choisir les souvenir à ramener, c’était aussi emporter un bout de ce pays dans mes valises. Je fis quelques achats que je devais ramener à la famille et aux
amis à Conakry.
A midi, place à un dernier festin dans un maquis. La table se couvrit rapidement d’une palette de couleurs et d’odeurs : foutou banane accompagné de sauce graine, poisson braisé nappé d’une marinade épicée, alloco bien chaud et bien sûr un verre bien frais de bissap pour adoucir le tout.
Chaque bouchée rappelait la générosité et la chaleur de la Côte d’Ivoire, comme si ce dernier repas voulait graver à jamais ce voyage si agréable.
Enfin, il fût temps de rejoindre l’aéroport. Mon Yango traversa très vite les grands
carrefours en direction de l’Aéroport International Felix Houphouët Boigny, les formalités se déroulèrent dans une atmosphère calme. Un dernier coup d’œil vers le Duty free, un dernier message envoyé aux proches avant d’embarquer. Le décollage eut des allures de page qui se tourne. Par le hublot, les lumières d’Abidjan scintillaient, s’éloignant peu à peu de cette ville que j’ai chéri en ci-peu de jours. Direction Conakry, avec dans les bagages des souvenirs, des saveurs et de sensations qui, elles, ne s’envoleront jamais.
« Nous avons achevé la rénovation de l’aéroport de Beyla afin d’augmenter sa capacité. La piste d’atterrissage a été
étendue
et asphaltée, portant sa longueur à un total de 1,9
kilomètre... »
M. Karamo SY SAVANE, Responsable des Opérations basé à Conakry chez Rio Tinto SimFer se confie à nous par rapport au volet aérien de leur entreprise. Accueil du personnel, confort, connectivité vers le site minier, tout est bien pensé et organisé pour la bonne marche des opérations de l’entreprise. Un grand projet d’agrandissement de l’aéroport de Beyla est aussi en cours.
Bonjour, présentez-vous et parlez-nous de la structure en charge du volet aérien de votre entreprise.
Bonjour, je suis
Karamo SY SAVANE, Responsable des Opérations basé à Conakry chez Rio Tinto SimFer. Je suis en charge de la coordination de toutes les activités logistiques, incluant le volet aérien. Chez Rio Tinto SimFer, la gestion des déplacements aériens est assurée par
une équipe spécialisée au sein du département des opérations, appelée Voyages & Hébergement. Cette équipe, composée de 15 collaborateurs, est responsable de l’organisation des vols domestiques et internationaux pour nos employés et nos visiteurs. Pour les vols domestiques, nous disposons d’un contrat avec un prestataire aérien, Sahel Aviation pour assurer la liaison régulière entre Conakry et Beyla, essentielle au bon déroulement du projet Simandou. Concernant les vols internationaux, notre équipe s’occupe des formalités de visa, de l’accueil à l’aéroport, ainsi que d’autres services logistiques pour garantir un voyage fluide et sécurisé à notre personnel.
Vous disposez d’une flotte aérienne qui opère à l’Aéroport International
Ahmed Sékou Touré, dites-nous plus sur sa composition et son mode de fonctionnement.
Rio Tinto SimFer collabore avec Sahel Aviation, qui met à notre disposition deux appareils pour assurer la liaison entre Conakry et Beyla :
- Un Embraer ERJ-145 de 50 places - Un Beechcraft 1900 de 15 places. Ces avions sont exclusivement utilisés pour le transport du personnel impliqué dans le projet Simandou. Les vols sont planifiés selon les besoins opérationnels, avec une coordination étroite entre notre équipe logistique et le prestataire.
Quelles destinations couvrez-vous à partir de l’escale de Conakry ?
Nos vols domestiques sont principalement orientés vers :
• Beyla, notre destination principale, où se trouve l’aéroport géré par Rio Tinto SimFer.
• Parfois, nous desservons également Nzérékoré lorsque l’aéroport de Beyla est temporairement indisponible en cas de maintenance ou travaux.
Décrivez les profils de vos passagers : âge, profession, nationalité et destinations favorites ?
Nos passagers sont issus de diverses nationalités, avec une tranche d’âge allant de 21 ans à plus. Les mineurs ne sont pas autorisés sur nos vols sauf pour des cas d’urgences, et doivent toujours être accompagnés d’un adulte.
Les profils professionnels sont exclusivement liés au projet Simandou : ingénieurs, techniciens, cadres, consultants, etc. La destination principale reste la liaison entre Conakry et Beyla.
Quelles sont vos ambitions futures en termes de
développement de routes et de flotte ?
Nous avons achevé la rénovation de l’aéroport de Beyla afin d’augmenter sa capacité. La piste d’atterrissage a été étendue et asphaltée, portant sa longueur à un total de 1,9 kilomètre.
Ces travaux de rénovation permettent à l’aéroport de répondre aux normes internationales les plus strictes en matière d’aviation civile. Un vaste système
de drainage des eaux a été installé, ainsi que des conduits et des fondations pour l’éclairage au sol de l’aérodrome et des systèmes automatisés d’observation météorologique. Les dernières étapes, qui comprennent un nouveau terminal, l’avionique, les installations électriques et l’éclairage, devraient être achevées d’ici le quatrième trimestre 2025.
Cette initiative vise à permettre l’exploitation d’avions plus grands afin de répondre à la croissance de nos activités. À terme, cela nous permettra d’optimiser les fréquences des vols et d’améliorer la flexibilité de notre logistique aérienne. L’aéroport de Beyla peut accueillir plus de 45 000 passagers par an et contribue à améliorer la liaison entre Beyla et d’autres régions de Guinée, créant ainsi d’importantes opportunités économiques pour la préfecture.
Peut-on s’attendre à une augmentation du flux de passagers et de mouvements d’avions dans les prochains mois ? Si oui, est-ce que les avancées du projet Simandou sont les raisons ?
Absolument. Alors que nous étions limités à un volume de 200 à 250 passagers par semaine, les travaux de l’aéroport de Beyla et l’introduction d’un avion de plus grande capacité nous permettront à court terme de transporter jusqu’à 1 000 passagers par semaine, selon les besoins. Cette montée en puissance est directement liée à l’accélération du projet Simandou.
L’Aéroport International Ahmed Sékou Touré est en modernisation et le projet de construction d’une aviation générale est presqu’à terme, en quoi cela viendra révolutionner vos opérations sur la plateforme ?
La modernisation de l’Aéroport International Ahmed Sékou Touré, notamment avec l’achèvement imminent du terminal d’aviation générale, représente une avancée majeure pour nos opérations. Elle aura un impact direct et positif sur plusieurs aspects. Cela comprend notamment une réduction significative des temps de transit pour nos employés internationaux, grâce à des procédures d’arrivée et de départ plus
efficaces et centralisées. Nous nous réjouissons également de l’amélioration du confort et de l’expérience des passagers, ce qui permettra aux équipes de Rio Tinto SimFer de bénéficier d’un environnement répondant aux normes internationales. Cela renforcera également l’image de la Guinée en tant que plaque tournante logistique moderne et efficace, ce qui est essentiel pour des
projets d’envergure tels que Simandou. Dans l’ensemble, cette infrastructure améliorera considérablement notre efficacité opérationnelle tout en renforçant l’attractivité du pays.
Quelles sont vos rapports avec la SOGEAG, gestionnaire des Aéroports de Guinée ?
Nos rapports avec la
SOGEAG sont fondés sur une collaboration institutionnelle et opérationnelle. En tant qu’acteur majeur du développement économique en Guinée, notamment à travers le projet Simandou, nous reconnaissons l’importance stratégique des infrastructures aéroportuaires dans la fluidité des déplacements, la logistique et l’accueil de nos partenaires nationaux et internationaux.
Nous entretenons un dialogue régulier avec la SOGEAG afin de coordonner certains aspects liés à l’accueil de nos délégations, à la gestion des flux de communication lors d’événements majeurs, et à la mise en œuvre de standards de qualité en matière d’image et de sécurité.
Quel est votre avis sur les avancées de l’Aéroport
International Ahmed Sékou Touré ?
Les avancées récentes de l’Aéroport International Ahmed Sékou Touré sont très encourageantes et témoignent d’une volonté claire de moderniser les infrastructures stratégiques du pays. Le projet de rénovation et d’extension marque un tournant décisif pour le transport aérien en Guinée. Ces avancées contribuent non seulement à améliorer l’image internationale de la Guinée, mais soutiennent également des projets majeurs tels que Simandou en facilitant la mobilité des partenaires et des investisseurs. C’est un signal fort envoyé aux acteurs économiques et un levier important pour le développement du tourisme et du commerce.
Votre mot de la fin ?
En tant que responsable des opérations à Conakry pour le projet Simandou, mon rôle consiste à garantir la fluidité et la rigueur de toutes les activités logistiques et administratives en lien avec la capitale. Dans ce cadre, la collaboration avec la SOGEAG, gestionnaire des Aéroports de Guinée, est essentielle. Elle nous permet d’assurer un accueil efficace de nos partenaires, une gestion optimisée des flux de personnel et de matériel, et une coordination sécurisée des déplacements stratégiques. Cette synergie opérationnelle, fondée sur la confiance et la réactivité, contribue directement à la performance globale du projet. Nous restons pleinement engagés à maintenir ce niveau d’exigence pour accompagner la montée en puissance des opérations dans les meilleures conditions.
« Nous espérons doubler la capacité de traitement des marchandises tant à l’importation qu’à l’exportation… »
LeserviceFretdansunaéroportdésignel’ensembledesactivitésliéesautransportdemarchandises par voie aérienne. Il englobe la gestion des infrastructures, les opérations de chargement et déchargement, ainsi que les formalités douanières et de sécurité associées au fret aérien. C’est donc un pilier incontournable dans pour le commerce international dans le fonctionnement d’un aéroport. Dans cette série d’immersion, nous sommes allés à la rencontre de M. BAH, Chef Service Adjoint du Fret qui nous fait découvrir cet environnement très utile pour notre aéroport.
Bonjour, présentez-vous s’il vous plait.
Bonjour, je m’appelle
Mamadou Boussouriou BAH, je suis Chef Service Adjoint du Fret à la SOGEAG. Je travaille dans un univers un peu complexe à comprendre à cause de son caractère assez spécial. Mais pour l’expliquer de façon rapide au grand public, je dirai que c’est le mécanisme qui implique le transport de marchandises par avion,
d’un aéroport à un autre. Il s’agit d’un mode de transport rapide et efficace, souvent privilégié pour les envois urgents, les produits de grande valeur ou les denrées périssables nécessitant une livraison rapide. Ces activités sont règlementées par des accords IATA (Association Internationale du Transport Aérien) et des conventions internationales.
Comment fonctionne votre service fret ?
Le fonctionnement du service fret de l’Aéroport International Ahmed Sékou Touré est régi comme tel : nous avons une Cheffe Service qui gère la partie administrative, elle a le pouvoir de signature des dossiers relevant du service et est le premier manager, suivi de son adjoint que je suis, qui traite le volet opérationnel. Nous disposons d’un superviseur principal qui a sous son autorité une équipe de cinq (05) superviseurs qui sont en charge de la mise en œuvre de la procédure opérationnelle. Pour cela, ils ont sous leur responsabilité une équipe polyvalente composée des magasiniers caristes, d’agents exports et des manutentionnaires.
En plus, nous avons les agents administratifs chargés de faire les notifications d’arrivées de colis aux clients ainsi que l’émission et le suivi de toutes les factures. Voici comment fonctionne notre service de l’administration
aux opérations.
Vous travaillez avec les services de Douanes, Police et compagnies aériennes. Quels sont leurs rôles ?
Nous travaillons avec d’autres services et collaborateurs, où chacun donne du sien pour la bonne marche des opérations au sein de l’Aéroport International Ahmed Sékou Touré. En premier lieu, les services Douanes, en charge des opérations douanières aéroportuaires qui s’occupent de contrôler les personnes et les marchandises qui entrent et sortent du pays, assurant ainsi la sécurité, la sûreté et la conformité aux lois et règlementations en vigueur. Les agents des Douanes sont formés pour détecter et lutter contre le trafic de drogues, d’armes, de contrefaçons et d’autres marchandises illégales, facilitant ainsi les échanges commerciaux en simplifiant les procédures douanières et collecte les droits de douane ainsi que les taxes sur les marchandises importées contribuant aux développements des recettes de l’État.
La Police de l’aéroport quant à elle a plusieurs rôles clés, allant de la sécurité des
passagers et des biens, à la gestion des flux migratoires et à la lutte contre la criminalité. La Police aérienne au fret est en charge du contrôle des activités et de la surveillance de la sécurité du fret transporté par voie aérienne, ainsi que le contrôle des médicaments, marchandises prohibées, la drogue etc.
Les compagnies aériennes avec qui nous travaillons en étroite collaboration jouent un rôle essentiel dans l’économie mondiale, à travers la connectivité internationale et le développement du tourisme en assurant le transport de passagers et de marchandises par voie aérienne. Elles ont un impact significatif sur le commerce et le développement économique.
Elles transportent des marchandises, les produits et denrées périssables de façon rapide et efficace, soutenant la chaîne d’approvisionnement en générant des revenus aéroportuaires.
Quelles sont les étapes d’exportation et importation mises en place dans notre aéroport ?
d’exportation et d’importation à l’image des autres aéroports et cela se matérialise comme suit.
A l’exportation : lorsque les transitaires ou clients ramènent les colis à exporter, les services de Douanes font une visite au niveau de la zone d’empotage puis émettent une
fiche. Cette fiche sert à l’agent d’exportation fret de procéder au pesage des colis étiquetés en présence du transitaire ou client et le représentant de la compagnie. Après la pesée, la fiche et le ticket sont remis aux concernés et le colis est transmis au rayon RX contrôlé par un agent des
A l’aéroport International nous avons un processus
Douanes placé dans la zone de sûreté sécurisée, avant le chargement dans les ULD (Unit Load Devices), palettes ou conteneurs et vrac. Après avoir déposé le pré-manifeste par la compagnie, nous faisons le chargement des colis sur les palettes ou dans les conteneurs
et faire une contre-pesée avant d’amener à l’escale pour l’embarquement dans l’aéronef.
A l’importation : quand le superviseur reçoit la cargaison d’une compagnie aérienne accompagnée de ses documents (manifeste et LTA) par l’escale ou service
des opérations de l’aéroport, il procède à la reconnaissance des palettes et ou conteneurs, vérifier la conformité entre les colis réceptionnés et le manifeste de vol. S’il constate des anomalies sur les colis (excédants, déficits, ouverts, déchirés, sonnant la casse, etc.), il doit immédiatement
le notifier sur le constat d’anomalies. Les colis sont alors stockés par zones répertoriées et identifiées au sol ou étagères pour mieux les retrouver lors de la visite douanière et la livraison après toutes les formalités.
Quelles sont les chiffres d’exportation et d’importations réalisés l’année écoulée ?
Sur l’année d’activités 2024, avec au moins douze compagnies aériennes en mouvement et quelques vols spéciaux, nous avons pu réaliser au moins 8 291 162,63 KG de marchandises traitées en importation au Fret de l’Aéroport International Ahmed Sékou Touré. Pour ce qui est des exportations, nous avons traité une quantité de 500 088,91 KG de marchandises. Ce faible taux d’exportation de marchandises par fret aérien en Guinée, par rapport à d’autres pays, peut s’expliquer par plusieurs facteurs macroénomiques et structurels, principalement, la dépendance de la Guinée à l’exportation de quelques produits miniers (bauxite, or, diamant), qui ne sont pas généralement
expédiés par via aérienne. Le faible développement de secteur comme l’agriculture, l’industrie manufacturière et les services, limite la variété des produits disponibles pour l’exportation par fret aérien. La transformation locale des produits miniers est également limitée, ce qui réduit la valeur ajoutée des exportations et rend le fret aérien moins attractif.
Le service fret actuel a des limites, expliquez en quoi le prochain fret va-t-il améliorer les opérations d’exploitation ?
Le projet d’expansion et de modernisation de notre aéroport vient au bon moment et commencer la construction du prochain fret est une aubaine pour nous agents du fret, car cela va favoriser une augmentation de l’espace de stockage qui nous permettra de mieux stocker les colis des clients afin de garantir leur sécurité et intégrité. Au-delà de l’espace, l’utilisation de nouveaux équipements de manutention adaptée aux flux croissant du fret aérien que nous avons va améliorer nos performances. La mise en place de nouvelles procédures opérationnelles mieux
adaptées à l’infrastructure moderne réalisée sera une avancée majeure pour notre épanouissement et performance.
Quelles sont vos attentes en termes d’opérations d’exploitation dans le prochain terminal fret ? Qu’en est-il des chiffres d’importation et d’exportation ?
Nous espérons une réorganisation de tout le système de nature à ériger l’actuel service fret en direction de sorte à s’adapter à l’infrastructure et distinguer les équipes opérationnelles afin d’être plus productif et mieux organisé pour combler les attentes d’une clientèle grandissante et une fréquence des vols en perpétuel hausse. En ce qui est des chiffres, nous espérons doubler la capacité de traitement des marchandises tant à l’importation qu’à l’exportation. Plus nous traitons, mieux ça sera pour notre aéroport.
Quelle est la part qu’occupe le service fret dans les opérations de notre aéroport ?
Le fret occupe une place de choix dans l’exploitation de tout aéroport et le nôtre ne déroge pas à cette règle. Le service fret est ce secteur qui représente la vitrine de la chaine logistique aérienne d’un aéroport. Il est source de revenu pour les exploitants d’aéroport d’une part et un véritable soulagement pour les partenaires (importateurs et exportateurs) en ce sens que ça leur permet de faire des transports de marchandises avec rapidité, fiabilité tout en minimisant le risque lié à l’acheminement des marchandises.
Votre dernier mot ?
Je tiens à remercier nos différents dirigeants pour le courage entretenu pour démarrer ce grand projet ambitieux d’expansion et de modernisation de notre aéroport, nous permettant d’éliminer le fossé qui existait entre notre aéroport et ceux des pays voisins et nous rendant ainsi plus compétitifs et productifs. Je tiens également à exprimer ma profonde gratitude pour le travail de visibilité déployé autour du projet, nous sommes bien informés et nous avons la possibilité d’en discuter.
Notre vision
Être l’allié créatif qui donne vie aux ambitions. Parce que chaque projet est unique, nous misons sur l’écoute, la réactivité et l’innovation pour proposer une communication qui vous ressemble, quel que soit le support.
EasyCom, c’est l’engagement de transformer chaque idée en émotion, chaque campagne en réussite.
Nos Competences Edition
Dépliant - Flyer Magazine - Calendrier
Affiche Plaquette - Carte de visite...
Goodies
T-shirt - Polo Casquette - Stylo
Tasse Bloc note ParapluieAgenda Porte clé Sac....
Décoration
Enseigne - Branding & Construction métallique...
Event Marketing
Spectacle - Séminaire - CompétitionCaravane - Lancement de produits....
Vente & Location D’écran digital, Kakemonos Digitaux & Borne digital
Regie Publicitaire
Régie Urbaine
Régie Aéroport
Lancement de la Saison Touristique 2025-2026 à Nzérékoré : une vision au service de la promotion de nos régions
Depuis trois ans, nous portons, avec détermination, l’ambition de faire du tourisme un levier de transformation économique, sociale et territoriale pour la République de Guinée. À travers l’organisation tournante du Lancement Officiel de la Saison Touristique, nous avons choisi de promouvoir, chaque année, une région différente afin de valoriser son identité, ses potentiels et ses opportunités. Car notre
pays regorge de richesses naturelles, culturelles et humaines, encore trop peu connues, y compris des Guinéens eux-mêmes.
C’est dans cette dynamique que nous avons l’honneur d’annoncer la tenue de la quatrième édition de cet événement national, prévue du 30 octobre au 2 novembre 2025, dans la région de Nzérékoré. Une étape majeure dans notre mission de faire rayonner les territoires à travers un
tourisme durable, inclusif et équitable.
Pourquoi la région de Nzérékoré ?
Le choix de Nzérékoré s’inscrit dans une démarche stratégique pleinement assumée. À travers notre approche tournante, nous visons à révéler aux touristes nationaux et internationaux, aux Tour-operators, aux institutions et aux investisseurs, la richesse
exceptionnelle et la diversité du sud-est guinéen. Véritable carrefour culturel et écologique, cette région incarne un bastion identitaire fort, où se conjuguent traditions millénaires, biodiversité remarquable et dynamiques communautaires en pleine évolution. Ce choix s’explique également par la présence du projet Simandou, moteur de transformations économiques et infrastructurelles majeures de notre pays. Il offre une occasion unique de démontrer comment un projet minier d’envergure peut impulser un tourisme durable et valoriser les atouts culturels et naturels de la région.
Nous voyons en Nzérékoré une vitrine puissante de la pluralité guinéenne : ici, les forêts sacrées coexistent avec les chantiers industriels, les masques rituels croisent les projets de développement structurant, et les savoirs traditionnels rencontrent les ambitions contemporaines. Cette cohabitation harmonieuse constitue un socle fertile pour un tourisme responsable et générateur d’opportunités durables.
Un thème fort, porteur de dialogue et de Branding de nos régions !
Placée sous le thème « Les mines : catalyseur pour le développement du tourisme », cette édition 2025 revêt une signification stratégique majeure. Elle exprime notre volonté de créer des passerelles entre deux secteurs souvent perçus comme antagonistes, en montrant qu’ils peuvent non seulement coexister, mais
aussi s’enrichir mutuellement dans une dynamique territoriale intégrée.
Nous avons choisi ce thème pour mettre en lumière l’interdépendance croissante entre les projets miniers structurants –comme celui de Simandou – et le développement touristique local. Ces investissements offrent des opportunités concrètes pour l’aménagement des territoires : routes, infrastructures, énergie, connectivité. Lorsqu’ils sont pensés de manière transversale, ils
peuvent favoriser l’émergence d’une véritable destination touristique autour des pôles miniers.
Cet événement se veut donc un espace de réflexion, de valorisation et d’action, articulé autour de panels thématiques, d’expositions culturelles, de visites guidées et de rencontres multi-acteurs. Il nous permettra de poser les jalons d’un modèle économique territorial où tourisme, industrie et culture travaillent ensemble, au bénéfice des communautés locales. En réunissant les acteurs du tourisme, des mines, de l’environnement et des collectivités locales, nous souhaitons faire émerger de nouveaux partenariats stratégiques, attirer l’investissement privé et renforcer la résilience économique des régions riches en ressources, mais encore peu présentes sur la carte touristique nationale.
Construire ensemble la Guinée touristique de demain
Ce lancement de la saison touristique à Nzérékoré est bien plus qu’un simple événement. Il constitue une manifestation concrète de notre vision partagée, de notre engagement collectif et de notre foi profonde en un tourisme guinéen ambitieux, moderne et ancré dans la réalité de chaque région.
Nous croyons en une Guinée touristique fière de ses racines, ouverte sur le monde, à l’écoute de ses populations, et prête à accueillir les voyageurs en quête d’authenticité, de diversité et de sens.
Nous adressons nos vifs remerciements à nos ministères de tutelle technique et financière, aux autorités administratives et locales de Nzérékoré pour leur appui sans faille, à nos partenaires publics et privés pour leur confiance renouvelée, aux communautés pour leur mobilisation exemplaire, ainsi qu’à l’ensemble des acteurs du secteur touristique pour leur professionnalisme et leur engagement.
portes. Rejoignez-nous du 30 octobre au 2 novembre 2025, pour célébrer ensemble une saison touristique placée sous le signe de l’innovation, du développement durable et de la fierté nationale.
Kadé Camara, Directrice Générale de l’Office National du Tourisme (ONT GUINÉE S.A.)
Nzérékoré vous ouvre ses
« Le passage est composé de tout ce qui est accueil, enregistrement, embarquement, débarquement des passagers et de leurs bagages… »
En charge de la supervision et coordination des opérations relatives au passage des usagers et de leurs bagages au sein de l’Aéroport International Ahmed Sékou Touré, Mme Gnouma CONDE, Cheffe Service Passage, s’est confiée à nous dans cet entretien. Nous avons découvert auprès d’elle les coulisses d’une préparation minutieuse du planning de rotation des équipes dont elle a la charge de programmer. Lisez-nous pour comprendre comment ça se passe au service passage d’un aéroport.
Bonjour, présentez-vous ?
Très ravi d’intervenir dans ce Magazine qui est le nôtre. Je suis Mme CONDE Gnouma, Cheffe service passage au sein de la SOGEAG. Je gère le service qui compte le plus grand nombre de dames, donc je suis en charge de la gestion des planifications les plus complexes (rire), mais j’aime bien ce métier car le but c’est de résoudre les urgences au quotidien.
Parlez-nous alors de vos débuts à la SOGEAG ?
J’ai intégré la SOGEAG en octobre 2013 en tant qu’agent d’enregistrement, où j’ai appris à mieux comprendre comment fonctionne les opérations de traitement d’un vol côté ville. Le principe c’est d’être toujours en contact
avec les passagers et à leur service le mieux possible. En 2015, je suis passé superviseur de vols, puis en 2017 on m’a nommé comme responsable des agents d’enregistrements et des hôtesses infos accueille. En 2018, J’étais formatrice de la compagnie Emirates car j’avais
validé les accréditations pour dispenser des formations sur leur système de traitement de vol. En 2019, j’ai été nommée cheffe service passage, poste que j’occupe jusqu’à nos jours. Oui j’ai fait du chemin à la SOGEAG et précisément à l’Aéroport International Ahmed Sékou Touré.
Dites-nous, en quoi consiste la mission d’une Cheffe service passage ?
Le passage est composé de tout ce qui est accueil, enregistrement, embarquement, débarquement des passagers et de leurs bagages. Dans cet univers, ma mission consiste à veiller au bon fonctionnement de mon service à travers l’élaboration d’un planning de présence des agents, du suivi de l’exécution parfaite des opérations de vols côté ville, j’anticipe sur les irrégularités des opérations et le dysfonctionnement des programmes de vols afin de gérer les moyens humains.
C’est un travail qui demande constamment de l’anticipation et de la planification.
Quelles sont les irrégularités auxquels vous êtes souvent confronté ?
Les irrégularités auxquelles nous faisons face sont souvent liées aux compagnies aériennes qui changent brusquement ou anticipent les horaires de vol et aussi les dysfonctionnements de nos appareils ou du système d’exploitation. Encore une fois de plus, je rappelle
que l’anticipation est très importante dans ce boulot, c’est bien ce qui m’aide à relever tous ces défis.
Vous avez la charge de faire un planning de travail pour vos équipes, dites-nous comment cela se présente ?
C’est l’une des tâches les plus complexes qui m’est attribuée ! J’assure toute la planification du personnel de mon service, concernant les horaires de travail, les départs en congés, les arrêts maladies, les
absences de dernière minute. Généralement, j’établie un planning hebdomadaire, ce qui ne m’empêche pas de faire des changements aux permissions d’un jour, aux arrêts maladies imprévus, en gros la gestion des cas de force majeure. C’est complexe, mais on réussit toujours à réaliser notre mission à la perfection. C’est l’occasion pour moi de remercier mon équipe car chacun essaye de donner du sien pour l’atteinte de nos objectifs.
Quelles sont les difficultés auxquelles vous faites face dans l’exercice de votre fonction ?
Pendant la haute saison, c’est la période la plus critique car je suis souvent en manque d’agents. Des absences dû aux des départs en congés et des arrêts maladies. Mais pendant ce même moment, les compagnies aériennes demandent assez d’agents à cause des mouvements des avions qui accroissent et moi je n’ai malheureusement pas assez de personnes
sous la main. C’est le seul casse-tête majeur que je gère fréquemment.
Qu’est-ce que vous appréciez dans ce métier ?
J’apprécie beaucoup le travail d’équipe, la disponibilité de certains agents pour la cause commune. Nous travaillons à la chaîne dans un aéroport et c’est sans discontinuité parce qu’il y a toujours un vol à gérer à un certain moment de la journée, même s’il y a plus d’affluence dans la soirée au sein de notre aéroport. Nous
ne sommes pas les seuls à gérer les vols bien sûr, mais le circuit passager commence chez nous, puis viennent ensuite les opérations.
Quelles sont les qualités que doivent avoir un bon responsable passage ?
Un bon responsable passage doit avoir la maitrise de soi, être empathique, avoir le sens de la communication, la réactivité, être organisée aussi et avoir le sens du travail d’équipe.
Parlez-nous d’une situation complexe que vous avez gérée et dont vous êtes fière ?
C’est toujours pendant la haute saison quand je n’avais pas assez d’agents sous la main. C’était il y a deux ans, j’étais en manque d’agents, ça chauffait entre les compagnies aériennes et moi par ce que je n’arrivais pas à couvrir tout leur besoin. Mais avec l’expérience, j’ai su gérer cette situation et rassurer nos clients. Le secret résidait dans la motivation de nos équipes à se surpasser, chose qui a été faite et nous avons pu traverser la période de haute saison avec satisfaction de chaque côté.
Est-ce qu’il vous arrive parfois de prendre la main si vous êtes en manque d’agents ?
Oui bien sûr, il m’arrive souvent de me mettre moi-même à la tâche pour aider mes agents aux comptoirs, surtout quand nous sommes en train de traiter les gros porteurs. En ce moment il y a de l’affluence et il faut être réactif, raison pour laquelle je m’y mets moi-même.
Une aubaine pour notre aéroport, ce projet d’expansion et de modernisation. A l’issue des travaux, je suis convaincue que nous allons atteindre un niveau de digitalisation très avancé au sein de notre aéroport. Cela va nous aider à suivre les vols en temps réels et à mieux gérer le flux des passagers surtout pendant la haute saison où les mouvements des aéronefs sont très importants. Avec les dépose-bagages, nous gagnerons un temps fou et nous allons mieux gérer le
personnel en activité aux comptoirs.
Votre dernier mot ?
Je remercie la direction générale pour tous les efforts qu’ils font pour mettre en avant notre aéroport et spécialement mon Directeur d’exploitation M. Kabiné SYLLA ainsi que mon Directeur du Ground Handling M. Musa KANTEH pour l’écoute et la disponibilité.
Merci à tous et très bon passage chez nous.
En quoi le projet d’expansion et de modernisation va-t-il améliorer votre service ?
« Il nous faut suffisamment de bornes de recharge pour nos appareils électroniques. Nous avons souvent des temps d’attente assez longs...»
Pour mieux vous servir et améliorer votre expérience au sein de notre aéroport, nous sommes à votre écoute. Nous avons ainsi posé des questions à un passager qui est passé par nos installations en direction de Casablanca, il nous livre ses impressions sur ce qui marche ou pas dans notre aéroport.
Présentez-vous et
Parlez-nous de votre dernier passage au sein de notre aéroport ?
Je suis Mamadou Pathé
Barry, mon dernier voyage était en Février 2025. Le voyage s’est très bien passé dans l’ensemble et je n’ai pas eu besoin de préparer mon voyage car je le fais très souvent alors je me suis rendu immédiatement à l’aéroport.
Comment trouvez-vous l’expérience dès votre arrivée dans notre aéroport ?
L’expérience était agréable dans sa globalité, à cause de la petitesse de notre aéroport on ne souffre pas trop à retrouver les accès.
Que pensez vous du passage à la Police Aux Frontières ?
Le passage à la Police Aux Frontières s’est très bien déroulé, je n’ai pas eu de soucis à ce niveau. L’agent à qui j’avais à faire avait l’air professionnel aussi.
Pouvez-vous nous décrire comment la police et la douane ont procédé à votre contrôle ? que pensez-vous de leurs prestations ?
Les agents d’enregistrement étaient accueillants, souriants et très respectueux. Leur prestation était bonne.
Que suggérez-vous pour avoir un meilleur moment dans la salle d’embarquement avant le vol ?
Il nous faut suffisamment de bornes de recharge pour nos appareils électroniques. Très souvent le passager attend longtemps avant de prendre son envol, donc toute option qui pourrait faciliter ce temps d’attente serait la bienvenue, raison pour laquelle je parle de bornes de recharge. Et s’il y a possibilité d’embellir la salle d’enregistrement en y rajoutant des sièges assez
De mon côté je n’ai pas eu de problème avec les agents de Police et Douanes. Sauf que j’ai fait un constat, les Policiers de la salle d’enregistrement en partance vers l’escalator étaient concentrés sur leurs téléphones au lieu de porter une attention particulière aux passagers. Mais généralement, je n’ai jamais rencontré de problème lors de mes enregistrements et voyages.
confortables ça serait parfait aussi. Tout le confort en plus pour le bien-être des passagers que nous sommes, serait la bienvenue.
Avez-vous utilisé notre wifi gratuit ? Si oui, quel est votre avis ?
Le wifi ne marchait pas lors de mon passage. J’ai essayé à mainte reprise de me connecter, mais hélas. Je n’ai pas d’avis à donner à ce sujet.
Des suggestions pour nous ? si oui nous sommes preneurs !
Je suggère d’améliorer les services proposés même si c’est déjà acceptable, cela n’empêche qu’on réhausse davantage le niveau du service rendu. Il nous faut plus de professionnalisme et de rigueur dans la façon de faire. J’espère que le projet d’expansion et de modernisation nous apportera beaucoup plus de solutions. Merci.
Disponible en version électronique sur toutes nos plateformes digitales et sur le site web : www.aeroportahmedsekoutoure.com