SOGEAC MAG 11ème Édition

SOGEAC

ACTUALITÉ

Les nouvelles du projet d’expansion et de modernisation

VISITER LA GUINÉE LES TALENTS DE CHEZ NOUS

À la découverte de la ville des agrumes

Les moments de gloire de la culture guinéenne, par Jean Baptiste Williams

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À propos de notre Magazine

Ce Magazine est un résumé des nouvelles de la plateforme aéroportuaire.

Avec une fréquence de parution bimestrielle, nous partageons avec vous les tendances, destinations, témoignages et loisirs que la Guinée vous offre. Il est disponible en version électronique et papier.

Bonne aventure si vous nous rejoignez maintenant.

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“Le défi de l’intégration technologique au sein des aéroports africains”

L’ÉDITO ACTUALITÉ

2ème Assemblée Générale 2023 : les signaux d’une bonne gestion

L’aéroport en chiffres

Sûreté et Sécurité aéroportuaire : renouvellement des scanners et portiques Les statistiques comparatives des périodes 2022 vs 2023

COLLAB

Rôle et missions de la Police Aéroportuaire

ACTUALITÉ INSIDE

Mme Barry Nadia ZAYATTE, cheffe aérogare de voisinage nous conduit en immersion vers son métier

EXPÉRIENCES PASSAGÈRes

Le constat d’un passager sur les évolutions actuelles

L’ÉDITO

LE DÉFI DE L’INTÉGRATION TECHNOLOGIQUE AU SEIN DES AÉROPORTS AFRICAINS !

important au sein des aéroports africains dans l’acquisition de systèmes de gestions intégrés afin de garantir la flexibilité des opérations.

Namory CAMARA Directeur Général

L’Afrique est à l’aube d’une nouvelle ère dans le transport aérien, s’orientant vers une inéluctable intégration de technologies pour améliorer et optimiser les voyages. Les aéroports africains recherchent désormais les meilleures solutions pour répondre aux attentes d’une clientèle jeune, dynamique et de plus en plus connectée. Cette globalisation du transport aérien, avec des services de qualités présents dans les aéroports où les africains se déplacent, oblige les États africains à suivre le pas en investissant non seulement dans l’infrastructure physique mais en y intégrant également l’aspect d’utilisation des nouvelles technologies.

Comment la technologie peutelle améliorer l’expérience des passagers et rendre les opérations aéroportuaires plus efficaces en Afrique ?

1- En renforçant la sécurité

La sécurité aéroportuaire est une priorité absolue de tout aéroport et la technologie en est un élément clé dans l’amélioration du niveau de sécurité. Nous constatons de plus en plus, un investissement

2- En automatisant les procédures aéroportuaires pour les usagers et leurs biens

Le recours à l’automatisation systématique du parcours du passager poursuit cahincaha son chemin dans les aéroports africains, même si nous restons encore loin du niveau de digitalisation que connait les autres continents. La simplification des procédures des voyages reste une priorité permanente des autorités aéroportuaires (l’obtention de bornes d’enregistrement automatique, de points de contrôle de sécurité automatisés), le remplacement de l’humain par de l’automatisme, l’intelligence artificielle, la biométrie au sein des aéroports africains est loin encore d’être une réalité. Mais pas impossible ! Les aéroports africains se doivent de recourir à ces nouvelles technologies tout en n’oubliant pas de les contextualiser afin d’éviter de reproduire de manière systématique des solutions non adaptées.

3- Grâce à une communication structurée et avancée

L’une des préoccupations majeures des gestionnaires aéroportuaires consistent à offrir aux utilisateurs une meilleure expérience.

D’où l’utilisation de nouvelles technologies de

communication à l’effet d’améliorer la connectivité et les expériences numériques. De nos jours la majorité des aéroports disposent de connexion Wi-Fi gratuite, d’applications mobiles pour la gestion des vols et des bagages, des espaces de gaming qui concourent tous à améliorer la qualité du temps d’attente et créer des liens étroits entre l’aéroport et sa clientèle.

En ce qui nous concerne, une remise à niveau est enclenchée depuis peu dans notre aéroport Ahmed Sékou Touré visant à améliorer substantiellement la capacité d’accueil d’une part et en implémentant toutes les innovations nécessaires d’autre part. Déjà, la modernisation du parking participe à cela.

Le lancement du site web : www.aeroportdeconakry.com et notre collaboration avec la plateforme Kiwi permet simplement d’informer nos clients sur le trajet et prix de billets sans qu’ils ne se déplacent. Une première sur le continent.

Dans un avenir proche, nous comptons implémenter des solutions globales à travers le projet d’expansion et modernisation dans les installations terminales et fret, les bâtiments auxiliaires, les hangars, la protection du périmètre, les centres de commande et de contrôle tout en y intégrant une part importante de technologie.

Merci, à bientôt.

2ÈME ASSEMBLÉE GÉNÉRALE COURANT 2023 : LES SIGNAUX D’UNE BONNE GESTION !

Le 17 Août 2023, s’est tenue la deuxième Assemblée Générale de la SOGEAC courant 2023. A l’entame, le délégué syndical a présenté le déroulé de la rencontre tout en exhortant à chacun de s’impliquer davantage pour d’éventuels besoins de compréhension. Par la suite, le directeur général a pris la parole pour remercier les employés quant à leur implication dans la gestion actuelle de l’aéroport. Il a ensuite rappelé l’importance d’une interaction périodique entre la direction générale et les employés au sein de l’entreprise. Dans son intervention, il

a surtout mis un accent particulier sur la vision de la direction générale qui concourt à l’amélioration des infrastructures et à la montée en compétence des employés à tous les niveaux : « je suis satisfait du niveau d’engagement dans l’accomplissement de vos tâches. Le travail fourni par l’ensemble des travailleurs est remarquable. Je vous demande de maintenir ce cap et de développer l’amour que vous avez pour votre métier et pour cet aéroport. Nous montons en performance et cela c’est grâce à vous et vos différents efforts. Je vous en félicite. »

Après son allocution, ce

fut le tour des différentes directions de présenter leur bilan d’activités. À tour de rôle, les directeurs et chefs services ont expliqué les différentes réalisations du semestre écoulé ainsi que les perspectives à venir. A la direction de l’exploitation on peut mentionner la création de trois sous-directions à savoir la Direction du Handling (assistance aéroportuaire) ; la Direction des Aérogares et la Direction Sûreté. L’objectif qu’elle se fixe est la mise en place d’un système de gestion et de supervision de l’exploitation comme à l’image des grands aéroports dans le monde et ce dans le cadre

des certifications à venir. Pour la Direction Commerciale et Marketing, on peut citer les performances salutaires liées à la gestion du parking, la multiplication des contacts avec de nouvelles compagnies aériennes ou aussi le bon positionnement digital de notre aéroport en comparaison des aéroports de la sous-région. En ce qui concerne la Direction des Services Techniques, le cap est mis sur les travaux de modernisation et d’entretien qui se poursuivent depuis peu dans notre aéroport. Pour les perspectives au compte de la Direction des Projets et Système d’informations, l’acquisition et le déploiement d’une Base de Données Opérationnelles des Aéroports (AODB) qui nous

fera bénéficier d’un système de contrôle aéroportuaire très performant est un élément crucial à retenir. A la fin des exposés, s’en est suivi la séance des questions-réponses où les intervenants ont été satisfaits par rapport à un certain nombre de points suscités, notamment : le remplacement des matériels vétustes, la demande de participation aux opérations du Hajj, pour ne citer que cela. Le directeur général a

promis de tenir compte des préoccupations majeures de tous les travailleurs pour le bon fonctionnement de l’entreprise. L’un des faits marquants de cette rencontre était la remise des satisfécits aux treize (13) meilleurs employés et aux deux (2) directeurs (Sécurité et Services Techniques) qui se sont illustrés durant le semestre. La cérémonie a été clôturée par des prières et bénédictions collectives.

AMÉNAGEMENT : DÉGUERPISSEMENT ET TRAVAUX D’ENTRETIEN LE LONG DE LA CLÔTURE DE L’AÉROPORT INTERNATIONAL

AHMED SÉKOU TOURÉ

L’espace entre la clôture aéroportuaire et l’autoroute Fidel Castro était occupé de façon anarchique depuis plusieurs années.

Cette occupation ne reflétait point une image positive de notre aéroport et encore mieux, il s’agissait d’une menace permanente

pour les questions de sûreté et de sécurité à l’aéroport. Des mesures fortes ont été prises au cours du mois de Juillet et avec un effort conjoint entre la SOGEAC, l’administration de la Mairie de Matoto et le Ministère de la défense à travers l’État-Major de l’armée de l’air et la Gendarmerie du

Transport Aérien (GTA) qui a débouché sur un déguerpissement effectif des lieux par les occupants. Déguerpir n’était pas l’unique aboutissement de cette mission, car à la suite de cela, une étude a été menée par la Direction des Services Techniques de la SOGEAC pour proposer des solutions

d’occupation des lieux : « Après le déguerpissement des riverains qui s’étaient installés sur le long de la clôture de l’aéroport, nous avons décidé d’aménager cet espace. Les travaux ont commencé à partir du Commissariat central du rond-point de Gbéssia, jusqu’à la base militaire.

L’objectif est d’empêcher les marchands de bœufs, les étalagistes, les responsables de parking auto et autres, de revenir sur les lieux. »

nous explique le Directeur Adjoint des Services

Techniques, Habib NIANG

Ces opérations d’aménagement sont exécutées en (2) deux phases. La première consiste à nettoyer l’espace et à implanter la clôture métallique pour sécuriser et la seconde vise à embellir les zones déguerpies à travers un aménagement bien adapté. Les travaux

de fouille ont démarré le 15 août 2023 et au total 640 trous ont été creusés pour soutenir les piliers qui devront être installés. La pose de la barrière métallique sur le long de la clôture de l’aéroport a quasiment commencé, 10m de grillages ont été posés pour tester la solidité de cette clôture. Selon M. Niang,

les travaux de génie civil sont en cours avant la pose des barrières métalliques et des espaces verts. Pour rappel, cet aménagement faisait partie des recommandations issues de l’Audit USAPCMA, réalisé par l’OACI en septembre 2022 dans le cadre de la sûreté et la sécurité de l’aviation civile.

SÛRETÉ ET SÉCURITÉ : RENOUVELLEMENT DES SCANNERS ET PORTIQUES

Al’issue de l’Audit de sûreté et de sécurité réalisé en septembre 2022 par une mission de l’OACI en Guinée, il en est ressorti dans les recommandations le besoin de renouveler les équipements existants, notamment : les portiques et scanners disponibles dans les Zones de Sûreté à Accès Réglementées (ZSAR).

Dans l’implémentation de ces recommandations, la SOGEAC en commun accord avec l’Autorité Guinéenne de l’Aviation Civile (AGAC) ont facilité l’achat de plusieurs scanners et portiques de dernière génération pour le renforcement des mesures de sécurité et de sûreté à l’aéroport international Ahmed Sékou Touré : « Ces scanners sont très efficaces, ils ont une force

de pénétration d’un acier à 50mm. Avant il fallait scanner le bagage dans les deux sens, ce qui faisait perdre assez de temps aux douaniers. Avec ceux-ci, on gagne en temps et en performance. C’est la pointe de la technologie. » Mamadou

Djan Benthè DIALLO, Chef service installation terminale SOGEAC.

La nécessité d’installer ces

machines s’explique par la quête de l’efficacité et de la performance de notre aéroport, qui est d’ailleurs une ambition qu’affiche inlassablement les autorités dirigeantes du pays : « l’aéroport international Ahmed Sékou Touré est la vitrine de ce pays, car c’est par là nous recevons tous ceux qui viennent dans notre pays et qui détermine

aussi leur ambition à rester dans ce pays pour créer de la richesse. Notre devoir est de faire en sorte que notre aéroport réponde aux normes à toute épreuve. Le maintien de la sûreté et de la sécurité est une priorité absolue pour nous. Je remercie les efforts de toutes les autorités qui se sont associés pour l’achat de ces équipements. »

L’installation de ces équipements vient rehausser le niveau de sûreté et de sécurité dans notre aéroport. Il faut rappeler que la vigilance des services des douanes est essentielle pour compléter l’efficacité dans la tâche de détection des articles interdits.

Les nouvelles du projet d’expansion et de modernisation

Au mois d’Avril 2023 la SOGEAC a procédé au lancement

des travaux d’expansion et de modernisation de l’aéroport international Ahmed Sékou Touré. Cet

ambitieux projet se déroule en plusieurs phases et la première étape d’exécution consiste à construire le bureau administratif de la SOGEAC, une cantine pouvant accueillir jusqu’à 100 personnes simultanément, un bâtiment pour l’aviation

générale qui servira également de pavillon présidentiel, un terminal cargo (fret) d’une capacité de 20.000 tonnes, ainsi qu’un Poste d’Accès Routier Inspection Filtrage (PARIF).

A ce jour, les travaux de

Sékou Oumar THIAM, directeur général AGAC.

nettoyage et d’installation du chantier sont réalisés à 100% et le début effectif des travaux de grosses œuvres est prévu pour le 1er Octobre : « il s’agit d’un projet en conceptionconstruction (EPCF), où l’entreprise porteuse du projet gère l’ensemble du processus, depuis les études préliminaires jusqu’à la réalisation complète de toutes les phases. Les études et les validations ont pris du temps en raison de leur complexité. Mais nous avons la capacité de travailler H24 sur les différentes zones en simultané et cela nous rassure quant au respect des délais prévus.

» Aboubacar CONDE,

Directeur des Services Techniques de la SOGEAC.

Pour les travaux préliminaires qui consistent à l’installations des chantiers et le nettoyage les opérations de démolitions, tout a été exécuté. Cela comprend la démolition de la bâche à eau et de ses éléments connexes près de la mosquée, qui par ailleurs a été délocalisée hors de l’aéroport, la sécurisation de la zone du chantier, le changement de la zone réservée en zone publique : « il est important de rappeler que nous travaillons dans un aéroport en exploitation, des mesures sont prises pour minimiser l’impact sur

les activités aéroportuaires. C’est pour cela nous avons procédé aux différentes études de sécurité ; la mise en place d’une cartographie des éléments redoutés et l’identification des solutions d’atténuation. Les ingénieurs interviendront pour une exécution rapide et efficace des travaux car tout est déjà prêt. » nous relate Aboubacar CONDÉ, Directeur des Services Technique de la SOGEAC.

Après les travaux de déblayage déjà effectués, les fouilles et le coulage démarreront à partir du 1er Octobre 2023. Nous y reviendrons dans nos prochaines éditions.

Mise à niveau :

de

SOGEAC

renforcement de capacité en techniques d’audit

Dans le cadre de la mise en œuvre du programme d’audit annuel, le Service Qualité et Hygiène a initié, avec la Direction des Ressources Humaines, une formation en règles de base sur les audits internes.

Pour les gestionnaires d’aéroport, les audits de processus sont nécessaires car ils permettent d’évaluer la performance du système de management et cela ne saurait être possible sans constituer au préalable une équipe d’audit interne en environnement, sécurité, sûreté, qualité de la prestation, etc.

En effet, afin de veiller aux procédures et pilotes des instructions édictées par les annexes de l’OACI, la Direction Générale a instruit à la responsable du Système de Gestion de Sécurité (SMS) de mettre en place une équipe compétente et des processus d’audit interne : « La responsable du Système de Gestion de la Sécurité est obligée non seulement,

d’auditer de façon annuelle ses collègues issus des différentes structures impliquées dans la gestion aéroportuaire, mais aussi ceux qui ont des activités directes avec le handler. Cette formation a permis aux équipes d’être à mesure d’évaluer les procédures de leurs collaborateurs. Je leur ai demandé de créer un bloc qui va leur permettre d’évoluer ensemble afin

de constituer une équipe compétente et dynamique. » Ibrahima WANE, formateur. Durant les séances de formation, les participants se sont appropriés les techniques de base en audit (planifier, dérouler et clôturer). Ils estiment être suffisamment outillés pour l’organisation des audits internes prochaines.

quelques employés

la

bénéficient d’un

Le

Ministre Felix LAMAH, plus proche que jamais de la plateforme aéroportuaire

Le Ministre des transports, Félix LAMAH multiplie les rencontres avec la SOGEAC et ses partenaires. En un lapse de temps, il a réalisé trois actions pour marquer sa solidarité et son implication envers la SOGEAC.

24 Août 2023, le Ministre reçoit en audience une délégation du Groupe Albayrak

Après que le ton des travaux d’expansion et de modernisation soit donné, la direction générale du constructeur (Groupe Albayrak) a effectué une visite officielle pour s’enquérir de l’état d’avancement des travaux d’expansion et de modernisation. Durant leur séjour, le Ministre des transports a accueilli ladite délégation en audience pour discuter des projets d’investissement du Groupe dans le secteur des infrastructures et des transports en Guinée. Une bonne partie des discussions ont porté sur les grands travaux en cours

au niveau de l’aéroport international Ahmed Sékou Touré, activité prioritaire du groupe en ce moment.

6 Septembre 2023, le Ministre échange avec les représentants des compagnies aériennes basées en Guinée

De façon périodique, le Ministre Félix LAMAH, accompagné des directeurs généraux de l’AGAC et la SOGEAC, rencontre

les représentants des différentes compagnies aériennes qui desservent l’escale Conakry pour non seulement passer en revue les activités réalisées durant la période écoulée mais aussi identifier les orientations pour les prochaines périodes. Au cours de ce fructueux échange, le Ministre a réaffirmé aux différentes parties prenantes l’entière disponibilité de son département à les

accompagner pour une bonne marche de leurs activités de desserte vers l’escale Conakry.

7 Septembre 2023, le Ministre fait une visite de chantier à l’aéroport international Ahmed Sékou Touré

Pour évaluer l’évolution des

travaux d’expansion et de modernisation, le Ministre des Transports a effectué une visite le chantier en compagnie de la direction générale de la SOGEAC. La visite a débuté vers la zone réservée pour la construction des locaux de la SOGEAC ; s’en est suivi la zone réservée pour le fret et

la base vie qui sert de zone d’installation des travailleurs ; ainsi que l’espace où sera amené l’aviation civile. Le Ministre estime que les travaux préliminaires sont exécutés comme prévu et demande au constructeur de redoubler d’effort pour le respect des délais d’exécution.

Renforcement de capacités : le chef service communication & marketing digital à l’école du Skills Campus de Casablanca

Pour mieux renforcer les capacités des employés et leur permettre d’être compétitif, des séances de formation sont régulièrement offertes aux concernés. C’est dans ce cadre que le chef Service Communication et Marketing digital a bénéficié d’un séjour de travail en Marketing au Skills Campus de Casablanca du 10 au 22 juillet 2023.

Essentiellement axé sur le Marketing stratégique et opérationnel, le bénéficiaire nous a confié avoir capitalisé durant son séjour : « j’ai bénéficié d’une formation dans le domaine du Marketing stratégique et opérationnel

qui m’a permis d’enrichir mes connaissances et me permettre surtout de bâtir une stratégie adaptée aux besoins de notre aéroport. Nous avons travaillé de façon concrète sur les questions de Marketing opérationnel liées à notre aéroport et il était facile d’en venir aux résultats concrets. » Benjamin MOUNDEKENO, Chef Service Communication et Marketing digital.

Le concerné se dit confiant quant à la mise en application parfaite de cette stratégie. Il faut préciser que les efforts fournis jusqu’à ce jour, ont permis à notre aéroport d’être positionné dans le top 3 des aéroports OuestAfricains, sur le nombre d’audience généré sur les principaux réseaux sociaux. Il faudra donc s’attendre à de meilleures performances les mois à venir.

LANCEMENT DE LA NOUVELLE SAISON TOURISTIQUE, KINDIA VOTRE DESTINATION

Depuis la prise du pouvoir par le Comité National du Rassemblement pour le Développement (CNRD) le 05 septembre 2021, le Gouvernement a mis un accent particulier sur le secteur du tourisme à cause de sa transversalité et de toutes les potentialités que regorge le pays. L’objectif principal étant d’attirer

Guinée une destination touristique par excellence.

L’Office National du Tourisme dans sa dynamique de promotion entamée depuis plus d’une année, conformément à la matérialisation de son objet tel qu’indiqué dans son décret de création, a organisé l’année dernière, à l’occasion du début des activités touristiques une cérémonie de lancement intitulée : Lancement de la Saison Touristique 2022-2023.

Cette cérémonie aux ambitions de sensibilisation

des populations locales sur l’importance du tourisme d’une part et d’autre part d’intensification de la communication sur le début des activités touristique après la sortie d’une saison pluvieuse intense, s’est montrée à la hauteur des attentes car assortie d’une note positive, justifiée par des indicateurs comme la forte mobilisation d’un public assez représentatif des différentes composantes de la société et d’un retentissement médiatique constaté bien au-delà du pays.

LA REGION DE KINDIA, NOUVELLE DESTINATION DE LA PROCHAINE SAISON TOURISTIQUE

Le lancement de la cérémonie de la saison touristique est une occasion de mettre en lumière la destination Guinée en général, mais particulièrement une destination spécifique et également réunir les acteurs de l’industrie du tourisme autour des tables rondes et des journées de réflexion sur des questions liées au développement du secteur du tourisme.

Après la réussite du lancement de la saison touristique 2022 par l’Office

National du Tourisme (ONT) sur les îles de Loos ; une nouvelle saison se profile à l’horizon vers une nouvelle destination.

C’est dans ce cadre que l’Office National du Tourisme, en partenariat avec ENABEL Guinée, souhaite organiser pour la deuxième fois cet évènement marquant le Lancement de la saison touristique 2023-2024 en Guinée. Sous le Thème « Promotion d’un tourisme durable », c’est la Région de Kindia qui abritera cet important évènement pour les acteurs touristiques du 27 au 29 Octobre 2023. Le choix porté sur la région de Kindia n’est pas fortuit car cette région regorge d’énormes potentialités culturelles, touristiques et artistiques, elle contribue à l’amélioration de l’offre touristique en cette période de Branding pays.

LES ATOUTS DE LA VILLE DES AGRUMES

Compte tenu de la fertilité de la terre, la majorité des habitants de la région de Kindia sont des agriculteurs et la culture maraîchère est très bien développée, c’est pourquoi on l’appelle communément : « La ville des agrumes »

Au-delà des potentialités agricoles de la région, la

culture joue un grand rôle très important dans la vie de la communauté à travers des danses telles que le Kania SOLI et le YANKADI.

• Le Kania Soli est une cérémonie où les jeunes filles et jeunes garçons, candidats à l’initiation dansent sous l’encouragement des parents pour prouver leurs bravoures aux sons des balafons, des tam-tams et autres instruments musicaux. Il se danse pendant les petits congés au mois de Mars ou pendant les grandes vacances aux mois d’Août et Septembre.

Des circuits touristiques de plus en plus prisés voient le jour dans toute la région de Kindia à travers des vendeurs de destination locaux et étrangers sur

des sites touristiques naturels tels que :

• Les chutes du Voile de la Mariée

• Le lac de Samaya

• Les eaux de Kilissi et ses Piscines naturelles

• Les Dalles de Pierres à Mambia

• La Source la Kolinté à Doukounda

• Le Mont Souti de Souguéta

• Le Périmètre de reboisement de Kounadi

• Le Fromager à forme humaine

• La Pierre magique de Maléah

• Le Mont Alkhaly

• La Montagne Kankou Gueyah à l’allure de femme

Entre plaines et montagnes, le Kania saura forcément vous émerveiller à travers ses sublimes panoramas.

Nous vous livrons dans cette interview les réussites de la culture guinéenne. Nous avons rencontré M. Jean Baptiste Williams, une icône guinéenne, qui a dédié sa vie au rayonnement de cette culture. il a bien voulu nous relater les moments de réussites de la culture guinéenne à travers l’Afrique et le monde.

Bonjour, présentez-vous !

Je suis Jean Baptiste Williams « Jeannot » pour les intimes. J’ai dédié ma vie à la musique en particulier et au rayonnement de la culture guinéenne à travers l’Afrique et le reste du monde en général.

Parlez-nous de votre parcours professionnel

Journaliste culturel, consultant en communication, j’ai aussi été animateur des émissions phares de la Radiodiffusion Télévision Guinéenne (R T G) comme la Sono Mondiale, Vendredi parfumé, les Merveilles du Passé, Interprétations comparées, Dimanche Détente, Fréquence liberté, Anteine vacances. Sur la

télévision nationale, j’ai produit et animé sur la lucarne joyeuse de la RTG : ‘’Pèlerinage à Rome et en Israël 1999’’, ‘’ Tournée des Ballets Africains en France et en Angleterre 1999’’, ‘’Plateau 2000’’, ’’Réveillon 2005’’ ‘’Rétroviseur 20092011’’, ‘’Espace culture 20092014’’, ‘’Kondebili 20152017’’. L’opportunité m’a été offerte d’animer hors du pays des programmes de radio et de télévision sur la Radiodiffusion Télévision Belge d’expression Française (RTBF Radio 23 Bruxelles), Radio Canada Internationale, Rfi, Radio France Bordeaux Gironde, Africa N°1, 2STV et tant d’autres. J’ai participé activement à la promotion de plusieurs artistes musiciens et autres acteurs culturels de la Guinée et d’ailleurs. Jovial et passionné de belles lettres, travail soigné et de la rigueur dans le traitement de l’information. Je suis perfectionniste doté d’un esprit ouvert.

Vous vous êtes bien illustré par la culture guinéenne, que pensezvous de cette culture ?

De façon générale la culture guinéenne mérite un meilleur regard et une attention soutenue des autorités. Notre patrimoine culturel est l’un des plus riches et variés. De valeureux hommes de culture et des talentueux artistes et groupes ont fait rayonner la Guinée à travers le monde. La liste est longue, mais on peut citer entre autres : Keïta Fodéba qui s’est illustré dans les domaines de l’écriture, de la dramaturgie, du théâtre et des ballets, Camara laye en matière de littérature qui a fait connaitre également la Guinée et sur le plan musical, nous avons plafonné sur la scène internationale. Toutes ces réussites sont arrivées avec les moyens du bord d’alors, ça veut dire qu’à ce jour la nouvelle génération, qui d’ailleurs fait des merveilles, est à mesure de rehausser le niveau culturel de notre pays avec un soutien des autorités.

Vous avez connu les moments de gloires des orchestres nationaux, qu’avez-vous à dire de cette époque ?

La musique guinéenne a eu

« La musique guinéenne a eu les moments de gloire sous la première république grâce à la politique culturelle de l’époque ...»

les moments de gloire sous la première république grâce à la politique culturelle de l’époque. L’État organisait des festivals nationaux pour dénicher et récompenser les plus méritants. Les exemples font légion. Les orchestres nationaux Kèlètigui, Balla, Bembeya Jazz, Horoya band rivalisaient de talents pour le bonheur de la Guinée et plafonnaient sur le plan international. Les orchestres féderaux et paramilitaires n’en faisaient pas moins. Je peux citer entre autres : le Camayenne Sofa, le Syli Authentique, le Kaloum Star, le 22 band, le Nimba Jazz, le Tinkisso Jazz, le Kolima jazz, le Boiro Band, les Amazones de Guinée, le Super Lion et tant d’autres.

Que retenez-vous du Bembeya Jazz ?

Le Bembeya Jazz, orchestre venu de Beyla dans la zone du Simandou, s’est taillé une place de choix dans l’arène musicale du pays pour franchir les frontières et installé définitivement en tête des hits dans plusieurs pays. C’est à juste titre que l’Union Africaine l’a sacré comme meilleur orchestre africain des 50 dernières années (1963-2013).

Depuis sa création en 1961 le Bembeya Jazz est un orchestre légendaire. J’ai eu le bonheur d’être

un admirateur de cet orchestre, j’ai toujours eu un respect religieux pour eux. Je les ai accompagnés à plusieurs festivals, lorsque j’étais directeur national de la culture à l’époque et j’ai pu réaliser que l’appréciation allait au-delà des frontières guinéennes. L’ensemble de l’orchestre jouait une musique très aérée qui a servi d’école à la jeune génération à laquelle j’appartenais à cette époque-là. Sa musique est intemporelle !

Comment pérenniser cette aura qui a existé autour de la culture guinéenne ?

Il faut capitaliser les acquis et s’inscrire dans l’optique des innovations car la compétition est rude. Profiter de la nouvelle technologie en ce moment

pour se hisser au sommet des concerts culturels dans le monde. Il faut aussi rajouter l’amour de développer sa passion, car on ne se consacre qu’à ce qu’on aime tant faire. Celui qui fait de la musique, qu’il se consacre à cela, pareil pour le littéraire ou l’art circassien dont la Guinée est le précurseur en Afrique. Votre mot de la fin ?

Mes remerciements à tous et particulièrement à la SOGEAC qui fait un magnifique boulot pour hisser notre aéroport à un niveau qu’il mérite. Une pensée particulière au feu Ministre Karim BANGOURA qui a été le grand architecte de la construction de l’aérogare de Gbéssia-Conakry. Merci et qu’Allah nous protège.

« Qui parle de sûreté et de sécurité à l’aéroport fait forcément allusion à la Police d’abord, j’ose espérer que nous avons un bel avenir au sein de cet aéroport... »

Nous avons rencontré le Commissaire Spécial de la Police de l’Aéroport International Ahmed Sékou Touré qui a bien voulu répondre à notre questionnaire. Nous avons abordé des questions de sûreté aéroportuaire, de formation du personnel et les grands défis de son service.

Présentez-vous ?

Bonjour, je me nomme Yaya CAMARA, je suis Commissaire divisionnaire de Police, Commissaire spécial de l’Aéroport International Ahmed Sékou Touré.

Quel est le rôle et les missions de la Police au sein d’un aéroport ?

La Police aéroportuaire, au-delà de ses missions traditionnelles qu’elle accomplit, c’est-à-dire

la sécurité publique, le renseignement, l’immigration, elle a aussi une mission d’exécution des décisions de la Justice qui consiste à l’application de toutes les décisions judiciaires concernant l’entrée et la sortie du territoire guinéen que ce soit des citoyens nationaux ou étrangers. La police a aussi comme mission la facilitation de la sûreté sur la plateforme aéroportuaire.

D’un point de vue sûreté de l’aéroport, quels sont les avancées et

les défis majeurs ?

Il faut reconnaître qu’il y a eu des avancées majeures sur le plan de la sûreté aéroportuaire, car nous avons acquis de nouveaux équipements de sûreté qui sont déjà installés. Et bien avant, nous avons procédé à la formation du personnel qui est chargé de la mise en œuvre des mesures de sûreté sur la plateforme au sein de la Police, puis nous les avons évalués et c’est sur cette base nous avons choisi ceux qui sont chargés de travailler aux Postes d’Inspection de Filtrage (PIF). L’exigence de l’OACI est de certifier les personnes qui sont chargées de veiller aux PIF, nous sommes en train d’aller dans ce sens et la démarche est déjà entamée à travers l’Autorité Guinéenne de l’Aviation Civile qui veille à la sûreté dans notre pays et à travers leur programme, nous sommes déjà bien avancés.

Comment se passe le mécanisme de formation des Policiers qui exercent à l’aéroport ?

La formation sur la sûreté

est financée d’une part par le garant de la sûreté aéroportuaire, c’est-àdire l’AGAC et d’autre part par les partenaires étrangers notamment la CRASAC (Cellule Régionale d’Assistance à la Sûreté de l’Aviation Civile) qui nous aide à former nos agents. Une formation est prévue bientôt pour deux de nos agents à Dakar. Nous formons également sur la fraude documentaire, où moimême j’interviens d’ailleurs. D’autres partenaires espagnols, français nous apportent régulièrement des assistances pour la formation de nos agents. Nous estimons que nous avons à notre disposition tous les moyens nécessaires pour faire monter nos agents en compétences.

Le retour des usagers sur la qualité de prestation de la Police est négatif, quel est votre point de vue par rapport à cet état de fait ?

Pour les usagers, la Police a l’aéroport n’a qu’une seule mission qui consiste à gérer la frontière et leur appréciation ne se limite qu’à ça. Nous allons bien au-delà et ils ne sont malheureusement pas informés. Mais nous apprécions le fait qu’ils

portent un œil critique à notre manière de travailler, car ça nous permet de desceller nos failles et de s’améliorer par la suite. Nous y travaillons et nous espérons y arriver au fil du temps.

Comment voyez-vous l’avenir de la Police à l’aéroport International Ahmed Sékou Touré ?

Qui parle de sûreté et de sécurité à l’aéroport fait forcément allusion à la Police d’abord, j’ose espérer que nous avons un bel avenir au sein de cet aéroport et nous y travaillons efficacement afin d’améliorer nos performances.

Un nouveau terminal est en construction, donnez-nous votre avis sur la qualité du service que vous rendrez une fois cela disponible ?

Je crois qu’avec les perspectives de formation que nous avons en vue, nous saurons être proactifs. Dès que le projet d’expansion a été lancé, nous avons pris des mesures nécessaires pour avoir un personnel qualifié dans l’optique qu’ils puissent accomplir au mieux leur travail dans le prochain terminal, bien entendu avec la coordination de ma hiérarchie notamment la Direction Nationale de la Police.

Un dernier mot ?

Je terminerai par remercier la Direction Générale de la SOGEAC et précisément M. Namory Camara qui ne ménage aucun effort pour permettre aux différents services d’être bien outillés dans l’exécution de leurs missions.

Nous sommes allés à la rencontre de la cheffe aérogare de voisinage, qui nous parle de son métier et nous amène en immersion dans son espace de travail. L’aérogare de voisinage a existé depuis 1962, bien qu’elle ait subi quelques travaux de rénovation au fil du temps, elle reste un endroit plein de souvenirs.

Présentez-vous s’il vous plait ?

Je suis Mme Barry Nadia ZAYATTE, cheffe aérogare de voisinage.

Parlez-nous de vos débuts à la SOGEAC.

Je suis arrivée à la SOGEAC en l’an 2000, j’ai commencé tout d’abord comme agent d’opérations où j’ai fait quelques années. Par la suite, j’ai commencé à travailler à la facturation avec Mme Fofana qui était la Directrice de ce service à l’époque. Quelques années

plus tard j’ai été nommée cheffe aérogare à l’aérogare de voisinage, poste que j’occupe actuellement.

En quoi consiste le métier de cheffe aérogare ?

Comme son nom l’indique, la cheffe d’aérogare représente la direction au sein de l’aérogare. Elle est chargée de superviser la salubrité de l’aérogare, la bonne marche des installations et de l’infrastructure, elle doit être à l’écoute des passagers pour leur bon soin. Si un client à un problème ou rencontre des difficultés, la

cheffe aérogare doit être à mesure de le résoudre. Nous agissons dans toute l’aérogare et sur le parcours du passager, tant à l’arrivée qu’au départ de l’aéroport.

Quelles sont les qualités que doit avoir une cheffe aéroport ?

Une cheffe aérogare doit être polyvalente, proactive sur le terrain, apporter une attention à tout dans l’aérogare, savoir desceller les disfonctionnements et trouver des solutions aux problèmes qui se posent avant qu’il ne soit trop tard.

Parlez-nous un peu de l’aérogare de voisinage ?

L’aérogare de voisinage est notre première aérogare avant que celle de l’internationale ne soit opérationnelle. Auparavant, toutes les opérations de l’aéroport se faisaient à ce niveau et pour ceux qui ont voyagé à cette époque, ces moments restent marqués par l’authenticité de cet

« L’aérogare de voisinage est notre première aérogare avant que celle de l’internationale ne soit opérationnelle... »

endroit. Tout était beau et naturel, avec moins d’esthétique. Nous avons voulu garder ce monument par ce que c’est un bijou culturel. Actuellement cette aérogare est utilisée pour les vols domestiques et humanitaires tels que le Programme Alimentaire Mondial, UMS, PROBIZ et plein d’autres. Parfois aussi il est utilisé lors des vols présidentiels, parce que c’est là où nous installons certains officiels. Nous réservons cet endroit pour accueillir aussi des hommes affaires, des personnalités VIP.

De quoi bénéficient les personnalités qui passent par cette aérogare ?

La plupart du temps ce sont des diplomates qui passent par-là, ils bénéficient d’un traitement assez spécial, ils sont escortés et bénéficient d’un salon VIP bien aménagé au goût des clients à sa hauteur. Nous veillons également à leur confort et à leur sécurité, car comme vous pouvez bien le savoir, l’aérogare de voisinage fait partie intégrante de l’aéroport, donc les questions de sûreté et de sécurité sont d’ordre prioritaire.

Que pensez-vous du style managérial actuel de la SOGEAC ?

et avec passion, car nos responsables nous montrent le bel exemple.

Il y a eu un très grand changement, actuellement nous sommes allés vers la digitalisation de l’aéroport, nous sommes très présents sur les réseaux sociaux, on sent que cet aéroport vit et progresse très bien d’ailleurs. L’aéroport est la vitrine de notre pays c’est un espace à préserver et j’apprécie les efforts que sont déployés dans ce sens. C’est notre responsabilité à tous d’y travailler correctement

Votre mot de la fin ?

Je remercie la direction de la SOGEAC et tous les travailleurs pour le changement qu’on vit actuellement et pour le futur, je reste optimiste avec le projet d’expansion et de modernisation. Je suis convaincue que l’ensemble des guinéens seront fiers de notre aéroport car elle sera la meilleure vitrine de la Guinée.

Retour d’EXPÉRIENCES

Notre équipe a eu la chance de rencontrer le directeur préfectoral de la culture, du tourisme et de l’artisanat de Mamou, Monsieur Ibrahim Keïta qui passe très souvent par notre aéroport nous a confié ses impressions sur les réalités d’avant et maintenant dans notre aéroport.

Bonjour, que pensezvous de l’évolution de notre aéroport ?

Il faut se féliciter d’avantage parce que les choses sont en train de changer, il y a eu une nette amélioration sur la logistique, sur l’entretien et de tout ce qui s’en suit. À chaque fois qu’on est là on trouve un changement, l’accueil est mieux qu’avant.

Quel constat faites-vous par rapport aux années antérieures ?

Justement il y a eu beaucoup d’amélioration par rapport aux années antérieures, parce que quand vous venez maintenant vous vous sentez bien, l’environnement est sain, les toilettes sont propres avec tout le confort qui suit. Je pense qu’il y a une très grande différence entre le système actuel et l’ancien.

Pouvez-vous mieux décrire les anciennes habitudes que vous n’appréciez pas dans cet aéroport ?

Globalement il faut se dire que l’accueil n’était pas du tout bon, les espaces étaient sales, les toilettes étaient désagréables et archaïques, les conditions

hygiéniques déplorables, la restauration médiocre, l’insécurité des bagages, il y avait souvent des coupures d’électricité prolongées. Maintenant nous avons la connexion wifi qui est disponible à tout moment, c’est une amélioration salutaire. A chaque fois qu’on passe par les installations aéroportuaires, on conste une amélioration, bravo à l’équipe de la SOGEAC et qu’elle continue à maintenir le cap.

Qu’est-ce que vous souhaiterez voir s’améliorer ?

Au niveau du parking

ça commence à aller mais une extension serait nécessaire. Il faudrait qu’il y ait un peu plus d’espace parce que quand vous avez beaucoup d’usagers, il y a de petits embouteillages qui se créent. Je pense que si cela est fait les gens pourront circuler dans le parking avec une meilleure fluidité. Il faudrait aussi qu’on ait de l’espace dans la salle d’enregistrement car je remarque qu’elle devient très petite aux heures de pointe. Renforcer la climatisation et mettre aussi une salle fumeurs. Pour nous fumeurs, nous n’avons plus le choix

lorsque nous sommes dans la salle d’embarquement.

Que pensez-vous du travail de la police ?

Je pense qu’il y a des efforts qui sont fournis de part et d’autre. La police est chargée de la sécurité des personnes et de leurs biens au sein de l’aéroport. Auparavant, il y avait quelques tractations entre la police et nous usagers en ce qui concerne l’accueil, mais les choses avancent petit à petit, ils commencent à suivre le pas.

Vous avez quelques choses à ajouter ?

Je remercie les uns et les autres. A la société qui s’occupe des travaux d’expansion et de modernisation, nous comptons sur vous, nous voulons voir l’aéroport Ahmed Sékou Touré rivaliser avec les autres aéroports de la sousrégion et pourquoi pas ceux de l’Europe ? Ce n’est pas impossible, il faut juste de la volonté. Pour nous passagers, j’invite chacun à prendre ses responsabilités pour un meilleur entretien, parce que c’est un patrimoine qui nous appartient tous.

AVIS DES INTERNAUTES

Nous vous avons lus sur nos différentes plateformes :

J’encourage les formations continues pour mieux qualifier le personnel de la SOGEAC et de l’aéroport. Bravo au DG pour toutes ces initiatives.

Bravo aux nouvelles autorités de ma Guinée pour l’audace de prendre le destin de toute la nation en main. Que Dieu vous facilite la tâche dans l’exécution de vos fonctions.

Après une longue réflexion j’ai décidé aujourd’hui de vous exprimer ma joie pour la façon dont vous communiquez sur le digital. Vous être actif et professionnel sur la qualité des contenus que vous postez. Je vous en félicite.

Bravo au Directeur Général de la SOGEAC. Vous faites un excellent boulot car l’image de l’aéroport a changé en peu de temps. Vous l’avez valorisé. Comme quoi, si on veut, on peut.

Très belle maquette du projet d’expansion, vivement sa réalisation. Par contre je me pose la question de savoir si réellement la surface existante actuellement peut être réaménagée en fonction de cette maquette ?

Bravo et félications pour le renouveau. Le défi est de maintenir cette dynamique, la qualité de service et la compétitivité avec les les aéroports de la Sous-région.

Dieu merci que cet aéroport se construit. En 2017, j’ai surpris un intru dans la salle livraison bagages sans badge d’accès en train guetter les affaires des passagers. Nous étions livrés à nous-mêmes.

À travers vos contenus je parviens à comprendre comment fonctionnent certains services à l’aéroport. La vidéo sur le service litige bagages était d’une grande utilité pour moi. Merci et je vous encourage à continuer sur cet élan.

Tous vos efforts sont à saluer sauf qu’il y a des facteurs importants qui ne sont pas pris en compte, tels que la confection des toilettes publiques, des sièges pour les accompagnants, des abris ou hangars pour se protéger contre les intempéries de la nature.

Disponible en version électronique sur toutes nos plateformes digitales et sur le site : www.aeroportdeconakry.com