Signature d’un contrat d’assistance avec le groupe EGIS
À la découverte des îles des Loos
Air Guinée : Les glorieux souvenirs de l’unique compagnie nationale. Récit du Colonel Alpha Mamadou DOUKOURÉ, Ingénieur navigant
Ce Magazine est un résumé des nouvelles de la plateforme aéroportuaire.
Avec une fréquence de parution bimenstrielle, nous partageons avec vous les tendances, destinations, témoignages et loisirs que la Guinée vous offre.
Il est disponible en version électronique et papier.
Bonne aventure si vous nous rejoignez maintenant.
Mamadou DIALLO, manutentionnaire aéroportuaire se confie à vous
Lamine Guirassy (PDG du Groupe Hadafo Médias) vous livre son expérience passagère au sein de notre aéroport
Suite à l’acquisition des 49 % des parts d’actions de la SOGEAC par l’état guinéen, le Ministre des transports, Félix Lamah signe un contrat d’assistance technique avec le groupe EGIS.
Namory CAMARA Directeur Général
Au nom de la SOGEAC je vous souhaite mes vœux les meilleurs en ce début d’année qui s’annonce sous de bons auspices. C’est avec détermination que nous poursuivons inlassablement les actions inscrites dans la feuille de route du Ministre des Transports. Il nous plait d’annoncer le chiffre record de 630 000 passagers en 2022 qui constitue s’il en était encore besoin un indicateur clé de performance d’attractivité de notre aéroport. Il convient d’y ajouter également l’environnement macroéconomique notamment un
taux de croissance soutenu, une constante progression démographique, l’existence de projets miniers d’envergure et enfin la présence d’une forte diaspora ; tous ces éléments nous amènent à croire fortement aux perspectives de croissance remarquable de notre plateforme en dépit d’un contexte économique mondial difficile qu’on ne saurait ignorer (inflation galopante dans les plus grandes économies, la guerre en Ukraine, le climat post covid et les menaces environnementales).
C‘est en raison de cette situation qu’il urge de démarrer le projet d’extension et de modernisation comme le veut indéniablement le Président de la Transition, Colonel Mamadi Doumbouya et de manière générale le peuple de Guinée. Il ne serait pas inutile de rappeler que notre ambition porte inexorablement sur la construction d’un terminal d’une capacité de plus de 3 millions de passagers.
Nous voulons rendre ce projet d’infrastructure aéroportuaire hautement ambitieux qui se traduirait par son caractère moderne et SMART où les usagers trouveraient d’autres services que le simple fait de voyager.
Pour y arriver, il fallait de la part du gouvernement procéder à une restructuration profonde de la SOGEAC en acquérant les 49 % des parts détenus par ses coactionnaires d’une part et la mise en œuvre d’un nouveau contrat d’assistance technique avec le groupe EGIS qui a démarré le 2 janvier 2023.
Avec une présence dans 16 aéroports, l’expertise de cette entreprise de renom contribuera par ailleurs d’assurer une meilleure continuité des opérations.
Nous comptons sur votre compréhension et soutien constant durant ces prochains mois qui s’annoncent décisifs.
Bonne lecture.
Pour mieux assurer sa transition, La SOGEAC continue de se doter d’une assistance technique et non des moindres.
C’est le Group Egis qui a été retenu par les autorités.
En effet, EGIS accompagne les projets d’aéroports aux quatre coins du monde. Ce groupe va aider à réaliser les objectifs techniques, opérationnels et écologiques ambitieux de notre aéroport.
Dans le domaine de l’exploitation, ils mettront à disposition des cadres expérimentés et qui ont une forte connaissance de l’environnement.
Bref EGIS : Le Groupe EGIS, société française dispose d’une trentaine d’années d’expériences dans le domaine aéroportuaires et est présent dans 16 Aéroports dans le monde.
Il apporte une assistance dans les aéroports suivants : en France (aéroports
de PAU, BERGERAC, BREST, QUINPER), en Belgique (ANTWERP, OSTEND BRUGES) en Afrique (aéroports d’Abidjan, de Brazzaville, de Point Noire, d’Oyo Allombo) … etc
Il est important de mettre en exergue qu’une assistance technique d’un Groupe de cette envergure permettra de rassurer davantage les compagnies aériennes desservant notre aéroport en ce qui concerne la fiabilité et la qualité de nos opérations d’assistance en escale.
L’année 2022 est considérée comme une période de révolution dans tous les domaines. Il était temps de vulgariser les actions mais aussi de remercier les grands artisans qui ont su révéler les différents défis.
La SOGEAC devant la presse
Le vendredi 2 Décembre 2022, la direction commerciale et marketing a organisé un déjeuner de presse durant lequel les dirigeants ont partagé les activités menées et les perspectives à venir. Cette première rencontre a réuni les représentants de plusieurs médias et presse en ligne à savoir le Groupe Hadafo Médias, le Groupe Fréquences Médias, EVASION Guinée, la RTG ; Djoma Médias, le Djély, Guinéenews, pour ne citer que cela. Face aux participants, le Directeur général a rappelé les réalisations et tous les acquis de l’année 2022, en partant du diagnostic posé lors de la prise de fonction aux grands changements.
La séances interactives des questions-réponses avec les journalistes a permis une meilleure compréhension du projet d’extension et de modernisation de l’aéroport. De plus, plusieurs sujets ont été touchés tels que la fin de la concession, les travaux réalisés du côté de la piste, le projet de modernisation du parking autos, etc. La rencontre s’est clôturée par un déjeuner entre participants dans une ambiance chaleureuse et conviviale.
Finir l’année en fête
Pour célébrer cette ardente année de travail, le samedi 17 Décembre 2022, un dîner de fin d’année a été organisé à l’attention des employés, partenaires et collaborateurs de la SOGEAC. Tenue dans un complexe hôtelier de la
place, les participants ont eu l’occasion de partager de beaux moments en la présence du Ministre des Transports, M. Felix HABA et du Président du Conseil d’Administration, Mahamadou Abdoulaye Diallo.
Après les traditionnels discours de remerciements et de présentations de vœux du syndicat, des partenaires et de la Direction Générale, s’est tenue une remise des satisfécits de reconnaissance en l’honneur des employés qui vont valoir leur droit à la retraite à partir de 2023 mais aussi des meilleurs employés de l’année.
C’est sur cette belle note, que la soirée s’est poursuivie dans une ambiance dansante et pleine de bonne joie.
Dans son processus de modernisation des installations aéroportuaires, la SOGEAC a entamé des travaux de modernisation et d’extension du parking autos qui constitue une composante des revenus non aéronautiques.
Rendre le parking efficace et efficient en offrant un service complet, sécurisé et attrayant aux usagers tout en restreignant la manipulation des finances par les percepteurs, telle est la mission que s’est fixé la SOGEAC.
« Nous avions constaté que le parking était mal géré. Certains riverains stationnaient pour une journée entière à des frais dérisoires et ils bénéficiaient relativement de la sécurité de leur engin et d’un espace convenable.
Pour lutter contre cela, nous avions fixé les frais de stationnement à dix mille francs guinéens (10 000 GNF). Et nous avions réalisé que le projet d’extension du parking était nécessaire.
Il fallait ainsi compléter le service en permettant à chacun de payer la valeur de sa consommation. » M. Alousseny Ousmane Kallo (directeur des projets et systèmes d’information).
Un appel d’offre a été lancée et une entreprise de droit guinéen a été retenue pour la réalisation des travaux qui se poursuivent en ce moment : « Nous sommes convaincus que c’est une révolution qui est lancée à l’aéroport International Ahmed Sékou Touré à travers ce projet dont les bénéfices sont entre autres : le renforcement de la sûreté aéroportuaire ; la numérisation du parking pour l’augmentation des recettes, l’intégration des modes de paiement digitalisés via les
portefeuilles mobiles ; le contrôle d’accès sécuritaires ; l’identification des véhicules ; la vidéo surveillance pour pallier aux pertes des engins ; l’augmentation des places de stationnement ; etc. . » Francis Kossi Yaovi, PDG Homintec.
Considéré comme l’une des meilleures innovations du moment, le projet de parking sera fonctionnel dans le premier trimestre de l’année 2023 pour le grand bien de nos usagers.
Pour finir l’année en beauté, un bilan présenté à la presse et un repas festif pour les acteurs de la plateforme aéroportuaire
Du 16 au 21 Novembre 2022, une mission du programme universel d’audit de sûreté a multiplié des séances de travail au sein de l’aéroport International Ahmed Sékou Touré pour évaluer les mesures générales de sûreté en Guinée.
Le programme universel d’audit de sûreté (USAP) est chargé de promouvoir la sûreté de l’aviation à l’échelle mondiale en organisant de façon régulière des audits de l’ensemble des pays membres de l’Organisation Internationale de l’Aviation civile liés à la Sûreté de l’Aviation et des normes de Pratiques Recommandées (SARPS).
Après une prise de contact avec les parties prenantes sur la plateforme aéroportuaire dans
les locaux de l’Autorité Guinéenne de l’Aviation Civile, les travaux ont démarré par une mise au point sur les domaines d’intervention pendant l’audit. L’évaluation était axée sur une vérification de la mise en œuvre des textes règlementaires en matière de sûreté ; la conformité des installations et équipements : inspection de la clôture périmétrique, accès des Postes d’Inspection Filtrage (PIF), inspection filtrage des bagages soute, vérification des équipements de sûreté, les
fiches de maintenance, le passage (enregistrement, embarquement et réconciliation) ; la visite des aéronefs tels que : EMIRATES, Air Côte D’ivoire, Asky. S’en est suivie des rencontres avec les acteurs de la plateforme comme les sociétés SAT, SICASS, la compagnie Air France. Des discussions aussi ont eu lieu avec la SOGEAC sur les questions de cybercriminalité mais aussi sur la gestion des crises conformément au plan d’urgence.
« Au prima bord, l’Autorité Guinéenne de l’Aviation Civile nous a transmis un plan d’actions réunissant toutes les parties prenantes. Ce document relevait les non-conformités en termes de sûreté au sein de notre aéroport.
Avant le démarrage de la mission et avec l’aide des différentes directions techniques, nous avons corrigé les irrégularités urgentes mentionnées dans ce plan d’action.
Lors de l’audit, quelques non-conformités ont tout de même été signalées, mais nous nous sommes dévoués à la tâche pour y remédier instantanément avant la fin de la mission
d’audit. » explique Mme Camara Fatoumata NIANG, Cheffe service Qualité, et Environnement et SMS.
Dans l’ensemble, la mission d’audit s’est bien déroulée et le Directeur adjoint de la Sûreté Sécurité de la SOGEAC, M. Oumar Lucas CISSÉ bien confiant quant à la bonne issue de ce processus a partagé ses impressions « Nous avons observé de manière générale que les installations de notre aéroport sont conformes aux normes standards. Il y a bien des ajustements à faire à certains endroits, raison pour laquelle
des recommandations seront faites à l’issue de l’évaluation d’audit. Nous comptons nous appuyer sur ces acquis pour travailler d’arrache-pied sur les non conformités qui seront relevées par la suite »
Un rapport d’évaluation sera présenté et soumis à l’Autorité Guinéenne de l’Aviation Civile pour déterminer le niveau de sûreté de notre aéroport et éventuellement corriger les manquements qui seront observés. Un processus très déterminant dans l’obtention de la certification AOCI de notre aéroport.
Vers la certification OACI : une mission d’audit a séjourné dans notre aéroport
- Entrée en vigueur du nouvel organigramme et fiches de postes validés par le conseil d’administration
- Revue des procédures de recrutements du personnel avec la mise en place de commissions d’évaluation des candidats
- Instauration de la culture de promotion au mérite
- Renforcement des capacités du personnel à travers des formations et voyages d’immersion durant toute l’année
- Tenue des assemblées générales trimestrielles et réunions de direction hebdomadaires
- Mise en place d’un service des achats et logistique rattaché à la direction générale
• Mise en circulation de minibus et de véhicule VIP côté piste.
• Immersion d’une équipe SOGEAC à l’aéroport d’Abidjan
• Nomination d’un superviseur parking autos et recrutement de douze agents percepteurs.
renforcement de capacité d’une équipe sur le ‘’Plan d’urgence des aéroports’’ à Libreville
- Dégommage de la piste - Travaux de nivellement partiel des RESA au niveau des deux seuils
- Calibrage des feux (PAPI)
- Mise en conformité des chaussées aéronautiques
• Travaux de réaménagement de l’aérogare de voisinage - Réhabilitation des toilettes ; rebranding de l’espace ; rénovation du salon VIP
• Responsabilité Sociétal des Entreprises la SOGEAC soutient la mairie de Matoto en don de 978 maillots, 20 ballons et 50 T-shirts.
• Travaux de mise en conformité de la piste
Réouverture de la ligne Conakry-Bruxelles : - Avec une fréquence de trois voyages par semaine
• Investissement dans les équipements et infrastructures - Mise en circulation de 500 chariots bagages ;
- Marchandises dangereuses, transport des animaux vivants, palettisation et arrimage soute avion, sanglage fret, santé sécurité piste, etc.
• Tenue de la 2ème Assemblée Générale de la SOGEAC
• Certification OACI Mission du programme universel d’audit de sûreté pour évaluer les mesures de sûreté en Guinée
• Séminaire de l’Union des Gestionnaires des Aéroports de l’Afrique du Centre et de l’Ouest (UGAACO)
• Hajj phase retour des pèlerins
• Immersion de l’équipe SOGEAC au sein de l’aéroport de Charleroi
• Investissement dans les équipements : - Trois camions pompiers acquis pour renforcer l’efficacité du SSLIA
• Finalisation de la clôture périmétrique avec le chemin de ronde
Tenue de la 3ème Assemblée Générale de la SOGEAC
• 29 nouveaux employés recrutés ;
Sessions de formations - Sécurité sur aire de trafic, fret aérien ;
Début des travaux de modernisation et d’extension du parking Autos
• Déjeuner de presse pour présentation du bilan d’activité annuel
• Immersion de l’équipe SOGEAC au sein de l’aéroport ‘’Cardinal Bernadin Gantin’’ de Cotonou.
• Mission d’évaluation pour la certification de notre aéroport
• Rachat des parts de la société par l’état guinéen • Dîner de fin d’année.
• Sessions de formations - Revues des notions de sûreté d’aviation civile
Les îles de Loos (LOOSE ISLAND), sont un groupe d’îles, situées au large de Conakry. Leur nom est tiré du portugais, premier explorateur du lieu : ILHAS DOS LOS IDOLOS. L’archipel qui couvre environ 60 km2, comprend trois îles : TAMARA, KASSA et ROOM, ainsi que quatre îlots inhabités dans sa partie sud (CORAIL, BLANCHE, CABRIS et POULET), formant un cercle de 18 à 19 km de diamètre.
français, le phare de Tamara et la tombe du Waliou de Gomba.
Excursion aux Îles de Loos
- Le Phare de Tamara (Fotoba)
- La Tombe du waliou de Gomba
rochers surplombants la mer à une hauteur de près de 100 mètres, le phare a une portée de près de 26 milles nautiques (soit près de 48 kilomètres).
spectaculaire sur toute la côte de Conakry.
Les pirogues motorisées et bateaux de plaisance (traversiers ou pirogues,) font régulièrement la navette entre ces îles et la capitale Conakry, au rythme des taxis urbains, pendant la haute marée. La basse marée constitue leur temps de répit, sauf en cas de déplacements exceptionnels sollicités par les usagers.
Les curiosités des Îles de Loos
L’Archipel des îles de Loos est un véritable paradis terrestre en plus des trésors qu’offrent les fonds marins, ce sont également les belles plages, une végétation variée, des sites incomparables où les plages alternent avec des rochers énormes, érodés par les houles de l’océan. Certains lieux montrent les traces du passé comme le pénitencier sur Tamara, le bagne du temps de la colonisation, les quais
Les îles de Loos sont surtout des territoires vivants. Les hommes et les femmes qui y vivent ont une relation forte avec les éléments. Sur les îles, on vit des choses simples qui nous parlent : émotions, découvertes et convivialité sont au rendez-vous. Un seul conseil pour mieux les savourer : vivez les îles hors-saison ! La lumière, les couleurs, les rencontres, la chaleur, tout cela sera décuplé, car vous aurez la tranquillité et prendrez le temps de découvrir les îles de Loos autrement.
Pour les amoureux de la mer, il est indispensable de faire un saut par les Îles de Loos ! Des départs sont organisés tous les jours au port de Boulbinet, la Marina de Sandervalia et la Marina de l’hôtel Petit Bateau. Entre baignades, visite, randonnée et pêche, chacun y trouve son bonheur !
La Plage de Bamana située à seulement trente minutes de la commune urbaines de Kassa est l’un des bijoux de l’île. Son eau presque transparente et son sable fin et blanc offrent un cadre paradisiaque aux baigneurs qui s’y prélassent.
Le lac Minier situé dans la commune urbaine de l’Île de Kassa est un endroit paradisiaque avec une beauté de la nature à vous couper le souffle. D’origine artificielle, le lac est un des plus beaux sites de l’archipel des Iles de Loos. On y accède à pied ou à moto par un petit sentier.
Il est le premier phare du golfe de Guinée et le plus important. Il oriente les bateaux aux approches du port de Conakry et offre également une vue
Le Pénitencier de Fotoba : est une geôle de nonretour qui a connu la torture des grands hommes de la résistance coloniale notamment le Waliou de Gomba de son vrai nom Thierno Aliou de Gomba,
né vers 1829, décédé le 12 avril 1912 et son talibé N’Dioubairou mort le 09 Mai 1912 dont les tombes existent sur cette île qui fait plus de 9 km dans l’archipel des îles de Loos, situé à l’ouest dans l’océan Atlantique au large de Conakry. Elle fut occupée successivement par les Portugais ensuite l’Anglais et enfin les Français.
destinations sur les iles de Loos
- La Plage Bamana (Sorro)
- Le Village des Pêcheurs
- L’Hôtel Mangela (Kassa)
- Le Lac Minier de Kassa
- La Plage de Kassa centre
- Le Pénitencier (Fotoba)
- La Plage Gouverneur
Si vous êtes à la recherche de quelque chose d’un peu hors des sentiers battus sur les îles de Loos, le Lac Minier est l’endroit idéal pour les randonnées et pique-niques.
Le phare de Tamara fut construit en 1905 par l’administration coloniale française en Guinée par l’ingénieur du nom de Thompson. Bâtis sur deux
«Je
»
Nous allons l’appeler ‘’l’œil parfait’’, de son vrai nom Ibrahima BARRY est peintre guinéen qui fait des merveilles dans l’univers de la peinture. Il est de ceux dont les œuvres ont marqué plus d’un.
Créatif, passionné, rigoureux, ‘’l’œil parfait’’ a réalisé plusieurs tableaux par lesquels il représente le paysage guinéen en général et plus particulièrement le paysage foutanien. Il a répondu à quelques-unes de nos questions dont nous vous laissons le soin de découvrir.
1- Expliquez-nous comment vous vous êtes lancé dans ce métier ?
J’ai développé cette passion tout petit lorsque je faisais des croquis et des cartes géographiques à l’école. Pendant les cours au primaire, on me permettait de monter en hauteur pour atteindre le haut du tableau lorsque je faisais mes dessins. J’étais très encouragé par certains qui voyaient déjà du potentiel en moi, même si au début les parents n’y trouvaient pas d’intérêt. A force de m’y appliquer jusqu’au lycée, j’ai commencé à me spécialiser et en 1992, je faisais des tableaux de peinture. J’ai développé un style de peinture approprié au paysage pour reproduire le foutah et les pagnes de couleur indigo, parce que nos mamans en utilisaient beaucoup ! Si vous observez bien mes
créations, vous trouverez beaucoup de bleus, c’est à partir de là je tire mon inspiration.
2- Qu’est-ce qui a marqué le tournant décisif dans votre carrière ?
A force de peindre passionnément, j’ai eu à mon actif vingt-deux (22) tableaux et j’ai été invité en 1994 à l’alliance francoguinéenne (Centre Culturel Franco-Guinéen de nos jours) pour une exposition et cela avait ébloui tout le monde. A 24 ans déjà j’avais un talent très apprécié, je suis resté à Conakry et j’ai développé mon réseau puis j’ai commencé à participer à toutes les expositions qui réunissaient les artistes peintres de 1994 jusqu’en 2000, c’était l’occasion de réunir les talentueux peintres et je me suis illustré à chaque moment. Cela a marqué mes prouesses dans ce domaine.
3- Votre sens de créativité vous a valu une collaboration avec l’Aéroport International Ahmed Sékou Touré, parlez-nous en.
J’ai été contacté pour un projet de présentation de la façade de l’aéroport en forme de tableau de peinture. C’était un projet ambitieux car il fallait aller
sur une grande toile de plus de 2m sur 1m 60 et la spécialité était la réalisation d’une vidéo pendant que je faisais la toile. Tout au long, le cadreur m’a suivi dans les moindres gestes et j’ai été très enthousiasme de finaliser ce projet qui reste une merveille à mes yeux. A l’issue du projet, j’ai eu de bons retours et j’en étais fier. C’est l’occasion pour moi de remercier les autorités de la SOGEAC qui m’ont donné l’occasion de réaliser cette œuvre.
4- Quels sont vos prochains défis ?
Je rêve de participer à de grands événements artistiques qui se passent à l’échelle internationale.
J’ai déjà participé à la Biennale des Arts Africains Contemporains à deux reprises et c’était une belle expérience, mais je rêve d’aller plus loin pour représenter mon pays.
Je suis ouvert à toute proposition pour mettre en avant mon métier et je serai ravi de réunir d’autres passionnés pour réaliser projet de toile du marché de Madina. Je suis convaincu que cette œuvre pourra rester dans les annales de notre pays par laquelle le guinéen se souviendra de moi.
rêve de participer à de grands événements artistiques qui se passent à l’échelle internationale.
Créée en 1960, la compagnie Air Guinée a une histoire riche qui a marqué les esprits des guinéens à l’époque. Chacun avait la possibilité de s’offrir le luxe du voyage en avion et la proximité des destinations à moindre coût. Air Guinée a été fondée dans le but de confirmer la souveraineté du peuple de Guinée face à l’opinion internationale, au même titre que l’armée et la monnaie guinéenne. Mais malheureusement ce patrimoine n’a pas survécu pendant la deuxième république, par faute de bonne gestion.
Cette période marque le tournant décisif dans l’évolution de la compagnie Air Guinée. À partir de ce moment, on a eu un avion occidental, par la suite un Boeing 727 qui pouvait accueillir 120 à 130 passagers et un autre Boeing 737 a été commandé pour assurer le moyen-courrier.
On s’est retrouvé avec des aéronefs européens et
soviétiques, ce qui nous a valu des formations à Dublin et au Maroc avec la Royal Air Maroc. On assurait les vols vers toutes les destinations, où les guinéens remarquaient avec stupéfaction que ce sont leurs compatriotes qui étaient aux commandes dans le cockpit. Ce moment marque le passage de l’aviation primaire à l’aviation moderne.
La révolution était lancée,
la compagnie Air Guinée était bien structurée et doté d’une direction d’exploitation qui gérait les vols vers les quatre coins du monde.
Le transport des pèlerins guinéens de Conakry ou parfois de Faranah en direction de Djeddah et des terres saintes chrétiennes (Rome ou Lourdes) étaient déjà acquis et le mécanisme fonctionnait correctement à tel point que nous conduisions
parfois les pèlerins maliens à Djeddah que nous ramenions ensuite en Guinée, pour repartir chez eux au Mali.
Les périodes des vacances étaient également le moment idéal pour les étudiants en république soviétiques de rejoindre leur pays à bord des vols Air Guinée et aux enseignants guinéens de se rendre pour les vacances un peu partout dans le monde à des coûts dérisoires. Les billets de la compagnie étaient abordables au point d’attirer une fixette de l’OACI dans la gestion commerciale guinéenne.
La direction technique constituée d’ingénieurs de haut niveau assurait la maintenance des avions de la compagnie elle-même et venait aussi en aide aux autres compagnies aériennes de la sous-région à savoir : la Mauritanie, le Mali, etc. C’était les moments de gloires de la compagnie Air Guinée.
Concilier socialisme et gestion de la compagnie Air Guinée était une mission assez complexe pour les autorités d’alors.
Du point de vue structurel, nous constations une non-maîtrise des rôles des décideurs au niveau des gouvernements pour accompagner l’aviation civile dans le respect des normes et éviter toute ingérence politique. La
gestion de la compagnie était assez délicate à l’époque, ce qui a plus ou moins influencé son économie.
Les programmes d’ajustements structurels lors de la deuxième République ont poussé la compagnie à réduire le personnel et l’exigence du remplacement des aéronefs que nous exploitions en ce temps sont les signes avant-coureurs du déclin de la compagnie. Il a été demandé de privatiser la compagnie au moment où on avait en charge le personnel et un équipement qui pouvait couvrir nos besoins.
La gestion devenait de plus en plus complexe. En 1985, la vente du Boeing 727 a été effectuée pour réduire les charges d’exploitation de la compagnie. Puis l’année suivante, s’en est suivie la vente du Boeing 707 qui avait une capacité d’accueil de 180 à 200 passagers. Les événements malheureux n’arrêtaient de se succéder et l’État a ainsi décidé de privatiser la société.
La compagnie Air Guinée a été amputée de certaines de ses directions et services très importantes, notamment l’assistance au sol des aéronefs, dont les employés ont été orientés à la SOGEAC, suite à sa création. Le bureau
d’émission des billets des personnalités rattachées également à la présidence était un démembrement qui a beaucoup affecté la compagnie Air Guinée. De la catastrophe au désastre, la descente aux enfers de notre unique compagnie nationale fût fulgurante et c’est ainsi que l’État a décidé de la dissoudre en 2002.
En 2004, le Dash-7 acheté moins de 20 ans plus tôt, a été découpé et revendu à la pesé du poids, ce moment était assez triste à vivre pour ceux qui ont connu l’histoire de cette compagnie. A partir de là, l’espoir de reconstruire cette compagnie s’effritait et plus rien n’était possible.
»
Colonel Alpha Mamadou DOUKOURÉ, Ingénieur navigant. Chef du groupe militaire des officiers en service à la compag1nie Air Guinée ; Directeur de l’Exploitation à la compagnie Air Guinée ; Représentant de la Compagnie au Mali, Côte d’Ivoire, Ex Zaïre (République Démocratique du Congo) et Nigéria ; Diplômé de l’école de l’aviation civile de la République Tchèque.
Mamady DOUMBOUYA, Expert en Télécommunications et actuel Directeur Général de L’Agence Nationale du Service Universel des Télécommunications et du Numérique (ANSUTEN) Présentez-vous
Je suis Mamady
DOUMBOUYA, Expert en Télécommunications et actuel Directeur Général de L’Agence Nationale du Service Universel des Télécommunications et du Numérique (ANSUTEN)
J’ai une expérience dans le domaine des Télécoms, de l’Information et de la Technologie, acquise à travers un parcours académique et professionnel solide dans le secteur privé, public et institutionnel.
Parlez-nous de l’ANSUTEN
L’Agence Nationale du Service Universel des Télécommunications et du Numérique (ANSUTEN) est un établissement public administratif qui est placé sous la tutelle technique du MPTEN, et la tutelle financière du ministère de l’économie et des finances, suivant le décret D/2022/0062/PRG/CNRD/ SGG du 27 Janvier 2022. Elle est créée en application de la loi L/2015/018/AN du 13 Août 2013 relative aux télécommunications et aux technologies de l’information en République de Guinée.
Sa mission est la mise en œuvre des politiques,
stratégies, programmes et projets en matière de service Universel et de Recherche et de la formation dans le domaine des télécommunications et TICs.
L’ANSUTEN vise à assurer l’accès universel à des services de base de télécommunications pour tous les citoyens, indépendamment de leur localisation géographique ou de leur niveau de revenu, et de promouvoir la recherche et la formation dans le secteur du numérique. Notamment :
• La fourniture de services de télécommunications de base, tels que la téléphonie fixe et mobile à un prix abordable pour tous les consommateurs.
• L’assurance de la qualité et de la fiabilité des services de télécommunications de base pour tous les utilisateurs.
• La promotion de l’utilisation des services de télécommunications de base dans les zones rurales et éloignées, où l’accès à ces services peut être limité.
• La promotion de l’innovation et de la concurrence dans les services de télécommunications de base pour stimuler l’amélioration continue
de la qualité et de la disponibilité des services pour les consommateurs.
• La mise en place de mécanismes de financement pour couvrir les coûts supplémentaires liés à la fourniture de services de télécommunications de base dans les zones rurales et éloignées.
En 2022, l’agence a réalisé différents projets dont : - la remise de kits informatiques en faveur des lauréats des différents examens nationaux session 2022 ;
- le lancement de la première phase du programme pluriannuel de renforcement de capacité dans l’usage du numérique (R-CUN);
- le développement des plateformes E-LÖNNY de formation en ligne en faveur de l’éducation préuniversitaire, et SUTURA d’expression de besoins et de soumissions de projets relatifs au service universel, la recherche et la formation dans le domaine des télécommunications et du Numérique;
- la finalisation des travaux de construction du collège/ lycée, la construction d’une bibliothèque moderne, la rénovation du centre
de formation aux métiers de la couture de KASSA ; - le lancement des travaux de fourniture du WIFI HAUT DEBIT pour tous à l’aéroport international Ahmed Sékou Touré en collaboration avec la SOGEAC.
Vous avez signé un partenariat avec la SOGEAC pour la fourniture d’internet au grand public dans l’enceinte de l’aéroport. Quel est l’objectif visé ?
Ce partenariat a été lancé dans le but d’améliorer la qualité de service de l’aéroport international Ahmed Sékou Touré afin de le hisser aux standards internationaux. En effet, les voyageurs ont besoin d’être constamment sur internet pour rester en contact avec leur famille, les amis, envoyer des courriels, etc. Il s’agit d’améliorer l’expérience des passagers en proposant des services
supplémentaires tels que des informations en temps réel sur les vols, les horaires de départ et d’arrivée, les services de divertissement, les informations sur les restaurants et les magasins, etc. Comment le numérique peut-il contribuer à l’amélioration de l’expérience des passagers ?
Avoir accès à une connexion internet de qualité et sécurisé reste primordiale à l’ère du numérique. En effet, cela facilite l’expérience des passagers à travers les services en ligne : e-ticketing, e-boarding, tracking des vols…
Votre mot de la fin ?
ANSUTEN est une institution naissante. L’ambition de Monsieur le Président de la Transition, à travers le MPTEN, est de faire de l’agence une
institution forte, crédible et viable dans le secteur des télécommunications et du numérique en développant des actions à impact durable pour tous les guinéens.
Étant conscient des différents défis qui nous attendent en cette année 2023, mon équipe et moi saurons les relever en cultivant en nous un état d’esprit solide, dynamique, innovateur et professionnel.
Je profite de l’occasion pour remercier les autorités, en l’occurrence Monsieur le Président de la Transition, son Excellence Colonel Mamadi Doumbouya, au Premier Ministre Dr. Bernard Goumou ainsi qu’à l’ensemble du gouvernement pour leur volonté forte de promouvoir le numérique, d’en faire un levier de croissance et de développement socio-économique inclusif au bénéfice de la population guinéenne.
«
Il s’agit d’améliorer l’expérience des passagers en proposant des services supplémentaires tels que des informations en temps réel sur les vols, les horaires de départ et d’arrivée... »
Présentez-vous.
Je suis Mamadou DIALLO, manutentionnaire aéroportuaire au compte de l’Agence Maritime Guinée (AMA-Guinée) depuis quatre ans.
Parlez-nous de vos débuts en tant que manutentionnaire aéroportuaire.
Après que mon frère ait proposé mon dossier à la structure AMA, j’ai réussi un entretien d’embauche auquel j’ai été soumis. Le test était très physique pour mesurer notre endurance, nos reflexes et bien entendu notre moralité. Au bout d’une semaine, j’ai été contacté pour commencer à travailler
au sein de l’aéroport international Ahmed Sékou Touré. J’ai bénéficié de quelques formations en manutention aéroportuaire me permettant d’assumer pleinement mon poste.
Comment s’est passé votre premier jour en tant que manutentionnaire aéroportuaire ?
C’était tout nouveau. Je n’étais jamais monté dans la soute d’un aéronef. De surcroit, j’ai commencé à travailler de nuit du côté de la piste. C’était très physique et il fallait assurer. Mes collègues ont été disponibles et m’ont facilité la tâche, car la manutention aéroportuaire est différente de celle faite à Madina ou au Port !
En quoi consiste le métier de manutentionnaire aéroportuaire ?
Nous avons pour tâche de charger et décharger un aéronef de son contenu, mais il y a des principes à respecter. Nous suivons les instructions du chef de piste qui nous oriente là où nous devons commencer le chargement et les bagages à toucher ou pas. Il y a également ceux qui travaillent du côté de la livraison bagages qui se chargent de sortir les bagages du chariot et de les poser sur le tapis à bagage. Certains travaillent également vers le tri bagages, ce sont eux qui ont la responsabilité d’introduire les bagages dans les conteneurs. Et enfin, il y a
aussi une équipe dédiée pour le service fret. Sur toute la ligne nous sommes surveillés par un agent qui veille sur la sûreté et la sécurité des bagages ; nous nous faisons contrôler en montant dans la soute et quand nous en ressortons également, afin d’éviter les cas de vols.
Dans la soute, nous travaillons à la chaîne. Le premier qui récupère le bagage, le passe au second et ainsi de suite jusqu’à le poser sur le tapis qui le descend vers le chariot pour la livraison. Le circuit du bagage commence à partir du moment où nous le sortons de la soute jusqu’au moment où il est posé sur le tapis bagage à la livraison pour le passager.
C’est un métier très physique qui demande de la discipline, un sérieux total et le respect de la hiérarchie.
Quelles sont les qualités d’un bon manutentionnaire ?
Ce métier à besoin de beaucoup de motivation, être discipliné et apprendre toujours. Un manutentionnaire aéroportuaire n’est pas comme celui de Madina ou celui du port autonome. Il faut savoir où poser un bagage, comment en manipuler certains, c’est le cas des marchandises dangereuses. Nous
bénéficions régulièrement des formations pour être efficace dans nos tâches. Le monde de l’aéronautique est sensible d’où les formations régulières dans le domaine de la sûreté et la sécurité.
Quels sont les problèmes auxquels vous êtes confronté ?
Parfois nous sommes en sous-effectif et c’est des moments complexe à gérer. C’est parfois source de tensions avec les chefs de piste qui ne veulent pas perdre de temps à cause de l’exigence des compagnies. Nous sollicitons auprès de nos responsables de
veiller à ce que le nombre de manutentionnaires à pourvoir pour le traitement d’un aéronef soit respecté. Ensuite le problème de matériel est très fréquent, lorsqu’il y a plusieurs avions qui se croisent, nous sommes obligés de nous surpasser afin de réussir le traitement dans le temps imparti.
Je vous remercie pour l’occasion qui m’est offerte de m’exprimer, mais j’aimerais que la SOGEAC nous appuie afin que notre effectif soit agrandi. C’est pénible s’il faut travailler en sous-effectif.
Lamine Guirassy (PDG du Groupe Hadafo Médias) est l’une des personnalités qui fréquente souvent notre aéroport à travers ses nombreux déplacements. Nous lui avions soumis à notre questionnaire, découvrez son expérience passagère.
1- Quelle impression avez-vous eu lors de votre dernier passage au sein de notre aéroport ?
Merci pour l’opportunité, l’impression que j’ai c’est que ça bouge et que c’est sécurisé par endroits. Le service de sécurité à l’entrée est à revoir par contre. Comme je l’évoquais récemment il faut penser à réaménager quelques espaces pour les gens qui sont en escales au sein de l’aéroport / Espace fumeurs / commodité.
2- Vous fréquentez souvent notre aéroport, quel constat faites-vous par rapport aux années antérieures ?
Il y a un changement
majeur comme je le disais, il y a une dynamique en cours.
3- Y a-t-il des choses que vous souhaiteriez voir améliorer ?
Aménagez quelques espaces et ne pas rendre systématique le contrôle des bagages à la sortie au niveau de la douane, ça prend souvent du temps.
4- Dans la communication, la SOGEAC a initié une série d’actions. Avezvous des conseils et astuces à leur partager ? Si oui, lesquels ?
Pour le moment je pense c’est l’une des dynamiques de cette équipe, fier de l’équipe com.
5- Votre mot de la fin ?
Ensemble pour un endroit standard aux normes internationales. Merci pour votre attention.
Vous êtes nombreux à passer à travers nos portes ! vous avez la possibilité de nous partager vos histoires au sein de notre aéroport afin d’améliorer votre expérience.
E-mail : info@sogeacconakry.com
Facebook : Aéroport International Ahmed Sékou Touré
Twitter : Aeroportast LinkedIn : Aéroport International Ahmed Sékou Touré
Instagram : aeroportahmedsekoutoure
Les
Les lignes commencent à bouger à l’aéroport maintenant avec cette équipe. Merci de nous faire découvrir notre aéroport et ses employés plein de potentiel.
Prière de revoir le traitement réservé aux citoyens guinéens à leur retour au pays. Ailleurs, à l’arrivée il y a des portes de formalité douanières uniquement pour les citoyens. Merci de prendre cela en compte
Rachat
Tous mes encouragements à l’égard de tous les responsables de la SOGEAC, vous faites du bon boulot à l’aéroport.
