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Déploiement du dispositif Sesame pour l’année 2021

Afin de faire face aux conséquences de la crise sanitaire, le dispositif Sesame (Sésame vers l’emploi dans le sport et l’animation pour les métiers de l’encadrement) a été inscrit au sein du plan #1jeune1solution, dans le cadre du soutien aux acteurs du sport. À ce titre, il bénéficie pour 2021 et 2022 d’un financement complémentaire de 12 millions d’euros pour accompagner 3 000 jeunes ayant un projet professionnel dans les métiers de l’encadrement sportif et de l’animation. Le mouvement associatif sportif et les conseillers techniques sportifs placés auprès des fédérations doivent être mobilisés pour le repérage des jeunes souhaitant s’orienter vers l’encadrement sportif. Des conventionscadres pourront être conclues avec des fédérations sportives afin de mobiliser leurs réseaux pour développer les missions de repérage, d’accompagnement et de suivi des bénéficiaires.

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Les derniers chiffres de la jeunesse

L’Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire (Injep) a publié un rapport sur la jeunesse. Fruit d’un partenariat entre les services statistiques ministériels, l’Insee et les acteurs publics centrés sur la jeunesse, ce recueil rend compte des spécificités des 15-30 ans dans des domaines aussi variés que la démographie, l’éducation, l’emploi, l’engagement et la participation, les loisirs, le sport, la culture, la justice, ou encore la santé. 11,7 millions de personnes ont entre 15 et 29 ans et représentent 17,3 % de la population totale. En 2019, 78,2 % des jeunes qui ont obtenu leur Bac poursuivent ensuite des études dans l’enseignement supérieur. 44,6 % des 15-29 ans sont en emploi (46,7 % d’hommes et 42,6% de femmes). 25,1 % des emplois occupés par les moins de 26 ans sont des emplois aidés. 45 % des 18-30 ans affirment qu’en général ils aiment s’occuper en passant du temps avec leurs proches (famille, amis). Côté sports, en 2019, 3,6 millions de licences ont été délivrées à des jeunes âgés de 15 à 29 ans, soit 30,6 licences pour 100 jeunes. Le football arrive largement en tête

Enquête : quelle place pour la vie étudiante après la crise ?

Depuis plus d’un an, les associations de campus partagent les difficultés, les attentes et les nécessaires adaptations auxquelles sont confrontés les étudiants. Pour faire entendre la voix de ces jeunes, huit associations étudiantes (Animafac, E&D, ESN France, Jets d’encre, les Jeunes Européens - France, Nightline, le Parlement européen des ©Krakenimages.com - stock.adobe.com jeunes et le REFEDD) lancent une grande enquête « La rentrée d’après ». L’enjeu est de recueillir les témoignages des étudiants pour dresser un état des lieux de la situation, rendre compte des obstacles auxquels ils font face, évoquer leurs envies et leurs perspectives d’avenir. Cette consultation est ouverte jusqu’au 7 juin et les résultats seront présentés le 3 septembre 2021 lors de l’Université d’été d’Animafac.

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avec 654577 licences délivrées, suivis par l’équitation (194371), le tennis (174051), le basket-ball (156364), le rugby (117041), etc. Niveau engagement, en 2020, 40 % des jeunes de 18 à 30 ans sont bénévoles dans une association ou une autre organisation (parti politique, syndicat, etc.) : 37 % le sont dans une association sportive, 19 % dans la culture/les loisirs, 17 % dans la jeunesse et l’éducation, 15 % dans la solidarité, 14 % dans l’environnement, etc. En 2019, 81023 jeunes ont débuté une mission de service civique dont 59 % de femmes.

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Malgré la crise, le secteur de l’insertion par l’activité économique se maintient

Un an après le début de la crise sanitaire, les entreprises d’insertion ont réussi à maintenir majoritairement leurs activités selon la Fédération des entreprises d’insertion : 90 % des entreprises d’insertion et celles de travail temporaire d’insertion ont retrouvé le même niveau d’activité que celui précédant la crise et certaines sont même en développement. Les données nationales 2020, qui regroupent 1 404 structures conventionnées par l’État, concernent 86 900 salariés dont 76% d’hommes pour un chiffre d’affaires de 1436 millions d’euros. La réallocation des aides aux postes d’insertion non consommées du fait de la crise et la mise en place de l’activité partielle ont permis de stabiliser le secteur ainsi que les 200 millions d’euros réinjectés dans le secteur de l’IAE (insertion par l’activité économique) et 100 millions, dans celui des entreprises adaptées. Pour 2021, la loi de finances prévoit 150 millions d’euros supplémentaires, alloués pour financer 30 000 nouvelles aides au poste qui seront déployées sous la forme d’appels à projets.

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Aide alimentaire : les profils évoluent

La Fédération française des banques alimentaires (FFBA) a publié une étude sur les bénéficiaires du réseau. Les banques alimentaires offrent un accompagnement alimentaire aux plus démunis via un réseau de plus de 6000 associations et de CCAS partenaires. L’enquête fait ressortir que l’âge moyen des bénéficiaires est de 48 ans et que 70 % sont des femmes (données assez stables par rapport à 2018). 56 % ont au moins un enfant. 20 % des répondants déclarent avoir un emploi (un chiffre en hausse de 3 %) : 70 % travaillent à temps partiel. Le nombre de retraités et de personnes isolées augmente également pour s’établir respectivement à 17 % et 37 %. Autre constat frappant : 51 % des bénéficiaires y ont recours depuis moins d’un an (+3 %), 35 % depuis moins de six mois, et 12 % y ont eu recours à la suite de la pandémie de coronavirus.

Ss.42l.fr/0roLIcKh