HOELZLE.journal – Édition 21

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HOELZLE.journal Édition 21 Les assistants électroniques de changement de direction sauvent des vies Page 4 Les lampes WAS, une innovation made in Poland Page 6 Pénurie de main-d’œuvre dans le domaine des machines agricoles – votre entreprise attire-t-elle les professionnels? Page 8 Une alimentation électrique intelligente dans un format compact Page 16
5 Meta Fauler 079 365 02 04 m.fauler@hoelzle.ch Noe Lochmatter Directeur des ventes 079 829 97 00 044 928 34 32 n.lochmatter@hoelzle.ch 7 Andreas Riedi 076 412 86 86 a.riedi@hoelzle.ch 8 Hansueli Hui 079 419 60 82 h.hui@hoelzle.ch 10 Sven Baechtiger 079 470 22 72 s.baechtiger@hoelzle.ch 9 Godi Hanhart 079 904 62 23 g.hanhart@hoelzle.ch 6 Rolf Esslinger 079 359 11 51 r.esslinger@hoelzle.ch 1 2 4 3 10 9 10 7 8 5 6 Vos contacts HOELZLE AG Rosengartenstrasse 11 CH-8608 Bubikon Ralph Bahrt 078 781 96 69 r.bahrt@hoelzle.ch 1 Roman Brülhart 079 419 60 81 r.bruelhart@hoelzle.ch 2 Markus Felder 076 360 96 67 m.felder@hoelzle.ch 4 Francesco Intini 079 419 60 80 f.intini@hoelzle.ch 3 © Janvier 2023 HOELZLE AG HOELZLE AG Rosengartenstrasse 11 CH-8608 Bubikon Tél. 044 928 34 34 info@hoelzle.ch www.hoelzle.ch facebook.com/hoelzleag linkedin.com/company/hoelzle-ag Mentions légales

Chère lectrice, cher lecteur,

Les jubilaires Hoelzle de cette année cumulent à eux tous pas moins de 165 années de service (page 19). Je suis reconnaissant de pouvoir compter sur une équipe aussi chevronnée et précieuse, mais aussi d’avoir eu la chance d’accueillir de nouveaux collaborateurs au sein de notre équipe. Pour autant, nous aussi ressentons la pénurie de main-d’œuvre et nous sommes toujours à la recherche de renforts. À cet égard, notre entretien avec M. Teuscher d’Agrotec Suisse sur ce problème dans le domaine des machines agricoles s’est révélé passionnant. Vous le trouverez à la page 8.

Des outils d’exception pour des collaborateurs d’exception. Pour y parvenir, nous avons poursuivi l’extension de notre système de stockage automatique AutoStore. Son soutien logistique nous permet de gagner aussi bien en efficacité qu’en précision au niveau des livraisons – deux points essentiels pour apporter une aide optimale aux clients de notre entreprise commerciale. Pour en savoir plus sur cette extension, rendez-vous page 14.

Parfois, les bonnes vieilles méthodes sont aussi utiles que les nouvelles. À partir de la page 10, nos articles vous présentent l’intéressant travail de restauration des tracteurs: il consiste à donner une deuxième vie à ces véhicules afin qu’ils puissent briller sous un nouveau jour. Quant à l’article de la page 4, il porte sur deux produits flambant neufs qui peuvent sauver des vies et deviendront bientôt obligatoires dans les camions.

L’innovation est également un point fort de WAS, fabricant de lampes basé en Pologne. Notre visite sur place nous a vraiment impressionnés – plus d’informations dans l’article page 6.

Encore en plein essor, le stockage de l’électricité est un domaine incontournable pour la recharge des véhicules électriques ou le stockage du courant solaire chez soi ou lors de voyages en caravane. EcoFlow, qui était auparavant connu pour ses stations électriques, a commercialisé un nouveau produit: un bloc d’alimentation pour camping-cars ou Tiny Houses simple et rapide à installer («plug and play»). Vous en saurez plus en consultant la page 16.

Je vous souhaite une excellente lecture!

Cordialement,

Bienvenue!
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Les assistants électroniques de changement de direction sauvent des vies

Le cauchemar des chauffeurs de camions: des piétons et, surtout, des trottinettes électriques et des vélos qui se trouvent dans l’angle mort lorsqu’ils tournent à droite et qu’ils risquent de ne pas voir même avec des rétroviseurs supplémentaires et convexes. De nouveaux systèmes de sécurité électroniques attirant l’attention sur les usagers de la route qui se trouvent à droite du véhicule fournissent une aide précieuse aux chauffeurs.

Voici un accident qui se produit fréquemment en localité: au moment de tourner, un véhicule utilitaire entre en collision avec un vélo circulant à droite car il ne l’a pas vu étant donné que celui-ci se trouvait dans l’angle mort. De nombreux cyclistes n’ont pas conscience de ce danger, tandis que les chauffeurs de camion doivent s’attendre à retrouver cette configuration à presque chaque carrefour – une contrainte supplémentaire et un grand facteur de stress lorsqu’ils circulent en ville.

Détecter le danger même avec un trafic lent

De nombreuses voitures de tourisme sont équipées par dé-

faut d’assistants d’angle mort des deux côtés. Les avertisseurs de changement de direction existent donc depuis longtemps, mais la plupart de ces systèmes pour voitures sont conçus uniquement pour des dangers survenant à vitesse élevée.

Depuis quelques années, des dispositifs améliorés pour la surveillance de l’angle mort des bus et des camions fonctionnent également en cas de un trafic lent: si un capteur spécial détecte un vélo dans la zone de danger, il prévient le chauffeur via un témoin clignotant sur le montant avant et un signal sonore. Le chauffeur peut alors arrêter son véhicule avant la collision. Des systèmes dotés de caméra permettent également d’afficher une image du cycliste sur un écran.

Radar ou caméra? Comparaison des systèmes

Voici deux exemples d’assistants de changement de direction qui ont fait leurs preuves: les systèmes de Mekra et Dometic. Mekra travaille avec un capteur radar de 24 GHz, tandis que Dometic utilise une caméra qui détecte les objets et, la nuit, les éclaircit via un dispositif électrique.

Élément central chez Mekra: détection des usagers de la route se trouvant dans l’angle mort grâce à un capteur radar précis (Art. M822020/AAS).

1 2 3 12 m 3 m 1 Capteur 2 Écran 3 Antenne GPS
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La solution de Dometic: une caméra repère les usagers de la route dans la zone à surveiller et transmet l’image à un écran (Art. BVS71000).

Une obligation dans l’UE depuis l’été 2022

Ces systèmes ont fait leurs preuves au quotidien depuis longtemps. Aussi, l’UE a adopté le règlement 2019/2144 pour les véhicules des catégories M2, M3, N2 et N3 (bus et camions d’un poids total supérieur à 3.5 tonnes): les assistants de changement de direction sont obligatoires pour les véhicules neufs depuis le 6 juillet 2022, et ils le deviendront pour tous les nouveaux véhicules immatriculés à partir de juillet 2024.

Si la Suisse n’a pas encore transposé ce règlement dans sa législation, les assistants de changement de direction devraient bientôt devenir obligatoires chez nous aussi. À l’heure actuelle, leur utilisation est facultative – mais n’en est pas moins vivement recommandée!

Les règles en Allemagne

Le ministère allemand compétent recommande que les capteurs couvrent un rectangle commençant à 2 m de l’avant du véhicule et mesurant au moins 9 m de long à partir de l’avant du véhicule. Ils doivent surveiller une zone comprise entre 0.9 m et au moins 3.5 m de la partie latérale du véhicule. Performances minimales des capteurs: ils doivent pouvoir fonctionner à des vitesses comprises entre 0 et 30 km/h et réagir aux vélos s’approchant à une vitesse de 5 km/h à 20 km/h.

Encore plus de sécurité à l’avenir

Afin de renforcer la sécurité pour les usagers de la route, de nombreux fournisseurs d’assistants de changement de direction augmentent la zone couverte bien au-delà des exigences minimales. Par exemple, Mekra a déjà présenté une amélioration du système présenté ci-dessus. La zone de détection est nettement plus étendue et est divisée en trois sous-zones. Une unité de mesure intégrée calcule les données nécessaires, telles que la vitesse et le changement de direction, afin d’avertir encore plus tôt via l’écran et un signal sonore: un facteur décisif pour renforcer la sécurité du trafic en localité. ®

Zone 3 Zone 1 Zone 2

+2 m

+7 m -7 m -30 m 4.5 m

0 m Dessin pas à l’échelle

L’agrandissement de la zone de détection permet de détecter et catégoriser plus tôt les usagers de la route potentiellement en danger.

9 m | Zone de couverture minimale recommandée

Zone de couverture recommandée (Ministère allemand du Numérique et des Transports)

(Source : https://bmdv.bund.de/SharedDocs/DE/Artikel/StV/ Abbiegeassistent/zertifizierte-abbiegeassistenzsysteme-am-markt.html)

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Les lampes WAS, une innovation made in Poland

Fabricante fiable proposant un large éventail de lampes pour véhicules et de produits innovants, la société WAS est appréciée bien au-delà de son siège de Godzikowice, en Pologne. Une visite du site permet de découvrir l’évolution passionnante de ces lampes destinées à un domaine d’application dynamique, mais aussi les difficultés de fonder une entreprise en tirant profit des vides juridiques de l’ancienne République populaire de Pologne, communiste.

WAS propose 4’847 lampes – et plus de 20’000 produits en comptant les différents modèles disponibles. Les lampes de WAS sont très réputées dans le domaine des véhicules utilitaires et agricoles; outre la qualité et la longévité des produits, c’est justement la grande variété de l’assortiment qui fait de WAS un fabricant de premier plan.

Très dynamique, le secteur de l’automobile est en perpétuel changement. Les composants doivent donc être mis au point et ajustés rapidement. À cet égard aussi, WAS a de quoi tenir

tête à la concurrence. Son directeur, Leszek Waś, estime que la raison est à chercher dans la structure et la taille de l’entreprise: «Les canaux de décision étant courts et rapides, nous pouvons réagir promptement aux événements se produisant sur le marché, aux besoins des clients, aux crises et aux tendances. De même, nous sommes ainsi en mesure d’introduire un grand nombre de nouveaux produits et de tirer profit de diverses innovations.» Mais la tradition compte au moins autant que l’innovation: «S’il y a autant de lampes disponibles, c’est aussi parce que le travail manuel domine à de nombreuses étapes de la production. Nous en tirons une grande flexibilité et pouvons ainsi produire des séries relativement petites.»

Investir dans l’innovation pour fabriquer des produits de pointe

Les objectifs de l’entreprise sont clairement définis dans sa mission: mettre au point des solutions innovantes, de première qualité et protégées par des brevets. WAS a endossé le rôle de pionnier en lançant les lampes LED pour véhicules utilitaires et

1 / De petites séries et une production flexible notamment grâce au travail manuel

2 / Des mesures réalisées avec précision par le laboratoire photométrique

3 / Une simulation de l’hiver en laboratoire

4 / Une automatisation partielle de la production et des essais en laboratoire grâce à des robots

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agricoles en l’an 2000. Un rôle que la société a consolidé avec les lampes fonctionnant à l’énergie solaire en 2012 et le développement des phares au laser à partir de 2018.

Les nouvelles lampes font l’objet de plusieurs examens pour vérifier si elles résistent aux conditions d’utilisation, parfois très difficiles. C’est pourquoi les hangars de production abritent aussi différents laboratoires. Des appareils modernes permettent de simuler les saisons et les phénomènes météorologiques. De même, les lampes doivent résister efficacement aux secousses et à l’eau salée pour pouvoir être commercialisées. Après leur fabrication, toutes les lampes sont à nouveau soumises à des essais de fonctionnement et leurs paramètres électriques sont contrôlés.

Le laboratoire photométrique établit quant à lui la documentation des lampes, où il fait figurer avec précision toutes les valeurs obtenues. À l’aide d’instruments de mesure précis, il détermine les performances et les valeurs de chaque lampe. Ces instruments permettent aussi de mesurer et documenter rigoureusement la réflexion, la puissance lumineuse et la température.

Grâce à ces investissements dans la recherche, le développement et l’assurance qualité, les produits WAS sont non seulement robustes et appréciés des constructeurs et ateliers de réparation de machines agricoles, mais ils sont également certifiés conformes à toutes les normes courantes.

Des phares fabriqués à l’ombre du rideau de fer

WAS est une entreprise familiale depuis sa création par Jozef Waś. Aujourd’hui, la génération suivante est également présente au sein de la direction. Père et fils dirigent ensemble cette entreprise de plus de 300 collaborateurs – dont douze se consacrent uniquement à la recherche et au développement. Mais il n’est pas toujours allé de soi qu’un tel service puisse fonctionner.

Ainsi, lors de la création de la société en 1979, pénétrer des marchés européens étrangers était aussi impensable que bâtir un parc automobile moderne et mettre au point de nouveaux produits. Rien que la création de la société en République populaire de Pologne, régime communiste, relevait de l’exception car les entreprises privées étaient interdites. Mais WAS a pu tirer profit d’une disposition spéciale: en raison d’une grave crise économique, le gouvernement autorisait les entreprises privées là où c’était nécessaire afin de compléter la production publique.

Jozef Waś a ainsi pu venir en aide au secteur agricole en produisant des lampes et des pièces détachées. WAS a donc été l’une des premières entreprises privées de Pologne à pouvoir exercer une activité commerciale. À la chute du régime communiste polonais en 1989, l’entreprise a pu décider elle-même de son avenir. Elle a alors connu une période de croissance puis, avec l’arrivée de Leszek Waś, le fils du fondateur de l’entreprise, en 1997, un grand élan vers l’innovation. Aujourd’hui, WAS possède six ateliers de production et est présente dans 90 pays et sur cinq continents.

Les prochaines étapes

À la question de savoir vers quoi l’entreprise aimerait évoluer, Leszek Waś apporte une réponse claire: «Nous souhaitons compléter notre gamme par des produits destinés à différents types de véhicule, tels que les voitures, les bateaux et les machines spéciales.»

Outre une croissance continue sur le marché intérieur, les chiffres de l’entreprise montrent également une forte croissance à l’export, surtout ces dernières années. Et les lampes WAS jouissent également d’une popularité croissante en Suisse; la boutique en ligne Hoelzle propose ainsi un grand nombre de ces lampes fiables estampillées «Made in Poland». ®

Dernière nouveauté en date: les feux arrière des séries W247 – W252, qu’il est possible de personnaliser avec le logo de son entreprise. Suivant le modèle, il peut clignoter en même temps que le témoin lumineux. Et si les feux sont endommagés, le verre de protection peut être remplacé sans problème car le logo se trouve en dessous. Ces feux sont disponibles aussi bien pour les remorques (W247 – W249 avec catadioptre triangulaire) que les véhicules tracteurs (W250 – W252). Il est possible de les personnaliser suivant les fonctions requises, le type de raccordement, le clignotant souhaité, etc. L’équipe de Hoelzle se tient à votre entière disposition si vous avez des questions sur les conditions de personnalisation et les modèles disponibles.

W247 Clignotant en haut, le logo ne clignote pas

W248 Clignotant au milieu, le logo clignote

W249 Clignotant au milieu, le logo ne clignote pas (ou uniquement la partie supérieure)

Des feux arrière personnalisés avec le logo de votre entreprise
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Cela fait déjà un certain temps que le secteur des machines agricoles manque cruellement de main-d’œuvre – et la situation ne cesse de se détériorer. Ce sujet fait beaucoup parler de lui mais, concrètement, que peuvent faire les entreprises? C’est pour répondre à cette question que Hoelzle a invité Thomas Teuscher, responsable de l’association professionnelle Agrotec Suisse, à Bubikon pour un entretien.

S. Baumann: Merci beaucoup de prendre le temps de discuter avec moi de la pénurie de main-d’œuvre parmi les mécaniciens en machines agricoles.

T. Teuscher: Mais il n’y a pas de quoi. Merci à vous aussi de m’inviter, il est passionnant de découvrir Hoelzle en coulisses. Selon moi, vous avez pris beaucoup de bonnes mesures pour remédier au manque de main-d’œuvre dans votre entreprise. L’entreprise est moderne, et il y règne une dynamique positive.

S. Baumann: Nous faisons des efforts, mais la pénurie de main-d’œuvre nous affecte nous aussi. Jamais il ne nous a fallu autant de temps pour pourvoir les postes vacants.

Mais venons-en au sujet qui vous amène: le manque de maind’œuvre dans le secteur des machines agricoles. Une pénurie peut survenir soit parce qu’un nombre insuffisant de jeunes se

forment au métier, soit parce que trop de professionnels arrêtent de travailler, soit pour ces deux raisons. Qu’en est-il vraiment?

T. Teuscher: En principe, nous avons assez d’apprentis – même s’il y a de grandes disparités d’une région à l’autre. Pour simplifier: plus un territoire est rural, plus les entreprises reçoivent de candidatures. Cette constance se reflète également dans le nombre de diplômes; chaque année, nous formons environ 300 mécaniciens en machines agricoles. Aujourd’hui, une entreprise d’apprentissage forme déjà plus d’un apprenti en moyenne. Et en sachant que 80 pour cent des membres de notre association ont moins de 10 collaborateurs, il apparaît clairement qu’il n’y aurait pas de quoi accueillir beaucoup plus d’apprentis.

S. Baumann: Dans ce cas, le problème vient forcément d’un taux élevé de départs?

T. Teuscher: Exactement! Là est le cœur du problème, et notre secteur doit pouvoir le résoudre. Les mécaniciens en machines agricoles possèdent de solides compétences techniques et ont souvent un grand esprit d’initiative – deux caractéristiques qui sont également recherchées dans d’autres domaines. Et étant donné que le niveau des salaires est encore souvent trop bas, il peut rapidement s’avérer attrayant de changer de profession.

S. Baumann: Suffirait-il alors d’augmenter le niveau des salaires pour résoudre le problème?

Pénurie de main-d’œuvre dans le domaine des machines agricoles – votre entreprise attire-t-elle les professionnels?
Dialogue entre Thomas Teuscher, responsable de l’association professionnelle Agrotec Suisse, et Simon Baumann, directeur de Hoelzle
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T. Teuscher: Non. Le niveau des salaires est effectivement un facteur important, mais les autres secteurs offrent également bien d’autres avantages.

S. Baumann: Tous les ateliers de réparation de machines agricoles sont-ils confrontés à la difficulté de pourvoir leurs postes vacants?

T. Teuscher: Non. Certaines entreprises ont une bonne réputation auprès des mécaniciens et n’ont pas de mal à pourvoir leurs postes vacants. Ces entreprises réunissent des conditions de travail attrayantes: elles proposent des missions spéciales et des possibilités d’évolution, délèguent de nombreuses responsabilités aux chefs d’atelier ou bien investissent dans un atelier moderne et accueillant.

S. Baumann: Cela fait un certain temps que nous avons mis en place un programme d’échange avec d’autres entreprises d’apprentissage de la région pour nos apprentis spécialisés dans la logistique. Nous échangeons nos apprentis pendant un mois. L’expérience est très positive jusqu’à présent: pour notre entreprise, l’avantage est de pouvoir ainsi faire connaissance avec des collaborateurs potentiels. Et l’avantage pour les apprentis est qu’ils peuvent découvrir un autre environnement et étendre leur réseau. Ceci accroît également la probabilité qu’ils restent dans la branche. Existe-t-il quelque chose de similaire dans le secteur des machines agricoles?

T. Teuscher: Pas à ma connaissance, mais c’est une approche passionnante. L’apprentissage pour devenir mécanicien en machines agricoles étant déjà très ardu, je pense que cela ne conviendrait qu’aux meilleurs apprentis. Personnellement, j’aime beaucoup l’idée d’apprendre dans différentes entreprises. En Suisse, nous avons la chance d’avoir quatre langues officielles. Je recommande donc à tout le monde de saisir l’occasion d’approfondir ses connaissances linguistiques après sa formation. Ceci ouvre de nouveaux horizons. Moi-même, j’ai pu découvrir la Suisse romande pendant près d’un an.

S. Baumann: Pour permettre aux jeunes professionnels de vivre de nouvelles expériences, notre entreprise applique la règle suivante depuis un certain temps: une fois leur apprentissage achevé, les apprentis doivent rechercher une autre entreprise. Dans l’idéal, nous leur avons proposé un cadre suffisamment agréable pendant leur apprentissage et les bons apprentis reviennent chez nous au bout de quelques années.

Je vous remercie pour cet échange intéressant et pour votre engagement en faveur des machines agricoles, secteur ô combien important.

Liste de contrôle: pénurie de main-d’œuvre

Que peut faire chaque entreprise pour y remédier?

o Ai-je conscience des conséquences qu’aurait le départ de bons collaborateurs de l’entreprise?

Questions pour tous ceux

qui sentent qu’il est grand temps de changer quelque chose

o Est-ce que je prends mon travail et l’entreprise assez au sérieux pour inspirer mon équipe?

o Dans notre entreprise, les collaborateurs motivés et compétents peuvent-ils s’impliquer et assumer des responsabilités?

o Investissons-nous régulièrement dans un cadre de travail moderne et attrayant?

o Les collaborateurs sont-ils bien rémunérés selon Salarium, le calculateur statistique de salaires de la Confédération? (Profil: branche 33; catégorie professionnelle 72)

o Appliquons-nous déjà le taux horaire recommandé de 90 à 140 francs? Si la réponse est non: notre travail ne vaut-il pas plus? Et perdrions-nous vraiment des clients en l’appliquant?

o Sommes-nous innovants et proposons-nous des produits / offres qui enthousiasment les bons collaborateurs et, en plus, sont payés par la clientèle?

T. Teuscher: Je suis certain que vos anciens apprentis ont gardé une bonne impression de vous et de votre entreprise. Pour la génération Z, il est important d’associer des tâches qui ont du sens et un cadre de travail attrayant. C’est exactement la combinaison qu’ils peuvent trouver chez Hoelzle.

Je vous remercie également et espère que notre branche saura relever ce nouveau défi avec succès! ®

Association professionnelle de la technique agricole, Agrotec Suisse compte plus de 630 membres spécialisés dans la technique agricole, les appareils à moteur, l’aménagement urbain et la construction de véhicules. Cette association professionnelle est rattachée à AM Suisse, l’association faîtière de la construction métallique, de la technique agricole et de la maréchalerie. Plus d’informations sur www.agrotecsuisse.ch ou auprès de Thomas Teuscher, responsable de l’association: t.teuscher@amsuisse.ch

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Restauration de tracteurs – une nouvelle vie pour des trésors relégués à l’arrière-cour

Raison sentimentale, passion ou souci de durabilité: de nombreux facteurs peuvent pousser à restaurer un vieux tracteur plutôt que de l’envoyer à la casse. Depuis quelques années, il apparaît de plus en plus souvent nécessaire de remettre de vieux véhicules en état de marche. C’est la raison pour laquelle Markus Büchler a décidé, il y a deux ans, de créer sa propre activité dans ce domaine. Hoelzle-Journal a pu jeter un œil au garage à tracteurs Büchler.

Situé à Buttisholz, le garage à tracteurs Büchler est géré par Markus Büchler et trois collaborateurs. En tout, l’équipe compte deux mécaniciens en machines agricoles, un carrossier / peintre et un collaborateur polyvalent. Ils unissent leurs forces pour restaurer, réparer ou entretenir des tracteurs. Un rapide coup d’œil aux quatre postes de travail du garage montre les petits miracles qu’il est capable d’accomplir. De vieilles machines rouillées et cabossées aux phares cassés se métamorphosent en pièces de collection qui pourraient directement participer au prochain rallye de véhicules anciens.

Mais qui apporte ici ces vieux trésors oubliés dans l’arrière-cour? La clientèle se compose aussi bien de particuliers qui veulent faire restaurer une pièce de collection ou une machine dont ils ont hérité que d’agriculteurs qui s’en serviront à nouveau pour travailler dans les champs. Mais, généralement, ils sont tous liés à l’agriculture d’une façon ou d’une autre. Le garage réalise environ 10 à 15 restaurations complètes par an. Les cas les plus complexes peuvent requérir jusqu’à 200 heures de travail. À cela s’ajoutent divers menus travaux et réparations. L’équipe de Buttisholz exploite également un petit magasin avec boutique en

ligne. À l’étage supérieur du garage, les clients trouvent tout ce dont ils ont besoin pour entretenir eux-mêmes leurs machines agricoles. Quant à la boutique en ligne, le directeur s’en occupe après sa journée de travail: «Nous recevons régulièrement des commandes en ligne, mais cela reste encore négligeable pour le moment. Nous avons créé la boutique pour étendre notre offre, mais le garage représente notre activité principale.»

Chaque étape est documentée

Entre le moment où la commande est acceptée et la livraison, chaque étape est prise en photo. Les projets confiés portant fréquemment sur des exemplaires uniques et des modifications particulières, il faut disposer de photos pour pouvoir remonter le véhicule à la fin. Mais celles-ci peuvent également être utiles pour de futurs projets. Les archives du garage à tracteurs comportent désormais 50 à 100 de ces albums photos. Grâce aux archives et à l’expérience de l’équipe, même les véhicules peu connus peuvent retrouver leur éclat d’antan.

Mais malgré les nombreuses tâches de routine, un grand savoir-faire et une équipe compétente, les défis ne manquent pas. En particulier, se procurer certains composants s’avère parfois très délicat. Il peut s’agir de pièces spéciales fabriquées par de petites entreprises, voire par des entrepreneurs individuels. Or, il n’est pas toujours possible de les obtenir rapidement. De même, il arrive que ces entreprises cessent leurs activités et que les composants ne soient plus du tout disponibles, au moins pendant un certain temps. À l’inverse, certaines pièces fournies par de grands fabricants ne peuvent pas être achetées dans les petites quantités dont le garage a besoin.

Un système électrique flambant neuf dans un style rétro

Le garage de Markus Büchler possède aussi un banc d’essai électrique, un atelier électronique et un large éventail de lampes et

Roman Brülhart, Conseiller clientèle Mittelland & Singine
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câbles. Souvent, le système électrique des vieux tracteurs ne permet pas une homologation routière – loin s’en faut. Or, il s’agit d’une exigence fréquente des clients: ils veulent s’en servir pour rejoindre un rallye de véhicules anciens ou organiser une petite excursion le dimanche. Les véhicules doivent donc réunir les conditions actuellement requises pour une homologation.

La plupart du temps, les clients souhaitent également faire restaurer l’éclairage. Heureusement, de nombreux fabricants de lampes produisent encore les systèmes concernés. Mais il arrive aussi que les clients souhaitent faire monter un éclairage LED moderne sur leur véhicule – même si c’est généralement uniquement en complément des lampes d’origine, afin de conserver l’aspect du tracteur ancien.

En revanche, les ampoules posent de plus en plus souvent problème: «Nous avons encore souvent besoin d’ampoules de 6 volts.» Or, les véhicules modernes, dont les tracteurs, sont habituellement équipé d’ampoules de 12 volts, voire 24 volts pour les modèles plus lourds.

Chaque projet est différent

«Certains clients font de l’excès de zèle. Il leur vient un jour l’idée de faire restaurer un tracteur, dont ils ont peut-être hérité et qui traîne dans leur arrière-cour depuis des années. Et ils commencent alors à le démonter entièrement.» C’est ainsi qu’a commencé ce qui est probablement la livraison la plus spectaculaire qu’ait connue le garage à tracteurs Büchler. «Nous avons reçu un tracteur réparti sur six palettes!»

Arrivée dans la «Dräckraum»

Le garage à tracteurs Büchler est divisé en plusieurs zones, qui représentent chacune une étape de la restauration. La première d’entre elles saute aux yeux avec son inscription:

«Dräckraum» (zone de nettoyage). «C’est ici que nous nettoyons les composants. Parfois, il suffit d’une éponge et d’un détergent. Mais il arrive aussi que nous devions récurer avec ardeur.» C’est aussi dans cette zone que l’équipe contrôle les composants et définit la marche à suivre.

La zone de peinture se trouve à côté. Là, les pièces nettoyées sont soumises à un sablage et repeintes si nécessaire. Enfin, l’entrepôt et l’atelier électronique se situent au fond du garage.

Les quatre postes de travail disposés dans le hangar constituent quant à eux le cœur battant du garage à tracteurs Büchler. Le premier d’entre eux arbore un tracteur démonté quasiment jusqu’au châssis, le dernier un tracteur Bührer entièrement restauré et bientôt prêt à être livré.

Pour l’instant, ce ne sont pas les commandes qui manquent. Mais se pourrait-il que la restauration de tracteurs ne soit qu’une tendance passagère qui finira par s’essouffler? C’est peu probable: le concept de durabilité prend toujours plus d’importance dans la société moderne, et il faut réparer et revaloriser les produits dans toute la mesure du possible. Une évolution qui est certainement encore accentuée par le fait que les matières premières et les composants sont directement concernés par les difficultés d’approvisionnement. Les statistiques fédérales montrent que le poids des tracteurs immatriculés a tendance à augmenter. Il apparaît en outre que, depuis 1990, le nombre total de tracteurs en fonctionnement progresse chaque année, et ce même les années où le nombre de nouvelles immatriculations a diminué. Conclusion: la durée d’exploitation des véhicules agricoles est très longue. Enfin, les tracteurs anciens sont des pièces de collection prisées qui occupent une place de choix lors des rallyes et événements. ®

Restauration de tracteurs – Le témoignage de Roman Brülhart ➡ page 12

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Photos du garage à tracteurs Büchler

Restauration de tracteurs

Le témoignage de Roman Brülhart

Peut-être avez-vous remarqué que nous avions un nouvel auteur. Membre de l’équipe Hoelzle depuis 15 ans déjà, Roman Brülhart travaille au service externe et assiste les clients de Hoelzle dans le canton de Berne. Passionné de systèmes électriques pour véhicules, Roman voit les machines agricoles non seulement comme son métier, mais aussi comme un passetemps. Pendant ses loisirs, il a réparé un vieux tracteur qu’il avait hérité de son grand-père. C’est ainsi que Roman, spécialiste en la matière, est venu en aide à l’équipe du journal en lui présentant son projet de restauration.

Cela faisait longtemps que le Sulzer S14L, qui par définition n’est pas un tracteur mais un «chariot à moteur», reposait dans la remise de Roman. Son grand-père l’avait déjà acheté d’occasion en 1962. Le S14L a été construit à Harthausen bei Friedberg (Bavière) à une époque où l’Allemagne comptait encore plus de 300 marques de tracteurs. La plupart des composants ont été achetés à de grands fabricants avant d’être assemblés sur place, dans de petits ateliers, selon le principe modulaire. Aussi, les moteurs, les transmissions, les châssis et les commandes de bord provenaient généralement de marques connues. Mais tout le reste était fabriqué indi-

viduellement, donc rarement documenté, et est désormais pratiquement introuvable. La restauration est donc d’autant plus complexe et nécessite une bonne dose d’improvisation – il faut débosseler, nettoyer et repeindre un grand nombre d’éléments en l’absence de pièces de rechange. Mais pourquoi avoir finalement décidé de restaurer ce tracteur resté immobilisé pendant des décennies?

Plusieurs raisons ont poussé Roman à s’atteler à cette restauration, la principale étant les souvenirs associés au véhicule. Ainsi, lorsqu’il avait 8 ans environ, il a eu une fois la surprise d’être autorisé à prendre le volant. Son père était assis à côté de lui, et son grand-père sur la remorque. Grisé par ce premier essai de conduite réussi, Roman a même pu faire un petit détour par la route principale – où le policier du village n’a pas tardé à croiser les trois compères. Roman a alors pris ses jambes à son cou, tandis que son père et son grand-père se sont fait sévèrement réprimander. «Ce serait impensable aujourd’hui. Mais à l’époque, c’était encore monnaie courante à la campagne.»

Pourtant, l’idée de restaurer le tracteur est longtemps restée simplement à l’état d’embryon. «Et un jour, il y a eu cette

de bord restaurées avec de nouveaux câbles

AVANT APRÈS
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Commandes

Roman a travaillé sur son Sulzer S14L avec l’aide de divers spécialistes. Mais il s’est chargé seul du démontage, du remontage et, bien sûr, de l’ensemble du système électrique.

mode des tracteurs anciens, j’ai vu diverses rencontres et j’ai entendu parler de restaurations dans mon entourage.» Cette idée est alors revenue en force à l’été 2017. «Mais j’avais bien conscience de certains points: je devais être sûr à 100 pour cent que je réaliserais mon projet de A à Z. Or, cela demande beaucoup de temps et de travail». Et voici un autre conseil qu’il donnerait à tous ceux qui se lancent dans une telle aventure: «Cela a aussi un certain coût, et il est quasiment impossible de définir un budget à l’avance. Vous devez vous attendre à toutes sortes de petites et grandes surprises.»

Pour ce projet, Roman a collaboré avec différents spécialistes: peintre, sellier, sableur et mécaniciens en machines agricoles. Quant au démontage et au remontage, il s’en est chargé lui-même – sans oublier tout le système électrique, bien sûr. Il a monté des feux et des LED plus modernes, mais tout le reste est d’origine. Le projet est arrivé à son terme au printemps 2018. Peu après, Roman se rendait, à plus de 25 km/h, à son premier rallye de véhicules anciens. Qui plus est, le Sulzer rend de bons et loyaux services pour couper du bois, effectuer de petites livraisons ou simplement se promener autour de la maison. ®

Équipements de restauration dans la boutique en ligne Hoelzle Ampoules de 6 volts Lampes et phares

Câbles textiles Interrupteurs Avertisseurs sonores

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AutoStore – Extension achevée avec succès

C’est à l’occasion de l’emménagement dans le nouveau bâtiment de la société à Bubikon, en 2017, qu’AutoStore a été mis en service. Outre des avantages évidents (stockage compact des produits et processus d’entrée et de sortie efficaces), la conception modulaire du système a joué un rôle important dans le choix de cet investissement. Le bâtiment a également été prévu sur la base de cette possibilité d’extension. Et c’est justement ce scénario qui se produit maintenant: une extension d’AutoStore.

16 robots, 21’550 boxes et 4 ports: ces chiffres auraient été difficilement concevables il y a encore cinq ans. Mais, depuis, Hoelzle et la gamme de produits se sont développés. L’espace disponible atteignant ses limites face à l’arrivée de nouveaux produits, il a été décidé d’agrandir le système de stockage. L’espace nécessaire pour cette extension avait déjà été prévu lors de la planification du bâtiment de Hoelzle à Bubikon. La pièce à côté d’AutoStore, de hauteur et largeur identiques, abritait un entrepôt à rayonnages en hauteur. Celui-ci a été transféré dans une pièce de l’étage supérieur dès la phase de préparation. Les bases de l’extension étaient ainsi jetées.

Sur le papier, le projet semblait très simple. Un mur de briques séparait l’AutoStore d’origine et la pièce vidée. Il a fallu l’abattre, bâtir une nouvelle grille (cadre de support) et la relier à la grille existante. Mais la complexité de l’extension résidait dans le maintien de l’exploitation courante, AutoStore devant continuer à fonctionner normalement pendant les travaux. C’est l’abattement du mur de briques qui s’est avéré le plus délicat: il fallait absolument éviter que de la poussière ou des gravats ne terminent dans les boxes ouverts situés à quelques centimètres seulement du chantier. Mais tout s’est déroulé au mieux grâce à la précision du travail réalisé par l’entreprise de construction.

Une fois la grille et les nouveaux ports achevés et configurés, les nouveaux éléments ont été reliés au système. Il a ensuite fallu utiliser les nouveaux boxes et robots. Après quelques essais, le système AutoStore étendu a été mis en service en novembre 2022. De quoi rester fidèle au mot d’ordre «Commandé aujourd’hui, livré demain». ®

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L’extension d’AutoStore en chiffres + 74% Désormais: 37’500 boxes + 50% Désormais: 8 ports + 35% Désormais: 22 robots 15

Une alimentation électrique intelligente dans un format

compact

Camping-car, caravane, chalet, Tiny House ou système d’urgence chez soi: une alimentation électrique autosuffisante est synonyme de sécurité énergétique. Les nouveaux Power Kits d’EcoFlow sont complets et faciles à monter grâce à leur conception modulaire et extensible.

Qu’ils soient mobiles ou stationnaires, les systèmes d’alimentation électrique hors réseau écologiques, autosuffisants et performants sont les vedettes du moment. EcoFlow, l’un des fabricants les plus innovants de systèmes d’alimentation électrique autonomes, vient de lancer une solution simple, intelligente et compacte: des kits pré-configurés et constitués de plusieurs modules compatibles. Nécessitant peu de câbles à

l’installation, ils peuvent être complétés si les besoins augmentent. Les systèmes d’alimentation actuels fonctionnent de plus en plus souvent avec une tension batterie de 48 V. Le principal avantage de la tension plus élevée des accumulateurs d’énergie est une intensité de courant inférieure avec la même quantité d’énergie que les batteries classiques à 12 V. L’intensité du courant étant inférieure, la chaleur émise est moindre et les systèmes sont ainsi plus sûrs. Effet secondaire positif: des sections de câble plus petites, et donc des faisceaux de câbles, des fiches, etc. moins encombrants. Pendant l’installation, la tension système des Power Kits, qu’il convient de ne pas confondre avec la tension batterie décrite ci-dessus, peut être fixée à 12 V ou 24 V. Les kits s’adaptent donc à tous les types de véhicule.

Consommateurs DC Alternateur avec batterie de démarrage Panneaux solaires Raccordement au réseau Interrupteur principal Bloc d’alimentation Batteries Générateur intelligent Smartphone Écran tactile Consommateurs AC Panneau de distribution 16

Batterie, bloc d’alimentation et générateur intelligent - les Power Kits réunissent la gamme EcoFlow dans un seul système.

«Plug ’n’ play»: des systèmes déjà configurés

Les Power Kits contiennent tous les éléments nécessaires pour l’alimentation électrique. La pièce maîtresse du système est le bloc d’alimentation intelligent, avec booster-convertisseur de charge CC/CC intégré pour un raccordement direct à l’alternateur, y compris pour les moteurs Euro 6. En outre, la sortie du bloc d’alimentation fournit une puissance suffisante pour alimenter des plaques à induction. L’écran tactile permet quant à lui de surveiller et commander les sorties CA et CC. Mais il est aussi possible d’associer le bloc d’alimentation à un smartphone via le Bluetooth et de le contrôler facilement avec l’application EcoFlow et la connexion Wi-Fi intégrée. La fonction Wi-Fi permet également d’activer différentes sorties à distance. Il en découle de précieux avantages, par exemple la possibilité de commander le chauffage d’une Tiny House ou l’éclairage d’un camping-car. Quant à la boîte à fusibles

fournie, appelée «panneau de distribution», elle permet de réaliser différents circuits électriques CA et CC: six sorties CA (tension alternative) d’une intensité maximale de 10 A chacune et douze sorties CC (courant continu) d’une intensité maximale totale de 70 A. Il est impératif d’ajouter un disjoncteur différentiel à l’installation. Toutefois, celui-ci n’est pas fourni en raison de la diversité des domaines d’installation et d’application.

Du courant à la demande

En moyenne, une famille de quatre personnes consomme chaque jour entre 8 et 14 kWh d’énergie, hors chauffage et eau chaude. Suivant la configuration, un Power Kit peut fournir jusqu’à 15 kWh d’énergie: 2, 4 ou 6 kWh avec des batteries de 2 kWh, et 5, 10 ou 15 kWh avec des batteries de 5 kWh. Le niveau d’extension nécessaire est ainsi disponible

Consommateurs DC Consommateurs AC Panneaux solaires Batteries Smartphone Écran tactile Bloc d’alimentation Interrupteur principal Panneau de distribution 17

pour chaque domaine d’application. Compactes, les batteries peuvent être empilées pour gagner de la place. Et pour pouvoir fonctionner sans problème en hiver, elles possèdent un chauffage intégré qui leur permet de rester opérationnelles

jusqu’à une température extérieure de -20° C. En mode d’économie d’énergie, le Power Kit passe en mode veille (consommation d’énergie minimale). De quoi remettre facilement en service les batteries après stockage, y compris en hiver.

Différentes sources de courant pour recharger les batteries

Dans l’idéal, la recharge devrait s’effectuer principalement avec de l’énergie solaire. Toutefois, il également possible de recharger les batteries LiFePO4 (lithium-phosphate de fer) à l’aide du réseau électrique terrestre à 230 V. L’intérêt réside dans la puissance de charge maximale de 3’000 W, rendue possible grâce à la technologie X-Stream. En pratique, cela

Simple et rapide - les composants du Power Kit sont reliés entre eux selon le principe «plug ’n’ play»

signifie que, dans des conditions optimales, il faut environ 1.8 h pour recharger une batterie de 5 kWh. Et s’il faut que la recharge aille vite, il suffit d’utiliser un adaptateur adéquat (par exemple art. ADPT2T23) sur une borne de recharge EV. Troisième option de recharge, dans un camping-car ou un véhicule de service: le booster-convertisseur de charge CC-CC avec une puissance maximale de 1’000 W. Enfin, le générateur intelligent mis au point par EcoFlow, appelé couramment groupe électrogène, constitue une quatrième option. Une recharge reste donc possible en toutes circonstances, même en cas de défaillance d’un raccordement au réseau et d’arrêt prolongé.

Les Power Kits contiennent non seulement les composants principaux, mais également tous les câbles nécessaires pour l’installation. Ceux-ci présentant une longueur standard de 6 m, il n’y a généralement pas besoin de rallonges pour l’installation. Des fiches pré-configurées et codées simplifient le montage au même titre que le principe «plug ’n’ play». ®

que nos clients disent de Hoelzle Une disponibilité exceptionnelle, un service de vente externe et interne au top et, tout comme nous, une entreprise familiale. Et en plus, l’application est très pratique. Michael Hutter, responsable technique, Hutter Baumaschinen AG 18
Ce
35ANS
Robert Baumann Projets spéciaux
20ANS
Senn Ingénieur logiciel Prise de poste
septembre Francesco
Conseiller clientèle Prise de poste
décembre Toutes nos félicitations pour ces anniversaires de service en 2023! Nouveaux collaborateurs de Hoelzle Nous sommes ravis que les collaborateurs suivants viennent renforcer notre équipe: L’ambiance sera décidément à la fête
Hoelzle
2023, avec pas moins de treize anniversaires de service! Un
merci à nos 13 jubilaires, qui cumulent un total incroyable de 165 années de service.
Hansueli Hui Conseiller clientèle
Yves
en
Intini
en
chez
en
grand
15ANS
Ralph Bahrt Conseiller clientèle
15ANS
Roman Brülhart Conseiller clientèle
15ANS
Ana da Costa
Logistique
15ANS
Louis Kasper
Product
Manager
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Simon Baumann Directeur
Product
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Enzo Razzano Manager
Responsable
10ANS
Esther Zimmermann
logistique
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Rolf Esslinger Conseiller clientèle
5 ANS
Noe Lochmatter Directeur des vente
5 ANS
Responsable numérisation et expérience client numérique 5 ANS 19
Esther Sigg Logistique
Gregor Wassmann
www.hoelzle.ch | info@hoelzle.ch | 044 928 34 34

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