Tu entends souvent cette question : où trouver la bonne information ? Avec le QJ, Léa, Vic et Sam t’emmènent sur le terrain pour t’informer, t’expliquer et te divertir. Parce que l’info peut aussi être traitée de façon fun, sympa et drôle… tout en aiguisant ton esprit critique.
> À 16 ans, Léa sait déjà qu’elle sera une grande journaliste d’investigation.
Elle sait qu’il faut multiplier les sources pour espérer distinguer le vrai du faux.
Alors quand un sujet l’intéresse, elle consulte des médias de tous bords pour comparer les informations. Pas étonnant que sa série préférée soit Elementary
> Vic a un superpouvoir : elle retient toutes les informations qu’elle lit ou qu’elle entend.
À seulement 14 ans, elle a déjà compris le principe d’incertitude d’Heisenberg, et l’histoire de la civilisation mésopotamienne n’a plus de secrets pour elle. Son film favori ? Un jour sans fin, car elle raffole des comédies décalées qui titillent les neurones.
> Il dévore les vidéos des youtubeurs qui partagent leurs impressions sur les sorties de jeux vidéo et les toutes dernières tendances. Ce n’est pas la peine d’essayer de le piéger : du haut de ses 15 ans, Sam est incollable. Mais Sam sait se déconnecter pour partager avec ses proches sa deuxième passion : le sport. Son film préféré ? Avengers, sans l’ombre d’une hésitation !
> Tu fais partie d’un club presse, tu pratiques une activité ou tu te passionnes pour quelque chose ? Tu souhaites partager cette passion ou passer un message aux autres jeunes ? Prends ta plume et écris au QJ, nous serons ravis de relayer ton article. Écris-nous à :
Tu veux t’abonner au QJ et profiter des bons plans, cadeaux et jeux concours réservés aux abonnés ? Remplis le bulletin ci-dessous et envoie-le avec ton règlement au QJ.
Sur la couv et dans les pages de ton mag préféré, il y a Soan. L’ado, au statut de star, aura 14 ans en janvier. Il revendique son droit « de rester un enfant » et essaie « de ne pas prendre la grosse tête ». S’il chante, c’est par passion. Et s’il joue au cinéma, à présent, c’est aussi par passion. Et non, par obligation. « J’aimerais faire le métier d’architecte », a-t-il affirmé, au détour d’une question, lors de sa conférence de presse de fin de tournage du «Petit piaf». Seulement voilà : saura-t-il concilier la vie atypique et fabuleuse des plateaux (Soan devrait faire un autre film l’an prochain) avec celle d’un collégien saint-andréen ? Son entourage familial et amical le protégera-t-il suffisamment des feux de la rampe qui peuvent être destructeurs ? Et surtout, le milieu artistique ne va-til pas le croquer tout crû ? Comme toi, Soan est un ado qui ne se sépare pas de son smartphone, aime jouer au foot, lit des mangas, rêve de la prochaine PS5... Son talent, sa volonté et son travail lui ont donné la chance de vivre des choses formidables et uniques. Alors si tu le croises, rappelle-toi que, comme toi, il « rigole tout le temps ».
Produit du Quotidien de La Réunion, SAS Le
: Raynald Desiles et Michel Nagama - Conception
Il ferait partie du top 14 des plus forts séismes qui ont touché l’île depuis que l’homme y vit. Et toi, l’as-tu ressenti ?
Vers 21 heures le 21 septembre, une forte secousse de quelques secondes a été ressentie dans toute l’île. Aucun dégât n’a été déploré. Selon l’Observatoire volcanologique du piton de la Fournaise, le séisme s’est produit à 22 kilomètres au nord-ouest de Saint-Denis en plein océan Indien, et à 27 kilomètres de profondeur, dans une zone de failles. Sa magnitude, autrement dit sa puissance, a été estimée à 4,4 sur l’échelle de Richter qui compte 9 niveaux.
> Entre ces deux photos du Grand Étang sur le territoire de Saint-Benoît, une seule année s’est écoulée. Le plus grand plan d’eau de l’île menace de disparaître totalement si la sécheresse continue. Le Grand Étang fait d’habitude 50 hectares, soit environ 71 terrains de foot. En ce moment, faute de pluie, il n’est plus qu’une grosse mare. La faune et la flore sont en souffrance. Et la terre qui est d’habitude au fond de l’eau se retrouve à l’air libre et se craquelle. Selon les riverains, le plan d’eau serait régulièrement à sec, tous les 7 à 8 ans. Ce ne serait donc pas exceptionnel, selon ces derniers, mais cela reste très préoccupant.
> Les raiders du Grand Raid n’ont pas parcouru l’île du sud au nord cette année. La 27 e édition de l’ultra trail, du 15 au 18 octobre, n’a pas eu lieu, la faute au Covid et à sa propagation dans l’île. Qu’en est-il des deux autres gros rendez-vous péi de cette fin d’année ? La 17 e édition du Sakifo a été reportée du 13 au 15 novembre , puis annulée mi-octobre, alors que ce festival de musique devait avoir lieu au mois de mai dernier, pendant le confinement. Et la 9 e édition du Salon du livre de jeunesse de l’océan Indien qui devait avoir lieu du 1 er au 4 octobre... a de nouvelles dates du 26 au 29 novembre ! Pour l’instant, cette dernière manifestation est maintenue, mais elle peut encore être déprogrammée, quinze jours avant son commencement.
Il n’y a pas eu d’affiche pour 2020 !
Vendredi 18 septembre, la Cour suprême des États-Unis a perdu l’un de ses neuf juges : il s’agissait de Ruth Bader Ginsburg, décédée à l’âge de 87 ans des suites d’un cancer du pancréas. Entrée au service de la plus haute instance judiciaire du pays en 1993, Notorious RBG (notorious signifiant célèbre en anglais, et RBG étaient ses initiales) se battait pour l’égalité des sexes. Elle était également l’icône de la gauche progressiste. À quelques jours de l’élection présidentielle, Donald Trump a précipité la nomination d’une nouvelle juge, Amy Coney Barret, 48 ans, catholique et conservatrice... comme lui. Résultat : la Cour suprême comporte désormais six juges conservateurs et trois progressistes. C’est la troisième fois que le président américain nomme un juge de la Cour suprême.
> Les photos diffusées à la miseptembre par des chercheurs russes de la carcasse de l’Ours des cavernes, Ursus spelaeus, sont incroyables. L’animal préhistorique est “entier” et ultra bien conservé car il a été retrouvé dans le permafrost, un sol gelé en permanence et dont la température est inférieure à 0°C. L’intérêt de cette découverte pour les scientifiques est qu’ils vont pouvoir étudier la fourrure et ses parasites ainsi que les parties molles de l’Ours de cavernes : sa truffe, ses organes internes dont l’estomac afin d’en analyser le contenu. D’habitude, seuls les os et les dents réussissent à atteindre notre époque. L’ours des cavernes a disparu de la surface de la planète, il y a 15 000 ans.
Ces magistrats sont nommés à vie et leurs décisions sont très importantes car elles concernent tous les grands sujets de société : avortement, assurance maladie, droits LGBT+, etc.
> De la phosphine, une molécule liée à la vie humaine et aux microbes sur Terre, a été détectée dans l’atmosphère de la deuxième planète du système solaire par deux télescopes terrestres. L’annonce date du 13 septembre et a été faite par des scientifiques de l'Université de Manchester, au Royaume-Uni, et du Massachussetts Institute of Technology (MIT), aux ÉtatsUnis. Depuis, cette nouvelle a été amplement discutée par les astrophysiciens. Certains sont sceptiques. Si cette molécule gazeuse est liée à la vie sur Terre,
elle pourrait sur Vénus être le résultat de combinaisons chimiques qui nous sont inconnues. Dans l’immédiat, il faut qu’une autre équipe de chercheurs, indépendants de la première, détecte la phosphine afin de valider la première découverte.
> Plus connue pour son pont suspendu de couleur rouge, émergeant des nuages blancs sur un ciel bleu, San Francisco aux États-Unis s’est réveillée le mercredi 9 septembre dans une ambiance digne d’un film de science-fiction. Le ciel était orange et il est resté ainsi toute la journée. La cause ? Les fumées des incendies dans le nord de la Californie qui bloquaient la lumière du soleil. L’Ouest américain est touché depuis la mi-août par des incendies de très grande ampleur. Ainsi, à la miseptembre, deux millions d’hectares de végétation étaient déjà parties en fumée, faisant 35 morts, et 27 incendies étaient toujours en cours.
Faut pas se mentir : presque la totalité des collégiens et des lycéens (autour de 90 % des 12 à 17 ans en 2017 selon un rapport de l’Assemblée nationale) possèdent un téléphone intelligent. S’il reste au fond du sac pendant les cours - sauf quand la ou le prof te demande de l’utiliser -, il pointe le bout de son écran pendant les récrés et la cantine. Il est comme une extension de toi puisqu’il te
MICRO-TROTTOIRpermet de surfer sur les réseaux sociaux et de rester en contact avec tes potes. Ah oui, et tes parents, aussi ! Le téléphone au départ, c’est pour savoir où tu es, ce que tu fais et avec qui. Seulement voilà, un smartphone est plus qu’un téléphone de base : c’est un formidable outil numérique qui peut être aussi extrêmement nocif pour toi et les autres. Alors, comment fais-tu pour que ton téléphone intelligent ne devienne pas idiot, et toi avec ?
Mes parents regardent souvent ce que je fais "
En 6e, j’ai été harcelée par deux filles "
“ J’ai un smartphone depuis la 6e : c’était un 3310 Nokia. Mais cela me gênait : quand je tapais un message, ça me prenait 10 ans ! Après Noël de la 6e, j’ai pris l’iPhone 4 que je gardais à la maison. Maintenant, j’ai un iPhone 7. C’était des anciens appartenant à ma mère et à mon père. Je n’ai pas de réseaux sociaux car mes parents ne le veulent pas et ça ne me pénalise pas. J’utilise WhatsApp, YouTube, Pinterest et les messages. Mes parents me font confiance. Je pense passer trois heures par jour sur mon smartphone. Et c’est très, très rare qu’on l’utilise en classe. Il peut être utile si j’ai un problème dans la rue. En 6e, j’ai été harcelée par deux filles qui m’envoyaient des messages et qui m’appelaient. Elles ne sont plus dans le collège. ”
20
Avec Evann, mon copain de classe, on se parle par vidéo WhatsApp après le collège "
4 6 8 chauffeurs femmes et hommes © PHOTOS MYRIAM DANDINE
bus pour la Cirest (est) bus pour la CaSud (sud) bus pour le TCO (ouest)
Agathe Coutable, 14 ans, en 3e
Lucas Clain, 11 ans, en 6e“ Le jour de mon dernier anniversaire, j’ai eu un Huawei P Smart 2019. Un neuf. La montre connectée, je la voulais depuis un bon bout de temps. J’ai économisé et j’ai pu l’acheter chez Cash Converters, pas aussi chère qu’une Apple Watch. C’est très utile par rapport au smartphone. On peut connaître le nombre de pas et de kilomètres. J’aime bien cette technologie. J’ai un compte TikTok, mais je ne montre pas ma tête. J’ai aussi une chaîne YouTube, où là je montre ma tête. Je regarde aussi plein d’animés et je joue à Brawl Stars. Moi, je n’ai pas été harcelé via mon smartphone, mais ma cousine qui est homosexuelle, oui. Elle est en 4e. J’ai 2 heures par jour pour TikTok, 1 heure trente pour YouTube, 3 heures trente pour Brawl Stars... mais je n’ai pas le droit de les ajouter ! Avec Evann, mon copain de classe, on se parle par vidéo WhatsApp après le collège depuis nos maisons. ”
Jules Mercier, 11 ans, en 6e
- Quelles sont les problématiques liées à l’usage du smartphone ?
Le problème qui se pose régulièrement est que les collégiens passent la nuit sur leur smartphone. Et le lendemain, ils ne sont plus disponibles aux heures habituelles. À cet âgelà, une carence en sommeil peut s’installer. Le smartphone est chronophage. L’autre grand problème est lié aux réseaux sociaux, aux chaînes YouTube… : les infos apportées par les enseignants sont décrédibilisées, la faute aux fake news qui circulent.
- Cette décrédibilisation concerne-t-elle aussi les parents ?
Oui. Par exemple, si un enfant n’a pas le droit de sortir, mais qu’il discute avec ses copains ou qu’il passe la nuit sur les réseaux, l’interdiction parentale est niée et les enfants ne sont pas là. Avec Internet, ils échappent à l’autorité des parents et des enseignants.
À terme, ils développent un sentiment de toute puissance, de mieux savoir, de faire partie d’une communauté et d’avoir une vie sociale riche et variée : ils pensent alors pouvoir se passer des adultes. Et en plus, en général, les jeunes maîtrisent mieux cet outil.
- L’addiction au smartphone est-elle d’un nouveau type ?
Ce type d’addiction a toujours existé, mais cela prend une ampleur sans précédent avec le smartphone et cela touche toutes les classes sociales. C’est vraiment une révolution. En un clic, les collégiens sont immédiatement satisfaits, contrairement à leurs parents qui, à leur âge, devaient attendre pour obtenir une information, la chercher dans l’encyclopédie. Cela se traduit aussi chez les collégiens par un manque de lecture suivie et de culture générale. Ils ont moins de sens critique et se montrent incapables de relativiser. Et comme dans toutes les addictions, ils disent ‘’je contrôle’’ et ‘’faut pas s’en faire’’. Il y a là un chantier sur lequel il faut réfléchir. Les sensibiliser à une certaine éthique. Limiter raisonnablement l’utilisation
du smartphone : il y a besoin de la régulation de l’adulte.
- Y a-t-il un point positif à l’usage du smarphone ?
Oui, l’ouverture sur le monde. Et, quelqu’un de timide peut sortir de sa timidité. Les complexes peuvent être oubliés...
-
Les liens sociaux quotidiens sont négligés, créant un manque d’empathie pour les personnes réelles. Il y a aussi l’identification sexuelle qui débute à présent au collège, alors que d’habitude cela arrive vers 20 ans. Comme s’ils savaient déjà ! Mais ils ne sont pas matures. Il y a aussi le harcèlement et les effets de meute avec des manipulation plus fortes. Avoir un smartphone, c’est s’exposer à ce genre de risques ! Il y a aussi les impacts biologiques tels que la lumière bleue des écrans, ou le fait qu’ils mangent plus et qu’ils sont de moins en moins sportifs. Selon les profs d’éducation physique le rythme cardiaque des collégiens est de plus en plus élevé.
Point dico
LA NOMOPHOBIE
C ’est quand on a une peur extrême d’être séparé(e) de son smartphone.
Que dit la loi sur le smartphone à l’école et au collège ?
Depuis la rentrée scolaire 2019 - et d’après une loi adoptée en juin de la même année -, le smartphone est interdit dans l’enceinte des écoles et des collèges, sauf si le règlement de l’établissement l’y autorise.
“ L’addiction au smarphone est une révolution. En un clic, la satisfaction est immédiate ”
“ L’addiction au smarphone est une révolution. En un clic, la satisfaction est immédiate ”
Lors de la mise en ligne du film «Mignonnes» par Netflix, une polémique est née sur les réseaux sociaux : l’affiche de promo utilisée par la plateforme mettait en avant l’hypersexualisation des pré-ados, alors que le long-métrage au contraire la dénonce.
En août dernier, lors de la promotion de son premier longmétrage Mignonnes, la réalisatrice franco-sénégalaise Maïmouna Doucouré le décrivait comme “ un cri d’alarme ” Dans ce film, la jeune femme de 35 ans y dénonce l’exposition aux réseaux sociaux menant à l’hypersexualisation de préadolescentes, un sujet qu’elle a trouvé “ après avoir vu dans une fête de quartier des filles de 11 ans danser de façon hyper lascive ”. Début septembre, une polémique est apparue autour de Mignonnes : Netflix, la plateforme de vidéos à la demande par abonnement, avait choisi de communiquer à l’international sur le filmrebaptisé Cuties en anglais -, avec une autre image que celle
de l’affiche française. Ainsi, au lieu de voir la bande de copines avec des sous-vêtements superposés à leurs habits (comme si elles étaient des super héroïnes) en train de jeter des paillettes, il s’agit là de la même bande de copines, en tenue de danse hyper sexy et dans des positions très suggestives. Résultat : le film de Maïmouna Doucouré a été perçu comme valorisant l’hypersexualisation. Tout le contraire de son propos. Certains y voyant même de la pornographie infantile... Une vague de contestation s’est formée sur les réseaux sociaux avec le hastag CancelNetflix (traduisible par : annuler Netflix) et une pétition dans ce sens a été signée par 600 000 personnes ! Depuis, Mignonnes a été retirée de Netflix.
> Le film a reçu le prix de la meilleure réalisation au festival de Sundance aux États-Unis, ainsi qu’une mention spéciale du jury international à la Berlinale en Allemagne, en 2020. Après six semaines d’exploitation en France, le film totalisait 87 000 entrées à la date du 2 octobre.
Amy, 11 ans, vit avec sa mère et ses deux frères dans le nord de Paris. Elle attend son père et sa nouvelle épouse qui arrivent du Sénégal. La pré-ado rencontre Angélica qui appartient à groupe de danseuses. Amy va tout faire pour intégrer le groupe dont l’objectif est de gagner un concours de danse. Dans le film, on suit Amy qui se questionne sur elle-même et son avenir en tant que femme dans la famille et la société. L’héroïne est à un carrefour où se croisent les règles pesantes de sa famille traditionnelle, la joie de vivre de ses camarades de collège, la liberté dangereuse des réseaux sociaux et le début de la puberté.
> Si tu as vu Mignonnes , tu sais que ce film fait l’effet d’une claque ! Et il y a ceux qui l’aiment et ceux qui le détestent. Pourtant, il met en lumière les dangers des images hypersexualisées véhiculées par les réseaux sociaux. Des images qui ne sont pas destinées à être des modèles à suivre par celles qui entrent dans l’adolescence.
Pourtant, c’est parfois ce
qu’il se passe. Amy, l’héroïne de Mignonnes , finit par le comprendre et s’en détacher, mais non sans avoir commis avant plusieurs graves erreurs. Ce type de film quand il est bien fait, comme c’est le cas ici, sert à faire passer des messages d’alerte.
Lis aussi la page Sur le web du QJ ! On y parle du “ coup de gueule ” de lycéennes (et de collégiennes) au sujet de remarques négatives d’adultes sur certaines de leurs tenues vestimentaires, jugées provocantes.
Maïmouna Doucouré, la réalisatrice.
Un premier longmétrage primé
À quoi sert ce film ?
Le soir du 31 octobre, les Anglo-Saxons célèbrent Halloween, une fête d’origine païenne qui portait à l’origine le nom de Samhain. Citrouilles creusées garnies de bougie à l’intérieur, célébrations des sorcières, etc., Halloween et son ambiance fantastique ont conquis le monde entier. À La Réunion, le fantastique a toujours eu une place privilégiée et, on peut même lui donner un visage, celui de la voleuse d’enfants, Grand-mère Kal !
ET TOI, AIMES-TU FRISSONNER DE PEUR, POUR TON PLUS GRAND PLAISIR ?
Tu te mélanges les pinceaux entre fantastique, fantasy et science-fiction ? Voici quelques clefs pour les différencier et ne plus jamais te tromper.
1 2 3
C’est quand des événements surnaturels et inexpliqués surviennent dans un récit réel. Résultat : panique, peur voire folie chez les personnages.
On l’appelle aussi le merveilleux et elle est souvent confondue avec le fantastique. La raison ? Comme lui, il est ici question d’événements surnaturels sauf qu’ils se déroulent dans un monde magique et accepté comme tel. Et l’héroic fantasy, alors ? C’est lorsque l’on suit une héroïne ou un héros dans un monde de fantasy.
LE FANTASTIQUE
LA FANTASY
> EN FANTASTIQUE
- LaLégendedeSleepy Hollow, de Washington Irving
- La chevelure, de Guy de Maupassant
> EN FANTASY
- Stardust, de Neil Gaiman
- Leseigneurdesanneaux, de J. R. R. Tolkien
> EN HÉROIC FANTASY
- Conan,le barbare, de Robert E. Howard
> EN SCIENCE-FICTION
- De laTerre à la Lune, de Jules Verne
- Lamachineàexplorer letemps, de H. G. Wells
> EN FANTASTIQUE
- Coraline, d’Henry Selik
LE SEIGNEUR DES ANNEAUX
- Dracula, de Francis Ford Coppola
> EN FANTASY
- Star Wars, de George Lucas (Space fantasy)
- Princess Bride, de Rob Reiner
> EN HÉROIC FANTASY
- Le Hobbit, de Peter Jackson
> EN SCIENCE-FICTION
LA SCIENCE-FICTION
IRON MAN
Ici, le récit se caractérise par ses avancées scientifiques et techniques. En général, il se déroule dans un futur proche, mais il peut aussi se tenir dans un passé totalement fictif. On utilise également le terme d’anticipation quand on évoque la science-fiction car ce type d’histoires sert aussi à imaginer notre monde dans les années à venir. PHOTOS :
- Alita:BattleAngel, de Roberto Rodriguez
- Iron Man, de Jon Favreau
Idriss Fontaine est le co-fondateur des trois librairies Bulles Do, la voie des bulles, situées à Saint-Pierre, Saint-Denis et Saint-André, tandis que Stéphanie Li Pat Yuen est responsable de la librairie Gérard à Saint-Denis. Petit tour avec eux dans l’univers fantastique, qui va plutôt bien, merci pour lui !
LA BÉDÉ “STRANGER THINGS” EST BIEN DU FANTASTIQUE, AVEC DES ÉLÉMENTS DE SCIENCEFICTION DEDANS !
“TRIANA”, DE JÉRÔME GIOVANNONI EST EN TROIS TOMES. L’ACTION FANTASTIQUE SE PASSE À LA RÉUNION. UN MANGA EST MÊME DISPO AVEC JOUNY.
On descend quelques marches quand on pénètre dans la boutique dionysienne d’Idriss Fontaine. Ici à Bulles Do, on trouve des mangas, des bédés et des comics à foison. Est-ce que le fantastique est présent parmi eux ?
JOURS DEVANT LUI
“ Ce n’est pas le genre le plus prisé,mais il est assez développé, explique le libraire. Le polar, l’aventure,l’heroic fantasy ou la science-fiction sont les plus mis en avant. Mais de temps en temps,le fantastique arrive à se faire une place.Dans les mangas,la référence horreur est Le Journal de Soïchi,de Junji-Ito. C’est l’équivalent des livres de la collection Chair de poule.Ensuite, on est prêt(e) pour lire Stephen King… et la super référence,H.P. Lovecraft ! Parmi les bédés,il y a une série en cinq volumes que j’affectionne particulièrement,
c’est Zombies,d’Olivier Peru et Sophian Cholet.” Les comics ne sont pas laissés de côté, non plus. De nombreux titres regorgent de fantastique comme Marvel Zombies, de Robert Kirkman et Fred van Lente, ou Dcesaed, de Tom Taylor. Le fantastique a donc de beau jour devant lui. Mais qui s’y intéresse ? “ Le lectorat est mixte, affirme Idriss Fontaine. Il y a des ados et des jeunes adultes.Il faut un âge minimal pour lire et il faut parfois mettre le holà.Par exemple,Tokyo Goul, de Sui Ishida,ce n’est pas avant 10 ans ! ”D’habitude chez Bulles Do, Halloween est célèbrée avec déco et séance photos, mais pas cette année, la faute au Covid !
Àquelques rues de Bulles Do, se trouve la librairie Gérard. Stéphanie Li Pat Yuen en est la responsable. “ Le fantastiqueaencoredel’avenir, estime-t-elle. Ilfaitpartiedu programmescolaireaucollège avec Maupassant,Mérimée, Gautier,Poe...”Ainsi, tu as déjà peut-être lu un des titres suivants en cours : Le Horla, de Guy de Maupassant, ou LaVénus d’Ille, de Prosper Mérimée, ou encore La cafetière, de Gautier, ou bien Le Scarabée d’or, d’Edgar Allan Poe. Si ce n’est pas fait, fonce !
Pour Stéphanie Li Pat Yuen “ le fantastiqueamêmeouvertla porteàlafantasyquimarche bien ” auprès des lecteurs, filles et garçons. Elle prend pour exemple les Harry Potter, de J. K. Rowling, qui depuis plus de vingt ans sont toujours aussi lus. Si les premiers tomes de la série entrent bien
dans le domaine du fantastique, les derniers tomes tomes font partie de la fantasy. Pour elle, la passerelle entre fantastique et fantasy est évidente et doit être faite. “Ilnefautpasêtre catégorique,maisouvrirlesens littéraldutermefantastiqueà celuidelafantasy:ilyadeux mondes,unréeletunféerique côteàcôte.Ilyadeplusenplus d’ouvragesdanscesens.” Avec cette petite entorse aux définitions, on peut faire entrer les sagas suivantes dans le fantastique : Le mondedeNarnia,de C.S. Lewis, aux RoyaumesduNord,de Philip Pullman, Les mondes d’Ewilan, de Pierre Bottero...
RENCONTRE
LE FAMEUX GRANDYAB LA FÈS AN LOR DE L’HISTOIRE AVEC TI JEAN.
ANNY GRONDIN
LA TOMBE DE SITARANE À SAINT-PIERRE EST UN LIEU RÉPUTÉ DE LA SORCELLERIE RÉUNIONNAISE.
Hier comme aujourd’hui, La Réunion vibre d’histoires fantastiques. Grand-mère Kal est toujours la plus connue, mais d’autres personnages péi ont leurs fidèles.
La conteuse laisse ses mots s’envoler. Son corps s’anime. Et soudain, Grandyab se joint à elle sous la varangue de sa maison de La Plaine-des-Palmistes. Anny Grondin, retraitée de l’Éducation nationale, a ce pouvoir de maîtriser l’art du conte. D’où lui vient-il ? “ Nous habitions à Sainte-Marie dansunegrandebâtissequiétait uneancienneégliseetdontles escalierscraquaient, se remémoret-elle. Aufonddujardin,derrière larangéedeGoyaves,ilyavaitun anciencimetière.Jacqueline,notre nénène,nous racontait à mon frère et à ma sœur des histoires imprégnéesdefantastique.Des contesdelanuitànepasraconter
avant 6 heures le soir sinon des cornespoussentsurlatête.Le jeudiaprès-midi,descontesen françaispassaientàlaradioet jecollaismonoreilleauposte pourlesécouter.Puisvers18ans j’aicommencéàraconteràmes neveux et nièces,deux histoires… cellesdeJacqueline : Ti Jean Grandyab la fès an lor et La fleur de Pimprenelle.”
Des premiers pas dans le conte, suivis par de nombreux autres - avec Sully Andoche, “ mon dalon de conte ”, précise Anny Grondinqui lui permettent de faire le constat. “ Être conteuse m’a aidée
> Oui, Grand-mère Kal est une sorcière, mais pas celle qu’Halloween affiche ! Elle n’a ni nez crochu, ni balai volant... “Ça m’agacecettereprésentation, dit Anny Grondin. Grand mère Kalconnaîtlepouvoirdes plantes.Ellealezoiseaufouquet
surl’épauleetlesacgonisur ledos,danslequelellemetles enfantsqu’ellevole.Elleadeux criscaractéristiques :quandelle est contente,elle fait‘’kakaka’’ etquandellepleure,ellefait ‘’tout-tout’’.Dans ma version,elle estuneesclavemalgachequi
à vaincre ma timidité,mais aussi à découvrir l’histoire locale,la rendre vivante et à rencontrer des gens.J’ai beaucoup voyagé grâce à Ti Jean ! ”La conteuse dont la marmite à contes est l’océan Indien est dans la logique de la transmission et d’échanges. “ Avec les contes,tu ne triches pas.Tu racontes‘’vrai’’.Tu es sincère. ” Dans son répertoire, aux côtés des cycles de Ti Jean et Grandyab, des animaux et des contes merveilleux, il y a aussi les contes des âmes errantes (à l’instar du criminel Sitarane). “ De nos jours,les contes sont dits dans les écoles, les médiathèques… mais avant, c’était seulement dans les
maisons,les kours,les kabars ou les veillées mortuaires. ” Selon Anny Grondin, il est possible que Grand-mère Kal n’effraie plus autant les enfants d’aujourd’hui que ceux du siècle dernier, pourtant ils restent demandeurs d’histoires qui font peur : “ Petits et grands ont besoin de légendes vivantes. ”
soignel’enfantdupropriétaire.Ce dernier la libère et elle s’installe au bassin 18,à Grand-Bois.Elle a une fille,Kal,quisubitdesviolences physiques,puisdisparaît,etun petit-fils,Tikalla,quiest‘’simplet’’ etsefaittaperparsescamarades. Enfuyantlescoups,iltombedans
le bassin 18 et se noie.Tout ceci rend Grand-mère Kal folle,et elle vafairelemalalorsqu’elleétait gentille.Ellesetransformealors envoleused’enfantspourles donnercommecompagnonsde jeuàsonpetit-fils...” Au bassin 18, de vraies noyades ont eu lieu...
© PHOTOS MYRIAM DANDINEAVEC SON RÉCIT, MÉYANE A GAGNÉ LE 1er PRIX DU CONCOURS D’ÉCRITURE.
MAËLORE SORLIER, 12 ANS, EN 5e, A, QUANT À ELLE, GAGNÉ LE PRIX DU MÉRITE.
Réunies dans le CDI, il y a Ondine (10 ans et demi, en 6e), Félicia (12 ans, en 5e), Ève et Maïwenn (13 ans, en 4e) et Nina et Julie (13 ans, en 3e). Toutes aiment lire… surtout des récits fantastiques.
Pour Ève, le genre fantastique, ce sont “ des trucsquel’onnevoit pastropdanslaréalité ”. Et Maïwenn de préciser : “Ilyades vampires,desloup-garous…et aussidesimpleshumainscachant dessecretsquisurgissent.” Julie ajoute : “Onnes’attendpasàun événement,etonbasculedans lefantastique.”Selon Ève : “Les histoires‘banales’,tupeuxles imaginer.Maisdanslefantastique, tun’espasdansl’imaginationde l’auteuroudel’autrice.”
Toutes sont d’accord sur la peur affreusement agréable qu’elles ressentent en lisant ces récits. “L’intrigue,l’action,ledécor réaliste..., énumère Nina. Ceque j’aime,c’estquandonchange totalement d’univers.”“Ilyadu suspense,etaprès,tunepeux pasdormir.Tureçoistoutesles émotions”, assure Ondine. “ Avoir peur,maislirequandmêmelasuite, et tu finis le livre à 22 heures !”, avoue Julie. “Tuesdanstonlit, souslacouetteettupsychotes”,
détaille Maïwenn. “Maisiln’yapas quedelapeuroudel’horreurdans lefantastique, rappelle Nina. Ily aussi du romantisme.”Les légendes locales, elles connaissent, et Grandmère Kal est associée aux souvenirs de famille ou de l’école primaire “quandtuavaisfaitunebêtise”, se souvient Félicia. Passionnées de livres, elles ne négligent pas pour autant les séries. “Parfois,j’étais
DES CHOSES QUI N’EXISTENT PA S ”
MÉYANE IDOUMBIN, 12 ANS, EN 5e
Pendantleconfinement,lecollègea organiséunconcoursd’écrituresurle coronavirus.Ilyavaitplusieurssujets,et moi,j’aichoisiceluidelafictioncréole.
J’aimeinventerdeshistoiresavecdeschosesqui n’existentpas.Enprimaire,onnousracontaitl’histoire deGrand-mèreKalpournousfairepeur.Dans l’histoirequej’aiimaginée,cepersonnagedoitsortir d’unlivrepourallerdanslemonderéelchercherun scientifiqueettrouveravecluiunremèdecontre lecoronavirus.Anna,unepetitefillevientenaideà Grand-mèreKalquandellesortdulivre...”
enretardpourfairemesdevoirs carjeregardais Stranger Things ”, se souvient Félicia. “Jesuisplus sensibleaufantastiquequandjevois l’image, estime Julie. Ilyalesang, lescrisdedouleur.Dansunlivre,ce n’estquetonimagination.” Quant à Halloween, elles y participeront. Déguisement, maquillage et, surtout, histoires à raconter à la tombée de la nuit, si possible dans une tente...
Le début de son histoire
Un jour de pluie, durant le confinement, Granmerkal se lassait de regarder la même série sur Netflix. Elle rageait contre ce Covid-19. Depuis le confinement, elle ne pouvait plus terrifier les enfants. Leurs cris effrayés lui manquaient beaucoup ! Alors, elle se rendit dans sa cave et commença à concocter différentes potions magiques. Se rendant vite compte qu’elle n’avait aucune chance de trouver un remède contre cette maladie, elle contacta un scientifique, le docteur Verrückt. Il accepta de l’aider, mais celui-ci se trouvait dans le monde réel. Avant tout, il fallait qu’elle aille voir maître Feufollé qui vivait sur la colline des Oubliés. Lui seul pouvait trouver le moyen de la faire sortir de son livre et d’atterrir dans le monde réel où l’attendait Verrückt.
RETROUVE SUR LE SITE WEB DU QJ, UN ARTICLE SUR UN JEU ET UN LIVRE AUTOUR DE GRAND-MÈRE KAL.
"Avoir peur, mais lire quand même la suite"DE GAUCHE À DROITE ET DE HAUT EN BAS : MAÏWENN, NINA, JULIE, ÈVE, ONDINE ET FÉLICIA. © MYRIAM DANDINE
Pour la deuxième année, l’association de robotique de Christophe Thiaw-Wing et François Boldoduck anime les mercredis après-midi du FabLab O’Kartié à Saint-Paul. Au programme ? Des programmes justement, mais pas n’importe lesquels, ceux qui permettent de faire du moonwalk et des combats sumo.
L’association a été créée l’année dernière pour promouvoir la robotique, explique Christophe Thiaw-Wing, un des deux co-fondateurs avec François Boldoduck de l’asso Robotic 974. Les activités sont regroupées en trois domaines : électronique, mécanique et informatique pour la programmation. ” Pour l’instant, il y a une dizaine de membres dans le groupe des jeunes, pas de filles… jusqu’à présent ! “ L’atelier dure 1h30 et il se déroule le mercredi. Il est destiné aux enfants à partir du collège. Ils doivent être un minimum autonomes à l’ordinateur et avoir quelques notions générales sur le logiciel Scratch, qui a été vu en primaire. ” Et à la fin de leur première année, les apprentis roboticiens “ont créé leur propre robot ! ”, révèle Christophe Thiaw-Wing.
12 ans, en 5e au collège Maison Blanche 15 ans, en 2nde au lycée Maison Blanche
> “ En général, j’aime tout ce qui touche à la science et à la technologie. On a participé à un concours de suiveur de ligne où nous sommes arrivés neuvièmes : il fallait programmer le robot pour qu’il avance et laisse la priorité à droite, mais notre robot n’était pas assez rapide, il fallait plus de capteurs infrarouges. Dans le club, on fait tous les ans un concours de combats sumo. Je conseille vraiment la robotique : c’est ludique, assez marrant et on s’aide entre nous. ”
> “ J’ai commencé à 14 ans parce que cela me plaisait : je veux devenir ingénieur en robotique, spécialisé en maths-physique. Pour concevoir ce robot-œil, il faut un servomoteur qui permet de faire l’action programmée sur l’ordinateur, des filaments de fer, des pièces faites sur place en impression 3D, des capteurs ultrasons pour détecter les mouvements, etc. Son but est d’interagir avec des personnes. Ce que j’aime dans la robotique, c’est que tu décides de tout, avec précision. ”
11 ans, en 5e au collège Maison Blanche
“Je commence ma deuxième année. Mon but, là, est de faire avancer le robot avec les touches de mon clavier. Pour cela, j’utilise le logiciel mBlock sur l’ordinateur. Je fais un essai. Je change des blocs dans le programme. Je fais un nouveau essai, jusqu’à ce que le robot fasse ce qu’il doit faire. Avancer, tourner, reculer, éviter les obstacles. Les animateurs nous donnent les consignes et, ensuite, on travaille ! La robotique, ça nous apprend à utiliser un ordinateur et à programmer. ”
Quentin BOLDODUCK13 ans, en 4e au collège Albert-Lougnon
> “ Je construis ce robot qui a des pieds et qui peut faire le moonwalk. Je suis allé sur le site du robot où il y a les bases pour le construire. C’est mon premier robot et je m’instruis. D’habitude, je suis en équipe avec Noan : c’est moi qui programme et lui qui construit. Sur ce robot, j’ai ajouté des mains, mais elles ne sont que décoratives. Il a fallu imprimer en 3D toutes les pièces. J’aime bien la robotique, c’est cool de programmer ce qu’on veut : c’est amusant et c’est trop bien pour l’imagination. ”
13 ans, en 4e au collège Albert-Lougnon
> “ C’est Quentin qui m’a dit de venir. Je n’ai aucun regret d’être là. Aujourd’hui, je travaille sur notre robot à tous les deux. Le capteur ultrasons envoie une onde à l’avant qui revient quand elle a touché un obstacle. Cela indique au robot qu’il doit l’esquiver. Là, notre robot fait ‘’de la zumba’’ : il tourne sur lui-même. Ce n’est pas ce qu’il doit faire. J’essaie de faire une programmation avec une correction à 20 unités près. C’est-à-dire que 400 millisecondes s‘écoulent quand il s’arrête avant de tourner. ”
“ Tu décides de tout ”
“ Aucun regret d’être là ”
“ On s’aide entre nous ”
“ On travaille ! ”
“ C’est amusant ”
It is October, and everyone is getting ready to go trick-or-treating for Halloween! But did you know that Halloween is only one of many celebrations that take place around the world every year? Each culture has its own beliefs and these are often celebrated with traditional festivals that have a deep signification.
How many of these festivals do you know of?
Halloween is one of the most popular festivals around the world, but not many people know its origins. This October celebration comes from the ancient festival of Samhain, celebrated by the Celtic religion in Britain and other parts of Europe. The Celts believed that on this day, the barrier between the human world and the ghost world disappeared, and in order to scare these ghosts away, villagers would make bonfires and wear costumes and masks.
Holi is a festival celebrated in India and other parts of Asia. Holi is known as The Festival of Colours, and traditionally signifies new life, the begin ning of Spring, and the victory of good over evil. During the celebrations, many people come together in the streets to dance, sing, and throw each other with coloured paint – a celebration with an explosion of colour !
In February or March each year, a festival called Carnival is held to mark the beginning of Lent. This celebration is held 40 days before the Chris tian holiday of Easter. The biggest Carnival celebration in the world is held in Rio de Janeiro, with over 2 million people attending every year. Tourists from all over the world come to see the parades in the streets and dancers wearing elaborate costumes perform a Brazilian dance called the Samba. The celebrations are continued with parties all around the city.
Día de Muertos, or the Day of the Dead as it is known in English, is a Mexican celebration and public holiday. It is a celebration of life and death, a time where friends and family come together to show love and respect, and to commemorate the members in their family that have died. Although the theme of this day is death, it is a joyful celebration because it is believed that Día de Muertos allows them to have a reunion with their deceased family. Traditional belief says that on this day, the Dead can cross the barrier between the two worlds, allowing them to spend time with the people they love. The Day of the Dead is a very important tradition in Mexican belief, and is honored once a year.
• BELIEF : croyance
• GHOST : fantôme
• BONFIRE : feu de camp
• SPRING : printemps
• LENT : carême
• EASTER : Pâques
• DECEASED : décédé
Ça s'est très bien passé , explique Soan, lors de la conférence de presse, qui s'est tenue début octobre à l'hôtel Boucan Canot de Saint-Gilles-
les-Bains. Au début, j'avais un peu peur, mais on a bien rigolé avec les autres enfants. Je ne le savais pas, mais il y avait ma meilleure amie depuis le CP, Ornella. On est dans le même collège, mais pas dans la même classe.
À première vue, c'est un ado comme toi et tes copains : poli, bon élève et joyeux qui consulte régulièrement son smartphone…
Et pourtant, Soan, à bientôt 14 ans, est un chanteur, et depuis fin septembre, un acteur qui vient de finir son premier long-métrage.
Et je me suis aussi trop bien entendu avec Zaccharie. Il a 9 ans et on s'est rencontré sur le tournage.” Le film dans lequel Soan tient le rôle-titre s'appelle Le Petit piaf et il a été tourné pendant deux mois, en septembre et en octobre, “ un peu partout à La Réunion ” , indique-t-il.
Son réalisateur Gérard Jugnot joue également dans le film, dont la sortie est prévue en décembre 2021. Et si on écoute Soan, Gérard Jugnot, mais aussi Marc Lavoine, un comédien également chanteur (tiens, tiens), du film sont de grands blagueurs ! “ J'ai trouvé le tournage plus impressionnant que The Voice , estime-t-il. Au cinéma, il y a toute une équipe, plein d'installations, et ça va vite, très très vite ” Question apprentissage des textes, no
Soan Arhimann, 13 ans et demi.
_ En 4 e au collège Joseph-Bédier à Saint-André.
- Vainqueur de The Voice Kids en 2019.
- Rôle principal dans le long-métrage "Le Petit piaf".
problemo : “ Ils étaient donnés au jour le jour et ils étaient faciles à apprendre. Il fallait juste les dire à sa façon. ” Et le collège, alors ? “ J'ai fait à distance, comme pendant le confinement, en utilisant Pronote. Ça allait, ce n'était que des révisions.” Bon élève, Soan se voit même exercer le métier d' “ architecte ” plus tard : “ Mais, je n'aime pas trop l'école car il faut rester assis sur une chaise longtemps, sans parler ! ” Les pieds sur terre, la tête dans les étoiles, Soan affirme joyeusement “ avoir beaucoup aimé tourner ” et admet “ avoir été contacté pour d'autres films” . Chuuut, c'est un secret encore, mais Soan pourrait tourner son second longmétrage l'année prochaine ! Sans parler du prochain tournage du clip de sa chanson faite avec Universal. “ J'essaie de ne pas avoir la grosse tête et de rester un enfant. Je ne me sens pas une star ”, estime-t-il. Pour preuve, son prochain objectif est celui de nombreux ados de son âge : acheter avec ses sous la console PS5 !
J’essaie de ne pas avoir la grosse tête et de rester un enfant
Jamais sans sa famillle : ici à The Voice Kids ! Emanuella, sa maman, Malia, sa grande sœur et Jeannick, son papa.
Séance coiffeur, sur le tournage du «Petit piaf».
Pour le QJ, Soan a laissé de côté le micro. Il s'est emparé d'un crayon et a répondu aux questions inspirées du célèbre questionnaire de Proust qui permet de mieux connaître quelqu'un.
Ici, à 9 ans, champion de moring.
" Il ne me ressemble pas. Il est triste alors que moi je rigole tout le temps ! Mais comme moi, il aime chanter. Ce n'est pas si difficile que ça de jouer un personnage. Je l'ai vite senti. "
En décembre 2016, sur scène...
... la musique, depuis toujours !
Juste avant la conférence de presse !
" Le patron de sa vie, c'est lui. Nous, on est juste là pour vérifier que tout se passe bien... dans les règles."
Du matin au soir, dès que tu es en dehors de chez toi, le masque couvre le bas de ton visage. Cela dure depuis plusieurs semaines maintenant, et va se poursuivre pendant quelques temps encore... Sur Instagram, le QJ t’a posé des questions sur ta gestion au quotidien du masque. Voici quelques réponses reçues.
Titre : Petit Pays ● Auteur : Gaël Faye ● É ditions : Le Livre de poche
“Ça parle d’un jeune garçon prénommé Gabriel, mais surnommé Gaby, qui vit au Burundi en Afrique. Au début, il mène une existence insouciante avec ses amis. Dans le pays voisin, le Rwanda, une guerre civile éclate entre deux ethnies, les Hutus et les Tutsis. Les seconds sont massacrés par milliers par les premiers. La famille maternelle de Gaby est Tutsi, une partie est exilée au Burundi, mais la plupart sont au Rwanda. Quant à la famille paternelle, elle est française. Le génocide finit par atteindre le Burundi. La mère s’inquiète beaucoup pour la famille encore au Rwanda car elle peut se faire massacrer par les Hutus. Elle n’a aucune nouvelle d’eux.”
“C’est un livre extrêmement intéressant qui raconte une partie de l’histoire du monde contemporain. L’auteur s’est beaucoup inspiré de sa propre enfance au Burundi dans les
Critique signée par
années 1990 pour raconter cette histoire. On peut voir beaucoup de similitudes entre
Léopold Martelle, 14 ans.
Critique signée par Robin, 14 ans.
À NOTER : Ce livre a reçu de nombreux prix dont celui du Goncourt des lycéens en 2016. Cet automne, le film Petit pays est sorti sur les écrans. Le scénario a été co-écrit par Gaël Faye.
sa vie et celle du personnage principal du livre. Ce livre est très bien car on ressent beaucoup les réflexions et les émotions du personnage principal, ses craintes et ses pensées sur la guerre. Je conseille ce livre pour en savoir plus sur le génocide du Rwanda par les Hutus sur les Tutsis.”
Critique signée par Rébecca Martelle, 12 ans.
Collège des Aigrettes.
“Il s’agit d’un jeune garçon qui s’appelle Tanjiro et qui vit à la montagne. Un jour, quand il rentre chez lui, il découvre que sa famille a été massacrée par un démon. Sa sœur Nezuko est la seule survivante, mais elle a été transformée en démone.... bienveillante, qui peut se maîtriser pour protéger son frère. Suite à ça, Tanjiro se présente à un examen pour devenir pourfendeur de démons, un pourfendeur est un tueur. Il veut retrouver le roi des démons qui a transformé sa sœur, car lui seul a le pouvoir de transformer qui il veut. Durant son long périple, Tanjiro affronte de nombreux démons afin de s’améliorer pour faire face à leur roi. Il rencontre deux autres pourfendeurs Zenitsu et Inosuke, qui vont devenir ses amis. À eux
trois, ils affrontent et battent plein d’autres démons. ”
“Les combats sont stylés. Les personnages ont du flow et ils dégagent vraiment quelque chose. L’histoire est bien développée, et on est dans l’ambiance dès le premier chapitre. Pas besoin d’attendre pour être plongé dedans ! Demon Slayer n’est pas assez connu à mon goût par rapport aux gros titres de mangas, alors que ça le mérite.”
À NOTER : Le tome 11 est sorti le 16 septembre. Demon Slayer existe également en animé.
Fin septembre, Melthide Sinama a traversé l'île du sud au nord. Ce trek solitaire avait pour but la réalisation d'un outil numérique destiné aux élèves de primaire
- Quand avez-vous eu l’idée de cette aventure et de ce projet ?
Pendant le confinement. Je suis passionnée de randonnées, et tous les week-ends je suis à la montagne. Depuis que je suis revenue à La Réunion, il y a 3 ans, je fais du trail dans un club d’athlétisme à Sainte-Suzanne. Cette traversée de La Réunion, je voulais qu’elle soit reliée à quelque chose de solidaire. Je suis membre de l’association Arbre, et en discutant au téléphone avec sa présidente, l’idée de produire un outil numérique pour les enfants a émergé.
- Vous êtes en duo sur ce projet ?
Oui, avec une amie institutrice Nadia Hoareau. Elle enseigne à l’école des Goyaviers de Sainte-Suzanne dans une classe de CP-CE1. Ensemble, nous avons construit le projet : Nadia pour le programme pédagogique et ses activités pluridisciplinaires, et moi pour le développement de l’outil numérique, les partenaires à solliciter...
- … et la traversée de l’île ! Aviez-vous rencontré les élèves avant votre départ ?
Non, cela n’a pas été possible. Alors, j’ai fait une vidéo de cinq minutes dans laquelle je me présentais et répondais à leurs questions que
Nadia m’avait transmises. Leurs préoccupations étaient plus pratiques que scientifiques, comme ‘’comment tu vas faire pipi ?’’. Cette vidéo leur a permis de mieux comprendre ma démarche.
- Que contiendra l’outil numérique ?
Ce sera une carte interactive avec des tableaux thématiques positionnés sur la carte. L’enfant se baladera selon les différents médias : photos, vidéos et sons. Ma production et celles des différentes associations partenaires. Je suis repassée en octobre par certaines portions du trajet car il me manquait des éléments.
- Sous quelle forme les enfants participent-ils ? Leurs productions en arts plastiques seront ajoutées. Et nous avons programmé deux sorties scolaires : une au volcan et une autre dans la forêt de l’ONF (l’office national des forêts) à La Providence. Et ce sont eux qui testeront l’outil numérique en juin, ainsi que les élèves de CE2 d’Aurélie Dalleau de la même école.
- À qui est destiné cet outil numérique ? Au rectorat afin qu’il soit mis à disposition sur sa plateforme. Il s’agit d’un premier outil, améliorable. On désire initier les enfants au patrimoine au sens large et à protéger leur île.
• 35 ans
• Consultante en financement de l’innovation et de la recherche
• Docteur en écologie
• L’Arbre, l’Agence de recherche pour la biodiversité
• Dronetech
• La Seor, la Société d’études ornithologiques de La Réunion
• La compagnie Les déboussolé.e.s
• Le chanteur et musicien Tias
• Départ : le dimanche 20 septembre
• Arrivée : le dimanche 27 septembre
• Le trajet : du sud au nord, de SaintPhilippe à Saint-Denis, quasiment tout le long du GRR2, avec un petit morceau du GRR3. En tout, il y a eu sept bivouacs.
• LE TRAIL C ‘est un course dans la montagne.
• LE TREK C’est une randonnée pendant laquelle on bivouaque.
Après avoir suivi avec grande attention le cheminement de la randonneuse, une quarantaine d’élèves du CP au CE2, des classes de Nadia Hoareau et d’Aurélie Dalleau, ont enfin pu passer une matinée avec elle.
L’excitation est à son comble sous le préau de l’école des Goyaviers. Les enfants se pressent autour de Melthide et de son énorme sac à dos. Ils l’interpellent pour vérifier que c’est bien elle “ madame Sinama ” qu’ils ont suivie pas à pas, la semaine précédente, lors de sa traversée de l’île. Cela fait à peine deux jours que Melthide a fini son trek destiné à la fabrication d’un outil numérique pour les primaires et, en ce 29 septembre, il s’agit de la première rencontre en vrai avec les petits élèves. “ Je leur ai envoyé deux vidéos, une au départ et une au milieu de l’aventure, explique Melthide Sinama. Le jeudi, on a fait un audio pendant lequel j’ai pu répondre à leurs questions. ”
Face aux deux classes, Melthide sort de son sac chaque objet qu’elle a transporté et utilisé pendant son aventure. Les enfants ont surnommé ce sac “ carapace ” car, comme les escargots, Melthide avait sa maison de 15 kilos environ sur le dos pendant huit jours !
En premier, Melthide montre la balise et explique son fonctionnement : celle-ci “ a envoyé un signal à un satellite, permettant de connaître en temps réel ma position ”. En deuxième, elle montre la tente qui, à peine dépliée, suscite des interrogations de la part des élèves. “ Pourquoi il y a deux trous dedans ? ”. Melthide sourit : “ Lors de ma deuxième nuit, j’ai bivouaqué sur une aire de pique-nique. J’avais gardé un macatia pour le lendemain matin, mais pendant la nuit, il a été dévoré par un rat ! Savezvous pourquoi il y a des rats sur les aires de pique-nique ? ” “ À cause des déchets !, trouvent rapidement les enfants. Il faut les
ramasser. ” À cette anecdote animalière, une autre climatique fait suite, quand Melthide s’attaque au troisième objet sorti de son sac. Elle déroule le tapis de sol argenté sur lequel elle a dormi, blottie dans son sac de couchage, qu’elle déploie également et dans lequel... elle s’installe ! “ Elle rentre dans son cocon, s’exclament les enfants. Bonne nuit, madame Sinama ! ” Melthide alors raconte : “ Lorsque j’ai bivouaqué à la Plaine des sables, il faisait -1° C et du gel s’est déposé sur les arceaux de la tente. Grâce à mon tapis de sol, le froid ne pouvait pas passer du sol à mon dos.”
Ses quatrièmes objets sont... de la nourriture ! Il y a une compote, une barre de céréales et une soupe en sachet qu’elle préparait chaque soir sur une gazinière de poche. Enfin, pour l’ultime objet sorti de la “ carapace ”, Melthide montre ce qui lui a permis “ de faire pipi debout comme les garçons. C’est très pratique quand il n’y a pas d’arbres pour se cacher. Pas besoin de baisser son pantalon ”. Curieux, les enfants l’interrogent : “ Et pour le caca ? ”. Melthide rit : “ Accroupie, comme les garçons ! ” La présentation du contenu du sac terminée, Melthide se rend dans chaque classe pour répondre aux nombreuses questions des enfants. Elle révèle même au détour d’une réponse qu’elle a fêté son anniversaire des 35 ans, la veille de son arrivée. Mais avant de conclure cette matinée de débrief, une question très importante est posée à Melthide. “ Madame Sinama, est-ce que tu as vu Tigouya ? ” Souriante, elle repond “ non ”, pas vu ce célèbre margouillat de Mafate qui veut voir l’océan.
Bonjour mademoiselle Sinama, Est-ce que tu vas bien ? Prépare-toi à embarquer. Nous t’encourageons bien fort pour aller jusqu’au bout ! Tu as du courage. Tu vas y arriver. Repose-toi bien dans ta tente et pense à bien manger. Nous sommes avec toi par la pensée. Nous te suivrons. Bonne chance, mlle Sinama. Nous te souhaitons bon voyage. Les classes de CP/CE1 et CE2 et les 2 maîtresse. PS : N’oublie pas ton sac et ta bouteille d’eau.
Avant d’avoir ton magazine entre les mains, il a fallu qu’il passe par plusieurs étapes. Découvre quelles sont les personnes qui permettent au QJ de voir le jour chaque mois.
Le QJ ? C’est un magazine papier et un site web !
Tout commence par une conférence de rédaction. Pendant cette réunion, les sujets pour le prochain QJ sont choisis et répartis entre les journalistes.
C’est là que le «rail» du QJ est imaginé, c’est-àdire l’organisation des pages du magazine. Ensuite, chacun va sur le terrain pour faire les interviews, et prendre les photos des interlocuteurs, si un photographe ne peut pas venir. De retour au bureau, c’est le moment d’écrire les articles.
CHOIX DES CARACTÈRES PALETTE D’OUTILS
INTÉGRATION DES IMAGES
Une fois, l’article écrit et les photos prises, ils sont transmis aux graphistes. Cette équipe suit le «rail» pour construire les pages : position des textes et des photos, mais aussi choix des couleurs, des polices de caractères et de leur taille, ajout d’éléments en fonction de la thématique de l’article, etc. Quand la page est terminée, elle est envoyée au journaliste qui l’a écrite pour vérifier que rien n’a été oublié. Il y a parfois plusieurs allersretours entre le rédacteur et le graphiste.
IMPORTATION DU TEXTE
VISUALISATION DES PAGES
VISUALISATION DES IMAGES IMPORTÉES
Quand tout le QJ a été corrigé par les journalistes, il est envoyé à Carole Chane-Ki-Chune, la directrice de la publication. Elle relit avec attention et demande des changements, si nécessaire. Cette dernière étape validée, le QJ est envoyé à l’imprimerie.
Faire connaître le QJ via des annonces publicitaires ou des actions de communication, mais aussi trouver des points de vente sont quelques-unes des missions du service marketing. Il s’occupe aussi de trouver des partenaires pour soutenir le QJ et de décrocher des lots pour les jeux concours !
Au moment de la diffusion du magazine dans tous les CDI des collèges du Département et dans les différents points de vente de l’île, les Community Managers (CM) publient des posts et des stories sur les réseaux sociaux du QJ pour en parler. Les CM font aussi des sondages ou posent des questions qui sont ensuite publiés dans le mag. Quant au service informatique, il gère la gestion du site web du QJ dont les articles et les photos sont assurés par la rédaction.
Le monde du rap a fait parler de lui ces dernières semaines, mais pas dans le domaine de la musique, et surtout pas de manière positive ni honorable. Ainsi le rappeur français Moha La Squale a été accusé par plusieurs de ses ex compagnes d'agressions sexuelles. Début septembre, elles ont diffusé des infos dans ce sens sur Instagram avec le hastag balancetonrappeur, et une enquête pour “ violences”, “agression sexuelle” et “séquestration” est actuellement ouverte par la justice. Quelques jours plus tard,
c'est Roméo Elvis, le rappeur belge qui a été accusé d'agression sexuelle. Ce dernier s'est immédiatement excusé et a reconnu sur Instagram “ avoir utilisé ses mains de manière inapproprié sur quelqu'un, croyant répondre à une invitation qui n'en était pas une, et m'arrêtant dans les instants qui ont suivi dès que j'ai compris ”. Angèle, la sœur de Roméo Elvis, connue pour son militantisme féministe a été interpellée sur le sujet. Elle a réagi avec une story sur Instagram pour “ condamner les actes qui vont à l'encontre de mes principes ”.
Plusieurs ex compagnes de Moha La Squale l’ont dénoncé pour des agressions sexuelles. Une enquête est en cours, et il est, pour l’instant, présumé innocent.
> Les abonnés de Disney+ font la danse de la joie : le 30 octobre, le site va diffuser la saison numéro 2 du Mandalorien, un an après la fin de la saison 1. Cette mini-série créée par Jon Favreau appartient à l'univers Star Wars et se place entre Le Retour du jedi et Le Réveil de la force. La bandeannonce, sortie début septembre, montrent le triole Mandalorien, Cara Dune et Greef Karga - devant protéger l'Enfant, un bébé yoda totalement adorable et d'une immense puissance. Et il semblerait que l'action se déroule sur Tatooine, oui, oui, là où Luke Skywalker a été élevé. Petit info cadeau : la troisième saison serait en pré-production...
> Le hastag 14 septembre a été lancé par des lycéennes de métropole qui en avaient marre des remarques d'adultes travaillant dans leur lycée sur leur tenue vestimentaire jugée trop courte, provocante ou inadaptée pour se rendre en cours. Les températures flirtaient encore autour des 35° C... Résultat ? Par défi, le 14 septembre, les lycéennes sont allées au lycée habillées comme elles le voulaient : crop tops, shorts, maquillage, etc., sans tenir compte des réglements intérieurs estimés trop strictes et sexistes. Des lycéens ont même suivi le mouvement, s'habillant avec des crops top ! Avec ce hastag, les filles ont également voulu dénoncer la différence de traitement entre elles et les garçons, qui subissent bien moins de pression pour leurs habits.
La capsule de vêtements
> Bigflo&Oli ont sorti début septembre une capsule de vêtements avec la marque Célio. Habitués au monde de la mode avec leur marque perso Visionnaire (créée il y a trois ans avec Malik, un designer), les deux jeunes rappeurs toulousains ont décliné des motifs qui leur sont chers : des yeux, des soleils, des fleurs... Le tout est résolument naïf, coloré et pop, avec des prix ne dépassant pas les 80 euros pour des T-shirts, des sweats et des bombers. Ce partenariat est né après que des responsables de Célio ont remarqué sur Instagram Bigflo portant un sweat Pikachu de leur marque.
Les rappeurs toulousains
Le retour de l'Enfant et du Mandalorien
Début septembre, la société Nintendo a annoncé la sortie prochaine d’un jeu vidéo de combat, basé sur l’univers de La légende de Zelda. Mais alors que tout le monde pensait qu’il s’agissait de la suite de Breath of the wild, Nintendo a créé la surprise en sortant un hack’n’slask, un “ tranche et taille ”, mêlant l’univers d’Hyrule Warriors à celui de Zelda. Son nom ? Hyrule Warriors : L’ère du fléau. L’histoire se passe 100 ans avant Breath of the wild et explore les événements liés au grand fléau Ganon. Vivement le 20 novembre pour commencer à y jouer sur Nintendo Switch !
> L’application Reface, partiellement gratuite, est super tendance sur les réseaux sociaux depuis cet été. Il suffit de faire un selfie, puis le programme échange ta figure avec celle d’une personne connue sur une vidéo ou sur un gif. Le résultat est tout simplement bluffant, tant il est “parfait”. Cette appli qui repose sur l’intelligence artificielle est un deepfake - de l’anglais, profondèment faux -, un hypertrucage. Mais Reface n’est pas nouveau, il n’est que la récente mouture de Doublicat, créée début 2020 par une entreprise ukrainienne. Cette appli ne permettait d’effectuer le Swap face – l’échange de figure - que sur des gifs.
Nintendo célèbre en grandes pompes le célèbre plombier.
> Pour fêter les 35 ans de Super Mario Bros Nintendo vient de faire un beau cadeau aux aficionados du plombier à la casquette rouge. Une collection de trois aventures classiques en 3D, optimisée au niveau des graphismes et de la bande-son, à utiliser sur la Nintendo Switch. Avec même des améliorations des contrôles au Joy-con ! Redécouvre alors Super Mario 64 – et parcoure le château de la princesse Peach –, Super Mario Sunshine l’action se déroule sur l’île Delfino – et Super Mario Galaxy – où l’iconique plombier est envoyé dans les étoiles et atterrit sur une planète inconnue. Cette collection s’appelle Super Mario 3D All stars et n’est qu’un début pour les célébrations.
Tu l’as certainement vue à la télé, sur les grands panneaux publicitaires ou sur les réseaux sociaux. Il s’agit de la dernière campagne du Conseil départemental : elle met en scène deux jeunes, dont Gary Técher - danseur, chorégraphe et acrobate - champion du monde du Battle of The Year en crew, en 2011 et 2012.
Tous deux tentent d’échapper à un monstre qui symbolise leur addiction. Lutte, résistance, courage… cela te rappelle peut-être quelque chose ?
Léa, Vic et Sam t’invitent à réagir et à donner tes impressions sur la page Facebook et le compte Instagram du QJ. Toutes les réactions seront dans le prochain numéro de novembre.
Ingrédients
1
Partage ton brownie en plusieurs rectangles, pas trop grands.
2
Pour Halloween, rien de tel que de dévorer des mini momies, des tombes riquiqui et des araignées maousse costaudes. Découvre comment préparer ces différents mets, sucré et salé.
Il te faut : - un brownie - de la pâte d'amande - des dragées - des colorants alimentaires
LES MINI MOMIES 3
Dispose les bandes sur les parts de brownie, comme des bandelettes sur une momie. Laisse de la place pour les yeux qui seront en dragées blanches, rondes et plates.
4 3
Dans un bol, mélange cinq gouttes des trois colorants alimentaires suivants : bleu, rouge et jaune. Tu obtiens une couleur grise. Dépose une goutte sur chaque dragée.
1
É tale la pâte d'amande avec un rouleau à pâtisserie pour obtenir une épaisseur de 0,5 cm environ. Puis à l'aide d'un couteau, découpe des bandes de la longueur des rectangles et d'une largueur de 0,5 cm. 2
Ingrédients
Il te faut
- de la mousse au chocolat
- de la poudre de cacao
- du sucre glace
- des langues de chat
- du chocolat épais
À l'aide du chocolat épais, écris en capitales les trois lettres suivantes sur chaque langue de chat : RIP. Cela signifie : Rest In Peace, soit "repose en paix".
Tartine du fromage sur des crackers, puis recouvre-les avec d'autres.
Ingrédients
Il te faut :
- des crackers
- du fromage à tartiner
- des bretzels longs
- des olives vertes et noires
Brise en deux des bretzels longs et glisse-les dans le fromage entre les deux crackers. Une araignée a huit pattes, n'oublie pas.
Coupe en deux des olives dénoyautées et des petites tomates. Puis place-en deux 3
Quel chemin doit prendre cet acrobate pour rejoindre les coulisses ?
Redonne à chaque symbole la lettre qui lui correspond pour décoder ce message.
Raye dans la grille, les mots de la liste pour découvrir le mot mystère dont voici la définition : c’est un rapace nocturne (en 8 lettres)
L E M T A X U A F L L
A V E S P A B E T U O S P I
S E R I O L G D R A S A H S
H T U L A B E E T A L E R F
Tente de t’échapper de lieux incroyables tels qu’une pyramide, une grotte antique, une cellule de prison, un monastère lugubre ou un sanctuaire peuplé d’animaux. Une réalité comme si tu y étais ! Aventures disponibles de 2 à 4 joueurs.
• Découpe, complète le bulletin ci-dessous et envoie-le au QJ
• Connecte -toi sur lequotidiendesjeunes.re à la rubrique jeux
• Joue sur la page Facebook et l’Instagram du QJ.
3 PASS DUO SONT À GAGNER !
TU AS JUSQU’AU 25 NOVEMBRE 2020 POUR JOUER !
VR PARADOXE - 248 RUE DU MARÉCHAL LECLERC, SAINT-DENIS
WWW.VR-PARADOXE.RE
WWW.FACEBOOK.COM/VRPARADOXE
WWW.INSTAGRAM.COM/VR_PARADOXE
*(valeur 70€ ) Règlement du jeu complet sur lequotidiendesjeunes.re
BULLETIN À COMPLÉTER ET À RENVOYER AVANT LE 25 NOVEMBRE 2020 À : JEU “ QJ VR PARADOXE ”, 1 RUE LISLET-GEOFFROY – 97490, SAINTE-CLOTILDE
Nom : ............................................................................................................................... Prénom :................................................................................................................................................
Âge : Classe :
Tél. : ................................................................................................................................. Courriel : ...............................................................................................................................................
(signature parents ou tuteurs, si mineur) :
Accord parental :
PROTECTION DES DONNÉES / RGPD : j’accepte de recevoir les offres du QJ et de ses partenaires OUI NON
Si tu aimes les BD et que tu aimes dessiner, fais-le découvrir aux lecteurs du QJ ! Envoie ton dessin ou ta BD à qj@lequotidien.re
Julien Mariolle © Bamboo Édition
www.bamboo.fr
