Tu entends souvent cette question : où trouver la bonne information ? Avec le QJ, Léa, Vic et Sam t’emmènent sur le terrain pour t’informer, t’expliquer et te divertir. Parce que l’info peut aussi être traitée de façon fun, sympa et drôle… tout en aiguisant ton esprit critique.
> À 16 ans, Léa sait déjà qu’elle sera une grande journaliste d’investigation.
Elle sait qu’il faut multiplier les sources pour espérer distinguer le vrai du faux.
Alors quand un sujet l’intéresse, elle consulte des médias de tous bords pour comparer les informations. Pas étonnant que sa série préférée soit Elementary
> Vic a un superpouvoir : elle retient toutes les informations qu’elle lit ou qu’elle entend.
À seulement 14 ans, elle a déjà compris le principe d’incertitude d’Heisenberg, et l’histoire de la civilisation mésopotamienne n’a plus de secrets pour elle. Son film favori ? Un jour sans fin, car elle raffole des comédies décalées qui titillent les neurones.
> Il dévore les vidéos des youtubeurs qui partagent leurs impressions sur les sorties de jeux vidéo et les toutes dernières tendances. Ce n’est pas la peine d’essayer de le piéger : du haut de ses 15 ans, Sam est incollable. Mais Sam sait se déconnecter pour partager avec ses proches sa deuxième passion : le sport. Son film préféré ? Avengers, sans l’ombre d’une hésitation !
> Tu fais partie d’un club presse, tu pratiques une activité ou tu te passionnes pour quelque chose ? Tu souhaites partager cette passion ou passer un message aux autres jeunes ? Prends ta plume et écris au QJ, nous serons ravis de relayer ton article. Écris-nous à :
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Voilà, tu as repris le traintrain quotidien depuis plus d’un mois maintenant.
Et du lundi au vendredi, c’est en bus scolaire/voiture ou à pied que tu te rends à ton établissement scolaire. Ok : masques, gestes barrières et gel hydroalcoolique rythment à présent tes trajets, mais aussi tes cours et ta vie, en général. Est-ce la galère pour toi ? Pas vraiment, car pour la plupart d’entre-vous, c’est soûlant, certes, mais ça va, faut supporter pour stopper la propagation du Covid-19 et ne pas tomber malade. Respect, team QJ. Ainsi, la vie est à la fois différente et comme avant. La preuve dans les pages du QJ : le rendezvous des footballeurs U12 avec la Danone Nations Cup est maintenu ; les cours dans les écoles de musique ont repris ; Projet Rescue Ocean est toujours présent sur le littoral pour empêcher les déchets de finir dans les flots ; Donald Trump accuse TikTok d’espionnage...
Allez, tourne les pages de ton mag, y a l’actu qui t’appelle !
4 ACTU PÉI Un premier téléphérique urbain pour Saint-Denis
5 ACTU MONDE Trois fémininistes en statue à central Park
6 LE RENDEZ-VOUS EN PHOTOS La Journée internationale de la musique
8 LE DOSSIER DE LÉA
La nouvelle vie scolaire en mode crise sanitaire
12 COUP DE GRIFFE Trump s’en prend à TikTok
20 LE QJ ENGLISH Zoom sur le foot
21 LES BÉDÉS DU MOIS Les conseils d’Alizéa et de Julien
22 LE QJ EN COULISSE Ton mag se dévoile
24 SUR LE WEB Une nouvelle Nintendo Switch pour 2021 ?
25 SAM AUX MANETTES Rencontre avec Carock974
27 LES JEUNES ONT DU TALENT Noa te présente Projet Rescue Ocean Réunion
Dandine - Marketing/communication : Liliana RossiCommunity manager: Valérie Sicre - A participé : Sandrine Pacca - Publicité : 0262 92 15 12 - Maquette : Raynald Desiles et Michel Nagama - Conception graphique : Hervé Baum et Olivier Banor - Siège social : ZI du Chaudron 97712 Saint-Denis Messag Cedex 9
: 0262 92 15 15 - Impression : la NID - Vendu 1€ . Présent dans les CDI. ISSN en cours.
L es travaux ont commencé pour la construction du premier transport aérien urbain de l’outre-mer.
Quinze minutes chrono pour relier Le Chaudron au Bois-de-Nèfles ! Ce n’est pas encore possible, mais ça le sera en milieu de l’année prochaine, grâce au premier téléphérique d’outre-mer. Il y a un mois, le 10 août, le premier des 26 pilônes du moyen de locomotion aérien a été planté à la station Bois-de-Nèfles. En tout, il y aura 46 cabines qui défileront toutes les 30 secondes entre les 5 stations suivantes : Le Chaudron, Campus, Moufia, Bancoul et Bois-de-Nèfles. Dans les cartons de la Ville, une seconde ligne reliant La Montagne et Bellepierre est à l’étude.
> Soan, tu le connais, pas vrai ? C’est lui qui a gagné la 6e édition de The Voice Kids en octobre dernier. L’ado de 13 ans s’est lancé dans une nouvelle aventure... le cinéma ! Il est actuellement en plein tournage jusqu’au mois d’octobre ici, à La Réunion. Le film est dirigé par Gérard Jugnot qui a joué dans la série Les Bronzés. L’acteur donne également la réplique à Soan. Le synopsis du long métrage intitulé Le petit piaf est un jeune Réunionnais de 10 ans qui se rêve chanteur et qui s’inscrit à Star Kids. Une de ses amies lui trouve un coach pour l’entraîner au concours d’entrée... sauf que le courant ne passe pas entre l’apprenti chanteur et le maître. À découvrir sur grand écran en octobre 2021.
LE PERSONNAGE QUE JOUE SOAN DANS LE FILM SE NOMME NELSON.
> Le 25 juillet, le Wakashio, un vraquier appartenant à une entreprise japonaise s’est échoué sur la barrière de corail, au sud-est de l’île Maurice. Cet accident aurait pour origine une erreur humaine : le capitaine indien et son second sri-lankais ont été arrêtés. L’événement a tourné au cauchemar lorsque les hydrocarbures ont commencé à s’échapper du navire le 6 août, pour se répandre dans le lagon mauricien et provoquer une marée noire. Située à 200 kilomètres, La réunion a craint de voir des boulettes d’hydrocarbures s’échouer sur son rivage. Pour l’instant, rien n’est arrivé ici et les courants ne semblent pas favorables à cette hypothèse. En tout, il y avait 3 800 tonnes de fuel dans les citernes. La situation s’est encore dégradée lorsque le vraquier s’est brisé en deux le 15 août... Le gouvernement mauricien a alors souhaité couler la proue par 3 000 mètres de fond : une solution décriée par la France et les associations de protection de l’environnement. Quant à la poupe, elle a été remorquée.
Elle s’appelle Chloë McCardel et elle a traversé pour la 35e fois la Manche à la nage. C’était le dimanche 16 août, et la sportive d’origine australienne, spécialiste de la nage longue distance, a mis 10 heures et 40 minutes pour franchir les 34 kilomètres qui séparent les rives britannique et française. Avec cette 35e traversée, effectuée en crawl et en dos, elle vient de battre le record masculin qui était de 34 traversées ! Un premier exploit pour la nageuse dont l’objectif ultime est de battre la Britannique Alison Streeter qui a effectué la traversée à 43 reprises.
> Le 26 août, une nouvelle statue en bronze de 4 mètres de haut a rejoint les 29 déjà présentes à Central Park à New York. Cela peut paraître anodin, et pourtant... il s’agit là d’un événement historique, car c’est la première fois que le parc, créé en 1873, accueille une statue représentant trois femmes qui ont réellement existé. Ainsi aux côtés d’Alice qui tombe aux Pays des merveilles ou
de Juliette qui tombe en pâmoison pour Roméo, il y a, maintenant, Sojourner Truth, une ancienne esclave, Susan B. Anthony et Elizabeth Cady Stanton. Toutes trois se battaient pour les droits des femmes et l’abolition de l’esclavage. L’installation de cette statue correspond au centenaire du 19e amendement de la Constitution américaine qui a donné le droit de vote aux femmes.
> Zinédine Zidane, l’actuel entraîneur du Real Madrid Club de Fútbol en Espagne, a lancé fin août le Zidane Five Club –Z5 Club –, son projet d’écoles sportives qui s’implantera en France. Au programme : du foot à cinq (quatre joueurs et un gardien) et de l’insertion sociale pour les jeunes de quartiers difficiles. L’ancien footballeur professionnel, qui a marqué deux des trois buts vainqueurs lors de la finale de la Coupe du monde en 1998, veut donner aux jeunes sportifs des infrastructures où des professeurs vont casser les codes du foot tout en gardant le plaisir du jeu. Sa démarche est d’offrir ce que lui n’a pas eu jeune. Pour cela, il ne part pas de nulle part car il a étudié la faisabilité de son projet à Aix-en-Provence dans son centre Z5.
Ne confonds pas foot à cinq et futsal ! La grosse différence est qu’au foot à cinq, tu utilises les panneaux autour du terrain pour jouer. Il n’y a donc pas de touche.
LE 1 er OCTOBRE, C’EST LA JOURNÉE INTERNATIONALE DE LA MUSIQUE
Petite visite à l’école Tournesoleil, musique et chant, de Sainte-Clotilde, où les musiciens en herbe et leurs instruments célèbrent chaque jour de l’année la musique !
Maxime 7 ans et demi
Hugo 8 ans
Léo, 7 ans, Thomas et Orane, 5 ans et demi, et Alex 6 ans (de gauche à droite)
Valentin, 5 ans et demi, Maxence, 5 ans, Samuel, 5 ans et demi, Angelina, 4 ans et Bérénice, 5 ans et demi (de gauche à droite et de haut en bas)
Iris 5 ans et demi
Michèle Millasseau, fondatrice de l’école, elle-même professeur, accompagnée de quatre autres, propose au sein de l’association des cours de guitare, de piano, d’éveil musical, de batterie, de chant, de formation musicale et de méli-mélo (initiation aux instruments et solfège).
Site internet : ecole.tournesoleil@gmail.com
Le retour dans ton établissement scolaire a été un peu étrange cette année : le coronavirus a modifié les relations entre toi, tes camarades et tous les adultes qui gravitent en son sein ou en extérieur. La vie continue... comme avant mais différente : il faut supporter pour éviter que la maladie se propage.
- Comment vivez-vous, ce début d’année scolaire particulier ?
Nous sommes sortis de notre zone de confort, même si ce n’était pas évident. La période de confinement a remis beaucoup de choses en question : cela a montré les faiblesses des enseignants et les difficultés des élèves ainsi que de leurs familles face aux outils informatiques. Par solidarité, nous avons mis en place un groupe de référents - 5 enseignants sur les 60 que comptent le collège - pour partager les compétences informatiques et maîtriser les outils.
- Cela a eu un impact sur votre approche actuelle de l’enseignement ?
Cette expérience, et on est tous unanimes, nous a montré que la présence physique des enseignants est primordiale auprès des élèves. Nous sommes aussi plus conscients de la situation familiale de certains élèves. Avec le travail à distance, il y a
une perte de motivation et de repères : l’élève est complètement déphasé. Il lui faut un cadre pour avancer. Avant les grandes vacances, nous avons détecté les élèves qui avaient décroché, soit 3 ou 4 par classe (le collège compte actuellement 870 élèves, NDLR). Puis, nous avons demandé à être formés par des professeurs d’ateliers relais qui proposent un enseignement adapté. Il ne faut pas démotiver ces élèves mais les encourager.
- Est-ce que vous observez de la crainte chez les élèves concernant la Covid-19 ?
Du côté des élèves, non. Mais chez les parents, oui : ils ne savent pas trop comment ça se passe. En ce début d’année scolaire, le protocole sanitaire a été allégé même si la situation s’est inversée par rapport au confinement où la Covid circulait très peu. Les élèves sont beaucoup plus vigilants : ils ont pris conscience du danger invisible. Actuellement, un élève de 6e a eu un test positif au Covid. Sa
C’est l’un des maillons de ta vie scolaire : le bus de L’Oiseau bleu ! Matin et soir, tu le prends, masqué(e) à présent. Mais le bus et son chauffeur sont aussi à pied d’œuvre pour empêcher la Covid de se propager.
Facilement reconnaissables grâce à leur couleur bleu outremer et à leur paille-en-queue dessiné sur la carrosserie, les bus de L’Oiseau bleu transportent “ quelque 2 500 jeunes par jour de la maternelle au lycée ”, précise Nicolas Moutoussamy, propriétaire et fondateur de l’entreprise en 1984. Depuis la Covid, les conditions de voyage ont changé et les masques pour les plus de 11 ans sont désormais obligatoire. Par contre, la règle de la distanciation physique n’est plus de mise, comme lors du confinement, et il est donc possible de s’asseoir côte à côte. “ Je n’ai aucunes remontées négatives de la part des chauffeurs, indique Nicolas Moutoussamy. Il n’y a pas de problème particulier avec les élèves. ” Les jeunes respectent les consignes et l’ancien militaire ne lésine avec les mesures à suivre pour que le coronavirus ne se propage pas via L’Oiseau bleu. Les chauffeurs sont masqués et ont à disposition du gel hydroalcooloique : “ Il faut sécuriser les enfants et les employés. Chaque jour, le chauffeur nettoie l’intérieur de son bus à l’alcool et, deux fois par semaine, les mercredis et les samedis, les véhicules sont désinfectés. ”
20
4 6 8
bus pour la Cirest (est) bus pour la CaSud (sud)
bus pour le TCO (ouest)
50
classe, soit 27 élèves au total, et 4 enseignants ont été mis en quarantaine.
- Les gestes barrières et la distanciation physique ne font-ils pas perdre du temps d’enseignement ?
Non, ce n’est ni chronophage ni énergivore car ces conditions d’hygiène sont celles du milieu extérieur. Et nous sommes assez vigilants dans les échanges entre les élèves dans les classes et dans la cour. Dans l’ensemble, ils jouent le jeu.
bus pour la Cinor (nord) chauffeurs femmes et hommes
NICOLAS MOUTOUSSAMY
“ Les élèves
pris conscience du danger invisible ”
Angélina
“ Je le vis bien. Pour moi, ça ne change rien par rapport à avant, même avec les gestes barrières. C’est un peu difficile, mais on y arrive quand même. On se salue de loin, par exemple. Pendant le confinement les cours me manquaient, je préfère venir au collège. Même si à la cantine, où l’on ne mange plus face à quelqu’un ni à côté, on est assis en diagonale les uns par rapport aux autres, c’est toujours pareil. Pour moi, ça va. ”
“ Ça va. J’amène des masques, du gel hydroalcoolique et je respecte les gestes barrières. On se dit bonjour avec le pied. Il n’y a pas de problème pour écouter les profs parler avec les masques. Par contre, c’est difficile de parler à travers et de respirer surtout quand il fait chaud. Ma sœur Gwenaëlle et moi sommes externes : nous respirons un bon coup quand on sort. De toute façon, on est obligés de faire avec pour essayer de stopper le virus. ”
Les cours
manquaient pendant le
Je préfère venir au collège ”
On est obligés de faire avec pour essayer de stopper le virus ”
“ C’est un peu nul. Des fois, c’est dur de parler avec le masque, on ne t’entend pas, et alors, on est obligés de parler fort. Mais je le garde sur mon visage et je supporte. C’était difficile au début de ne pas se faire la bise : on se touche la main pour se dire bonjour. Le problème est qu’on est tout le temps collés les uns aux autres : faut pas coller, mais tout le monde ne le comprend pas. Certains sortent même le nez ou la bouche du masque. Quelques élèves ont été testés positifs dans le collège. ”
“
Ce n’est pas agréable, mais il faut bien accepter de vivre comme ça pour le moment même si on ne sait pas quand ça va se terminer. Avec mes copains, c’est bof-bof niveau distance : pourtant il faut éviter qu’il y ait d’autres cas dans le collège. Je préférerais qu’il ferme, puis j’ai aimé travailler à la maison pendant le confinement. Mon papa est handicapé et j’ai des jeunes nièces, une de 4 ans et une qui vient de naître : alors, je prends correctement mes précautions, je reste à l’écart et je mange en dehors de la cantine. ”
Il faut éviter qu’il y a ait d’autres cas dans le collège”
Faut pas coller, mais tout le monde ne le comprend pas ”
> En 2016, l’entreprise chinoise ByteDance imagine pour les utilisateurs chinois Douyin, une application de partage de vidéos courtes sur lesquelles on peut mettre de la musique. L’année suivante, cette entreprise développe TikTok, la version de Douyin pour le reste du monde.
> Il est possible que ce que Donald Trump n’ait pas trop apprécié avec TikTok, ce sont les vidéos un "poil" moqueuses le concernant.
Grosse frayeur pour les utilisateurs américains de TikTok : leur président a décidé d’interdire prochainement l’application sur leur territoire, brandissant la menace d’espionnage par les développeurs chinois. Sa solution ? Que des Américains reprennent TikTok...
Dans la tête du président des États-Unis, la branche américaine de TikTok serait utilisée par les Chinois, inventeurs de l’application, pour les espionner. C’est ce que Donald Trump affirme depuis des mois. Difficile de savoir s’il a raison ou non. Ce qui est certain, c’est que cette application n’est pas différente de toutes celles que tu télécharges : elle enregistre tes données personnelles… Dans le cas de TikTok aux USA, ces infos sont stockées dans l’État de Virginie et à Singapour. É videmment, ByteDance, la société propriétaire de TikTok, nie toute forme d’espionnage. Au cours du mois d’août, Donald Trump a passé la vitesse supérieure et a signé deux décrets pour l’obliger à vendre sa branche américaine de TikTok à Microsoft, ou à tout autre société américaine. Il ne faut pas oublier que l’application est très rentable... Au final, la vente estimée entre 20 et 30 milliards de dollars doit être réalisée avant la fin de l’année sinon l’application sera interdite aux USA.
Bah moi j’aime pas forcément Tik Tok mais il n’a aucune raison de supprimer ça
Le logo s’inspire d’une note de musique.
TikTok aurait deux milliards d’utilisateurs dans le monde. Et sa popularité est devenue encore plus grande lors du confinement lié à la crise sanitaire.
Vous avez été nombreux à réagir à nos questions sur votre vie au quotidien avec la Covid-19 : petit assortiment des réponses que nous avons reçues.
Fake news, la di la fé, rumeurs et légendes urbaines : le QJ fait le point pour ne pas tomber dans les pièges tendus sur la toile.
Tu as déjà entendu ces deux mots, fake news, très utilisés par le président américain. Ce sont des fausses informations : des infox, mot inspiré d’un autre, intox.
> Les infox sont propagées sur Internet (réseaux sociaux, blogs, etc.) dans le but de désinformer et de manipuler l’opinion. Le terme vient de l’anglais fake (faux, truqué) et news (informations, nouvelles). Mais il ne s’agit pas seulement de fausses informations : ce ne sont pas des erreurs involontaires, mais bien de la désinformation. L’objectif est de tromper volontairement le public, de le manipuler, par exemple, pour des raisons politiques, idéologiques, religieuses ou économiques.
Une légende urbaine, c’est une catégorie de rumeur : une histoire moderne que l’on partage pour se faire un peu peur, pour rire. Parfois, ce sont de vieilles histoires qui sont recyclées, puis adaptées au contexte et à l’époque de celui qui raconte.
Donald Trump dénonce souvent les fake news, mais il est parfois lui-même l’auteur de certaines infox.
> Il y a une cinquantaine d’années une soucoupe volante se serait posée à la Plaine des Cafres. En seraient sortis des êtres étranges habillés comme des babas Michelin. Un taux de radioactivité très élevé aurait été trouvé sur place. Depuis, une boîte de nuit a été appelée La Soucoupe volante...
> Toutes sortes de rumeurs circulent à La Réunion. Certaines concernent le patrimoine culinaire péi. Ainsi, des internautes ont crié au scandale parce qu’ils pensaient qu’un camion-bar de métropole cuisinait le fameux rougailsaucisses en le mélangeant à des grains. C’était faux, mais beaucoup ont partagé l’information sans chercher à la vérifier.
> Tu as peut-être des amis qui affirment que la petite marque blanche sous le pain des hamburgers est une “ pastille anti-vomitive ” ! Non, c’est une irrégularité due à la décongélation du pain. Et tu peux vérifier : si tu manges cette partie du pain, tu ne vas pas vomir ton hamburger !
Une légende urbaine, c’est une catégorie de rumeur : une histoire moderne que l’on partage pour se faire un peu peur, pour rire. Parfois, ce sont de vieilles histoires qui sont recyclées, puis adaptées au contexte et à l’époque de celui qui raconte.
> L’histoire de la fourgonnette blanche n’a rien d’original : elle existe dans beaucoup d’autres lieux de la planète aux États-Unis, en Pologne, en Hongrie, en Russie... C’est à peu près toujours le même scénario, un enlèvement d’enfant, mais ce que ce qui change c’est le type de véhicule ou sa couleur. Aux États-Unis, par exemple, c’est un camion de glaces conduit par un clown. À La Réunion, c’est un véhicule utilitaire, une fourgonnette, de couleur blanche... Mais tes parents te raconteront peut-être qu’ils ont connu dans leur enfance ti l’auto rouge, accusée d’enlever les enfants. Quand un copain criait que ti l’auto rouge arrivait dans le quartier, tous les marmailles partaient se cacher !
> Un exemple de rumeur célèbre : les enlèvements dans les cabines d’essayage. À Orléans, mais aussi dans beaucoup d’autres villes, on pensait que des jeunes femmes disparaissaient dans des magasins, pendant qu’elles essayaient des habits. On disait qu’on les faisait passer par des tunnels pour les envoyer dans des pays étrangers. C’était faux, bien évidemment.
> La légende urbaine de la Dame blanche existe dans de nombreux pays. La vieille version parle d’une auto-stoppeuse qui oublie sa veste dans la voiture d’un automobiliste. Lorsqu’il veut ramener la veste chez sa passagère, le lendemain, il trouve une photo de la femme, celle-ci étant morte depuis plusieurs années. À La Réunion, cette histoire se passe sur la route du littoral. Il existe une version plus élaborée : c’est l’histoire de la danseuse sans pieds du Swing. Le Swing était une boîte de nuit, aujourd’hui détruite, de Saint-Gilles. Un jeune homme aurait dansé avec une jeune femme avant de se rendre compte qu’elle flottait au-dessus de la piste et qu’elle n’avait pas de pieds, suite à un accident sur la route du littoral.
COMMENCE À FAIRE DES ÉCONOMIES : LES PROCHAINS MOIS
TE RÉSERVENT DE BONNES SURPRISES
AU CINÉ, EN LIBRAIRIE ET DANS LES SALLES DE JEU.
> C’est sur son compte Instagram que Julien Neel a dévoilé le 18 juin la couverture du premier album époque deux des aventures de la célébrissime Lou. Il se nomme : Lou ! Sonata. Le premier détail qui saute aux yeux, c’est que Lou a coupé ses cheveux. Le deuxième, c’est que le chat aux multiples noms est avec elle ! Pour le reste de sa vie d’adulte, il faudra attendre le mois de novembre pour en savoir plus.
Éditions Glénat.
> Pendant le confinement, J. K. Rowling a décidé de partager gratuitement en ligne un roman qu’elle avait imaginé pour ses enfants quand ils étaient jeunes. Au rythme d’un chapitre par jour, histoire de bien maintenir le suspense, le monde entier a pu découvrir l’histoire de l’Ickabog... un monstre que personne n’a jamais vu, vivant dans les marécages du royaume d’un “ roi égoïste, vaniteux et cruel ” de la Cornucopia. Le 12 novembre, ce roman sortira sous format papier.
Éditions Gallimard jeunesse.
> Natasha Romanoff, la Veuve noire, a afin son film en tant que personnage principal. Il sortira le 28 octobre et il s’agit du 24e film des studios Marvel. Sans trop en dire sur l’intrigue, la membre des Avengers va devoir faire face à des éléments surgissant de son passé, et on en saura plus sur le lieu de formation des Black Widows... Depuis 2008, les films Marvel, aux très nombreux super-héros, sont omniprésents sur les grands écrans.
> Les fans de science-fiction ne tiennent plus en place car Dune, le roman fleuve de Frank Herbert publié en 1955, est à nouveau adapté en film et devrait sortir en novembre. La première version de l’histoire de Paul Atréides et des pouvoirs de l’épice date de 1984 par David Lynch. Cette fois-ci, derrière la caméra, c’est le réalisateur canadien Denis Villeneuve et, devant, la star montante franco-américaine Timothée Chalamet. Tu as dû le voir dans Les quatre filles du docteur March.
> Les super-héros de Marvel s’approprient Splendor, créé en 2014 par Marc André et édité par Space Cowboys. Les règles ont donc été revues version super-héros : ainsi, il faut être le premier à assembler le gant de l’infini pour déclencher la fin de partie. Comme d’habitude, chaque tour est rapide et ne doit être composé que d’une seule action. La clef est donc de faire preuve de stratégie. Idéal dès 10 ans, le jeu sort à la fin du mois.
> Un savant fou se fait aider par des clones de luimême pour devenir le maître du monde. En plus, il utilise une machine à voyager dans le temps. The Loop est un jeu de plateau qui te permet de devenir un agent temporel. À l’aide d’artefacts puissants (des objets très décalés), tu dois contrecarrer les projets du docteur Foo. Le plus de jeu est qu’il est basé sur la coopération entre les joueurs. The Loop, la boucle en anglais, se joue dès 12 ans et sort le 16 octobre.
C’est une version allégée de la DNC qui se joue cette année à La Réunion. La faute au Covid. Mais ce n’est pas grave, les jeunes footballeurs vont se donner à fond et travailler en équipe pour décrocher une place en finale régionale. Et la gagner !
“On a dit ‘’banco’’, on était prêts à repartir. ” Hosman Gangate, le directeur technique régionale de la Ligue réunionnaise de football se souvient de l’appel de Danone Réunion. C’était juste avant le confinement. “ La dernière participation remontait à 2007, expliquet-il. C’est une super opportunité pour le football des enfants et les clubs se sont mobilisés. ” En tout, 102 équipes de 12 joueurs participent à l’édition 2020 de la Danone Nations Cup. Cette épreuve a déjà été remportée par des équipes de La Réunion en 2001 et 2006, et elle est considéré comme le “ championnat du monde ” des joueurs U12 (de 11 et 12 ans). Mais l’arrivée du Covid a conduit les deux partenaires de la compétition à revoir les
modalités d’organisation. Si les matches ont bien repris début août, ils ont dû s’arrêter au bout du troisième : un arrêté préfectoral, pris fin août, lié à l’émergence de clusters du Covid dans l’île, a conduit à la suspension des manifestations sportives pendant quelques semaines. Pourtant, Hosman Gangate reste optimiste. La programmation des rencontres a été modifiée et resserrée pour que la finale régionale ait bien lieu le 11 novembre à Saint-Denis. “ On maîtrise le calendrier car nous sommes la seule équipe au monde pour cette édition 2020 de la DNC, indique-t-il. L’objectif est d’envoyer l’équipe gagnante en métropole du 23 au 30 novembre, un voyage financé en totalité par Danone réunion. Ils iront au centre national de football de Clairefontaine et à Strasbourg, voir un match de Ligue 1. ”
L’île est découpée en 5 secteurs : le nord, l’est, le sud, le sud-ouest et l’ouest. Il y a deux poules de 10 à 12 équipes par secteur. Les finales des secteurs auront lieu pendant les vacances d’octobre et les 6 premiers de chaque poule
Pour déterminer les gagnants, il faudra comptabiliser les points. Les matches ne représentent que 50% des points. Une équipe sera également jugée pour 25 % des points sur les défis techniques (jonglerie et slalom) et pour les 25% restants sur les règles de vie/jeu (avec un QCM, un questionnaire à choix multiples). “On veut éviter le stress autour de ces rencontres. On veut que cela soit festif et que l’esprit collectif soit valorisé” , détaille Hosman Gangate.
seront qualifiés. Chaque finale de secteur sera déroulera donc entre 12 équipes. Les 2 premiers de ces 12 iront en finale régionale. Cela fait donc dix équipes qui s’affronteront lors de la finale le 11 novembre. La gagnante partira en métropole.
“ La DNC a une double action solidaire : elle investit dans le football et agit pour la Banque alimentaire ”, détaille Hosman Gangate. Ainsi à côté du challenge sportif (voir la charte, ci-dessous), les joueurs ont aussi un challenge humain lors de cette compétition car en jouant à la DNC, ils se sont engagés à collecter des denrées pour la Banque alimentaire.
PAROLES DE FOOTBALEURS DE L’AS BRETAGNE QUI PARTICIPENT À LA DNC.
Depuis juin
GARDIENNE, 12 ans, en 5e au collège Mahé de Labourdonnais
“ J’ai commencé le foot à 7 ans dans un club au Chaudron. Puis vers 6 ans, je suis arrivée à l’AS Bretagne. J’ai toujours été gardienne. Ce qui me plaît dans ce poste, c’est que tu es un peu le chef, tu gères le match, tu replaces ton équipe. Il faut leur donner confiance. Mes rêves sont d’intégrer un club pro et est d’entrer l’an prochain en 4e au Creps. On m’a repérée l’an dernier. Jouer la Danone Nations Cup, ça fait plaisir ! Oui, je suis la seule fille de l’équipe. Tout va bien, c’est moi qui suis pénible avec les garçons ! ”
“ J’ai commencé le foot à l’âge de 5 ans au club de Bellepierre. Puis je suis arrivé à l’AS Bretagne à 7 ans. Au début, j’étais attaquant, puis défenseur et, depuis 2 à 3 ans, je suis milieu central. Ça me plaît. Ce sont les coachs qui m ‘ont fait changer pour voir comment j’étais. Je veux devenir le footballeur professionnel. Je suis content de participer à la Danone Nations Cup. Pourquoi ? Parce que les recruteurs nous regardent et pourront nous repérer. ”
MILIEU CENTRAL,
“ J’ai commencé à 5 ans et demi en métropole, vers Bordeaux. Je suis à La Réunion depuis l’an dernier, et je suis depuis à l’AS Bretagne. Je suis milieu de terrain, mais en métropole, j’étais gardien. Au début, au club, j’étais attaquant. J’aime le foot car j’aime jouer aux sports collectifs. Est-ce que je connaissais la Danone Nations Cup avant ? Oui, j’en avais entendu parler sur les réseaux sociaux. Je me demandais si, peut-être, on allait y jouer. L’objectif est la finale, si on peut : on n’est pas n’importe quel club ! ”
2018, il est au RC Strasbourg Alsace où il a signé pour quatre saisons.
- Quand vous a-t-on proposé d’être le parrain ? C’était juste après le confinement. J’ai eu un appel de Hosman Gangate m’informant que la compétition allait reprendre. J’ai directement dit oui. Puis pendant mes vacances à La Réunion, j’ai rencontré tout le monde de l’organisation dont le directeur de Danone Réunion.
- Vous connaissez bien la DNC... Oui, j’y ai participé en 2006 avec l’AS Excelsior de Saint-Joseph. Pour aller en métropole, il y a eu les phases de détection où 5 joueurs d’autres équipes ont été retenus. À l’époque, j’étais attaquant dans mon club, mais pour les matches à Gerland à Lyon, j’étais arrière-gauche. J’étais novice à ce poste-là : je n’y avais jamais joué. On a gagné la finale face à la Suisse, 1-0, par but de Sébastien Odules de la Saint-Pauloise FC.
- Vous allez revenir sur l’île pour conseiller les jeunes compétiteurs ?
Malheureusement non, je suis en pleine saison de Ligue 1, mais je leur donnerais des conseils par vidéos et publications Facebook. Puis, les vainqueurs viendront me voir à Strasbourg, et là, je leur ferai visiter le stade et jouer contre des jeunes. Une visite de Clairefontaine ? C’est au programme.
- Quels souvenirs gardez-vous de 2006 ?
“ J’ai commencé le foot à 5 ans et demi à l’AS Bretagne. Au début, j’étais défenseur central et, maintenant, je suis milieu droit. Je suis en sports études et veux devenir footballeur professionnel. Je fais du foot les lundis et vendredis de 14 à 16 heures et les mercredis après-midi de midi à 16 heures. Avec l’AS, je fais du foot les lundis, mardis et jeudis de 17 heures à 18h30. Mes deux frères font du foot. Ils ont gagné le Championnat de France en 2014 et 2018. Adrien qui a 15 ans est au Creps et Nicolas qui a 17 ans est à Tremblay-enFrance. Ils me donnent des conseils. ”
Plein de souvenirs : l’hymne national avant la finale quand il y a 20 000 personnes qui chantent, la rencontre avec Zinédine Zidane et, forcément, l’ambiance dans le groupe après la victoire.
!
Un parrain déjà vainqueur de la compète !
“ Mon rêve est d’intégrer un club pro ”
“ On n’est pas n’importe quel club ! ”
“ Les recruteurs pourront nous repérer ”
“ Mes frères me donnent des conseils ”12 ans, en 5e au collège Émile-Hugot MILIEU CENTRAL, 11 ans et demi, en 5e au collège Juliette-Dodu MILIEU DE TERRAIN, 11 ans, en 6e au collège Deux-Canons
Modern football started in 17th-century England as a ball game played by schoolchildren. They used their hands and feet to touch the ball, so the initial sport was a lot like rugby. The popularity of the game led to the creation of the first English football association in 1863, which established the important basic rules of the game, many of which are still used today.
Fifa, the international governing body of football, was founded in 1904 by seven European countries: France, Belgium, Denmark, Netherlands, Spain, Sweden, and Switzerland. This organisation was important because it established international rules for football, and different countries could now play against each other using universal regulations. Although men’s football has been played for many years, it is only in the 21st century that women’s football has grown in popularity. After World War 2, many European countries established women’s football leagues. A big success in the history of women’s football was the first Fifa Women’s World Cup Tournament in 1991, and women’s football became an Olympic event at the Atlanta Olympic Games in 1996.
2. To kick the ball in order to score a goal.
4. The player that defends.
6. The name of the sport in the article.
8. People who play football.
10. To score a…
12. When one player is taken off the field and another one replaces him.
5. A free kick from the penalty spot is called a … kick.
The US women’s football team are the current world champions, and have won four out of the six Olympic gold medals since 1996. Football is played by over 265 million people worldwide (around 4% of the world’s population), making it the most popular sport in the world. Tournaments such as the Danone Nations Cup, a tournament for boys and girls of up to 12 years old, now also help to make the sport accessible to young children. After fourteen years, the Danone Nations Cup is back this year in Reunion, with 120 clubs from the island participating in the competition. The Fifa World Cup is the most-viewed sports event in the world, which proves once again that football is not only a game… it is an event that brings nations together.
• SOCCER FIELD : terrain de foot
• PLAYER : footballeur/joueur de foot
• DEFENDER : défenseur
• SUBSTITUTE : remplaçant
• DRIBBLE : dribbler
• PASS : passer
• SHOOT : tirer
• HEADER : faire une tête à la balle
• GOAL : marquer (un but)
• DRAW : une égalité
6. The terrain on which the teams play the match.
7. To move the ball quickly with your feet.
8. To give the ball to one of your teammates.
9. To hit the ball with your head.
Football is the world’s most-watched sport, with almost 3.5 billion fans worldwide. But where did this sport come from? And how did it become so popular ? HINT : USE YOUR LINGO
11. When both teams finish with an equal score during a match.
ANSWERS : PAGE 31
Titre : Donjon, antipodes, - 10 000, L’Armée du Crâne ● Auteur : Grégory Panaccione, Joann Sfar et Lewis Trondheim ● É ditions Delcourt
DE QUOI ÇA PARLE ?
“C’est l’histoire d’un chien adopté par un ogre. Avec les autres ogres, ils mènent une guerre. Malheureusement, le maître du chien meurt dans une bataille contre des elfes. Le chien est alors ramassé pour être réadopté par un autre ogre. Mais il parvient à s’échapper grâce à un chien appartenant aux elfes. À eux deux, ils forment l’Armée du Crâne. Leur but ? Redonner vie au maître ogre ce que le le chien elfe dit pouvoir faire...”
POURQUOI LA LIRE ?
“Cela donne des notions sur l’amitié car même si on est différents, ce n’est pas ça qui compte. Et cette bd rappelle qu’il ne faut pas perdre espoir quand on a des objectifs. Je la conseille car les dessins sont très réalistes pour la réalité de la bande
Critique signée par
Alizéa Poje, 11 ans.
dessinée ce qui la rend authentique. Il y a de la magie, du non-sens et de la fantaisie.”
Critique signée par
Julien Nelson, 13 ans.
Collège Montgaillard.
À NOTER : Ce tome, publié en début d’année, est le petit dernier de la série d’héroic-fantasy, très marrante, Donjon, créée en 1998. En tout, il y a huit sous-séries : trois retracent la formation, l’apogée et le déclin du fameux donjon ; cinq déclinent des sujets annexes. Ce qui fait près d’une quarantaine de tomes jusqu’à présent… et les auteurs travaillent en ce moment sur plusieurs à venir !
Collège Juliette-Dodu
Critique signée par Rébecca Martelle, 12 ans.
Titre : Sacrées sorcières ● Auteurs : Roald Dahl et Pénélope Bagieu ● Éditions : Gallimard, bandes dessinées
DE
Ça raconte l’histoire d’un petit garçon qui vit avec sa mamie. Un soir, ce petit garçon n´arrive pas à dormir : il va voir sa mamie et lui demande une histoire pour s’endormir. La grand-mère lui raconte une de ses histoires avec les sorcières. Puis le lendemain, elle lui explique comment reconnaître les sorcières qui détestent les enfants et veulent les tuer. Un jour, alors qu’il est dans sa cabane, une dame lui dit: ‘‘Si tu veux un cadeau, il faut que tu descendes.” Comme la grand-mère lui a expliqué comment reconnaître les sorcières, il comprend tout de suite que cette dame en est une. Il lui échappe grâce à sa malice en se sauvant dans un arbre.
“
Un jour suivant, un médecin dit à la grand-mère d’aller dans un hôtel. En y arrivant, la mamie fait une surprise à son petit-fils en lui offrant deux souris. Mais
comme elles sont interdites dans l’hôtel, le petit garçon décide de chercher un endroit à l´abri des regards pour essayer de les dresser. Il entre dans une salle de réunion vide. Tout à coup, il entend la porte claquer et des voix...”
“Je la conseille car c’est une bd atypique et passionnante. Les images sont bien faites, elles ont de belles couleurs, et les dialogues sont bien écrits. Les sorcières donnent un côté surnaturel, ça fait rêver. Au début, c´est rigolo, puis il y a du suspense et, à la fin, il y a un événement auquel personne ne s´attendait. J´ai bien aimé le personnage de la grand-mère car elle est très drôle et jeune d´esprit. Si vous voulez vous évader dans un monde plein de surprises et faire de beaux rêves, lisez Sacrées sorcières avant de vous coucher ! ”
SAVAIS-TU QUE LE QJ EXISTE DEPUIS 2005 ?
Il était une fois une jeune maman prénommée Carole, fille du patron du journal de presse régionale, Le Quotidien de La Réunion et de l’océan Indien, Maximin Chane-Ki-Chune. Partie en voyage en Argentine, elle découvre là-bas un journal qui aide les enfants à apprendre à lire et à s’exprimer, mais aussi à décrypter l’information et à prendre la parole sur des sujets qui les préoccupent. Elle ramene l’idée avec elle sur son île natale de La Réunion. Et elle décide de créer un titre dédié aux jeunes Réunionnais qu’elle baptise tout naturellement... Le Quotidien des jeunes ! Et voilà comment le QJ est né !
Un journal pour les jeunes, écrit en collaboration avec les jeunes Réunionnais et les journalistes de la rédaction. Et ça, depuis près de 15 ans déjà ! D’abord en grand format tous les mercredis dans Le Quotidien, puis en format mag depuis moins d’un an. Tu peux retrouver le QJ en consultation libre dans les 85 CDI des collèges départementaux. Tu peux aussi t’abonner pour le recevoir en classe ou chez toi. Et depuis le déconfinement en juin, il est aussi en format numérique.
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En 2005 quand le QJ a vu le jour, les réseaux sociaux en étaient à leurs balbutiements. Depuis, les choses ont bien changé : impossible d’y passer à côté. Donc si tu préfères le net au papier, tu peux retrouver toutes les infos du QJ et même plus sur son site à l’adresse suivante : lequotidiendesjeunes.re Et aussi sur twitter, sur Facebook, sur Instagram et sur TikTok !
> Le QJ, c’est une équipe qui t’accompagne dans l’investigation de sujets d’actualité. Elle t’apprend à déceler le vrai du faux, à aborder les sujets qui te préoccupent, à développer ton libre arbitre et à prendre la plume pour t’exprimer ! Depuis une quinzaine d’années, le QJ reçoit régulièrement des classes au sein du Quotidien afin de visiter les coulisses d’un journal de presse régionale. Au programme, il y a un briefing sur ce qu’est un journal, le monde des médias, les fake
news, suivi de la visite de la régie publicitaire, du studio et de la rédaction avec, à la fin, un petit tour auprès de la rotative qui imprime le journal tous les jours tard dans la nuit. C’est la même rotative qui imprime le QJ ! Pour finir, un(e) journaliste du QJ se rend également dans les classes pour apprendre aux élèves à rédiger un article ou faire un dossier complet illustré de photos. Et, cerise sur le gâteau, le QJ ouvre ses pages à leur travail et le publie !
Ils sont venus chez nous !
QUI SAIT ? SI JAMAIS L’ENVIE TE DÉMANGE...
VIENS TENTER L’AVENTURE. DES MILLIERS DE COLLÉGIENS SONT DÉJÀ VENUS ! LE QJ EST LÀ POUR T’ACCOMPAGNER.
COLLÈGE TERRAIN-FAYARD
COLLÈGE TERRAIN-FAYARD
COLLÈGE TITAN
COLLÈGE CAMBUSTON
UN GRAND MERCI À TOUS LES PROFESSEURS QUI SE SONT IMPLIQUÉS DANS CHAQUE PRODUCTION AVEC LEURS ÉLÈVES.
ET BRAVO AUX PARENTS QUI LAISSENT LIBRE COURS À LA CRÉATIVITÉ DE LEUR PROGÉNITURE. GRÂCE À VOUS TOUTES ET TOUS, NOUS POUVONS ET CONTINUONS L’AVENTURE DE L’ÉCRITURE JEUNESSE : LE QJ, C’EST VOUS !
du
du collège des Mascareignes
Le QJ, ce n’est pas simplement un magazine, c’est aussi une communauté sur les réseaux sociaux Les élèves qui se sont prêtés au jeu de la photo pour la UneCette couv est collector ! Elle n’a jamais été publiée à cause du confinement...
Il se murmure que Sony lancerait sur le marché l’année prochaine une troisième version de sa Nintendo Switch avec un début de production à l’automne. Elle aurait déjà un surnom la Switch pro et serait bien plus performante que la première Switch (l’originale) lancée en 2017 ou la deuxième Switch, la Lite, datant de 2019. Selon des sources concordantes, l’affichage et l’interactivité seront meilleurs. Un prix circule déjà : autour de 330 euros la console !
> Après le site internet et le compte Instagram, après le compte Twitter et la page Facebook, le QJ a décidé de se lancer dans l’aventure TikTok. Depuis la fin du mois d’août, le compte TikTok du mag existe : viens y jeter un œil ! Mais il faut que toi, la team QJ, sois indulgente avec les community managers du QJ. Valérie et Sandrine débutent, mais ne t’inquiète pas, elles ont des tas d’idées, plus folles les unes que les autres, pour faire vivre le compte.
La 32e édition du festival Visa pour l’image s’est déroulée entre le 29 août et le 13 septembre à Perpignan. Visa, c’est le rendez-vous annuel du photojournalisme. Les plus grands noms internationaux de cette branche de journalisme de l’image et de terrain viennent tous les ans y exposer leurs travaux sur les sujets d’actualité, parfois très durs. Cette année, crise sanitaire oblige, le festival s’est rendu accessible pour une visite virtuelle. À voir… pour les plus grands de la team QJ.
>Alerte, alerte ! Arrête tout : un nouveau jeu vidéo Lego Star Wars intitulé The Skywalker Saga est en préparation/finalisation. Au menu de ce futur petit bijou : les neuf épisodes de la série de La Guerre des étoiles. D’après le communiqué officiel de Lego et de Lucas film, diffusé fin août, les joueurs pourront débuter leur partie à n’importe quel moment de la saga et incarner le perso de leur choix : Luke, Rey, Yoda, Dark Vador, etc. La sortie est prévue au printemps 2021 et le jeu sera accessible sur Nintendo Switch, PS4, PS5, Xbox… Que la force soit avec toi pour attendre la sortie du jeu !
Avec ses dizaines de milliers d’abonnés, Caroline exerce un métier ultra tendance, celui de “ conseillère ” sur les réseaux sociaux.
Quand es-tu devenue influenceuse ?
• CAROLINE DIJOUX
• 29 ANS
• LE TAMPON
Il y a deux ans, en 2018. J’adore la photo. Déjà quand j’avais 16-17 ans, je prenais en photo des paysages ou je faisais modèle. C’était pour des amis et juste pour le plaisir. En 2018, j’ai commencé à poster sur Instagram des photos de La Réunion pour faire découvrir l’île. Je mettais en scène une activité dans un paysage. Rapidement, très rapidement, en un an et demi, j’ai eu 10 000 abonnés et, maintenant, presque 12 000, principalement des Réunionnais. Ils ont entre 20 et 30 ans, et ce sont des femmes et des hommes.
Oui, je l’ai ouvert en parallèle du compte Instagram qui est très visuel. Sur le blog, il y a peu de texte, mais, je donne des infos claires et précises. Je veux laisser la possibilité aux gens de découvrir par eux-mêmes. J’ai entre 3 000 et 4 000 visites par mois. Dans mes posts, je ne parle pas de ma vie privée, je n’en ai pas envie.
Depuis quand, est-ce devenu ton métier ?
Je me suis professionnalisée, il y a une bonne année maintenant, lorsque je me suis sentie bien pour le faire. Je n’ai pas cherché les partenariats, ils sont venus à moi. Je suis alors devenue influenceuse : je conseille les gens sur les bonnes adresses que je découvre à leur place. Je travaille avec un ami photographe. Avant, je faisais des études en master d’enseignement, mais je n’ai pas eu le concours de professeurs des écoles.
T’es-t-il arrivé de refuser des partenariats ?
Oui, si cela ne correspond pas à ma façon d’être : c’est moi qui les sélectionne.
Conseillerais-tu ce métier ?
Oui, à quelqu’un de passionné par la photo. Mais attention, il y a du travail derrière, il faut être régulier et savoir garder son identité. Moi, je suis autoditacte, et avec d’autres influenceuses, on se donne des conseils.
Quels sont tes projets d’avenir ?
Mon objectif est de continuer à faire découvrir des endroits insolites de La Réunion. Et j’ai aussi des projets en cours, mais, chut, ils sont secrets.
ICI, DEUX EXEMPLES DE PARTENARIAT DE CAROLINE : POUR UN JEU DE SOCIÉTÉ RÉUNIONNAIS ET POUR UNE ÉCOLE DE SIRÈNES, LA PREMIÈRE À LA RÉUNION !
Le métier d’influenceur/ influenceuse est né avec les réseaux sociaux. Il s’agit de faire la promotion auprès de sa communauté d’abonnés de lieux, de produits ou autres venant de partenaires qui rémunère l’influenceur/influenceuse de cette publicité.
• COMPTE INSTAGRAM : CAROCK974
• SITE WEB : CAROCK974.COM
“
C’est mon papa qui m’a dit de venir. Mon premier nettoyage était à Sainte-Anne et j’en suis à mon quatrième. Il faut porter des gants et des baskets. J’ai un seau pour le verre et un sac pour le plastique. Quand ils sont pleins, je vais les vider dans des sacs en regardant bien leurs panneaux où c’est noté plastique, métal, verre, encombrant, cannette... Il y a toujours un adulte avec moi et je ne prends pas ce qui est lourd. Il y a des choses que je ne dois pas toucher comme le fer car je peux me faire mal avec ou les animaux morts. Une fois, il y avait une poule ! Une autre, un animal était recouvert de plastique : ça sentait mauvais... Il y a aussi des choses que je dois laisser : les statues en bois avec des rubans, car ce sont des objets utilisés en religion. Le nettoyage, c’est fatiguant: on a un peu mal aux
jambes le lendemain ! Mais j’y retourne car j’aime bien faire ça. J’en parle autour de moi pour convaincre mes amis de participer. ”
PENDANT LE CONFINEMENT, PAS QUESTION DE SORTIR FAIRE DU RAMASSAGE. ALORS, UN CONCOURS DE DESSIN A ÉTÉ LANCÉ SUR FACEBOOK PAR L’ASSOCIATION. VOILÀ CELUI DE NOA.
> “ Avant d’être une association créée en 2015 par Benoît Schumann, Projet Rescue Ocean - PRO - n’était qu’une page Facebook destinée à sensibiliser les gens, rappelle Benoît Barbotin, le responsable de l’antenne à La Réunion. L’idée lui était venue lors de ses plongées en Méditerranée,où il trouvait des déchets et les rapportait à la surface. ” Depuis 2015, PRO s’est déployé à travers le monde avec 12 antennes internationales (dont La Réunion, fondée en 2019) et 7 nationales. Les objectifs de l’asso sont la sensibilisation envers les écoles, la
dépollution avec les différentes actions de ramassage et la valorisation des déchets avec le recyclage. Sur ce dernier point, PRO travaille avec deux partenaires : la Cinor et Dalon du tri. Pour l’instant, l’antenne réunionnaise n’a que très peu d’adhérents (dont un, Florent, très impliqué), alors que du côté des bénévoles, petits et grands, c’est mieux, avec jusqu’à 60 personnes sur certains événements. “ Notre but est de sensibiliser les enfants pour en faire des adultes responsables, explique Benoît Barbotin. Un déchet ramassé est un déchet qui ne finit pas
Ce que l’on trouve le plus, c’est du verre et du plastique. Il y a aussi des télés, des matelas... La chose la plus bizarre que j’ai trouvée, c’est une bouteille de parfum.
dans l’océan. Notre dernière action remonte au 28 juin où 800 kilos ont été collectés en deux heures sur le front de mer de SaintDenis. Lors du World Cleanup Day en septembre 2019, c’était 1,5 tonne sur un kilomètre, à Sainte-Marie. ”
“J’en parle autour de moi ”
CETTE DÉCORATION EST À SUSPENDRE À LA PORTE DE TA CHAMBRE.
Il te faut :
• 1 cercle métallique ( un morceau d’un vieil abat-jour, par exemple)
• 1 pistolet à colle + 1 bâtonnet de colle
• 1 paire de ciseaux
• 1 crayon à papier + 1 stylo
• 1 feuille mousse ( coloris au choix)
• Des feuilles à dessin (coloris au choix)
• 1 morceau de ruban ( couleur au choix)
• 1 morceau de carton ( comme une boîte de céréales)
Fais le patron du papillon sur un morceau de carton.
Dessine au crayon un côté de l’insecte, puis plie le carton pour obtenir un axe de symétrie.
Découpe selon le trait.
1 3
Place le cercle métallique sur la feuille mousse et trace le contour extérieur avec un stylo, puis découpe.
2
Sur les feuilles à dessin, trace au crayon une vingtaine de papillons à l’aide du patron, puis découper. Plie au centre les papillons pour leur donner un effet.
5
Écris sur la feuille mousse ton prénom. Si la feuille mousse n’est pas unie, écris ton prénom à l’envers pour qu’il soit lisible à l’endroit du joli côté de la feuille et découpe.
35 000 repas sont servis quotidiennement aux élèves demi-pensionnaires des 77 collèges publics de l’île. La volonté du Département est d’accroître la part des produits locaux dans l’élaboration de leurs repas et d’en améliorer la qualité.
Objectif : atteindre 63 % de « produits péi » issus de la production locale, en dépenses à moyen terme contre 52 % actuellement (55 % pour les viandes, 66 % pour les légumes, 73 % pour l’épicerie fraîche, surgelée, et traiteur).
Plusieurs projets sont mis en place : des actions partenariales avec les filières de production locale : depuis 2016, la « convention Volay Péi » a permis d’augmenter la consommation de volaille dans 23 établissements de plus de 17 tonnes, pour atteindre 103 tonnes aujourd’hui. 5 nouveaux établissements vont s’engager dans cette dynamique prochainement.
l’accompagnement des établissements scolaires dans leur politique d’achat de denrées alimentaires, la mise à disposition d’outils (planches de menus types, guide de bonnes pratiques en restauration) la formalisation d’une stratégie d’intervention dans la restauration scolaire sur les 5 prochaines années, le service d’un menu végétarien une fois par semaine dans chaque collège depuis le 1er novembre 2019 (premières mesures de la loi EGALIM),
un accès à la commande publique aux exploitants agricoles et aux distributeurs à travers le marché de denrées CODARUN 2020 (Groupement de Commandes de Denrées Alimentaires à la Réunion)
Valoriser les produits locaux et augmenter leur consommation au sein de la restauration collective, un axe fort du projet de territoire AGRIPEI 2030, piloté par le Département.
RENSEIGNEMENTS
restaurationdescolleges@cg974.fr
Combien de fois t’est-il arrivé que tes parents te demandent de l’aide pour faire à dîner ou de te débrouiller pour te faire un plat ? Et là, tu ouvres le frigo... et c’est vide ! À part quelques restes, rien ! Pas de panique, voilà la recette d’un plat facile et rapide à réaliser avec ces “précieux” restes.
Temps de préparation : 30 minutes
Temps de cuisson : 30 minutes
Difficulté: facile
1 courgette (pour le croquant et si tu aimes les légumes)
Une boite de thon entier au naturel
Noix de muscade
1/2 l de lait demi-écrémé
1 cuillère à café de parmesan (pour les gourmands)
Sel et poivre
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Mettre le four à chauffer à 200° C.
Faire bouillir un demi litre de lait avec du sel, du poivre et une demi-cuillère à café de noix de muscade.
3
Battre les 3 œufs dans un bol. Couper le pain rassis et le placer dans le fond d’un plat à cake.
Ajouter les œufs au lait, puis verser le tout dans le plat sur le pain qui faut laisser ramollir 5 minutes.
Laver et râper la courgette, puis la mélanger avec le thon dans un bol. Verser l’ensemble sur le pain mou et mélanger un peu.
Saupoudrer d’un soupçon de parmesan, et mettre au four 30 minutes. À déguster chaud ou froid avec de salade verte !
Voilà comment, on ne jette rien ! On peut remplacer le thon par du jambon, des lardons, du fromage de chèvre, du saumon fumé, des tomates... bref, tout ce qui reste dans le fond du frigo !
Rejoins les points de 1 à 38 pour découvrir ce qui terrorise nos amis ?
accidenté ?
Barre dans la grille tous les mots que tu as repérés qui correspondent à la liste proposée. Cherche-les horizontalement (de gauche à droite ou de droite à gauche), verticalement (de bas en haut ou de haut en bas), diagonalement (de gauche à droite ou de droite à gauche). Quand tu les as tous biffés, il ne te restera que les lettres formant le mot mystérieux.
ABETISSEMENT ABONNE
ACCOUTUMANCE
ACCUSER ACQUEREUR
ADDITIONNER
AIGUILLAT
AMPLIFIANT ANGULEUX
ANTINEUTRINO APRETE ARBITRER AREOLE
ARPENTEUR
BASSISTE
BICUSPIDE BIPOUTRE
BOUCANER BRASAGE
CAGIBI
CANISSE CARPELLE CARTIER
CINE-SHOP CLAQUANT
CLOCHE-PIED COLLATION CONSEQUENT COUPOLE
DELOYAUTE DEPRAVE DETROUSSER
DICTEE
EBAHIR EXSUDER
FETIDE
FOURMI FUMURE
GOGUENARD
HABITUEL ILLETTRE
IMPRIMEUR INCLINE
INTOLERANT IRRESISTIBLE
LOGIQUE
MALSEANT
MASTIC
MEDIRE
OUVRABLE
PHOBIE
POMMETTE PRETRE PROMENER
RAFFINEMENT REHAUSSEMENT RETIRER
ROSTRE ROUILLE SIPHON SUÇOIR SUSPENSION TONIFIER
TOURNANT TRAIRE
TRANSGRESSIF TRIBORD TRIMETRE TUYAUTERIE URBANISME VERBATIM
EDIPSUCIBIGACQUEREURBANISMEE TOURNANTNEMENIFFARTUYAUTERIE SRENNOITIDDAMITABREVOUVRABLE IRIMRUOFETIDEGASARBEUQIGOLLE SEAMPLIFIANTNAUQALCIEBAHIRER SIRRESISTIBLEEPOMMETTEPUFRTU AFPRETRROBIRTM BIAHPORNRREADERU ENIAOELEAERRESEF TOGBHNIENTTCLSSI ITUISNRCEESOEUUS SNITEOEROUSOCS SELUNBNRGPRPSRCE EULEIAEPOAEOITAR MQALCNMEVARPEDGXUELUGNALNERG EETUAYOLEDRERITEREDUSXEEADTS NSUCOIRLMENILCNIMPRIMEURCEIN TNUDEIPEHCOLCTDACCOUTUMANCEA COLLATIONIRTUENITNARPENTEURR BCMALSEANTNEMESSUAHERTUOPIBT
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Julien Mariolle © Bamboo Édition
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