Supplément spécial Saint-Louis du 29_04_21

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Supplément GRATUI T Saint-louiS Spécial ville de Saint-loui S - S upplément gratuit au quotidien n °14752 du jeudi 29 avril 2021 zi de bel air : Toujours plus fonc T ionnelle p.8 musique pll : p ower l ove l ife l es fous gen T ils p.20 as sain T-louisienne u ne image my T hique, un blason à redorer ! p.14

Idées de sorties avec votre Office de tourisme

GÎTE LES JARDINS DE MONTPLAISIR

� Les jardins du Montplaisir est un gîte familial qui dispose d’une exploitation agrotouristique et qui propose l’hébergement et la restauration. Lors de votre passage, vous séjournerez dans un chalet en bois et vos repas vous seront servis à table en dégustant préalablement les préparations faitesmaison et issues du jardin (Apéritif, Boissons, Plats et Desserts). L’exploitation comprend une ferme pédagogique pour (re)découvrir les animaux de la ferme en famille.

QUADBIKE HYBRIDE VAE

� Découvrez la piste forestière de la Scierie en cœur de Parc National. Sous les tamarins centenaires et accompagné par les papangues, la piste des Makes permet des prises de vitesse grisantes. A moins que vous n'optiez pour un mode plus contemplatif : idéal pour admirer le point de vue sur la côte sud-ouest de la Réunion.

ACCROBRANCHE

� Makes Aventure vous propose 8 parcours d’accrobranches et 130 ateliers. Tyroliennes, le saut de liane, le «pas de géant» ou encore le tonneau rythment les différents parcours. Se déplacer d’arbre en arbre dans un milieu forestier en plein cœur de l’île de La Réunion, tel est le concept du parc Makes Aventures. Les amateurs de sensations fortes auront en guise de bouquet final une toute dernière tyrolienne de 80 m sur le parcours Papangue. Deux parcours sont dédiés aux enfants de moins de 1m40 et aux personnes peu sportives ou à des personnes atteintes de certains handicaps.

DÉCOUVERTE DES ÉTOILES

� Durant toute l’année Makes Astro organise des soirées afi n de faire découvrir le ciel de La Réunion. Les soirées de l’astronomie ont généralement lieu les vendredis et samedis, pendant les vacances scolaires des soirées supplémentaires sont programmées. En partenariat avec Festiyacht de Bourbon, des soirées entre «Ciel et Mer permettent de découvrir le ciel d’une manière insolite et de vivre une expérience inoubliable. En partenariat avec Kaz Insolite, des soirées entre « Ciel et Terre » ont lieu 3 fois par mois. Possibilité de privatiser ces soirées. Un planétarium itinérant complète les offres en journée.

RANDONNÉE PITON CABRIS DEPUIS LA FENÊTRE

� Une jolie randonnée en partant de la Fenêtre des Makes qui permet, en plus des magnifi ques points de vues sur Cilaos, de découvrir des végétations complètement différentes selon l'altitude. Partir d e bonne heure pour profi ter de la vue panoramique, la Fenêtre des Makes se trouvant dans le brouillard pratiquement tous les jours à partir de 11H. Soyez toujours prudent et prévoyant lors d'une randonnée.

WWW.SUDREUNIONTOURISME.FR DESTINATION SUD RÉUNION @DESTINATIONSUDREUNION @DESTINATIONSUDREUNION
INFORMATIONS ET RÉSERVATIONS AU 0262.353.433

édito

S

Du battant des lames au sommet des montagnes, de l’étang du Gol à La Fenêtre des Makes, Saint-Louis regorge d’esprits innovants et d’horizons variés, d’hébergements insolites et de sentiers de randonnées qui promènent les regards jusqu’aux moindres recoins du cirque de Cilaos.

Une multitude de talents et quel meilleur exemple que l’un des pionniers d’entre eux, Osmann Mooland. En 1958 à Saint-Louis, il donnait naissance aux Transports Mooland. Aujourd’hui, plus de soixante ans plus tard, le groupe est devenu le premier transporteur français d’outre-mer et s’exporte même sur de nouveaux territoires. Son fils Loqman a repris le flambeau, avec les mêmes valeurs d’humilité et de respect du pré -

aint-Louis compte aujourd’hui presque 55 000 habitants, et bon nombre d’entre eux mettent depuis toujours la ville à l’honneur, par leurs talents divers et variés, par leurs valeurs aussi.cieux “ capital ” humain. Comme pour entretenir la flamme et porter haut les couleurs de SaintLouis, les tout jeunes membres du groupe PLL affichent aussi cette volonté de simplicité. Un talent simple et un simple talent, une musique et des clips qui les ont propulsés au rang de stars de la toile, avec plusieurs millions de vues sur Youtube.

Saint-Louisiens de toujours, les membres du célèbre groupe Ousanousava avaient ouvert la voie avec des valeurs semblables, Saint-Louis est aussi une terre de musique.

La municipalité elle aussi fait bouger les lignes, fluidifiant les accès vers le centre-ville et embellissant encore la zone de Bel-Air. Les commerçants ne s’y trompent pas et saluent le développement de la zone industrielle. Côté sport, beaucoup attendent aujourd’hui le retour de la Saint-Louisienne dans le gotha du foot péi, comme pour confirmer qu’aujourd’hui, Saint-Louis trace sa route, sur une nouvelle voie.

3 Spécial Saint-LOUiS
Saint-Louis fait bouger les lignes Ce supplément gratuit “ Spécial Ville de Saint-Louis ” a été réalisé par le service Publicité du Quotidien • Directrice de la publication : Carole Chane-Ki-Chune • Supervision : Florence Wong / Jean-Pierre Hugot • Rédaction : Fred Liron, Stéphane Maïcon, Sully Damour • Ont participé : Sylvie Lessy et Josiane Saravie • Photo de couverture : D.R • Maquette : Hervé Baum (DA), Macaire Dormeuil, Olivier Banor, Pierre Racine. • Régie publicitaire : 0262 92 15 12 - email : resa.regiepub@lequotidien.re • Prépresse et impression : Imprimerie SAFI ZI du Chaudron 97490 Sainte-Clotilde

La conquête de l’Ouest

Soixante ans ! C’est le temps qu’il a fallu aux Transports Mooland, nés en 1958 à Saint-Louis, pour devenir le premier groupe de transport en commun français en Outre-mer, et incontournable déjà, à La Réunion. Le transporteur Saint-Louisien trace désormais sa route par-delà les océans : Mayotte hier, La Guyane aujourd’hui, l’Afrique demain.

ar les temps qui courent, les bonnes nouvelles sur le plan économique et social ne sont pas légion. Alors, lorsqu’une éclaircie apparaît dans cet horizon noirci par cette pandémie de Covid-19, qui n’en finit pas de tout balayer sur son passage, et cela depuis plus d’un an, on n’hésite pas à s’y accrocher, pour mieux la retenir. Et l’histoire en marche des Transports Mooland constitue assurément un antidote à la sinistrose économique du moment. Après avoir pris le temps de tisser sa toile sur l’ensemble du territoire de La Réunion, depuis son fief saint-louisien, Mooland s’est lancé à l’assaut d’autres horizons. Mayotte d’abord, où le transporteur de voyageurs a réussi à déloger, en août 2010, via sa filiale Matis, la Compagnie mahoraise des transports scolaires sur un marché comptant quelques 40 bus et 60 chauffeurs.

Croissance raisonnée et partagée

Mais là encore, à l’image de ses 63 ans d’existence, qui ne se sont pas égrenés comme un long fleuve tranquille (lire par ailleurs), les débuts mahorais des transports Mooland seront compliqués, chaotiques parfois, marqués par les grèves à répétition sur l’île aux parfums. Mais une décennie et un changement de gouvernance à la tête du 101e département français plus tard, Mooland et sa filiale Matis tiennent le bon cap sur ce chemin de “ conquête de l’Ouest ”. Mieux, le transporteur, désormais solidement ancré dans l’espace économique mahorais, peut aujourd’hui se positionner sur de nouvelles Délégations de service public (DSP) qui accompagneront le rattrapage de Mayotte dans ses infrastructures. Comme si l’histoire des transports Mooland à La Réunion pouvait se réécrire sur l’île aux lagons à l’aune d’une croissance raisonnée en partage avec les opérateurs mahorais. “ Parce qu’il n’est pas question de prendre le boulot des Mahorais ” répète à l’envi Loqman Mooland. Question d’éthique. Et d’enfoncer le clou, après avoir

remporté, en fin d’année 2020, deux (principaux) des six lots du marché des transports scolaires de Mayotte, et qui sous l’enseigne du Groupement Narindré M’Beli (“ Allons de l’avant ”), “ fait travailler une trentaine de transporteurs locaux ” (Lire Le Quotidien du 30 novembre 2020).

Cap sur l’Afrique

Mais derrière une réussite économique, se cache souvent une histoire de rencontre. Et celle du transporteur de voyageurs réunionnais n’échappe pas à la règle. A Mayotte, Loqman Mooland a fait la connaissance d’une femme d’affaires, Carla Baltus, à la tête de sa propre société de transport (CMTB, pour Carla Mayotte Transports Baltus) et présidente, depuis 2018, du Medef de l’île Hippocampe. Originaire de la Guyane, Carla Baltus n’a pas hésité trop longtemps à répondre aux sollicitations de Loqman

Mooland de faire équipe avec lui, pour aller conquérir le marché des transports de passagers guyanais, de l’autre côté de l’Atlantique. Ensemble, via le groupement Mosaïque, dont le groupe Mooland est le principal actionnaire, ils décrochèrent ainsi en mars 2020 – à l’aube d’une crise sanitaire sans précédent et dont on tarde toujours à voir le bout du tunnel – une nouvelle Délégation de service public pour la gestion et l’exploitation du réseau Agglo-bus (30 bus et 140 salariés) de la Communauté d’agglomération du centre littoral de Guyane, autour de Cayenne. “ Là encore, mais c’est tout récent, le marché entamé le 1er octobre 2020, a été difficile à mettre en route, car il s’agissait en premier lieu de faire comprendre ce transfert d’activité d’une régie vers le privé ” explique encore Loqman Mooland, pour qui la présence à Cayenne – dans son département d’origine - de

L’aventUre gUyanaiSe Ce qu’ils en pensent

Jean-Maurice Séry

Directeur technique

“ La Guyane a ses réalités et la clé est l’adaptabilité. Ma mission a été d’identifier les forces et les faiblesses de ce marché très particulier et d’agir en fonction.

Après un audit du parc d’autobus, j’ai très vite identifié les problèmes (...) Quand on travaille à des milliers de kilomètres de la France, l’anticipation est le maître-mot.

Il faut ainsi prévoir et stocker les pièces les plus utilisées pour ne pas se retrouver au dépourvu.

Avec notre insularité, nous sommes qualifiés dans ce domaine et c’est avec joie que nous partageons nos connaissances et formons les équipes sur place. Mon objectif est que cette nouvelle expérience soit un succès. Avec le groupe Mooland, je n’en ai aucun doute, car là où il met les pieds, il réussit. ”

Le groupe Moo L and en chiffres (31/12/2019)

“ Sur la DSP en Guyane, ma mission consiste à auditer le système d’information existant et assister à la mise en place du nouveau système. Mon plus grand défi a été de réunir les informations essentielles dans cette organisation assez complexe regroupant de nombreux acteurs ne possédant qu’une fraction de l’information. Malgré un décalage culturel entre La Guyane et La Réunion, cet exercice nous permet de comparer notre système à un autre et de prendre du recul sur notre activité. C’est un challenge stimulant et une belle expérience que ce soit personnellement ou professionnellement parlant. ”

Cédric Bénard

DRH

“ Il s’agit d’un énorme défi pour le groupe Transports Mooland et une expérience. Le fait de reprendre des salariés, et ainsi voir le nombre de collaborateurs s’accroître, est toujours gratifiant. Bien que l’entreprise soit leader sur le marché du transport de voyageurs à La Réunion, elle ne s’est jamais reposée sur ses lauriers. En effet, c’est un groupe en perpétuelle quête de nouveaux challenges. D’ailleurs, nous sommes les premiers de l’île à avoir exploité la loi pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques qui a libéralisé le marché du transport en autocar longue distance. Nous sommes la première société de transports de voyageurs de La Réunion à exploiter un réseau de bus en Guyane. C’est une énorme satisfaction ! ”

Carla Baltus est incontestablement un “ plus ”, pour le développement de nos affaires là-bas.

A l’autre bout du monde. Si le développement et la croissance du Groupe Mooland, au-delà des rivages de la Réunion n’est pas une fin en soi, - le transporteur s’est également diversifié ici en s’alliant avec la société Derichebourg (collecte des déchets et nettoyage industriel) - les exemples mahorais et guyanais l’encouragent à rester à l’affût de toutes éventuelles opportunités à l’export. Ainsi, les Transports Mooland ont dans le viseur l’Afrique de l’Est, et le Kenya notamment, avec son littoral sur l’océan Indien… “ Mais on n’ira jamais seuls ” prévient Loqman Mooland, d’ores et déjà à la recherche d’associés, intéressés par l’expertise de son groupe sur le marché du transport en commun. Le partage et la confrontation des expériences, toujours. Ensuite, la volonté ouvre le chemin…

“ Au sein du groupe, nous pouvons compter sur un personnel compétent qui enregistre de nombreuses années d’ancienneté. C’est grâce à nos collaborateurs, unis et dévoués, que nous arrivons à nous développer. La Guyane, c’est un nouveau territoire, mais nous appliquons les mêmes procédures qu’à La Réunion. La nouveauté du métier concerne la gestion des recettes. C’est la première fois que nous sommes mandataires sur le transport urbain, mais nous avons l’expérience nécessaire, à travers les marchés de transport scolaire à La Réunion notamment, pour réussir cette nouvelle mission. ”

Référent technique

“ Cette DSP représente une belle opportunité pour le groupe, mais également pour moi. Je remercie d’ailleurs la direction pour la confiance accordée et pour cette expérience enrichissante tant sur le plan humain que professionnel. Là-bas, j’ai pu découvrir un autre territoire, une autre culture, une autre façon de travailler et de vivre, mais aussi partager mon vécu avec les collaborateurs sur place. Une leçon à retenir ? En Guyane, tout comme à La Réunion, il faut savoir anticiper. C’est sur cet axe-là que nos collègues guyanais doivent travailler pour offrir un service de qualité et proposer la meilleure expérience de voyage. ”

véhicules 500 m2 d’installations techniques

738 millions de km parcourus par an

62 000 salariés

14 millions de chiffre d’affaires consolidés

59

Richard Mada Chef d’atelier

“ Je suis ravi de faire partie d’un groupe qui se développe aussi bien dans la zone océan Indien que dans le reste du monde. La réussite de la DSP sera le fruit d’une belle collaboration entre les Guyanais et Réunionnais. Des deux côtés, nous en sortirons grandis. On leur apporte notre savoir-faire, mais nous apprenons également avec eux ”.

Transpor T s Mooland
l e Quotidien de l a r éunion - Jeudi 29 avril 2021 1 Spécial Saint-LOUiS
Mickaël Vienne Justin Duval Responsable Informatique

R encont R e

Loqman Mooland sur

la route de tous les possibles

L’humilité. Le respect. Et encore et toujours, le partage. Telles sont les valeurs qui caractérisent Loqman MOOLAND. Cet humaniste âgé de 53 ans, père de trois enfants est, depuis la mort de son père, Osmann, en 2018, le nouveau président du directoire du groupe de transports saint-louisien. En digne héritier, engagé Sur la route… en quête d’horizons toujours plus lointains.

• Diplôme d’études comptables et financières en poche, parachevant un cursus parisien à l’Ecole de l’expertise comptable et de l’audit (ENOES) en 1990, Loqman Mooland, ne tarde pas, de retour au pays, à rejoindre l’entreprise familiale qu’il intègre en 1993, après une escale de trois ans dans le cabinet de commissariat aux comptes Auditec, à Saint-Denis. Une fois encore, revenu dans le giron familial, le fils du fondateur des transports Mooland ne traîne pas en route. D’abord Responsable administratif et financier (RAF) de la société, Loqman est très vite choisi par son père pour diriger une filiale spécialisée dans le transport de marchandises. L’entreprise venait d’être reprise devant le tribunal de commerce de Saint-Pierre.

À peine trois ans plus tard, Loqman est nommé Directeur administratif et financier du groupe. Nous sommes en 1996, et l’entreprise entame alors une importante et lourde restructuration. Ayant fait ses preuves, il intègre, en 1999, le directoire qui vient tout juste d’être mis en place, à la suite de la transformation de l’entreprise individuelle de son père.

Le très précieux “ capital ” humain

En 2007, lorsque Osmann Mooland lui demande de prendre le poste de directeur général, il accepte. “ Je n’étais absolument pas destiné à assumer une telle fonction au sein du groupe. C’est un concours de circonstances qui m’a conduit à accepter ce poste lorsque mon père me l’a demandé ”, explique-t-il, humblement.

Une conviction l’anime : celle qu’il ne suffit pas d’être diplômé ou brillant pour réussir dans la vie. “ Personnellement, j’accorde beaucoup d’importance à la qualité de la relation humaine, surtout au respect à l’égard des personnes que je côtoie tous les jours. J’ai trop souvent vu des collaborateurs très brillants et/ou bardés de diplômes qui n’ont pas compris l’importance du relationnel avec les collègues et qui n’ont ainsi pas réussi à gagner leur respect et leur confiance. C’est la raison pour laquelle je privilégie l’attitude ”, nous confie-t-il. Le respect des autres, surtout de ses collaborateurs, et la puissance du dialogue social sont au cœur de son action et de ses prises de décision en tant que chef d’entreprise. “ Pour moi, la réussite du

ParOLeS à…

G U illaU me r ivière, responsable du centre d’exploitation de saint-louis • Entré chez Mooland comme conducteur polyvalent en 2003, le jeune bachelier en économie n’a cessé de voir sa carrière évoluer chez le transporteur saint-louisien. Passé responsable d’exploitation en 2008, avant de prendre la direction du centre de Saint-Louis en 2012, Guillaume Rivière salue la “ promotion interne ” érigée comme une marque de fabrique du Groupe Mooland. Maintenant, il l’admet, “ les mentalités changent, et on ne peut plus manager les équipes comme on le faisait il y a encore 10 ans ”. “ Il a fallu s’adapter. Parfois on a l’impression de jouer un rôle d’assistante sociale… ” De la croissance du groupe à l’extérieur des rivages réunionnais, à Mayotte hier, en Guyane aujourd’hui, Guillaume Rivière en tire, lui aussi, une légitime “ fierté ”. “ Le Groupe grandit vite et bien, et il n’est pas question que l’on s’arrête en si bon chemin… ”.

Les L ignes de bonne conduite

groupe de ces dernières années est due en grande partie à la qualité de la relation que nous avons su bâtir avec les partenaires sociaux au fil des années ”. A ce titre, la négociation en 1996 sur un plan de gel des salaires sur trois ans, avec les représentants du personnel, reste dans toutes les mémoires de l’entreprise.

“ Si nos délégués, dont Michel Itema, (le chauffeur le plus ancien des Transports Mooland, 40 ans de maison, NDLR), n’avaient pas joué le jeu, et accepté cet effort du personnel par exemple, les banques et nos partenaires ne nous auraient sans doute pas fait confiance de la même façon, pour nous aider à surmonter la crise de croissance sévère que nous traversions à l’époque, et dont les conséquences auraient pu nous être fatales ” relève Loqman Mooland.

“ Ecoute, partage et confiance… ” Pour le reste, le transporteur l’admet volontiers. Ce qui l’intéresse le plus, c’est relever les défis. “ Le vrai challenge ensuite, c’est de créer les conditions pour atteindre les objectifs fixés en mobilisant au mieux les compétences qui m’entourent. L’écoute, la communication, la capacité à faire confiance ou encore le goût du travail bien fait sont autant de qualités

nécessaires pour diriger une entreprise. Il faut aussi une bonne dose d’audace et une capacité de trancher pour prendre les bonnes décisions au bon moment ”, soutient Loqman Mooland.

L’enjeu des nouvelles mobilités…

Il jette aujourd’hui un regard serein sur l’avenir, conscient des défis qui attendent le groupe familial compte tenu des grands enjeux de son secteur d’activité. Son objectif, d’ailleurs, est de le préparer à répondre aux nouvelles exigences en matière de mobilité sur les territoires réunionnais, mahorais et guyanais, sans oublier l’Afrique de l’Est, qui offre de vraies perspectives de croissance. “ Il s’agira, dit-il, de mettre l’accent sur la formation des équipes et le développement des filières dites propres ” (Lire encadré).

Il place également la responsabilité sociale d’entreprise du groupe au cœur de son action en envisageant, notamment, la création d’une structure dédiée.

Bref, sous son leadership, le groupe Mooland n’a pas le loisir de faire du surplace, trop conscient sans doute qu’une entreprise – qui plus est de transport - qui n’avance pas, recule.

Vers la fin des autocars diesels

Face aux enjeux de l’offre des transports collectifs du futur, forcément plus “ propre ”, le groupe Mooland et les autres professionnels réunionnais, ne veulent pas rester sur le bord de la route.

• Alors que les députés ont voté, il y a quelques jours, en première lecture du projet de loi Climat et Résilience, l’interdiction de commercialiser en France des camions et autocars à énergie fossile à partir de 2040, Loqman Mooland y voit une invitation à passer la seconde, même si cette loi – si elle est votée – n’interdira pas la circulation de ces véhicules lourds de transport, après cette échéance butoir. “ Il y a beaucoup de gens qui se préparent, les constructeurs doivent accélérer le développement des énergies alternatives au diesel, car il n’y a plus de temps à perdre ” observe l’autocariste saint-louisien, qui s’inscrit complètement dans cette démarche de “ véhicules propres ”.

Lui-même travaille actuellement sur la filière hydrogène, avec “ un porteur de projet local ” annonce-t-il, sans en dire plus.

Quelle offre et à quel prix ?

Certes, 2040, ce n’est pas encore demain, mais l’échéance n’est pas non plus si éloignée que cela, quand il s’agit pour le gouvernement de la faire coïncider avec le calendrier des industriels. Clairement, le compte à rebours est lancé. D’autant que “ de plus en plus de communes nous ferment leur centre-ville, en installant des zones à faibles émissions (…) Alors que nous n’avons aucune offre en véhicules propres, excepté chinoise ” regrettait, le 15 avril dernier dans les colonnes de notre confrère Le Parisien/Aujourd’hui en France, Ingrid Mareschal, déléguée générale de la Fédération nationale des transports de voyageurs (FNTV). Sachant que cette évolution technologique devra permettre aux transporteurs, et a fortiori aux chauffeurs de disposer de véhicules à énergie alternative offrant à peu près les mêmes performances qu’un diesel. Mais à quel prix ? “ C’est là toute la question, lorsqu’on sait qu’un véhicule électrique ou roulant à pile à combustible fonc-

tionnant à l’hydrogène, coûte 2 à 3 fois plus cher à l’achat… ” admet le dirigeant réunionnais.

Acteurs principaux, pas seconds rôles

Précisément, à La Réunion, cette question du coût des transports collectifs, et des stratégies développées dans le secteur des mobilités nouvelles doit être appréhendée avec “ bon sens ”. “ Si nous ne sommes pas opposés aux nouveaux moyens de transport de passagers étudiés, notamment par la Région et les interco (tramways, téléphériques, etc.), on peut s’interroger sur le temps et les coûts en investissements et en fonctionnement que nécessitera la mise en place de ces futurs équipements ” remarque Loqman Mooland. Lequel transporteur avance, par exemple, la solution BHNS, ces bus à haut niveau de services, que sa société doit mettre en route sur le futur réseau de transport collectif en site propre (TCSP), avec le concours de la Communauté d’agglomération de Cayenne (Guyane).

Selon Loqman Mooland, aucun doute, face à la congestion routière des grands axes dans notre île, la solution de transport en commun, “ à la fois la plus efficace, à court et moyen terme, et la plus raisonnable en termes de coûts ”, reste le bus et le TCSP. Sachant que ce mode de transport (1 500 bus circulent à La Réunion, dont 800 scolaires) rapporte aussi aux collectivités, quelque 20 millions d’euros chaque année. Une chose est sûre, à l’image du Groupe Mooland, les professionnels du transport de voyageurs de l’île entendent jouer un rôle moteur dans “ l’évolution des modes de transports collectifs ”. “ Être des acteurs principaux auprès des pouvoirs publics, des collectivités, comme l’ont été nos parents et nos grands-parents ” conclut Loqman Mooland, prêt à relever tous les défis.

• Au commencement, la volonté de son fondateur, Osmann Mooland, de développer le transport en commun à La Réunion. Sans gros moyens au départ, l’entrepreneur réunionnais parti de Salazie où il entama sa longue route dans les années 1950, comme simple contrôleur - avant de l’exploiter - la ligne de bus que gérait son oncle Ibrahim dans l’est du département, Osmann Mooland aura marqué la vie économique et sociale de l’île durant 60 ans. Déjà par les valeurs solides sur lesquelles il a bâti son entreprise, dont le respect, l’empathie, le dur labeur ainsi que la passion pour son métier. Aujourd’hui devenu un acteur clé dans notre île, le groupe Mooland est un véritable poids lourd en matière de transport de passagers sur ce territoire. Et le premier transporteur français d’outre-mer. Avec ses quatre services, dont le transport scolaire, le transport tourisme et occasionnel, le transport urbain et interurbain ainsi que les navettes Jetcar OI, ce n’est pas moins de 8 000 voyageurs qui utilisent ses réseaux à travers l’île tous les jours, en sus des quelque 30 000 élèves issus de vingt des vingt-quatre communes de ce département.

Un savoir-transporter exportable

• Partenaire de longue date des collectivités locales et des sociétés d’économie mixte, le groupe familial est résolument tourné vers l’avenir et poursuit son développement pour offrir aux usagers une solution de mobilité durable, innovante, sûre et diversifiée. Un développement qui ne se limite pas aux frontières de La Réunion : le groupe Mooland est, en effet, présent à Mayotte depuis 2010, avec l’exploitation du réseau de transport scolaire “ Halo ”, via sa filiale Matis (257 véhicules et 95 entreprises de transport différentes mobilisées au total). Il l’est aussi, aujourd’hui, à Cayenne, où le transporteur saintlouisien a décroché en 2020 le marché des transports urbains de la Communauté d’agglomération du centre littoral de Guyane (35 autobus, 140 salariés, 1,4 million de km parcourus par an, et 1,6 millions de passagers transportés chaque année). Pour exploiter ce réseau guyanais Agglo-bus, desservant les six communes de la CACL (Cayenne, Matoury, Macouria, Roura, Remire-Montjoly et Montsinéry), le groupement Mosaïque, dont le groupe Mooland est le principal actionnaire, s’est associé avec la collectivité guyanaise au sein d’une société d’économie mixte, la Semop. La CACL s’étend sur une superficie de 5 000 km 2 , soit deux fois la superficie de La Réunion, et compte une population de 140 000 habitants.

Le Quotidien de La Réunion - Jeudi 29 avril 2021 1 5 Spécial Saint-LOUiS
Photo yann huet
Photo yann huet Loqman Mooland

ParOLeS à…

Michel i te M a, chauffeur depuis 40 ans, déléGué du personnel

• “ Lorsque je suis arrivé, CAP de carrossier en poche, en 1983, le groupe Mooland comptait 35 bus, et à peu près autant de salariés. Aujourd’hui, ce sont 500 véhicules qui roulent sous les couleurs de Mooland qui emploie plus de 700 salariés. C’est une très grande fierté pour moi d’avoir accompagné, à ma place, cette évolution spectaculaire de l’entreprise. Y compris dans les moments les plus compliqués, lorsqu’il a fallu se serrer les coudes tous ensemble, personnel et direction. Cela au prix d’un dialogue social de qualité, qui a toujours été présent au sein du Groupe Mooland. Ainsi, ce groupe a été la première entreprise de transport de voyageurs du territoire français à signer, en 1999, un accord 35 heures ”. A 62 ans, celui qui laissera “ la place aux jeunes ” l’an prochain, et qui, en 40 ans de présence au sein du Groupe Mooland, a transporté deux générations d’élèves, c’est-à-dire les parents de ceux qu’il véhicule aujourd’hui entre Saint-Louis et le Tampon, sa ligne de car fétiche, a pu apprécier l’évolution des véhicules qu’il a été amené à conduire. “ C’est bien simple, entre les bus d’hier et ceux d’aujourd’hui, c’est le jour et la nuit. C’est comme si au départ, je conduisais une 4 L et aujourd’hui une Mercedes ”.

Mathieu t urpin, directeur d’exploitation du Groupe Mooland

• A 35 ans, Mathieu est un bel exemple de méritocratie, encouragé par le Groupe Mooland.

Issu d’un milieu assez modeste, originaire de Cilaos, ce trentenaire, entré en 2012 chez Mooland avec son seul permis D comme bagage, a gravi les échelons aussi rapidement qu’a évolué l’entreprise ces dix dernières années. Promu responsable d’exploitation, il en profite pour reprendre des études et passer une licence pro en Transports à SaintPaul. Et le voilà depuis trois ans, directeur des 5 centres d’exploitation de la Réunion, dont celui de Saint-Louis. “ C’est une grande fierté, pour moi, de travailler dans ce groupe où j’ai tout donné, où l’on m’a tout donné. Partage et considération des collaborateurs sont des valeurs très fortes dans ce groupe. Et la direction sait faire confiance aux jeunes ! ”. Assigné aujourd’hui à un poste administratif, Mathieu Turpin l’admet volontiers : “ Le plus dur à gérer, c’est la variété des dossiers à traiter. Parmi les événements récents les plus compliqués à appréhender, je retiens l’épisode des “ Gilets Jaunes ”, puis, cette crise sanitaire, dont on tarde à voir le bout du tunnel. ”

Osmann Mooland Au nom du père

“ Labeur et partage en héritage ” : Joseph Payet, l’auteur de la biographie d’Osmann Mooland, sortie en décembre dernier, ne pouvait voir plus juste en titrant ainsi en lettres cardinales cette “ promenade inclusive ” dans la vie du fondateur des Transports Mooland, et pionnier des transports en commun à La Réunion.

n effet, soixante-trois ans plus tard, le fils, Loqman, poursuit, avec le même acharnement, le même amour exacerbé du métier et de la famille, les mêmes valeurs du partage et du travail, l’œuvre du père, toujours depuis Saint-Louis, le berceau de tous les possibles pour la famille Mooland, mais dont il a réussi, ces dernières années, à repousser les horizons au-delà des seules côtes réunionnaises. Pour sa première biographie, Joseph Payet, universitaire et titulaire d’un Master en transports délivré par l’Ecole nationale des Ponts et Chaussées, a su mettre en avant l’esprit d’entreprendre d’un défricheur du transport de voyageurs que fut Osmann Mooland. Un “ marmaille la cour ”, orphelin de mère à 8 ans, qui va quitter Salazie où il est né, et se mettre dans la “ roue ” de son oncle adoptif à Saint-André, qui préside aux destinées d’une entreprise de transport public. Très vite, Osmann va s’émanciper en exploitant dans l’Est, une des lignes de son “ Papa Gâteau ” à son compte. Puis, c’est la “ révélation ” à Saint-Louis, la rencontre avec Zoubéda, la création de son entreprise, la poursuite du travail commencé par la famille Patel.

Entre les lignes des 130 pages qui tracent l’itinéraire de vie singulier d’Osmann Mooland, où le biographe dévoile les ressorts psychologiques du “ patron ”, les coulisses des grandes négociations d’affaires, les rites de “ la culture de challenge ”, l’étendue des réseaux et les jeux de cour qui l’entourent, on mesure assez bien la solitude du chef d’entreprise, mais aussi sa foi profonde en la religion musulmane qui semble l’avoir toujours guidé. Sa foi, par-dessus tout, en la famille. Sa famille. Celle-là même qui lui rend hommage aujourd’hui, avec cet ouvrage publié deux ans après son décès, afin qu’une “ trace, fusse-t-elle humble, demeure dans la mémoire de ses descendants, voire de La Réunion ” comme l’écrit dans un ultime geste d’amour, Zoubéda, son épouse.

Après

le livre, le film

Ce livre signe l’aboutissement d’un travail de recherches, de témoignages, de vécu aussi auprès d’Osmann Mooland, compilé, entassé, confronté par Joseph Payet, avec la complicité (très) active de Loqman, “ le discret ” et troisième fils du père, aujourd’hui aux manettes du

groupe éponyme. Pourtant, Loqman Mooland, justement, ne pouvait se résoudre à mettre un point d’orgue à l’œuvre de son père. Ainsi, est né le projet de la porter à l’écran, via un court-métrage que s’apprête à coréaliser avec Loqman et Joseph Payet, le cinéaste péi, Youshaa Ravate. Après avoir fait ses armes sur les planches, puis tourné dans les saisons 1 et 2 de la série “ Cut ”, Youshaa Ravate n’est pas un inconnu à La Réunion. Mais il est aussi l’auteur de Yakine, un court-métrage de 15 minutes sorti en 2014, qui raconte l’arrivée à La Réunion de son arrière grandpère qui, à force de conviction et guidé par sa foi, ne sachant ni lire ni écrire, a fini par fonder les bases d’un empire familial.

“ Mon père ce héros ”

“ C’est une fiction, inspirée par (sa) famille ” nous précisait à l’époque Youshaa Ravate, qui y tenait également le rôle principal. Un film qui parle de “ l’intelligence, de l’intégration, de la foi à travers les valeurs de sacrifice et de travail ”. Autant de valeurs qui, précisément, font écho dans l’enceinte du Groupe Mooland.

“ Comme un flash, au moment de mettre sous presse cette biographie consacrée à Osmann Mooland, j’ai eu une vision de mon père enfant, à 7 - 8 ans, pieds nus dans la cour de la case de Salazie, vêtu d’habits rapiécés… ” confie Loqman.

L’idée de projeter cette image sur grand écran n’a pas trotté longtemps dans sa tête. Juste le temps de trouver un réalisateur et acteur. Du deux en un. C’est aujourd’hui acquis. Le court (ou plutôt moyen) métrage de 40 minutes, inspiré de la vie de feu Osmann Mooland, devrait sortir à l’horizon 2023. L’hommage se poursuit…

FONDATOM : Mooland crée sa fondation

• Le groupe Mooland a créé en octobre 2020, FONDATOM, son fonds de dotation privé. FONDATOM - l’acronyme s’amuse de la double identité, Fondation Outre-mer ou Fondation Osmann Mooland - entend pérenniser, sous un label unique, les actions de mécénat engagées par le groupe Mooland depuis plusieurs décennies, en soutien à diverses actions dans les domaines sportif, social, culturel, humanitaire, notamment.

Sept mois après sa création, FONDATOM projette d’inaugurer une plateforme pérenne de distri -

bution de colis alimentaires, en étroit partenariat avec l’association CLEF, fortement impliquée dans le soutien aux familles à Saint-Paul, dont la boutique est installée à Vue-Belle à la Saline-Les-Hauts.

Cette épicerie sociale sera basée dans le secteur du Gol à Saint-Louis, et son ouverture est prévue au mois de juillet prochain.

Le CCAS de Saint-Louis a accueilli avec beaucoup de satisfaction, ce projet qui répond à un véritable besoin sur son territoire.

Partage quand tu nous tiens !

Le Quotidien de La Réunion - Jeudi 29 avril 2021 1 6 Spécial Saint-LOUiS
BIOGRAPHIE
Photo : yann huet
Joseph Payet
Loqman Mooland
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Zone Industrielle de BEL AIR

La zone industrielle de Bel Air, c’était il n’y a pas si longtemps… des champs de canne qui alimentaient l’usine du Gol.

Au fil du temps, elle est devenue un lieu très fréquenté, deux phases de nouveaux travaux sont engagées en ce moment dans le cadre du projet Néo de transport collectif en site propre de la Civis, pour la rendre encore plus fonctionnelle.

Aujourd’hui se rendre vers la zone de Bel Air est devenu un réflexe pour les habitants de l’ouest et du sud ouest de l’île. Besoin d’outillage, de bois ou de quelque chose qu’on ne trouve pas ailleurs, la solution peut se trouver à Bel-Air. Son autre principal atout, elle est très facilement accessible et les places de parking demeurent la plupart du temps facilement abordables.

Après la sortie de la RN1 vers Le Gol et son usine, replongez vers la mer en passant sur le radier et sous le pont, et vous voilà dans le secteur de la zone industrielle de Bel Air, l’un des poumons économiques de la ville et de plus en plus, un lieu de rencontres et d’échanges. Elle draine aujourd’hui, une très large population. Voilà près de trente années qu’elle a vu le jour, elle a ensuite connu une croissance régulière et les agrandissements et aménagements se poursuivent encore aujourd’hui. En 1994 est née ‘’La Sucrière de La Réunion’’, de la fusion entre la société Léonus Bénard Sucrerie – Distillerie du Gol et La Sucrière du nord-est, sous l’impulsion de l’État français, qui souhaitait dès la fin des années quatre-vingt un plan de restructuration de l’industrie sucrière à La Réunion. Les usines de Beaufonds et Bois Rouge demeuraient dans l’Est, alors que celle du Gol rejoignait l’escarcelle du groupe Quartier Français. Beaufonds fermait finalement ses portes l’année suivante alors que les Sucreries Léonus Bénard souhaitaient valoriser un large espace de foncier qui demeurait vierge. Dès lors, la société Sucreries Léonus Bénard et ses filiales ont fait le choix de léguer aux collectivités locales le foncier nécessaire à nombre de projets publics, des écoles, collèges et lycées, des routes et des logements. Des parcelles de terres agricoles cultivées furent cédées à la Safer ou aux anciens fermiers. Pour accompagner le développement collectif de la zone, vingt-huit hectares furent ainsi cédés à la Semader dans la zone de Bel Air, permettant l’aménagement de ce quartier. C’est cette dernière qui s’est chargée d’aménager la zone industrielle pour la commune. L’État, la région et la commune de Saint-Louis se sont occupés

Qtech

quant à eux de construire la quatre-voies entre L’Etang-Salé et la rivière Saint-Etienne. Le pôle d’échanges est en place !

Longtemps consacrée aux bricoleurs en tous genres, la ZI Bel Air évolue et contribue à l’évolution de la ville de Saint-Louis. Les activités se diversifient, la Zone Industrielle devient une Zone d’Activités et des travaux sont encore en cours en ce moment et vont se poursuivre, dans le cadre du TCSP (Transport en Commun en Site Propre) orchestré par la Civis. Le projet Néo prévoit de relier l’hôpital de Saint-Pierre à L’Etang-Salé, via Pierrefonds et … Saint-Louis. Il sera ainsi intégré aux aménagements urbains des voies TCSP, avec la création de pôles d’échanges et d’un

parc relais. Le but est de rendre les déplacements plus simples pour les gens dépourvu de véhicules et bien sûr de se servir le moins possible des voitures. En filant vers La Palissade, l’échangeur de BelAir devrait constituer aussi le point de départ de la contournante de Saint-Louis, qui permettrait d’éviter le centre-ville. Le projet s’inscrit aussi en lien avec le renouvellement urbain du quartier du Gol, et le mode de déplacement doux sera aménagé sur l’avenue de Toulouse, la rue Lambert ou encore la rue Saint-Philippe. L’entrée de la zone de Bel Air constitue donc un lieu stratégique pour les déplacements futurs. L’accès est simple, avec la quatre-voies et une sortie qui lui est dédiée, elle est devenue un poumon de la ville. Le pôle d’échanges et le parc

Découper, raboter, percer...

• Bel Air a toujours été depuis son apparition, une zone en grande partie dédiée aux bricolages en tout genre et à la quincaillerie. Les enseignes se côtoient et parmi elles sur la rue de l’Etang, Qtech fait partie des anciens, c’est aussi la dernière entreprise de l’île sur le segment des machines à bois ou à aluminium, pour découper, raboter, percer ou faire de jolies rainures. L’histoire n’a pas débuté à Bel Air, mais à La Rivière. C’est là qu’elle s’est lancée il y a plus de trente ans, née de la connivence entre un ébéniste réunionnais et un autre amoureux du bois venu de Haute-Savoie. “ C’était alors juste une quincaillerie car il y avait beaucoup de menuisiers à La Réunion ”, explique Mickaël Gachet.

L’arrivée dans la zone industrielle de Bel-Air s’est effectuée en 2012, avec la volonté pour l’enseigne de demeurer dédiée pour une petite partie au secteur du bâtiment, et en grande partie au bois et à l’ameublement, à l’outillage pour les professionnels comme pour les amateurs éclairés qui veulent créer des meubles. “ C’est sûr que la ZI a mis longtemps à s’urbaniser. Son principal atout, c’est son accès très simple et aujourd’hui avec les travaux en cours, elle va devenir encore plus fonctionnelle ”.

Des cuisines péi !

Qtech s’adresse à de nombreux artisans, “ reux du bois eux aussi et ce sont eux en grande partie qui nous ont conduits à élargir nos activités vers les cuisines ”, poursuit Mickaël Gachet. Des cuisines mais pas n’importe quelles cuisines car si l’entreprise est at tachée au bois, elle l’est aussi à l’île avec ses conditions climatiques particulières. L’entreprise conçoit des cui sines péi depuis trois ans, avec surtout des épaisseurs de bois augmentées pour résister à des taux d’humidité souvent élevés ici. “ Avec une épaisseur de 18 milli mètres et encore plus en 16, les panneaux gondolent et ont déjà beaucoup souffert après une année de vie. Nous travaillons avec des panneaux hydrofuges d’une épaisseur de 19 millimètres pour que rien ne bouge Aujourd’hui Qtech ne compte pas bouger non plus, comptant bien profiter d’une toute nouvelle ZI d’ici quelques mois, et se réjouissant aussi d’un nouveau dialogue avec une mairie qui a récolté les avis des pen sionnaires de la zone avant les travaux. Alors Qtech va continuer à s’adresser aux amoureux du bois avec ses acteurs passionnés. “ L’un de nos vendeurs travaillait déjà avec mon grand-père ”, conclut en s’amusant Mickaël Gachet.

relais du Gol de 100 places sont d’ores et déjà en place, ils constituent le point de passage des lignes vers le centre-ville.

Une autre station est attendue au carrefour de la rue de l’Etang, pour desservir toute la zone de Bel Air, la Caisse d’Allocation Familiale ou Pôle Emploi. Le TCSP de Saint-Louis veut ensuite se raccorder à l’ancien pont de la rivière Saint-Etienne vers Pierrefonds par l’insertion d’une voie de bus, le long du délaissé de la RN1. Dans la zone de Bel Air, la première phase est en cours sur la voirie principale, les réseaux secondaires suivront. Vingt-sept millions d’euros sont engagés sur l’ensemble du projet du TCSP à SaintLouis, financés par la ville, mais aussi par la Région Réunion, la Civis et les fonds européens.

aménagement
Le Quotidien de La Réunion - Jeudi 29 avril 2021 1 8 Spécial Saint-LOUiS

COOPÉRATIVE DE PRODUCTEURS DE VOLAY PEI

Basée à Saint-Louis ZAC BEL-AIR depuis 2005

Aujourd’hui, au sein de la coopérative c’est une équipe dynamique de 14 salariés qui œuvre au quotidien auprès des éleveurs afin de défendre leurs intérêts et leur apporter un service de qualité : appui administratif, appui et conseils technique et sanitaire, appui sur les enjeux environnementaux, projet. Et depuis un peu plus d’un un an à travers la SCAR (Société commerciale des aviculteurs de la Réunion) un service dépannage et installation de matériel avicole.

Avi-Pôle regroupe 120 éleveurs pour une surface de production de 100 000 m�, des élevages répartis sur l’ensemble de l’île, notamment dans les Hauts. Ses adhérents, sous l’égide de leur président Patrick Leveneur

et de son conseil d’administration mettent tout en œuvre pour défendre leur agriculture qu’ils tiennent à pérenniser et à développer.

Il est légitime que demain des jeunes éleveurs puissent continuer à s’installer et vivre de leur production. Il faut rappe-

ler que sur 1 éleveur installé ce sont huit emplois directs ou indirects crés. Depuis 2 ans se sont 7 éleveurs que nous avons installés pour une surface de production d’un peu plus de 2 400 m� afin de répondre aux besoins des consommateurs réunionnais. Malheureusement, nous nous heurtons depuis déjà quelques années à une concurrence que l’on peut qualifier de déloyale. La Réunion produit 15 000 tonnes de volailles, en consomme 36 000 et en importe 21 000 tonnes et cette volaille importée à bas coût envahit le marché et mine nos activités. Les 21 000 tonnes importées sont des poulets congelés dont près de 20 % du poids est constitué d’eau et de basses qualités que l’on appelle produits de dégagements. Ces produits de dégagement sont vendus chez nous à un prix anormalement bas, preuve qu’un dumping est effectué et défiant toute concurrence, dont la traçabilité est difficile à déterminer. Nous ne serons jamais en mesure de concurrencer ces produits en terme de prix. Contrairement à ces modèles européens où se sont des élevages de taille ‘‘ industrielle ’’ des fermes de plus de 10 000 m�, nous prônons à La Réunion le modèle familiale avec des petites surfaces de production de 600 m�. Notre modèle de développement est basé sur le partage, la création d’emplois avec des fermes à taille humaine. Se sont plus de 1 000 familles qui en vivent. C’est notre fierté et nous continuerons à défendre ce modèle. Ce n’est pas toujours facile au vu de nos spécificités, notre éloignement et l’urbanisation de faire du développement mais nous ne lâcherons rien, car l’agriculture et l’élevage

à la Réunion sont notre richesse, font partie de notre patrimoine que nous devons sauvegarder.

Avi-Pôle s’est engagé depuis 2019 vers un ‘‘ défi responsable ’’ sur l’environnement, la qualité et le bien-être animal. Nos volay péï sont des produits de qualité. Des volailles traçables du début à la fin de la chaîne de production. De plus, leurs conditions d’élevage, d’abattage et de conservation font l’objet d’une législation très stricte qui garantit leur haut niveau qualitatif. Cet engagement à travers DEFI RESPONSABLE sera l’occasion pour nous éleveurs de mettre en avant nos bonnes pratiques agroécologique et nous pouvons en être fiers ! Nous travaillons depuis un an sur un projet de valorisation de nos effluents d’élevage pour la mise en place de mini station de compostage à la ferme. L’objectif étant de produire un compost normé qui, pourquoi pas, viendrait se substituer aux engrais…. Nous proposons une grande diversité de volailles, allant d’un poulet standard à des espèces plus spécifiques telles que les canards, pintades, chapons, dindes… Et aujourd’hui nous réfléchissons à lancer une gamme de poulet sur parcours qui répond à une réelle attente de nos consommateurs.

Notre travail au quotidien et d’essayer d’agir auprès des consommateurs et auprès des pouvoirs publics. D’abord, en faisant prendre conscience aux Réunionnais du bien-fondé du ‘‘ manger ’’ local, qu’à la Réunion les éleveurs de volay produisent des produits de qualité et cela dans le respect de l’environnement, que produire localement c’est favoriser la création d’emplois pour nos jeunes demain !

NOS ENFANTS DOIVENT POUVOIR MANGER DES PRODUITS SAINS ET DE QUALITÉ

Le consommateur réunionnais a confiance en nous mais il a besoin de s’y retrouver et de reconnaître la volaille locale.

Nous lui apposons donc un logo VOLAY

PEI. Par ailleurs, nous organisons des parrainages dans les établissements scolaires en partenariat avec les mairies, le Département et la Région pour augmenter la fréquence de volailles dans les menus de nos marmailles. A ce jour, 22 établissements se sont engagés aux côtés de la production locale et servent quotidiennement près de 9 000 repas à base de volay péï.

A l’heure actuelle 5 mairies sont signataires de la convention Viande Péi, d’autres mairies ont émis leur volonté d’y adhérer. Nous espérons qu’elles, nous rejoindrons

dans ce défi et qu’elles partageront nos valeurs notamment celle de la promotion de la Volay locale.

La COVID nous a quelque peu freinés dans la poursuite de nos actions de la promotion de la volaille locale. En effet, à travers la signature de ces parrainages c’était l’occasion pour les éleveurs d’ouvrir leur exploitation et ainsi faire découvrir à ces jeunes l’élevage, la qualité des produits, le métier d’éleveur. Ces échanges leur permettent d’avoir une idée de ce qu’est la traçabilité et dans le même temps les sensibilisent au fonctionnement de la filière. Une opération qui s’adresse aux futurs consommateurs que nous avons à cœur d’informer sur la réalité de la production locale.

PUBLI-RÉDACTIONNEL
DEFI
RESPONSABLE
Ensuite, en rendant nos volailles encore plus compétitives, sans préjuger de leur qualité.

AVI-POLE RÉUNION

Toute la volaille péi !

• De nombreux éleveurs de volailles de l’île convergent souvent vers le 14, rue de l’Etang dans la zone industrielle de Bel Air. Et pour cause, c’est là qu’ils se retrouvent chez eux, dans les locaux d’AviPole Réunion, la coopérative qui organise l’ensemble de la filière et accompagne les adhérents dans de nombreux domaines.

Pour consommer de la volaille péi, c’est tout simple, c’est écrit dessus via un logo rouge qui garanti des poulets, blanc ou jaunes, des canards ou des oies 100% made in Réunion. Les 120 éleveurs adhérents produisent aussi des pintades, des dindes ou des chapons pour la période des fêtes. Toutes les volailles non congelées vendues sur l’île viennent d’ici et les importations ne concernent que les produits congelés. 21 000 tonnes par an viennent ainsi des importations contre 15 000 tonnes de production locale.

“ Le but est de réduire au maximum ces importations, et de consommer local ”, explique Patrick Leveneur, le président d’Avi-Pole Réunion. C’est l’un des objectifs du groupement né en 1984 (alors appelé la SCAAR) et qui avait auparavant résidence dans le parc du Colosse à Saint-André. Depuis 2005, la coopérative est propriétaire de ses locaux dans la zone de Bel Air, c’est notamment là que les éleveurs viennent chercher leur matériel.

La coopérative est en effet en mesure de fournir aux éleveurs, tout ce dont ils ont besoin dans un bâtiment d’élevage, du sol au plafond et avec des tarifs négociés pour le plus grand nombre et donc forcément réduits. La Réunion compte à ce jour près de 250 bâtiments pour une surface de 100 000 m2. Un bâtiment de 600 m2 abrite entre 10 000 et 12 000 volailles. Toutes les machines nécessaires sont disponibles, alors que la coopérative dispose en stock d’un millier de références de pièces détachées, pour toujours pouvoir intervenir.

Limiter les coûts des producteurs, garantir les prix de vente, la coopérative et toute l’équipe de la directrice d’Avi-Pole Réunion Gladys Payet, travaillent aussi administrativement sur tous les dossiers, et surtout sur l’ensemble du circuit commercial. Les éleveurs ne s’occupent de rien et livrent simplement leurs productions. “ Notre but est de garantir les revenus des éleveurs via le prix de vente ”. Ce sont

ainsi près de 240 000 volailles qui empruntent chaque semaine ce circuit et les planning de ramassage vers les abattoirs.

Quatre techniciens, un vétérinaire

Plus que jamais aujourd’hui, les normes sanitaires passent au premier plan et la coopérative tient dans ce domaine un grand rôle d’information, alors que le vétérinaire du groupement suit tous les élevages. C’est lui et seulement lui par exemple, qui peut prescrire des antibiotiques aux animaux car l’avis d’Avi-Pole Réunion en général, serait de les éviter au maximum.

L ’accompagnement dans les transformations à faire sur les infrastructures, monter les dossiers financier pour obtenir des prêts, la coopérative fait tout son possible pour mettre les producteurs dans les meilleures dispositions possible dans un monde agricole difficile.

“ Nous devons donner tous les outils possibles aux éleveurs, poursuit Patrick Leveneur. Ainsi quatre techniciens d’élevage sont sur le terrain tous les jours, alors que des formations, sur l’environnement ou autre, sont dispensées gratuitement.

Le circuit commercial lui, est simple, les éleveurs donnent toute leur production, Avi-Pole Réunion a déjà trouvé les clients, négocié les prix et réalisé les ventes.

“ Il y a de la demande, confirme Patrick Leveneur. Les clients préfèrent ça à l’importation et c’est pour cela que nous souhaitons que tous le monde travaille sur l’île, et que nous portons en ce moment nos efforts sur le couvoir ”.

Aujourd’hui, 180 000 poussins par semaine sont des locaux, les autres sont importés et arrivent chez nous à un jour. “ Nous souhaitons augmenter nos possibilités de 10% par an pendant les trois prochaines années, avec l’objectif de 240 000 poussins locaux en 2022 et plus de 300 000 en 2025. C’est possible et il y a à La Réunion de nombreux marchés à satisfaire comme les écoles ou les collectivités ”.

La tâche est donc vaste pour Avi-Pole Réunion, Patrick Leveneur et son équipe y sont attachés. “ On essaie de maîtriser au mieux toute la filière, dans l’intérêt général, ici il n’y a pas de copinage. Nous souhaitons installer encore de nouveaux éleveurs, il y a la place pour créer une richesse à La Réunion et nous restons dans une optique de développement et de partage”. Et chaque année lors d’une assemblée générale, ce sont les éleveurs qui élisent les membre du conseil d’administration d’Avi-Pole Réunion.

OUVERT DU LUNDI AU VENDREDI DE 7H00 À 17H00 155 chemin Badamier Zi n°3 - Saint-Pierre sarlsbi.rb@gmail.com 0692 85 63 71 0262 77 86 86 • LAMES DE BARDAGE FIBRE CIMENT • LAMES DE TERRASSE FIBRE CIMENT • PANNEAUX DÉCORATIFS
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Coopérative Avi-pole Réunion : 14 rue de l’Etang ; ZAC Bel Air, 97450 Saint-Louis. Patrick Leveneur et Gladys Payet

structure au 59 chemin Lambert, dans la zone industrielle de Bel Air.

Installé chemin Isautier, non loin de l’Université au Tampon, Réunion Import Bois a ensuite profité de l’opportunité d’un grand espace vide dans la ZI. Un grand espace pour stocker et un stationnement facile, des atouts importants pour Barbara et Nicolas Lagier. “ Nous comptons beaucoup de clients fidèles et cette zone aide à fidéliser une clientèle, notamment par sa facilité d’accès et un stationnement très aisé ”. Leur truc à eux, c’est le bois et plus spécifiquement les résineux. La petite structure réunionnaise travaille principalement avec des particuliers, à près de 80%, et achète en grande quantité ses bois du côté de l’Europe de l’Est. “ Estonie, Lettonie ou Lituanie, explique Nicolas Lagier. Et cela nous permet d’afficher des prix attractifs, même si en ce moment avec les confinements ici ou là, les gens se sont remis à la bricole et il y a une très forte demande qui a entraîné une hausse des prix de près de 40%, et on ne parle pas du fret ”. Réunion Import Bois prend soin de ne travailler qu’avec des entreprises porteuses du label PEFC. Un label qui atteste d’une gestion contrôlée des

s’ CenteR

six mètres, et la plupart sont déposés sur le site de Bel Air très pratique. Du bois et tout ce qui va avec, un peu d’outillage et de la visserie, et surtout des devis gratuits pour toujours optimiser les projets envisagés. “ C’est presque toujours du cas par cas, nos études permettent de faciliter la tâche de nos clients d’ajuster au mieux leurs besoins et d’éviter les gaspillages ”. Depuis une petite année, des éléments de décoration extérieure, notamment des sculptures, sont venus s’ajouter au bois qui reste le premier amour de Barbara et Nicolas. Pas de coupe pour éviter les nuisances sonores, les normes et les dangers éventuels, RIB s’occupe de la matière première, élargissant ainsi l’offre réunionnaise composée essentiellement de Tamarins ou de Cryptomérias. Le site de Saint-Louis profite aussi d’une zone qui s’embellit davantage chaque jour, “ et qui draine une population de plus en plus importante, se réjouit Barbara Lagier. Ça a été un peu difficile pendant les travaux surtout au début, mais nous sommes contents du résultat ”. La clientèle devrait aussi continuer à l’être avec une zone de Bel Air qui en plus d’être pratique, devient petit à petit chaque jour, plus agréable visuellement.

Déménagement express, parking assuré !

Le Quotidien de La Réunion Jeudi 29 avril 2021 1 11

Philippe Ethèves : L’art de la pierre

L’ilet Furcy est depuis longtemps un repère de tailleurs de pierre. La tradition s’y perpétue de père en fils, il y avait Antoine, il y a aujourd’hui Philippe, chez les Ethèves, la passion suit le rythme des générations.

l fut d’abord ambulancier à La Rivière SaintLouis, le plus souvent en charge du cirque de Cilaos, mais Philippe a rapidement préféré prendre la suite de son papa et le calme de l’ïlet Furcy, qui contraste cependant parfois avec le bruit de sa machine à trancher la pierre, construite par ses soins et fonctionnant avec 380 volts. Ainsi, voilà maintenant plus de trente ans que Philippe Etheves taille ou sculpte la pierre. Pilons, sculptures, pierres de revêtement mural ou de sol, jardinières personnalisées, moellonnage de couleur ou pas japonais conçus pour s’insérer dans les jardins du même nom, les travaux pierreux sont nombreux. Mais d’abord, il faut

ramener les pierres qui viennent pour la plupart du Bras de Cilaos. Et tout se fait manuellement, alors autant dire que le travail est physique ! Une fois à la maison, la machine entre en œuvre pour en faire des dalles de deux centimètres d’épaisseur. “ Plus la pierre est dure et plus il y a de bruit ”, explique Philippe. Elles peuvent servir partout, pour un mur ou une plage de piscine, ou encore une allée, elles sont antidérapantes et on peut facilement rouler dessus en camion. De plus, comme ce basalte se multiplie de toutes les couleurs, bleu, mais aussi gris, blanc ou rouge, le maillage des tons offre de nombreuses possibilités.

DU baSaLte bLeU pOUr LeS piLOnS

• Pour les pilons, Philippe utilise uniquement du basalte bleu. “ Et il doit durer au moins une génération et demi voire deux, sinon ce n’est pas de la vraie roche. La vraie roche est dure à tailler, il n’y a plus de forgerons alors on a du mal à trouver des outils ”. Le métier nécessite des outils de coupe à pointe en carbure de tungstène, dont le tranchant présente une grande résistance. Pilon et sculptures demandent bien sûr beaucoup plus de temps. “ Mais j’aime beaucoup, je crois que c’est ce que je préfère. Il y a des clients fidèles, les gens demandent ce qu’il veulent et je le fais. Un jour on m’a demandé une assiette en pierre ”. Philippe Etheves est ainsi l’auteur de nombreuses œuvres en basalte, et quelques-unes d’entre elles ornent la chapelle qui se trouve à deux pas de sa maison. Comme pour

confirmer ce qu’il fait, son Facebook s’appelle “ Tout l’art de la pierre ’’. Ainsi, il lui avait fallu près d’un mois pour réaliser la sculpture d’un lion, avant que celle-ci ne lui soit volée en 2008. Mais le signalement de chaque œuvre est unique, et presque quinze ans plus tard, cette œuvre vient d’être retrouvée par les gendarmes et d’être rendue à son concepteur. Comme quoi la pierre est éternelle. Pourtant, l’avenir des tailleurs de pierre semble s’assombrir sur les petites hauteurs d’îlet Furcy, hall d’entrée du cirque de Cilaos mais situé sur le territoire de la ville de Saint-Louis. “ J’ai une fille, mais c’est un métier trop difficile pour elle, je ne pense pas qu’elle fera ça ”. Mais nous n’en sommes pas encore là car Philippe Ethèves lui, réalisera ses sculptures et divers objets en pierre, durant encore de longues années.

KAN NOU COMMENCE, NOU FINI !!!
12 Spécial Saint-LOUiS
ARTISANAT
Philippe Ethèves Le lion volé en 2008, et retrouvé à la mi-avril 2021.

Luc Gédéas, dit Gramoun Luc “ Un tambour sur l’épaule ”

Chez les Gédéas, quelle que soit la génération, tout le monde est né avec un tambour sur l’épaule. Dans ce ti coin là du Gol, les Malbars sont nombreux et les cérémonies aussi. Alors entendre les tambours résonner, parfois depuis “ bordmer ” en bas, c’est une habitude.

• Pour se les procu rer, tout le monde dans le coin sait aussi où il faut aller, chez Gramoun Luc, de son vrai nom Alix-Janvier Gédéas, tout en haut de la rue Men dès-France, aux abords du chemin Bellevue.

A cet endroit règne l’es prit des fêtes malbars comme celui des priè res. A chaque fois, ceux qu’on appelle ici les “ tambouyer ” sortent l’instrument tradition nel, fabriqué avec de la peau de cabri et un cercle en fer. “

de chèvre est celle qui sonne le mieux, celle du bouc un peu moins faut dire que l’expé rience est là puisque Gramoun Luc, à 85 ans, a conservé intacte une passion née dès l’enfance de traditions familiales.

Auparavant, son parc cabri de 135 têtes lui four nissait toutes les peaux nécessaires et lui permet tait de fabriquer sans compter, ni son temps ni son travail, pour récolter un ti monnaie.

Les peaux doivent être parfaitement séchées, cendrées et grattées avant de s’attaquer au montage, trois heures de travail sont alors nécessaires.

“ Dans le tan lontan, on les fabriquait avec de la

préalablement préparée avant de la tendre au mieux avec de la ficelle, pour obtenir le meilleur son possible. Dans n’importe quelle cérémonie cultuelle, le tambour est là pour attirer l’attention des divinités, devant un temple pour des funérailles ou un mariage. “ Alors ici tout le monde i veut tambour ”, raconte Gramoun Luc.

Le “ tambouyer ” maître de cérémonies

• Alors, au Gol, mais aussi ailleurs sur l’île, i bat souvent tambour. C’est aussi une histoire de prière et de culte, pour amener les bienfaits. Aussi le tambouyer, celui qui tape sur le tambour, est aussi important que le prêtre qui officie. C’est le tambour qui donne le rythme de la cérémonie, et le prêtre suit ce rythme. Monsieur Luc fabrique donc les tambours depuis qu’il est marmay, des plus petits appelés sati au diamètre d’environ trente centimètres, à ceux à la forme plus bombée, les morlons. Appelé oulké en créole, ou encore oulkou en malbar, le sati revêt un esprit de prière. C’est lui aussi qui les reprend et les arrange avant les cérémonies lorsque le besoin s’en fait sentir. “ Oui, des fois la peau peut casser ”, confirme-t-il.

Et une fois la tâche terminée, c’est la température de la peau qui donnera le ton du tambour. “ Si on le chauffe quelques minutes au-dessus du feu, il fera beaucoup plus de bruit ”, confie Gramoun Luc qui continue aujourd’hui à 85 ans, à vivre sa passion comme à perpétrer la tradition familiale.

“ Et ensuite c’est mon garçon qui fera ”. Monsieur Luc fabrique les tambours du Gol, pour les grands et les petits, pour toutes les cérémonies, mais c’est toute la famille qui depuis toujours vit au son de l’instrument qui les a fait connaître partout dans le quartier et quasiment dans toute l’île de La Réunion. C’est la famille Gédéas tout entière, quelle que soit la génération, qui grandit avec cet instrument et c’est sûr, cette famille va continuer à vivre avec le tambour sur l’épaule.

M. Luc Gédéas, dit Gramoun Luc, en compagnie de Vincent son neveu.
Le Quotidien de La Réunion Jeudi 29 avril 2021 1 13

FOOTBALL

AS Saint-Louisienne une image mythique, un blason à redorer !

Le paysage footballistique a changé à Saint-Louis. L’AF Saint-Louis et Les Makes qui vient de réussir l’accession juste avant l’arrêt des compétitions, sont les deux clubs de la ville qui évolueront en R1, le plus haut niveau à La Réunion, dès que les championnats reprendront. Pourtant le club historique de la ville, ce sont les Verts, c’est la Saint-Louisienne, l’un des clubs les plus titrés de La Réunion qui a laissé des souvenirs impérissables. La Saint-Louisienne, ce sont seize titres de champions de La Réunion, et douze coupes de La Réunion.

On l’appelle l’AS Saint-Louisienne ou plus simplement la Saint-Louisienne, le club a vu le jour en 1936 et a mis les Saint-Louisiens en l’air en de nombreuses occasions. Le club de la ville a en effet rayonné sur le football réunionnais, il fut même le club phare de l’île durant de nombreuses années. Dans les années soixante déjà, la Saint-Louisienne est indétrônable et les titres de Champion de La Réunion s’enchaînent. Huit titres consécutifs, de 1963 à 1970, la Saint-Louisienne est alors imbattable. D’autres grandes heures de gloire ont suivi, en coupe de France cette fois.

Affronter l’équipe d’Épinal qui évolue à l’époque en National

De celles qui écrivent la légende et l’histoire d’un club. C’est en cette saison 1994-1995 que la SaintLouisienne est entrée dans l’histoire du football réunionnais. La victoire en finale de la coupe régionale de France 1994, face à La Possession, permettait aux Saint-Louisiens de sauter la mer

pour aller affronter en métropole l’équipe d’Epinal qui évolue à l’époque en National. A l’arrivée, une victoire 3-1 et la Saint-Louisienne devenait la première équipe réunionnaise à aller battre une équipe métropolitaine sur ses terres. Qualifiée, la Saint-Louisienne mettait toute La Réunion en ébullition lors du tour suivant, en recevant au stade Olympique de Saint-Paul, l’équipe de Niort, alors pensionnaire de ligue 2. “ Ce sont des matches qu’on n’oublie pas, se souvient Ninon Richauvet, un supporter passionné. Saint-Louis était à l’honneur dans toute La Réunion et même en France. Bien sûr que les gens sont nostalgiques aujourd’hui, nous sommes Saint-Louisiens ”. Devant près de 15 000 spectateurs et dans une ambiance surchauffée à Saint-Paul, le miracle devenait permanent ce dimanche 18 décembre 1994. Bernard Mahmoud, Herman Trulès, le jeune Francia et les autres, s’imposaient aux tirs au but (1-1 après la prolongation), grâce à deux arrêts de Thierry Gorée lors de la séance des penalties. La Saint-Louisienne devenait cette fois la première équipe de La Réunion à se qualifier pour les 32 èmes de finale de la coupe de France.

De nOUveaUx DéfiS !

• Président durant près de dix ans, entraîneur et Saint-Louisiens de toujours, Lucay Arayapin et Jean-Pierre Bade regardent aujourd’hui un peu peinés, la Saint-Louisienne se débattre en D2R. “ C’est sûr que ça fait mal au cœur ”, regrettentils tous les deux. Et Lucay Arayapin d’enchaîner, “ certains se sont servi du club pour avancer, il faudrait maintenant qu’ils s’investissent et qu’ils investissent. Il y a des dirigeants qui connaissent bien le club ”. Ils demeurent en tout cas persuadés, l’un comme l’autre, que les bases restent présentes pour refaire un grand club.

“ La Saint-Louisienne, c’est un patrimoine, un club qui a marqué l’histoire, et c’est dommage d’en arriver là, regrette Jean-Pierre Bade. Il faut une volonté de tous à Saint-Louis mais il y a encore des possibilités pour construire un beau

Un tripLé hiStOriqUe en 2002 !

• Le dimanche 15 janvier 1995, l’équipe emmenée par Jacques Robert et Patrick Laborde permet à La Réunion d’accueillir l’AS Cannes entraînée par Safet Susic, alors quatrième de Ligue 1. L’ambiance remontait à nouveau au stade Olympique comme dans toute l’île, mais cette fois, l’écart était trop grand. Il y avait alors dans l’équipe cannoise, des joueurs comme François Lemasson, Johan Micoud ou encore Patrick Viera. Les Verts s’inclinaient 2-0, mais le parcours demeurait extraordinaire et offrait au club, de nouvelles lettres de noblesse.

Le triplé de 2002, c’est l’autre grand souvenir pour les supporters des Verts. Lucay Arayapin est alors président et Jean-Pierre Bade l’entraîneur, tous les deux en gardent des souvenirs impérissables. “ C’était historique, se souvient le prési -

dent d’alors. C’était vraiment une belle époque dont on garde des tas de bons souvenirs. On avait une très belle équipe, avec Gado ou Trules et le meilleur gardien de La Réunion Thierry Gorée. On faisait parler du club et de la ville ”. Pour Jean-Pierre Bade, l’émotion était encore tout autre. Avant d’être professionnel à Lens, Nantes, Marseille, au Matra Racing ou au Girondins de Bordeaux, c’est à Saint-Louis qu’il est né et qu’il a grandi. “ La Saint-Louisienne, c’est le club qui m’a appris à jouer au football, j’avais huit ans quand j’ai commencé ”, raconte l’actuel entraîneur de La Tamponnaise.

Il fut aussi le plus jeune joueur de Saint-Louis à jouer en D1P, il n’avait que seize ans la première fois. “ Quand je suis revenu en 1995, il y avait un tel engouement pour le club, c’était incroyable. Les gens nous suivaient partout ”. Le football était encore le sport numéro 1 à La Réunion, et les Verts n’en finissaient pas de gagner des trophées.

“ Il y avait vraiment une belle ambiance, et des gros matches comme ceux en ligue des Champions de la CAF. Aujourd’hui, ça fait un peu mal au cœur de voir le club dans les difficultés ”.

club. Il y a même un défi à relever ! ”

Alors le relèverait-il ? Jean-Pierre Bade est connu pour ses qualités d’entraîneur, mais aussi pour une solide mentalité de compétiteur. Il faudrait donc que plusieurs conditions soient réunies pour rendre à nouveau La Saint-Louisienne compétitive, pour que la question se pose vraiment.

“ Mais je suis Saint-Louisien ça c’est sûr, reprend t-il. Ce club m’a fait et il m’a tellement apporté, alors pourquoi pas ? ”

La Saint-Louisienne semble donc avoir conservé les bases pour se reconstruire, pour faire résonner à nouveau le stade Théophile Hoarau et ses 2 500 places.

En tout cas, ils sont toujours là les amoureux de la Saint-Louisienne. Ils sont actuellement en sommeil, mais tous sont prêts à se réveiller.

Le p AL m A rès de LA sA i N t-Louisie NN e :

• Vainqueur du championnat de La Réunion en : 1958, 1963, 1964, 1965, 1966, 1967, 1968, 1969, 1970, 1982, 1988, 1997, 1998, 2001, 2002, 2012. Champion de D2R en 2009.

Vainqueur de la coupe de La Réunion en : 1964, 1968, 1969, 1970, 1981, 1987, 1995, 1996, 1998, 1999, 2002, 2013. Finaliste en 1962, 1972, 1992, 2003, 2011.

• Vainqueur de la coupe régionale de France en : 1994, 1995, 1996, 1997, 2002, 2014.

Le Quotidien de La Réunion - Jeudi 29 avril 2021 1 14 Spécial Saint-LOU i S
Photo serge savrimoutou (archives) Photo : serge savrimoutou (archives)

est disponible sur

Saint-Louis

Services disponibles au restaurant

Service à tablePetit dejeuner

HORAIRES (Hors couvre-feu)

Du dimanche au jeudi : 7h30 à 00h00

Du vendredi au samedi : 7h30 à 01h00

Pour votre santé, pratiquez une activité physique régulière - www.mangerbouger.fr

hébe R gement

Où passer la nuit à Saint-Louis ?

Prolongez le séjour sur Saint-Louis et profitez de l’offre d’hébergement, riche en surprises. N’hésitez pas à quitter le bord de mer et à prendre un peu de hauteur. Vos nuits n’en seront que plus belles ! S.M

Des cabanes sur une île, en amoureux

• Créées il y a 6 ans par Olivier et Anne-Sophie, ces cabanes sont disposées sur un beau terrain en pente offrant une vue imprenable sur la côte sud. Accessibles par des escaliers et des passerelles de bois, elles donnent la sensation d’être perchées au milieu des pieds de mangues et d’avocats, ce qui leur confère indépendance et hauteur. Malgré l’aspect rustique de chaque structure, le côté cosy des chambres saute aux yeux. Voyez cette belle literie au-dessus de laquelle flotte de légers voilages. Le ton est donné.

Vous êtes ici pour vous retrouver au calme, en amoureux. Pour le reste, l’essentiel est là : toilettes, douche, lavabo et bien que le décor soit volontairement dépouillé, tout a été arrangé avec goût. Gagnés par le cocooning, vous pourriez bien ne plus avoir envie de bouger. Sachez alors que vos hôtes peuvent vous proposer une collation du soir (vendredi et samedi uniquement et sur réservation). Le lendemain matin, le petit-déjeuner sera servi sur la terrasse couverte, en bord de piscine. Là encore, l’impression de lévitation au-dessus de la canopée est très agréable et reposante. Pour parfaire cette ambiance zen, notez qu’une prestation massage est à votre disposition.

Des Cabanes sur une Île – 3, allée des marjolaines – La Rivière Saint-Louis. Tel : 06 93 40 47 37. La nuit est à partir de 135 euros pour deux personnes, petitdéjeuner compris. Plus de renseignements sur le site www.descabanessuruneile.com.

Kaz Insol I te, à la belle étoile l a chambre D ’hôtes

c orbe I lle D ’or, incomparable accueil

• Située à 7 km de l’usine du Gol et juste en-dessous de la forêt primaire, la chambre d’hôtes Corbeille d’Or a été créée par Mireille et Christophe Grondin en 2009. Tous deux originaires du cru, Pièce Louise pour Madame et Le Maniron pour Monsieur, ces enfants d’agriculteurs ont naturellement marché dans les pas de leurs parents. “ Je suis la 3ème génération ”, indique Christophe, “ et mes deux garçons ont déjà pris la même voie ”. A ses débuts, le couple concentre ses efforts sur la canne et l’élevage de taurillons à l’engraissement. Diplômée en puériculture, Mireille travaillera ensuite avec des petits à l’école, puis elle sera aide-soignante et même serveuse. Pour finalement décider d’ouvrir une chambre d’hôtes.

Un choix judicieux ! Car en matière d’accueil, ce couple ultra-sympathique fait merveille. Au menu, sourire, bonne humeur et écoute. “ Il nous est arrivé de commencer des petits déjeuners à 7 h et de les finir à 11 h ! ”, s’exclame Christophe. Car ces boute-en-train ont du temps à vous consacrer, comme pendant le dîner que vous prendrez en leur compagnie.

L’occasion de vous régaler de leur cuisine concoctée avec les produits de l’exploitation. Vous en oublierez presque la piscine et le superbe panorama, de La Plaine-des-Cafres à Saint-Louis.

• Ouvert en 2016, en bordure de route forestière, non loin du point de vue de La Fenêtre des Makes, Kaz Insolite vous propose de passer la nuit dans une bulle, à la belle étoile, au milieu d’une forêt de cryptomerias et de bois de couleurs.

Les 6 structures, isolées les unes des autres, sont baptisées de noms évocateurs faisant référence au patrimoine réunionnais : Tuit-Tuit, Paille-en-queue, Tectec, Endormi, Tangue ou Papangue, soit une double bulle familiale équipée pour accueillir 2 adultes et 2 enfants. Elles constituent donc un moyen absolument inédit de passer la nuit, en amoureux ou en famille.

A 1 500 mètres d’altitude et en lisière du Parc National, vous vous endormirez en observant le ciel austral, confortablement installés dans une literie de qualité et en profitant d’un salon et d’une salle de bains communiquant avec votre bulle.

La crise sanitaire ayant contraint à la fermeture momentanée du restaurant, un room service vous sera toutefois proposé. Il est constitué de deux plateaux (25€ par personne) au choix, préparés par un traiteur du cru, à base de produits locaux. Découvrez également le parcours accrobranches Makes Aventures à proximité, ou arpentez les pistes forestières en quad VTT à assistance électrique.

Kaz Insolite – Route forestière des Makes. Nuit pour deux à partir de 229 euros, petits-déjeuners compris. Renseignements au 06 92 616 617 et réservations sur le site web www.kazinsolite.re.

Le Quotidien de La Réunion - Jeudi 29 avril 2021 1 16 Spécial Saint-LOU i S
275A, route Hubert Delisle – Bellevue – Saint-Louis. Tél : 06 92 61 62 33 ou 06 92 67 24 65. Chambre double à 75€ et suite familiale pour 4 personnes à 115€, petits-déjeuners compris. Sur réservation.

Source de plaisir et de bien-être

Laissez-vous tenter par des soins d’hydrothérapie aux eaux thermales et des moments de détente et de relaxation.

Renseignements et réservation :

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Tél : 0262 31 72 27 - www.thermescilaos.re
Bien-être et cures thermales Les Thermes de Cilaos, Route de Bras-Sec,
Cilaos

A la découverte des Makes…

La tête dans les étoiles…en passant par la Fenêtre

Au bord de l’étang du Gol, bercé par les embruns de l’océan Indien, aussi loin que porte votre regard, vers les hauteurs noyées dans le brouillard, vous êtes toujours à Saint-Louis.

Saint-Louis, du battant des lames au sommet des montagnes…

Alors, prenons de la hauteur et dirigeons-nous vers les Makes, petit village des Hauts, avec son observatoire qui vous met la tête dans les étoiles, et vous offre de magnifiques panoramas, en passant par le point culminant de l’endroit, judicieusement nommé “ La Fenêtre ”. Plusieurs itinéraires, des plus accessibles aux plus sportifs permettent de mieux faire connaissance avec les Makes. Nous vous proposons d’aller d’un bon pied à la découverte de paysages époustouflants, situés à une demi-heure à peine de SaintLouis. Et pour arriver à la Fenêtre, récompense suprême avec son panorama unique, suivez le sentier du bras de Patates.

infos

Avant d’arriver en sommet de crête avec une vue époustouflante sur Cilaos...

i ti N ér A ire et descri P tif :

Altitude :

1 256 m (départ)

1 574 m (arrivée)

Accès :

Depuis Saint-Louis, prenez la direction des Makes. Puis, arrivé dans le village, suivez la route forestière N° 11, en direction de la Fenêtre. Le sentier démarre à votre droite juste aux premiers kiosques et aires de pique-nique.

difficultés :

Sous-bois humide, portions de sentiers pouvant être boueuses. A éviter par temps de pluie.

NiveAu : Difficultés moyennes

durée : 4 h (aller-retour)

iNtérêt :

Un parcours aux deux tiers en sous-bois, permettant de découvrir la faune et la flore, dernière partie en bord de rempart, avec vues imprenables sur le cirque de Cilaos.

PrécAutioNs :

De bonnes chaussures de marche, vêtements chauds, car le temps change très vite et un vêtement de pluie. Prévoir aussi de quoi se restaurer et boire.

• Depuis le village des Makes, suivez la route forestière pendant une dizaine de minutes environs jusqu’à ce qu’apparaissent les premières aires de pique-nique à un endroit où la route forestière effectue un coude très prononcé. Le sentier démarre sur votre droite et s’enfonce rapidement dans une belle végétation et un joli sous-bois qui vous abritera des ardeurs du soleil…pour peu que vous vous engagiez sur le sentier tôt le matin, ce qui vous permettra de profiter des multiples points de vue avant le brouillard.

Après avoir musardé, comme pour vous offrir une petite mise en jambe, le sentier entame une franche montée jusqu’à des kiosques qui offrent à la fois un lieu propice pour une petite pause et un avant-goût du panorama qui vous accompagnera durant une bonne partie de votre itinéraire, avec des vues sans cesse changeantes, au fil de la randonnée, sur le cirque de Cilaos.

Après cette petite pause, il est temps de se remettre en marche pour ne pas “ laisser refroidir la machine ”, comme disent les crapahuteurs chevronnés. Encore une petite montée, avec toujours ces points de vue sur Cilaos… Presque à vos pieds, l’ilet du Parc à Dennemont, sur la rive droite du bras de Cilaos. Depuis votre promontoire, cela vous donnera peut-être une idée pour vos prochaines sorties, avec entre le Parc à Dennemont et la RN5 qui serpente dans la montagne, le sentier Burel… Une fois à la Fenêtre, vous aurez une véritable leçon de géographie grandeur nature. Au loin, à votre droite, le rempart du Dimitile, avec son long sentier Jacky Isnard et sa litanie d’échelles qui rejoint le sentier reliant la Plaine des Cafres au Piton des Neiges. Devant vous, sa majesté, le Piton des Neiges, avec son dauphin, le Gros Morne, second plus haut sommet

…que l’on découvre sous un angle insolite.

de l’île… Et puis, à vos pieds, tout le cirque de Cilaos, avec ses principaux ilets : Palmiste Rouge, et surtout Ilet à Cordes qui semble presque à portée de mains, et tout le plateau principal du cirque. Depuis la Fenêtre, c’est aussi une kyrielle d’ilets, dont on ne devinerait jamais l’existence sans cette vue aérienne : ilet Haut, l’ilet Grand, l’ilet Cap Noir…

Les yeux encore tout remplis de ces paysages extraordinaires, envisagez maintenant la redescente en empruntant, au passage, une forêt de cryptomérias, histoire de mieux faire la différence entre la forêt “ naturelle ”, dans la première partie du parcours, et cette plantation de résineux qui affiche aujourd’hui son demi-siècle. Le sous-bois y est frais, mais avec une couverture végétale pauvre et il est rare d’entendre un chant d’oiseau… Encore une petite descente, et vous revoilà (presque) à votre point de départ…

balade
l e Quotidien de l a Réunion - Jeudi 29 avril 2021 1 18 Spécial Saint-LOUiS

Des sites naturels

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DONNER À TOUS LA POSSIBILITÉ DE DÉCOUVRIR LES PAYSAGES EXCEPTIONNELS DE L’ÎLE ET DE VIVRE DES MOMENTS D’ÉMOTION.

Le Département de La Réunion s’engage dans une démarche volontaire et sociale en ouvrant les sites naturels aménagés au plus grand nombre.

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Belvédère Remparts Bellecom route d D sa Belvédères Aires d’accueil (kiosques, belvédère, parking)

Pôle accessibilité de Bélouve

Belvédères offrant les plus beaux points de vue sur Pitons Cirques et Remparts, classés au Patrimoine Mondial de l’UNESCO : Maïdo, Pas de Bellecombe-Jacob au Volcan, Fenêtre des Makes, Plateau Nez de Bœuf sur la route du Volcan, Pas des Sables, Roche Merveilleuse à Cilaos.

Aires d’accueil et kiosques dans une nature exceptionnelle : Mamode Camp, Petite Plaine, Providence, Piton Sec, Route Forestière des Tamarins, Plaine des Grègues, site de la Vierge au Parasol, La Source à Sainte-Rose, Trois-Bassins, Roche Merveilleuse à Cilaos, Domaine Archambeaud au Tampon, Grand Etang à Saint-Benoit, Pas des sables et Plateau Nez de Bœuf sur la route du Volcan.

Le pôle accessibilité de Bélouve : un sentier immergé dans la forêt de Tamarins sur 300 mètres de platelage bois, équipé de médias de découverte, le tout transcrit dans des audio guides. Salle d’exposition, audio guides disponibles gratuitement au gîte, une première à La Réunion !

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Réputé pour son belvédère qui surplombe le cirque de Cilaos, ce site est équipé de places de parking PMR (Personnes à Mobilité Réduite), d’un cheminement et de mobilier adapté.

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À l’entrée de la ville de Saint-Louis, prendre à gauche, direction Observatoire des Makes, rester sur la route principale puis prendre à gauche, toujours direction Les Makes. Rouler jusqu’au village, le traverser puis prendre à droite, direction La Fenêtre.

90 % des équipements ont bénéficié de financement européen FEADER et ont été mis eu œuvre par l’ONF

Plus d’infos sur : www.departement974.fr

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musique

PLL : Les fous gentils !

PLL pour Power Love Life, ou l’histoire de trois potes d’enfance du quartier de La Palissade. Lil King, Luidji et SG ne l’avaient pas forcément prévu, mais leur groupe PLL représente aujourd’hui plusieurs millions de vues sur Youtube, ‘’L’intéressant’’ les a propulsés encore un peu plus haut à La Réunion bien sûr, mais aussi hors de nos frontières.

Tout a commencé début 2014, à l’initiative d’un cousin en vacances sur l’île. “ Il nous a dit, pourquoi pas faire un groupe ? Ça a été le déclic pour nous ”. Eux se connaissent depuis toujours, et pensaient simplement à s’amuser. Juste un téléphone, un petit clip, un son qui s’y colle et l’aventure était lancée ! “ On était toujours ensemble, on est nés ici, nous sommes Saint-Louisiens et Réunionnais ”. Lil King enchaîne d’ailleurs rapidement “ Saint-Louis souffre parfois d’une mauvaise image, les médias ne s’intéressent pas assez aux bonnes choses et il y en a à Saint-Louis. Par exemple, l’église de la ville est la troisième plus grande d’Europe ! Et quand on a commencé à être un peu connus, on a voulu affirmer qu’on venait de Saint-Louis, qu’on était Saint-Louisiens. On souhaite aussi donner l’exemple, la passion nous a fait du bien, elle apaise et on souhaite montrer que tout est possible, y compris à Saint-Louis ”. Leurs racines sont là, et ça se voit. Quand on les rencontre sur le parvis de l’école René Périanyagom sur la rue des Petits Nattes, les saluts amicaux fusent de toutes parts, succédant aux légers coups de klaxon à chaque voiture, aux checks et aux bisous. Tout ça tout tranquillement, ils font partie du paysage. “ Nous, on a notre petit monde. On n’était pas forcément prêts à être populaires ”.

Pourtant à peine passée la vingtaine, ils sont déjà montés sur les plus grandes scènes de La Réunion. Sakifo et Franco comprises et c’est sûr qu’à La Palissade, PLL mobilise. “ On a amené un style, mais sans le public on n’est rien, c’est grâce à eux qu’on est là. On veut juste faire des sons pour tout le monde et s’assumer comme on est ”.

Avec la plus grande humilité, ces sons ont plu, et en 2016, DJ Sebb est venu, en dénicheur de talents qu’il est, en rassembleur aussi, en compositeur et en initiateur du Label Mafia Endemik. “ DJ Sebb est

venu vers nous, c’est vraiment une grande fierté, ça prouve qu’on bosse pour quelque chose ”. Là encore, ça n’a rien changé, les trois garçons ont conservé leurs valeurs et continuent de raconter à leur manière La Réunion, mettant au passage le créole en valeur.

’’ L’intéressant’’, un million de vues en dix jours !

Car DJ Sebb en tête, ces gars-là affichent davantage de timidité que l’envie de se la péter. Le titre ‘’L’Intéressant’’ en est l’exemple concret, dénonçant en s’amusant, les problèmes d’ego et les jalousies qui existent à La Réunion. Et bim, un million de vues en dix jours, alors que l’expression ‘’en attendant cours derrière’’, est devenue presque courante sur l’île. Humilité recommandée, mais trop sérieux s’abstenir.

“ On est rarement sérieux ”, confirme Lil King. En fait ils le sont, mais sans se prendre au sérieux et c’est un public très éclectique qui capte les messages qui ne sont jamais bien loin, même si PLL affiche un ragga dancehall sans prétention.

S’ils ont gardé les pieds sur terre, les trois compères ne se fixent aucune limite. Leurs influences viennent d’Afrique, de Hollande ou du Brésil, c’est là aussi que se rendent leurs envies de voyage, en y ajoutant la Colombie et Madagascar. Maurice constitue déjà un territoire presque conquis mais où que ce soit, l’envie de voyager et de monter sur scène se fait sentir. “ C’est la scène qui nous branche le plus et elle nous manque. En ce moment ? on fait des clips, des sons, on essaie de se faire plaisir. C’est la faute au Covid mais on est déjà contents d’être là ”.

Attachés à leur ti péi, des Bas aux Hauts, satisfaits d’être là et avec l’envie d’aller plus loin, l’envie de s’exporter et de voyager, jamais avares de franches rigolades, la philosophie est simple. Des valeurs morales et une complicité qui s’expriment chez PLL, et plus généralement chez une troupe bien plus large, celle

Ousanousava

De “ l’école la gare ” au Vatican !

On ne présente plus Ousanousava, surtout pas à La Réunion et encore moins à Saint-Louis. C’est là que tout s’est construit. C’est toujours là que s’enregistre en ce moment le prochain album, Ousanousava, c’est une belle épopée saint-louisienne.

L’histoire d’Ousanousava, c’est aussi celle d’Alfred Vienne, nous raconte tout de suite Bernard Joron, rencontré chez lui sur les hauteurs des Makes, lui qui dit préférer la fraîcheur des Hauts.

“ L’histoire d’Ousanousava, c’est aussi celle d’Alfred Vienne. Nous, les enfants, n’étions pas nés qu’il jouait déjà de l’accordéon avec papa qui, lui, jouait du violon. C’était dans les années soixante. Il a tout connu et aujourd’hui à 72 ans, il joue encore avec nous, il a tout traversé ”.

Il faisait déjà partie de l’aventure musicale lorsque toute la famille débarquait à Saint-Louis en 1981. “ A l’époque papa a été muté à Saint-Louis ”. Jules Joron en devenait le directeur, et les enfants intégraient l’école Raphael Barquisseau à côté de la gare. D’ailleurs, tout le monde l’appelait ‘’l’école la gare’’, c’est là que tout a commencé. “ On habitait là et papa avait une petite salle, qu’il nous laissait utiliser pour les répétitions ”. Les titres et les albums se sont enchaînés, les grands succès surtout. Il faut dire que d’entrée, ‘’Na dé milyon d’année’’, offrait la notoriété. “ Cette chanson avait en fait été écrite avant la formation du groupe ”, raconte Bernard Joron. Ses paroles scellent en tout cas l’amalgame avec le nom du groupe, et comme elles résonnent tout le temps et partout sur l’île, Ousanousava s’ins-

crit dans l’inconscient et le collectif de La Réunion. Cette chanson a aujourd’hui presque quarante ans, et elle résonne encore si souvent !

Alors le groupe a vécu sa vie, Frédéric s’est éloigné, François et Isabelle sont restés, et Bernard après quelques années à Toulouse, est revenu et a logique-

de la Mafia Endemik et de la Gommance.

Lil King, Luidji et SG, tous les trois se disent fous, surtout lorsqu’ils sont ensemble. En fait, ce sont des fous gentils, qui ont les pieds sur terre et la

tête dans les étoiles. “ On se dispute souvent ”, avouent-ils. Mais lorsqu’ils font un son, ils ne pourront le sortir que s’ils sont OK tous les trois. Et là seulement i gomm !

ment réintégré la saga musicale familiale. Il fait même aujourd’hui office de leader. “ En fait, nous n’avons pas de leader, nous faisons tout de façon collégiale. C’est juste moi qui parle, ça soulage les autres. Depuis 2000, la composition du groupe est stable ”.

• Avec cette satanée crise sanitaire, les choses se sont compliquées, et le dernier concert remonte maintenant au mois de janvier dernier, à la maison du Volcan. C’est la dernière fois que les neuf musiciens se sont retrouvés tous ensemble sur scène. A l’heure actuelle, deux dates sont prévues, en espérant que tout aille pour le mieux et qu’elles soient maintenues. Deux concerts qui sont très attendus, même si la jauge et le nombre restreint de spectateurs changent un peu l’ambiance. Ils sont pour l’instant programmés le 21 mai au Téat Plein Air de SaintGilles, et le lendemain au Téat Champ Fleuri à Saint-Denis. Ousanousava travaille, et le groupe est actuellement en session d’enregistrement pour son prochain album dans leur studio habituel, le studio Oasis de Saint-Louis, celui qui a vu naître quasiment toutes leurs productions. “ On est dans une continuité, explique Bernard Joron. On sort un album tous les deux ou trois ans ”. Celui-là arrivera en octobre ou novembre prochain et il nous en a livré le titre en exclusivité, le prochain album d’Ousanousava s’appellera “ Ça mon pays ’’. Bernard Joron a un autre projet dans les tuyaux, un album beaucoup plus atypique.

“ Un hors série ”, comme il le dit lui-même, né d’une rencontre avec des musiciens parisiens, Lionel Suarez (accordéon), Pierre Durand (guitare), et Yves Torchinsky (contrebasse). “ C’est un séga sauce zoreil, avec une fibre un peu jazz qui s’appellera “ Barbadine ’’. Ce sera un peu différent ”. Cette nouveauté devrait apparaître dans les bacs de La Réunion en mai prochain, alors que plusieurs concerts sont eux aussi prévus, l’un deux se tiendra … au Vatican.

Le q uotidien de La Réunion - Jeudi 29 avril 2021 1 20 Spécial Saint-LOUiS
“ Ça mon pays ’’, le nouvel album en fin d’année !
PLL, de gauche à droite SG, Luidji et Lil King

ho R oscope

Bélier

21 mars au 20 avril

CÔTÉ COEUR : vous vous poserez bien des questions sur votre vie affective. Vous ne saurez plus très bien où vous en êtes. Célibataire, le climat amoureux sera assez bon dans son ensemble.

TRAVAIL : toutes les activités professionnelles seront favorisées, dont les transactions commerciales relatives aux loisirs et à la diététique.

SANTÉ : améliorer votre hygiène de vie.

Taureau

21 avril au 20 mai

CÔTÉ COEUR : vous qui adorez la nouveauté et le changement, vous serez comblé. Vous allez réussir à repartir sur de nouvelles bases. Vous vivrez de grands moments de bonheur.

TRAVAIL : tout ira bien pour vous professionnellement si vous avez la sagesse de parler peu. Ne faites pas part de vos projets à n’importe qui ! SANTÉ : bonne résistance aux attaques virales.

g émeaux

21 mai au 21 juin

CÔTÉ COEUR : les difficultés conjugales seront accentuées par l’action de proches. Des tentations extérieures pourraient également voir le jour.

TRAVAIL : prenez conscience de vos forces et de vos possibilités. Ce sera une période très favorable pour vous perfectionner et pour développer vos talents spécifiques.

SANTÉ : le stress vous guette, vous devrez canaliser votre énergie.

Can C er

22 juin au 22 juillet

CÔTÉ COEUR : cette semaine sera placée sous le signe de l’amour et de la tendresse. Mettez de côté votre amourpropre et oubliez vos petites divergences. Célibataire, il vous sera donné des occasions de rencontres et la facilité de contact.

TRAVAIL : le climat professionnel sera vraisemblablement au beau fixe. La chance devrait jouer en votre faveur.

SANTÉ : faites de l’exercice.

Sagi TTaire

23 novembre au 22 décembre

CÔTÉ

COEUR : si vous estimez qu’un flottement existe dans le couple, parlez-en franchement et sereinement. Coup de foudre pour de nombreux célibataires.

TRAVAIL : un voyage, un déplacement ou un déménagement pourrait être la clé qui vous permettrait de résoudre vos problèmes. La chance devrait vous seconder dans votre travail.

SANTÉ : petite baisse de régime.

Capri C orne

23 décembre au 19 janvier

CÔTÉ

COEUR : vous vivrez une période pleine de bonheur, de tendresse, de douceur. Célibataire, vous pourriez faire une rencontre décisive.

TRAVAIL : votre vie professionnelle sera favorisée grâce au petit coup de pouce des astres. Votre chance sera au maximum si vous occupez un emploi salarié.

SANTÉ : vous voilà tout requinqué ! Vous devriez garder la forme toute la semaine.

l ion

23 juillet au 22 août

Balan C e

24 septembre au 22 octobre

Ver S eaux

20 janvier au 18 février

CÔTÉ

COEUR : vous concrétiserez des projets anciens et de vous épanouir en couple. Célibataire, vous pourriez faire une rencontre importante.

TRAVAIL : les influx planétaires seront favorables à tout travail de longue haleine.

C’est en poursuivant des activités spécifiques que vous pourrez espérer faire avancer vos projets.

SANTÉ : excellente vitalité.

Vierge

23 août au 23 septembre

CÔTÉ COEUR : vous serez plein d’attentions pour votre conjoint. Célibataire, une atmosphère paisible et sereine va régner sur le secteur amoureux durant la période.

TRAVAIL : vos mérites finiront par être reconnus. En attendant, vous avez encore de nombreux efforts à fournir avant de réaliser vos plus grandes ambitions.

SANTÉ : petits problèmes de peau à prévoir.

CÔTÉ

COEUR : vos relations affectives s’annoncent beaucoup plus sereines que récemment.

Célibataire, la période n’est pas idéale, agissez avec pondération et non sous le coup de l’impulsivité.

TRAVAIL : le moment serait bien choisi pour vous lancer dans les entreprises à risques, car les planètes vous soutiendront.

SANTÉ : des douleurs aux articulations.

S C orpion

23 octobre au 22 novembre

CÔTÉ COEUR : ne soyez pas soupçonneux, la jalousie ne vous mènerait à rien. Essayez d’engager un dialogue serein. Célibataire, vous pourriez faire une rencontre qui sort vraiment de l’ordinaire.

TRAVAIL : le climat astral vous incitera à nourrir des ambitions démesurées, à entreprendre des tâches qui dépassent vos capacités.

SANTÉ : vous devriez être en bonne forme.

CÔTÉ COEUR : vous vivrez des moments privilégiés auprès de votre partenaire et vous l’entraînerez au paradis du plaisir. Célibataire, vous papillonnerez avec conviction.

TRAVAIL : dans votre métier, vous devrez être raisonnable. Attention, ne vous promenez pas avec une importante somme d’argent.

SANTÉ : vous retrouverez votre vitalité après une légère baisse de tonus.

p oi SS on S

19 février au 20 mars

CÔTÉ COEUR : les influx dynamisants des planètes vous donneront le courage de vos désirs amoureux. Le climat astral vous fera accéder à un sommet de votre vie conjugale.

TRAVAIL : l’atmosphère planétaire sera assez favorable à la concrétisation d’un de vos projets. Il est temps que vous vous montriez plus économe.

SANTÉ : votre résistance physique sera excellente.

Le Quotidien de La Réunion - Jeudi 29 avril 2021 1 21 Spécial Saint-louiS

Spécial SainT-LOui S

MOTS FLÉCHÉS g É an TS

S ud O ku p SyCHO T e ST

Les chiffres vont de 1 à 9 et n’apparaissent qu’une seule fois par ligne, colonne et carré.

QUELLE CHANSON de Beyoncé es-tu ?

TU TE SENS POUSSER DES AILES, TU AS DES ENVIES D’AILLEURS ET DE NOUVELLES RENCONTRES OU, AU CONTRAIRE, TU TE RENFERMES UN PEU ET TROUVES TON ENTOURAGE DE PLUS EN PLUS DUR À SUPPORTER ? IL SE POURRAIT BIEN QUE TU TE TRANSFORMES EN TUBE DE BEYONCÉ. ESSAYONS DE TROUVER LEQUEL !

1 Pour toi, l’amour, c’est : p Ce qu’il y a de plus important au monde, sérieusement !

l Des montagnes russes d’émotions n Très compliqué. C’est dur de trouver la bonne personne

2 Parmi les endroits suivants, choisis celui où tu voudrais être en cet instant précis : p Dans les bras de mon amoureux(se) n Sur la plage, tranquille l À une fête, avec tous mes amis

3 Qu’est-ce que tu as fait sur internet ces derniers temps ? n J’ai retiré pas mal de monde de ma liste d’amis sur les réseaux sociaux. p J’ai donné des conseils

sentimentaux à quelques amis l J’ai cherché des petits boulots pour l’été

4 Tu admires les gens qui : p Reste amoureux, même au bout de cinquante ans de mariage

l Prennent le temps de connaître les autres n Sont honnêtes avec leurs sentiments, même si ça peut heurter certaines personnes

5 Complète cette phrase à la manière de Beyoncé.

« Je suis :

l Persuasive p Tellement chanceuse n Un peu obsédé(e) par quelqu’un

6 Comment réagirais-tu si quelqu’un te disait que tu avais la grosse tête ? p Je m’en moquerais, je me soucie peu de ce que les gens

pensent de moi l Je pense qu’on me dirait ça pour me faire du mal n J’ai été un peu bizarre ces derniers temps, mais je ne vois pas pourquoi on me dirait que j’ai pris la grosse tête…

7 Si tu pouvais revenir dans le temps, que changerais-tu dans ta vie ? p Rien. Tout ce qui arrive doit arriver n Je préférerais voyager dans le futur, pour voir comment les choses vont se passer l J’apprendrais à moins faire confiance à certaines personnes

8 Pour tes amis, tu es : p La personne vers qui on se tourne pour retrouver le sourire n Dans une mauvaise période, mais ça va passer l Quelqu’un de confiance, toujours là pour les autres

MOYEN TRÈS DIFFICILE DIFFICILE FACILE Le Quotidien de La Réunion - Jeudi 29 avril 2021 1 22
IL CONNECTE LES RÉSEAUX APOGÉE SÉVÉRITÉS PRÉFIXE DʼAUGMENTATION EMPEREUR ROMAIN ROI ROMAIN SANS PERSONNE CHOISIT FATIGUÉS CAMPAGNARD INFLUENCÈRENT PLACE EMPEREUR ROMAIN DÉCORA FRAGRANCES UN HOMME ! TRÈS DUR GÉNÉRAL ROMAIN RALENTIT SOMMET ALPIN CERTAINS CONCOURS FONDATEUR DE ROME GRANDE FOI NOTE BIÉLORUSSIE FAIRE DU MAL COULEUR DʼANTAN COULE À ROME À LUI DÉESSE ROMAINE SERVICE DE POLICE CERTAINS GAZ EMPEREUR ROMAIN MONT GREC EMPEREUR ROMAIN GRAVE MALADIE SUR LA ROSE PRONOM SULTAN OTTOMAN PROBLÈME DE PIED FIGÉ SUR PLACE DÉMONSTRATIF 4 À ROME CHANTERA AU TYROL PORT DE ROME RETIRE HUILEUX SANS DÉLAI SYMBOLE DIADÈMES ANCÊTRE DES ROMAINS CONSUL ROMAIN PIÈCES DE VÊTEMENT RÉFUTES LIGNE INFECTION DU DOIGT ANCIENNE MONNAIE CHINOISE SANS FOI LINCOLN OU GRANT DEDANS SYMBOLE COUPANT JAMAIS VIEUX RÉSOLUTION DʼÉCRAN VILLE DU GARD CORRECT NI MÂLE NI FEMELLE COGNAS FLEUVE DʼITALIE PLAIT CHASSE ANGLAISE COUP GAGNANT RIVIÈRE DʼITALIE VIN ITALIEN PLAINE DE ROME DIEU ROMAIN EMPEREUR ROMAIN TRAVAIL DE GUERRE EMPEREUR ROMAIN ÉTONNEMENT ESCLAVE REBELLE PARCOURUE POUR SYMBOLE MOT DE MARSEILLE LE BALCON AU PRINTEMPS UN SPORT SOUS LE WAGON MÉTAL ENTERRÉ SORTIE ENTRE AMIS NʼIMPORTE QUI CHAÎNE DE LA TNT MISE AU COURANT AFFAIRES ÉTRANGÈRES RESTES MORCEAU DE VIANDE CORRIGÉ MESURE CHINOISE PLAQUE ROUGE SOLDAT AMÉRICAIN VILLE DE CHYPRE ROMAIN TRÈS CÉLÈBRE BROUILLARD ANGLAIS SOUCOUPE AMÉRI CAINE EMPEREUR ROMAIN EMPREINTES ASSÛRÉE UNITÉ DE TRAVAIL ANCIENNE MONNAIE SOLUTION ENSEMBLE DE NORMES DIEU GREC DANS LʼEMBALLAGE ESTONIE AIMÉE DE CÉSAR COLLE EMPEREUR ROMAIN FIN DʼINFINITIF BEL OISEAU POLICIER LES
6 4 7 3 9 4 7 8 1 7 6 9 5 4 3 7 2 6 1 5 4 9 7 3 8 4 6 9 2 6 8 5 7 9 6 7 3 2 3 6 4 4 3 9 1 7 8 8 7 5 3 1 2 1 9 8 3 4 3 4 1 2 7 5 9 6 5 1 8 9 7 1 1 9 2 5 4 3 6 4 8 2 3 2 5 8 4 6 3 5 4 7 5 9 9 1 8 3 8 2 3 4 8 3 5 2 1 4 6 2 5 7 9 8 6 4 2 9 4 7 5 2
J eux
ROMAINS

Spécial saint-loU is

opérations pêle-mêle

Remettez en ordre les nombres de chaque opération pour résoudre ces calculs.

réb U s

Barrez dans la grille tous les mots que vous aurez repérés qui correspondent à la liste proposée. Cherchez-les horizontalement (de gauche à droite ou de droite à gauche), verticalement (de bas en haut ou de haut en bas), diagonalement (de gauche à droite ou de droite à gauche). Quand vous les aurez tous biffés, il ne vous restera que les lettres formant le mot mystérieux.

SOUSCRIPTION

SPECIALEMENT

TOURNICOTER TRAITE

TWIN-SET

VELCRO

VERSER

en 8 lettres : fête déguisée.

TW IN SE TI MR OF FI dN AR OB AJ O URN ER

EE FO UR GO NN ET TE OE OH UM AN IT AI RE

RTES CO ET SI LA US NE SI MP LIFI EE Id

EO SN ER BM ET PES RE SI HTAP MY S PRA Y

RN CI vI LI SA TE UR AR IR EPE dR AO UT N

RN IK GI Nv HA BO UT ON NI ER IAI ERE NA

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SR TA AU LR ET CO UN MO

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NT Sd PI CU EGAC OL BI TN AC OI PA TA OI

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1 – Quel prédateur peut ingurgiter 3 kg de viande en une seule minute ?

r a. Le varan de Komodo

r b. Le crotale du Sénégal

r c. Le vautour d’Europe

r D. Le cochon d’Inde

2 – Qu’est-ce qu’un banian ?

r a. Un arbre d’Inde

r b. Un type de sandwich

r c. Un poisson de la Méditerranée

r D. Un instrument de musique

3 – combien de kilos de bambous le panda géant consomme-t-il quotidiennement ?

r a. 20 kg

r b. 14 kg

r c. 5 kg

r D. 2 kg

4 – Qu’est-ce qu’un dodo?

r a. Un bilboquet

r b. Un oiseau apparenté au pigeon

r c. Une plante grimpante

r D. Une voiture de course

maJorité De p : tU es « halo »

Tu es passé(e) par quelques moments difficiles, mais aujourd’hui tu traverses la vie de la manière la plus joyeuse qui soit. Comme dans la chanson, rien ne pourra te faire trébucher de nouveau. C’est comme si tu t’ouvrais à toutes les possibilités que t’offre la vie et que tu allais à leur rencontre, l’esprit libre…

maJorité De l : tU es « irrePlaceable »

Tu as été déçu(e) par certaines personnes et tu ne te feras plus jamais avoir. Ta nature généreuse et ouverte t’a joué des tours, mais ce n’est pas pour autant que tu vas te refermer sur toi-même. À l'avenir, tu seras juste un peu plus vigilant(e). Tu n’es pas du genre à t’apitoyer sur ton sort et tu es déjà passé(e) à autre chose, auprès des gens qui t’aiment vraiment.

maJorité De n : tU es « crazY in loVe »

Ce n'est pas une surprise : tu n’as qu’un seul être en tête et tu as du mal à t’en débarrasser. C’est un sentiment que tu détestes et tu as parfois l'impression de passer pour un(e) fou/folle auprès de tes amis. Mais tu es sur le point de tourner- la page et de consacrer une partie de cette énergie négative qui te minait en énergie positive pour rebondir. Tu vas y arriver !

1. réponse - a : Le varan de Komodo, près de Bornéo, a des dents aussi coupantes que celles d’un requin qui lui permettent de déchiqueter un cerf en quelques minutes.

2. réponse - a : Un banian est un grand figuier d’Inde.

3. réponse - a : Le panda géant doit manger 20 kg de bambous par jour pour subvenir à ses besoins.

4. réponse - b : Le dodo était un oiseau inapte au vol qui vivait à la Réunion jusqu’à son extermination au XvIIe siècle.

Lait gui 2 sur voeux nid z’oeufs cil v’houx p’ait Eau rayon lit br’haie riz an tête 2 gondole Les guides sur venise s’il vous plaît Au rayon librairie en tête de gondole.

mots À raY er
sol U tions D es J e UX mots fléchés géants - P20 sUDoKU - P20 oPérations Pêle-mêle - P22 mots À raYer - P22 rébUs - P22
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Le Quotidien de La Réunion - Jeudi 29 avril 2021 1 23
PsYcho test - P20 QUiz
P22
J eux /+ = 1 x+ = 2 x- = 3 /- = 4 400 330 675 194 100 43 107 66 13 29 74 31 9 7 7 2 AJOURNER ANTIBLOCAGE ARASER BAQUET BESSON BORDEE BOUGIE BOULEAU BOUTONNIER BRADERIE CARTOON CAVALCADE CIVILISATEUR COUGUAR CREDIT DARTRE DEBORD DEBUTANT DEESSE DEMESURE DEMOULER DEPERIR DESHERITER DIFFORMITE DIZAIN DYNAMO ENDIVE ENVIER ETONNE FOURGONNETTE GYPSEUX HIBOU HONGRE HUMANITAIRE JABORANDI LEGISTE LIGNER LIVRER MACLER MEDICINAUX MONETAIRE NOTARIE OURSON
PASSADE
PLANCON PLATEE
PARKINSON
PIETRE
PREDECESSEUR PROFONDEUR RADIER REPAIRE REVERDIR
SCULPTER
SEMINAIRE SENSUALISTE
ROBINSONNADE ROCKEUR ROMARIN RUDENTURE
SEDIMENTAIRE
SEPTEMBRE SERRER SIEGER SIMPLIFIE SOCIETE
SYMPATHISER TANTINE TAPIOCA TEMPLE THEORIE
MOTS FLÉCHÉS U P R M O T B I O P R M T O I T O L E A R I T E S S E N E E E T R U R A L E S E S E R E N T L E S E P I A E T E S I E N E I V U D S T I B E R E E A E R B E S S P A I E A C L E O P O F B D A T G I N E U X A A E N N N E U F S R A I T C E E A R R D E H F P L V E J U O R N A E O N C N V B O L M M D E U R S I E L A G L E S E L I M U C A E C R S I D E R E V E R O C T P A N A R I S R I U S I T A E L E C R A T I E E T S E N A U U S U N O R S T A T H E E F O R T A T A F I B R V E U T T C R O A N I F L I U R U M N E T E E I L E A C R E A N E O T S T B E R O I S E O F E E N E S A E R V L E C L T I U T S A T A L I I E M C A E S S S A O R L R N F T O R G A A C U E F S O M E P T A R Q U I R O U T E A M C M E I T A U S T E U L T I N M A L I M G B C B A L D L I G U L A E G D I E M O U A D A N L E S S U FACILE dIFFICILE MOYEN TRÈS dIFFICILE 9 8 6 7 5 4 3 2 1 1 2 7 3 6 8 4 5 9 4 5 3 2 9 1 7 8 6 8 7 5 9 4 3 6 1 2 2 1 9 5 7 6 8 3 4 3 6 4 1 8 2 9 7 5 7 9 2 6 3 5 1 4 8 5 3 8 4 1 9 2 6 7 6 4 1 8 2 7 5 9 3 6 2 5 4 1 3 7 9 8 3 9 4 5 7 8 1 6 2 1 7 8 2 6 9 3 4 5 5 1 9 3 2 4 8 7 6 4 8 3 6 9 7 2 5 1 2 6 7 1 8 5 4 3 9 7 3 2 9 5 1 6 8 4 8 5 1 7 4 6 9 2 3 9 4 6 8 3 2 5 1 7 8 5 9 6 2 7 3 1 4 7 4 6 8 1 3 9 2 5 2 3 1 5 9 4 7 8 6 5 7 8 9 4 6 1 3 2 4 9 3 2 8 1 6 5 7 1 6 2 3 7 5 4 9 8 6 8 5 4 3 9 2 7 1 9 2 7 1 6 8 5 4 3 3 1 4 7 5 2 8 6 9 1 9 8 2 7 6 3 5 4 5 3 6 9 4 8 2 1 7 4 2 7 3 1 5 9 6 8 2 6 9 1 5 7 4 8 3 7 8 4 6 3 9 1 2 5 3 1 5 8 2 4 6 7 9 6 7 3 4 8 2 5 9 1 9 5 1 7 6 3 8 4 2 8 4 2 5 9 1 7 3 6
1. 400 / 100 + 9 = 13. 2. 7 x 43 + 29 = 330. 3. 7 x 107 - 74 = 675. 4. 194 / 2 - 66 = 31. CARNAvAL
q U iz
0262 490 591 2 BUREAUX : À SAINT ANDRÉ & À L’ÉTANG-SALÉ UN LARGE CHOIX DE MONUMENTS, LA QUALITÉ EN PRIME. POSE SUR TOUTE L’ÎLE ENTRETIEN DES MONUMENTS À PARTIR DE À PARTIR DE PIERRE TOMBALE À PARTIR DE WWW.JPGRANIT.RE 690 € * 590 € * 890 € * À L’ÉCOUTE DE VOTRE BUDGET. * PRIX HORS POSE - PHOTOS NON CONTRACTUELLES
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