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Mini Transat : Mathis Bourgnon, le magicien

Chantiers : bilan d’une année riche en nouveautés


La Suisse regarde au large et elle a bien raison
Rolex Female World Sailor of the Year. Voilà un titre qui claque. Pour la première fois, une navigatrice du petit pays sans mer décroche la plus haute distinction mondiale de World Sailing. Cette pionnière, c’est Justine Mettraux. Acharnée, méthodique, d’une pugnacité rare, elle a pulvérisé le record féminin du Vendée Globe. Cet automne, elle a barré pour la dernière fois son vieil IMOCA TeamWork-Team SNEF lors de la Transat Café L’Or. Une cinquième position, la tête haute, au milieu de la meute des nouveaux foilers.
Justine n’est pas seulement une championne. C’est aussi une locomotive, une référence pour toute une nouvelle génération de marins suisses engagés dans la course au large.
Dans son sillage, il y a Mathis Bourgnon. Visage d’ange, sourire permanent, détermination de bulldozer et désormais vainqueur de la Mini Transat, trente ans après son père Yvan. Ils étaient sept Suisses au départ – trois en proto, quatre en série –, un record national qui dit beaucoup sur l’engouement pour cette classe. Avec quatre d’entre eux classés dans le top 10 (Bourgnon et Felix Oberle en proto, Joshua Schopfer et Alicia Pfyffer en série), la Suisse s’impose désormais parmi les nations qui comptent sur les lignes de départ.
Il ne s’agit là, espérons-le, que du début de l’histoire. Une nouvelle génération pousse déjà au portillon. Alan Roura, Simon Koster et ÉlodieJane Mettraux soutiennent cet élan. Le Swiss Offshore Racing participe à l’éclosion de ces nouvelles carrières.
La Suisse regarde au large et elle a bien raison.
Pierre-Antoine Preti Rédacteur en chef
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Sommaire




Gilles
Maurizio Secundo
Polynésie française Naviguer dans le jardin d’Éden
La Polynésie française, disséminée sur une surface aussi grande que l’Europe (sans la Russie), est constituée à plus de 90 % par l’océan et les lagons. Cette eau omniprésente fait de ce vaste continent aquatique le Graal du voyage océanique depuis la découverte de ces îles par les Européens. Une destination forte d’une culture de la mer millénaire devenue un paradis moderne pour la plaisance.

LE SHENANDOAH, GOÉLETTE À TROIS MÂTS ET COQUE EN ACIER, VOGUE AU LARGE DES ÎLES MARQUISES.
Texte ) Virginie Gillet
Photos ) Tim McKenna
La Polynésie française est une collectivité d’outre-mer (COM) rattachée à la France, qui recense environ 4’200 km2 de terres émergées, saupoudrées en 118 îles (parmi lesquelles 76 habitées), au beau milieu d’une aire marine de près de 5 millions de km2. Elle se déploie au cœur du Pacifique Sud, approximativement à la même distance de l’Australie (environ 6’500 km à l’ouest), du Chili et de la Californie, autour du Tropique du Capricorne. Son île principale, Tahiti, accueillant sa capitale, Papeete, est située à presque 16’000 km de Paris. Ce centre politique administre cinq archipels qui se distinguent par une identité forte et une culture propre tout autant que par la variété de leurs structures naturelles et de leurs paysages, illustrant les étapes de la vie des îles volcaniques, des îles hautes aux atolls.
Du nord au sud, on rencontre d’abord les mystiques îles Marquises, ultime refuge de Jacques Brel et de Paul Gauguin. Puis les Tuamotu, chapelet prolongé par les îles Gambier, qui s’égrènent sur près de 1’500 km du nord-ouest au sudest de Tahiti, et les îles Sous-le-Vent dont les lagons servent d’écrins à la « Perle du Pacifique »,
Bora Bora, à Taha’a, « l’île vanille », ou bien encore à Raiatea, l’île sacrée longtemps considérée comme le berceau de la culture polynésienne (des îles Sous-le-Vent qui constituent avec les îles du Vent dont les plus importantes sont Tahiti, Moorea et Tetiaroa, l’atoll de Marlon Brando, l’ensemble des îles de la Société). Et enfin, les îles Australes.
Une partie du triangle polynésien
La Polynésie française n’est qu’une partie somme toute « artificielle » d’un ensemble bien plus vaste, appelé triangle polynésien. Cette aire culturelle délimitée par un même socle identitaire regroupe notamment les îles Samoa, la Nouvelle-Zélande, Rapa Nui (l’île de Pâques) et Hawaï. Des destinations dont toutes les populations se considèrent comme cousines, connectées par une origine génétique, linguistique et culturelle commune, mais présentant aussi de grandes disparités rendant leurs cultures respectives très spécifiques et originales. On sait, en effet, que la dispersion des premiers Polynésiens, entreprise par vagues successives sur plusieurs siècles, s’accompagna d’une différenciation culturelle importante. Inscrite dans ce mouvement organique fondateur, la Polynésie française elle-même a développé des sociétés et cultures éminemment singulières dans ses archipels épars.
Une diversité et une richesse culturelle uniques
Pour comprendre ces disparités, il faut en outre se rappeler qu’avant l’arrivée des Européens, elle était tout sauf une entité homogène. Bien que des explorateurs de diverses nationalités y aient abordé depuis le

MOOREA, JADIS NOMMÉE AIMEHO (OU EIMEO), ÉMERGÉE DES EAUX IL Y A TROIS MILLIONS D’ANNÉES, A LA FORME D’UN TRIDENT AVEC SES DEUX BAIES SPLENDIDES : CELLE DE COOK, À GAUCHE DE L’IMAGE, ET CELLE D’OPUNOHU, À DROITE, AVEC LE VILLAGE DE PAOPAO.

LE SUPERYACHT SEA EAGLE II, UN TROIS-MÂTS DE 81 M DES CHANTIERS NAVALS NÉO-ZÉLANDAIS ROYAL HUISMAN LONGEANT LE LAGON DE BORA BORA.
xvi e siècle (Magellan découvrit fortuitement Puka Puka dans les Tuamotu, en 1521), Tahiti ne fut officiellement découverte par le Britannique
Samuel Wallis qu’en 1767, suivi par Bougainville en 1768 puis par Cook, l’année suivante. Après le contact, cette zone, abritant de nombreux clans et « royaumes » autochtones, fut en effet longtemps le théâtre de fortes rivalités entre les grands empires coloniaux européens. Ce ne fut qu’au terme de longues décennies de luttes d’influence entre ces colonisateurs successifs que l’entité géographique « Polynésie française » prit sa forme définitive. Rattaché à la France depuis 1880, l’ensemble de son actuel territoire ne fut intégré dans l’Empire colonial français qu’en 1901 en regroupant des terres aux cultures devenues uniques, qui en font toute la richesse encore aujourd’hui.
L’océan comme lien, l’histoire comme boussole
Son grand éloignement des capitales occidentales lui a aussi permis de préserver un patrimoine culturel bâti tout entier autour de l’océan. Car si les débats des spécialistes continuent à faire rage autour des théories expliquant les origines et la chronologie des grandes migrations du peuplement de ces îles, il est certain que ces contrées paradisiaques ont d’abord été peuplées par des populations de marins formidables. Embarqués à bord de pirogues à double coque, sans instruments modernes, seulement guidés sur l’immensité des flots par les étoiles, les oiseaux, les nuages et la houle, ces navigateurs audacieux ont tissé, sur des millions de km2, un incroyable réseau de petites communautés humaines, reliées en continuum, qui fascinent encore aujourd’hui les passionnés d’aventure et d’horizons lointains. Un précieux héritage que les Polynésiens modernes ont su garder intact tout en s’appropriant les infrastructures et technologies modernes pour continuer comme jamais à dialoguer avec l’océan. Ce terreau sans équivalent offre ainsi, de nos jours, à tous les passionnés de voile un terrain de jeu à nul autre pareil, brodé d’une mosaïque de lagons turquoise, de hautes montagnes à la végétation luxuriante et de passes navigables.
Une faune marine exceptionnelle



Parmi les trésors naturels qui font de la Polynésie le paradis de la voile, les animaux marins ne sont, enfin, pas les moindres puisque les eaux polynésiennes accueillent notamment près de vingt-trois espèces de cétacés, dauphins, baleines, orques et marsouins. On peut y rencontrer la baleine à bec, la baleine de Minke et même l’extraordinaire baleine bleue, l’impératrice des océans. Mais c’est la baleine à bosse qui s’y est taillé la part du lion dans le cœur des touristes et des habitants, du fait de comportements qui la rendent facilement visible et observable à proximité des côtes, chaque année entre juin et novembre ; période durant laquelle elle vient se reproduire dans les eaux chaudes polynésiennes.
PLAGE D’UN MOTU DÉSERT DE RIKITEA DANS L’ARCHIPEL DES GAMBIER.
LE VOILIER BLISS SORT DE L’ENCEINTE PROTECTRICE DE LA BAIE DE OPUNOHU À MOOREA.
UN TIKI GARDIEN DU MARAE SACRÉ D’ATIHEU À NUKU HIVA, ÎLES MARQUISES.

Conditions de navigation et îles de rêve
Naviguer en Polynésie française, c’est choisir l’une des plus belles façons de découvrir ce territoire vibrant au cœur du Pacifique Sud, loin des foules et des itinéraires classiques. Et ce, d’autant plus qu’elle offre aussi une navigation particulièrement agréable grâce à son climat tropical tempéré. Les alizés de sud-est soufflent de mai à octobre, durant la saison sèche, période

idéale pour une croisière sereine. La saison des pluies (novembre à avril) impose davantage de prudence, avec un risque cyclonique ponctuel même s’il est modéré. Les navigateurs privilégient souvent l’archipel de la Société, qui regroupe Tahiti, Moorea, Raiatea, Huahine, Taha’a, et bien sûr, Bora Bora. Ces îles sont proches les unes des autres (moins de 50 milles nautiques), ce qui permet une navigation en toute sécurité, à vue ou entre lagons selon le niveau d’expérience. Ces derniers permettent en outre de naviguer à l’abri de la houle, avec de nombreuses possibilités de mouillage. Que vous soyez plaisancier débutant ou navigateur plus expérimenté, l’archipel de la Société déploie un espace aussi enchanteur que praticable, où chaque île devient une escale inoubliable. Le must étant peut-être Tupai, un atoll inhabité en forme de cœur, rattaché à la commune de Bora Bora et considéré comme le plus romantique du monde, mais nécessitant une dérogation spéciale pour y accéder. Les marinas et yacht clubs principaux se situent à Tahiti, Moorea, Bora Bora et Raiatea, mais de nombreux mouillages forains et quelques
CES DEUX MASSIFS SONT SÉPARÉS PAR UN BRAS DE MER FORMANT LA BAIE DE MAROE, À L’EST, COMMUNIQUANT AVEC CELLE DE BOURAYNE À L’OUEST.
infrastructures portuaires existent ailleurs, notamment sur Huahine ou Taha’a. Considérée comme la « capitale nautique » de la Polynésie française, Raiatea, qui dispose aussi d’un aéroport domestique bien connecté, est le point de départ idéal pour une croisière dans les îles Sous-leVent. L’île dispose d’ailleurs de la plus grande concentration de services nautiques : chantiers navals, voileries, services d’avitaillement, stations de fuel et plusieurs bases de location de voiliers. Sa marina Apooiti, située à proximité de Uturoa, est bien équipée et sécurisée. Et le mouillage bien abrité devant le marae Taputapuātea, centre spirituel du Territoire, est particulièrement recommandé pour une halte qui ressource les âmes.
Les joyaux de l’archipel de la Société
Autre valeur sûre facilement accessible à proximité, Bora Bora, le joyau mythique surplombé par le mont Otemanu. Plusieurs mouillages y sont possibles : devant Vaitape (le village principal), près du motu Toopua ou encore sur la côte est, face aux luxueux bungalows sur pilotis. Des précautions sont toutefois à prendre car la navigation à l’intérieur de son lagon nécessite une vigilance et une bonne cartographie du fait de récifs coralliens nombreux et de passes étroites. Le GPS est utile, mais les cartes papier demeurent essentielles. Il est aussi important de noter que certaines zones sont privées ou protégées. Comme ailleurs, respecter les interdictions d’accès est crucial pour préserver le fragile écosystème lagunaire. Huahine, Taha’a et les autres, moins fréquentées, sont des trésors plus discrets, mais aux multiples attraits qui plairont tout particulièrement aux navigateurs en quête d’authenticité. Huahine offre des mouillages somptueux comme celui de Fare tandis que Taha’a, l’île jumelle qui partage son lagon avec Raiatea, déploie plusieurs mouillages au calme permettant d’accoster près de plantations de vanille ou de fermes perlières. Enfin, n’oublions pas, à seulement 17 milles de Tahiti, Moorea, l’île sœur, qui offre un havre de nature sauvage et accueillante. Moins développée que l’île capitale, elle reste l’une des préférées des plaisanciers pour ses mouillages spectaculaires. Ses deux grandes baies, Cook et Opunohu, promettent des abris sûrs, même en cas de vent fort. La seconde est particulièrement paisible et pittoresque, entourée de sommets escarpés et d’une végétation foisonnante.
Pas de limite à l’exploration
Naviguer en Polynésie française, dans les îles de la Société ou au cœur des autres archipels, desservis par une vingtaine de goélettes et de
nombreux bateaux de croisière, c’est surtout vivre une aventure sensorielle et profondément spirituelle. Chaque île a son rythme, ses traditions, ses paysages uniques façonnés par les Dieux. Mais partout souffle le même esprit : celui de l’accueil, du respect de l’océan et d’une mémoire ancestrale vivante, prête à entrer en résonance avec qui voudra lui prêter l’oreille…



PIROGUE HOLOPUNI, IDÉALE POUR UN MOMENT DE DÉTENTE SUR LE LAGON DE BORA BORA.
LES BALEINES À BOSSE SONT NOMBREUSES À VISITER LES EAUX DE POLYNÉSIE DE JUILLET À NOVEMBRE, SAISON OÙ ELLES METTENT BAS.
FONDS POISSONNEUX DE TAHA’A : LA FAUNE ET LA FLORE AQUATIQUES SONT LARGEMENT PRÉSERVÉES DANS LES ARCHIPELS POLYNÉSIENS.

TUBUAI, CONNUE POUR SA FORME DE CŒUR EN FAIT UNE DESTINATION PRISÉE
PAR LA MER OU PAR HÉLICOPTÈRE CAR ELLE NE DISPOSE PAS DE PASSE.
Infos pratiques
Quand y aller ?
La saison sèche (et plus fraîche) s’étend de mai à octobre. La saison humide (et plus chaude) concerne le reste de l’année avec un risque ponctuel mais modéré de cyclones.
Comment y aller ?
À moins que vous ne rejoigniez la Polynésie française par bateau, l’arrivée « classique » se fait par avion à l’aéroport international de Tahiti-Faa’a, desservi par plusieurs compagnies aériennes internationales parmi lesquelles Air France, Air Tahiti Nui et French Bee, qui assurent des dessertes plusieurs fois par semaine au départ de Paris ou des États-Unis.
Voile
Les marées sont faibles en Polynésie française, mais les courants en revanche peuvent être puissants, surtout lorsqu’ils circulent dans les passes. Gare aussi aux fureurs des récifs les jours de forte houle. Les passes existantes sont généralement bien balisées et les approches, même si elles exigent de la vigilance, sont accessibles avec des cartes actualisées et un GPS fiable.
Le Heiva, principal événement du calendrier culturel polynésien
Ce concours de danses et de chants traditionnels, créé en 1881 et l’un des plus anciens du monde, constitue le point d’orgue du calendrier culturel polynésien. Organisé en juillet,

LA PASSE SUD DE FAKARAVA, INSCRITE AU PATRIMOINE MONDIAL DE L’UNESCO, EST L’UNE DES DESTINATIONS DE PLONGÉE LES PLUS PRISÉES AU MONDE.
il donne lieu à de nombreux autres événements annexes (concours de sports traditionnels, régates de pirogues à voile, manifestations artisanales, etc.) chaque année de fin juin à mi-août.
Préparer sa navigation en Polynésie
• Formalités : l’entrée maritime peut se faire à Papeete (Tahiti), Raiatea ou Bora Bora. Il est obligatoire de se présenter à la gendarmerie maritime et aux douanes dès son arrivée.
• Cartographie : le GPS est fiable mais ne remplace pas la vigilance. Les passes sont généralement bien balisées. Le catalogue du Shom (Groupement océanographique du Pacifique) comporte 81 cartes sur la zone Polynésie française. Ses données sont consultables sur le portail : data.shom.fr. « Moana, guide de la mer », pour Tahiti et ses îles, support destiné aux professionnels de la mer comme aux amateurs de loisirs nautiques, est également édité et actualisé chaque année depuis 1996 par les éditions Créaprint. Disponibles en version papier, les anciennes éditions le sont aussi en version numérique jusqu’à l’édition 2023-24 sur creaprint.pf
• Approvisionnement : le ravitaillement est aisé à Tahiti, Raiatea, Moorea et Bora Bora. Pour les îles plus petites, mieux vaut prévoir provisions et pièces détachées.
• Environnement : il est crucial de respecter les récifs, d’utiliser des corps-morts lorsqu’ils sont disponibles et de limiter les rejets. De nombreuses zones sont classées pour leur biodiversité.
• Internet et communication : les cartes SIM locales de Vini ou Vodafone permettent une couverture correcte, surtout autour des grandes îles.
• Sécurité : en cas d’urgence, utiliser la radio VHF, canal 16, pour être directement mis en relation avec le JRCC, qui coordonne la recherche et le sauvetage en mer, ou les autres bateaux à proximité.
Pour organiser un voyage et/ou une navigation sur-mesure
• voile-evasion.ch
• simone-evasion.ch
• sunsail.com
• dreamyachtcharter.com

COMME CHAQUE ANNÉE, LES SURPRISE REPRÉSENTENT UN CINQUIÈME DU BOL D’OR DU LÉMAN, SOIT UNE CENTAINE D’UNITÉS. DESTRIER LACUSTRE PAR EXCELLENCE – DES RÉGATES POPULAIRES AUX CHAMPIONNATS NATIONAUX LES PLUS COMBATIFS –, LE COURSE-CROISIÈRE
PRÉFÉRÉ DES SUISSES CÉLÈBRERA SON DEMI-SIÈCLE EN 2026.
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Impressum
Édition
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Photo de couverture
Manon Le Guen
Magazine officiel de la Fédération Suisse de Voile, Skippers voile & océan est disponible en kiosque et sur abonnement, en français ou en allemand. Éditeur : brice.lechevalier@skippers.ch
Rédacteur en chef : pa.preti@skippers.ch
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Administration et publicité
Skippers – voile & océan
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Rédaction par ordre d’apparition
Pierre-Antoine Preti, Virginie Gillet, Elisabeth Thorens-Gaud, Brice Lechevalier, François Trégouët, Nicole Gris, Suzanne De Freitas, Grégoire Surdez, Vincent Gillioz, Servane Dorléans, Jean-Guy Python, Walter Rudin, Thierry Verhulst, Bruno Troublé, Julien Beauchot.
Photographes par ordre d’apparition
Manon Le Guen, Jean-Guy Python, Tim McKenna, Gilles Martin-Raget, Kacper et Gwidon Libera, Loris von Siebenthal, Brice Lechevalier, Sailing Energy, Maurizio Secundo, ARPT Centro de Portugal, Bernard Thorens, Turismo de Lisboa, Conseil Régional du Tourisme Tanger Tétouan Al Hoceima, Nick Rickert, Jérôme Kelagopian, Matt Barnard, Matt Briney, François Trégouët, Yann Riou, Jean-Marie Liot, Julien Gazeau, Maria Muina, Vincent Olivaud, Arnaud Pilpré, Jean-Louis Carli, Vincent Curutchet, Swiss Sailing, Thierry Verhulst, GKA World Tour, Dominik Frey, Ricardo Pinto, Martin Messmer, Don McIntyre, Ian Roman, Guillaume Fischer, Richard Mardens, Guillaume Le Corre, Julien Champolion, Walter Rudin, Jürg von Allmen, Sylvain Richoz, Pascale Maurissen, Sandro Isenegger, Guido Cantini, Nico Martinez, MitchFOTO, Rupert Peace, Ivan Sarfatti.
Graphisme : Mélanie et Nicolas Zentner, www.enzed.ch
Traduction allemande : Sabine Dröschel, trad@vtc.ch
Relecture française : Coline Rouge, colinerouge.com
Photolithographie : Bombie, bombie.ch
Impression : Imprimerie Chirat SA
Parutions
Avril, juillet, septembre, décembre
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Loris von Siebenthal



