Récolteur avril 2023

RécolteurLe

S'unir pour s'aider!

Bulletin d'information du Groupe multiconseil agricole Saguenay-Lac-Saint-Jean

Programme PSC 2023-2027 : suite et changements à venir

Laissez-vous de l’argent sur la table sans le savoir?

Travailler mieux, ensemble!

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MOTDUDIRECTEURGÉNÉRAL Anniversaires,

MOTDUCA Présentation - Jade Girard - Membre du CA

ERRATUM Titre - Émy McRae

ADMINISTRATION Programme PSC 2023 - 2027

MÉCHOUI!!

GESTION Dépôt mobile : laissez-vous de l'argent sur la table sans le savoir?

AGRO Retour sur la Journée Grandes cultures et agroenvironnement

RH Travailler mieux, ensemble!

CHRONIQUEBOEUF Décrocher... c'est mieux que réparer!

STATISTIQUES

PORTRAITD'ENTREPRISE Jardins Mistouk

CONSEILD'ADMINISTRATION

L'équipe du Récolteur

MERCIànos MERCIànos généreuxpartenaires!! généreuxpartenaires!!

Mot du directeur général

Denis Larouche

Directeur général et agronome

Un peu de tout... Anniversaires, départ et planification!

Anniversaires professionnels

Lors de l’AGA de VIA, notre organisation provinciale, les anniversaires professionnels de sept membres de notre équipe ont été soulignés. Voici nos fêtés :

Marc Coulombe, 5 ans à titre de directeur adjoint, contrôleur financier et technicien en gestion. Marc est reconnu pour sa rigueur, son engagement et une grande détermination à vouloir améliorer l’administration de notre organisation. Ayant travaillé pour le milieu économique de la MRC Domaine du Roy, Marc est un bel atout lorsque le GMA doit être représenté auprès des divers acteurs du milieu politique de la région. On lui doit l’implantation d’ABAK qui permet de compiler et de gérer le temps du personnel ainsi que du logiciel Avantage pour la comptabilité du groupe. De plus, Marc est très dynamique dans les communications du GMA tels notre page Facebook et le journal le Récolteur.

Anne-Catherine Guay, 5 ans à titre de technicienne au volet agroenvironnement. Anne-Catherine est devenue, au fil des ans, un pilier important auprès des membres et de ses collègues. Grande capacité d’adaptation, elle aime le travail bien fait et cela avec rigueur. Même avec un horaire chargé, elle réussit toujours à dépanner une collègue au besoin. De plus, elle trouve le temps de s’impliquer dans Nordbio pour contribuer à faire connaître les produits régionaux.

Sébastien Girard, 10 ans au GMA, d’abord comme technicien et maintenant comme agronome en agroenvironnement. Il se passionne pour l’agriculture biologique et il est passé de la parole aux actes en devenant lui aussi producteur agricole en grandes cultures bio à Chambord. Sébastien aurait probablement besoin de deux vies, car son horaire est généralement plus chargé que le temps dont il dispose. Donc, il passe souvent comme un coup de vent, mais, lorsqu’il s’arrête pour parler, il prendra tout le temps qu’il faut pour répondre à vos besoins.

Régis Tremblay, 15 ans comme secrétaire de direction et technicien en gestion. Ce que vous ne savez peut-être pas, c’est que Régis occupe le poste de secrétaire au CA du groupe depuis 1985! Régis s’est impliqué activement auprès de plusieurs organisations provinciales. Président des GCAQ et aussi du CRAAQ, membre du CA de Gestion Agricole Canada et enfin, récipiendaire du prix Rivet remis à un agriculteur ayant contribué à l’avancement de la gestion agricole au Québec. Régis a le GMA tatoué sur le cœur et son plus grand défi sera de prendre sa retraite! Je ne serais pas surpris qu’il accepte quelques mandats pour demeurer proche de nous…

François Durand, 15 ans à titre d’agronome et d’ingénieur au volet génie. Sans lui, probablement que le volet génie n’existerait pas! Il a été la bougie d’allumage du développement de ce service au GMA. Qui aurait dit, il y a 15 ans, que l’équipe du génie compterait six membres dévoués à ce service! Passionné de son métier, il a réussi à développer un service de proximité répondant aux besoins croissants en gestion de l’eau et en travail du sol pour optimiser les rendements tout en respectant les lois et règlements. Curieux de nature, il aime réfléchir à de nouveaux modèles et les adapter au besoin. François possède aussi une érablière à Stoneham avec son père et sa famille.

Christine Gagnon, 20 ans à titre d’agronome, d’abord en gestion, mais pour la majorité de sa carrière, au volet agroenvironnement, Christine est rigoureuse et efficace au travail. Elle s’intéresse particulièrement aux plantes fourragères. Elle est aussi une adepte du vélo de montagne. D’ailleurs, avec Marc, son conjoint, ils parcourent plusieurs kilomètres par année. Par contre, l’histoire ne dit pas si Marc est en mesure de la suivre! Christine est très appréciée de ses collègues, car elle est une référence dans son domaine. Enfin, Christine se fait régulièrement l’avocate du diable sur certaines dépenses au GMA en défendant vos intérêts financiers afin que nos coûts demeurent raisonnables. On reconnait bien la gestionnaire en elle…

Denis Larouche, 35 ans comme agronome en gestion et, depuis 2015, comme directeur général. C’est bizarre d’écrire sur soi-même! Je voulais seulement témoigner du bel hommage que l’on m’a rendu lors du banquet de VIA en mars dernier. Mille mercis à ma conjointe Anne qui a orchestré les témoignages de membres, de collègues et de mes enfants. Je suis très chanceux d’avoir autant de reconnaissance depuis le début de ma carrière agronomique! Comme Anne me le rappelle occasionnellement, je ne prendrai probablement jamais ma retraite définitivement. Toutefois, un jour, comme toute personne, je ralentirai et me retirerai du service actif en agriculture. Cependant, je serai toujours disponible au besoin pour donner mon avis et contribuer, à ma façon, à l’avenir du GMA. Je ne veux surtout pas devenir un vieux Ch****! ��. Mais d’ici ma retraite, j’ai encore plein d’énergie et de belles idées à partager avec une équipe extraordinaire!

Départ de Marie-Ève Potvin, agronome en agroenvironnement

Ce printemps aurait dû être marqué par le retour du congé de maternité de Marie-Ève. Par contre, des difficultés à trouver une place en garderie ont forcé celle-ci à repousser son retour au travail et l’ont finalement menée à prendre un chemin différent. Malheureusement, le GMA ne peut maintenir son lien d’emploi et, à la suite de discussions, il a été convenu de mettre sur pause son emploi. Pour le GMA, Marie-Ève a été une collègue dévouée, à l’écoute de vos besoins et elle a toujours été responsable dans les mandats qu’ils lui ont été confiés. Je lui souhaite, bien sûr, de trouver rapidement une place en garderie et de trouver un emploi où elle pourra s’épanouir pleinement. Le moment venu, elle pourra faire les démarches nécessaires pour un retour à l’emploi ou réappliquer sur un poste au GMA.

Absente depuis novembre 2021, la clientèle de Marie-Ève est déjà supportée par un autre membre de l’équipe et rien ne changera à ce niveau pour la prochaine saison. Notre équipe en agroenvironnement se positionnera cet automne sur la nécessité d’embaucher une nouvelle ressource agronomique pour le secteur du Haut-du-Lac et pour soutenir Christine. Nous vous tiendrons informés de nos orientations!

Planification stratégique du GMA

Les administrateurs du GMA ont décidé d’entreprendre une planification stratégique afin de réviser notre mission et notre vision, mais surtout pour identifier quelques objectifs à atteindre d’ici 5 ans. Pour ce faire, nous avons retenu les services de M. Gilbert Lavoie, agronome de la firme Forest Lavoie Conseil. Déjà plusieurs consultations ont eu lieu auprès des administrateurs, du personnel et des membres via un sondage envoyé par courriel. D’ailleurs, vous êtes 105 membres à avoir pris le temps d’y répondre! Wow! Même notre consultant était drôlement étonné du nombre de réponses. C’est cela qui fait la différence au GMA : nos membres ont à cœur le groupe ainsi que sa pérennité! Les consultations se poursuivent et l’objectif est de terminer la réflexion cet automne pour une présentation à l’AGA de décembre.

ànos MERCIànos généreuxpartenaires!! généreuxpartenaires!!

Jade Girard Membre du CA et productrice

Mot du CA Mot du CA

Mon nom est Jade Girard, de la Ferme Éolienne, et je suis membre du CA depuis janvier 2023. Bien entendu, je travaille sur la ferme, mais je suis également conseillère en production laitière chez Lactanet. Je possède aussi un centre équestre avec mon père et mon conjoint.

Malgré mon emploi du temps très chargé, j’ai accepté de faire partie du CA du GMA, car je crois qu’il est important de s’impliquer et que la relève se doit de se mobiliser en ayant un pied dans le conseil d’administration. Nous commençons tout juste la planification stratégique du GMA, c’est donc le moment idéal pour apprendre et contribuer à redéfinir les objectifs.

De plus, le conseil étant composé de membres à l’écoute et très compréhensifs, c’est plus facile pour quelqu’un qui commence.

Pour moi, faire partie du CA me permet d’agrandir mon réseau de contacts et ainsi de faire avancer le GMA.

Au plaisir, Jade

TITRE - ÉMY McRAE

Pour tous ceux et celles qui ont consulté et conservé la première édition du Récolteur envoyée en février dernier, nous tenons à vous informer qu'une erreur s'y était glissée :

L’équipe du Récolteur a présenté Émy McRea comme agronomealorsquecelle-ciest finissante en agronomie.

Nousavonsrapidementcorrigélasituation.

Toutesnosexcuses.

L'équipe du Récolteur

Programme PSC 2023-2027 : suite et changements à venir

Cette année, l’équipe administrative a dû combiner la fermeture d’année du réseau Agriconseil régulière avec la fin du Programme services-conseils 2018-2023. Dans l’ensemble, l’équipe a complété les nombreuses étapes nécessaires à la fermeture des contrats et finalisé l’admissibilité aux subventions de ceux-ci dans les délais prévus. Notre nouveau système de gestion des contrats et de la facturation a démontré son efficacité et nous a permis d’effectuer la tâche plus facilement. Nous avons toutefois eu quelques embuches pour lesquelles nous croyons important de faire un rappel.

La signature ConsignO : Pour la majorité d’entre vous, cette étape a été réalisée avec succès! Cependant, sachez que les signatures sont obligatoires pour l’obtention des aides financières au réseau. Ainsi, tous délais causés par l’absence de votre signature engendrent un retard dans le dépôt des montants au GMA et causent par le fait même une surcharge administrative.

La demande de signature (ConsignO) n’est pas un rappel de paiement : Vous ne recevrez jamais de rappel de paiement via cette plateforme. Tous les envois reçus par l’outil sont uniquement pour signature.

Facture finale VS facture partielle : L’envoi d'une facture à signer, antérieure à trois mois a semé une certaine confusion pour quelques-uns d’entre vous. Sachez que le réseau nous permet de présenter, en cours d’année, une facture partielle sans signature de votre part. Toutefois, la facture finale se doit d’être confirmée et signée. Il peut arriver parfois que votre facture partielle devienne une facture finale si vous n’avez réutilisé aucun service depuis l’émission de cette dernière. C’est pour cette raison que vous avez peut-être reçu une demande de signature sur une vieille facture.

Julianne Lavoie Adjointe administrative

Sylvie Larouche Adjointe administrative

Sabrina Villeneuve Adjointe administrative

Actuellement, nous sommes dans l’attente de la nouvelle édition du programme PSC 2023-2027 qui est en renouvellement. Suivant son annonce officielle, nous allons être informées des nouvelles modalités et des changements et nous recevrons la nouvelle fiche d’adhésion. Celle-ci devra être complétée, signée de votre part et déposée au réseau. Ainsi, ne vous surprenez pas lors de la réception de ce document et de la demande de signature.

À ce moment, il sera important de vous assurer que vos informations sont à jour et de nous aviser de tout changement :

Personne-ressource à la ferme; Courriel; Adresse, téléphone; Changement d’actionnaire, etc.

Nous espérons que ces quelques éclaircissements vous seront utiles et vous permettront ainsi de nous aider dans les tâches administratives imposées par les règles du programme.

Merci de votre précieuse collaboration,

L’équipe administrative

Julianne

Sylvie

Le samedi 5 août se tiendra le 27e méchoui du GMA

Daniel, aussi connu pour être le président des Producteurs de lait du Québec, nous accueillera sur sa ferme laitière accompagné de son bras droit, et neveu, Simon Riverin. Daniel exploite un troupeau laitier de 200 vaches Holstein, possède deux robots de traite et cultive plus de 1000 acres en cultures. La ferme a entièrement été rénovée il y a moins de cinq ans. Soyez des nôtres lors de la

En plus de votre visite, des jeux gonflables, une épluchette de blé d’Inde, un apéro et le traditionnel méchoui vous attendent! Vous ne voulez pas manquer ça!! ��

Vous pouvez dès maintenant contacter Julianne Lavoie au 418-547-9191, poste 264 pour réserver votre place et profiter de notre activité annuelle pour venir échanger entre membres et partenaires.

Surveillez nos prochaines publications pour obtenir plus de détails.

Au plaisir de vous compter parmi nous lors de cette journée!

Votre équipe GMA

MERCI

ànos MERCIànos généreuxpartenaires!! généreuxpartenaires!!

GESTION

Marc Coulombe Contrôleur financier

Dépôt mobile : Laissez-vous de l’argent sur la table sans le savoir?

Nous le savons tous, les technologies évoluent à une vitesse fulgurante et nous peinons parfois à les suivre. La pandémie nous a fait découvrir les outils de visioconférences et le travail à distance, les robots font la traite des vaches et les drones survolent les champs. Le monde bancaire ne fait pas exception et les relevés électroniques et les dépôts mobiles à partir de votre cellulaire sont maintenant monnaie courante pour toutes les institutions financières et c’est de ce sujet dont je veux vous parler.

La période des fermetures au volet gestion en est souvent une de découvertes : erreurs de classement de certaines dépenses, solde de prêt qui ne balance pas, dépenses non comptabilisées, etc. Cependant, cette année nous avons eu des surprises de taille!

Nous avons découvert des montants déposés qui ne l’étaient pas! Et on ne parle pas ici de petits montants, mais bien de dizaines de milliers de dollars! Comment est-ce possible? Et bien, sachez que lorsque vous utilisez le service de dépôt mobile via la prise de photo avec votre téléphone cellulaire, même si le dépôt apparaît immédiatement sur votre relevé, celui-ci peut «disparaître» dans les jours suivants. Comment, et surtout, pourquoi? Premièrement, il faut savoir que les institutions vérifient les dépôts, mais pas en temps réel. Donc, si le chèque que vous avez déposé n’est pas valide pour une raison ou une autre (date erronée, chèque non signé ou encore chèque à deux bénéficiaires), l’institution «annulera» tout simplement le dépôt. Cependant, selon les vérifications que nous avons faites, vous ne recevrez aucun avis spécifique à cet effet. Pas d’appel, pas de texto ni de courriel. Donc, la seule façon pour vous de le voir, c'est en regardant sur votre relevé mensuel. Vous y verrez alors une opération inverse à votre dépôt avec une mention du genre «correction de dépôt». Vous remarquerez aussi que sur vos relevés, il y a habituellement un message du genre : «Veuillez vérifier ce relevé et signaler toute erreur à votre institution». C’est donc vous qui êtes responsable de valider que toutes vos transactions apparaissent sur votre relevé et que les montants sont exacts et bien déposés dans votre compte.

«En passant en fin de semaine, j’ai fait des dépôts mobiles pour environs 100000 $, il y avait la vente de grain pour 40000 $ et le chèque d’assurances pour le tracteur de 60000 $.»

La personne pourra alors plus facilement surveiller que tout s’est bien passé avec les dépôts.

Martine Bergeron Agronome

Retour sur la Journée Grandes cultures et agroenvironnement 16 mars , Saint-Bruno

Quel plaisir de se retrouver en présentiel à Saint-Bruno, une salle pleine de gens heureux de se voir, enfin,aprèstroisannéesdepandémie!

Les producteurs de grains de la région, le MAPAQ et l’UPA ont concocté cette journée d’information quiadébutéavecunbonmotduprésident,M.PierreMurray.

Pour débuter, M. Éric Girard agr, conseiller et coordonnateur de l’UPA a présenté les trois projets du plan d’agriculture durable (PAD) de l’UPA, menés en collaboration avec la Fédération de la Mauricie et la Fédération de Lanaudière. Un premier projet portait sur la réduction de l’azote, un second sur la réduction des matières actives des pesticides et le troisième, sur la diminution des pertes de phosphore par l’utilisation d’un logiciel GÉODEP. Ce dernier a été développé par l’IRDA et utilise le bassinversantensimulantdifférentesrotationsafindelimiterlespertesverslescoursd’eau.

J’ai ensuite enchainé avec la présentation des résultats du projet sur la sensibilisation à la compaction, d'une durée de quatre ans et piloté par le GMA. Ce projet utilisait deux techniques, soit le pénétromètre et le test d’infiltrométrie. Il a été rendu possible grâce à la collaboration de 31 fermes de la région (47 sites). Quatre pédologies étaient étudiées : l’argile Normandin, l’argile Héberville, le loam Taillon et le loam Alma. Dans l’étude, nous avons aussi considéré les pratiques agricoles qui étaient liées au problème de compaction en travaillant sur un historique de cinq ans pour le champ concerné.Pourplusd’informations,voirlafichesynthèse.

Mme Geneviève Telmosse biol. B.sc., chef d’études en gestion des cultures, Agriculture Agroalimentaire Canada (AAC) a poursuivi avec la présentation des projets en cours à Normandin : un projet sur les fourrages d’urgence avec céréales d’automne et légumineuses (2022-2027), le contrôledesennemisdeculture(fusariosedel’épidublé,pourrituresclérotiquedanslecanola).

Il y aura des tests de variétés et de lignées dans le blé de printemps, dans les variétés hâtives de soya et de l’amélioration génétique dans l’orge et l’avoine. Une superficie de 12,1 ha en précertification biologique est rendue disponible pour initier des projets en régie biologique. Une porte ouverte sera organisée cette année pour vous familiariser avec les différents projets d’AAC de Normandin.Àsurveiller!

M. Étienne Lafrance, agent d’information sur les marchés Producteurs de grains du Québec (PGQ), nous a entretenus sur le contexte géopolitique qui impacte fortement le marché des grains, donc vos revenus.

Mme Hélène Brassard, agr. du MAPAQ régional, a présenté les actions régionales du PAD. Le MAPAQ a déployé plusieurs soutiens financiers pour vous aider dans vos innovations. Il y a les projets de cohorte, les projets d’approche régionale PAD, les essais exploratoires, etc. Pour avoir plus de détails, contactez Mme Brassard (418) 662-6457, poste 2860; helene.brassard@mapaq.gouv.qc.ca.

Mme Roselyne Gobeil agr., directrice de territoire Semican, nous a entretenus sur les différentes plantes qui peuvent être mises en intercalaire, en engrais verts ou en cultures de couverture. Elle a choisi des plantes adaptées à notre région et a présenté différentes techniques de semis. De plus, elle a animé la dernière partie de la journée, et non la moindre : le panel de nos producteurs sur les cultures de couverture. Étaient présents à la table : M. William Van Tassel, grandes cultures (Hébertville), M. Christian Taillon, laitier et grandes cultures biologiques (Saint-Prime) et M. Alexandre Bolduc, pommes de terre (Péribonka) et technicien en agroenvironnement au GMA. Ils ont partagé avec générosité leurs expériences avec les cultures de couverture, autant les bons coups que les mauvais coups, ainsi que les raisons pour lesquelles ils ont adopté cette régie. Ils ontprodiguédebonsconseilspourvousaideràréussirvotreprojet.

Je crois que ce panel a vraiment donné le goût aux participants de tenter des essais, car deux témoignagesm’ontétéadressésenfindejournée:

«Jesuisvraimentcontentdemajournée!»

«J’aireprislegoûtdefairedesessaissurmaferme!»

Quelbonheurd’entendrecelaetjevousdis:missionaccomplie!

Un grand merci au comité organisateur du PGQ de la région, à Mme Alysan Marquis de l’UPA, à MmeHélèneBrassardduMAPAQetàtouslesconférenciersquiontdonnéàcettejournéeunélan d’enthousiasmepourallerdel’avanten2023!

Martine

Naëla Laberge-Grégoire Candidate à la profession d'ingénieur

Travailler mieux, ensemble!

CongrèsVIAChampsLibres

Les 16 et 17 mars derniers avait lieu le Congrès VIA Champs Libres, à Bromont. J’y étais, pour la toute première fois en… un an de carrière, accompagnée de sept autres de mes collègues du GMA ainsi que de notre présidente, Justine Boivin Côté, et Guillaume Barrette, l'un de nos administrateurs. Unebellebrochetted’homologues!

Lors du congrès, les conférences portaient, entre autres, sur la collaboration interprofessionnelle, sur celle entre producteurs – conseillers, sur l’effet de la pandémie et de la crise climatique sur nos habitudes de consommation, sur le rôle du contrôle de la nappe sur la réduction des polluants dans les cours d’eau, sur l’expérimentation d’une agriculture à bas carbone et, notamment sur comment travailler plus efficacement sans avoir à travailler davantage. C’est donc avec cet énoncé que JeanFrançois Bertholet a débuté sa conférence : Pourquoi travailler plus, quand on peut travailler mieux?

Jean-François Bertholet, spécialiste du monde du travail et en développement du leadership, est aussi enseignant universitaire à HEC Montréal et auteur. Tous ses ouvrages ont le même objectif : prouver au monde du travail que le bien-être des employés est un atout pour le succès d’une entreprise. Selon lui, les ingrédients à cultiver pour être heureux au travail et ainsi mieux travailler, sont les 3 P. Certains diront, pain – pâte – patate? Eh non, ce sont le Plaisir, la Passion et le Purpose*

Plaisir

En tant qu’employé ou gestionnaire de ferme, vous arrive-t-il parfois de décrocher un peu pendant votre quart de travail? De vous raconter des anecdotes entre collègues? De rire entre employés et patron? Pour vrai, je vous le souhaite à tous! Toujours être sérieux au travail peut apporter son lot de stress et peut diminuer votre performance. Prenez le temps, et surtout, donnez-vous le droit en équipe, à des petits moments cocasses, que ce soit de se raconter son weekend, de se demander comment ça va réellement ou de lâcher son fou de temps en temps. Ça n’a jamais fait de mal à personnederireunpeu!Qu’ilssoientplanifiésounon,cesmomentsdeplaisirvouspermettrontparla suited’êtreplusprèsdevotreéquipeetd’apprécierdavantagevotretravailquotidiennement.

Passion

Passionné de golf? Vous devez sûrement être super bon! Passionné d’histoire? Vous devez probablement maitriser le sujet parfaitement! Passionné de plantes intérieures? Vous devez assurément en avoir une cinquantaine à la maison! Tout ça pour dire que nos passions ne font que refléternosforces.

*Terme anglais pour But

Ainsi, si vous voulez une équipe qui est compétente, vous devez avoir une équipe passionnée! Mettez l’emphase sur vos forces et arrêtez de vous acharner à devoir améliorer vos faiblesses. Combien d’entre vous êtes capable de me nommer leurs trois plus grandes forces de caractère? Difficile, n’est-ce pas? Faites comme moi et répondez à ce court sondage qui vous permettra de faire ressortir vos forces parmicellesquisontuniverselles.

Au sein d’une équipe, votre faiblesse peut souvent être la force d’un de vos collègues, laissez-lui la chance de l’exploiter et concentrez-vous à pousser vos forces au maximum, parce qu’au fond, pourquoi travaillerplus,quandonpeuttravaillermieux?

Purpose

Quelle est la raison pour laquelle vous continuez à vous rendre au travail tous les matins? Pour faire de l’argent, payer les termes pis avoir de la nourriture sur la table? Évidemment! Comme tout le monde. Mais, ce que je veux vraiment savoir, c’est la raison fondamentale qui vous pousse à faire ce que vous faites. Pourquoi êtes-vous agriculteur? Agronome? Technicien? Ingénieur? Toutes les raisons sont bonnes, tant qu’elles vous permettent d’aller de l’avant, de vous dépasser et de faire en sorte que ce que vous faites quotidiennement compte réellement pour vous. Évoluer dans un milieu de travail qui fait du sens pour vous, qui vous apporte de la satisfaction et qui permet de vous réaliser pleinement est extrêmement bénéfique pour le succès de l’entreprise et votre développement professionnel. On est chanceux, car le milieu agricole est merveilleux pour ça! On a milleetuneraisonsd’yœuvrer!

À suivre…

J’espère que ces quelques lignes vous auront permis de vous poser quelques questions et de revoir votre façon de penser face au travail. Assurez-vous que votre équipe et vous-même éprouvez du plaisir en travaillant, que vos forces soient bien exploitées quotidiennement et que ce que vous faitesaitunsenspourvous.

Pour en découvrir davantage sur les différentes sphères du monde du travail qui reflètent de plus en plus la réalité d’aujourd’hui, je vous invite à écouter le balado de Jean-François Bertholet :Travailler mieux. Ces épisodes s’écoutent très bien sur la route entre le bureau et un client ou bien dans votre tracteurlorsdespremierssemis!

Chronique boeuf

Guillaume Barrette

Producteur bovin

Décrocher… c’est mieux que réparer!

Est-ce que vous abaissez les broches de vos clôtures électriques à l’automne? Est-ce que ça en vaut vraiment la peine? Dans les régions où il y a peu de neige, moins de 30 centimètres, cela est peut-être moins pertinent. Ici, dans notre belle région où les généreuses accumulations colorent notre décor, il y a matière à réflexion. Même si ce n’est pas une pratique adoptée par tous les adeptes du pâturage, il y a des gens bien convaincus de la pertinence de mettre au sol les broches avant l’arrivée de l’hiver afin d’éviter les bris causés par le poids de la neige sur les clôtures. À l’opposé, d’autres estiment que cette opération ne se justifie pas ou qu’ils n’ont pas le temps.

Notre ferme est composée de nombreux champs vallonnés, bordés de boisés. Ces obstacles sont idéaux pour capter la neige. Il n’est pas rare de voir des accumulations de 4 à 5 pieds de neige, voire plus, sur les abords des champs. Aucune clôture ne peut résister à toute cette neige. D’un autre côté, nous avons également des champs plus plats où les accumulations sont toujours plus faibles, car le vent balaye la neige. Une clôture bien en forme peut alors traverser la saison hivernale avec peu de dommage. Que fait-on alors?

Puisque nous voulions en avoir le cœur net, nous avons compilé les temps d’exécution pour l’examen printanier des clôtures et le décrochage des broches à l’automne. Nos données sont basées sur 300 ha. L’entretien du printemps se fait à deux personnes. Comme je l’avais écrit dans un précédent article, une personne s’occupe de conduire le VTT et s’occupe de tous les petits « cas problème » alors que l’autre repositionne les broches dans les isolateurs. Dans une journée de huit heures, cette équipe pourra couvrir environ 40 ha. L’inspection du printemps représente donc environ 8 jours de travail pour une équipe de deux.

De l’autre côté, le décrochage à l’automne nécessite une trentaine d’heures pour ces mêmes 300 ha. À raison de huit heures travaillées par jour, cela nécessite environ 4 jours, mais avec un seul homme cette fois. Selon nos observations, lorsque les broches n’ont pas été abaissées à l’automne, l’entretien requiert le double de temps. Cela veut donc dire que chaque jour investi à l’automne nous permet d’en sauver 4. De mon côté, c’est déjà suffisant pour me convaincre. À cela, il resterait à ajouter la facture de la quincaillerie à remplacer.

Des producteurs affirment parfois ne pas avoir de temps à investir dans leurs clôtures à l’automne. Mais, entre vous et moi, au printemps, le temps est aussi précieux. Pour conclure, j’ajouterais trois choses. De un, nous avons à peu près tous besoin de faire le tour de nos pâturages à l’automne pour vérifier le réseau d’abreuvement, ouvrir les entrées de parcelles, etc. On pourrait donc pondérer notre calcul et diminuer le temps d’investissement à l’automne à la baisse. De deux, qui aime se retrouver devant des clôtures très endommagées au printemps? Pas grand monde! Pour aimer pâturer, il faut demeurer productif. Et en terminant, avec les années, nousdécouvronsquellesportionsdeclôturesontplusàrisquequed’autres.Onpeutalorsdécider delaisserlesclôturesintactesàl’automne,làoùlesconditionslepermettent.

Bonneréflexionetbonnesaisondepâturageàtous!

Guillaume

Ilfautremonteràaussiloinque1998pourobserverun taux hypothécaire 5 ans inférieur au taux préférentiel avant la période actuelle, et ce depuis le 1er février 2023.C’estunsigneimportantquelemarchés’attendà une baisse du taux préférentiel dans un horizon prévisiblede12à36mois.

Comme on peut le constater, le prix des principales cultures a considérablement baissé depuis 2 mois. Les prix qui se négocient actuellement pour livraison à la prochaine récolte nous indiquent que la rentabilité des grandes cultures sera inférieure à celle des 2 dernières années à moins de changementsimportantsdanslemarché.

C’est la première fois en 8 mois où le pourcentage comblé de la dernière vente est inférieur à la moyenne annuelle. Le pourcentage des offres d’achat comblé a diminué au cours des 2 dernières ventes. Malgré tout, cette moyenne est toujours en croissance depuis le creux observé pendant la période de novembre 2020 à octobre2021oùseulement1,7%desoffresd’achatétaitcomblé.

MERCI

ànos MERCIànos généreuxpartenaires!! généreuxpartenaires!!

Portraitd'entreprise

Jardins Mistouk

Destonnesdelégumesremisesàlapopulation

L’organisme Jardins Mistouk contribue au maintiendelasécuritéalimentairedescitoyens de Saint-Cœur-de-Marie et des environs. Un entretien avec Zénon Genest, chef maraîcher, jette un regard sur l’impact socioenvironnemental des activités agricoles qu’il coordonneaveclesprincipesdedéveloppement durable.

Zénon, qu'est-ce qui t’a attiré vers cet emploi?

Créneau : Production maraîchère biologique

Année de fondation : 2015

Vocation communautaire, éducative et participative

Je viens de Montréal et j’ai étudié en Production maraîchère biologique au Cégep de Victoriaville. J’ai postulé quand j’en étais à ma dernière session. J’étais motivé par l’idée de cultiver pour redonner à la communauté. J’ai commencé mon mandat en 2020, au lancement du projet de Jardins de solidarité.

Peux-tu expliquer la vocation sociale de Jardins Mistouk?

Jardins Mistouk a été fondé par des citoyens de Saint-Cœur-de-Marie, principalement. L’organisme cultive une terre de 28 hectares (ha) appartenant à la Ville d'Alma, auparavant louée pour des grandes cultures. Son but est de faciliter l’accès à des aliments sains et frais et de contrer le désert alimentaire en région rurale.

Depuis 2020, avec le projet Jardins de solidarité, on offre environ la moitié des récoltes de légumes à des organismes d’aide alimentaire du Lac-Saint-Jean. On parle de 12,8 tonnes en 2022!

L'entréedusitedeJardinsMistouk

Qu’en est-il de la vocation éducative?

Comme partenaire du Carrefour Jeunesse Emploi La Bivoie, on organise un plateau de travail pour permettre aux jeunes d’acquérir une expérience et de développer des intérêts. On accueille aussi des écoliers pour leur faire découvrir les champs et leur expliquer comment poussent les légumes. Les enfants peuvent repartir avec les légumes qu’ils ont récoltés en sachant qu’ils pourront les cuisiner.

Comment peut-on s’impliquer avec Jardins Mistouk?

On offre de participer à chacune des étapes de la culture en fonction de ses compétences et intérêts. Cela permet de profiter de légumes gratuits, d’économiser et de socialiser. Les citoyens peuvent contribuer par des travaux de mécanique, des présences au point de chute ou encore par de l’aide ponctuelle aux champs. On a une ressource à la mobilisation citoyenne qui discute avec les gens et voit comment les intégrer.

Quelle est votre structure décisionnelle?

L’organisme est administré par un conseil d’administration. Les membres n’ont pas besoin d’un bagage agricole, car on aime avoir différentes perspectives et penser hors de la boîte.

Un exemple de production biologique diversifiée

Que représentent vos différentes cultures?

Les cultures certifiées biologiques sont composées de légumes sur 2 ha, de petits fruits sur 1 ha, de haricots secs sur 0,5 ha et de noisettes sur 0,4 ha. On a aussi un vignoble expérimental et un petit verger. On conserve annuellement 1 ha en engrais vert pour une rotation intelligente qui diminue la dépendance aux engrais de l'extérieur. Le reste de la terre est en prairie et le foin est récolté par un agriculteur voisin.

Les parcelles fruitières comprennent des rangs intercalaires d’arbustes et plusieurs milliers de mètres de haies brise-vent autour de la terre pour favoriser la pollinisation et l’émergence de la faune.

Quelles sont vos sources de revenus?

Les opérations annuelles coûtent cher, alors il faut avoir des revenus autonomes. La vente de parts de récoltes est notre principale source de revenus. De plus, on a reçu 100000 $ du programme Jardins de solidarité, proposé par le MAPAQ. Cette somme a permis l’achat d’équipements pour améliorer l’efficacité.

On a également un partenariat avec Rio Tinto et on aimerait faire de même avec d’autres entreprises. Enfin, l’automne dernier, on a fait une campagne de vente de lots de légumes pour éponger un déficit.

Depuis 2019, le kiosque libre-service est l’une de vos mises en marché. Comment fonctionne-t-il?

Le consommateur se présente au kiosque, choisit les légumes et fruits, paye et repart. Vous faites confiance aux consommateurs. Quels sont les avantages?

On n’a pas hésité longtemps à le mettre en place et on en constate vite la souplesse lorsque l’achalandage est imprévisible. On peut garder les employés ou les participants pour les kiosques hebdomadaires pour lesquels on peut estimer la clientèle et les profits.

Y a-t-il tout de même un inconvénient?

En fait, le seul aspect négatif d’un kiosque libre-service, c’est le manque de contact avec la clientèle.

Pour conclure, comment faites-vous pour assurer la satisfaction de votre clientèle?

On est à l’écoute des commentaires et en amélioration continue. Par exemple, les produits sont placés dans le kiosque matin et soir. On s’assure de la fraîcheur des produits et on garde le kiosque attrayant. Les employés s’en occupent assidûment et sont contents de répondre aux gens qui s’y rendent après l’autocueillette.

Entrevue réalisée par Félicia Pivin Créatrice de contenu pour Dico Référence linguistique

Desbénévoles,lorsd'unejournéede plantationd'arbres

La chambre froide, pleine de légumes destinés à Moisson Saguenay-Lac-St-Jean

Un kiosque à l'usine Rio Tinto Alcan, Alma

Vue aérienne de la terre cultivée par Jardins Mistouk

justine@boulangeriemedard.com

nicolas@fromagerieblackburn.com

niclavoie@hotmail.com

guillaume.barrette@outlook.com

lesjardinschezbettez@hotmail.com

jadegirard1026@outlook.com

Produits locaux offerts Produits locaux offerts par nos membres par nos membres

Apiculteur

Producteur de farine et légumineuses

Producteur de viande

Laiterie

Produits locaux offerts Produits locaux offerts par nos membres par nos membres

Fromagerie

Légumes et petits fruits

Grossiste fruitier

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