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Denis Larouche Directeur général et agronome
MERCIànos MERCIànos généreuxpartenaires!!généreuxpartenaires!!
Denis Larouche Directeur général et agronome
Sachez que l’accessibilité de notre personnel est une valeur très importante pour laquelle nous ne ménageons aucun effort. Comme la période des vacances commencera bientôt, voici les options qui s’offrentàvouspouradresservosdemandesàl’undesmembresdupersonnelpartéléphone:
Demande non urgente : Vous êtes invité à laisser un message sur la messagerie vocale de la personne contactée. Chacun des membres du personnel indique dans son message vocal la période où il sera absent. Ainsi, à son retour, il sera averti de votre demande et pourra vous contacter. Notez que de cette façon, seul le conseiller contactéestavisédevotredemande.
Demande urgente : Si votre conseiller est en vacances, faites le zéro. Votre appel sera alors transféré vers un collègue en mesure de vous servir. Advenant l’absence de réponse immédiate, laissez votre message et celui-ci veillera à vous contacter rapidement.
Enfin, n’hésitez pas à consulter le site internet du GMA pour retrouver les coordonnées de la personnequevoussouhaitezjoindre.
Julianne nous a annoncé son départ après quatre ans avec nous. C’est toujours difficile d’apprendre qu’une de nos ressources quitte pour un autre emploi. J’aimerais la remercier pour tout le travail accompli depuis son embauche. Elle a toujours été très attentive à nos besoins et disponible pour nous aider, malgré une définition de tâches pas toujours claire! Avec le temps, elle s’est créé une place dans l’organisation et elle a contribué à l’amélioration de nos pratiques et de nos outils à la directiongénérale.
Bonne chance à toi et merci pour ton travail !
Malgré un départ très prometteur de Félix au GMA en 2022, celui-ci n’a pas réussi à s’attacher à l’emploi que nous lui offrions. En effet, il s’est laissé tenter par une autre carrière totalement différente et c’est avec déception que nous avons appris son départ. Cependant, il demeurera encore partiellement en poste avec nous pendant ses études et cette relation d’affaires se poursuivra tant et aussi longtemps que les deux parties en seront satisfaites. Félix ne travaillera que pour des mandats ponctuels et selon nos besoins. Pour cette raison, nous allons attribuer un autre conseiller-agronomeàsaclientèlequiadéjàétécontactéàcesujet.
Il est certain que son départ nous bouscule et nous avons tendance naturellement à nous remettre en question. D’ailleurs, la semaine après l’annonce de son départ, tout le personnel du volet gestion s’est rencontré pour faire le point et s’orienter afin maintenir le service auprès de sa clientèle. Considérant que nous pouvons compter sur une certaine disponibilité de Félix pour les prochains mois, nous avons décidé d’ouvrir un poste de technicien(ne) comptable dans un premier temps. Les agronomes se partageront sa clientèle et nous envisagerons un peu plus tard l’embauche d’un agronome.
Roulement
Le GMA ne fait pas exception au roulement de main-d’œuvre! Depuis sa fondation en 2014, nous avons embauché plus de 60 personnes! Toutes ne sont pas parties, je vous rassure. De ce nombre, on compte les employés de la fusion, les stagiaires ou les surnuméraires. N’empêche que ça en fait dumondequisontpassésparcheznous!
Lorsque mon collègue, Régis Tremblay, m’a partagé cette information, cela m’a fait réfléchir sur le mouvement des employés. Ce mouvement qui me semble plus accentué chez les nouvelles générations, celles qui cherchent à expérimenter de nouveaux emplois. Dans le dernier Récolteur, je vous partageais le contenu d’une conférence sur le choc des générations et je crois que je peux en tirer moi aussi quelques leçons. Je vous révélais que les générations Y (1979-1994) et Z (1995-2012) ont comme première valeur, la COLLABORATION, alors que les baby-boomers (1945-1963) et la Génération X (1964-1978) ont plutôt l’AUTONOMIE comme première valeur. Selon moi, ce changement de la première valeur est révélateur du besoin de la nouvelle génération detravaillerplusenéquipe.Magénérationpréfèredel’autonomieetletravailindividuelfavorisantle succèspersonnel.Jecroisqu’ilfaudras’adapteràcechangementpourleurpermettredes’épanouir dans un groupe et qu’en respectant leurs préférences, à savoir, un horaire adapté, un bon encadrement et des tâches correspondant à leurs habiletés, il est possible de réduire le roulement dansnoséquipes.
D’ailleurs, le fait de changer fréquemment et délibérément d’emploi plutôt que de rester à un poste ou dans une organisation à long terme se nomme le job hopping. Les job hoppers sont des employés, généralement âgés de 20 à 35 ans, qui enchaînent les emplois, parfois même tous les ans. Contrairement aux générations précédentes, qui restaient souvent fidèles à un seul employeur pendant toute leur carrière, les jeunes d’aujourd’hui sont plus enclins à explorer différentes opportunités. Il y a bien quelques avantages pour ceux-ci et bien des inconvénients pour les employeurs. Mais il y a aussi quelques désavantages pour eux, entre autres le fait d’être incapable de trouver un emploi stable. De plus, les employeurs commencent à les voir venir et il n'est pas impossible qu’ils aient de plus en plus de difficulté à se trouver un emploi. En fait, le manque de main-d’œuvre depuis plus d’une décennie a favorisé ce concept. Toutefois, avec la forte immigration et l’augmentation du taux de chômage qui se dessinent pour les prochaines années, il ne serait pas surprenant que ce concept s’épuise, et cela, au bénéfice des employeurs. Comme quoi, un problème apporte souvent une solution pour les autres!
En terminant, nous avons tout de même une équipe en place fidèle et dévouée pour vous servir. Je les remercie profondément de croire en notre organisation et j’espère qu’ils pourront nous aider à nous adapter à leurs besoins afin de réduire ce roulement très couteux à notre organisation en $ et en temps. Merci encore une fois, car vous êtes notre fondation qui nous permet de nous maintenir et de servir notre clientèle.
Ferme Laprise et Fils de St-Félicien, le 3 août prochain dès 15h00
Fort de sa réussite des dernières années, les membres du comité de la journée champêtre travaillent très fort pour nous organiser une belle activité! Je vous invite à consulter la page suivante pour tous les détails.
Au plaisir de vous y voir en grand nombre!
[1] Tiré de : Je change de métier.com
L’achatlocal,t’enpensesquoi?
Étienne Bettez Administrateur
Même à l’échelle locale, nous sommes tous affectés par le marché international. Pensons, par exemple, à la sécheresse en Californie en 2021 ou à la Covid en 2019. Ces événements qui impactent le marché international dont nous dépendons ont créé un engouement pour l'achat local quin'ajamaisétéaussivalorisé.
Pour ma part, j’ai démarré mon entreprise à l’une de ces périodes où le client était au rendez-vous. Par la suite, le coût de la vie a augmenté et les prix des intrants ont explosé. On peut penser par exemple au diesel, les fertilisants ou même les équipements. Il était impératif pour nous d'augmenterleprixduproduitvendu.Cependant,laclientèlen'estpastoujoursenmesured'acheter les produits à la juste valeur locale. Sachant que le coût de la vie après la pandémie a été impacté, il est comprenable que le choix des consommateurs l’ait été aussi. On pense, à tort, que ceux qui peuvent se permettre d'acheter local sont les gens les plus à l'aise. Mais détrompez-vous, car il y a beaucoup de gens pour qui s’alimenter de façon saine et locale demeure une priorité, peu importe l’investissementqueçareprésente.
J’aidemandéàplusieursacteursdumilieuagricole:
Pourquoi, selon vous, c’est important d’acheter local?
Audrey Paradis, Ferme à Contre vent, St-Gédéon : «L'achat local, c'est une relation de confiance qui se crée entre le consommateur et son client. Tout le monde a un mécanicien, un médecin, un comptable enquiilsontconfiance.Toi,c'estquitonmaraîcher?»
William, Ferme Villoise, St-Gédéon : «Il est primordial d'encourager nos producteurs locaux pour plusieurs raisons. Premièrement, les encourager contribue à soutenir l'économie locale et renforce la communauté. On participe aussi à réduire l'empreinte environnementale et en plus, les produitslocauxsontsouventplusfraisetdemeilleurequalité.»
Maryse Fortin, Coop Nord Bio, Alma : «En tant que consommateur, quand on fait le choix d'une alimentation locale, on décide d'investir dans notre communauté puisque les profits restent dans les poches des familles d'ici. En plus, on fait faire à nos aliments un total minimum de kilomètres de la terre à l'assiette et si, en plus, les produits sont bios, bingo!Onprotègeaussilescoursd'eau,notrebiodiversitéetnotresanté.»
Annie-Pier Gagnon, Les jardins chez Bettez, Hébertville : «La clientèle n’étant plus aurendez-vous,nousavonsdûchangernotremodèled'affaires.Dorénavant,nousnous sommes spécialisés dans la production d'ail et pour 2024, nous développons l’agrotourisme : labyrinthe de tournesols et autocueillette de citrouilles seront les activitésdisponiblespour2024.Cecipermetdediversifiernosentréesd'argent.»
Finalement, acheter local, c'est un choix, si nous voulons garder nos producteurs locaux. La première chose à faire, c’est de choisir d'encourager ces producteurs. C'est toiquiaslepouvoird'achat!
Nous le disons souvent : acheter, c'est voter!
Marc Coulombe DG adjoint
Unnouvelemplacementenseptembre!
Le centre de service scolaire n’ayant pas renouvelé notre bail, le point de service de Saint-Félicien occupera un nouvel emplacement, et ce, dès septembre. N’ayez crainte, nous nous déplaçons de moinsd’unkilomètre!
Nos nouveaux locaux seront situés au :
1140 boulevard St-Félicien, Édifice voisin de Son X plus
Nous avons encore une fois misé sur un lieu accessible avec un grand stationnement et une forte insonorisation afin d’assurer la confidentialité des échanges avec vos conseillers/conseillères. Nous yseronsauminimumpourles10prochainesannées!
Auplaisirdevousyaccueillir!
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Anne St-Onge Agronome
Comme vous le savez, à cette période de l’année nous avons déjà présenté les résultats de l’analyse de groupe en production laitière. Le moment est donc idéal pour vous donner des nouvelles de la situation économique des entreprises de la région! Je vous résume donc les faits saillants des 48 entreprises qui ont 70 % de leurs produits bruts totaux issus de la production laitière.
Un solde résiduel qui en dit long!
Le solde résiduel a dégringolé par rapport à l’année dernière, perdant en moyenne 105 000 $ par entreprise. On est passé d’un solde résiduel de 8 % en 2022 à – 0,1 % du revenu brut en 2023.
Sans grande surprise, vous vous doutez bien que c’est la hausse importante des intérêts qui est responsable, en grande partie, de cette dégringolade. Comme certains prêts sont en moratoire de paiement et que d’autres ont légèrement étiré la dette pour réduire l’effet de la hausse, l’impact du paiement total de la dette est responsable de 52 % de la diminution du solde résiduel. Il reste donc un 48 % qui n’est pas dû aux intérêts!
[1]
Comme le taux de charges a augmenté, on confirme une baisse de rentabilité due oui, à la production laitière, mais surtout aux cultures. Pour confirmer cela, la diminution des marges/charges variables nous permet de faire cette affirmation.
Ainsi, pour la moyenne, la plus grande perte au niveau du taux de charges provient des grandes cultures. En effet, comme il y a eu plus de volume livré et plus de vaches en production, la marge globale est semblable à l’an passé. Par contre, au niveau des cultures, ce n’est pas le cas. La hausse du coût des opérations culturales (malgré une baisse du coût des carburants) ainsi que la hausse du coûtdesintrantsonteuuneffettrèsnégatifsurlamarge.
Voussavezsansdoutequepeuimportelamarge,l’impactdeschargesfixesdel’entrepriseetdeson niveau d’endettement se transfère dans le coût de production. Comme nous comparons plusieurs entreprises entre elles, nous choisissons de prendre le coût de production du lait basé sur la valeur standard du coût de production des fourrages et céréales autoconsommées. On ne veut donc pas voirl’impactdelaperformanceauxchamps,maisbiencelleàl’étable!
La dernière fois où le coût de production était plus élevé que le prix reçu était dans les années 2001 à 2004. Les plus vieux d’entre vous se souviendront de la campagne «ferme à vendre». S’en était suivi une période plus confortable à la suite du réajustement du prix du lait et ce jusqu’en 2013. À partir de 2015, une baisse du prix du lait a été constatée, principalement à la suite de l’entrée massive de sous-produits du lait et la reconstruction des inventaires de beurre. Heureusement pour plusieurs,lecoûtdeproductionétaitsouscontrôleetpermettaitdoncunbénéficelaitierpositif.
Depuis 2018, l’écart entre le coût de production et le prix reçu ne cesse de rétrécir, sauf pour 2022, oùleprixdulaitavaitconnudeuxhausses(févrieretseptembre).
Quelques années difficiles à vivre
Oui les taux d’intérêt vont certainement diminuer, oui le prix du lait va probablement augmenter, mais il n’en demeure pas moins que les dernières années auront contribué à fragiliser plusieurs entreprises. Les investissements importants faits au niveau des bâtiments laitiers suite à une période de taux d’intérêt très bas, accompagnés par des subventions favorisant les investissements ont contribué à augmenter l’endettementet,pourcertains,lesgainsd’efficacitétant espérés ne sont pas encore au rendez-vous. Nous vivronsdonc,danslesprochainesannées,desmargesde manœuvre beaucoup moins intéressantes que par le passé. Le contrôle des coûts reste toujours la partie sur laquelle vous avez du contrôle! Le choix de vos investissements au fil des prochaines années est primordial afin de ne pas fragiliser vos entreprises. Plusieurs d’entre vous ont aussi de la relève à intégrer et une retraite à prévoir, ce qui devient le projet le plus importantpourplusieurs.
La présentation des résultats cette année était un peu moins encourageante que certaines autres années. Ce qu’il faut tout de même retenir, c’est que le tiers des entreprises s’en sortent bien malgré tout! Pourquoi?
Parce que les coûts de production autant dans le lait que dans les champs sont mieux contrôlés, un souci particulier est apporté aux investissements afin qu’ils soient productifs, la marge par vache et la marge à l’hectare sont maximisées, etc. Il faut travailler à «ramasser» chaque dollar (prime qualité du lait, sng/g, rendement aux champs, qualité fourragère, etc.). Vos représentants politiques feront les revendications nécessaires.Devotrecôté,vousdevezagirdifféremment pouravoirdemeilleursrésultats.
Finalement, c’est dans l’action que les choses s’améliorent; il faut être conscient de ses faiblesses pour savoir où travailler pour s’améliorer. Vos rencontres annuellesavecvosconseillersonttrèscertainementaidé à identifier des points à travailler. Prenez-les un à la fois, engagez votre équipe dans les changements et vous serezàmêmedevoirdesrésultats! Anne
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Denise Villeneuve Technicienne
Rappel pour la production des Agris
Avis
Pour ceux qui font faire leurs Agris par le GMA, vous devez nous faire parvenir vos états financiers du comptable ou autorisercelui-ciàlefaire.
Sinon, dû à la loi 25 sur la protection des renseignements personnels, votre comptable ne peut pas nous faire parvenirvosdocuments.
Merci! Denise
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Martine Bergeron Agronome
Le test de nitrate : un outil d’aide à la décision pour la réussite des céréales
La réussite en grandes cultures passe par la conservation des sols et par une bonne optimisation de la fertilisation. Une fois ces deux paramètres maîtrisés, on met en place les 4B (bonne dose, bon positionnement, bon produit et bon moment). Avec ces éléments, tout est en place pour la réussite sileclimatestdenotrecôté.
Le test de nitrate permet de suivre la fourniture azotée du sol en temps réel et d’ajuster selon les besoins de croissance. Le test de nitrate (Nitrachek) a été développé en 1984 au Vermont. On l’utilise depuis2000chezlesproducteursdegrandesculturesdelarégion.
D’autres outils sont maintenant disponibles dont le Soil Scan, petit laboratoire portatif qui permet de prendre la teneur en nitrates du sol et d’ajuster selon un algorithme développé pour le maïs. Les résultats obtenus nous permettent d’ajuster la fertilisationaustadeV5àV6.
Une méthode avec le Nitracheck a été développée par M. Gérald Villeneuve (agronome et chimiste) pour comparer un échantillon humide immédiatement analysé après l’échantillonnage et un échantillon avec minéralisation forcée qui nous donne la fourniture du sol à venir dans les prochains jours. Ce procédé a l’avantage d’indiquer la réponse réelle du sol selon sa capacité. De cette manière, on peut s’approcher davantage de la DEO (Dose Économique Optimale). L’équipe du volet agro expérimentera cette façon de faire cet été. Si vous êtes intéressés, n'hésitez pas à contacter votreagronome.
Un de mes clients me disait lors d’une rencontre de travail que depuis trois ans, il a diminué ses apports azotés de 50 % en post-levée dans le maïs, soit 36 kg N/ha x 100 ha x 3 ans soit une réduction de 10800 kg d’azote soit une économie d’environ 20000 $. Celui-ci utilise le Soil Scan. Cela n’a pas affecté ses rendements qui se situent entre 9,5 et 11 t/ha de maïs grain dans le secteur Hébertville–Saint-Bruno. L’échantillonnage est réalisé au stade V5-V6 et l’on ajuste selon la fournituredusol.
M. Louis Robert agr. nous a fait remarquer que bien souvent le sol peut apporter jusqu’à 50 % des besoins du maïs si nous avons une bonne régie, des apports de fumier avec un sol en bonne conditionetnoncompacté.(Présentationauxclubsconseil,le16décembre2021).
Pourlescéréales,unetabled’ajustementdelafertilisationazotéeaétédéveloppéeparuncollectif.
Plus récemment, M. Villeneuve a fait une étude avec échantillon humide et échantillon avec minéralisation forcée sur un blé d’automne sans fertilisation l’année précédente. Le 24 mai, on obtient une analyse de 5 kg N-NO3/ha et avec minéralisation forcée on obtient 30 kg de N-NO3/ha. La recommandation sera un apport de 90 kg en post-levée avec un engrais qui sera rapidement disponible. Dans un autre champ à la même date on obtient 30 kg de N-NO3/ha et avec minéralisation forcée, on a 60 kg/ha de N-NO3/ha. La recommandation sera alors de 60 kg/ha d’azoteavecuneformequiselibéreralentementpuisquelafournitureestplusélevée.
Pourlecanola,destravauxrestentàfaire.En2023,unecollaborationentreleGMAetl'UPAapermis de réduire les apports azotés sur 6 parcelles totalisant 48.3 ha. L’exercice a permis une réduction de 1837,31kgd’azote.Calculéà1,87$/kg,celareprésenteuneéconomiede3435$.
Un fractionnement est proposé pour le canola au stade rosette dans le Guide de fertilisation du CRAAQ, à ce stade on prévoit apporter de 40 à 60 % des besoins selon les apports déjà faits, car le canolavaconsommer80%desesbesoinspouratteindrelestadefloraison.
On voit qu’au stade élongation juste après la rosette, le canola ira chercher 80 % de ses besoins en azote,letestdenitrate(Nitracheck)permetd’ajusteraubesoin.
Les gains économiques sont bien réels, on peut ajuster en fonction de la croissance de la plante. Pour bien situer le synchronisme, on doit faire une courbe de minéralisation en échantillonnant toutes les 2 ou 3 semaines pendant la durée complète de la croissance et ainsi trouver le meilleur moment pour effectuer l’ajustement. Des essais ont aussi été menés avec le chanvre et on valide aussi les apports azotés des cultures de couverture ou des intercalaires. Il est ainsi possible de réduiresesachatsd’engraisetd’éviterdespertesenvironnementalessoitsousformegazeuse(N2O) ouminérale(NO3)danslescoursd’eau.
Si vous prévoyez faire des échantillons, prenez soin de contacter votre agronome à l’avance afin de bien planifier l’échantillonnage et ainsi en tirer le meilleur bénéfice pour votre entreprise et l’environnement.
https://www.canolacouncil.org/wp-content/uploads/2020/10/Johnson-uptake-for-canola_opt.jpg
Christine Gagnon Agronome
L’an dernier, l’été chaud et les fortes pluies de la deuxième moitié de la saison ont favorisé la verse des cultures et ces dernières exercent une influence sur les risques de fusariose de l’épi. La fusariose est actuellement une préoccupation chez plusieurs producteurs à la suite de cette saison favorableetvoiciunrappeldelastratégied’intervention.
D’abord, il faut garder en tête que la fusariose peut être réduite grâce à une combinaison de moyens delutte,soitderespecterlesmesuresdebasesuivantes:
lesrotations(cultureàfeuillelargel’annéeprécédantlacéréale); l’utilisationdecultivarsplusrésistants(voircôtederésistancedansvoscatalogues); éviterlaverse(attentionàlafertilisationazotéeexcessive,entreautres).
Ensuite, une intervention avec un fongicide peut être nécessaire ou non, selon les conditions climatiques qu’ils prévalent pendant la période critique de contamination par les Fusarium. En conditionsclimatiquessèches,l’applicationd’unfongiciden’estpasnécessaire.
Le réseau d’avertissements phytosanitaire (RAP) publie plusieurs fois par semaine des estimations duniveauderisqued’infectiondelafusarioseparrégionetpourlesquelquesjoursàvenir.Laplateforme Agrométéo Québec, section grandes cultures, offre aussi l’option de vérifier le niveau de risques par secteurs de la province en fonction des données météo des derniers jours et des prévisions:
Ainsi, le producteur qui désire faire un traitement de fongicide doit surveiller ses champs afin d’estimer à quel moment sa culture sera au meilleur stade, en plus de surveiller les indices de risquesdanssonsecteur.
Si l’indice de risque est faible, une application de fongicide offre beaucoup moins de retour sur l’investissement,àmoinsqu’ilyaitdesaverseslocalisées.
Les fongicides pour la fusariose de l’épi ne sont pas dans la même catégorie que les fongicides foliaires. Le stade d’application de fongicide pour la fusariose de l’épi du blé, du seigle et du triticale est du début épiaison de presque tous les épis jusqu’à 50 % floraison. Pour l’orge et l’avoine, on parle de 70 % des épis du champ jusqu’à 100 % d’émergence. Historiquement, on parlait d’une fenêtre d’application pour tous les cas d’environ 6 jours, mais comme certaines étapes sont plus courtescetteannée,onsaitquesilesfleursdublésontblanches,ilesttroptard.
Ensuite, pour avoir une bonne répression de la fusariose, le pulvérisateur doit être muni de jets arrosant vers l’avant et l’arrière, ou des jets à double jet, et non des jets verticaux standards, car ceux-ci n’offriront pas une bonne couverture. Les fongicides disponibles peuvent être détaillés sur le site Internet SAGE pesticides afin de bien déterminer les fongicides homologués en fonction de la culture et de la maladie donnée. Les indices de risques pour la santé et l’environnement y sont détaillésetpeuventbalancerdanslaprisededécision.
Source : Rioux S., Roger L., : La connaissance et la maîtrise de l’application de fongicides, colloque sur les céréales.
Xavier Asselin
Candidat à la profession d’ingénieur
Les 28, 29 et 30 mai derniers, notre région accueillait le 38e congrès de l’Association québécoise de spécialistes en sciences du sol (AQSSS). L’AQSSS a pour objectifs de diffuser l’information scientifique, technique et générale relative aux sols et d’éclairer sur tout sujet d’intérêt concernant les sols, une ressource non renouvelable essentielle à la vie. Cette année, c’est donc à Chambord que plusieurs chercheurs, pédologues, professionnels, conseillers et étudiants ont convergé pour participeràl’évènement.
La première journée a débuté avec le forum portant surlestockageducarbone,étantdonnél’intérêtdes dernières années sans précédent sur l’étude du carbone, sa mesure et son suivi. Sylvain Pellerin, directeur de recherches à l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement en France, a ouvert le bal en présentant sa recherche intitulée «Stocker des matières organiques dans les sols agricoles : un levierpouratteindrelaneutralitécarbone?».
L’objectif de ce travail était de chiffrer le potentiel de stockage additionnel de carbone dans les sols agricoles français, le coût additionnel de mise en place de ces pratiques «stockantes» pour les agriculteurs et de proposer une stratégie coût-efficace de stockage. En effet, le rapport spécial du GIEC de 2018 a établi que pour contenir la hausse de la température moyenne du globe en dessous de +1,5°C, il était nécessaire d’atteindre la neutralité carbone au plus tard en 2050. La France s’est donc doté d’une Stratégie Nationale Bas Carbone visant cet objectif. Cela suppose de diviser par six ses émissions (480 MtCO2e) et de doubler ses puits de carbone. Ce contexte et les puits forestiers, déjà impactés par le changement climatique, remettent à l’ordre du jour le puits que pourrait représenter les sols agricoles. Au final, le potentiel de stockage additionnel de carbone dans les sols français serait de 28,2 MtCO2e/an et atteindrait 59 MtCO2e/an en tenant compte du stockage de C dans la biomasse (agroforesterie). Les trois principaux leviers sont la généralisation des cultures intermédiaires, l’agroforesterie et les haies ainsi que le remplacement du maïs ensilage par des prairies temporaires. M. Pellerin conclut en disant que, pour un pays comme la France, le stockage additionnel de carbone dans les sols ne peut être qu’un complément à l’effort de réduction des émissions.
Au cours de la première et deuxième journée, c’est 46 projets de recherche de professionnels et d’étudiants à la maîtrise et au doctorat qui ont été présentés. Ils portaient sur des sujets tels que l’érosion éolienne, le drainage, les éléments traces métalliques, la minéralisation, les MRF, le cycle et le stockage du carbone organique et inorganique ainsi que les impacts de l’intensité du travail du sol, de la fertilisation et des pratiques culturales sur l’état des sols, leurs interactions et leurs communautés bactériennes fongiques. La majorité des projets de recherche a été faite en grandes cultures, mais une proportion substantielle avait aussi été faite en bleuetières. Chacun avait son contexte et ses paramètres spécifiques, mais ils avaient tous comme objectif commun d’étudier la santédenossols.
Des professionnels de recherches et pédologues à l’Institut de recherche et de développement en agroenvironnement (IRDA) et du Laboratoire de Bio-Informatique de l’Université du Québec à Montréal ont présenté une toute nouvelle application mobile pour qualifier la structure du sol au champ. À partir d'informations recueillies des résultats de l'Étude sur l’état de santé de sols agricoles du Québec (EESSAQ), deux indicateurs qualifiant la structure du sol ont été développés pour être intégrés dans la nouvelle application. Le premier indicateur a été dérivé des caractéristiques pédomorphologiques communément recueillies lors d'inventaires pédologiques (classe, type et grade de la structure, consistance, porosité fine et moyenne) et développé avec un panel d'experts en pédologie pour pondérer l'effet de ces caractéristiques, de la texture et des horizons échantillonnés. Le deuxième indicateur a été développé à partir de l'analyse en intelligence artificielle (réseau de neurones convolutifs, CNN) de plus de 4 500 images de sols défaits sur un coroplaste, prises en même temps que la caractérisation pédomorphologique des profils de sol de l'EESSAQ, évaluées et qualifiées sur une échelle de 1 à 5 par un panel d'experts. Les deux indicateurs qualifiant la structure du sol au champ ont donc été intégrés dans l'application mobile ProfilSol, développée pour iPhone dans un premier tempsn dans une architecture ouverte sur AWS. Une version grand public sera disponible en septembre 2024 et une démonstration des différentes facettes de l'application sera présentée. Son potentiel pour acquérir de l'information sur des profils de sols géoréférencés et datés ainsi que la capacité de le faire avec des échantillons directement au champ, ProfilSol permettra également, dans une approche ouverte, de cumuler de l'information sur laconditionphysiquedessolsàl'échelleparcellairedelafermeainsiqu’àl'échellerégionale.
Le congrès s’est terminé avec du terrain pour la troisième journée où plusieurs profils de sols ont été analysés : série Chicoutimi (argile calcaire), série Parent (sable) et série Normandin (argile non calcaire). Une présentation sur la géomorphologie du Saguenay-Lac-Saint-Jean a été tenue et les dispositifs de recherche de la ferme de recherche d’ACC et de laBleuetièreEnseignementRechercheàNormandinontétésurvolés.
Toutes ces connaissances et apprentissages pourront maintenant mieux aiguiller les différents acteurs de notre milieu dans la compréhension de nos sols. Ainsi, nous veillerons à adopter les meilleurespratiquespossiblespournotrefutur.
Récolteur
Guillaume Barrette
Producteur bovin
Je voulais aujourd’hui vous présenter deux types de colles que j’utilise régulièrement pour réparer des vêtements de travail. Bien que le linge de travail soit en général assez résistant, nous ne sommes pas à l’abri d’une malchance. Qui n’a jamais déchiré un pantalon ou une botte flambant neuve?Assezchoquant!
La première est l’original Shoe Goo. Je n’ai jamais trouvé l’équivalent sous un autre nom. Les anciens adeptes de planche à roulettes reconnaitront peut-être ce produit. C’est d’ailleurs grâce à eux que le produit a été popularisé. À l’origine, c’est une colle à chaussure. Toutefois,elledonned’excellentsrésultatspourcollerdestissus.Vous pouvez coller des tissus entre eux ou simplement appliquer une couche sur la déchirure. J’ai sauvé plusieurs imperméables avec cette dernière. Vous pouvez également l’utiliser pour limiter une déchirure sur un siège de VTT ou de motoneige. Vous pouvez vous procurer cette collechezcertainscordonniersetcommercesdevêtementsdetravail.
Le deuxième produit est la colle à l’uréthane pour pare-brise. Elle sauve littéralement la vie desbottesdecaoutchoucquiontétédéchirées.
Depuis plusieurs années, les bottes de caoutchouc pour travailler dans les vacheries sont devenues bien populaires. Elles sont de qualité, mais coûtent environ 150 $. Qui n’a jamais fait un accroc pas très noble en faisant une tâche dans le garage sans s’être changé de bottes? En plus, cela arrive toujours lorsque ces dernières étaient presque neuves. Pour palier à cette épreuve, la colle à l’uréthanefaitdesmiracles.Simplementenappliquerunecouchesurlebobo!
Desréparationsplutôtpayantes,disons!
Pierre Gagnon Agronome
Évolution du prix net du lait
Prix payé aux producteurs selon la moyenne mensuelle des composantes provinciales
Tel que présenté dans la dernière édition du Récolteur, le graphique ci-joint nous présente l’évolution du prix du lait selon une nouvelle méthode de calcul de ce prix. Plutôt que d’utiliser des composantes fixes, nous avons utilisé la moyenne mensuelle des composantes provinciales. Après une diminution du prix durant les 3 premiers mois de l’année, le prix a recommencé à croitre depuis lors. L’augmentation d’avril a été favorisée par la baisse des frais de transport alors qu’en mai c’est l’amélioration de la structure des ventes et l’augmentation du prix décrété par la CCL qui ont permis ce résultat (+1,74$/hl). Si ce n’avait été de la diminution moyenne des composantes laitières, le prix aurait été encore supérieur de 1,18$/hl.
Taux préférentiel au 14 juin : 6,95%
Malgré la baisse du taux directeur de la Banque du Canada qui a entrainé une réduction du même ordre du taux préférentiel des institutions financières, les taux hypothécaires n’ont pas bougé. Cette diminution sera graduelle et sur une période relativement longue. Desjardins prévoit un taux hypothécaired’unansesituantà4,99enfind’année2025.Pourcetteannée,elleanticipeuntauxà6,54 àl’automneprochain.
Source: SRDI des PGQ, 1#4 juin 2024
Il y a très peu de facteurs prévisibles qui tendent vers une amélioration des prix pour la fin de la commercialisation de la récolte 2023, mais également pour la récolte 2024 à venir. C’est le même messagequ’auRécolteurprécédent,maisavecunniveaud’incertitudeencorediminuée,carlessemisse sontbiendéroulésautantlocalementqu’auxÉ.-U.
Depuis le précédent Récolteur, on constate un changement de tendance assez net avec un accroissement significatif des offres de vente dans les deux derniers mois. Cependant, en étudiant plus en détail les transactions, on remarque que ce n’est pas le nombre d’offres qui a augmenté, mais plutôt la quantité moyenne par offre de vente. Par exemple, en avril, il y a eu 47 offres de vente contre seulement 44 offres en juin, bien que la quantité offerte ait plus que doublé. Il suffit de quelques offres de vente pour démantèlement de fermes plus grosses jumelées aux offres d’ajustement marginal de quotapourcausercephénomène.
LapetitefermeàOrace
Une seconde carrière en agriculture : mode de vie actif garanti!
En ce début d’été, j’ai eu une agréable discussion avec un charmant couple Dolmissois formé de Gérald Villeneuve et Guylaine Paré. Les fiers propriétaires de La petite ferme à Orace m’ont raconté l’évolution de leur entreprise.
Gérald, comment vous êtes-vous lancés dans l’aventure agricole?
J’ai travaillé à l’usine de sciage pendant 40 ans. À 57 ans, j’étais prêt pour une 2e carrière. Guylaine travaillait comme préposée aux bénéficiaires, puis a été zoothérapeute en résidences pour personnes âgées. On a commencé par continuer de s’occuper de la petite ferme de mon père agriculteur. Tranquillement, on a démarré le volet maraîcher 5ansplustard,ens’achetantundemi-lot.
Racontez-moi votre croissance.
Les clients étaient là et on grossissait pour fournir au fur et à mesure. Nos 4 serres de 25 x 100 pieds permettent de débuter notre saison plus tôt. Cet été, on va commencer à vendre nos tomates et concombres à la mi-juin.
On a eu jusqu’à 6 employés. Pourtant, l’an passé,onadécidéd’arrêterdecroître.
Quels sont les produits que vous proposez?
Fiche d’entreprise
Fondation : 2014
Propriétaires : Gérald Villeneuve et Guylaine Paré
Production : légumes et petits fruits
Marché : Lac-Saint-Jean
Ville : 254 rang St-Joseph à Dolbeau-Mistassini
Gérard Villeneuve et Guylaine Paré : des amoureux de leur famille, de leurs animaux et de l’agriculture!
On cultive une bonne variété de légumes. On propose aussi l’autocueillette de bleuets, framboises, fraises et petits pois sucrés, qui sont populaires en tabarouette! On cultive ce que le monde veut, ce qui est plus connu. On fait de bonnes recettes en vendant seulement au kiosque à la ferme. On le fournit toute la journée. On aime redonner à notre communauté. Par exemple, si on a un surplus, on le donne à Moisson Saguenay–Lac-Saint-Jean. On va aussi remettre 1 $ à l’Eucan pour chaque citrouillevenduedurantl’autocueilletteenseptembre.
Des trucs pour attirer les visiteurs
Votre petite ferme aussi vous rend fiers. Quels animaux la composent?
Elle attire les visiteurs. On y prend soin de petits cochons, des poules, des chèvres, un alpaga, un âne, des paons, des faisans, des lapins. Plusieurs animaux nous ont été offerts par d’autres fermes. Les enfants aiment flatter les animaux pendant que leurs parents achètent les légumes. Les dons volontaires contribuent aux soins des animaux. On a aussi beaucoup de plaisir à faire des sorties dans des festivals autour du Lac-Saint-Jeanavecnosanimaux.
À quoi attribuez-vous votre succès en affaires? Onadetrèsbonsproduitsfraischaquejour.Et cen’estpaspluscherqu’àl’épicerie.Notreterre
Tous les animaux sont des vedettes de la petite ferme
sablonneuse est excellente pour les carottes, les patates et les navets. On peut rejoindre plus de 4000 personnes avec notre page Facebook. On annonce nos produits et nos spéciaux pour écouler un surplus ou pour l’autocueillette. Des gens de partout au Lac-Saint-Jean ont hâte de venir nous visiter!
En quoi consiste votre collaboration avec le GMA?
On l’a connu en suivant des petits cours et on en est membre depuis 5 ou 6 ans seulement. On regrette de ne pas l’avoir connu en partant. Il offre un service subventionné dont on ne se passerait pas. On a appris beaucoup grâce aux visites de l’agronome, Nathalie Simard. Elle voit ce qu’on ne voit pas, et a toujours du nouveau à nous expliquer. On est aussi membre de Tourisme Saguenay‒Lac-Saint-JeanetdeZoneBoréale.
Les serres ont contribué à l’augmentation de la productivité de l’entreprise
La presque totalité des cultures est vendue au kiosque
En quoi consiste votre collaboration avec le GMA?
On l’a connu en suivant des petits cours et on en est membre depuis 5 ou 6 ans seulement. On regrette de ne pas l’avoir connu en partant. Il offre un service subventionné dont on ne se passerait pas. On a appris beaucoup grâce aux visites de l’agronome, Nathalie Simard. Elle voit ce qu’on ne voit pas, et a toujours du nouveau à nous expliquer. On est aussi membre de Tourisme Saguenay‒Lac-Saint-JeanetdeZoneBoréale.
Comment répartissez-vous les tâches? Avez-vous des employés pour vous aider?
JesuisbonauchampetGuylainepréfèregérerlesemployésetaccueillirlesvisiteurs.Safille,Vicky, travaille avec nous depuis des années. Elle s'occupe de l'autocueillette des petits fruits. Son autre fille, Andréa, nous aide du côté administratif. On offre une belle opportunité d’emploi d’été. On a vu passer des employés vaillants et certains ont été particulièrement bons avec le public. On travaille aussiavecdesbénévoles.
Qu’est-ce qui a été un bon défi?
On a essayé d’obtenir des subventions de notre municipalité pour l’achat de matériel, mais c’est complexe. Il faut faire attention aux dates d’achat. Maintenant, on ne s’y attarde plus. On décolle chaque année avec un fonds de roulement. Il vaut mieux considérer les subventions comme un surplus et, surtout, ne rien tenirpouracquistantquel’argentn’estpasreçu.
À quoi ressemble l’avenir de votre entreprise?
Tant que notre santé va rester, on n’aura pas trop de misère.On a investi beaucoup en temps et argent. La ferme est rentable. On paie les frais fixes à l’avance. On apprécie profiter du lot de 50acres,dont8enculturedebleuets.
Pensez-vous à une relève pour votre entreprise agricole?
C’est dur de vendre une terre. Et c’est dur d’en acheter une. J’aimerais mieux la donner à ma famille. Vicky a 24 ans. Elle pourrait prendre la relève. Mais c’est gros pour une personne. Certains de nos 5 enfants pourraient se mettre ensemble pour cultivernotrelot.
Guylaine, au centre, apprécie recevoir la visite de ses filles, Andréa et Vicky Langlois-Paré
Si vous aviez un conseil à donner à un futur agriculteur, quel serait-il?
L’agriculture, c’est un beau métier! C’est aussi un beau projet familial. Mon père a eu des serres et des grands jardins. Ma conjointe aime la terre. Tu peux partir une entreprise sans avoir des études dansledomaine.Ilfautquetusoispassionné,quet’enmanges!
justine@boulangeriemedard.com
nicolas@fromagerieblackburn.com
Étienne Savard Administrateur
e.savard05@outlook.com
Timmy Gauthier Trésorier
Comité Vérifications et Finances
Étienne Bettez Administrateur Comité Éthique et Gouvernance
lesjardinschezbettez@hotmail.com
Comité Vérifications et Finances Jade Girard Secrétaire
Comité Éthique et Gouvernance timgau07@gmail.com
jadegirard1026@outlook.com
Produitslocauxofferts Produitslocauxofferts parnosmembres parnosmembres
Apiculteur
Producteur de farine et légumineuses
Producteur de viande
Récolteur