Le lycée Fieldgen : 70 ans de solidarité et d'engagement auprès de la fondation
Se (re-)trouver une place dans le monde
Penser plus loin que la santé !
Le legs : Un geste d'amour qui traverse les générations
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Lara Beauguerlange, Liz Hof, Elisa Molina, Kristin Schmit, Marta Da Costa, Mélanie Room et Romane Ehrhardt.
CONSEIL D’ADMINISTRATION
Jean Hilger (Président), Julio Nerin (Vice-président), Brigitte Bontemps-Loschetter, Georges Keipes, Paul-Marie Majerus, Jean-Luc Pauly et Jean Smit. 4 Et après ? 6 8 10 12
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NUL N'A LE DROIT D'ÊTRE HEUREUX TOUT SEUL.
Raoul Follereau
À hauteur d’enfants
Sur le terrain africain, on apprend vite que les grandes causes ont des visages d’enfants. Une petite fille qui boit enfin une eau propre au Togo. Un adolescent de Bouaké en Côte d’Ivoire, qui retrouve le chemin de l’école et, avec lui, la confiance. Une maman au Bénin qui, grâce à un accompagnement patient et utile, peut à nouveau regarder l’avenir avec dignité. Ce sont ces rencontres, concrètes et quotidiennes, qui donnent sens à notre action.
À la Fondation Follereau Luxembourg, nous ne faisons pas des « projets » pour des dossiers : nous agissons pour des vies. Nos partenaires d’action sont à la bonne distance — celle où l’on se tient « à hauteur d’enfants ». Là où un robinet qui coule, une école qui s’ouvre, un soin de santé de proximité ou une formation qualifiante changent réellement le cours d’une existence. Là où les soins de santé et l’éducation n’existent pas sans votre aide. Notre responsabilité est de convertir votre solidarité en résultats tangibles. Nous le faisons sans donner de leçons, mais en apprenant les uns des autres, avec humilité, constance et exigence.
Ensemble, à hauteur d’enfants.
Jean HILGER Président
du conseil d'administration
La Fondation Follereau Luxembourg est une organisation qui n’existe qu’au Luxembourg et est active dans 5 pays de l’Afrique de l’Ouest. La fondation s’approche de ses 60 ans d’existence accumulant expériences et succès sur le terrain. La plupart de nos projets sont cofinancés par le gouvernement luxembourgeois et dans ce contexte nous avons lancé un nouveau plan d’aide ambitieux pour les 5 années à venir. En 2025, les projets de la fondation ont atteint 350 000 enfants et adultes.
LE LYCÉE FIELDGEN : 70 ANS DE SOLIDARITÉ ET D’ENGAGEMENT
AUPRÈS DE LA FONDATION.
L’année 2026 sera doublement symbolique : si la Fondation Follereau Luxembourg fêtera ses 60 ans, la Semaine Follereau organisée au Lycée Fieldgen marquera, elle, ses 70 ans d’existence !
Tout a commencé en 1956, lorsque Raoul Follereau s’est présenté devant les classes du Fieldgen pour sensibiliser les élèves à la réalité de la lèpre et aux discriminations qui l’accompagnaient. Depuis, chaque année, la fondation revient dans ce lycée, accompagnée d’un partenaire local, pour témoigner des projets menés sur le terrain. En parallèle, les élèves se mobilisent eux aussi en organisant des collectes et des événements solidaires, comme le « Fieldgen’s Got Talent », afin de soutenir concrètement ces actions.
Cette année, notre équipe du Togo a animé la rencontre avec une présentation sur les projets WASH (eau, assainissement et hygiène). Le manque d’accès à l’eau potable et les problématiques de gestion de l’eau et des installations sanitaires exposent encore trop de populations à des risques sanitaires largement évitables. Pour rendre la thématique plus interactive, un quiz sur l’eau a été proposé aux élèves, créant une belle énergie et de nombreuses discussions.
L’école Fieldgen, c’est une mobilisation qu’on voit chaque année, et c’était pour moi l’occasion de rencontrer ces jeuneslà et de leur montrer la réalité. Leur montrer, leur prouver que l’engagement ne doit pas faiblir et que leurs dons comptent. C’est concret, ce n’est pas abstrait, ça sert à quelque chose sur le terrain et voilà ce que nous faisons des dons que l’on reçoit. Ça nous permet de réaliser de grandes choses sur le terrain.
C’est très enrichissant et on a vu l’engouement, l’intérêt de ces jeunes-là. L’assurance que la relève de demain sera toujours là, même si on ne souhaite pas que les conditions restent ce qu’elles sont, au moins on sait qu’il y aura toujours quelqu’un pour prendre la relève.
Stéphanie OLYMPIO
Responsable financier de l’AAT-FFL
(Association des Amis Togolais de la Fondation Follereau Luxembourg)
Ce qui m’a le plus marqué, c’est la participation des élèves cette fois-ci aux réponses. Cela a permis aux élèves d’être attentifs sur la thématique et de poser des questions pertinentes qui nous amènent nous aussi à approfondir les réflexions, les recherches sur la thématique et à l’embrasser de manière plus générale.
Je pense que les élèves sont même allés plus loin, à avoir déjà ce désir-là, d’œuvrer ou d’accompagner dans l’humanitaire, à aider les autres dans leur situation. C’est la preuve que le message est bien passé.
Houedji KOKOU Directeur
exécutif de l’AAT-FFL
QUIZ WASH
TESTEZ VOS CONNAISSANCES
1.
Quel est le pourcentage de l’eau douce sur Terre directement utilisable par l’homme ?
a) 3 %
b) 12 %
c) 34 %
3.
En 2024, quel pourcentage de la population mondiale avait accès à des services d’hygiène de base à domicile ?
a) 66 %
b) 80 %
c) 90 %
5.
Combien de personnes meurent chaque année de maladies liées à l’eau contaminée ?
a) Plus de 10.000
b) Plus de 100.000
c) Plus de 1.000.000
2.
Quand les Nations Unies ont-elles reconnu l’eau potable comme un droit humain fondamental ?
a) 1946
b) 1995
c) 2010
4.
Quel pourcentage de la population mondiale n’a toujours pas accès à de l’eau potable gérée en toute sécurité ?
a) 10 %
b) 25 %
c) 50 %
Malgré les défis, les progrès sont bien réels. Entre 2015 et 2024, 1,6 milliard de personnes supplémentaires ont eu accès à des services d’hygiène de base, faisant passer la couverture mondiale de 66 % à 80 %. Dans les zones rurales, les avancées sont particulièrement notables, avec une hausse de 52 % à 71 %.
Réponses : 1-a, 2-c, 3-b. 4-b, 5-c
Beaucoup reste à faire, plus de 1,7 milliard de personnes n’ont toujours pas accès à un service d’hygiène de base, mais ces progrès montrent que chaque effort compte. Grâce à l’engagement de partenaires, de donateurs et aussi de jeunes comme ceux du Fieldgen, nous avançons vers un monde où l’eau potable, l’assainissement et l’hygiène ne seront plus des privilèges, mais des droits pour tous.
Marta DA COSTA
Chargée de communication
Notre rôle est de leur offrir un cadre normal, de leur permettre de se reconstruire.
SE (RE-)TROUVER UNE PLACE DANS LE MONDE
Dans un monde où, selon l’UNICEF, plus de 600 millions d’enfants et d’adolescents n’atteignent pas le niveau minimal en lecture et en mathématiques, la formation scolaire et professionnelle reste un axe prioritaire de la Fondation Follereau Luxembourg. À la Maison de l’Enfance à Bouaké - initiative soutenue depuis 2009 par la fondation en Côte d’Ivoire - l’éducation est envisagée dans sa dimension globale, au croisement des savoirs formels, des compétences pratiques et de la socialisation.
Dans les rues de Bouaké, de nombreux enfants et jeunes adolescents continuent de vivre dans des conditions extrêmement précaires. Alors que certains ont fui la violence domestique, d'autres se retrouvent à la rue en raison de la pauvreté accrue de leur famille. Bien que leurs vies aient pris des trajectoires différentes, ils se retrouvent tous exposés à une situation similaire : insécurité, stigmatisation, risques d’exploitation et d’abus.
Face à cette réalité préoccupante, la fondation s’engage pour accompagner ces jeunes vers un avenir plus stable. Si le soutien commence par leur réintégration dans un parcours scolaire ou professionnel, il va par la suite bien au-delà. Il ne s’agit pas seulement de combler un retard académique, mais de redonner des perspectives à des enfants souvent privés de leur enfance. « Nous accueillons les enfants qui n’ont nulle part où aller, ceux qui vivent dans la rue ou dans des conditions indignes », explique Père Ollo, responsable de la Maison de l’Enfance. Beaucoup d’entre eux arrivent à la Maison de l’Enfance dans un état de grand déséquilibre psycho-affectif, marqués par des traumatismes liés à leur histoire personnelle. « Certains sont victimes de violences, d’autres rejetés parce qu’on les accuse à tort de sorcellerie », explique Père Ollo. Pour répondre à ces défis, l’accompagnement par la Maison de l’Enfance repose sur une prise en charge intégrée : hébergement, alimentation, suivi psychologique et éducatif.
ET OFFRIR À DES ENFANTS EN SITUATION DE GRANDE VULNÉRABILITÉ
LA CHANCE DE SE RECONSTRUIRE, D’APPRENDRE ET DE RETROUVER
CONFIANCE EN L’AVENIR ?
VOUS POUVEZ ÉGALEMENT AGIR À VOTRE TOUR, EN RÉALISANT UN DON :
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Fondation Follereau Luxembourg
LU38 0019 1100 2081 3000 (BCEELULL)
Communication : Bulletin 78
Parmi les nombreuses histoires que Père Ollo a croisées, certaines laissent une empreinte durable : « Je me souviens d’une fillette de 11 ans accusée de sorcellerie. On l’avait enchaînée dans un champ, sans soin, sans aide. Quand elle est arrivée au centre, elle était dans un état grave. Nous avons pris soin d’elle, jour après jour, jusqu’à sa guérison. C’était une enfant intelligente, joyeuse, pleine de vie. La voir sourire à nouveau a été un moment fort. » L’histoire de cette enfant témoigne du rôle essentiel de la Maison de l’Enfance : offrir à ceux qui ont tout perdu la possibilité de renouer progressivement avec des dynamiques sociales positives.
FFL
L’enfance et l’adolescence sont des périodes critiques, où l’on cherche à se définir, à trouver sa place et à s’affirmer dans le monde. C’est pourquoi l’approche éducative de la Maison de l’Enfance dépasse le cadre strictement scolaire. Des activités parascolaires – arts plastiques, danse, sport, taekwondo – offrent aux enfants des espaces d’expression et de créativité qui renforcent leur confiance en eux et les aident à développer leur plein potentiel. Complétées par des actions de sensibilisation et la célébration de journées thématiques, elles participent à former des jeunes capables de s’émanciper et de devenir des acteurs positifs de demain.
L'avenir des jeunes dépend de la qualité de leur environnement, de leurs relations et de leurs expériences. Les soins et le soutien qu'ils reçoivent, les services auxquels ils ont accès, les normes sociales de leur entourage et les opportunités de participation dont ils disposent influencent profondément leurs trajectoires. « Certains enfants que nous avons accueillis sont aujourd’hui adultes. Ils travaillent, ont fondé une famille, et continuent parfois à nous écrire », raconte Père Ollo avec fierté. « L’un d’eux m’a récemment contacté depuis le Burkina Faso : il a poursuivi ses études, est devenu psychologue… C’est une grande joie de voir ces enfants tracer leur chemin. »
Peu importe leur vécu ou leur parcours, tous les enfants ont le droit d’être à l’abri de la violence, de l’exploitation et de la maltraitance. En leur offrant un environnement sûr, la Maison de l’Enfance leur redonne non seulement une stabilité immédiate, mais surtout la possibilité de se projeter à nouveau dans l’avenir – un avenir qui est entre leurs mains, et qui commence dès maintenant.
Kristin SCHMIT Chargée de projets
PENSER PLUS LOIN
Au Bénin, vivre avec un handicap reste un véritable défi. Les personnes concernées et leurs familles affrontent chaque jour un manque de structures adaptées, mais aussi une stigmatisation encore bien présente. Derrière ces difficultés, il y a pourtant des visages, des histoires de courage et de persévérance. Le regard parfois lourd de la société rend l’intégration plus complexe et accentue la vulnérabilité de celles et ceux qui cherchent simplement à vivre dignement.
Bien que l’État béninois s’investisse de plus en plus en faveur des personnes en situation de handicap, notamment à travers le lancement de programmes visant une prise en charge intégrée de l’autisme — incluant l’inclusion scolaire et l’accès à des services spécialisés — les ressources publiques allouées à la protection sociale et à l’inclusion restent très limitées, en particulier dans les zones rurales, où les besoins sont pourtant considérables.
Depuis plusieurs années, la Fondation Follereau Luxembourg agit pour que ces familles ne soient pas seules face à ces défis. Elle adopte une approche intégrée de la santé communautaire, en y incluant un volet de protection sociale pour les personnes exposées à des vulnérabilités spécifiques, comme le handicap. A Savalou, la FFL intervient en appui aux parents d’enfants en situation de handicap, en facilitant notamment l’accès à des micro-crédits. Cette aide leur permet de relancer une activité, de retrouver un revenu, mais surtout, de reprendre confiance en leurs capacités.
Ce soutien ne se limite pas à l’octroi du crédit : l’équipe du bureau de représentation de la FFL au Bénin accompagne chaque bénéficiaire dans la gestion des fonds, avec écoute et proximité. Cet accompagnement personnalisé permet de renforcer la confiance et de valoriser les compétences de chaque parent impliqué.
Depuis le lancement de cette activité, la quasitotalité des participant·e·s a pu rembourser les crédits dans les délais demandés. Chacun·e a obtenu un financement de 100 000 FCFA (environ 152 €), qui leur a permis de relancer une activité génératrice de revenus et d’améliorer les conditions de vie de leur famille.
Chaque situation est unique, chaque parcours différent, mais tous témoignent de la même volonté : offrir à leurs enfants un avenir plus serein, malgré les obstacles.
Liz HOF
Chargée de projets et ECM
QUE LA SANTÉ !
Clarisse
Cheffe de ménage dont le fils est atteint d’un handicap moteur, a bénéficié d’un microcrédit. Depuis son accident de travail, son mari a également besoin de soins réguliers et coûteux, aggravant davantage sa situation déjà fragile. C’est parfois la succession d'épreuves qui fait s’accumuler les difficultés au-delà de ce qu'une seule personne peut supporter. En raison des frais élevés liés aux traitements, elle avait perdu son fonds de commerce et vivait dans une grande précarité. Grâce au microcrédit, elle a pu acquérir du manioc qu’elle transforme en gari et en tapioca, deux produits très prisés localement. Cette activité prospère lui a ensuite permis de louer un champ de trois hectares où elle cultive désormais du riz. Aujourd’hui, ses revenus lui permettent de couvrir les soins et la scolarisation de son enfant, de subvenir aux besoins de son mari, ainsi que de répondre aux besoins fondamentaux de son foyer.
Charlemagne
Atteint de diplégie spastique, un handicap moteur qu’il partage avec son fils, a bénéficié de prothèses mises à disposition par la FFL afin de faciliter sa mobilité. Malgré cela, il faisait face à de lourdes difficultés : son moulin était hors d’usage, il ne disposait pas des intrants nécessaires pour son activité de fondeur, et la situation familiale s’était détériorée à cause des multiples épreuves auxquelles il a dû faire face. Le microcrédit lui a permis d’acquérir une dynamo pour réparer son moulin et relancer la fabrication de marmites en aluminium. Les revenus générés par ces activités lui ont ensuite permis d’acheter un second moulin. Aujourd’hui, il parvient à subvenir aux besoins de sa famille.
Ces deux parcours illustrent à quel point un accompagnement ciblé, combiné à un soutien financier adapté et à un suivi social de qualité, peuvent transformer profondément la vie des familles confrontées au handicap.
La prise en charge d’une maladie ne se limite pas à un traitement médical. Elle suppose une approche globale, en intégrant les dimensions sociales, économiques et humaines. Parce que la santé est le socle à la base de tous les piliers de la vie, les projets de la FFL essaient de penser plus loin que la santé !
Un legs est un acte de transmission de ce que l’on a construit dans sa vie.
C’est une décision personnelle semblable à un cadeau que l’on fait, à son décès, à une personne ou à une ONG comme la Fondation Follereau Luxembourg pour soutenir une cause qui nous est chère.
PROTÉGER VOS PROCHES EST PRIMORDIAL POUR VOUS ?
Les membres de votre famille sont protégés par la loi et ont droit à une part minimale de votre héritage.
Vous pouvez léguer à la Fondation Follereau Luxembourg une partie ou la totalité de la part restante.
Pour en savoir plus :
COMMENT PROCÉDER ?
Un legs doit toujours être inscrit dans un testament. Celui-ci peut se présenter sous différentes formes. Un notaire est la personne la mieux placée pour vous conseiller, sécuriser vos démarches et s’assurer que votre testament soit conforme à vos volontés et respecte la législation.
Faire un legs à une ONG est un acte d’une grande générosité permettant de perpétuer ses engagements et ses valeurs en le reliant aux passions et aux projets qui ont donné sens à sa vie.
Cet acte mérite d’être établi par une personne qui sait faire preuve de transparence et d’impartialité.
Faire un legs à la Fondation Follereau Luxembourg, c’est bâtir un magnifique projet d’avenir aux côtés de nos partenaires locaux : c’est faire en sorte que demain, grâce à vous et aux projets, l’exclusion et la précarité ne soient plus une fatalité, car nous saurons venir en aide à davantage de bénéficiaires. Ensemble, nous y arriverons.
Jean HILGER
Président du Conseil d'Administration
VOUS SOUHAITEZ AVOIR PLUS D’INFORMATIONS ?
Notre équipe est à votre disposition pour vous informer et vous accompagner, avec bienveillance, afin de vous aider à concrétiser ce geste selon vos souhaits et vos valeurs.
Nous vous proposons donc de prendre contact, sans engagement, avec la Fondation Follereau Luxembourg afin de connaître plus en détail les projets, et définir avec nous quels sont vos souhaits, vos attentes. Nous pourrons alors vous présenter nos divers projets en matière d’éducation, de protection de l’enfance et de santé afin de trouver celui qui vous correspond le plus et envisager alors votre contribution dans les années à venir.
Comme nos projets évoluent au fil du temps, nous vous invitons à réfléchir avec nous à la thématique qui vous tient le plus à cœur. Cela permettra de garantir que votre engagement restera porteur de sens, aujourd’hui comme demain. Si vous souhaitez soutenir une cause qui vous tient à cœur, la transmission de patrimoine est un acte d’engagement fort. En effet, elle prolonge dans le temps vos souhaits et vos valeurs, permettant d’améliorer significativement la vie de milliers de personnes.
Ce geste précieux demande du temps et de la réflexion, car il s’inscrit dans le parcours d’une vie.
Si vous optez, aujourd’hui, pour l’aide à la construction d’un centre de formation professionnelle au Bénin, des jeunes de 15 à 22 ans pourront se former dans une filière et obtenir ainsi un certificat de qualification professionnelle. 46 jeunes bénéficient actuellement de cette possibilité et une nouvelle filière a également vu le jour : la couture.
Vous vous demandez quel impact aurait votre héritage si la Fondation Follereau Luxembourg devenait légataire? Discutez-en avec un membre de l’équipe, puis décidez comment vous souhaitez la soutenir.
EN COULISSES, LA FONDATION FOLLEREAU PRÉPARE SA PROCHAINE GRANDE ÉTAPE…
Dans la perspective d’un nouveau programme de cofinancement sur cinq ans dès 2026, elle affine sa stratégie d’intervention pour les années à venir. Cette démarche s’inscrit dans la continuité de son engagement : lutter contre l’exclusion sociale et favoriser un accès durable à la santé, à l’éducation et aux droits fondamentaux, en particulier dans les zones rurales d’Afrique subsaharienne.
Fortes des enseignements tirés du cycle actuel, notre équipe et nos partenaires ont construit une vision ensemble pour la période 2026-2030, articulée autour de trois axes complémentaires et interdépendants :
Renforcer la santé communautaire dans les zones rurales
Dans de nombreux villages d’Afrique subsaharienne, accéder à un soin de base reste un véritable défi. C’est pour toutes celles et ceux qui doivent parfois marcher des heures avant de trouver un centre de santé, pour ces enfants qu’une simple infection prive d’école, que la Fondation Follereau agit. Notre ambition : que chacun puisse trouver, à proximité, un lieu où se faire soigner dignement — grâce à la création de maternités, de dispensaires, à la lutte contre les maladies tropicales négligées et à l’amélioration de l’accès à l’eau, à l’hygiène et à l’assainissement.
L’éducation est l’un des plus puissants leviers de transformation
Sur le terrain, nous rencontrons chaque jour des jeunes femmes et des hommes déterminés à apprendre un métier, à gagner leur vie et à construire leur avenir. Dans les villages où les possibilités restent limitées, la fondation aide à créer et à faire vivre des centres de formation professionnelle, pour que chacun ait la chance de se former et de s’épanouir. Menuiserie, couture, coiffure, agriculture, artisanat : autant de compétences qui ouvrent des portes et redonnent espoir. Car au-delà des savoir-faire, la formation redonne confiance et permet à chacun de contribuer au développement de sa communauté.
Un projet n’a de sens que s’il peut continuer à vivre sans nous
C’est pourquoi la Fondation Follereau travaille main dans la main avec ses partenaires locaux pour renforcer leurs compétences techniques, financières et organisationnelles. Les décisions se prennent collectivement, afin que les acteurs de terrain deviennent les véritables moteurs du changement. Nous croyons aussi à la force du partage entre pairs, aux échanges, à ces dynamiques de coopération Sud-Sud qui font naître des solutions adaptées et durables.
Un recentrage pour un impact renforcé Pour cette nouvelle étape, la fondation prévoit de concentrer ses efforts sur cinq pays aux défis similaires : le Bénin, le Togo, la Côte d’Ivoire, la Guinée et la République Centrafricaine - des territoires marqués par une jeunesse très nombreuse, une pauvreté persistante, un accès limité aux soins et une forte demande en formation.
“Une stratégie pensée avec et pour les communautés
Les grandes orientations de ce nouveau programme ont été élaborées avec les partenaires de terrain, dans une logique de co-construction et de responsabilisation progressive. Car au-delà des infrastructures ou des campagnes de sensibilisation, c’est bien la capacité des communautés à s’approprier les projets qui garantit leur durabilité.
Guidés par une approche transversale, nos projets lient santé, formation et participation locale : chaque dimension renforce l’autre. Et derrière chaque action, il y a avant tout une rencontre — celle des équipes locales, des soignants, des bénévoles et des communautés qui unissent leurs forces pour faire reculer la maladie, renforcer les savoirs et faire progresser la dignité. C’est cette dynamique collective qui donne tout son sens et sa force à notre action.
Parce que coopérer, c’est aussi construire ensemble des réponses solides aux défis mondiaux.
