L’eau, la neige et l’Homme. Le paysage, matrice de l’avenir du territoire borain

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Du monde d’en bas au monde d’en haut Mercredi 19 février 2020, 10 h. Cela fait 2 h que nous roulons depuis Grenoble, la neige s’est mise à tomber au niveau d’Aime, heureusement elle ne tient pas sur la route, mais les arbres en sont déjà à dix bons centimètres qui s’accumulent sur leurs branches. La neige a figé l’environnement alentours. Seule la route, d’un noir profond, contraste par sa couleur et le flux incessant de voiture que nous croisons. Nous arrivons à BourgSaint-Maurice. « Parking du centre », il est facile de se garer malgré les vacances d’hiver. Cela dit, il est surprenant de voir en descendant de notre véhicule que nous ne sommes pas au centre du bourg, il aurait fallu continuer jusqu’au « parking de la gare » quelques centaines de mètres plus loin, il est plus proche du centre bourg. Simple interrogation personnelle sur l’emploi d’un vocabulaire d’information et d’orientation. Les bâtiments sont entièrement organisés autour de la route. On marche alors, au bord de cette route fréquentée pour arriver devant la gare. Col du petit Saint-Bernard

Bourg-Saint-Maurice

Les panneaux indiquent des trains arrivant de Chambéry ou d’Aix les bains. Le prochain aura une heure de retard, c’est certainement dû à la neige qui continue de tomber à gros flocons. Les bancs de la gare sont pleins, le flux de passagers doit être important en pleine saison d’hiver. Nous, nous sommes arrivés en voiture, car depuis Grenoble le trajet n’est pas très pratique avec une correspondance et plus de 2 h 30 de voyage. Puis la voiture reste le moyen le plus pratique pour nous rendre à nos différents rendez-vous. Le prochain est avec Guillaume dans l’après-midi, puis avec Flore, monitrice de Ski sur Arc 1600. Étant donné la météo, il nous semble plus judicieux de nous rendre à la coopérative laitière située en face de la gare pour pouvoir rencontrer des touristes ayant le courage de braver les éléments. Il se trouve qu’une exposition permanente sur le beaufort est installée, et nous rencontrons un premier groupe. Des Anglais. Une fois la barrière de la langue franchie, le couple de sexagénaires confie :

Vers le col de l’Iseran

Aime

Cormet de Roselend

FIGURE 136 UNE SITUATION GÉOGRAPHIQUE OFFRANT DES ACCÈS À DES GRANDS COLS. © F. BESSOUD-C.


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